******************* Projet Pôles Intégrés de Commune urbaine Croissance 2 d’Antsiranana Réhabilitation de voiries urbaines (vague 2) à Antsiranana PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) Document no.31/PIC2/2018 VERSION : finale Novembre 2018 i Sommaire FAMINTINANA VIII RESUME XVIII SUMMARY XXVII 1 INTRODUCTION GENERALE 1 1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE 1 1.2 CONSISTANCE DES ETUDES 3 1.3 OBJETS DE L’ETUDE 3 1.4 DEMARCHE METHODOLOGIQUE 4 2 DESCRIPTION DU PROJET 5 2.1 DESCRIPTION DES TRAVAUX 5 2.1.1 Réhabilitation des chaussées 5 2.1.1.1 Description sommaire des aménagements 5 2.1.1.2 Chaussées et trottoirs 7 2.1.2 Plantation d’arbres d’ornement 8 2.1.3 Réseau d’assainissement 8 2.1.3.1 Situation actuelle 8 2.1.3.2 Schémas types pour les caniveaux 9 2.1.4 Carrière de ramassage 10 2.1.5 Ressources requises 11 2.1.5.1 Matériels et équipements 11 2.1.5.2 Ressources humaines 11 2.1.6 Base vie 12 2.1.7 Estimation des coûts des travaux de réhabilitation 12 2.2 ZONE D'INFLUENCE DU PROJET (ZONE D’ETUDE) 12 3 BREVE DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE ET HUMAIN 13 3.1 MILIEUX PHYSIQUES 13 3.1.1 Sols. Topographie et reliefs 13 3.1.2 Climat 13 3.1.2.1 Température 14 3.1.2.2 Pluviométrie 14 ii 3.1.2.3 Régime des vents 15 3.1.2.4 Changement climatique 15 3.2 MILIEUX BIOLOGIQUES SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES 15 3.2.1 Sensibilités environnementales dans les alentours des axes à réhabiliter 15 3.2.2 Environnement de la Carrière d’Antanimitarana Atsimo 16 3.3 MILIEUX HUMAINS 17 3.3.1 Données démographiques de base 17 3.3.2 Niveau d’enseignement 18 3.3.3 Valeurs culturelles et religieuses 18 3.3.4 Profil de la population par rapport au Genre 19 3.3.5 Economie 19 3.3.6 Occupation de l’emprise des voiries à réhabiliter. Marchands de rue 21 4 RAPPELS SUR LE CADRE JURIDIQUE DE L’ETUDE 21 4.1 CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE NATIONAL 21 4.1.1 Législation environnementale de base 21 4.1.2 Textes sectoriels de base sur les routes, les carrières et autres 23 4.1.2.1 Carrières 23 4.1.2.2 Charte routière 23 4.1.3 Prescriptions du PUDi 24 4.2 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE 24 4.3 CGES 26 4.4 EXAMEN ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PREALABLE. DOCUMENTS A PRODUIRE 27 4.5 PARTICIPATION DU PUBLIC A L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE 27 5 ANALYSE DES IMPACTS 29 5.1 SOURCES D’IMPACT ET IMPACTS 29 5.1.1 Travaux routiers proprement dits 29 5.1.2 Carrière de ramassage 32 5.1.3 Autres Impacts spécifiques possibles sur des réseaux enterrés existants 33 5.1.3.1 Impacts possibles sur le réseau AEP de la ville 33 5.1.3.2 Impacts possibles sur le réseau de distribution d’énergie électrique 34 5.1.3.3 Impacts possibles sur le réseau Backbone 34 5.2 EVALUATION DES IMPACTS 36 5.2.1 Critères d’évaluation des impacts 36 5.2.2 Evaluation des impacts prédits 37 5.2.2.1 Travaux routiers 37 iii 5.2.2.2 Cas de la carrière de ramassage 40 6 PROPOSITION DE MESURES 41 6.1 MESURES POUR LA MAXIMISATION DES IMPACTS POSITIFS 41 6.2 MESURES EN CAS DE DECOUVERTE FORTUITE D’OBJETS CULTURELS OU ARCHEOLOGIQUES 41 6.3 MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES POUR LES IMPACTS NEGATIFS SIGNIFICATIFS 41 6.3.1 Cas des travaux routiers proprement dits 41 6.3.2 Cas de la carrière de ramassage d’Antanimitarana 48 6.4 MESURES SPECIFIQUES SUR CERTAINS ASPECTS 51 6.4.1 Plan de circulation des véhicules au niveau de la base-vie 51 6.4.2 Déviations 51 6.4.3 Matériaux inertes sans emplois 52 6.4.4 Mesures spécifiques pour les travaux à côté d’écoles 52 6.4.5 Plantation d’arbres d’ornement 53 6.4.6 Gestion des risques d’accident 53 6.5 RESUME DU P.A.R 54 6.6 TRAITEMENT DES NON-CONFORMITÉS 56 6.7 IMPACTS RESIDUELS 57 7 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE 58 7.1 PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE 58 7.2 PLAN DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL 66 7.3 BASES DU PLAN HSE DE L’ENTREPRISE 74 7.4 MECANISME DE GESTION DE PLAINTES 75 7.4.1 Objectifs du mécanisme de gestion des plaintes 75 7.4.2 Transparence et communication du mécanisme de gestion des plaintes 75 7.4.3 Catégories de plaintes et de litiges possibles 76 7.4.4 Types de doléances possibles relatives à une réinstallation 76 7.4.5 Recueil des plaintes et doléances 77 7.4.6 Conditions facilitant la gestion des conflits 78 7.4.7 Principes de traitement des plaintes et des doléances en général 78 7.4.7.1 Principes pour le traitement des plaintes 78 7.4.7.2 Niveau de traitement de plaintes et doléances 79 7.4.8 Détails sur la procédure de résolution des conflits et des plaintes 81 7.4.9 Procédures à suivre 82 iv 7.4.9.1 Gestion des conflits à l’amiable 82 7.4.9.2 Médiation par le Comité de Règlement de Litiges 82 7.4.9.3 Recours au tribunal 83 7.4.10 Surveillance, suivi et consolidation des données sur les plaintes et les litiges 83 7.5 PROTOCOLES A SUIVRE EN CAS DE SURVENANCE D’ACCIDENT SUR LE CHANTIER 83 7.6 MISE EN ŒUVRE DES MESURES 85 7.6.1 Organisation institutionnelle 85 7.6.1.1 Charte des responsabilités pour la mise en œuvre du PGES 85 7.6.1.2 Exigences pour l’entreprise 85 7.6.1.3 Besoins en renforcement des capacités 86 7.6.2 Documents qui devront être produits par l’Entreprise 88 7.6.2.1 PPES : Carrière de ramassage 88 7.6.2.2 PPES pour la base vie 88 8 CONCLUSIONS 89 ANNEXES 90 Annexe 1 : Fiche d’examen préalable ............................................................................................... 91 Annexe 2: Modèle de Fiche de non-conformité................................................................................ 96 Annexe 3: PV de consultation du public (listes des participants et autres) ................................. 98 Annexe 4 : Bases de la stratégie du PIC en matière de lutte et de prévention contre les IST et le VIH/Sida .............................................................................................................................................. 109 Annexe 5 : Système de communication et de diffusion de l’information au niveau local ......... 111 Annexe 6 : Résumé de la Stratégie du PIC contre les VBG .......................................................... 112 Annexe 7 : Modèle de Fiche de plainte ........................................................................................... 117 Annexe 8 : Modèle de notification des parties sur une plainte donnée ...................................... 118 Annexe 9 : Code de bonne conduite pour tous les employés ...................................................... 119 Figures Figure 1.1 : Localisation des axes à réhabiliter.................................................................................. 2 Figure 2.1 : Profils en travers types (chaussée, trottoirs avec ou sans caniveau) ........................ 6 Figure 2.2 : Arbres d’ornement existants sur l’avenue Philibert Tsiranana .................................... 8 Figure 2.3 : Bordures, cunettes, avaloirs et autres ............................................................................ 9 Figure 2.4 : Localisation de la carrière de ramassage d’Antanimitarana ...................................... 10 Figure 2.5 : Carrière de ramassage d’Antanimitarana Atsimo ........................................................ 10 v Figure 2.6 : Zone d’étude .................................................................................................................... 13 Figure 3.1: Carte isothermique de la Région Diana ......................................................................... 14 Figure 3.2: Répartition de la pluviométrie mensuelle et annuelle .................................................. 15 Figure 3.3: Zones sensibles dans la zone d’impact du projet de réhabilitation ........................... 16 Figure 5.1 : Axes à réhabiliter vs Réseau AEP sur les mêmes axes - 1 ........................................ 33 Figure 5.2 : Axes à réhabiliter vs Réseau AEP sur les mêmes axes - 2 ........................................ 34 Figure 5.3 : Tracé du Backbone versus Axes à réhabiliter ............................................................. 35 Figure 6.1 : Déviations possibles-1 ................................................................................................... 51 Figure 6.2 : Déviations possibles-2 ................................................................................................... 52 Figure 7.1 : Résumé des méthodes de soumission ......................................................................... 77 Tableaux Tableau 2.1 : Principales caractéristiques du projet de réhabilitation ............................................ 5 Tableau 2.2 : Liste minima des matériels et équipements requis .................................................. 11 Tableau 2.3 : Personnel-clé ................................................................................................................ 11 Tableau 3.1: Répartition des températures moyennes .................................................................... 14 Tableau 4.1 : Requêtes, questions, préoccupations et suggestions de la part du public ........... 28 Tableau 5.1 : Impacts possibles liés aux travaux routiers .............................................................. 29 Tableau 5.2 : Impacts possibles liés à la carrière ............................................................................ 32 Tableau 5.3 : Evaluation des impacts possibles. Travaux routiers ................................................ 37 Tableau 5.4 : Evaluation des impacts possibles. Sites d’extraction .............................................. 40 Tableau 6.1 : Mesures d’atténuation proposées pour les travaux routiers (y inclus la base -vie) ............................................................................................................................................................... 42 Tableau 6.2 : Mesures d’atténuation proposées pour la carrière ................................................... 48 Tableau 6.3 : Récapitulation des mesures pour la prévention et la lutte contre les accidents . 53 Tableau 6.4 : Résumé du P.A.R .......................................................................................................... 55 Tableau 6.5 : Traitement des non-conformités................................................................................. 56 Tableau 7.1 : Plan de surveillance environnementale / Travaux proprement dits ........................ 59 Tableau 7.2 : Plan de surveillance environnementale / Sites d’extraction (carrière, gîtes, emprunts) ............................................................................................................................................. 63 Tableau 7.3 : Plan de suivi environnemental / Travaux proprement dits ...................................... 66 Tableau 7.4 : Plan de suivi environnemental / Sites d’extraction (car rière, gîtes, emprunts) ..... 72 Tableau 7.5 : Bases du Plan HSE de l’entreprise ............................................................................. 74 Tableau 8.2 : Etapes du processus de traitement des doléances reçues ..................................... 79 Tableau 7.6 : Résumé de la charte des responsabilités .................................................................. 85 Tableau 7.7 : Besoins en renforcement des capacités ( session qui sera assurée par l’équipe « Sauvegardes » du PIC) .................................................................................................................... 87 vi Photos Photo 1.1 : Occupation de l’emprise des trottoirs ............................................................................. 1 Photo 2.1 : Avaloir existant (réseau à curer) ...................................................................................... 9 Photo 3.1 : Occupation de l’emprise ................................................................................................. 21 vii Sigles & Abréviations AID (IDA) : Association Internationale pour le Développement BM : Banque Mondiale BDQE : Bordereau de détails quantitatifs et estimatifs CGES : Cadre de gestion environnementale et sociale COPIL : Comité de pilotage du Plan d’action de réinstallation CRL : Comité de règlement des litiges CUA : Commune Urbaine d’Antsiranana DAO : Dossier d’Appel d’Offres DIRTP : Direction inter-régionale des Travaux publics EDC : Enrobé dense à chaud ESVV : Equipe de sauvegarde VBG et VCE EIES : Etude d'Impact Environnemental et Social EP : Eaux Pluviales EPI : Equipements de Protection Individuelle EPM : Enquêtes périodiques auprès des ménages EU : Eaux Usées GCNT : Grave concassée non traitée HSE : Hygiène – Sécurité - Environnement INSTAT : Institut National de la Statistique IST : Infections Sexuellement Transmissibles JIRAMA : Compagnie des Eaux et de l’Electricité MdC : Mission De Contrôle MECIE : Mise en Compatibilité de l’Investissement avec l’Environnement MTP : Ministère des Travaux Publics ONG : Organisation Non Gouvernementale PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale PIC : Pôles Intégrés de Croissance et Corridors PK : Point kilométrique PM : Point métrique PPES : Plan de Protection de l’Environnement du Site PUDi : Plan d’urbanisme directeur PO : Politique opérationnelle RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat RN : Route nationale SNAT : Schéma National d’Aménagement du Territoire ST : Service Technique VBG : Violences basées sur le genre VCE : Violences contre les enfants VIH : Virus d’immunodéficience humaine viii Famintinana 1. TENY FAMPIDIRANA Ity drafitra ity dia mifandriaka indrindra amin’ny fanamboarana làlana miisa 10 ao an- tampoin-tanànan’Antsiranana. Adihevitra lalina niaraka tamin’ireo mpiara-miombon’antoka ao amin’ny Kaominina sy ao amin’ny Faritra no nahatafavoaka azy. Mifandray tamin’ny tanjona ara-pizahantany sy ara-tsosialy izay ifikiran’ny Tetikasa PIC2 ny fanarenana ireo làlana ireo. 2. FILAZALAZANA MIKASIKA NY TETIKASA Mirefy 3 610m ny tontalin’ny halavan’ireo làlana miisa 10 ireo. TABILAO 1 : IREO LÀLANA KASAINA ARENINA Anarana Toetoetra Làlana RIGAULT : 350m Làlana Cabot : 180m Làlana Philibert TSIRANANA : 994m Làlana « Avenue de la Nation » : 1.057m Làlana Montcalm : 89m Làlana Pasteur : 156m Làlana Duguay TROUEN : 78m Làlana Justin BEZARA : 550m Làlana TSIMIARO : 78m Làlana Jean RALAIMONGO : 78m Halavany mitambatra : 3.610m Sakany : miovaova (7 à 12m) Sisin-dalana : miovaova (3,60 à 4,20m) Ati-làlana : Tara Fanarian-drano : Fanoloana ireo lakan-drano ranon’orana sy rano maloto Fanalana tany : Fanalana bozaka sy ranon-tany (800m3) Marika ara-pifamoivoizana : Marika famantarana (15) Hafa : Fambolena hazo mandravaka ny arabe (50) Tsy hisy fanalehibeazana ny sakan’ny làlana mandritra ny asa izay hatao fa di any habeny efa misy no ho arenina. Ireto ny asa hatao amin’izany: • Fanarenana ny ati-làlana ix • Fanarenana ny tata-drano • Fanarenana ny sisin-dalana • Fambolena hazo mandravaka ny làlana. Kely dia kely ny filàna akora amin’nity tetikasa ity ka, noho izany, ny vat irery ihany no ilàna toerana fakana vato (fanangonana bolongam-bato no hatao dia ampy). Ny fasika sy ny vato fasika kosa dia ho azo vidiana eny amin’ireo mpamatsy izay moisy eny an-toerana. Na dia eo aza anefa ireo tombon-tsoa ara-toekarena sy ara-tsosialy andrasana amin’ireo làlana ireo dia mety hiteraka voka-dratsy tsy dia mavesatra loatra amin’ny tontolo iainana sy ny sosialy ihany ny tetikasa toy izany raha tsy misy fepetra raisina ka araha-maso ny fampiharana azy. Izany voka-dratsy izany dia mety hiantraika amin’ny lafiny fizika, zava- manan’aina ary ara-tsosialy. Haharitra efa-bolana eo ho eo ny asa. 3. TOETOETRY NY TONTOLO IAINANA METY HO VOAKASIKY NY TETIKASA Nisy fanadihadiana lalina natao manodidina ireo làlana kasaina amboarina sy ny manodididna ireo toerana hitrandrahana vato sy fasika, ary amin’ny làlana hitanterana izany. Averina indray fa satria kely dia kely ny fasika ilaina amin’ny asa dia ho vidiana eny amin’ny mpivarotra fasika fotsiny izay ilaina. Ny toeram-pitrandrahana vato kosa (angonina ny amin’ny toerana iray ny bolongam-bato dia vakiana mba ho azo potehina any anaty milina) dia anisan’ny faritra izay nanaovana fanadihadiana. Amin’ny ankapobeny dia toy izao ny toetoetry ny tontolo iainana mialoha ny t etikasa fanarenan-dalana izay kasaina atao. 3.1. Lafiny fizika sy biolojika Tsy nahitana faritra mora voatohintohina ao anatin’ireo faritra rehetra izay hiasan’ny tetikasa. Ambonin’izany dia tsara ny manamarika fa tsy hitondra sarany vaovao ny tetikasa (indrindra fa mikasika ny ranon’orana izay ho taritina mankany amin’ny tata-drano sy ny habetsahan’ny rano satria hitovy amin’ny taloha ireo) : ny zavatra imasoana dia ny fanavaozana ireo fanarian-drano efa misy ireo. Tsy misy zava-manan’aina na zava-maniry manana sata manokana any amin’ny faritra rehetra izay hiasana. Tsara koa anefa ny manamarika fa dia iharan’ny fiovaovan’ny toetrandro tahaky ny faritra rehetra koa any amin’ny faritra avaratra: ny mpamantatra ny toetrandro dia milaza fa tsy vitan’ny hoe hiha-mafy ny rotsakorana (satria ny rotsakorana tsy hiova fa hilatsaka antin’ny fotona fohy kokoa) fa ny Varatraza koa dia mety hitsoka mafy kokoa manomboka ny volana Martsa ka hatramin’ny Novambra ka manainga vovoka betsaka. 3.2. Mponina sy fiaraha-monina Ny antokon’olona hahazo tombontsoa mivantana sy voalohany amin’ity tetikasa ity dia ireo izay mipetraka amoron’ny làlana (fanatsarana ny fivezivezena, ny tata-drano, fanajariana samy hafa …). Azo lazaina tsy amim-pihambahambana koa anefa fa hahazo tombontsoa koa ny mponina rehetra ao an-tanàna sy izay rehetra hampiasa ireo làlana ireo. x Noho izany dia nasiana fanadihadiana sy famakafakana koa ny mikasika ny toetoetra ara- tsosialy sy ara-toekarena ankapobeny ao amin’ny tanànan’Antsiranana : – Tsy misy toerana fady manakaiky ireo làlana kasaina arenina ireo – Misy asa velon-tena izay miorina any anaty làlana. Miisa 128 ireo mpivarotra izay tafiditra any anatin’ny toerana hiasan’ny orinasa mpanao làlanaLàlana ka mety hovoatohintohina. – Misy koa fanorenana isan-tsokajiny izay tafiditra any anaty làlana – Misy zavatra hafa milevina anaty sisin-dalana (tariby TELMA izay mitondra ny fifandraisana “Aterineto” sy fantson-dranon’ny JIRAMA) izay mety ho voatohintohina raha tsy mitandrina ny mpanao làlana) koa tafiditra any anatiny – Matetika dia maro ny olona manary maloto na fako (ahitra) any anaty tata-drano ka mahatonga fanelingelenana amin’ny mponina manodidina. – sns. 4. FILAZANA FOHY MIOKASIKA NY LALÀNA MIFEHY NY TETIKASA Mandray roa ny lalàna mifehy ity tetikasa ity : • Ny Lalàna mifehy ny Tontolo iainana eto Madagasikara Ny lalàna manan-kery dia milaza fa ny tetikasa rehetra, na an’ny Fanjakana na an’ny tsy miankina, izay mety hanimba ny tontolo iainana sy ny sosialy dia tsy maintsy anaovana fitsirihana izay mety ho fiantraika ratsy. Ny votoatin’izany fitsirihana izany dia miankina indrindra amin’ny haben’ny tetikasa sy ny toerana hanaovana izany. • Ny fepetra takian’ny Politikam-pitsinjovan’ny Banky Iraisam-pirenena Ireto avy ny Politikam-pitsinjovan’ny Banky Iraisam-pirenena izay mihatra amin’ity tetikasa ity : ny PO 4.01 mikasika ny Fitsirihana ara-tontolo iainana, ny PO 4.11 mihefy ireo harena ara-kolotsaina ary ny PO 4.12. Manampy ireo koa ireto manaraka ireto : o Fitsipiky ny Banky Iraisam-pirenena mikasika ny TFF (Tontolo iainana – Fahasalamana – Fidiovana – Fiarovana) Araky ny efa voalaza dia kely ity tetikasa ity ary tsy mampiasa akora mahafaty ka ny Fitsipika ankapobeny ihany dia efa ampy itantanana azy. o Fitsipiky ny Banky Iraisam-pirenena mikasika ny toeram-pitobian’ny mpiasa Mety hisy hatrany amin’ny 20 any ho any ny moiasa avay main’ny toeran-kafa hiasa amin’io tetikasa io. Misy fenitra izay tsy arahan’ny orinasa izany toby atokana ho an’izy ireo izany. o Fepetra takian’ny Banky Iraisam-pirenena mikasika ny vehivavy, ny ankizy ary ny fitsipika mifandrify amin’izy ireo xi Tsy misy afaka hilaza fa tsy hisy ny fampiasan hery mikasika ny vehivay sy ny ankizy. Noho izany dia hisy drafitra mikasika an’io lafiny io hampiharina mandritra ny tetikasa. 5. VOKA-DRATSY METY HISEHO Maro karazana ireo fototra mety hitarika voka-dratsy sy ireo voka-dratsy mety hitranga. Mety hiantraika amin’ny lafiny fizika, biolojika ary ara-tsosialy izany ary azo fehezina toy izao izany : TABILAO 2 : NY METY HO FIANTRAIKA RATSY ANTONANTONY METY VOKA-DRATSY METY HITRANGA HITARIKA VOKA-DRATSY DINGANA FANOMANANA Fametrahana ny Fanelingelenana samihafa ny mponina manodidina noho ny fisian’ny toby tobin’ny mpiasa sy ny asa mifanandrify Mety hisy ny fandotoana avy amin’ny fakon’ny toby amin’izany (toerana fikojakojana fiara, faritra Mety hisy ny lozam-pifamoivoizana ao anatin’ny toby fanamboarana « préfabriqués », « centrale à bitume » Fanelingelenana noho ny fahitana zavatra maro tsy milamina ao anaty toby sns) Mety hiteraka fiahiahiana na tsy fitokisana mikasika ny asan’ny orinasa Fametrahana mari-drefy hanao ny làlana eny amin’ny làlana Mety hisy fananan’olona na asa fivelomana robaka Fitaterana ireo fiara Mety ho simba ny ati-làlana na tetezana raha mavesatra loatra ny entana vaventy sy fitaovana ary Mety hisy koa ny lozam-pifamoivoizana noho ny fisian’ny « Fitaterana fivezivezen’izy ireny fitaovana/akora manokana … » M ANDRITRA NY FOTOANA ANAOVANA NY ASA Fahasimban’ny rivotra iainana noho ny vovoka sy ny entona izay avoakan’ny fiara Fiakaran’ny haavon’ny feo andavanandro manodidina ireo làlana Asa làlana / Rivotra amboarina iainana Mety hihena ny rano any ambanin’ny tany noho ny fiovan’ny fikorianan’ny rano sy ny hamafin’ny tany Mety hisy ny fandotoana ny rano avy amin’ireo akora simika ampiasaina any amin’ny toerana fikojakojana fiara Mety ho kaofin’ny riaka ny ranon-tany Mety hisy ny fandotoana ny tany noho ny akora mety ho raraka Asa làlana / Tany Mety hisy ny tany mikorisa na ny mitovitovy amin’izany noho ny fisolampy izay atao amin’ny asa làlana Fanatsarana ireo tata- Mety hisy ny fananan’olona izay robaka xii ANTONANTONY METY VOKA-DRATSY METY HITRANGA HITARIKA VOKA-DRATSY drano efa misy Asa làlana / Fantson- Mety hisy fahasimbana ny fantson-drano efa misy na hafa (JIRAMA, TELMA drano sns efa misy …) Asa làlana / Asa Mety hihena ny vola miditra amin’ireo mpivarotra anaty làlana fivelomana Mety hiys fikorontanana ny fiainan’ny mponina andavanandro noho ireo fanelingelenana samy hafa toy ny tabataba, ny fangovitana izay ateraky ny fivezivezen’ny fiara, ny vovoka sns. Asa làlana / Fomba Fanelingelenana noho ny fametrahana ny tara fiainana Fikorontanan’ny fifamezivezen’ny fiara; Fitomboan’ny fako na ranon-tany eny amin’ny sisin’ny arabe Mety hisy fahasimbana ny fantsona na tariby izay milevina anaty tany Mety hisy ny fitomboan’ny tahan’ny olona mararin’ny aretina azo avy amin’ny firaisana, indrindra ny SIDA Asa làlana / Fahasalamam-bahoaka Mety hitombo ny olona marary taovam-pisefoana noho ny vovoka Mety hisy ny loza mitranga eo am-panaovana ny asa Mety hiova ny endriky toerana iasana noho ny fisolampy, ny tain-tany, ny Asa làlana / Endriky ny fanotorana tanàna Fanelingelenana ny maso noho ny fisian’ny tain-tany eny amin’ny sisin- dàlana sy fako anaty làlana FAMARANANA NY ASA Vita ny asa làlana Fandotoana isan-karazany mifandraika amin’ny fisian’ny fako Fitaterana miverina ireo Mety hisy koa ny lozam-pifamoivoizana noho ny fisian’ny « Fitaterana fitaovana sy fiara fitaovana/akora manokana … » vaventy FAMPIASANA NY LALANA VITA Fitomboan’ny lozam-pifamoivoizana noho ny fahatsaran’ny làlana Mpampiasa làlana / Mety hisy ny tata-drano izay tsentsina noho ny fako (na ahitra) izay mety Fampiasana ny làlana ho arianan’y mponina sasany any (sy ny tata-drano) Mety hisy ny tata-drano izay mamofona ratsy noho fanarian’olona maloto any anaty tatatra Fikojakojana ny làlana Mety hisy ny fintraika ratsy isan-tsokajiny arakaraky ny asa fikojakojana sy vita sy fanamboarana fanamboarana atao Nojerena akaiky koa ny mety ho fiantraika ratsy izay hateraky toerana fakana vato. Nodinihana koa ny mety fiantraika rats yeo amin’ireo fantsona sy tariby milevina anaty tany: - “Backbone” TELMA - Fantsona famatsian-dranon’ny JIRAMA. xiii 6. FEPETRA ENTINA ANALEFAHANA NY METY HO VOKA-DRATSY Ny fepetra natolotra dia mandrakotra ireo signan’ny tontolo iainana sy ny sosialy izay mety ho voatohintohina: TABILAO 3 : FEPETRA ATOLOTRA VOKA-DRATSY METY HITRANGA FEPETRA ATOLOTRA DINGANA FANOMANANA Any amin’ny toerana iza y lavitra ny mponina indrindra no Fanelingelenana samihafa ny mponina ametrahana ny toby. Raha azoa tao dia any ivelan’ny manodidina noho ny fisian’ny toby tanàna Fandrafetana sy fampiharana drafitra itantanana ny fako izay hateraky toby (dabam-pako, famaritana ny fotoana Mety hisy ny fandotoana avy amin’ny anariana sy anangonana ny fako, sns) fakon’ny toby Toerana anariana ny fako: eny amin’ny toerana efa nofaritan’ny Kaominina Fandrafetana, fampahalalana ary fampiharana ny fepetra mikasika ny fifamoivoizana ao antin’ny toby: ady syu Mety hisy ny lozam-pifamoivoizana ao fiarovana amin’ny loza (ho an’ny lehilahy sy ny vehivavy) anatin’ny toby Fanamarihana: Hisy fampihofanana fohy izay hataon’ny PIC mialoha ny asa Fanelingelenana noho ny fahitana zavatra Fandrafetana drafi-pandaminana ao anatin’ny toby maro tsy milamina ao anaty toby Mety hiteraka fiahiahiana na tsy fitokisana Fandrafetana drafitra serasera izay mampiasa fomba mikasika ny asan’ny orinasa hanao ny azon’ny besinimaro ampiasaina: làlana 1. Fihaonana miaraka amin’ny mponina manodidina mialoha ny asa atao (fampahafantarana mikasika ny asa, tetiandro, fepetra ho raisin’ny orinasal, sns.) 2. Atao peta-drindrina ny asa atao sy ny fomba entina mametraka fitarainana mikasika ny tetikasa any amin’ny Fokontany. Alefa any amin’ny fampielezam - peo sy fahitalavitra raha ilaina.1 3. Fampahafantarana mikasika ny fomba itantanana ireo fitarainana sy fangatahana voaray mikasika ny fanatanterahana ny tetikasa (eny anivon’ny Fokontany, eny anivon’ny sehatra samy hafa mitantana ny tetikasa) 4. Famletrahana boky fitarainana any amin’ny Fokontany mba hahafahan’ny tsirairay maneho ny ahiahiny 5. Fampahafantarana ny mponina mikasika ireo fepetra entina anampiana ireo tokan-trano izay voadona mandritra ny fanatanterahana ny tetikasa Mety hisy fananan’olona na asa fivelomana Fandrafetana sy fampiharana Drafitra famindrana olona robaka hop an’ireo tokan-trano izay manana fananana simba na fidiram-bola voaelingelina (mandritra ny fanomanana ny asa) 1 Mitohy hatrany ny teboka 2, 3 sy 4 mandritra ny asa manontolo xiv VOKA-DRATSY METY HITRANGA FEPETRA ATOLOTRA Fanaraha-maso ny lanjan’ny fiara vaventy manapaka Mety ho simba ny ati-làlana na tetezana tetezaana sao mihoatra ny tokony ho izy (tsara raha raha mavesatra loatra ny entana mampiasa fiara vaventy misy kodiarana maro mba anakelezana ny tsindry entin’ny tetezana) • Tokony hisy hatrany fiara mialoha làlana ireo fiara Mety hisy koa ny lozam-pifamoivoizana vaventy vaventy mitondra ny entana sy ny “engins” noho ny fisian’ny « Fitaterana • Ferana ho 40km:ora ny ahafainganam-pandehan’ny fitaovana/akora manokana … » fiara vaventy any amin’ny toerana tsy misy mponina. 20km/ora kosa izany eny an-tanàna M ANDRITRA NY FOTOANA ANAOVANA NY ASA Fahasimban’ny rivotra iainana noho ny • Tondrahana ny lalana mialoha ny anaovana asa anaty vovoka sy ny entona izay avoakan’ny fiara vovoka • Ajaina ny tetiandro ikojakojana ny fiara rehetra Fiakaran’ny haavon’ny feo andavanandro • Atao araky ny tokony ho izy ny ikojakojana ny fiara manodidina ireo làlana amboarina rehetra • Tsy azo atao ny miasa manomboka @ 8 ora alina ka hatramin’ny 5 ora maraiana raha tsy misy antony mazava ary nahazoana alalana avy @ Kaominina Mety hihena ny rano any am banin’ny tany • Tsy azo atao ny manolo menaka fiara eny @ toerana noho ny fiovan’ny fikorianan’ny rano sy ny tsy natokana ho @ izany ary tsy maintsy tantazana ny hamafin’ny tany menaka maloto • Mampiasa paompy rehefa mampidina solika Mety hisy ny fandotoana ny rano avy • Raha mampiasa tobin-tsolika ny orinasa dia tsy amin’ireo akora simika ampiasaina any maintsy manaja ny fepetra takian’ny OMH amin’ny toerana fikojakojana fiara • Atao peta-drindrina ny fepetra raha sendra misy solika miraraka Mety ho kaofin’ny riaka ny ranon-tany • Fandrafetana sy fampiharana Drafitra famoindrana olona (fanalàna ireo mpivarotra sns amoron-dalana na anaty làlana mailoha ny asa) • Averina @ laoniny ireo fefy izay voatery noesorina ka averina @ faritra tokony hisy izany Mety hisy ny fandotoana ny tany noho ny • Fandrafetana sy fampiharana Drafitra famoindrana akora mety ho raraka olona (fanalàna ireo mpivarotra sns amoron-dalana na anaty làlana mailoha ny asa) • Averina @ laoniny ireo fefy izay voatery noesorina ka averina @ faritra tokony hisy izany Mety hisy ny tany mikorisa na ny mitovitovy • Atao marin-drano ny faritra avy niasana amin’izany noho ny fisolampy izay atao amin’ny asa làlana Mety hisy fahasimbana ny fantson-drano • Tsy maintsy amboarin’ny orinasa izay fantsona na efa misy na hafa (JIRAMA, TELMA …) tariby simba noho ny asa làlana Mety hihena ny vola miditra amin’ireo • Fandrafetana sy fampiharana Drafitra famoindrana mpivarotra anaty làlana olona (fanalàna ireo mpivarotra sns amoron-dalana na anaty làlana mailoha ny asa) xv VOKA-DRATSY METY HITRANGA FEPETRA ATOLOTRA Mety hiys fikorontanana ny fiainan’ny • Atao araky ny tokony ho izy ny fikojakojana ny fiara mponina andavanandro noho ireo rehetra fanelingelenana samy hafa toy ny tabataba, • Tsy azo atao ny miasa manomboka @ 8 ora alina ka ny fangovitana izay ateraky ny hatramin’ny 5 ora maraiana raha tsy misy antony fivezivezen’ny fiara, ny vovoka sns. mazava ary nahazoana alalana avy @ Kaominina • Tondrahana rano ny ati-làlana mialoha ny asa atao raha mbola mamovoka Fanelingelenana noho ny fametrahana ny • Tsy azo atao ny mahandro tara eny an-tampon-tanàna tara Fikorontanan’ny fifamezivezen’ny fiara; • Tsy maintsy ampandrensina mialoha ny mponina @ Fitomboan’ny fako na ranon-tany eny familiana ny làlana amin’ny sisin’ny arabe • Tsy mainsty esorina ireo ranon-tany mangona eny anaty làlana (an-koatran’ny ranon-tany ilaina @ fiarovana ny olona sy n y biby tsy ho latsaka anaty any lavaka) rehefa hariva ny andro • Omena dika mitovy ny làlan’ireo fantsona sy tariby milevina misy ny antsipirihany ny mpitantana ny asa Mety hisy fahasimbana ny fantsona na làlana tariby izay milevina anaty tany • Atao tanana ny asa fangadiana rehefa mándalo ireo fantsona sy tariby milevina ireo Mety hisy ny fitomboan’ny tahan’ny olona • Ampiharina ireo fepetra kely indrindra mikasika ny mararin’ny aretina azo avy amin’ny fiarovana sy fiadiana @ areti-mifindra avy @ firaisana firaisana, indrindra ny SIDA sy ny Sida: o Amphafantarina ireo mpiasa ny mikasika ny Sida, ny fomba fiadiana aminy sy ny fomba fifindrany o Ankeherezina ny tsirairay tsy hanao firaisana ivelan’ny tokan-trano o Asiana fimailo maimaimpoana any @ toeram-piasana o Ankeherezina ny tsirairay mba hanao fitiliana mikasika ny Sida • Raha ilaina dia mangataka fiaraha-miasa @ mpitsabo mañana fahalalàna manokana mikasika ny Sida ny orinasa Mety hitombo ny olona marary taovam- • Tondrahana rano hatrany ny ati-làlana raha to aka pisefoana noho ny vovoka mbola mamovoka Mety hisy ny loza mitranga eo am- • Ampahafantarina ireo mpiasa hatrany ny fiarovana sy n panaovana ny asa y fiadiana @ loza (jereo ny drafitra mikasika izany) • Atao peta-drindrina ny fepetra • Omena fitaovana fiarovana ny mpiasa tsirairay Fanelingelenana ny maso noho ny fisian’ny • Esorina ny ranon-tany (an-koatran’n’izay ilaina @ tain-tany eny amin’ny sisin-dàlana sy fako fiarovana ny olona sy ny biby tsy ho latsaka anaty anaty làlana lavaka) sy ny fako • Atao isaky ny hariva izany FAMARANANA NY ASA Fandotoana isan-karazany mifandraika • Diovina tsara ny toerana niasana mialoha ny amin’ny fisian’ny fako andaozana azy xvi VOKA-DRATSY METY HITRANGA FEPETRA ATOLOTRA • Asiana fiara mialoha làlana ireo fiara vaventy mitondra Mety hisy koa ny lozam-pifamoivoizana fitaovana na fiara vaventy hafa noho ny fisian’ny « Fitaterana • Ferana ny hafainganam-panedhan’ny fiara: 40km/ora fitaovana/akora manokana … » any @ toerana tsy misy mponina ary 20km/ora eny an- tanàna FAMPIASANA NY LALANA VITA • Asiana famantarana mikasika ny hafainganam- pandeha azo ekena ny làlana Fitomboan’ny lozam-pifamoivoizana noho • Averina ny marika eny anaty làlana isaky ny maty ny ny fahatsaran’ny làlana soratra, indrindra fa eny @ ireny faritra fiampitana árabe ireny (“passages cloutés”) Mety hisy ny tata-drano izay tsentsina noho • Entanina (Kaominina sns) ny mponina mba tsy hanary ny fako (na ahitra) izay mety ho arianan’y fako sy maloto any anaty tatatra mponina sasany any. Mety hisy ny fofona • Diovina araky ny tokony ho izy ny tata-drano ratsy noho fanarian’olona maloto any anaty tatatra Mety hisy ny fiantraika ratsy isan-tsokajiny • Fandrafetana drafitra itantanana ny tontolo iainana arakaraky ny asa fikojakojana sy mikasika ny asa kasaina atao fanamboarana atao Averina indray fa tsy maintsy alaina any @ JIRAMA sy TELMA ny dika mitovin’ny làlan’ireo fantsona sy tariby milevina mialoha ny asa: raha sanatria misy fahasimban’ireo dia anjaran’ny orinasa ny manamboatra izany. Tsy maintsy tanterahan’ny oriasa koa ny fepetra mikasika ny toerana fanangonana vato izay ialina @ asa làlana. 7. DRAFITRA ITANTANANA NY TONTOLO IAINANA Na dia efa misy aza ireo fepetra izay entina analefahana izay mety ho voka-dratsin’ny tetikasa dia mbola misy koa ny Drafitra itantanana ny tontolo iainana izay natolotra : – Ny Drafitra fizohina dia ahazoana miantoka fa tanteraka tokoa ireo fepetra tokony ho raisina. Misy tendry maro mandrakotra ny asa rehetra sy ny fomba fandrefesana ary ny fotoana anaovana izany ao anatin’io Drafitra io. – Ny Drafitra fanaraha-maso kosa dia entina anamarinana fa mifandraika amin’ny tokony ho izy tokoa ny fepetra noraisina. Raha sanatria ka tsy ampy na tsy mety dia atao ny fanovana na fanampiana izany. 8. FAMPANDRAISANA ANJARA NY MPONINA AMIN’NY FANAPAHAN-KEVITRA Araky ny lalàna manan-kery ato amin’ny Firenena sy ny fepetra takian’ny Banky Iraisam- pirenena dia nampahafantarina ny mponina sy ny mpiara-miombon’antoka ny tetikasa mba hampandraisana anjara azy ireo amin’ny fanapahan-kevitra: misy ireo soso-kevitra izay xvii noraisina, misy koa ny tsy azo noraisina. Izany dia miankina indrindra amin’ny sos-kevitra izay natolotra. Na izany na tsy izany dia niombon-kevitra ny rehetra fa hanampy ny fanatanterahana ity tetikasa ity, saingy tsy tokony ho adino kosa ny fandraisana fepetra izay marina, tsy mitongilana ary azo atao. 9. TENY FAMARANANA Ao anatin’ity drafitra ity dia nasiana fampahatsiahivana mikasika ny tetikasa mialoha ny famelabelarana mikasika ny tontolo manodidina ny faritra hiasana. Ny fanadihadiana mikasika ny mety ho fiantraika rstsin’ny tetikasa dia mahakasika ireto lafiny ireto: • Asa làlana: fepetra entina iarovana ny tontolo iainana sy ny sosialy (indrindra ny mikasika ny Drafitra famindrana olona) • Ny toerana fanangonana vato. • Ny tambazotra milevina an’ny orinasa JIRAMA sy TELMA. Raha vita tsara ny fanaraha-maso ireo tendry izay natolotra dia ho fantatra mazava ny fahaiza-manaon’ny tsirairay avy ao anatin’ny fanatanterahana ity tetikasa ity. Mialoha ny asa dia ireto ny antontan-kevitra tsy maintsy karakarain’ny orinasa: – Drafitra itantanana ny tontolo manodidina ny toby – Drafitra itantanana ny tontolo manodidina ny toerana fanangonana vato – Drafitra iadiana sy iarovana @ loza mety hitranga. xviii Résumé 1. INTRODUCTION Cette étude entre dans le cadre du projet de réhabilitation de 10 axes urbains dans la ville d’Antsiranana. Ces axes ont été choisis suite à une large concertation avec les parties prenantes locales et régionales. Leur sélection tient compte des objectifs économiques (développement du Tourisme) et sociaux poursuivis par le Projet PIC2. 2. DESCRIPTION DU PROJET La longueur totale des 10 axes urbains est de 3 610m. il s’agit des axes suivants : TAB. 1 : AXES URBAINS A REHABILITER DESIGNATION DESCRIPTION Axe1 : Rue RIGAULT : 350m Axe2 : Rue Cabot : 180m Axe3 : Avenue Philibert TSIRANANA : 994m Axe4 : Avenue de la Nation : 1.057m Axe5 : Rue Montcalm : 89m Axe6 : Avenue Pasteur : 156m Axe7 : Rue Duguay TROUEN : 78m Axe8 : Rue Justin BEZARA : 550m Axe9 : Rue TSIMIARO : 78m Axe10 : Rue Jean RALAIMONGO : 78m Longueur de l’ensemble des voiries 3.610m Largeur de chaussée : Variable (7 à 12m) Accotements et trottoirs : Variable (3,60 à 4,20m) Nature de la chaussée : Revêtement bitumineux Ouvrages d’assainissement : Remplacement des canaux d’évacuation d’eaux des pluies et eaux usées domestiques Terrassements : Débroussaillage et décapage de la terre végétale (800m2) Equipements : Panneau de signalisation à un support (15) Divers aménagements : Plantation d’arbres d’ornement (50) Il n’y aura pas d’extension de l’emprise pour tous les axes visés, tous les travaux seront exécutés selon les emprises existantes. xix Les travaux à réaliser concernent les points suivants : • Réhabilitation des chaussées • Réhabilitation des réseaux d’assainissement • Réhabilitation des trottoirs • Plantation d’arbres d’ornement Les besoins en matériaux sont très faibles : seuls les produits rocheux nécessitent une carrière de ramassage. Le sable et les matériaux sélectionnés pourront être approvisionnés auprès de fournisseurs locaux. Toutefois, malgré les nombreux avantages socioéconomiques qui en sont attendus, un tel projet est susceptible de causer des impacts négatifs modérés si des mesures appropriées ne sont pas mises en œuvre et suivies. Ces impacts sont, à la fois, de natures biophysiques et sociales. Les travaux dureront environ 4 mois. 3. ETAT DE L’ENVIRONNEMENT DUDIT PROJET Des investigations détaillées ont été menées aussi bien dans les voisinages des routes urbains à réhabiliter qu’au niveau des sites d’extraction, en passant par les routes de transport des matériaux. Toutefois, pour les sites d’extraction, comme le volume de sable est très faible, les besoins pourront être achetés au niveau de fournisseurs locaux. Par contre, la carrière de ramassage a fait l’objet d’investigations, tout comme les axes routiers. Les résultats sont les suivants : 3.1. Milieux biophysiques Il n’y a pas de sites particulièrement sensibles dans les zones d’impact du projet envisagé. Par ailleurs, les travaux envisagés n’apporteront pas de nouveaux apports (en particulier en termes de qualité des eaux de ruissellement à évacuer et en matière de débit d’eau y afférent) : le projet se chargera uniquement de réhabiliter les réseaux d’assainissement existants. Il n’y a pas d’espèces faunistiques et floristiques qui aient un statut particulier dans toutes les zones de travail de l’entreprise de travaux. D’autre part, il est à noter que, tout comme les autres régions, cette zone Nord est aussi sujette au changement climatique : selon les météorologues, la pluviométrie ne changerait pas mais toute la pluie tomberait dans une période plus courte et serait donc pluie violente et, identiquement pour les vents d’alizé (ou Varatraza) qui soufflent de Mars à Novembre et soulèvent beaucoup de poussière. 3.2. Milieux humains Si les premiers bénéficiaires directs de ce projet de réhabilitation seront les riverains des routes urbaines ciblées (amélioration de l’accès, assainissement, aménagements divers …), l’on peut affirmer sans ambigüité que toute la population de la ville et tous les autres usagers en bénéficieront. xx Aussi, les principales caractéristiques socioéconomiques et démographiques de la population d’Antsiranana ont-elles été décrites et analysées : – Il n’y a pas de sites sacrés dans les environs des axes – Des activités économiques sont développées dans l’emprise des axes visés : 128 vendeurs de rue ont été recensés. – Certaines constructions se trouvent également dans l’emprise desdits axes – D’autres biens tels que des conduites d’eau de la Jirama et des câbles de Telma sont enterrés dans l’emprise de certains axes et pourraient être endommagés si les ouvriers n’y font pas attention. – Souvent, les riverains utilisent aussi les avaloirs comme dépotoirs pour des matières résiduelles, causant ainsi des nuisances aux riverains. 4. APERÇU DU CADRE JURIDIQUE Le cadre juridique de ce projet de réhabilitation comprend à la fois : • Les dispositions du cadre juridique national Selon les textes en vigueur, tous les projets, publics ou privés, susceptibles de porter atteinte à l’environnement doivent faire l’objet d’une étude d’impact environnemental dont la portée dépend de l’envergure et de l’emplacement du projet considéré. • Les exigences des politiques de sauvegarde de la Banque qui sont déclenchées Les Politiques de sauvegarde déclenchées sont la PO 4.01 sur l’évaluation environnementale, la PO 4.11 sur le Patrimoine culturel et la PO 4.12 sur la réinstallation de population. S’y ajoutent également : o Les Directives HSE du Groupe de la BM Compte tenu de la nature des activités, les directives générales sont suffisantes pour ce projet. o Les Directives sur l’accommodation des ouvriers Durant la réalisation des travaux, une vingtaine d’ouvriers pourraient provenir d’autres régions du pays. Les conditions d’hébergement de ces derniers devront satisfaire à certains critères. o Les Directives VBG et VCE Les risques de VBG et de VCE sont toujours possibles. Un Plan d’action y afférent sera mis en œuvre en œuvre dans l’ensemble du chantier. 5. ANALYSE DES IMPACTS Les sources d’impact ainsi que les impacts du projet envisagé sont multiples et peuvent atteindre aussi des milieux physiques que des milieux humains. Ils peuvent être résumés comme suit : xxi TAB. 2 : SOURCES D’IMPACT ET PRINCIPAUX IMPACTS SOURCES D’IMPACT / IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS COMPOSANTE PHASE DE PREPARATION Installation de la base Nuisances et perturbations des riverains dues à l’installation de l’Entreprise vie et activités annexes de travaux (ateliers, aménagement Risques de pollution par les déchets domestiques de la base vie d’une aire de préparation d’éléments Risques d’accident liés à la circulation dans la base-vie préfabriqués, centrale à bitume …) Gêne de la vue due à la multiplicité des activités Instauration d’un climat de méfiance vis-à-vis des activités de l’Entreprise de Signalisation et travaux arpentage Impacts sur des biens privés ou des sources de revenus Transport et circulation Risques de dégradation de certaines chaussées bitumées ou ouvrages de la machinerie et des équipements Risques d’accident de circulation (convois spéciaux …) Libération de l’emprise Impacts sur des activités économiques (vendeurs de rue, marchands qui des travaux exercent dans l’emprise des axes à réhabiliter) Impacts sur des biens privés (clôtures, abris …) PHASE DES TRAVAUX Dégradation de la qualité de l’air par les poussières et les émanations gazeuses des véhicules Augmentation du niveau du bruit ambiant le long des axes à réhabiliter Travaux / Air Variations du niveau de la nappe souterraine en raison des modifications du drainage et de l’imperméabilisation Risques de contamination d’eaux de surface par des produits dangereux utilisés dans les ateliers Érosion par le ruissellement Contamination du sol suite à d’éventuels déversements de produits Travaux / Sols dangereux Risques de glissement de terrain et autres types de mouvement de sol Réhabilitation des Impacts sur des biens privés ou des sources de revenus réseaux d’assainissement existants Travaux / réseaux Dommages possibles sur les réseaux existants (JIRAMA, TELMA …) existants Travaux / Activités Risques de baisse de revenu des marchands de rue affectés économiques xxii SOURCES D’IMPACT / IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS COMPOSANTE Perturbations des conditions de vie des riverains en raison des nuisances telles que le bruit et les vibrations, la poussière, … Nuisances dues à la mise en œuvre du bitume Travaux / Qualité de vie Dérangement du transport motorisé Augmentation des détritus le long des axes à réhabiliter Risques de détérioration de certaines conduites ou câbles souterrains Risques d’augmentation de l’incidence du VIH et d’autres infections sexuellement transmises associées aux travaux Travaux / Santé Risques de maladies pulmonaires provoquées par la poussière Risques d’accidents de travail durant les travaux Dégradation du paysage en raison des talus, des déblais (cordons …) Travaux / Paysage Perturbations visuelles liées à la présence de cordons et détritus le long des axes à réhabiliter CLOTURE DU CHANTIER Fin des travaux Pollutions de diverses natures liées aux déchets de chantier Repli de la machinerie Risques d’accident de circulation (convois spéciaux …) et des équipements PHASE D’EXPLOITATION Utilisateurs / Utilisation Risques d’augmentation des accidents de la circulation liés à la bonne des voiries (y inclus les qualité des voiries réseaux Risques de bouchage de canaux d’évacuation d’eaux de ruissellement dus à d’assainissement) des dépôts de déchets domestiques Entretien et réparation Risques environnementaux et sociaux divers, au prorata des travaux des voiries réhabilitées Des impacts liés à la carrière de ramassage et aux réseaux enterrés peuvent aussi apparaître : - Réseau Backbone de la société TELMA - Réseau AEP de l JIRAMA. 6. MESURES PROPOSEES Les mesures proposées couvrent toutes les composantes impactées. TAB. 3 : MESURES PREVUES IMPACTS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES PHASE DE PREPARATION Nuisances et perturbations des riverains dues Installer la base-vie dans une parcelle où il y a le à l’installation de l’Entreprise de travaux (base- moins possible de riverains, autant que faire se peut, xxiii IMPACTS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES vie) s’installer en périphérie Risques de pollution par les déchets Mettre en place un système de gestion des déchets domestiques de la base vie domestiques de la base-vie (bacs à ordures, fréquence de ramassage, …) Lieu de dépôt : bacs de collecte de la Commune Risques d’accident liés à la circulation dans la Développer, communiquer et mettre en œuvre des base-vie mesures de sécurité et de prévention pour les travailleurs (hommes et femmes) Nota : Une séance de remise à niveau sur le système HSE de la Banque Mondiale sera assurée par PIC au démarrage des travaux Gêne de la vue due à la multiplicité des Concevoir un Plan d’organisation de la base-vie activités Instauration d’un climat de méfiance vis-à-vis Préparer un Plan de communication utilisant les des activités de l’Entreprise de travaux médias accessibles au public : 1.Organiser une séance d’information des riverains avant le démarrage (travaux, dates, mesures à prendre par l’entreprise …) 2.Placarder des affiches sur les actions des travaux et sur les moyens de transmettre des plaintes liées aux activités du projet au niveau des Quartiers impactés par les travaux. Utiliser des émissions radiophoniques ou télévisées en tant que de besoin. 3.Informer sur l’existence de mécanisme de gestion des plaintes et doléances relatifs aux activités du projet (dispositifs au niveau du quartier, dispositifs au niveau de la direction régionale et centrale du projet) ; 4.Mettre en place des Cahiers de doléances dans les mêmes Quartiers afin que la population puisse s’exprimer sur ses éventuelles craintes. 2 5.Organiser des réunions pour bien expliquer les modes de compensation des ménages qui ont des biens et/ou des sources de revenus affectés par les travaux Impacts sur des biens privés ou des sources Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de de revenus réinstallation des ménages affectés (libération de l’emprise avant les travaux) Risques de dégradation de certains ponts et Vérifier les charges admises avant l’amenée de la chaussées dues à la charge des camions de machinerie et des équipements (utiliser des transport remorques à essieux multiples afin d’assurer une répartition de la charge) Risques d’accident de circulation (convois • Assurer qu’une voiture légère assure la tête de spéciaux, cadence des camions …) convoi • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase- 2 Les actions 2, 3 et 4 continueront durant la phase des travaux. xxiv IMPACTS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES campagne et à 20 km/h dans les zones habitées PHASE DES TRAVAUX Dégradation de la qualité de l’air par les • Arroser la plate-forme avant les terrassements poussières et les émanations gazeuses des • Assurer un bon entretien des véhicules de chantier véhicules Augmentation du niveau du bruit ambiant le • Assurer un bon entretien des véhicules de chantier long des axes à réhabiliter • Ne pas travailler entre 20h à 5h du matin, sauf demande motivée et autorisation subséquente de la Commune Risques de contamination d’eaux de surface • Ne jamais faire des vidanges d’huiles usagées dans par des produits dangereux utilisés dans les une aire non imperméabilisée sans cuve de ateliers ramassage • Transvaser le carburant avec une pompe Contamination du sol suite à d’éventuels • En cas d’utilisation d’une cuve de stockage : déversements de produits dangereux dans la respecter les règles d’aménagement de l’Office base-vie Malagasy des Hydrocarbures • Afficher les règles à suivre en cas de déversement Impacts sur des biens privés • Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de réinstallation des ménages affectés (libération de l’emprise avant les travaux) • Reconstruire les clôtures qui devront être reculées Risques de baisse de revenu des marchands • Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de de rue affectés réinstallation des ménages affectés (libération de l’emprise avant les travaux) • Reconstruire les clôtures qui devront être reculées Perturbations des conditions de vie des • Assurer un bon entretien des véhicules de chantier riverains en raison des nuisances telles que le • Ne pas travailler entre 20h à 5h du matin, sauf bruit et les vibrations, la poussière, … demande motivée et autorisation expresse de la Commune • Arroser la plateforme de travail tant qu’elle ne s’est pas tassée Nuisances dues à la mise en œuvre du bitume Ne pas préparer le bitume sur site Dérangement du transport motorisé • Informer les riverains à l’avance sur les déviations Augmentation des détritus le long des axes à • Assurer l’enlèvement des détritus à chaque fin de réhabiliter journée Risques de détérioration de certains réseaux • Donner une copie des réseaux identifiés au existants de la JIRAMA et de TELMA (conduites conducteur de travaux (avec les détails) ou câbles souterrains, autres) • Réaliser les décaissements à la main sur la ligne où un réseau enterré traverse la route Risques d’augmentation de l’incidence du VIH • Mettre en œuvre les clauses minimales du CGES : et d’autres infections sexuellement transmises - Informer les ouvriers sur le Sida et les sensibiliser sur les associées aux travaux méthodes de prévention et de lutte - Encourager l’abstinence - Mettre des condoms à la disposition gratuite des ouvriers xxv IMPACTS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES - Encourager le dépistage volontaire • En tant que de besoin, demander une collaboration avec un médecin de référence local Risques de maladies pulmonaires provoquées Arroser la plateforme de travail tant qu’elle ne s’est par la poussière pas tassée Risques d’accidents de travail durant les • Sensibiliser les employés sur le Plan HSE de travaux l’entreprise (voir des indications y afférentes plus loin) • Afficher les règles de base • Doter chaque ouvrier d’EPI selon chaque poste de travail Perturbations visuelles liées à la présence de • Ne laisser sur place que les cordons qui protègent cordons et détritus le long des axes à contre les accidents réhabiliter • Enlever tous détritus à chaque fin de journée CLOTURE DU CHANTIER Pollutions de diverses natures liées aux • Assurer un nettoyage final des axes avant la clôture déchets de chantier des travaux Risques d’accident de circulation durant le repli • Assurer qu’une voiture légère assure la tête de (convois spéciaux, autres) convoi • Limiter la vitesse des camions à 20km/h en rase- campagne et km/h dans les zones habitées PHASE D’EXPLOITATION Risques d’augmentation des accidents de la • Mettre des panneaux de limitation de vitesse circulation liés à la bonne qualité des voiries • Remettre les signalisations au sol chaque fois que c’est effacé, y inclus les passages sécurisés (plus connus sous la dénomination « Passages cloutés ») Risques de bouchage de canaux d’évacuation • Sensibiliser les riverains de ne pas jeter des ordures d’eaux de ruissellement dus à des dépôts de dans les canalisations déchets domestiques • Assurer un curage régulier des réseaux d’assainissement Risques d’odeurs liées à l’utilisation de • Ne pas envoyer des excrétas dans le réseau certains avaloirs comme déversoir • Sensibiliser les riverains sur ce problème d’excréments Pour ce qui est des réseaux enterrés, des Plans y afférents seront collectés auprès de la JIRAMA et de TELMA : s’il y a des dommages causés par le projet sur lesdits réseaux, l’entreprise titulaire paiera les dégâts subis. Des mesures ont , également, été données pour le cas de la carrière de ramassage. 7. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE & SOCIALE En sus aux mesures d’atténuation proposées, un Plan de gestion environnementale et sociale a aussi été proposé : xxvi – Le Plan de surveillance permettra de mieux s’assurer que les mesures requises seront réellement mises en œuvre. Ce Plan comprend des indicateurs avec les méthodes et la fréquence des mesures. – Le Plan de suivi permettra de vérifier la pertinence des mesures proposées et de les corriger, le cas échéant. En complément au Plan de surveillance, ce Plan permet de suivre les variations dans les composantes de l’environnement affecté par les activités du projet envisagé. Des indicateurs chiffrés seront alors collectés avant, durant et après les travaux. Le Plan de gestion environnementale et sociale couvre aussi bien les travaux routiers que la carrière de ramassage de rochers. 8. IMPLICATION DES RIVERAINS DANS LA PRISE DE DECISION En conformité avec la législation nationale en vigueur et avec les exigences des Politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale, des séances de consultation publique ont été organisées avec les parties prenantes afin de pouvoir les impliquer dans le processus : certaines propositions ont été adoptées, d’autres non. Cela dépend de la faisabilité de la proposition considérée. Dans tous les cas, à l’unanimité, les riverains ont déclaré soutenir ce projet de réhabilitation, sans oublier de prendre des mesures justes, équitables et faisables. 9. CONCLUSIONS Dans cette étude, une description du projet envisagé a été donnée avant la description de l’environnement initial et l’analyse des impacts. Cette analyse des impacts ainsi que les mesures prévues couvrent les volets suivants : - Les travaux routiers proprement dits : mesures environnementales et sociales (notamment la préparation et la mise en œuvre d’un Plan de réinstallation) - La carrière de ramassage - Les réseaux enterrés des sociétés JIRAMA et TELMA. Avec les indicateurs de surveillance et de suivi prévus, le Plan de gestion environnementale et sociale permettra de suivre la performance environnementale du projet. L’entreprise de travaux devra produire les documents avant les travaux effectifs : - PPES pour la base-vie - PPES pour la carrière de ramassage - Plan HSE. xxvii Summary 1. INTRODUCTION This study is pertaining to the project of rehabilitation of 10 urban roads within the city of Antsiranana. These roads have been selected following to extensive concertation with local and regional stakeholders. Their selection takes into account the economic (tourism development) and social objectives pursued by the PIC2 Project. 2. DESCRIPTION OF THE PROJECT The total length of the 10 urban roads is 3,610m. These are the followings : TABLE 1 : URBAN ROADS TO REHABILITATE DESIGNATION DESCRIPTION Road1 : Street RIGAULT : 350 m Road2 : Cabot Street : 180 m Road3 : Philibert TSIRANANA Avenue : 994 m Road4 : Nation Avenue : 1.057 m Road5 : Montcalm Street : 89 m Road6 : Pasteur Avenue : 156 m Road7 : Duguay TROUEN Street : 78 m Road8 : Justin BEZARA Street : 550 m Road9 : TSIMIARO Street : 78 m Road10 : Jean AKWASI Street : 78 m Length of the set of urban roads 3,610 m Width of the roadway : Variable (7 to 12 m) Shoulders and sidewalks : Variable (3.60 at 4,20 m) Nature of the roadway : Asphalt pavement Wastewater systems : Replacement of the rainwater drainage channels and domestic wastewater Earthworks : Brush cutting and stripping of topsoil (800 m 2 ) Equipment : Road sign support (15) Other amenities : Plantation of ornamental trees (50) There will be no extension of the right-of-way for all the concerned axes, all the works will be executed according to the existing width. xxviii The work to be carried out concerns the following points: • Pavement rehabilitation • Rehabilitation of sanitation networks • Sidewalk rehabilitation • Planting ornamental trees The materials needs are very low: only rock products require a picking quarry. Sand and selected materials can be sourced from local suppliers. However, despite the many socio-economic benefits that are expected, such project is likely to cause moderated negative impacts if appropriate measures are not implemented and monitored. These impacts are both related to biophysical and social components. The work will last about 4 months. 3. STATE OF THE ENVIRONMENT Detailed investigations were carried out both in the neighborhoods of the urban roads to be rehabilitated, at the level of the proposed quarry site and all along the materials transport routes. However, for extraction sites, as the volumes of needed sand and selected materials are very low, the related needs can be purchased at local suppliers. The environment of the rock collection quarry was also investigated. The results are as follows : 3.1 Biophysical environments There are no particularly sensitive sites in the impact areas of the proposed project. In addition, the planned works will not bring new inputs (in particular in terms of quality of the runoff water to be discharged and related water flow): the project will only be in charge of rehabilitating the existing sewerage networks. There are no fauna and flora species that have special status in all working areas of the contractant company. Moreover, it should be noted that, like the other regions, this northern zone is also subject to climate change: according to the meteorologists, the rainfall would not change but all the rain would fall in a shorter period and would cause violent rains and, identically for trade winds (or Varatraza) that blow from March to November and raise a lot of dust. 3.2 Human environments If the first direct beneficiaries of this rehabilitation project will be the residents of the targeted urban roads (improved access, sanitation, various amenities, etc.), one can say without ambiguity that the entire population of the city and all other users will benefit from it. Also, the main socio-economic and demographic characteristics of the Antsiranana population have been described and analyzed: - There are no sacred sites in the vicinity of the axes - Economic activities are developed within the right-of-way of the targeted roads: 128 street vendors have been identified. xxix - Some constructions (fences, verandas …) are also within the influence of these roads - Other amenities such as part of JIRAMA water pipes and TELMA Backbone cables are buried in the grip of some roads and could be damaged if the workers do not pay attention. - Often, residents also use drains as dumps for residual materials, causing nuisance to local residents. 4. OVERVIEW OF THE LEGAL FRAMEWORK The legal framework for this rehabilitation project includes: • The provisions of the national legal framework According to the texts in force, all projects, public or private, likely to harm the environment must be subject to an environmental impact study which scope depends on the size and location of the considered project. • The requirements of the Bank's safeguard policies that are triggered The safeguard policies triggered are OP 4.01 on Environmental assessment, OP 4.11 on Cultural heritage and OP 4.12 ruling Involuntary Resettlement. Also apply : o The WB Group’s EHS Guidelines Given the nature of the activities, the general guidelines are sufficient for this project. o The Guidelines on Workers' Accommodation During the construction, about twenty workers would come from other parts of the country. The accommodation conditions of the latters must meet certain criteria. o The VBG and VCE Directives The risks of VBG and VCE are always possible. A related Action Plan will be implemented throughout the site. 5. IMPACT ANALYSIS The sources of impact as well as the impacts of the proposed project are multiple and can reach physical environments as well as human environments. They can be summarized as follows : TABLE 2 : SOURCES OF IMPACT AND MAIN IMPACTS SOURCES OF IMPACT / COMPONENT POTENTIAL IMPACTS PREPARATION PHASE Nuisance and disturbance to residents due to the installation of the Installation of the base-life and contractant company related activities (workshops, development of precast prep Risks of pollution by domestic waste from the base life area, asphlat rubber plant ...) Risk of accident related to vehicles movements in the base camp xxx SOURCES OF IMPACT / COMPONENT POTENTIAL IMPACTS Visual impacts due to uncontroled multiple activities May induce a climate of mistrust between the contractant company Signs and surveying and neighboring people Impacts on private property or income sources Risk of degradation of macadamized pavements Transport and movement of machinery and equipment Traffic accident risk (Special convoys ...) Liberation from the clutches of Impacts on economic activities (street vendors, merchants engaged the work in the grip of the axes to be rehabilitated) Impacts on private property (fences, shelters ...) WORK PHASE Degradation of the air quality the by dust and gas fumes from vehicles Increase in the level of ambient noise along the roads to rehabilitate Work / Air Changes in the level of the groundwater table due to changes in drainage and waterproofing Risk of contamination of surface waters by used lubricating oils from the workshops Erosion by runoff Work / Soils Soil contamination due potential spills of inflammable products Risk of landslide and other types of ground movement Rehabilitation of existing Impacts on private property or income sources sewerage Work / networks Possible damage to existing buried networks (JIRAMA, TELMA ...) Work / economic activities Risk of decline in income of the affected street merchants Living conditions disturbance of local residents due to nuisances such as noise and vibration, dust... Nuisances caused by the implementation of bitumen Work / quality of life Disturbance of motor transport (road diversion …) Increase of detritus along the roads to rehabilitate Risk of deterioration of some lines or underground cables Risk of increase in the incidence of HIV and other sexually transmitted infections associated with the work Work / health Risk of lung diseases caused by dust Risk of work accidents during construction work Work / landscape Degradation of the landscape due to embankments, dirt (strips...) xxxi SOURCES OF IMPACT / COMPONENT POTENTIAL IMPACTS Visual disturbances related to the presence of cords and trash along the roads to rehabilitate CLOSING OF THE SHIPYARD End of work Pollution of various kinds related to construction waste Drop in machinery and Traffic accident risk (special convoys...) equipment OPERATING PHASE Risk of increase in traffic accidents related to the good quality of Users / use of public utilities public utilities (including sewage) Risk of blockage of evacuation channels of runoff due to deposits of domestic waste Entretien et réparation des Various environmental and social risks, in proportion to work voiries réhabilitées progress Impacts related to the pickup rock quarry site and buried networks may also appear: - Backbone network of TELMA company - Water supply network of JIRAMA. 6. PROPOSED MEASURES The proposed measures cover all the affected components. TABLE 3 : MEASURES POTENTIAL IMPACTS PROPOSED MITIGATION MEASURES PREPARATION PHASE Nuisance and disturbance of residents due to Install the base camp in a land plot where there is the the installation of the contractant company least possible residents, as far as possible, settle on (base camp) the outskirts Risks of pollution by domestic waste from the Prepare and implement a household wastes base life management system for the base camp (garbage bins, collection frequency ...) Collection place: municipal waste collection bins Risk of accident related to vehicles movement Develop, communicate and implement measures of in the base camp security and prevention for workers (men and women) Note: Training sessions on the World Bank EHS system will be provided by PIC at the start of work Visual disturbances due to earth works Design a Plan of organizing the basic life Risk of climate of mistrust between the Prepare a communication Plan using media contractant company and neighborers accessible to the public: 1.Organize a public meeting with local residents before the start (work plan, dates, measures to be taken by the company ...) 2.Put up posters on means to submit complaints xxxii POTENTIAL IMPACTS PROPOSED MITIGATION MEASURES related to the project activities at the level of impacted neighborhoods. Use radio or television broadcasting as required. 3.Inform about the existence of complaints and grievances management mechanism regarding the activities of the project (at the Fokontany level, at the level of municipal and central project management); 4.Put up grievances books in the same locations so that people can comment on its possible fears3 5.Meetings for good explain modes of compensation of households who have assets or sources of revenue affected by the works Impacts on private property or income sources Prepare and implement a Resettlement Action Plan for the affected households (space liberation of the roads’ right-of-way before work) Risk of degradation of some bridges and Check the admitted loads before the supply of roadways due to load of transport trucks machinery and equipment (use multiple-axle trailers to ensure a distribution of load) Risk of traffic accidents (special convoys, • Ensure that a light car is at the head of any given frequency of trucks) convoy • Limit the speed of trucks at 40 km/h in shave campaign and 20 km/h in inhabited areas PHASE OF THE WORK Degradation of air quality by dust and gas • Water the platform before any earthworks fumes from vehicles • Ensure proper maintenance of construction vehicles Increase in the level of ambient noise along the • Ensure proper maintenance of construction vehicles roads to rehabilitate • Not to work between 8pm to 5am in the morning except reasoned request and subsequent authorization by the municipality Risk of contamination of surface waters by • Never make changes of used oil in an area not hazardous products used in the workshops waterproofed without a collection tank • Pour the fuel with a pump Soil contamination due to potential spills of • Follow the rules of the Malagasy Hydrocarbons dangerous products (diesel …) in the base Agency whiel using a storage tank camp • Post the rules to manage hydrocarbon spills Impacts on private property • Prepare and implement a Resettlement Action Plan for the of the affected households (space release of the right-of-way before work) • Rebuild all fences that will have to be removed Risk of decline in income of the affected street • Prepare and implement a Resettlement Action Plan merchants for the affected households • Rebuild the fences that will have to be removed 3 Actions 2, 3 and 4 will go on during the work phase xxxiii POTENTIAL IMPACTS PROPOSED MITIGATION MEASURES Disruptions to the living conditions of local • Ensure proper maintenance of construction vehicles residents due to nuisances such as noise and • Not to work between 8pm to 5am in the morning vibration, dust... except reasoned request and authorization from the municipality • Sprinkle the working platform with water as long as it is not packed Nuisances caused by asphalting operations Do not prepare the bitumen on site Disturbance of motorized transport due to roas • Inform the residents in advance on the deviations diversions • Ensure the removal of the garbage at the end of Increase in detritus along the axes to each day rehabilitate Risk of deterioration of certain existing buried • Give a copy of the identified networks to the work networks of JIRAMA and TELMA (underground officer (with details) pipes or cables, other) • Plan manual earth works where a buried network crosses the road Risk of increase in the incidence of HIV and • Implement the minimum rules of the ESMF: other sexually transmitted infections - Inform workers about AIDS and raise awareness about associated with the work prevention and control methods - Encourage abstinence - Make condoms available to workers for free - Encourage voluntary testing • As long as necessary, ask collaboration with a local reference doctor Risk of lung diseases caused by dust Water the working platform as long as it is not settled Risk of work accidents during construction • Educate employees on the EHS Plan of the company (related indications are below) • Post the code of conduct • Provide each worker of PPE according to each workstation Visual disturbances related to the presence of • Leave on-site only the cords that protect against cords and trash along the roads to rehabilitate accidents • Remove all trash at the end of each day WORK COMPLETION Pollution due to various kinds of construction • Ensure a final cleaning of the roads before the end of waste the work Risk of traffic accident during the equipment • Ensure that a light car leads the head of any convoy removal (special convoys, other) • Limit the speed of trucks at 20 km/h km/h in inhabited areas and shave campaign OPERATION PHASE Risk of increase in traffic accidents related to • Put speed limit signs the good quality of public utilities • Put the signs on the ground whenever it is erased, including zebra crossings (most well-known under the name "Passages cloutés") xxxiv POTENTIAL IMPACTS PROPOSED MITIGATION MEASURES Risk of blockage of evacuation channels of • Educate residents not to throw rubbish into drains runoff due to deposits of domestic wastes • Ensure regular cleaning of sanitation networks Odor risks related to the use of certain drains • Do not send excreta into the network as excreta weirs • Sensitize residents on this problem As far as underground networks are concerned, related layout plans shall be collected from JIRAMA and TELMA: in case of related damage caused by the project on those networks, the incumbent contractant company will pay for the subsequent repair expenses. Environmental measures have also been provided for the case of the rock collection quarry site. 7. ENVIRONMENTAL & SOCIAL MANAGEMENT PLAN In addition to the proposed mitigation measures, an Environmental and Social Management Plan has also been prepared: - The Control Plan will better ensure that the required measures are actually implemented. This Plan includes indicators with methods and frequency of measurements. - The Monitoring Plan will make it possible to verify the relevance of the proposed measures and correct them, if necessary. In addition to the Control Plan, this Plan will enbale to track changes in the components of the environment affected by the activities of the proposed project. Encrypted indicators will then be collected before, during and after the works. The Environmental and Social Management Plan covers both road works and the rock collection quarry. 8. PUBLIC INVOLVEMENT IN DECISION-MAKING In accordance with the national legislation in force and with the requirements of the World Bank Safeguard Policies, public consultation sessions were organized with stakeholders in order to involve them in the process: some proposals were adopted, others not. It depended on the feasibility of the considered proposals. In all cases, residents unanimously declared that they support this rehabilitation project, without forgetting to take fair, equitable and realistic measures. 9. CONCLUSIONS In this study, a description of the proposed project was given before the description of the initial environment and the impact analysis. The impact analysis and the planned measures cover the following aspects: • The road works themselves: environmental and social measures (including the preparation and implementation of a Resettlement Plan) xxxv • The proposed rock collection quarry site • The buried networks of JIRAMA and TELMA companies. With the planned Control and Monitoring indicators, the Environmental and Social Management Plan will track the environmental performance of the project. The works contractor must produce the following documents before the work starts : ✓ PPES4 for the base-life ✓ PPES for the rock collection quarry site ✓ EHS plan. 4 PPES : Environment Protection Plan for the Site 1 1 INTRODUCTION GENERALE 1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE Le Gouvernement de la République de Madagascar a reçu un crédit de l'Association Internationale de Développement (AID) en vue de financer le Projet Pôles Intégrés de Croissance et Corridors (PIC2). Ce dernier vise à contribuer aux actions tendant à réduire la pauvreté en soutenant le développement économique de régions à fort potentiel de croissance. A ce titre, dans l’objectif de promouvoir les activités ciblant le développement du Tourisme et des secteurs liés et d’en faire bénéficier les populations locales, le Projet envisage de réhabiliter quelques axes routiers urbains à Antsiranana, Région DIANA. Dans ce cadre, 10 axes urbains totalisant 3 610m sont prévus pour être réhabilités : ➢ Avenue Philibert Tsiranana : 994 m ➢ Avenue de la Nation : 1 057 m ➢ Rue Rigault : 350 m ➢ Rue Cabot : 180 m ➢ Avenue Pasteur : 156 m ➢ Rue Montcalm : 89 m ➢ Rue Duguay Trouen : 78 m ➢ Rue Tsimiaro : 78 m ➢ Rue Justin Bezara : 550 m ➢ Rue Jean Ralaimongo : 78 m D’une manière générale, les trottoirs ainsi que la chaussée de ces axes urbains sont dans un état de dégradation avancé. A cela s’ajoute le réseau d’assainissement qui ne remplit plus son rôle : avaloirs bouchés, caniveaux (aériens ou couverts) endommagés … Par ailleurs, une partie des trottoirs est occupée par des vendeurs : Commerce de natures diverses Vente de meubles en plein air PHOTO 1.1 : OCCUPATION DE L’EMPRISE DES TROTTOIRS 2 FIGURE 1.1 : LOCALISATION DES AXES A REHABILITER 3 1.2 CONSISTANCE DES ETUDES Un examen préalable a été mené conforment aux dispositions du CGES. il en a résulté que les documents de sauvegarde suivants sont nécessaires : – Un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES), et – Un Plan d’action de réinstallation (P.A.R) Le présent document se rapporte au PGES. Le P.A.R a été préparé dans un document séparé. 1.3 OBJETS DE L’ETUDE Selon le CGES, les principaux objectifs de cette étude sont (i) de faire un résumé des principales caractéristiques des composantes affectées (ii) d’analyser et d’évaluer les impacts possibles et (ii) de proposer des mesures d’atténuation des impacts négatifs significatifs et de bonification des impacts positifs ainsi qu’un Plan de gestion environnementale. Pour ce faire, les principales activités à assurer sont les suivantes : • Décrire le sous-projet proposé en fournissant une description synthétique des composantes pertinentes du projet et en présentant, en tant que de besoin, des cartes, plans, figures et tableaux. • Identifier le cadre politique, légal et administratif dans lequel s’inscrit le sous-projet. • Tenir compte de la planification régionale ou urbaine concernée, de la cohérence du sous-projet avec ces plans. • Définir et justifier la zone d'étude du sous-projet pour l'évaluation des impacts environnementaux et sociaux. • Décrire les conditions des milieux physiques, biologiques et humains de la zone d'étude avant l’exécution du projet. • Définir des mesures appropriées d’atténuation et de bonification visant à prévenir, minimiser, atténuer ou compenser les impacts négatifs ou à accroître les bénéfices environnementaux et/ou sociaux du projet, incluant les responsabilités et les coûts associés. • Préparer un Plan de gestion des risques d'accident, l'identification des mesures de sécurité appropriées et un Plan d'urgence. • Identifier les responsabilités institutionnelles et les besoins en renforcement des capacités, si nécessaire, afin de mettre en œuvre les recommandations de l'évaluation environnementale et sociale. • Conduire des consultations auprès des parties prenantes afin de connaître leurs opinions et leurs préoccupations par rapport au projet. • Préparer un Plan de gestion environnementale et Social (PGES) conformément au CGES et incluant un programme de surveillance environnementale et sociale ainsi qu’un programme de suivi environnemental et social, incluant des indicateurs, les responsabilités institutionnelles et les coûts associés. 4 • Préparer le Plan de réinstallation de populations (P.A.R) dans un document séparé. 1.4 DEMARCHE METHODOLOGIQUE La démarche adoptée durant la préparation de la présente étude a été participative : – Pour la sélection des axes à réhabiliter, toutes les parties prenantes ont été consultées : Autorités à différents niveaux, opérateurs, représentants de la population ... – Après l’examen préalable, les riverains ont été informés de la consistance du sous- projet. A ce titre, des affichages ont été également assurés car les études topographiques allaient commencer. – Une fois que les résultats des études technicoéconomiques d’avant-projet ont été disponibles, d’autres consultations publiques ont été menées car les informations étaient plus précises, surtout en ce qui concerne le P.A.R. 5 2 DESCRIPTION DU PROJET 2.1 DESCRIPTION DES TRAVAUX 2.1.1 Réhabilitation des chaussées 2.1.1.1 Description sommaire des aménagements Tous les axes à réhabiliter se trouvent en Centre-ville. Avec les axes qui ont déjà été réhabilités en 2016 – 2017, la circulation en ville sera nettement améliorée et les coûts d’entretien des véhicules diminueront en conséquence. Les principales caractéristiques des travaux de réhabilitation envisagés sont données ci- dessous : TABLEAU 2.1 : PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU PROJET DE REHABILITATION DESIGNATION DESCRIPTION Caractéristiques générales Longueur de l'ensemble des 3 610m voiries à réhabiliter Largeur des chaussées 6,00 m Accotements et trottoirs 2*1,35m Structure de la chaussée Revêtement : EDC d’une épaisseur de 5cm Couche de base : GCNT 0/31.5 d’une épaisseur de 15cm Couche de fondation : ancienne chaussée et MS d'une épaisseur de 30cm Ouvrages d’art Non Ouvrages d’assainissement Les ouvrages d’assainissement seront réhabilités ou curés (selon le cas) Terrassements Non Pas de travaux de terrassement à exécuter Travaux proprement dits Travaux préparatoires Travaux de démolition de certains ouvrages existants, libération de l’emprise, décapage, décaissement et autres. Réhabilitation des Réalisation de la couche de base, réalisation d’une couche de chaussées revêtement en béton bitumineux ou d'une chaussée en béton. Travaux d’assainissement Réhabilitation des fossés latéraux couverts ou non, curage … longitudinal Travaux d’assainissement Remplacement des ouvrages existants ou construction d’ouvrages transversal neufs en béton armé selon le cas (buses en béton et dalots) Travaux divers de protection Bordures, descentes d’eau, enrochement, perrés, maçonneries, plantation d’arbres d’ornement, etc. Mise en place des Signalisation verticale, horizontale et de sécurité : panneaux, balises, signalisations etc. ➢ Profil en travers : Le profil en travers est donné sur les plans ci-dessous. 6 FIGURE 2.1 : PROFILS EN TRAVERS TYPES (CHAUSSEE, TROTTOIRS AVEC OU SANS CANIVEAU) 7 Les caractéristiques principales des pentes des profils en travers-types se résument comme suit : Pentes Chaussée revêtue : chaussée en toit avec une pente 2,5 % Accotements :4% Trottoirs :1% Pente de la chaussée déversée Chaussée revêtue : variable, selon le rayon, de 2,5% à 5% Accotements, côté bas du dévers : idem chaussée revêtue Accotements, côté haut du dévers : 2,5% vers l’extérieur. Largeur de la couche de base Elle sera de 6,00 m dans le cas général Les trottoirs sont variables. Ils peuvent être en pavés autobloquants, en béton ou en pavés selon le cas avec une largeur de 2*1,35. Besoins en matériaux Nature Besoin Provenance Couche de fondation Non Couche de base en GCNT 0/315 236 m3 Carrière de ramassage Moellons 10m3 Fournisseurs locaux Gravillons 380m3 Carrière de ramassage Gravillonnettes 3 057 m3 Carrière de ramassage Sable blanc 177m3 Fournisseurs locaux Sable de rivière 190m3 Fournisseurs locaux Pouzzolanes 60m3 Fournisseurs locaux Matériaux inertes générés Décaissement partiel de la chaussée existante 40m3 Encadré : Compte tenu des faibles volumes de matériaux requis, la plupart proviendront de fournisseurs locaux. Seuls les gravillonnettes, le GCNT et les gravillons proviendront d’une carrière de ramassage. 2.1.1.2 Chaussées et trottoirs Les liants bitumineux utilisés pour la couche d’accrochage des chaussées seront des bitumes fluidifiés. Le compactage de l’enrobé sera réalisé selon la méthode utilisant un compacteur à pneumatiques : • les compacteurs seront obligatoirement équipés de pneumatiques lisses • ils devront avoir les potentiels minima suivants : 8 – un compacteur à pneus ayant une charge par roue d’au moins 2 tonnes ; – un rouleau tandem à jantes métalliques de 6 tonnes ; – un rouleau tandem à jantes métalliques de 10 tonnes. En fonction de leur état initial, plusieurs variantes seront mises en œuvre pour les trottoirs : pavés simples, pavés autobloquants, béton. 2.1.2 Plantation d’arbres d’ornement Sur l’avenue "Philibert Tsiranana", l’on note quelques arbres d’ornement mais les plants existants sont insuffisants : de nouveaux plants seront alors mis en terre pour améliorer l’attractivité de ladite avenue. Gros arbres existants Jeunes plants FIGURE 2.2 : ARBRES D’ORNEMENT EXISTANTS SUR L’AVENUE PHILIBERT TSIRANANA 2.1.3 Réseau d’assainissement 2.1.3.1 Situation actuelle L’ensemble du réseau d’assainissement lié aux axes à réhabiliter a été investigué : il n’est plus que faiblement fonctionnel. Aussi, l’ensemble du réseau sera-t-il soit réhabilité, soit curé : 9 PHOTO 2.1 : AVALOIR EXISTANT (RESEAU A CURER) 2.1.3.2 Schémas types pour les caniveaux Selon les cas, les caniveaux sont de conceptions diverses : – Quand il n’y a pas de raisons particulières de couvrir les caniveaux, ils ne seront pas couverts afin de minimiser les coûts. – Quand il y a passage de véhicules du fait de l’emplacement des maisons, des dalettes de couverture ont été prévues. – Quand le caniveau passe à côté d’une construction habitée, il sera complètement couvert. FIGURE 2.3 : BORDURES, CUNETTES, AVALOIRS ET AUTRES 10 2.1.4 Carrière de ramassage Pour la fourniture des 3 673m3 de GCNT, de gravillons et de gravillonnettes, une carrière de ramassage5 qui a déjà pour des travaux de réhabilitation de voiries urbaines à Antsiranana a été identifiée. Une carrière de ramassage est suffisante vu que le volume des besoins n’est pas élevé. Pour le concassage, 2 options sont possibles : – soit l’entreprise utilise son propre concasseur – soit elle sous-traite le concassage à des compagnies locales. Carrière d’Antanimitarana Atsimo FIGURE 2.4 : LOCALISATION DE LA CARRIERE DE RAMASSAGE D’ANTANIMITARANA Le type de roche en présence est du basalte et les blocs de rocher s’éparpillent un peu partout. FIGURE 2.5 : CARRIERE DE RAMASSAGE D’ANTANIMITARANA ATSIMO Selon les études antérieures, la dureté est élevée avec un coefficient LA <22. 5 Il n’y a pas de massifs granitiques dans la sous-région : toutes les carrières (ouvertes ou potentielles) sont des carrières de ramassage. 11 A rappeler que le volume de matériaux meubles étant très faible (matériaux sélectionnés : 60m3, sable blanc : 177m3, sable de rivière : 190m3), l’achat auprès de fournisseurs locaux est suffisant. Il n’y aura pas besoin d’ouvrir ou d’utiliser une zone d’emprunt ni un gîte. 2.1.5 Ressources requises 2.1.5.1 Matériels et équipements Selon le dossier d’appel d’offres, l’entreprise titulaire des travaux devra, au moins, disposer des matériels et équipements suivants : TABLEAU 2.2 : LISTE MINIMA DES MATERIELS ET EQUIPEMENTS REQUIS No. Type et caractéristiques du matériel Nombre minimum requis 1 Centrale de concassage (primaire, secondaire, crible...) 1 2 Centrale de fabrication de béton bitumineux 1 3 Centrale à béton 1 4 Finisseur 1 5 Bulldozers (D6 ou équivalent) équipés de rippers 1 6 Niveleuses (CAT 120G ou équivalents) munies de scarificateurs 2 7 Chargeurs (CAT 938G, CAT 950G ou équivalent) 2 8 Tractopelle (CAT 428B ou équivalent) 2 9 Pelle retro hydrauliques sur chenilles (CAT 300 à 350 ou équivalent) 1 10 Pelle retro hydrauliques sur roues (CAT 200 à 250 ou équivalent) 1 11 Camions bennes de 10 m3 à 14 m3 6 12 Camions citerne à eaux de 10 à 14 m3 2 13 Camion-citerne carburant 1 14 Porte char 1 15 Compacteur pied de mouton 1 16 Compacteur à pneumatique 1 17 Compacteur à rouleau vibrant 1 18 Tracteur agricole muni de balayeuse 1 19 Répandeuse de bitume 1 20 Gravillonneur 1 21 Groupes électrogènes 60KVA 2 22 Camion toupie de 6 m3 1 23 Grue Mobile PPM A400 soit 40t 1 24 Motopompes CPI P 492 avec une capacité de 200m 3/h 2 25 Bétonnières Diesel d’une capacité de 750 à 800 l 2 2.1.5.2 Ressources humaines La composition du personnel-clé se répartit comme suit : TABLEAU 2.3 : PERSONNEL-CLE 12 No Position Expérience globale en Expériences dans des travaux similaires travaux (années) Années Nombre de projets 1 1 Directeur de travaux 15 10 5 au cours des dix dernières années 2 1 Géotechnicien 10 8 4 au cours des huit dernières années 3 1 Conducteur de Travaux 10 pour un ingénieur 5 pour un ingénieur 3 au cours des cinq terrassement et chaussée routier 5 pour un technicien dernières années 15 pour un technicien supérieur supérieur routier 4 1 Conducteur de Travaux 10 pour un ingénieur 5 pour un ingénieur 3 au cours des cinq ouvrages et assainissement routier 5 pour un technicien dernières années 15 pour un technicien supérieur supérieur routier 5 1 Chef de Laboratoire 15 10 5 au cours des dix dernières années 6 1 Topographe 10 8 4 au cours des huit dernières années 7 1 Expert en Environnement 10 5 3 au cours des cinq dernières années 8 1 Ingénieur chargé de 10 5 3 au cours des cinq l’Assurance qualité dernières années Une vingtaine d’ouvriers, dont une dizaine seront des ouvriers immigrés, seront requis pour l’exécution des travaux. 2.1.6 Base vie Il s’agit de travaux en milieu urbain. L’entreprise de travaux s’installera donc dans une parcelle qu’elle louera auprès d’un propriétaire donné. Ce site servira pour les volets suivants : - Base vie pour une dizaine d’ouvriers immigrés Une base-vie d’environ 5 000m² a déjà été aménagée pour des travaux urbains antérieurs dans le cadre de la mise en œuvre du PIC : l’entreprise de travaux gagnerait à négocier la réutilisation de ce site. - Aire de stockage des matériaux et de préfabrication - Atelier pour l’entretien et le parcage des véhicules et engins - Centrale pour la production d’enrobé. Dans ce cadre, l’entreprise ne pourra pas occuper n’importe quelle parcelle disponible : les mesures y afférentes seront précisées dans le Plan de gestion environnementale ci-dessous. 2.1.7 Estimation des coûts des travaux de réhabilitation Le coût total des travaux est estimé à 1,200,000usd TTC, incluant toutes les sujétions. 2.2 ZONE D'INFLUENCE DU PROJET (ZONE D’ETUDE) La zone d’influence du projet de réhabilitation réunit à la fois la ville d’Antsiranana ainsi que la carrière de ramassage d’Antanimitarana. 13 Principale zone d’étude : ville d’Antsiranana FIGURE 2.6 : ZONE D’ETUDE 3 BREVE DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE ET HUMAIN 3.1 MILIEUX PHYSIQUES 3.1.1 Sols. Topographie et reliefs D’une façon générale, le socle cristallin de la ville repose sur des sols volcaniques ou des sols latéritiques rougeâtres, de même le long des axes à réhabiliter. Le pH est de l’ordre de 5,0 à 6,4. Située à une altitude de 105 mètres, la ville d’Antsiranana s'est développée sur un promontoire en pente douce, entre les cotes de 20m à 100m du niveau de la mer et, s'abaisse pour s’éloigner le contrefort du massif d'Ambre. Près de la mer, les pentes sont plus accentuées jusqu'à 45% entre les cotes de 20m et 0m. En somme, la ville présente une topographie généralement plate sur toute sa partie Sud, symétrie à l’Est et dissymétrie à l’Ouest. Les 10 axes à réhabiliter se trouvent tous dans les environs de l’Avenue Philibert Tsiranana, en centre-ville. 3.1.2 Climat Située au nord de Madagascar, la Région DIANA, s’étend entre 11° et 15° de latitude Sud et 47° et 50° de longitude et constitue un vaste territoire couvrant 20 942 km², soit 3,6 % de l’ensemble du pays. Elle est limitrophe de la Région de la SAVA dans sa partie orientale et de celle de la SOFIA dans sa partie méridionale. La zone d’étude s’étale sur une partie de la ville d’Antsiranana. 14 Par ses altitudes et ses latitudes, la région est soumise à un climat de type tropical caractérisé par une alternance d'une saison fraîche et sèche, de Mai à Novembre, et d'une saison pluvieuse et chaude à partir de Décembre. 3.1.2.1 Température Le régime thermique de la région est régi par l’alternance des deux saisons chaude et fraîche ci-dessus mentionnées. Selon les données disponibles, la température moyenne entre 1961 à 1990, 2000 à 2002 est présentée dans le tableau suivant : TABLEAU 3.1: REPARTITION DES TEMPERATURES MOYENNES Température moyenne (°C) Station Altitude (m) Période Annuelle Mois le plus Mois le plus chaud froid Antsiranana 105 1961-1990 24,4 26,6 21,9 Aéroport 2000- 2002 26,5 27,9 24,2 Source : Direction des Exploitations météorologiques Source : Direction des Exploitations météorologiques FIGURE 3.1: CARTE ISOTHERMIQUE DE LA REGION DIANA A titre de rappel, une zone isotherme, ou plus simplement "isotherme", est une zone fictive dans laquelle la température est constante. 3.1.2.2 Pluviométrie La zone de projet appartient à l'extrême Nord de Madagascar qui est caractérisée par une pluviométrie annuelle variant de 980 mm à 987 mm en moyenne. Les premières crues se produisent au début du mois de Novembre, mais les plus fortes averses sont enregistrées en Janvier, Février et Mars. 15 Les précipitations mensuelles enregistrées dans la ville d’Antsiranana sont présentées ci- dessous : 500 400 300 2006 2007 200 2008 100 2009 0 -100 J F M A M J J A S O N D Source : Monographie d’Antsiranana, 2010 FIGURE 3.2: REPARTITION DE LA PLUVIOMETRIE MENSUELLE ET ANNUELLE 3.1.2.3 Régime des vents La ville d’Antsiranana est sous l’influence des alizés (Varatraza), un vent à grande vitesse pouvant atteindre jusqu’à 22m/s et de direction Est au Nord-ouest. Le Varatraza souffle de mi-Mars à fin Novembre sans s'arrêter. 3.1.2.4 Changement climatique Selon les prévisions, pour cette zone, la pluviométrie ne changerait pas mais la pluie tombera en une période de temps plus courte et serait donc plus violente. 3.2 MILIEUX BIOLOGIQUES SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES 3.2.1 Sensibilités environnementales dans les alentours des axes à réhabiliter Selon la figure ci-dessous, les 10 axes urbains à réhabiliter se trouvent loin des zones sensibles de la ville. De même, il n’y a pas de zones sensibles dans le voisinage de la carrière de ramassage identifiée. Par contre, l’on note un établissement scolaire sur l’Avenue Pasteur mais il n’y a pas de Centres de santé dans le voisinage des axes ciblés. 16 ECOLE Source : Extrait du Plan d’urbanisme directeur d’Antsiranana FIGURE 3.3: ZONES SENSIBLES DANS LA ZONE D’IMPACT DU PROJET DE REHABILITATION 3.2.2 Environnement de la Carrière d’Antanimitarana Atsimo La zone est sujette à des feux de brousse répétés mais il n’y a pas d’amorces d’érosion constatées car le socle est dur. Le site est situé à environ 2,3km au Sud de l’aéroport d’Arrachard. Il renferme beaucoup de blocs de rocher (basalte dur sur des substrats argileux rouges) La zone est colonisée par une végétation herbacée et arbustive à base de flore secondaire introduite dont Lantana camara (VERBENACEAE), Eucalyptus sp (MYRTACEAE), Poupartia caffra (ANACARDIACEAE) et Mangifera indica (ANACARDIACEAE) Il n’y a pas de plans d’eau dans les environs. Le propriétaire de la parcelle a déjà été identifié car ce site a déjà été utilisé pour des travaux de réhabilitation de voiries urbaines il y a quelques années. Il n’y a aucune habitation ni aucun champ de culture dans les alentours, dans un rayon d’environ 800m. Le site est accessible par voie carrossable toute l’année. 17 3.3 MILIEUX HUMAINS 3.3.1 Données démographiques de base ❖ Généralités La ville d’Antsiranana est un foyer d’accueil important de la Région DIANA. Elle est la ville la plus métissée de Madagascar, car les Malagasy et les étrangers (communautés indopakistanaises, Arabes, Comoriens, Français el autres) y cohabitent. L’effectif de la population est de 116.030 habitants. Le taux de croissance démographique est de 2,9% pour un flux migratoire de 18 à 20%. La densité moyenne est proche de 25 hab/ha. L’Age moyen de la population est de 25,8 ans (25,6 pour les hommes et 26,0 pour les femmes). La moitié de la population d’Antsiranana est âgée de moins de 22 ans, et le 1/5 de la population ont moins de 10 ans. Au-dessus de 15 ans la répartition des personnes par genre et par tranche d’âges montre une forme pyramidale classique d’un pays en voie de développement. Mais, on observe pour les adolescents de plus de 15 ans, une surprenante décroissance de leur nombre. Enfin, à noter qu’il existe une sous-déclaration très probable d’enfants de 0 à 1 an. ❖ Proportion hommes / femmes Le ratio total Hommes/Femmes est de 0,89, signifiant qu’il y a un peu moins d’hommes que de femmes parmi la population en général. Ce ratio était de 0,99 en 2005 dans l’EPM6 pour l’ensemble de la Région DIANA. ❖ Taille des ménages En moyenne, la taille moyenne des ménages est de 4,13 personnes pour la Commune urbaine d’Antsiranana. 24% des ménages sont composés de 6 personnes ou plus. La taille des ménages est sensiblement la même dans les trois arrondissements de la ville, avec une moyenne de 4,06 à 4,28. Ces résultats sont conformes à ceux de l’enquête EPM 2005, qui montrait que la Région DIANA avait le plus faible nombre de personnes par foyer de tout le pays (3,9 contre 4,9). Les différences sont plus importantes entre les Fokontany, de 3,31 à 5,31 personnes par ménage. ❖ Age des chefs de ménage L’âge moyen des chefs de ménage est de 43,3 ans, sans différence significative entre les hommes et les femmes. ❖ Statut matrimonial et genre du chef de ménage Selon les EPM, dans 59,8% des cas, le chef de ménage est un homme. Le mariage légitime ou coutumier, est la situation matrimoniale majoritaire (59,4%). Il correspond au statut de chef de ménage pour 79,8% des hommes. Hors mariage, ce sont les femmes qui dirigent le ménage (71,0% des cas). Les unions libres n’ont pas été proposées dans les réponses EPM. ❖ Activités et profession du chef de ménage 6 Enquêtes Périodiques auprès des Ménages (Institut National de la Statistique) 18 Le taux de chômage est élevé dans le district d’Antsiranana I. Ceci s’explique par l’exode rural des populations attirées par « le mirage urbain », provoquant la prolifération des secteurs informels poussant de plus en plus les jeunes à pratiquer diverses activités par lesquelles on peut facilement gagner de l’argent pour survivre. Selon le bulletin « Fiche Région » publié par la Région Diana, le taux de cjômage dans la ville aurait été d’environ 7,6% entre 2005 et 2009 et serait, actuellement, autour de 20%. Les secteurs les plus pourvoyeurs d’emplois sont les suivants : l’industrie de transformation (Brasseries STAR, Pêche & Froid de l’Océan Indien, autres …), la construction, le Tourisme et la Restauration, les services (transport, petit commerce …) ❖ Jeunesse Les jeunes filles/femmes sont les plus nombreuses. La proportion de jeunes filles est de 56%. Il serait également intéressant de savoir dans quel quartier les jeunes sont les plus nombreux. Les enquêtes réalisées auprès des autorités de quartier de la ville affirment que dans les quartiers périphériques considérés comme défavorisés, la portion des jeunes est plus importante. 3.3.2 Niveau d’enseignement A partir de l’âge de 15 ans, le niveau d’instruction est largement fonction du genre et de l’âge : il existe une différence de niveau d’instruction scolaire en faveur des hommes (OR = [1,64 – 1,99]), et en défaveur des plus âgés (OR = [0,95 0,96]). Le niveau moyen d’éducation scolaire est proche du secondaire pour les personnes entre 20 et 25 ans. A partir de 15 ans, un nombre supérieur de femmes que d’hommes ne sait pas écrire. 3.3.3 Valeurs culturelles et religieuses La communauté urbaine d’Antsiranana présente une diversité ethnique où la société est hétérogène ; des diverses religions et croyances où les cultures sont variées : ❖ Religions Les données statistiques montrent que le christianisme est la première religion d’Antsiranana dont environs de 42,3% de la population sont catholiques ; le 19,3% sont des protestants. Les adventistes et les anglicans représentent le 4,4 % de la population et le 5,1 % sont des autres religions chrétiennes. L’Islam est la seconde religion de la ville et qui présente le 30,2 % des habitants. Les restes ont resté fidèles à la croyance traditionnelle basée sur le culte des ancêtres (le Razagna) ❖ Us et coutumes La culture traditionnelle a une place importante dans la vie socioculturelle des habitants qui sont composés par une population cosmopolite. Cependant, malgré cette hétérogénéité, chez tous les Malagasy, les ancêtres sont, en effet, considérés comme intermédiaires ou intercesseurs auprès du ‘’ZAGNAHARY’’ le Dieu créateur. Cette croyance ne manque pas d’être associée à des évènements importants survenant dans la vie : naissance, circoncision, funérailles et toute décision ou étape cruciale. . Sur certains axes qui seront réhabilités, il n’est pas rare que des communautés organisent des fêtes familiales dans la rue, essentiellement à partir du début de la soirée jusqu’à tard dans la nuit. 19 3.3.4 Profil de la population par rapport au Genre Ce paragraphe embrasse le profil de la population par rapport aux violences basées sur le Genre, la prévalence d’abus sexuels dans la localité et le travail d’enfants. D’une manière générale, il a déjà été présenté que la population de la ville d’Antsiranana est une population cosmopolite qui comprend diverses origines ; de multiples catégories de croyances et de pratiques. Les VBG constituent l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans le monde et Madagascar n’en est pas exclu, raison pour laquelle le Ministère de la Population a lancé depuis 2016 une Stratégie Nationale de Lutte y afférente. Pour le cas de la ville d’Antsiranana, aucune statistique officielle sur ce genre de violation n’a été publiée mais il est certain que des actions y relatives existent en fonction des pratiques culturelles des ménages. En effet, chez certaines communautés, le pouvoir reste encore profondément patriarcal et des abus envers les femmes sont possibles, dont la répudiation abusive, les violences physiques et autres. Par contre, le travail d’enfants n’est pas pratiqué mais, il arrive que les enfants aident les parents dans leurs activités quotidiennes, ce qui est une pratique normale. 3.3.5 Economie Antsiranana est le chef-lieu de la Région DIANA. une ville de commandement de l’économie de la Région Diana. La ville recèle des gros atouts par l’éventualité de ses ressources, des traditions commerçantes et du savoir-faire de sa population. Le territoire présente tous les secteurs d’activités urbaines y compris l’agriculture. Théoriquement, les activités du secteur secondaire se gravitent autour de la Chambre de Commerce – d’Industrie et de l’Artisanat. ❖ Secteur primaire. La Commune urbaine d’Antsiranana détient des villages à vocation agricole : - le village d’Anamakia, - le village de Cap-Diégo. Ces villages possèdent d’énorme potentielles du secteur primaire dont la majorité de habitants vivent de l’agriculture, de l’élevage extensif et de la pêche traditionnelle. Anamakia dispose 1500ha de plaines deltaïques pour la riziculture, la culture de contre saison et la concession de manguier. Cette activité est associée à l’élevage intensif. La pêche traditionnelle de Cap Les villages d’Anamakia et de Cap Diégo, dont la majorité des familles vivent de l’agriculture, de l’élevage ainsi que de la pêche traditionnelle. Les productions assurent en partie le ravitaillement de la ville d’Antsiranana. ❖ Secteur secondaire La rationalisation des activités économiques a harmonisé le circuit des activités du secteur secondaire pour créer un cadre des vies socio-économiques favorables. A l’heure actuelle, le secteur secondaire commence à avoir une croissance significative, en l’occurrence les activités touristiques. Plusieurs grandes entreprises de transformation sont recensées dans la ville : 20 - STAR (brasserie, boissons hygiéniques) : elle se trouve sur la route d’Anamakia. - PFOI (transformation de produits halieutiques) : elle est localisée dans les enceintes du port. - SOAM (production d’oxygène et d’acétylène) - CSM (Compagnie Salinière de Madagascar : le plus gros producteur de sel de cuisine commercialisé à Madagascar) et tant d’autres. Elle est desservie par la route d’Anamakia qui rejoint la RN6 via l’Axe 2. ❖ Secteur tertiaire. Filière Tourisme Des efforts dans la qualité ainsi que la capacité d’accueil et de prestation de services se font ressentir à différents niveaux des établissements hôteliers d’Antsiranana, d’où malgré la crise, la courbe des visiteurs commence à se relever. Ecotourisme ce type de touriste s’intéresse particulièrement à la faune ou à la flore des forêts primaires environnantes ou à l’environnement marin et reste à Diego – Suarez pour une durée indéterminée avec la collaboration des associations pour la protection de l’environnement et la gestion des aires protégées. Tourisme de loisir il savoure les délices des bars ou des snacks, des gargotes aux chaudes brochettes ou auréole son séjour "en bonne compagnie" sur les plages. Ceux qui arrivent par voie terrestre ou aérienne (Juillet – Août et Septembre) sont des personnes qui apprécient particulièrement la simplicité proverbiale et de la paix qui fait bon vivre à Diego-Suarez. Mais de curiosité en découverte toutes ces catégories de touristes n’hésiteront pas à trouver les moyens de renouveler leur séjour, ou d’investir, ou même de s’installer. ❖ Transport Transport urbain Il est assuré par des taxis villes et des pousses pousses. Concernant ce dernier, seuls les touristes en quête d’exotisme prennent les pousses – pousses car d’habitude à Antsiranana, le pousse-pousse sert seulement le transport des marchandises ou d’enfants en bas âge pendant les années scolaires. Transport suburbain, régional et national A l’heure actuelle, la gestion du transport suburbain, régional dans la ville d’Antsiranana est assurée par des coopératives de transporteur. Transport aérien La compagnie Air Madagascar assure les lignes à l’intérieure et à l’extérieur du pays. Les tarifs sont jugés exorbitants aussi bien par les nationaux que les étrangers. Transport maritime La ville d’Antsiranana dispose un port maritime pour assurer une grande partie du trafic des marchandises sur le plan régional, national et international. Le Port de Diego-Suarez reçoit périodiquement des grands bateaux de guerre et de paquebot qui transportent des touristes étrangers. L’essentiel des opérations sert d’abord à 21 évacuer les produits de son arrière-pays comme le sucre, le sel et à regrouper les autres produits destinés à l’exportation. En outre, il est le principal site d’éclatement des produits importés de l’extrême nord de Madagascar. 3.3.6 Occupation de l’emprise des voiries à réhabiliter. Marchands de rue Le niveau d’occupation de l’emprise des voiries à réhabiliter est variable selon le type de Quartier : - L’occupation des trottoirs est assez élevée dans les Quartiers commerciaux. Heureusement, souvent, les occupations sont groupées en certains endroits. - Elle est plus faible dans les autres Quartiers. Selon les photos ci-dessous, les constructions sont en bois et sur pilotis (afin d’éviter que les vendeurs et les acheteurs n’aient les pieds dans l’eau, surtout pendant la saison des pluies. Le pourcentage d’occupation des linéaires des voiries varient d’une rue à l’autre : cette valeur peut aller du 5% (sur les longues Avenues) à 90% sur les petites rues qui mesurent moins de 100m. PHOTO 3.1 : OCCUPATION DE L’EMPRISE Parfois même, il s’agit de pavillons de vente construits par la Municipalité afin d’abriter des commerçants. Le pourcentage de pavillons construits par la Commune n’est pas disponible. 4 RAPPELS SUR LE CADRE JURIDIQUE DE L’ETUDE 4.1 CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE NATIONAL 4.1.1 Législation environnementale de base (a) Loi 2015-003 portant Charte de l’environnement malagasy actualisée Cette loi a abrogé les dispositions des lois 90.033, 97.012 et 2004/015. Elle tient compte, entre autres, des bouleversements actuels en termes de changement climatique, du principe de pollueur-payeur, du principe de précaution, du principe de prévention, du principe de participation du public ainsi que des risques liés aux produits chimiques. Par ailleurs, elle contient les principes généraux et les dispositions traduisant en termes opérationnels la politique nationale de l’environnement. Elle procède à une analyse de la dégradation des ressources naturelles et de ses effets. 22 Dans ce cadre, l’Etat entend jouer plus de rôle en matière d’impulsion et de mise en place tandis que les responsabilités opérationnelles reviennent aux Collectivités décentralisées, aux associations et groupements de citoyens ainsi qu’au secteur privé. La Charte de l’Environnement soumet tout projet d’investissement public ou privé susceptible de porter atteinte à l’environnement à une étude d’impact, conformément à la réglementation en vigueur. (b) Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n°2004-167 du 03 février 2004 relatif à la Mise en compatibilité des investissements avec l’environnement (MECIE) Selon l’Article 13 de la Charte actualisée, tous les projets d'investissement publics ou prives, qu'ils soient soumis ou non à autorisation ou a approbation d'une autorité administrative, ou qu'ils soient susceptibles de porter atteinte à l'environnement doivent faire l'objet d'une étude d'impact. Ainsi, le Décret MECIE fixe-t-il les règles et procédures applicable en la matière et précise la nature, les attributions respectives et le degré d'autorité des institutions ou organismes habilites à cet effet : le Ministère chargé de l’environnement a délégué à l’Office National pour l’Environnement (O.N.E) l’instruction des dossiers d’évaluation environnementale. (c) Arrêté interministériel n°4355/97 du 13/05/1997 portant définition et délimitation des Zones sensibles Selon l’Article 2 dudit Arrêté, est dite sensible, une zone constituée par un ou plusieurs éléments de nature biologique, écologique, climatique, physico-chimique, culturelle, socio-économique caractérisée par une valeur spécifique et une certaine fragilité vis-à-vis des activités humaines et des phénomènes naturels susceptibles de modifier lesdits éléments et /ou de dégrader, voire de détruire ladite zone. Ce sont : - les récifs coralliens ; - les mangroves ; - les îlots ; - les forêts tropicales ; - les zones sujettes à érosion ; - les zones arides ou semi-arides sujettes à désertification ; - les zones marécageuses ; - les zones de conservation naturelle ; - les périmètres de protection des eaux potables, minérales ou souterraines ; - les sites paléontologiques, archéologiques, historiques ainsi que leurs périmètres de protection. (d) Arrêté 6830/2001 sur la participation du public Cet Arrêté fixe les modalités et les procédures de participation du public dans l’évaluation environnementale. Pour les sous-projets de Catégorie B de la Banque Mondiale (dont une liste a été mise dans l’annexe 2 du décret MECIE), la consultation publique peut se faire par simple mise à disposition des documents au public durant une durée mini de 10 23 jours (procédure plus simple que les réunions publiques prévues par le CGES du PIC2) mais en prenant le soin d’y associer un Cahier de doléances dans lequel toute personne intéressée ou affectée pourra exprimer ses commentaires et/ou suggestions sur l’étude liée au projet considéré. 4.1.2 Textes sectoriels de base sur les routes, les carrières et autres 4.1.2.1 Carrières (i) Loi n° 98-029 du 20/01/1999 portant Code de l’eau Pour ce qui est de l’exploitation de carrières, de gîtes ou de zones d’emprunts pour terre meuble, cette loi interdit l’exploitation de lit de rivière. Par contre, il est évident que la loi n’interdit pas les travaux en eau (construction d’ouvrages …) mais il faut remettre en état le cours de la rivière concernée après les travaux. (ii) Loi n°2005-021 portant Code minier Si tous les gîtes de substances minérales situés en surface, dans le sous-sol, les eaux et les fonds marins du Territoire national sont des propriétés de l’Etat, les emprunts, gîtes pour MS et carrières pour produits rocheux sont réputés être liés à la propriété de la terre : ils appartiennent donc aux propriétaires des terrains dans lesquels ils se trouvent. Dans ce cadre : – Les Communes sont responsables de la gestion et de la surveillance administrative des activités de carrière et de mines menées à l’intérieur de leurs circonscriptions respectives. – Concernant la protection de l’environnement, toute personne physique ou morale, qui exerce des activités minières (y inclus les activités de carrière), a l’obligation de prendre les mesures de protection nécessaires pour minimiser et réparer (le cas échéant) tout dommage pouvant résulter des travaux conduits dans le cadre de son activité. L’autorisation d’ouverture de carrière délivrée par la Commune est subordonnée à l’approbation d’un plan de mesures de protection environnementale. Le titulaire est tenu d’exploiter au mieux les gisements et de se conformer aux mesures générales ou particulières pouvant être ordonnées pour une meilleure utilisation des ressources. 4.1.2.2 Charte routière ❖ Loi n°98-026 de la 20/01/1999, portant refonte de la Charte Routière La Charte routière à Madagascar définit les modalités de gestion rationnelle du patrimoine routier et leur classification et détermine les niveaux de responsabilités de l’Etat, des collectivités Territoriales Décentralisées et des opérateurs privés en matière de construction, de réhabilitation, d’entretien et d’exploitation d’une route donnée, en relation étroite avec la protection de l’Environnement. 24 Les responsabilités des maîtres de l’ouvrage et de leur champ de compétences vis- à-vis de la route sont définies. Les motifs de financement et des types de convention passés entre maîtres d’ouvrage sont indiqués. La loi définit la stratégie d’extension des infrastructures routières et le rôle spécifique du Ministère chargé des Travaux publics dans la programmation et la définition des normes. ❖ Ordonnance n°60-166 du 30/10/1960, constituant une réserve d’emprise le long des routes nationales et des routes provinciales Cette ordonnance fixe la réserve d’emprise, bande de terrain coaxiale à la route, à une largeur de 30m pour les routes nationales et de 20m pour les routes provinciales, qui a pour vocation de recevoir les travaux d’élargissement ultérieurs. Elle impose les servitudes à l’intérieur de la réserve d’emprise, dont interdiction d’empiètement par construction ou mise en culture. Il y a, néanmoins, possibilité d’autorisation d’occupation temporaire pour des cultures saisonnières, par le Ministère chargé des travaux publics, révocables à toute époque et sans indemnité autre que la valeur des cultures autorisées. 4.1.3 Prescriptions du PUDi Le Plan d’urbanisme (approuvé par le décret 2006-597) prévoit des prescriptions générales (l’emprise des voiries urbaines doit être au minimum de 9m) et spécifiques pour certaines voiries urbaines d’Antsiranana. Pour les 10 axes visés, il n’y a pas de prescriptions spécifiques y afférentes. Selon le PUDi en vigueur, il s’agit de : ➢ Réaménager les axes intercommunaux reliant la ville avec le pôle touristique de Ramena, le Quartier éloigné d’Anamakia (pôle agricole) jusqu’au Cap Diégo. ➢ Créer et affecter certaines voiries primaires structurantes : - Axe reliant le port maritime à la sortie de la ville vers Ambilobe en passant par la zone industrielle de Soafeno et Ambalavola. - Voie littorale qui contourne la ville de par sa forme, en partant de la zone portuaire et sur les deux côtés de la ville. A l’Ouest, elle sera reliée avec la route d’Anamakia, à l’Est avec la route de Ramena. - Déclassement de la RN 6 située à l’intérieur de la Ville actuelle en un grand axe pénétrant la Ville (emprise 15 m / alignement 20 m) - Quelques axes primaires reliant les pôles et les voies parallèles tout en desservant les quartiers populeux. - Création des voies primaires à Cap Diégo qui deviendra un des pôles d’extension plurisectorielle de la ville. 4.2 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE Conformément aux termes de l’Accord de crédit 5564 - MAG, tous les documents d’étude environnementale et sociale doivent être conformes au CGES qui tient compte à la fois des exigences des Politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale et des dispositions juridiques nationales. 25 Pour le cas du projet de réhabilitation envisagé, les Politiques de sauvegarde environnementale et sociale déclenchées sont : POLITIQUE OBJECTIFS DE LA POLITIQUE OP 4.01 Faire en sorte que : Evaluation – les projets financés par la Banque soient solides et durables au point de vue environnementale environnemental – la prise de décision soit améliorée à travers une analyse appropriée des actions et de leurs impacts environnementaux probables. Les sous-projets sont classés en : • Catégorie A : impacts importants sur l’environnement, des incidence s très négatives, névralgiques, diverses, irréversibles ou sans précédent. Ces effets peuvent être ressentis dans une zone plus vaste que les sites ou les installations faisant l’objet des travaux. Une étude détaillée incluant l’analyse de variantes dont celle sans le projet est demandée. • Catégorie B : les effets négatifs possibles sur les populations humaines ou sur des zones importantes du milieu naturel - zones humides, forêts, prairies et autres habitats naturels, etc. - sont moins graves que ceux d’un projet de catégorie A. Ces effets sont d’une nature très locale peu d’entre eux (sinon aucun) sont irréversibles. Ce type d’étude prend la forme d’une étude d’impact moins approfondie que pour un sous-projet de catégorie A. • Catégorie C : pour ce cas, la probabilité des effets négatifs sur l’environnement est jugée minime ou nulle. Après l’examen environnemental préalable, aucune autre mesure d’évaluation environnementale n’est alors nécessaire pour les projets de catégorie C. OP 4.11 Aider les pays à éviter ou minimiser les impacts négatifs des impacts des projets de développement sur les ressources culturelles physiques. Patrimoine culturel Le terme “ressources culturelles physiques” signifie les objets meubles ou immeubles, les sites, les structures, les groupes de structures, les aspects naturels et les paysages qui ont une importance au point de vue archéologique, paléontologique, historique, architectural, religieuse, esthétique ou autre. Remarque : Le projet de réhabilitation en soi ne déclenche pas la PO 4.11 mais il s’agit plutôt d’une provision en cas de découverte fortuite d’un patrimoine culturel durant les travaux e terrassement (ex : tombeau …) OP 4.12 Cette Politique a, surtout, pour objets de : Réinstallation (i) Eviter ou minimiser la réinstallation involontaire là où c’est faisable, explorant involontaire toutes les alternatives viables de conceptions du projet ou mettre en place les mesures nécessaires en cas de réinstallation involontaire incluant les options de compensations des personnes pouvant être affectées par le projet; (ii) Aider les personnes déplacées à améliorer leurs anciennes normes de vie, leur capacité de génération de revenus ou au moins leur restauration ; (iii) Encourager la coopération communautaire dans la planification et la mise en œuvre de la réinstallation ; et (iv) Fournir une assistance aux personnes affectées, abstraction faite du statut foncier.de la terre qu’ils occupent 26 Du fait de l’occupation d’une partie de l’emprise des routes, elle est déclenchée et un Plan de réinstallation a été préparé dans un document séparé. Par ailleurs, le processus participatif d’implication de tous les acteurs concernés par le projet doit être respecté à toutes les phases du projet. Les différentes parties prenantes au projet seront consultées : • non seulement comme sources d’information et de points de vue et intérêts différents mais aussi afin d’éviter que se développent de fausses idées sur le projet ; • pour que les personnes impactées puissent s’informer, discuter et s’assurer de leur bénéfice ou du respect de leur droit, issus du projet, que ce soit directement sous forme de compensation (pour les personnes à réinstaller), ou indirectement en tant que bénéficiaire global du projet ; • pour que les parties prenantes soient informées de l’avancement du projet et des conclusions à toutes les phases du projet ; • pour qu’à tout moment, les parties prenantes au projet puissent faire entendre leur voix auprès des décideurs. L’on note aussi les directives suivantes de la Banque suivant qui sont applicables ➢ Directives HSE du Groupe de la BM7 Compte tenu du fait qu’il n’y a pas de substances spécifiquement dangereuses utilisées durant les travaux, les directives générales sont suffisantes pour ce projet. ➢ Directives sur l’accommodation des ouvriers8 Il a été prévu qu’une vingtaine d’ouvriers seront des ouvriers immigrés. Les conditions d’hébergement de ces derniers devront satisfaire à certains critères. ➢ Directives VBG et VCE Les risques de VBG et de VCE sont toujours possibles. Un Plan d’action y afférent sera mis en œuvre dans l’ensemble du chantier. 4.3 CGES A titre de rappel, le CGES cadre toutes les études environnementales à conduire durant la mise en œuvre du PIC2. Il est conforme aussi bien aux Politiques de sauvegarde qu’aux dispositions de la législation environnementale nationale. Il a pour principaux objectifs de : • Déterminer la procédure de catégorisation des sous-projets du PIC2, 7 Directives Générales: https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/00dbdb8048855b7588f4da6a6515bb18/010_General%2BGuidelines.pdf? MOD=AJPERES&CACHEID=00dbdb8048855b7588f4da6a6515bb18 8 Directives sur l’accommodation des ouvriers : https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/9839db00488557d1bdfcff6a6515bb18/workers_accomodation.pdf?MOD= AJPERES&CACHEID=9839db00488557d1bdfcff6a6515bb18 27 • Fournir les directives pour l’élaboration des Plans de gestion environnementale et social (PGES)9, et • D’énoncer les principes de programmation ainsi que les arrangements institutionnels en vue de la planification coordonnée des activités prévues. Le CGES du PIC2 a, également, fourni des mesures types pour les projets routiers. 4.4 EXAMEN ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PREALABLE. DOCUMENTS A PRODUIRE Les résultats de l’examen préliminaire (cf. Annexe 1 : Fiche d’examen préalable) et les données de base sur les axes à réhabiliter ainsi que sur les sites d’extraction (carrières pour produits rocheux, emprunts et gîtes) ont abouti aux conclusions suivantes : – Deux PO sont déclenchées10 : • PO 4.01 – Évaluation environnementale • PO 4.12 – Réinstallation involontaire de personnes – un PGES avec analyse environnementale ainsi qu’un P.A.R seront requis. La démarche pour la conduite de l’étude environnementale et sociale a été participative : les riverains ainsi que les autorités et la société civile ont été informés et ont pu (voir ci-dessous) et pourront encore participer aux prises de décision avant, pendant et après les travaux. 4.5 PARTICIPATION DU PUBLIC A L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Afin d’associer les différents acteurs ainsi que les populations à la prise de décision, de fournir une information juste et pertinente et d’instaurer un dialogue en vue d’ét ablir un climat de confiance, 5 séances d’information et de consultation du public ont été organisées dans les Quartiers concernés : Date Lieu Participants Femmes Hommes 14 Mars 2018 Quartier Avenir 18 6 12 15 Mars 2018 Quartier Bazarikely 48 30 18 21 Mars 2018 Marché de Tanambao 63 48 15 22 Mars 2018 Tanambao Soafeno 15 3 12 23 Mars 2018 Tanambao III 23 5 18 Durant les séances d’information et de consultation du public, des préoccupations, demandes de compléments d’information, commentaires, observations et suggestions y afférents ont été exprimés par les participants. Ils sont résumés ci-après : 9 Le Projet PIC2 est en catégorie B 10 A titre de rappel, la PO 4.1 n’a été mentionnée qu’à titre de provision. 28 TABLEAU 4.1 : REQUETES, QUESTIONS, PREOCCUPATIONS ET SUGGESTIONS DE LA PART DU PUBLIC Doléances Préoccupations/ Commentaires Réponses exprimés. Suggestions 1. Est-ce que les travaux se limiteront à ces 2 D’autres axes sont prévus mais dans d’autres axes dans le Quartier ? Quartiers limitrophes 2. Est-il possible de revenir sur les anciennes Le Projet PIC ne déplace pas physiquement les places après les travaux ? commerçants. Après les travaux, PIC vous laissera aux mêmes endroits autorisés par la Commune 3. Certains axes urbains sont devenus des D’autres voiries urbaines sont déjà prévues pour couloirs de la mort et devraient être priorisés être réhabilitées dans le cadre du Projet Padeve 4. PIC peut-il aussi réhabiliter des pistes en Oui, si cela est justifié par le développement terre ? d’activités touristiques ou d’agribusiness 5. L’éclairage public est-il aussi prévu pour être Le volet « Energie » est financé par un autre réhabilité ? crédit du PIC. en outre, les négociations y afférentes relèvent d’un contrat entre la Jirama et la Commune 6. Quel sera le devenir des pavillons de vente Selon le cas, les parties déposées ou à démolir situés dans l’emprise des trottoirs ? seront reposées ou reconstruites par l’entreprise. 7. Lieu de vente des commerçants de meubles Les commerçants reculeront ou avanceront tour durant les travaux à tour et non en même temps. En conséquence, il n’y aura pas d’interruption d’activités de commerce ni de relocalisation. 8. Démarrage des travaux Vers Septembre 2018 9. Information des ménages affectés une Des séances d’information seront organisées semaine avant les travaux avant le démarrage 10. Les travaux vont-ils réellement se faire ou y Les travaux seront réalisés. Il n’y a pas de a-t-il des visées politiques car les élections visées politiques approchent ? 11. Qui sont les commerçants qui seront Oui, les dérangements durant les travaux ne touchés ? toucheront que les commerçants qui sont sur les côtés Nord et Sud du marché 12. Des bruits courent : PIC va réhabiliter le Ce sont des rumeurs, raison pour laquelle nous marché et vendre les places à d’autres, le organisons de telles séances pour donner des marché sera démoli pour construire une informations justes. PIC ne réhabilitera pas le autoroute, etc. marché. 13. Où est-ce que les personnes concernées il y aura un certain dérangement mais pas vont-elles continuer à travailler ? d’interruption d’activités. Les personnes concernées reculeront, avanceront ou autres au prorata des travaux. 14. Sur la Rue Bezara, les trottoirs sont encore C’est vrai mais ce sont les canalisations en- en bon état. Des travaux d’amélioration ne dessous qu’il faudra réhabiliter semblent nécessaires Toutes les séances d’information et de consultation du public se sont passées dans de bonnes conditions : tous les participants se sont mis d’accord qu’il s’agit de travaux dont tout le monde bénéficiera. 29 Il n’y a eu aucune objection aux travaux prévus. 5 ANALYSE DES IMPACTS 5.1 SOURCES D’IMPACT ET IMPACTS En fonction des différentes phases du projet, les principales sources d’impact identifiées sont les suivantes : 5.1.1 Travaux routiers proprement dits ❖ En phase préparatoire : • Installation de la base vie et activités annexes (ateliers, aménagement d’une aire de préparation d’éléments préfabriqués, centrale à EDC …) • Signalisation et arpentage • Amenée (convoi exceptionnel pour les gros engins sur chenilles) et circulation de la machinerie et des équipements ❖ En phase de construction : • Amenée de la machinerie et des équipements • Excavation, terrassements et construction de la chaussée • Activités de la base vie et de ses zones annexes • • Travaux proprement dits (risques d’accidents de circulation, charges à l’essieu versus dommages possibles sur les réseaux existants …) • Réhabilitation des réseaux de drainage des eaux de ruissellement Il est à noter que le système est unitaire : les eaux de pluie et les eaux usées domestiques sont drainés par les mêmes réseaux. ❖ Clôture du chantier • Fin des travaux • Repli de la machinerie et des équipements ❖ En phase d’exploitation : • • Entretien et réparation des voiries réhabilitées. Selon les bonnes pratiques, les travaux d’entretien courant se feront tous les ans (point à temps, autres) tandis que les travaux d’entretien périodique sont programmés tous les 5 ans. Ces travaux d’entretien sont à la charge de la Commune car il s’agit de routes communales. Les impacts prédits y afférents sont les suivants : TABLEAU 5.1 : IMPACTS POSSIBLES LIES AUX TRAVAUX ROUTIERS 30 SOURCES D’IMPACT / IMPACTS (NEGATIFS) POTENTIELS IMPACTS (POSITIFS) POTENTIELS COMPOSANTE PHASE DE PREPARATION Nuisances et perturbations des riverains Création d’emplois temporaires dues à l’installation de l’Entreprise de Installation de la base travaux vie et activités annexes (ateliers, aménagement Risques de pollution par les déchets d’une aire de domestiques de la base vie préparation d’éléments Risques d’accident liés à la circulation dans préfabriqués, centrale à la base-vie bitume …) Gêne de la vue due à la multiplicité des activités Instauration d’un climat de méfiance vis-à- Signalisation et vis des activités de l’Entreprise de travaux arpentage Impacts sur des biens privés ou des sources de revenus Risques de dégradation de certaines Transport et circulation chaussées bitumées de la machinerie et des équipements Risques d’accident de circulation (convois spéciaux …) PHASE DES TRAVAUX Dégradation de la qualité de l’air par les Création d’emplois temporaires poussières et les émanations gazeuses des Effets psychologiques positifs : véhicules réponse à une attente des populations Augmentation du niveau du bruit ambiant le long des axes à réhabiliter Travaux / Air Variations du niveau de la nappe souterraine en raison des modifications du drainage et de l’imperméabilisation Risques de contamination d’eaux de surface par des produits dangereux utilisés dans les ateliers Risques d’érosion du sol par le ruissellement d’eaux Contamination du sol suite à d’éventuels Travaux / Sols déversements de produits dangereux Risques de glissement de terrain et autres types de mouvement de sol durant les fouilles Réhabilitation des Impacts sur des biens privés ou des sources réseaux de revenus d’assainissement existants Travaux / réseaux Dommages possibles sur les réseaux existants existants (JIRAMA, TELMA …) 31 SOURCES D’IMPACT / IMPACTS (NEGATIFS) POTENTIELS IMPACTS (POSITIFS) POTENTIELS COMPOSANTE Travaux / Activités Risques de baisse de revenu des économiques marchands de rue affectés Perturbations des conditions de vie des riverains en raison des nuisances telles que le bruit et les vibrations, la poussière, … Nuisances dues à la mise en œuvre de l’EDC Travaux / Qualité de vie Dérangement du transport motorisé Augmentation des détritus le long des axes à réhabiliter Risques de détérioration de certaines conduites ou câbles souterrains Risques d’augmentation de l’incidence du VIH et d’autres infections sexuellement transmises associées aux travaux Travaux / Santé Risques de maladies pulmonaires provoquées par la poussière Risques d’accidents de travail durant les travaux Dégradation du paysage en raison des talus, des déblais (cordons …) Travaux / Paysage Perturbations visuelles liées à la présence de cordons et détritus le long des axes à réhabiliter CLOTURE DU CHANTIER Pollutions de diverses natures liées aux Fin des travaux déchets de chantier Repli de la machinerie Risques d’accident de circulation (convois et des équipements spéciaux …) PHASE D’EXPLOITATION Risques d’augmentation des accidents de la Réduction des temps de circulation liés à la bonne qualité des voiries parcours Utilisateurs / Utilisation Réduction des coûts des voiries (y inclus les d’exploitation des véhicules réseaux d’assainissement) Risques de bouchage de canaux Bonne évacuation des eaux et d’évacuation d’eaux de ruissellement dus à disparition des zones de des dépôts de déchets domestiques stagnation d’eau Entretien et réparation Risques environnementaux et sociaux Moins d’odeurs dans le réseau des voiries réhabilitées divers, au prorata des travaux d’assainissement Encadré : Pour le transport de matériaux rocheux, il n’y a pas de risques de dégradation d’ouvrages d’art dus à de possibles dépassements des charges à l’essieu car les trajets prévus ne comprennent pas de pont à traverser. 32 5.1.2 Carrière de ramassage Il est à rappeler que : - Au niveau de la carrière identifiée, il n’y aura pas de coupe d’arbres à effectuer ni d’utilisation d’explosifs car il s’agit d’une carrière de ramassage. - Il n’y aura pas besoin de construire des voies d’accès car le site identifié est accessible toute l’année. - Il n’y a pas d’habitations dans les 800m à la ronde (à partir du centre) - Pour le concassage, une autre option est envisageable : il est possible que l’entreprise n’utilise pas de concasseur mais qu’elle sous-traite le concassage à une entreprise locale. C’est une pratique courante à Antsiranana. A cet effet, durant les études et les expériences passées, le Maître d’ouvrage délégué (en l’occurrence le Projet PIC) s’est assuré que les entreprises de concassage n’utilisent pas des enfants. D’ailleurs, les opérations de concassage requièrent de la main d’œuvre qualifiée. En outre, le chargement des trémies d’alimentation se fait avec des pelles mécaniques et le transport des produits de concassage vers les aires de stockage se fait par des bandes transporteuses. Les impacts possibles sont les suivants : TABLEAU 5.2 : IMPACTS POSSIBLES LIES A LA CARRIERE Sources d’impact Impacts négatifs Impacts positifs PHASE PREPARATOIRE Collecte de blocs de rocher Emissions de poussières • Création d’emplois Transport et circulation Risque d’accidents temporaires Présence d’ouvriers Risque de la propagation des maladies sexuellement transmissibles tel que le Sida PHASE DE TRAVAUX Nuisances (bruits et • Création d’emplois poussières) temporaires Concassage Risques d’accidents • Services payants qui sont technologiques des sources de revenus pour Déchets de chantier et Risques de pollution des sols les prestataires : location de déversements accidentels camions … d’hydrocarbures • Ristourne pour la Commune Modification du paysage actuel Prélèvement de matériau Risques de création d’amorces d’érosion Transport et circulation Risque d’accidents PHASE DE FERMETURE Cessation des activités au Risques de pollution par des niveau du site considéré déchets de chantier 33 5.1.3 Autres Impacts spécifiques possibles sur des réseaux enterrés existants 5.1.3.1 Impacts possibles sur le réseau AEP de la ville Les plans du réseau AEP ont été superposés avec les axes à réhabiliter. Les résultats sont résumés ci-dessous : Axe routier Conduites AEP FIGURE 5.1 : AXES A REHABILITER VS RESEAU AEP SUR LES MEMES AXES - 1 34 FIGURE 5.2 : AXES A REHABILITER VS RESEAU AEP SUR LES MEMES AXES - 2 Il y a des conduites enterrées le long de tous les axes à réhabiliter. Cependant, comme les conduites sont enfouies à environ 80cm et comme il n’y a pas de scarification de la couche de fondation, il n’y a aucun risque d’endommager ces conduites. Par contre, les tuyaux de branchement individuel ne sont pas cartographiés (tuyaux de diamètre 21mm) et ne sont qu’à 30cm du niveau « terrain normal / TN » : ces derniers peuvent donc être endommagés mais, comme il s’agit de tuyaux de faible dimètre, ils sont faciles à réparer le cas échéant. 5.1.3.2 Impacts possibles sur le réseau de distribution d’énergie électrique Il n’y a pas de réseau électrique enterré dans la ville d’Antsiranana. 5.1.3.3 Impacts possibles sur le réseau Backbone Le plan du réseau Backbone (fibre optique enterrée) a été superposé avec les axes à réhabiliter : • Le réseau longe toute l’Avenue de la Nation • Il longe également la Rue Rigaud. Le réseau Backbone est enterré à 50cm du niveau TN mais il reste possible que le réseau soit endommagé. 35 Tracés Backbone Axes à réhabiliter FIGURE 5.3 : TRACE DU BACKBONE VERSUS AXES A REHABILITER Les fibres optiques enterrées étant facilement cassables, les risques sont beaucoup plus élevés qu’avec des conduites ou des tuyaux d’eau. En outre, les fibres optiques sont chères (la réparation d’une seule coupure peut coûter jusqu’à 15MoAr) 36 5.2 EVALUATION DES IMPACTS 5.2.1 Critères d’évaluation des impacts L’importance des impacts négatifs sera appréciée avec les paramètres suivants : ➢ Valeur de l’élément du milieu : elle découle d’un jugement global qui exprime le degré de conservation et de protection accordé à cet élément. Elle peut être : - Elevée : lorsqu’un élément présente des qualités exceptionnelles et dont la conservation ou la protection font l’objet d’un consensus. - Moyenne : lorsque la conservation ou la protection d’un élément représente un sujet de préoccupation ou dont les activités ou les ressources sont appréciées. - Faible : lorsqu’un élément suscite peu de préoccupations, de protection ou de conservation. ➢ Intensité: ampleur de la perturbation ou de la modification. Souvent, on distingue 3 degrés deperturbation : - Forte : l'impact met en cause l'intégrité de l'élément de l'Environnement considéré et en modifie complètement sa dynamique. - Moyenne : l'impact modifie l'élément sans pour autant en modifier les fonctions. - Faible : l'impact se résume en une modification superficielle de l'élément sans en altérer la dynamique ni sa qualité. ➢ Etendue: elle correspond à la portée spatiale de l'impact considéré. Habituellement, on distingue les 3 niveaux suivants: - Régionale : l'impact sera ressenti par une part importante de la population ou des récepteurs d'impact en général. - Zonale : l'impact sera ressenti par les récepteurs situés à l'intérieur de la zone d'étude. - Locale : l'impact ne sera ressenti que par une proportion limitée de récepteurs. ➢ Durée: un impact peut être : - Permanente : s’il a un caractère d’irréversibilité et ses effets sont ressentis de manière définitive ou sur une longue durée. - Temporaire : s'il peut s'échelonner sur période déterminée et doit être associé à la notion de réversibilité. - Ponctuelle : s'il ne dure que pendant une courte période puis passagère. L’importance de l’impact est évaluée selon les critères d’évaluation cités ci -dessus. L’impact peut ainsi avoir une importance majeure, moyenne ou mineure. 37 5.2.2 Evaluation des impacts prédits 5.2.2.1 Travaux routiers TABLEAU 5.3 : EVALUATION DES IMPACTS POSSIBLES. TRAVAUX ROUTIERS IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS IMPORTANCE DE LA ETENDUE INTENSITE DUREE IMPORTANCE COMPOSANTE AFFECTEE DE L’IMPACT PHASE DE PREPARATION Nuisances et perturbations Elevée Locale Moyenne Durant Moyenne des riverains dues à l’installation l’installation de l’Entreprise de travaux Risques de pollution par les Moyenne Locale Moyenne Durant les Moyenne déchets domestiques de la travaux base vie Risques d’accident liés à la Elevée Locale Faible à --- Moyenne à circulation dans la base-vie (dans la base- Elevée Majeure vie) (en fonction de l’accident) Gêne de la vue à cause de la Moyenne Locale Moyenne Durant les Moyenne multiplicité des activités (dans la base- travaux vie) Instauration d’un climat de Elevée Le long des Moyenne à Durant les Moyenne méfiance vis-à-vis des axes à Elevée travaux de activités de l’Entreprise de réhabiliter préparation travaux Impacts sur des biens privés Elevée Zonale Faible à Permanente Moyenne ou des sources de revenus Elevée Risques de dégradation de Elevée Locale à Faible à Permanente Mineure à chaussées dus à la charge Zonale Elevée (Il faut du temps Majeure des camions de transport (peut avoir des pour les retombées réparations y zonales si une afférentes) route donnée est endommagée) Risques d’accident de Elevée Zonale Faible à Durant Moyenne circulation (convois spéciaux, Elevée l’amenée et (car la vitesse cadence des camions …) les travaux est faible) PHASE DES TRAVAUX Dégradation de la qualité de Elevée Locale à Moyenne Durant les Moyenne l’air par les poussières et les Zonale terrassement émanations gazeuses des s véhicules Augmentation du niveau du Elevée Locale Moyenne Durant les Moyenne bruit ambiant le long des travaux axes à réhabiliter 38 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS IMPORTANCE DE LA ETENDUE INTENSITE DUREE IMPORTANCE COMPOSANTE AFFECTEE DE L’IMPACT Variations du niveau de la Elevée Locale Faible Permanente Mineure nappe souterraine en raison (Il s’agit de des modifications du routes existantes) drainage et de l’imperméabilisation Risques de contamination Elevée Zonale Faible à Permanente Moyenne d’eaux de surface par des Moyenne (durée de produits dangereux utilisés dégradation longue) dans les ateliers Érosion par le ruissellement Elevée Zonale Faible à Occasionnell Mineure Moyenne e Contamination du sol suite à Moyenne Locale Faible à Permanente Mineure à d’éventuels déversements de Moyenne (durée de Moyenne produits dangereux dégradation longue) Risques de glissement de Moyenne Locale Faible à Permanente Mineure terrain et autres types de Moyenne mouvement de sol durant les fouilles Impacts sur des biens privés Elevée Locale Faible à Permanente Moyenne à Elevée Majeure Risques de baisse de revenu Elevée Locale Faible à Permanente Moyenne à des marchands de rue Elevée Majeure affectés Perturbations des conditions Elevée Locale Faible à Permanente Mineure à de vie des riverains en raison Elevée Moyenne des nuisances telles que le bruit et les vibrations, la poussière, … Nuisances dues à la mise en Elevée Locale Faible à Durant le Moyenne œuvre du bitume Elevée bitumage Dérangement du transport Elevée Locale Faible à Durant les Moyenne motorisé (déviations …) Elevée travaux Augmentation des détritus le long des axes à réhabiliter Dommages possibles sur les Elevée Zonale Faible à Permanente Moyenne réseaux enterrés ou aériens (ce sont des Elevée existants (JIRAMA, TELMA …) réseaux) Risques d’augmentation de Elevée Zonale Faible à Permanente Moyenne l’incidence du VIH et d’autres (peut toucher Elevée infections sexuellement toute la ville) transmises associées aux travaux Risques de maladies Elevée Locale Faible à Durant les Moyenne pulmonaires provoquées par 39 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS IMPORTANCE DE LA ETENDUE INTENSITE DUREE IMPORTANCE COMPOSANTE AFFECTEE DE L’IMPACT la poussière Elevée travaux Risques d’accidents de Elevée Locale Faible à Durant les Moyenne travail durant les travaux Elevée travaux Dégradation du paysage en Moyenne Locale Faible Durant les Mineure raison des talus, des déblais travaux (cordons …) Perturbations visuelles liées Moyenne Zonale Faible à Durant les Moyenne à la présence de cordons et moyenne travaux détritus le long des axes à réhabiliter CLOTURE DU CHANTIER Pollutions de diverses Moyenne Zonale Faible à Semi- Moyenne natures liées aux déchets de moyenne permanente chantier Risques d’accident de Elevée Zonale Faible à Durant Mineure à circulation durant le repli Elevée l’amenée et Majeure (convois spéciaux …) les travaux PHASE D’EXPLOITATION Risques d’augmentation des Elevée Zonale Faible à Risques Mineure à accidents de la circulation Elevée permanents Moyenne liés à la bonne qualité des voiries Risques de bouchage de Elevée Zonale Faible à Risques Mineure à canaux d’évacuation d’eaux Elevée permanents Moyenne de ruissellement dus à des dépôts de déchets domestiques Risques d’odeurs liées à Elevée Zonale Faible à Risques Moyenne l’utilisation de certains Moyenne permanents avaloirs comme déversoir d’excréments Risques environnementaux Faible à Moyenne Zonale Faible à Risques Mineure à et sociaux divers, au prorata Moyenne récurrents Moyenne des travaux d’entretien 40 5.2.2.2 Cas de la carrière de ramassage TABLEAU 5.4 : EVALUATION DES IMPACTS POSSIBLES. SITES D’EXTRACTION IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS IMPORTANCE DE LA ETENDUE INTENSITE DUREE IMPORTANCE COMPOSANTE AFFECTEE DE L’IMPACT PHASE PREPARATOIRE Emissions de poussières Elevée Locale Faible Temporaire Mineure Perte de couverture Faible Locale Faible Permanente Mineure végétale (il s’agit d’une carrière de ramassage) Risque d’accidents Elevée -- Faible à Durant Moyenne Elevée l’exploitatio (selon le cas) n Risque de la propagation Elevée Locale Faible Durant Mineure des maladies sexuellement (seuls des l’exploitatio gardiens des transmissibles telles que le n engins Sida resteront sur place) PHASE D’EXPLOITATION Nuisances (bruits et Elevée Locale Moyenne Durant Moyenne poussières) l’exploitatio n Risques d’accidents Elevée Locale Faible à Durant Moyenne technologiques Elevée l’exploitatio n Risques de pollution des Moyenne Locale Faible à Durant Moyenne sols Elevée l’exploitatio n Modification du paysage Moyenne Locale Moyenne Permanente Moyenne actuel (faibles volumes à extraire) Risques d’érosion Moyenne Locale Moyenne à Permanente Moyenne Elevée (en fonction de la texture du sol et de la pluviométrie) Risque d’accidents de Elevée Le long des Faible à Durant Mineure à transport trajets Elevée l’exploitatio Majeure n (selon le cas) Risques de détérioration de Elevée Le long des Faible à Durant Mineure à chaussée ou d’ouvrages trajets Elevée l’exploitatio Moyenne liés à la charge à l’essieu n (selon le cas) (transport de matériaux) PHASE DE FERMETURE Risques de pollution par Moyenne Locale Moyenne Permanente Moyenne des déchets de chantier Risques d’accident dus au Elevée Locale Faible à Durant Moyenne front de taille et autres Elevée l’exploitatio n 41 6 PROPOSITION DE MESURES 6.1 MESURES POUR LA MAXIMISATION DES IMPACTS POSITIFS ❖ Contribution à la création d’emplois et à la dynamisation de l’économie locale La réalisation des travaux de réhabilitation ne créera que des emplois temporaires car les contrats de travail y afférents ne dureront que le temps des travaux. A noter, également, d’autres catégories de bénéficiaires comme les sous-traitants : fourniture de matériaux (produits rocheux comme des moellons, matériaux de construction …), location (transport de matériaux…) Afin de maximiser les bénéfices y afférents, il sera donc recommandé à l’entreprise de prioriser les achats et recrutement locaux. A ce titre : ➢ Des affichages dans les Quartiers seront faits pour les recrutements locaux tout en sachant qu’une partie des ouvriers seront des travailleurs immigrés qui boosteront le rythme des travaux car ils seront pressés de rentrer chez eux. ➢ Comme les produits nécessaires à l’approvisionnement en nourriture sont disponibles au plan local, l’entreprise titulaire des travaux s’approvisionnera sans nul doute au plan local. ➢ De même, il y a beaucoup de loueurs de véhicules utilitaires en ville pour d’éventuels besoins qui s’y rapportent. ❖ Durabilité des infrastructures Des travaux d’entretien réguliers constituent un des garants de la durabilité des infrastructures routières. La Commune (maître d’ouvrage des routes communales) gagnerait ainsi à traiter les débuts de fissuration et autres dommages de la chaussée le plus tôt possible. 6.2 MESURES EN CAS DE DECOUVERTE FORTUITE D’OBJETS CULTURELS OU ARCHEOLOGIQUES Durant les fouilles et les terrassements, il n’est pas impossible que l’on découvre des objets qui ont une importance archéologique ou culturelle. Dans de pareils cas, en respect du CGES, l’entreprise est tenue d’en informer directement les autorités locales. Après constat sur terrain, elles donneront les consignes à mettre en œuvre. Le cas échéant, commencer par arrêter les travaux sur le tronçon y afférents jusqu’à ce qu’une solution formelle soit trouvée. 6.3 MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES POUR LES IMPACTS NEGATIFS SIGNIFICATIFS 6.3.1 Cas des travaux routiers proprement dits Les mesures suivantes sont proposées : 42 TABLEAU 6.1 : MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES POUR LES TRAVAUX ROUTIERS (Y INCLUS LA BASE-VIE) IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES PHASE DE PREPARATION Nuisances et perturbations des Installer la base-vie dans une parcelle où il y a le Sélection du 0 • Distance par rapport à la Site proposé riverains dues à l’installation de moins possible de riverains, autant que faire se site de la base maison la plus proche par l’entreprise l’Entreprise de travaux (base-vie) peut, s’installer en périphérie vie avant • Distance par rapport au et choix validé l’arrivée de la plus proche cours d’eau par la MdC machinerie et (ruisseau, rivière …) des ouvriers immigrés Risques de pollution par les Mettre en place un système de gestion des Au moment de Bacs (ex : demi- • Volume de déchets MeO11: déchets domestiques de la base déchets domestiques de la base-vie (bacs à l’installation fûts) : 5 000Ar/pièce domestiques non Entreprise vie ordures, fréquence de ramassage, …) collectés (à chaque fin de Contrôle : MdC Lieu de dépôt : bacs de collecte de la Commune semaine) Risques d’accident liés à la Développer, communiquer et mettre en œuvre des Au moment de 0 (pour l’entreprise) • PV de formation Entreprise circulation dans la base-vie mesures de sécurité et de prévention pour les l’installation PIC : frais de • Nombre de participants MdC travailleurs (hommes et femmes) mission (indiquant le nombre de PIC : formation Nota : Une séance de remise à niveau sur le système femmes s’il y en a) HSE de la Banque Mondiale sera assurée par PIC au démarrage des travaux Gêne de la vue due à la Concevoir un Plan d’organisation de la base-vie Au moment de 0 • Plan d’organisation de la Entreprise multiplicité des activités l’installation base-vie MdC Instauration d’un climat de Préparer un Plan de communication utilisant les • Plan de communication méfiance vis-à-vis des activités de médias accessibles au public : l’Entreprise de travaux 6.Organiser une séance d’information des riverains Au moment de • 400 000Ar • PV de la séance Entreprise avant le démarrage (travaux, dates, mesures à l’installation (rafraîchissements) MdC, PIC prendre par l’entreprise …) 11 MeO : Mise en œuvre 43 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES 7.Placarder des affiches sur les actions des travaux et sur les moyens de transmettre des Durant les • 2 000Ar/affiche en • Procès-verbal d’affichage plaintes liées aux activités du projet au niveau travaux couleur format A3 des Quartiers impactés par les travaux. Utiliser des émissions radiophoniques ou télévisées en tant que de besoin. 8.Informer sur l’existence de mécanisme de gestion des plaintes et doléances relatifs aux activités du projet (dispositifs au niveau du quartier, dispositifs au niveau de la direction régionale et centrale du projet) ; 9.Mettre en place des Cahiers de doléances dans les mêmes Quartiers afin que la population puisse s’exprimer sur ses éventuelles craintes.12 10. Organiser des réunions pour bien expliquer les modes de compensation des ménages qui ont des biens et/ou des sources de revenus affectés par les travaux Impacts sur des biens privés ou Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de Mise en œuvre Coûts du P.A.R : • Nombre de ménages PIC des sources de revenus réinstallation des ménages affectés (libération de avant le GoM : 1,130 USD affectés l’emprise avant les travaux) démarrage des • Pertes Crédit : 3,944 USD travaux • Compensations Risques de dégradation de Vérifier les charges admises avant l’amenée de la Avant l’amenée 0 • PV de chargement Entreprise certains ponts et chaussées dues machinerie et des équipements (utiliser des à la charge des camions de remorques à essieux multiples afin d’assurer une transport répartition de la charge) Risques d’accident de circulation • Assurer qu’une voiture légère assure la tête de Au moment de 0 • PV Entreprise (convois spéciaux, cadence des convoi chaque voyage • Nombre de plaintes sur le MdC • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase- transport 12 Les actions 2, 3 et 4 continueront durant la phase des travaux. 44 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES camions …) campagne et à 20 km/h dans les zones habitées • Nombre d’accidents de circulation PHASE DES TRAVAUX Dégradation de la qualité de l’air • Arroser la plate-forme avant les terrassements Avant les 1 voyage de • Nombre de plaintes sur Entreprise par les poussières et les • Assurer un bon entretien des véhicules de terrassements camion-citerne pour les émissions de MdC émanations gazeuses des chantier eau : 50 000Ar poussière ou de gaz véhicules d’échappement • Carnet d’entretien des véhicules de chantier Augmentation du niveau du bruit • Assurer un bon entretien des véhicules de Au cas où le 0 • Autorisation expresse de Entreprise ambiant le long des axes à chantier calendrier des la Commune MdC réhabiliter • Ne pas travailler entre 20h à 5h du matin, sauf travaux l’exige demande motivée et autorisation subséquente de la Commune Risques de contamination d’eaux • Ne jamais faire des vidanges d’huiles usagées A chaque 0 • Existence d’une pompe Entreprise de surface par des produits dans une aire non imperméabilisée sans cuve de opération de transvasement MdC dangereux utilisés dans les ramassage • Carnet d’entretien ateliers • Transvaser le carburant avec une pompe Contamination du sol suite à • En cas d’utilisation d’une cuve de stockage : Avant les Coûts inclus dans • Journal de chantier : y Entreprise d’éventuels déversements de respecter les règles d’aménagement de l’Office travaux les frais d’installation mentionner tous les MdC : Rapports produits dangereux dans la base- Malagasy des Hydrocarbures de l’entreprise événements mensuels vie • Afficher les règles à suivre en cas de PIC : Contrôle déversement Impacts sur des biens privés • Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de MeO (mise en Reconstruction de • Nombre de clôtures PIC réinstallation des ménages affectés (libération de œuvre) avant le clôtures et autres reconstruites l’emprise avant les travaux) démarrage des biens immeubles : • Reconstruire les clôtures qui devront être travaux 71 600 000Ar reculées proprement dits Risques de baisse de revenu des • Préparer et mettre en œuvre un Plan d’action de MeO avant le Reconstruction de • Revenus des ménages PIC 45 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES marchands de rue affectés réinstallation des ménages affectés (libération de démarrage des clôtures et autres (Rapport de suivi et l’emprise avant les travaux) travaux biens immeubles : d’évaluation à mi- • Reconstruire les clôtures qui devront être proprement dits 71 600 000Ar parcours du P.A.R) reculées Perturbations des conditions de • Assurer un bon entretien des véhicules de Chaque fois • Inclus dans le • Carnet d’entretien des Entreprise vie des riverains en raison des chantier que cela est contrat véhicules MdC nuisances telles que le bruit et les • Ne pas travailler entre 20h à 5h du matin, sauf nécessaire •0 • Nombre de plaintes sur la vibrations, la poussière, … demande motivée et autorisation expresse de la poussière, le bruit, les Commune vibrations … • Arroser la plateforme de travail tant qu’elle ne • 1 voyage de s’est pas tassée camion-citerne pour eau : 50 000Ar Nuisances dues à la mise en Ne pas préparer le bitume sur site Durant les •0 • Nombre de plaintes sur Entreprise œuvre du bitume travaux les odeurs de bitume MdC Dérangement du transport • Informer les riverains à l’avance sur les Durant les • Panneaux • Nombre de plaintes sur Entreprise motorisé déviations travaux d’indication : les déviations MdC • Assurer l’enlèvement des détritus à chaque fin de 15 000Ar/unité • Nombre de plaintes sur la Augmentation des détritus le long journée • 1 voyage de propreté du chantier des axes à réhabiliter camion vers un endroit de dépotage : 60 000Ar Risques de détérioration de • Donner une copie des réseaux identifiés au Avant les • Coûts : au prorata • Longueur du réseau Entreprise certains réseaux existants de la conducteur de travaux (avec les détails) travaux des dommages endommagé MdC JIRAMA et de TELMA (conduites ou • Réaliser les décaissements à la main sur la ligne causés • PV de remise en état du réseau endommagé ou JIRAMA OU câbles souterrains, autres) où un réseau enterré traverse la route rehaussé TELMA Risques d’augmentation de • Mettre en œuvre les clauses minimales du Entreprise l’incidence du VIH et d’autres CGES : MdC 46 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES infections sexuellement - Informer les ouvriers sur le Sida et les sensibiliser 1 fois /mois 0 • PV de sensibilisation PIC transmises associées aux travaux sur les méthodes de prévention et de lutte - Encourager l’abstinence Condoms : • Nombre de fois où il y a - Mettre des condoms à la disposition gratuite des 200Ar/paquet de 3 rupture de stock ouvriers - Encourager le dépistage volontaire Indemnités du • Nombre d’infractions • En tant que de besoin, demander une médecin : mensuelles par rapport collaboration avec un médecin de référence local 50 000Ar/séance au Code de conduite + type d’infraction Risques de maladies pulmonaires Arroser la plateforme de travail tant qu’elle ne s’est Chaque fois 1 voyage de • Nombre de plaintes sur la Entreprise provoquées par la poussière pas tassée que c’est camion-citerne pour poussière MdC nécessaire eau : 50 000Ar Risques d’accidents de travail • Sensibiliser les employés sur le Plan HSE de Durant les 0 • Nombre d’accidents de Entreprise durant les travaux l’entreprise (voir des indications y afférentes plus travaux travail : (pas de coûts MdC loin) - Sans arrêt de travail supplémentaires car le • Afficher les règles de base - Avec arrêt de travail coût des EPI sont déjà • Doter chaque ouvrier d’EPI selon chaque poste prévus dans le contrat de travail des travaux) Perturbations visuelles liées à la • Ne laisser sur place que les cordons qui Tous jours, 1 voyage de camion • Longueur de cordons non Entreprise présence de cordons et détritus le protègent contre les accidents durant les vers un endroit de nécessaires MdC long des axes à réhabiliter, • Enlever tous détritus et déchets solides de travaux dépotage : 60 000Ar • Nombre de plaintes sur la incluant les déchets solides de construction à chaque fin de journée tenue de chantier construction et tous les débris. • Les déposer dans un endroit autorisé par la Commune13 CLOTURE DU CHANTIER Pollutions de diverses natures • Assurer un nettoyage final des axes et de la Avant la 0 (pas de coûts • Volume estimé de Entreprise liées aux déchets de chantier base-vie avant la clôture des travaux réception supplémentaires) détritus non enlevés MdC 13 Les déchets solides inertes peuvent être utilisés dans des remblais s’il y a des demandeurs, auquel cas un accord écrit doit être conclu et annexé au Rapport mensuel y afférent. 47 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) PRINCIPAUX INDICATEURS RESPONSABLES provisoire Comité de réception Risques d’accident de circulation • Assurer qu’une voiture légère assure la tête de Au moment de 0 • PV Entreprise durant le repli (convois spéciaux, convoi chaque voyage • Nombre de plaintes sur le MdC autres) • Limiter la vitesse des camions à 20km/h en rase- repli de chantier campagne et km/h dans les zones habitées PHASE D’EXPLOITATION Risques d’augmentation des • Mettre des panneaux de limitation de vitesse • Avant la • Déjà inclus dans le • PV de réception • Comité de accidents de la circulation liés à la réception contrat de travaux réception bonne qualité des voiries • Remettre les signalisations au sol chaque fois • Chaque fois • Peinture : • PV de réception • Commune, que c’est effacé, y inclus les passages sécurisés que c’est 6 000Ar/m Direction des (plus connus sous la dénomination « Passages nécessaire Travaux cloutés ») publics Risques de bouchage de canaux • Sensibiliser les riverains Tous les ans, •0 • PV de sensibilisation Commune d’évacuation d’eaux de • Assurer un curage régulier des réseaux avant la saison • 2 000Ar/mètre ruissellement dus à des dépôts de d’assainissement des pluies linéaire • PV de réception déchets domestiques Risques d’odeurs liées à • Ne pas envoyer des excrétas dans le réseau • Au moins 2 0 • Longueur de réseau Commune l’utilisation de certains avaloirs • Sensibiliser les riverains fois par an, d’assainissement non comme déversoir d’excréments tant que c’est couvert nécessaire • PV de sensibilisation 48 6.3.2 Cas de la carrière de ramassage d’Antanimitarana TABLEAU 6.2 : MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES POUR LA CARRIERE IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) INDICATEURS RESPONSABLES PHASE PREPARATOIRE Risque d’accidents liés au • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase- Au moment de 0 • Nombre de plaintes sur Entreprise transport d’équipements campagne et 20 km/h dans les zones habitées chaque le transport des MdC voyage équipements Risque de la propagation des • Communiquer le Code de conduite aux ouvriers Entreprise maladies sexuellement • Mettre en œuvre les clauses minimales du MdC transmissibles tel que le Sida CGES : 1 fois /mois 0 • PV de sensibilisation PIC - Sensibiliser les ouvriers - Encourager l’abstinence Condoms : • Nombre de fois où il y a - Mettre des condoms à la disposition gratuite des 100Ar/paquet de 3 rupture de stock ouvriers - Encourager le dépistage volontaire • Nombre d’infractions Indemnités du mensuelles par rapport • En tant que de besoin, demander une médecin : au Code de conduite + collaboration avec un médecin de référence local 50 000Ar/séance type d’infraction PHASE D’EXPLOITATION Nuisances (bruits et poussières) Doter les ouvriers avec des EPI appropriés selon Avant les 0 • Nombre de plaintes des Entreprise chaque poste de travail travaux (pas de coûts ouvriers MdC supplémentaires car • Nombre de non- le coût des EPI sont conformités sur le port déjà prévus dans le d’EPI contrat des travaux) Risques d’accidents • Développer, communiquer et mettre en œuvre Avant les 0 • Nombre d’accidents de Entreprise technologiques les mesures de sécurité et de prévention pour travaux (pas de coûts travail : MdC les travailleurs (hommes et femmes) - Sans arrêt de travail 49 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) INDICATEURS RESPONSABLES • Dotation d’EPI selon chaque poste de travail supplémentaires car - Avec arrêt de travail le coût des EPI sont Nota : Une séance de remise à niveau sur le système déjà prévus dans le HSE de la Banque Mondiale sera assurée par PIC au contrat des travaux) démarrage des travaux Risques de pollution des sols Ne jamais vidanger les camions dans la nature Durant le 0 • Nombre de vidange non Entreprise contrat conformes MdC Modification du paysage actuel Remettre en état le site avant la clôture : Avant clôture 0 • PV de réception14 Entreprise - Régaler le site là où des blocs de rocher ont été (pas de coûts MdC enlevés supplémentaires car PIV déjà prévus dans le contrat des travaux) Risque d’accidents de transport • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase- Au moment de 0 • Nombre de plaintes sur Entreprise des matériaux extraits campagne et 20 km/h dans les zones habitées chaque le transport de matériaux MdC voyage Risques de détérioration de • Respecter les limitations de charge à l’essieu de Au moment de 0 • Charge à l’essieu pour le Entreprise chaussée ou d’ouvrages liés à la Direction des Travaux Publics (utiliser des chaque transport de matériaux MdC la charge à l’essieu (transport remorques à essieux multiples afin d’assurer une voyage de matériaux) répartition de la charge) PHASE DE FERMETURE Risques de pollution par des • Démanteler toutes constructions provisoires Avant la 0 • Volume de déchets de Entreprise déchets de chantier • Ne laisser sur place aucun détritus clôture (pas de coûts carrière non évacués MdC supplémentaires car • PV de réception PIC déjà prévus dans le contrat des travaux) Risques d’accident Remettre en état le site avant la clôture : Avant clôture 0 • PV de réception Entreprise 14 Souvent, le Comité de réception oublie de tenir compte des sites d’extraction d urant les réceptions de travaux. 50 IMPACTS NEGATIFS POTENTIELS MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES TIMING COUTS ESTIMES (AR) INDICATEURS RESPONSABLES - Régaler le site là où des blocs de rocher ont été (pas de coûts MdC enlevés supplémentaires car PIC déjà prévus dans le contrat des travaux) 51 6.4 MESURES SPECIFIQUES SUR CERTAINS ASPECTS 6.4.1 Plan de circulation des véhicules au niveau de la base-vie Un Plan d’organisation de la base-vie a déjà été prévu ci-dessus et devra inclure un Plan de circulation des véhicules. Ce dernier précisera les itinéraires que devront suivre les véhicules qui entrent et ceux qui sortent, de façon à éviter des accidents. 6.4.2 Déviations Le maintien de la circulation est du ressort de l’entreprise, il lui appartient donc de mettre en œuvre toutes dispositions adéquates à cet effet, soit par la mise en place de déviations provisoires, soit grâce à une signalisation adaptée quand les déviations ne sont pas possibles. Les coûts de réalisation, d'entretien et d'enlèvement de ces déviations sont compris dans le contrat et le programme des travaux sera conduit de manière à limiter autant que possible lesdites déviations. Le plan des déviations provisoires sera soumis à l'approbation de la MdC et de la Commune. Le tracé doit être choisi en fonction des rues ou pistes existantes). Dans ce cadre : éviter l'abattage d'arbres et de manière générale, éviter tout impact négatif sur l'environnement. FIGURE 6.1 : DEVIATIONS POSSIBLES-1 52 FIGURE 6.2 : DEVIATIONS POSSIBLES-2 Au vu de la carte routière de la ville, il y a beaucoup d’alternatives pour les déviations durant les travaux sur les axes. Quand c’est possible, il est également envisageable de ne travailler que sur la moitié de la chaussée pour laisser l’autre moitié libre. 6.4.3 Matériaux inertes sans emplois Les matériaux sans emploi, issus de la démolition d’ouvrages ou de chaussée, seront stockés en des lieux de dépôt indiqués par la MdC, en accord avec la Commune, sur des emplacements sensiblement plats. Ces matériaux seront, au besoin, arrimés et ne devront provoquer le moindre gêne ni à l’écoulement des eaux de toutes natures ni à l’accès et à la visibilité des pistes, chemins et propriétés riveraines. Tous les matériels de signalisation en place tels que balises, bornes kilométriques, signaux, panneaux, supports, etc. qui doivent être déplacés pour permettre le déroulement des travaux, seront soigneusement déposés, transportés et stockés dans un endroit approprié pour être remis en place après l’exécution des travaux. Tous les f rais de déposition, de transport et de mise en place de ce matériel sont à la charge de l’Entreprise. 6.4.4 Mesures spécifiques pour les travaux à côté d’écoles Certains axes à réhabiliter passent à côté d’écoles : cas de la Rue Pasteur et de l’Avenue Philibert Tsiranana. Dans de tels cas : - Un flagman/flagwoman devra être mis en place par l’entreprise pour réguler la circulation. - Les klaxons sont interdits 53 - Il est recommandé aux camions de livrer des matériaux à des moments où les enfants sont déjà rentrés chez eux avant le début de la classe. 6.4.5 Plantation d’arbres d’ornement L’emprise de l’Avenue Philibert Tsiranana et de l’Avenue de la Nation est très large : afin de contribuer à l’embellissement de la zone et de prévenir contre de nouvelles occupations, d’autres arbres d'ornement y seront donc plantés : Espèce : Terminalia mantalys, sinon des palmiers (ce sont des espèces qui poussent bien dans la zone, très résistantes par apport aux vents et qui présentent de bons aspects visuels) Nombre : 100 jeunes plants Equidistance : 5m Trou : 60*60*40cm 6.4.6 Gestion des risques d’accident Divers types d’accident sont susceptibles de se produire durant l’exécution du chantier. Ce sont, à titre non limitatif : TABLEAU 6.3 : RECAPITULATION DES MESURES POUR LA PREVENTION ET LA LUTTE CONTRE LES ACCIDENTS Types d’accident possible Mesures recommandées 1. Risques d’accident de circulation 1.1. Amenée et repli des matériels et • Assurer un convoi de tête avec gyrophare engins • Limiter la vitesse à 40km/h en rase-campagne et à 20km/h en zone habitée 1.2. Transport de matériaux • Limiter la vitesse à 40km/h en rase-campagne et à 20km/h en zone habitée • Couvrir les produits pulvérulents 1.3. Circulation au niveau de la base-vie • Afficher le Plan de circulation des véhicules dans la Base-vie • Bien organiser le chantier 2. Risques d’accidents technologiques • Communiquer et mettre en œuvre les mesures de sécurité et de prévention prévues pour les ouvriers • Dotation d’EPI adaptés à chaque poste de travail 2.1. Risques de blessure durant les • Sanctionner les récalcitrants : travaux - 1er avertissement - 2ème avertissement - Suspension temporaire - Licenciement • Pas de soudure des citernes pour produits 2.2. Soudure pétroliers sans dégazage préalable à l’azote 3. Risques d’incendie au niveau de la base-vie 3.1. Incendie involontaire ou acte • Accès interdit sans motif de service criminel • Pas de feu nu à côté du lieu de stockage de 54 Types d’accident possible Mesures recommandées produits pétroliers 3.2. Stockage de produits • Organiser le stockage des produits de façon à éviter des incompatibilités (exemple : ne pas autoriser des soudures à côté d’un fût de White spirit) 4. Démarche en cas d’accident (voir aussi § 7.5 ci-dessous pour plus de précisions) • Prévenir le supérieur direct • Utiliser le kit de premiers soins : - Faire un pansement avec une compresse stérile 4.1. Au niveau de la Base-vie s’il y a saignement - En cas d’insuccès de cette méthode, garroter • Amener le blessé à l’hôpital ou appeler le médecin de l’entreprise • Prévenir le conducteur de chantier • En tant que de besoin : prodiguer des premiers soins : - Faire un pansement avec une compresse stérile 4.2. Au chantier s’il y a saignement - En cas d’insuccès de cette méthode, garroter - Désinfecter la plaie • Amener le blessé à l’hôpital ou appeler le médecin de l’entreprise15 5. Mesures de lutte contre l’incendie • Organiser au moins 2 séances de simulation d’une lutte contre un début d’incendie 5.1. Au niveau de la Base-vie • Mettre des extincteurs à poudre ABC au niveau de chaque bâtiment 6.5 RESUME DU P.A.R 150 ménages seront impactés par ce projet de réhabilitation dont 128 commerçants. Pour tous les cas, il est important de mentionner que, durant les travaux : • il n’y aura pas d’acquisition de terrain car il s’agit d’une libération temporaire de l’emprise des axes à réhabiliter. • Que les biens affectés seraient les suivants : Biens immobiliers 2 types de biens immobiliers seront affectés : - Des constructions : clôtures de diverses catégories (en dur, en bois, en matériaux locaux), parties de cases en tôles … - Des abris en bois ou en tôles ou des étals pour le petit commerce. 15Dans la pratique, le responsable HSE et chef de chantier doivent être capables de prodiguer des soins de premier secours. 55 Pertes d’arbres Il n’y aura pas de partes d’arbres. Sources de revenu Le petit commerce qui est développé dans l’emprise des routes à réhabiliter sera aussi perturbé. Remarque importante : Il est important de noter qu’aucune activité ne sera interrompue ni avant ni durant les travaux. TABLEAU 6.4 : RESUME DU P.A.R N° Désignation Données de base 1 Localisation du projet Commune urbaine d’Antsiranana 2 Communes concernées Commune urbaine d’Antsiranana 3 Type de travaux Réhabilitation de voiries urbaines 4 Budget des travaux HT Ariary # 3 354 025 738 USD # 1.081.944 5 Budget du P.A.R Ariary : 30 138 220 USD : 9,133 6 Date limite d’éligibilité 1er Juin 2018 7 Nombre de personnes dans les Sur les axes : 719 ménages qui pourrait être affecté par Famille hôte : Non applicable le projet 8 Nombre de ménages donta les 128 activités de commerce seraient dérangées par les travaux 9 Nombre de ménages qui n’est pas 22 des commerçants Nombre total de ménages 10 150 impactés 11 Nombre de constructions ou de 59 parties de constructions à déposer / reposer / reconstruire 12 Nombre de ménages à relocaliser 0 13 Nombre d’arbres à abattre 0 14 Surface de jardins à détruire (m²) 0 56 15 Perte d’espaces cultivés (m²) 0 6.6 TRAITEMENT DES NON-CONFORMITÉS Quand une non-conformité par rapport aux dispositifs/mesures ou politiques environnementales et sociales liées à l’activité considérée est constatée, une fiche y afférente (Cf. Annexe 2: Modèle de Fiche de non-conformité) est d’abord complétée. Par la suite, le mode de traitement est le suivant : On distingue 3 niveaux de non-conformité (NC) : - Non-conformité « mineure à modérée » - Non-conformité « majeure » - Conformité « critique » TABLEAU 6.5 : TRAITEMENT DES NON-CONFORMITES Type de NC MINEURE A MODEREE MAJEURE CRITIQUE Définition Ecart constaté qui ne L’écart constaté : L’écart constaté met en présente pas de risque • met en cause les délais cause l’usage ou la majeur et ne génère qu’un d’exécution du chantier, le destination de l’intégralité faible coût de réparation. traitement est coûteux et du chantier : une expertise L’écart peut être solutionné nécessite une expertise doit être réalisée avec la immédiatement, au niveau hiérarchique interne participation du client du chantier. • risque de causer une Exemples de NC mineure augmentation de la ou modérée : probabilité d’aggravation • Destruction d’un accès à de l’impact négatif dû à la un domicile qui n’a pas non-application de été réparé à temps certaines mesures qui • Non-enlèvement des nécessite une prise de détritus de chantier en décision/remédiation temps opportun immédiate Responsables Chef de Chantier Chef de Chantier Directeur des Opérations de Chef d’équipe Conducteur de Travaux Directeur des Travaux l’identification Maître d’Œuvre Directeur des Travaux Chef de Chantier, de la NC : l’une et/ou Maître d’ouvrage délégué Maître d’Œuvre (selon Conducteur des Travaux, l’autre des (PIC) exigences spécifiques) Maître d’Œuvre entités citées Maître d’ouvrage délégué Maître d’ouvrage délégué Responsable Chef de Chantier Le traitement doit être Directeur des Travaux du traitement Chef d’Equipe approuvé par le Directeur Conducteur des. Travaux des Travaux Information au conducteur Maître d’Œuvre de travaux Enregistreme Observations dans le Rapport de non-conformité Rapport de non-conformité nt Journal de chantier avec (avec éventuellement des (avec toutes les annexes information sur le coût annexes) requises) généré (nombre d’heures 57 perdues et autres) Autres Transmission de Transmission de Transmission de mesures l’information dans les 12 l’information dans les 6 l’information dans les 6 heures auprès de l’Unité de heures auprès de l’Unité de heures auprès de l’Unité de gestion du projet PIC gestion du projet PIC gestion du projet PIC 6.7 IMPACTS RESIDUELS Des impacts résiduels peuvent subsister, même après la mise en œuvre des mesures d’atténuation ci-dessus proposées. Néanmoins, si ces dernières prévues sont mises en œuvre d’une façon adéquate, les impacts résiduels devraient rester à des niveaux acceptables. Les impacts résiduels les plus susceptibles de subsister sont les suivants : − Les odeurs de bitume Dans un chantier, il n’est pas possible d’étouffer les odeurs de bitume. Néanmoins, il est possible d’en limiter les effets en assurant une distance suffisante d’avec les habitations ou des lieux publics les plus proches et en installant la centrale en aval des vents dominants. − La poussière Compte tenu du régime venteux de la zone et de la température élevée qui y prévaut, l’humidification de la chaussée peut s’évaporer d’une façon rapide et permettre des soulèvements de poussière plus tôt que prévu. Dans tous les cas, si cela se produit, le phénomène ne sera que passager et, d’ailleurs, n’apportera pas de poussière additionnelle d’une façon trop élevée. En outre, après l’enrobage, il n’y aura plus que des quantités minimes de poussière provenant de la chaussée. − Accidents de travail Un objectif « zéro accident » est toujours de mise. Toutefois, c’est une situation rarement atteinte. Du moment que seuls des accidents sans arrêt de travail se passent, c’est une situation qui est acceptable. − Accidents de circulation Par ailleurs, durant l’exploitation des axes réhabilités, malgré toutes les signalisations horizontales et verticales mises en place, des accidents de circulation sont toujours possibles pour plusieurs raisons. La Police routière devra donc toujours rester vigilante. 58 7 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE Le projet sera mis en œuvre en accord avec le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) dont les éléments principaux sont reflétés dans les Tableau 6.1 et Tableau 6.2 ci- dessus. Le PGES comprend également les Plans de Surveillance et de Suivi qui suivent. En effet, selon les dispositions du décret 99.954 modifié par le décret 2004/167, un Plan de gestion environnementale et sociale doit contenir : - Un Plan de surveillance environnementale, et - Un Plan de suivi environnemental. De plus dans le cadre du projet PIC sera intégré dans le PGES : - Plan HSE - Mécanisme de gestion de plainte - Protocole en cas de survenue d’accident 7.1 PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE Le Plan de surveillance environnementale consiste à contrôler la mise en œuvre effective des mesures prévues. Pour chaque non-conformité, la MdC sera tenue d’indiquer les éléments suivants : • la date • le responsable • la nature de la non-conformité • la(es) mesure(s) de correction à prendre • les résultats obtenus Les documents de surveillance sont : a) Les fiches de non-conformité Une non-conformité environnementale et sociale est définie comme étant un non- respect des mesures d’atténuation ci-dessus. b) Le Journal de surveillance environnementale Ce Journal permettra d’assurer une traçabilité du suivi environnemental réalisé sur le chantier : • Il comprendra l’ensemble des non-conformités. • Il relatera, entre autres, les opérations réalisées, les conditions météorologiques, les éventuels incidents liés à l’environnement, les mesures correctives prises … • Il sera mis à la disposition de l’ensemble du personnel de façon à ce que chacun puisse formuler ses remarques ou demandes liées à l’environnement. 59 TABLEAU 7.1 : PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE / TRAVAUX PROPREMENT DITS MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable PHASE DE PREPARATION (INSTALLATION DE LA BASE-VIE. LIBERATION DE L’EMPRISE DES AXES …) 1. INSTALLATION DE LA BASE-VIE • Installer la base-vie dans une parcelle • Plan de localisation du site Constat sur site Avant l’installation 016 MdC où il y a le moins possible de riverains, (consignation dans le autant que faire se peut, s’installer en Journal) périphérie • Mettre en place un système de gestion • Copie du Système de gestion Constat sur place Durant l’installation 0 MdC des déchets domestiques de la base-vie • PV de mise en œuvre du système (bacs à ordures, fréquence de de gestion ramassage, …) • Lieu de dépôt : bacs de collecte de la Commune • Développer, communiquer et mettre en • Copie du Système HSE Constat sur place Durant l’installation 0 MdC œuvre des mesures de sécurité et de • PV de mise en œuvre du système prévention pour les travailleurs HSE (hommes et femmes) • Concevoir un Plan d’organisation de la • Plan d’organisation de la base-vie Constat sur place Durant l’installation 0 MdC base-vie 2. SENSIBILISATION DES RIVERAINS • Organiser une séance d’information des • PV de séance Constat Dès approbation de 0 MdC riverains avant le démarrage (travaux, la localisation de la dates, mesures à prendre par base-vie l’entreprise …) 16 Il s’agit du coût estimé pour obtenir l’indicateur 60 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Préparer et mettre en œuvre un Plan • Copie du P.A.R Constat Avant les travaux 30 138 220Ar MdC d’action de réinstallation des ménages • Etat de paiement des physiques Copil affectés (libération de l’emprise avant compensations monétaires les travaux) • Etat de la libération de l’emprise des axes à réhabiliter • Vérifier les charges admises avant • Bordereau de transport Constat Avant départ 0 MdC l’amenée de la machinerie et des équipements • Assurer qu’une voiture légère assure la • Bordereau de convoi Constat Avant départ 0 MdC tête de convoi • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase-campagne et à 20 km/h dans les zones habitées • Mise en place et opérationnalisation du • Guide de Gestion des plaintes Constat Avant départ 500Ar/registre des Responsable Mécanisme de gestion de plaintes du • PV de réception des cahiers plaintes sauvegardes de projet d’enregistrement des plaintes au PIC niveau des quartiers PHASE DES TRAVAUX • Arroser la plate-forme avant les • Opérations d’arrosage Journal Avant tous travaux 0 MdC terrassements sur une plate-forme en terre • Assurer un bon entretien des véhicules • Etat des véhicules Carnets d’entretien A la fin de chaque 0 MdC de chantier mois • Ne pas travailler entre 20h à 5h du • Horaire de travail (affichages) Constat Au démarrage des 0 MdC matin, sauf demande motivée et travaux autorisation subséquente de la Commune • Ne jamais faire des vidanges d’huiles • PV de réception des matériels et Constat Au démarrage des 0 MdC 61 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable usagées dans une aire non équipements travaux imperméabilisée sans cuve de collecte • Programme d’entretien des • Ne jamais transvaser du carburant sans véhicules une pompe • En cas d’utilisation d’une cuve de • PV de réception des matériels et Constat Au démarrage des 0 MdC stockage : respecter les règles équipements travaux d’aménagement de l’Office Malagasy des Hydrocarbures • Afficher les règles à suivre en cas de déversement • Ne pas préparer le bitume sur site • Programme de travail Constat Au moment du 0 MdC bitumage • Informer les riverains à l’avance sur les • Affichages et/ou annonces média Constat Avant les travaux 0 MdC déviations • Panneaux de signalisation physiques Commune • Assurer l’enlèvement des détritus à chaque fin de journée • Donner une copie des réseaux identifiés • Copies des réseaux enterrés Constat Avant les travaux 0 MdC au conducteur de travaux • PV de réception des travaux liés physiques JIRAMA • Réaliser les décaissements à la main aux réseaux TELMA sur la, ligne où un réseau enterré traverse la route PIC • Mettre en œuvre les clauses minimales • PV de sensibilisation Constat • Après chaque 0 Entreprise, MdC, du CGES en matière de lutte et de séance PIC prévention contre la propagation des • A chaque fin de Contrôles • Existence de condoms dans la Constat IST/SIDA : mois inopinés par PIC base-vie et au niveau des sites - Sensibiliser les ouvriers d’extraction - Encourager l’abstinence - Mettre des condoms à la disposition gratuite des ouvriers - Encourager le dépistage volontaire 62 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • En tant que de besoin, demander une collaboration avec un médecin de référence local • Arroser la plateforme de travail tant • Programme de travail Constat Chaque fois que 0 MdC qu’elle ne s’est pas tassée c’est nécessaire • Sensibiliser les employés sur le • PV de sensibilisation Constat Au moins 1 fois / 0 Entreprise, MdC système HSE de l’entreprise • Affiches / Panneaux, autres mois Contrôles • Afficher les règles de base inopinés par PIC • Registre des EPI • Doter chaque ouvrier d’EPI selon chaque poste de travail • Ne laisser sur place que les cordons qui • Programme de travail Constat A la fin de chaque 0 MdC protègent contre les accidents semaine • Enlever tous détritus à chaque fin de journée CLOTURE DU CHANTIER • Assurer un nettoyage final des axes • PV de nettoyage Constat Avant clôture 0 MdC avant la clôture des travaux • Assurer qu’une voiture légère assure la • Bordereau de convoi Constat Avant départ 0 MdC tête de convoi • Limiter la vitesse des camions à 20km/h en rase-campagne et km/h dans les zones habitées PHASE D’EXPLOITATION • Mettre des panneaux de limitation de • PV de réception des signalisations Constat contradictoire Avant réception 0 Entreprise, MdC, vitesse PIC, Commune, Travaux Publics • Remettre les signalisations au sol • PV de réception des signalisations Constat contradictoire Avant réception 0 Entreprise, chaque fois que c’est effacé Commune, Travaux Publics 63 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Sensibiliser les riverains sur la gestion • PV de sensibilisation Constat Après chaque 0 Commune, des matières résiduelles (ne pas jeter • PV de curage session Travaux Publics des ordures ni des excrétas dans des canalisations, etc.) • Assurer un curage régulier du réseau d’assainissement • Prévoir des canalisations couvertes là • PV de réception des travaux de Constat contradictoire Avant réception 0 Entreprise, MdC, où elles passent à côté de maisons réhabilitation PIC, Commune, d’habitation Travaux Publics • Sensibiliser les riverains • Ne pas envoyer des détritus dans le • PV de sensibilisation Constat Après chaque 0 Commune, réseau opération Travaux Publics • Sensibiliser les riverains TABLEAU 7.2 : PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE / SITES D’EXTRACTION (CARRIERE, GITES, EMPRUNTS) MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable PHASE PREPARATOIRE • Limiter la vitesse des camions à • Marques sur les véhicules • Constat • Mise en place •0 • MdC 40km/h en rase-campagne et 20 km/h • Panneaux de signalisation avant démarrage dans les zones habitées • Mettre en œuvre les clauses minimales • PV de sensibilisation Constat • Après chaque 0 • Entreprise, du CGES : séance MdC, PIC - Sensibiliser les ouvriers • A chaque fin de • Contrôles • Existence de condoms des Constat - Encourager l’abstinence mois inopinés par base-vie secondaires des sites - Mettre des condoms à la disposition PIC d’extraction gratuite des ouvriers - Encourager le dépistage volontaire 64 MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • En tant que de besoin, demander une collaboration avec un médecin de référence local PHASE D’EXPLOITATION Doter les ouvriers avec des EPI • Registre des EPI • Constat • Avant •0 • Entreprise, appropriés selon chaque poste de travail démarrage MdC, PIC • Contrôles inopinés par PIC • Développer, communiquer et mettre en • PV de sensibilisation • Constat • Au moins 1 fois / •0 • Entreprise, œuvre les mesures de sécurité et de • Affiches / Panneaux, autres mois MdC, PIC prévention pour les travailleurs • Contrôles • Registre des EPI (hommes et femmes) inopinés par • Dotation d’EPI selon chaque poste de PIC travail Ne jamais vidanger dans la nature • Programme d’entretien des • Constat • Au démarrage •0 • MdC véhicules des travaux • Aménager des canalisations pour les • PV de réception ou Journal de • Constat • Avant •0 • MdC eaux de ruissellement chantier l’exploitation • En tant que de besoin, aménager un (quand c’est fossé de crête pertinent) • Limiter la vitesse des camions à • Indications sur les véhicules • Constat • Avant •0 • MdC 40km/h en rase-campagne et 20 km/h et/ou panneaux de signalisation l’exploitation dans les zones habitées • Respecter les limitations de charge à • Note de la Direction régionale • Constat • Avant •0 • MdC l’essieu de la Direction des Travaux des Travaux publics l’exploitation Publics PHASE DE FERMETURE DU SITE CONSIDERE 65 MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Démanteler toutes constructions • PV de clôture de site • Constat • Avant de quitter •0 • MdC provisoires les lieux • PIC • Ne laisser sur place aucun détritus • Propriétaire Remettre en état le site avant la clôture : • PV de clôture de site • Constat • Avant de quitter •0 • MdC - Adoucir les pentes des talus les lieux • PIC - Veiller à ce que les fronts de taille ne • Propriétaire dépassent pas 2m 66 7.2 PLAN DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL Suite à la mise en œuvre des mesures d’atténuation, le Plan de suivi environnemental a pour principal objet de suivre les composantes de l’environnement et de formuler, en tant que de besoin, des mesures de correction. TABLEAU 7.3 : PLAN DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL / TRAVAUX PROPREMENT DITS MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable PHASE DE PREPARATION (INSTALLATION DE LA BASE-VIE. LIBERATION DE L’EMPRISE DES AXES …) • Installer la base-vie dans une parcelle • Distance par rapport aux Estimation Au moment de 017 Entreprise où il y a le moins possible de riverains, habitations les plus proches l’approbation de la MdC autant que faire se peut, s’installer en • Distance par rapport au plus localisation de la PIC périphérie proche plan d’eau base-vie • Mettre en place un système de gestion • Nombre de personnes dans la Comptage Au moment de 0 Entreprise des déchets domestiques de la base-vie base-vie l’installation MdC (bacs à ordures, fréquence de • Nombre de bacs de collecte ramassage, …) • Lieu de dépôt : bacs de collecte de la Commune • Développer, communiquer et mettre en • Nombre de séances de Comptage des PV Au moment de 0 Entreprise œuvre des mesures de sécurité et de sensibilisation l’installation MdC prévention pour les travailleurs (hommes et femmes) • Concevoir un Plan d’organisation de la • Lettre d’approbation du Plan Cahier de transmission Au moment de 0 Entreprise base-vie d’organisation de la base-vie l’installation MdC • Organiser une séance d’information des • PV de sensibilisation et Constat Au moment de 0 MdC riverains avant le démarrage (travaux, d’information des riverains l’installation dates, mesures à prendre par l’entreprise …) 17 Il s’agit du coût estimé pour obtenir l’indicateur de suivi 67 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Préparer et mettre en œuvre un Plan • % de ménages compensés en Rapports PIC Avant les travaux 0 MdC d’action de réinstallation des ménages numéraire physiques PIC affectés (libération de l’emprise avant • % de ménages dont les Copil les travaux) constructions ont dû être démolies et refaites • % de ménages qui ont recouvré Après clôture du leur niveau de vie d'avant le projet P.A.R • Vérifier les charges à l’essieu admises • Charges à l’essieu • Note de La Direction • Avant le transport •0 Entreprise avant l’amenée de la machinerie et des régionale des Travaux MdC équipements publics Direction des • Linéaire de chaussée • Mesure sur site • Après l’amenée • Frais de mission18 Travaux publics endommagée • Nombre d’ouvrages endommagés • Comptage • Après l’amenée • Frais de mission • Assurer qu’une voiture légère assure la • Nombre d’accidents de la route Comptage Après l’amenée 0 MdC tête de convoi • Limiter la vitesse des camions à 40km/h en rase-campagne et à 20 km/h dans les zones habitées • Assurer l’opérationnalisation du • Nombre de plaintes enregistrées et Comptage Mensuellement Ar500 par registre PIC Mécanisme de gestion de plaintes du traitées jusqu’achèvement des plaintes projet des travaux PHASE DES TRAVAUX • Arroser la plate-forme avant les • Nombre de plaintes sur les Comptage A la fin de chaque 0 MdC terrassements soulèvements de poussière (à mois Commune rappeler les effets des vents 18 Le cas échéant, ces frais seront à la charge de l’entreprise de travaux : - Per diem - Carburant 68 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable Varatraza, mi-Mars à Novembre) • Assurer un bon entretien des véhicules • % de véhicules entretenus Comptage A la fin de chaque 0 MdC de chantier mois • Ne pas travailler entre 20h à 5h du • Nombre de plaintes sur le bruit Comptage A la fin de chaque 0 MdC matin, sauf demande motivée et mois autorisation subséquente de la Commune • Ne jamais faire des vidanges d’huiles • Nombre de vidanges non Comptage A la fin de chaque 0 MdC usagées dans une aire non conformes mois imperméabilisée sans cuve de collecte • Nombre de fuites de carburant • Transvaser le carburant avec une • Nombre de déversements de pompe carburant • En cas d’utilisation d’une cuve de • Nombre de fuites de carburant Comptage A la fin de chaque 0 MdC stockage : respecter les règles liées au stockage mois d’aménagement de l’Office Malagasy • Nombre de déversements de des Hydrocarbures carburant liés au stockage • Afficher les règles à suivre en cas de déversement • Préparer et mettre en œuvre un Plan • % de ménages compensés en Rapports PIC Avant les travaux 0 MdC d’action de réinstallation des ménages numéraire physiques PIC affectés (libération de l’emprise avant • % de ménages dont les Copil les travaux) constructions ont dû être démolies • Reconstruire les clôtures qui devront et refaites être reculées • % de ménages qui ont recouvré Après clôture du leur niveau de vie d'avant le projet P.A.R • Ne pas préparer le bitume sur site • Nombre de plaintes de riverains Comptage A la fin de chaque 0 MdC sur les odeurs de bitume mois 69 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Informer les riverains à l’avance sur les • Nombre de plaintes de riverains Comptage A la fin de chaque 0 MdC déviations sur les déviations mois • Assurer l’enlèvement des détritus à • Nombre de plaintes de riverains chaque fin de journée sur les détritus • Donner une copie des réseaux identifiés • Nombre de fois où un réseau Comptage A la fin de chaque 0 MdC au conducteur de travaux enterré traverse les axes à mois • Réaliser les décaissements à la main réhabiliter sur la, ligne où un réseau enterré • Nombre de réseaux endommagés traverse la route • Nombre de réseaux remis en état • Mettre en œuvre les clauses minimales • Nombre de sessions de Comptage A la fin de chaque 0 MdC du CGES en matière de lutte contre les sensibilisation mois IST/SIDA : • Nombre de fois où une rupture de - Sensibiliser les ouvriers stock de préservatifs a été - Encourager l’abstinence constatée - Mettre des condoms à la disposition • Nombre de dépistages volontaires gratuite des ouvriers • Nombre d’infractions par rapport au - Encourager le dépistage volontaire Code de conduite + Type • En tant que de besoin, demander une d’infraction collaboration avec un médecin de référence local • Arroser la plateforme de travail tant • Nombre de plaintes sur les Comptage A la fin de chaque 0 MdC qu’elle ne s’est pas tassée soulèvements de poussière, mois Commune surtout en période de Varatraza • Sensibiliser les employés sur le • Nombre de sessions de Comptage A la fin de chaque 0 MdC système HSE de l’entreprise sensibilisation sur le système HSE mois Commune • Afficher les règles de base • Nombre de non-conformités HSE • Doter chaque ouvrier d’EPI selon • % de port d’EPI chaque poste de travail 70 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Ne laisser sur place que les cordons qui • Nombre de plaintes de riverains Comptage A la fin de chaque 0 MdC protègent contre les accidents sur les gênes causées par des mois Commune • Enlever tous détritus (y inclus les débris détritus de démolition) à chaque fin de journée • Géolocalisation de l’aire de l’aire Coordonnées GPS de dépotage des débris de construction et autres matériaux inertes • Volume de débris de constrition Estimation du volume non-enlevés CLOTURE DU CHANTIER • Assurer un nettoyage final des axes • Volume de détritus non enlevés Estimation A la fin des travaux 0 entreprise avant la clôture des travaux avant de quitter les lieux MdC Commune, PIC • Assurer qu’une voiture légère assure la • Nombre d’accidents de la route Comptage Après le repli de 0 MdC tête de convoi chantier • Limiter la vitesse des camions à 20km/h en rase-campagne et km/h dans les zones habitées PHASE D’EXPLOITATION • Mettre des panneaux de limitation de • Nombre d’endroits où il manque de Comptage contradictoire Au moment de la 0 MdC vitesse panneaux réception provisoire Entreprise PIC, Commune • Remettre les signalisations au sol • Nombre d’endroits où les Comptage Tous les 3 ans 0 Commune chaque fois que c’est effacé signalisations ont été (Travaux Publics) endommagées • % de remise des signalisations requises • Sensibiliser les riverains • % de Fokontany couverts par les Comptage Chaque fois que 0 Commune 71 MESURES D’ATTENUATION Indicateurs de suivi Moyen de suivi Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • Assurer un curage régulier du réseau sensibilisations c’est nécessaire Ministère de la d’assainissement Population • Prévoir des canalisations couvertes là • Linéaire de canalisations qui Mesure contradictoire Avant la réception 0 Entreprise, PIC, où elles passent à côté de maisons auraient dû être couvertes mais qui provisoire des MdC, Commune d’habitation ne l’ont pas été travaux • Sensibiliser les riverains • Ne pas envoyer des détritus dans le • % de Fokontany couverts par les Comptage Chaque fois que 0 Commune réseau sensibilisations c’est nécessaire Ministère de la • Sensibiliser les riverains Population 72 TABLEAU 7.4 : PLAN DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL / SITES D’EXTRACTION (CARRIERE, GITES, EMPRUNTS) MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable PHASE PREPARATOIRE • Limiter la vitesse des camions à • Nombre de plaintes sur la • Comptage • A la fin de •0 • MdC 40km/h en rase-campagne et 20 km/h vitesse des camions de transport chaque mois dans les zones habitées de matériaux • Nombre d’accidents de la route liés au transport de matériaux • Mettre en œuvre les clauses minimales • Nombre de sessions de • Comptage • A la fin de •0 • MdC du CGES dans chaque site : sensibilisation chaque mois - Sensibiliser les ouvriers • Nombre de fois où une rupture - Encourager l’abstinence de stock de préservatifs a été - Mettre des condoms à la disposition constatée gratuite des ouvriers • Nombre de dépistages - Encourager le dépistage volontaire volontaires • En tant que de besoin, demander une collaboration avec un médecin de référence local PHASE D’EXPLOITATION • Doter les ouvriers avec des EPI • Nombre de non-conformités sur • Comptage • A la fin de •0 • Entreprise, MdC appropriés selon chaque poste de le port d’EPI • Calcul chaque mois • Contrôles travail • % de port d’EPI inopinés par PIC • Nombre d’accident liés au non- port d’EPI • Développer, communiquer et mettre en • Nombre de sessions de • Comptage • A la fin de •0 • MdC œuvre les mesures de sécurité et de sensibilisation sur le système chaque mois prévention pour les travailleurs HSE (hommes et femmes) • Nombre de non-conformités • Dotation d’EPI selon chaque poste de HSE travail 73 MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Indicateurs de surveillance Moyen de surveillance Calendrier Coûts estimés (Ar) Responsable • % de port d’EPI • Ne jamais vidanger dans la nature • Nombre de vidange qui a été • Comptage • A la fin de •0 • MdC faites dans la nature chaque mois • Aménager des canalisations pour les • Linéaire de canalisation de • Mesure • Durant •0 • MdC eaux de ruissellement drainage d’eaux de pluie l’exploitation du • En tant que de besoin, aménager un • Linéaire de fossé de crête site fossé de crête • Limiter la vitesse des camions à • Nombre d’accidents de transport • Comptage • A la fin de •0 • MdC 40km/h en rase-campagne et 20 km/h de matériaux chaque mois dans les zones habitées • Respecter les limitations de charge à • Nombre de fois où la charge a • Comptage • A la fin de •0 • MdC l’essieu de la Direction des Travaux dépassé les limites chaque mois Publics PHASE DE FERMETURE DU SITE CONSIDERE • Démanteler toutes constructions • Nombre de constructions • Estimation • Avant de quitter •0 • Entreprise provisoires provisoires non démantelées les lieux • MdC, PIC • Ne laisser sur place aucun détritus • Volume de détritus non-enlevés • Propriétaire Remettre en état le site avant la clôture : • Nombre de non-conformités en • Comptage • Avant de quitter •0 • Entreprise - Adoucir les pentes des talus matière de remise en état de site les lieux • MdC, PIC - Veiller à ce que les fronts de taille ne • Propriétaire dépassent pas 2m Encadré : Les Rapports mensuels de la MdC devront refléter tous les indicateurs du Plan de surveillance et de Plan de suivi environnemental. 74 7.3 BASES DU PLAN HSE DE L’ENTREPRISE La matrice suivante constituera une base pour le Plan HSE qui devra être finalisé par l’entreprise. En effet, la version finale dépendra des choix et orientations de cette dernière : TABLEAU 7.5 : BASES DU PLAN HSE DE L’ENTREPRISE Thème Objectifs Actions Responsable Moyens Indicateurs Echéance Santé 1. Objectif « Zéro » en 1.1 Campagne de Responsable HSE Posters Nombre d’absences Durant les travaux termes de nombre sensibilisation des de l’entreprise Distribution d’EPI pour cause de maladie d’absences au travail ouvriers sur la santé au PIC selon les postes de pour cause de travail MdC travail maladie 1.2 Mise à disposition de Direction de chantier Médicaments de 0 rupture de stock Durant les travaux médicaments de base / HSE base disponibles 2. Prévention contre le 2.1 Mise à disposition Entreprise / Condoms 0 rupture de stock Durant les travaux SIDA gratuite de préservatifs Responsable HSE 3. Séances de 3.1. Information et Responsable HSE Partenariat avec 1 avant les 2 séances organisées sensibilisation sensibilisation sur le Sida l’hôpital de travaux référence 1 autre séance au milieu Plan d’intervention 3. Procédures 3.1 Affichage des Responsable HSE Affiches 1 affiche dans chaque Durant les travaux d’urgence d’urgence procédures : incendie au bureau opérationnelles niveau base vie, accident 1 affiche dans le hall de travail … principal 3.2 Réalisation Responsable HSE 2 ou 3 extincteurs 2 simulations 1 avant les d’exercices de simulation au niveau de la travaux base-vie 1 à mi-parcours Système de 4. Implantation du 4.1 Affichage du système Responsable HSE Affiches Système conforme aux Durant les travaux management système directives de la Banque Sécurité 4.2. Contrôle et suivi des Directeur de Fiche d’entretien 100% du parc contrôlé Durant les travaux véhicules et engins chantier Fiche de suivi et suivi 4.3. Enregistrement et Direction de chantier Fiche d’entretien 100% du matériel suivi Durant les travaux suivi du matériel / HSE Environnement 5. PGE mis en œuvre 5.1 Responsabiliser Direction de chantier PGE Rapport Avant, pendant et chaque cadre + HSE PPES (à produire environnemental après les travaux par l’entreprise) accepté 75 7.4 MECANISME DE GESTION DE PLAINTES Toutes les plaintes seront, normalement19, soumises selon le format mis en Error! Reference source not found.. Avant la mise en œuvre du P.A.R, ce formulaire sera multiplié et mis en place dans les bureaux des Fokontany concernés. Pour tous les cas où des litiges apparaissent, la démarche sera la suivante : elle reste la même que celle qui a été préconisée par le CPR, autrement dit, recours alternatifs à l’amiable recommandés avant les procédures judiciaires. En premier lieu, tous les efforts devront être entrepris pour s’assurer que les PAPs soient informées des procédures de recours et pour tenter de régler les différends équitablement, notamment en consultant les autorités traditionnelles et les responsables communautaires pour vérifier le bien-fondé du litige. Ensuite, la démarche se fera sur 4 niveaux séquentiels: (1) Recours à l’amiable : 2 niveaux • Au niveau du Fokontany et des Sages du Quartier • Au niveau de la Commune (2) Recours à l’arbitrage d’un tiers, en l’occurrence le CRL (3) Recours juridique au Tribunal de première instance d’Antsiranana. Comme la mise en œuvre du Projet pourrait occasionner des désagréments de divers niveaux pour les ménages réinstallés ou pour les riverains, le mécanisme de gestion des doléances se veut être un dispositif global, simple et efficace, impliquant le moins possible d’entités et de contraintes administratives, afin d’assurer aux Parties prenantes un traitement rapide et efficace de tous les types de doléances liées aux travaux, voire à de la réinstallation. 7.4.1 Objectifs du mécanisme de gestion des plaintes Le Projet mettra en place un mécanisme de gestion des plaintes qui sera transparent, accessible et permanent (tout au long du Projet). Le mécanisme de gestion des plaintes est un moyen et un outil mis à disposition par le Projet qui permettra d’identifier, d’éviter, de minimiser, de gérer, de réduire et, si besoin est, de mettre en oeuvre des mesures contre des impacts sociaux, humains et environnementaux qui pourraient affecter le Projet, les acteurs ou la communauté riveraine. Le mécanisme de gestion de plainte répondra aux préoccupations de façon prompte et efficace, d’une manière transparente et facilement accessible à tous les acteurs du Projet. Le mécanisme de gestion des plaintes vise aussi globalement à renforcer et à asseoir la redevabilité du Projet auprès de tous les acteurs et bénéficiaires, tout en encourageant la participation citoyenne. 7.4.2 Transparence et communication du mécanisme de gestion des plaintes Une information du public sur la permanence du recueil des plaintes et des doléances et le mécanisme de gestion de plainte (incluant sur la procédure à suivre pour pouvoir faire une 19 Dans la pratique, il arrive que certains PAPs appellent directement des responsables du PIC ou de la Commune. 76 déclaration) sera entreprise, notamment par l’Unité régionale de gestion du Projet et la Commune concernée. Des activités spécifiques d’information publique d’une façon continue seront réalisées par l’utilisation de plusieurs moyens et canaux (affichages, media écrit et audio-visuel, internet et réseaux sociaux, réunions publiques …). Ces activités seront entamées dès la phase préparatoire même du projet envisage et continuera le long des travaux jusqu’à sa clôture. 7.4.3 Catégories de plaintes et de litiges possibles Les plaintes peuvent avoir des natures qui sont liées directement ou indirectement au projet. Les plaintes peuvent toucher soit les activités du projet proprement dites, soit les différents acteurs du projet envisagé incluant les contractuels ou prestataires engagés dans le cadre du projet et exécutant des activités pour le compte du PIC2. Les plaintes peuvent concerner des actions/faits telles la corruption ou la fraude, l’atteinte aux droits (droits humains, droits des travailleurs, etc), incluant les questions relatives aux discriminations, à la violence basée sur le genre, au harcèlement sexuel, au non-respect des engagements (exemple la non-application du Plan d’action de réinstallation, mauvais équipements ou matériels, etc.) …, mais qui sont liées directement ou indirectement au projet. Les plaintes peuvent prendre la forme de réclamations, de dénonciation, autres. 7.4.4 Types de doléances possibles relatives à une réinstallation Durant l’exécution du chantier, les plaintes et doléances peuvent porter tant sur la mise en œuvre du P.A.R que sur des aspects biophysiques. Les désagréments et préjudices, objet des doléances et éventuellement des litiges, vont survenir (1) avant déjà la réinstallation proprement dite, (2) au moment de la mise en œuvre du PAR ou (3) même après que la réinstallation ait été effective. ➢ Avant la réinstallation : Souvent, c’est la période où les plaintes et les doléances sont les plus manifestes, compte tenu du fait que les intérêts de chaque ménage, voire de chaque individu, deviennent très personnels, parfois conflictuels. Sans prétendre l’exhaustivité, les types de plaintes susceptibles d’apparaître sont : − Conflit sur la propriété d’un bien, faute de preuve matérielle tel le titre foncier ou le certificat foncier ; − Conflits sur le partage de bien entre les ayants-droits (entre héritiers), à cause de processus de succession non officiellement abouti ; − Désaccord ou erreur sur l’évaluation du bien perdu et faisant l’objet de l’expropriation et de réinstallation ; − Différends entre les mitoyens sur des limites du bien. ➢ Durant la mise en œuvre du PAR : Pendant la période de mise en œuvre, c’est- à dire juste après l’indemnisation et la compensation, les conflits peuvent encore subsister. Mais aussi, viennent s’adjoindre de nouveaux types des conflits, nés de la jalousie et des rivalités entre les riverains, dont les plus probables concernent : − Différends dans le partage des indemnisations au sein d’un ménage ; 77 − Différends entre le voisinage quant au nouvel emplacement de la PAP expropriée ; − Hostilités des riverains à l’endroit des nouveaux venus et création de troubles dans l’accès aux ressources naturelles, au sein des communautés ; − Plaintes sur la régularisation des indemnisations : non-respect de calendrier de paiement, ou retard de paiement, … ; ➢ Après la mise en œuvre du PAR : Après la réinstallation, les PAPs pourraient se sentir lésées en matière de règlement de la compensation dans la mesure où elles considèrent les indemnisations perçues comme inappropriées et ne correspondant pas aux termes de conventions signées. D’autre part, elles pourraient aussi être insatisfaites de leurs conditions de vie après la réinstallation, de telle sorte que leur vie ne s’est pas pour autant améliorée. En ce sens, elles peuvent réclamer plus d’indemnisations. 7.4.5 Recueil des plaintes et doléances Plusieurs canaux sont utilisés pour collecter et enregistrer les plaintes : − Au niveau de chaque collectivité locale (Commune ou Fokontany) concernée par les activités du Projet, il sera mis à la disposition du public, en permanence, un registre de plaintes au niveau de la Mairie, du chef Fokontany. − En tant que de besoin, le Projet PIC2 pourra aussi développeri d’autres canaux tels des numéros d’appel (dont les détails seront développés pendant la phase de préparation), plateforme Web et réseaux sociaux, collaboration avec les organisations de la société civile, … FIGURE 7.1 : RESUME DES METHODES DE SOUMISSION Comment Où ? Qui les collecte ? A quelle Qui les traite ? soumettre fréquence ? une plainte ? Un registre des plaintes Bureau de PIC ou ONG Dans la journée, ● Sages du Quartier est déposé Quartier (quand c’est dès appel par le ● Représentants du dans les Commune nécessaire) Fokontany Quartier (Fokontany) Quartiers ● PIC impactés et à la Commune ● Représentants de la Les plaignants Lettre adressée PIC ou ONG Dès appel par la Commune et du peuvent aussi au Fokontany (quand c’est Commune Fokontany le faire en ou à la nécessaire) ● PIC écrivant sur Commune ● Autres (selon le cas : un papier libre témoins …) Site Web du Autres PIC PIC Tous les jours ● Selon la procédure de méthodes Numéros gestion des plaintes ci- d’appel dessus Autres 78 7.4.6 Conditions facilitant la gestion des conflits → Informer les PAPs sur les procédures de recours Le CPR a prévu que tous les PAP soient informés de l’existence des voies de re cours (saisine directe des Autorités de Région, des Ministères concernés, autres). Il importe également que ces mécanismes adoptés soient bien compris par les populations concernées. Dans la plupart des cas, les revendications seront dues aux incompréhensions des systèmes de compensation, d’évaluation des biens et de réinstallation. Ces litiges pourraient donc être résolus en donnant préalablement plus d’explications sur les modalités, les méthodes et les techniques utilisées pour telle ou telle composante de manière à ce que les PAPs soient mieux informées. Le fonctionnement de ce système sera alors porté à la connaissance des PAPs à l’occasion des consultations publiques, et devrait encore être rappelé en temps utile par l’entité d’accompagnement. → Vérification approfondie du bien-fondé de l’objet des plaintes et des litiges De plus, le principe d’équité doit être respecté afin de régler de manière impartiale les litiges. Pour ce faire, les enquêtes profondes de recoupement doivent être faites, au tout début du processus, c’est-à-dire lors de l’établissement du bien-fondé du litige. En ce sens, la consultation doit être faite auprès de différentes sources d’information au niveau local : chef de village, notables, responsables communautaires, autorités traditionnelles. → Représentation des PAPs dans les instances de résolution des conflits et des litiges Si plusieurs cas de litiges surviennent dans un même groupe ou une même communauté, les personnes affectées ayant un cas en litige auront la possibilité de désigner à l’unanimité un représentant à l’issue d’une réunion à laquelle toutes auront été invitées à participer. Ce représentant sera chargé de les représenter au cours d’un processus de conciliation qui sera entrepris auprès des instances désignées pour ce faire. 7.4.7 Principes de traitement des plaintes et des doléances en général 7.4.7.1 Principes pour le traitement des plaintes Toutes plaintes reçues (mêmes anonymes) devraient être traitées équitablement (enregistrées, vérifiées et analysées, investigation si nécessaire, statuées et dont les réponses seront communiquées). Le traitement d’une plainte est considéré comme achevé après résolution/prise de décision et retours d’information auprès des plaignants. A cet effet, toutes les plaintes reçues devraient être collectées par les personnes responsables. Celles-ci statueront analyseront les faits et statueront en conséquence. En même temps, elles veilleront à ce que les travaux soient bien menés par le projet dans la localité et que les que griefs sont dûment instruits à la satisfaction de toutes les parties concernées. 79 7.4.7.2 Niveau de traitement de plaintes et doléances Globalement il existe trois niveaux (éclatés en 4 sous-niveaux) pour le traitement des plaintes et des doléances : − Traitement des plaintes et doléances au niveau du Fokontany ou, quand aucune solution n’a pu être trouvée, au niveau de la Commune − Traitement des plaintes et doléances par arbitrage du CRL − Tribunal (a) Traitement des plaintes reçues au niveau du Fokontany. Un registre des doléances sera mis à la disposition de la population au niveau de chaque Fokontany et de la Commune d’insertion des travaux. De ce fait, toute doléance écrite ou verbale reçue par l’UGE (Unité de gestion du projet) de la part des personnes physiques et/ou morales sur ses sites de travaux ou dans le cadre de la conduite de ses activités doit être enregistrée dans ce registre. Toutefois, une doléance écrite sur main libre est également recevable. Les plaintes et doléances collectées et enregistrées au niveau des Fokontany seront traitées suivant le processus ci-après, tout en sacahnt que le mécanisme s’appuie essentiellement sur les agents des Fokontany et les responsables de l’Unité régionale du PIC2: − Le règlement des litiges / plaintes est, d’abord, réalisé avec des « Sages » du Fokontany, des responsables dudit Fokontany et des agents de l’Unité Régionale du Projet PIC2. ; − Si cette étape échoue, on remonte au niveau de la Commune ; − Si le différend n’a pas été résolu, le dossier sera, par la suite, envoyé et traité par le Comité de Règlement des litiges (CRL) − Dans le cas d’un échec du règlement à l’amiable, le dossier sera transmis au niveau du Tribunal. Pour les cas de doléances provenant de personnes analphabètes, les responsables des Fokontany s’engagent à retranscrire par écrit dans le formulaire dédié, les doléances de ces personnes. Ils assurent aussi la remise des réponses aux doléances émises par les instances concernées (Fokontany, Comité de Règlement des Litiges CRL, Tribunal …) La durée totale de traitement à l’amiable d’une plainte ne doit pas excéder 10 jours calendaires. TABLEAU 7.6 : ETAPES DU PROCESSUS DE TRAITEMENT DES DOLEANCES REÇUES Etape Activités Personnes responsables Observation Délai Réception des plaintes Consignation des au niveau du Fokontany Chef Fokontany Agent de éléments de la plainte 1 jour Etape 0 ou de la Mairie, qu’elles la Mairie20 dans le registre soient anonymes ou déposé à cet effet. non Médiation par des Sages du Fokontany, Chef PV de médiation à 1 Jour à 1 Etape 1 sages du Fokontany, le Fokontany, président établir par le chef semaine 20 Dans la pratique il est aussi possible que la personne adresse sa doléance / plainte à un agent du PIC2 ou à l’entreprise. 80 TABLEAU 7.6 : ETAPES DU PROCESSUS DE TRAITEMENT DES DOLEANCES REÇUES Etape Activités Personnes responsables Observation Délai chef de Fokontany et comité de quartier, Fokontany et les autres comités de plaignant(s), un agents du PIC2 quartier représentant du projet PV de médiation à Médiation du Maire Le Maire ou son 2 jours à établir par la Etape 2 assisté par PIC représentant, le plaignant, 1 Commune avec un représentant du projet semaine l’assistance de PIC Le CRL qui peut s’adjoindre l’aide de toute personne qu’elle juge PV de médiation à 3 jours à Arbitrage par le CRL, Etape 3 compétente pour l’aider à établir par le CRL 1 assisté par PIC la résolution du litige, le assisté par PIC. semaine plaignant, un représentant du projet PV à établir par le greffier du tribunal. Une provision financière est toujours Recours au niveau du Le juge, le plaignant et le disponible sur Fonds Au Etape 4 tribunal de première représentant du projet RPI (Etat) pour, prorata instance éventuellement, appuyer la plainte d’une personne incapable de se prendre en charge Le lendemai UGE Etape • Restitution des Une copie des PV ou n de la commun résultats des CRL (en tant que de autres montrant les livraison e toutes traitements aux besoin) résolutions adoptées des les intéressés sera donnée aux résutlats plaintes • Suivi des résolutions intéressés des traitement s Dans la pratique, pour gagner du temps, les étapes 1 et 2 peuvent être combinées. (b) Traitement des plaintes à d’autres niveaux/acteurs du projet. Les plaintes et doléances collectées et enregistrées directement par d’autres acteurs du Projet (Ministère, PTFs, Communes, OSCs,…) et qui les concernent peuvent directement être traitées par ces acteurs à leur niveau suivant les principes ci-dessus (priorisation du principe à l’amiable); Par contre, les plaintes et doléances collectées et enregistrées directement par d’autres acteurs du projet (Ministère, PTFs, Communes, OSCs - Organisations de société civiles …) mais qui ne les concernent pas seront référées par ces récepteurs aux responsables 81 du traitement. Tous les transferts de documents ou d’information devraient être enregistrés dans un registre spécial de traitement des plaintes développé par le projet ; (c) Plaintes et doléances collectées et enregistrées touchant en même temps deux ou plusieurs acteurs principaux de mise en œuvre du projet Elles feront l’objet d’un traitement en arbitrage qui sera dirigé par un Comité spécial de règlement des plaintes mis en place pour l’occasion par le Comité de pilotage du Projet. 7.4.8 Détails sur la procédure de résolution des conflits et des plaintes La procédure recommandée comprend les 4 phases séquentielles suivantes : − Etape 1 : Dépôt et transcription ; − Etape 2 : Traitement ; − Etape3 : Résolution ; − Etape 4 : Recours en Justice en cas de non résolution à l’amiable du conflit. ➢ ETAPE 1 : Dépôt et transcription des doléances La mise en place des procédures de gestion de plaintes et litiges facilitera le dépôt d’une doléance par les parties prenantes plaignantes ou une réclamation dans le registre tenu auprès des Fokontany, sans encourir de frais et en ayant l’assurance que leur plainte ou réclamation sera réglée en temps voulu et d’une manière satisfaisante. Par ailleurs, les plaignants seront exonérés de tous frais administratifs et juridiques encourus au titre des procédures de règlement des plaintes. Toutes les plaintes reçues par écrit ou reçues verbalement seront documentées. ➢ ETAPE 2 : Collecte des doléances Le registre des doléances sera mis à la disposition de la population au niveau de chaque Fokontany et mairie d’insertion des travaux du sous-projet. De ce fait, toute doléance écrite ou verbale reçue par l’UGE des personnes physiques et/ou morales concernant la réinstallation doit être enregistrée dans ce registre. Le registre des doléances est divisé en deux feuillets : une feuille « doléances » et une feuille « réponse ». Chaque feuillet est autocopiant triplicata. De cette manière, le plaignant récupère une copie du dépôt de sa doléance, une copie est transmise au Projet et une dernière reste dans le registre au fokontany ou à la mairie. ➢ ETAPE 3 : Tri des plaintes et doléances Les plaintes et doléances enregistrées seront tout d’abord triées par l’agent en charge de l’enregistrement afin de déterminer la responsabilité de leur traitement. Les plaintes et doléances qui peuvent être traitées au niveau local seront traitées d’abord au niveau local. Les plaintes qui sont du ressort d’autres entités ou acteurs du Projet seront directement transmises à l’UGE qui se chargera de les transmettre au(x) responsable(s) de traitement. ➢ ETAPE 4 : Traitement des plaintes La procédure pour le Projet PIC2.2 comprend 3 modes successifs de règlement des litiges, en accord avec les PO de la Banque Mondiale, tels que décrits ci-après : à l’amiable, par médiation, et par voie judiciaire. 82 7.4.9 Procédures à suivre Il est toujours rappelé que les recours alternatifs seront favorisés avant de procéder par voie judiciaire. 7.4.9.1 Gestion des conflits à l’amiable Lorsque le litige est de faible ampleur, celui-ci peut être résolu par une approche à l’amiable. Cette solution peut être formulée avec l’aide de membres de la communauté, mais n’a pas besoin de passer par la validation de l’unité de gestion du Projet au niveau des pôles. Par contre, l’historique du litige sera à inscrire dans un registre accessible pour le Projet pour les besoins du suivi ultérieur. Pour ce faire, le litige est soumis au chef de Quartier et/ou à une autorité traditionnelle qui en discute avec le Maire et propose une solution amiable. Les plaintes seront donc traitées par voie de négociation entre toutes les parties concernées. Le processus comprend les étapes énoncées ci-après : • Inscription du litige dans le registre déposé auprès du Fokontany ; • Production, si necessaire, de tout dossier jugé utile pour étayer les dires ; • Traitement du litige dans un délai de quelques jours, dont les actions consistent à : o analyser la pertinence du cas ; o prendre une décision et des recommandations ; o enregistrer les décisions et recommandations dans le registre des plaintes. Une fiche synthétique ainsi que la décision et les recommandations y afférentes dûment signées par les parties est remise au plaignant. • Information régulière sur la situation des traitements des litiges. • Mesure commune: regroupement et centralisation des plaintes et des litiges traités comme suit : o Classement de dossier des cas résolus, o Suite à donner ; o Transfert des cas litigieux au niveau des instances supérieures avec les dossiers y afférents. 7.4.9.2 Médiation par le Comité de Règlement de Litiges Un Comité de Règlement des Litiges (CRL) sera érigé dans le cadre de la mise en œuvre du P.A.R. Le cas référé au CRL est celui dont aucune solution acceptable par les parties n’ait pu être trouvée à l’amiable. L’entité d’accompagnement appuie le plaignant dans le transfert de son dossier pour traitement au niveau du CRL. Le CRL analyse la doléance et décide sur l’audition du plaignant et sur la base d’un rapport rédigé par un expert d’une ONG indépendante. Ce dernier aura pour charge de rédiger un rapport indépendant retraçant à la fois : − la procédure mise en œuvre pour aboutir au résultat litigieux afin d’observer s’il y a un vice de forme ; − les éléments contestés dans le résultat obtenu en détaillant l’ensemble des éléments et en établissant, de son côté, une évaluation indépendante de ce résultat ; − la mise en perspective des résultats avec des résultats similaires d’autres PAP. Le CRL s’organise pour traiter l’ensemble des plaintes et litiges en : 83 − analysant la pertinence du ou des désidératas, et les décisions et recommandations, − rapportant sa décision et ses recommandations dans le registre des plaintes et sur la fiche à remettre au plaignant. Dans le cas où les décisions ne satisfont pas au plaignant, le CRL passera l’affaire au Tribunal. 7.4.9.3 Recours au tribunal Le recours au tribunal ne sera fait qu’après avoir épuisé toutes les tentatives de règlement à l’amiable. Les personnes affectées insatisfaites pourront donc introduire leur litige auprès du Tribunal de première instance du lieu d’opération. Le recours judiciaire se fera selon les modalités suivantes : − une assistance sera fournie aux Personnes affectées par le projet (PAP) afin de leur permettre de pouvoir exercer leur droit de recours. − la période minimale pour présenter un recours sera de 40 jours de calendrier après le refus d’accepter l’offre d’indemnisation ou l’échec de la conciliation, le dernier à survenir s’appliquant; − un accès sera assuré à un fonds d’appui pour financer les cas de litiges présentés par des personnes affectées illettrées ou considérées vulnérables selon les études socio- économiques de base; − les instances seront flexibles et ouvertes à diverses formes de preuves. Au cas où des personnes expropriées s’aviseraient à induire en erreur l’opinion publique à travers des média, des sessions de discussions seraient organisées et des notes d’information en Français et en Malagasy seraient élaborées en conséquence et distribuées aux médias. 7.4.10 Surveillance, suivi et consolidation des données sur les plaintes et les litiges Le Projet établira une base de données qui capitalisera l’ensemble des plaintes et doléances reçues et traitées dans le cadre du projet. L’UGE assurera la capitalisation générale et la gestion de la base de données centrale ainsi que le suivi global du traitement des plaintes, sous contrôle du Comité de Pilotage du Projet. L’UGE établira des rapports périodiques sur la situation des plaintes relatives au Projet (nombre de plaintes reçues, catégories de plaintes, cas résolus, retours d’information vis-à-vis des plaignants …) Le modèle de réponse à adresser au plaignant est donné en Annexe 8 : Modèle de notification des parties sur une plainte donnée 7.5 PROTOCOLES A SUIVRE EN CAS DE SURVENANCE D’ACCIDENT SUR LE CHANTIER Divers types d’accident peuvent survenir à tout moment sur un chantier donné (brûlure due à des travaux de soudure, chute d’un point haut, glissade, blessure due à un choc ou à d’autres causes …), raison pour laquelle dans les dossiers d’appel d’offres, Chapitre D : Mode d'évaluation des prix, alinéa 4.1.1.4.a, les assurances constituent une obligation de l’entreprise de travaux. Le cas échéant, les protocoles seront les mêmes selon les procédures suivantes : 84 (i) Etapes de prise en charge en cas d’accident et premiers soins INSTRUCTIONS D’URGENCE EN CAS D’ACCIDENT ACTION SIGNALISATIONS 1. Prévenir immédiatement le chef de chantier • Chef de chantier: Tél. … • Responsable HSE. Tél. … 2. En attendant, si le blessé a perdu connaissance : • Ne pas bouger la victime • Ne pas lui donner à boire. • Couvrir la victime d’une couverture, d’un manteau … • Le secouriste pratiquera les premiers soins 3. S’il s’agit d’une blessure superficielle : • Si possible, poser un garrot pour limiter la perte de sang • Chercher la trousse de soins la plus proche • Nettoyer la blessure • Panser. 4. Au besoin, évacuer la victime vers le Centre de santé le plus proche • Un véhicule de liaison doit toujours être prêt au niveau du chantier • La victime devra être placée sur un support plat et positionné sur le côté 5. Prise en charge de dépenses • Toutes les charges financières jusqu’à la guérison seront à la charge de l’entreprise de travaux • Charge à cette dernière, par la suite, de « négocier » avec son assureur 6. Documentation Les enquêtes sont immédiatement menées • Ecrire un Rapport circonstancié sur l’accident avec le Maître d’œuvre et le PIC car, à ce • Annexer tous les documents y afférents moment-là, les témoignages sont encore frais et disponibles. (ii) Prise en charge en cas de perte de vie sur le chantier suite à un accident En cas de décès de la victime sur le coup, la procédure est, évidemment, plus compliquée. • Couvrir la victime. Ne pas la toucher jusqu’à l’arrivée du médecin légiste • Prévenir le Responsable HSE, le chef de chantier et le Directeur • Charge à ces derniers de prévenir la Direction Générale • Faire venir un médecin légiste • Faire venir les autorités locales • Suivre les instructions du médecin et entreprendre les mesures requises auprès des autorités (autorisation d’inhumer …) • Transporter la victime vers son domicile permanent • L’entreprise sera chargée de payer tous les coûts. Elle « négociera » par la suite avec son assureur. • Préparer un rapport circonstancié très détaillé sur l'accident (les enquêtes sont immédiatement menées avec le Maître d’œuvre et le PIC car, à ce moment -là, les témoignages sont encore frais et disponibles) • S’il y a manquement de l’entreprise en termes de protection des ouvriers, le Tribunal pourra trancher si l’affaire est portée en Justice. 85 7.6 MISE EN ŒUVRE DES MESURES 7.6.1 Organisation institutionnelle 7.6.1.1 Charte des responsabilités pour la mise en œuvre du PGES Cette section décrit brièvement l’organisation institutionnelle et les responsabilités y afférentes. La première action à faire sera la diffusion de ce PGES dès son approbation. Toutes les entités concernées seront appelées à se familiariser avec ce document et à préparer les outils techniques requis. Les entités concernées sont : • la Commune urbaine d’Antsiranana: selon la Charte routière, elle est le Maître d’ouvrage de ces travaux de réhabilitation • le projet PIC en tant que Maître d’ouvrage délégué • la Direction régionale des Travaux publics : elle contribue au contrôle du respect des mesures d’atténuation ainsi qu’au suivi environnemental • l‘Entreprise sera chargée des travaux et de la mise en œuvre des mesures environnementales • la Mission de Contrôle /Surveillance (MdC) qui devra valider tous les aspects techniques et environnementaux avec les techniciens du PIC • le Projet PIC qui assurera la libération de l’emprise des axes • la population riveraine, ainsi que toutes ONG actives dans la zone, joueront un rôle d’alerte • la Banque Mondiale assurera le rôle de supervision et de conseil. En outre, selon les dispositions du décret MECIE, les agents des Ministères concernés (Environnement, Travaux Publics, Aménagement) peuvent, à tout moment, organiser des missions de contrôle inopiné sur site. TABLEAU 7.7 : RESUME DE LA CHARTE DES RESPONSABILITES Mesures d’atténuation Entité Responsabl Calendrier de Budget responsable de es du suivi la mise en la mise en œuvre œuvre Phase d’installation Entreprise Entreprise Avant les Inclus dans les MdC, PIC travaux coûts des travaux Phase des travaux Entreprise Entreprise Durant les Inclus dans les MdC, PIC travaux coûts du contrat Phase de fermeture du chantier Entreprise Entreprise Avant la fin Inclus dans les MdC, PIC des travaux coûts du contrat Phase d’exploitation CU Antsiranana CU Durant toute la Inclus dans le Antsiranana durée de vie budget des communal infrastructures 7.6.1.2 Exigences pour l’entreprise Pour la mise en œuvre effective de ce PGES, l’entreprise doit : 86 • Avoir dans son équipe, un Responsable HSE qui sera chargé de l’application, d’une part, du Plan HSE (qui inclut le PGES) et, d’autre part, des Plans de protection environnementale des sites (PPES) qu’elle va présenter préalablement à chaque ouverture/exploitation d’un gîte (carrière ou emprunt) et pour la base-vie. • Désigner un responsable qui va résoudre les conflits éventuels (par exemple, s’il y a des fissures causées par des engins à l’encontre d’une construction riveraine) • Mettre en place des Cahiers de doléances au niveau des Fokontany et ce, afin de permettre aux riverains de poser des questions et/ou d’exprimer leurs remarques et plaintes relatives au déroulement du chantier. Pour la mise en œuvre du P.A.R, une procédure à 3 niveaux a été approuvée : • Procédure à l’amiable • Procédure avec un Comité de règlement des litiges (si l’option « amiable » ne donne pas de résultats) • Tribunal (si les options ci-dessus n’ont pas résolu le problème) Pour les éventuelles plaintes liées aux travaux physiques (à l’exemple d’une infraction par rapport au Code de conduite, les soulèvements de poussière, des fissurations sur des constructions …), des Cahiers de doléance seront placés au niveau des Quartiers. Ces Cahiers seront collectés sur une base hebdomadaire et un Comité formé par des représentants de la Commune, du Ministère chargé de l’Environnement et du Ministère des Travaux Publics les instruira (selon leurs rôles quotidiens) Pendant la Période garantie des travaux (1 an à compter de la réception technique), l’entreprise sera tenue de remédier aux imperfections possibles. Encadré Pour assurer une bonne cohérence avec les CGES et les Politiques de sauvegarde déclenchées ainsi que le PGES, le Projet PIC est chargé de la validation finale des différents Plans qui seront préparés par l’entreprise. 7.6.1.3 Besoins en renforcement des capacités Afin de s’assurer que les principales parties prenantes assimilent bien les exigences du Plan de gestion environnementale, une session de renforcement des capacités sera assurée par le Projet PIC avant les travaux. 87 TABLEAU 7.8 : BESOINS EN RENFORCEMENT DES CAPACITES (SESSION QUI SERA ASSUREE PAR L’EQUIPE « SAUVEGARDES » DU PIC) DESIGNATION OBJET CIBLES INDICATEURS CALENDRIER Mise en œuvre – Bonne compréhension du – Responsables en – Nombre de Au du PGES PGE en général Sauvegardes de participants démarrage l’Entreprise et de la MdC du chantier – Utilisation de la fiche de non- – Résultats des (avec des techniciens de conformité (voir annexe) tests pré et la Commune s’ils le post-formation souhaitent) – Chef de chantier – Responsables de la logistique (base vie, engins, …) – Responsable de la Voirie / CUA Outils de gestion – Applique les exigences du Idem – Nombre de Au environnementale « General Environmental, participants démarrage et sociale de la Health and Safety du chantier – Résultats des MdC et de Guidelines (April 2007) » tests pré et l’Entreprise de – S’assurer de l’adhésion du post-formation travaux personnel au Plan de sécurité (en conformité avec les exigences de la Banque - – Appuyer la préparation du PGE/Base vie et engins (gestion des matières résiduelles, gestion des eaux usées, mesures de sécurité, Plan d’urgence, …) – Signalisation routière provisoire (pendant les travaux) Contribution à la Stratégie du PIC pour la Idem – Nombre de Au lutte contre la prévention et la lutte contre le participants démarrage propagation du Sida : du chantier virus du SIDA – Informations de base sur le Sida – Limitation des risques – Méthodes recommandées – Mesures à prendre 88 7.6.2 Documents qui devront être produits par l’Entreprise Plusieurs documents sont attendus de l’entreprise car les choix y afférents ne peuvent pas être fixés à l’avance : 7.6.2.1 PPES : Carrière de ramassage Pour cette carrière, l’entreprise devra produire un PPES contenant les éléments mini suivants : – un Plan de localisation du site, – les volets suivants : • aux détails des consignes de sécurité durant le ramassage de blocs de rocher • à la sécurité du personnel • à la limitation des poussières lors des chargements et déchargements • au traitement des rebus ou déchets de carrière • à la remise en état du site Encadré : Compte des faibles besoins en produits rocheux et du fait que la carrière identifiée est une carrière de ramassage, il n’y aura pas de tirs à l’explosif. 7.6.2.2 PPES pour la base vie Pour la base-vie (qui peut inclure l’hébergement de certaines personnes, un atelier mécanique, une aire de préfabrication, une centrale à bitume …), l’entreprise devra produire un PPES contenant les éléments mini suivants : – un Plan de situation de la base-vie – un Plan d’organisation de la base-vie (site pour chaque activité, Plan de circulation des véhicules …) – le PPES proposé pour la protection de l’environnement de la base-vie: • détails des consignes de sécurité dans l’enceinte • sécurité du personnel • exigences liées aux chargements et déchargements • gestion des matières résiduelles et des eaux usées • remise en état de la base-vie après les travaux. 89 8 CONCLUSIONS La majeure partie des axes urbains de la ville d’Antsiranana se trouve dans un état de dégradation avancé, au grand dam des usagers et au détriment du développement du tourisme local. Afin d’y répondre, en concertation avec la Commune, le Ministère des Travaux Publics et les autres parties prenantes, PIC a déjà entrepris la réhabilitation d’axes prioritaires dans la ville. Pour cette fois, 10 autres axes urbains totalisant 3 610m seront réhabilités. Dans ce cadre, selon les résultats de l’examen préliminaire, ce projet a été classé dans la Catégorie B (avec analyse environnementale) Durant les études menées, il a été tenu compte des exigences des Politiques de sauvegarde déclenchées que des dispositions de la législation nationale en matière de gestion environnementale (déjà pris en compte dans le CGES du PIC2). Des mesures qui tiennent compte de leur faisabilité technique et financière ont été proposées : ❖ Mesures relatives aux travaux routiers proprement dits : ce volet inclut le réseau d’assainissement couvre toutes les phases (préparation, travaux, fin de chantier et exploitation) ❖ Mesures relatives aux sites d’extraction : pour les travaux envisagés, au vue du faible volume de matériaux requis, seule une carrière de ramassage sera nécessaire. Tous les autres matériaux (pouzzolanes, sable …) pourront être achetés auprès de fournisseurs locaux. ❖ Mesures pour la mise en œuvre d’un Plan d’action de réinstallation (P.A.R) Afin de s’assurer que les résultats amènent aux objectifs de qualité visés qui sont liés à la protection de l’environnement biophysique et humain, un Plan de gestion environnementale a, également, été proposé : • Un Plan de surveillance environnementale pour s’assurer que les mesures sont bien mises en œuvre et, cela, d’une façon adéquate. • Un Plan de suivi environnemental qui permettra de montrer les performances environnementales et sociales du projet et, en tant que de besoin, de corriger les mesures proposées. Une évaluation des impacts résiduels a aussi été réalisée : selon les résultats y afférents, les impacts résiduels resteront à des niveaux acceptables. 90 ANNEXES 91 ANNEXE 1 : FICHE D’EXAMEN PREALABLE 1. INFORMATIONS GENERALES a) Initiateur du projet : Projet PIC2 b) Nom du responsable technique du sous-projet : Arnaud Rabenjamina c) Titre du sous-projet : Réhabilitation de voiries urbaines dans la ville d’Antsiranana d) Localisation : Ville d’Antsiranana 2. DESCRIPTION ET JUSTIFICATION DU SOUS-PROJET a) Brève description du sous-projet : Localisation exacte du sous-projet Ville d’Antsiranana : • Avenue Philibert Tsiranana : 994 m • Avenue de la Nation : 1 057 m • Rue Rigault : 350 m • Rue Cabot : 180 m • Avenue Pasteur : 156 m • Rue Montcalm : 89 m • Rue Duguay Trouen : 78 m • Rue Tsimiaro : 78 m • Rue Justin Bezara : 550 m • Rue Jean Ralaimongo : 78 m Différentes composantes du sous- Installation de chantier projet Travaux de terrassement Assainissement + Chaussée + Trottoirs Aménagements divers Réception provisoire Repli de chantier Activités de construction Réhabilitation de voiries urbaines Main d’œuvre Essentiellement locale Environ une vingtaine • Couche de base en GCNT 0/315 : 236 m3 Origine et utilisation des matières • Moellons : 10m3 premières • Gravillons : 380m3 • Gravillonnettes : 3 057 m3 • Sable blanc : 177m3 • Sable de rivière : 190m3 • Pouzzolanes : 60m3 Méthodes de production Carrière : Ramassage. Pas d’abattage à l’explosif Produits, rejets liquides, solides et Eaux usées de la base-vie gazeux anticipés Emissions atmosphériques des engins Sources de nuisances tels le bruit et Bruits des engins les odeurs Odeurs issues de la station d’enrobage Programme des travaux A partir de Septembre 2018 Budget prévu 1,200,000usd b) Planification du projet Adéquation du sous- projet dans la Projet conforme avec le PUDi planification régionale ou urbaine 92 concernée et sa cohérence avec ces plans. Activités de planification • Conception et mise en œuvre d’un plan de gestion environnementale du sous-projet environnementale pour minimiser les impacts • Minimisation des impacts sur les biens privés et les environnementaux et sociaux du sources de revenus sous- projet, notamment en termes de réinstallation involontaire, et optimiser le choix du site. c) Justification du sous-projet Situation actuelle du secteur • La réalisation des travaux poursuit des objectifs très concerné, problèmes ou besoins qui précis : nécessitent d’être satisfaits par le - Contribution de l’amélioration des conditions du sous-projet et contraintes liées à sa tourisme local mise en œuvre - Bénéfices pour les usagers • Il s’agit du renforcement des routes structurantes comme le prévoit le PUDi d) Document joint au formulaire (APS, APD, autres). • Etudes en APD • Projet de DAO 3. IDENTIFICATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX Préoccupations environnementales et sociales Oui Non Observation Ressources du secteur Le projet nécessitera- t-il des volumes importants de matériaux de Non Moins de construction dans les ressources naturelles locales (sable, gravier, 4 000m3 latérite, eau, bois de chantier, etc.) ? Nécessitera-t-il un défrichement important Non Aucun Diversité biologique Le projet risque-t-il de causer des effets sur des espèces rares, Non Il s’agit d’un vulnérables et/ou importants du point de vue économique, écologique, projet urbain culturel Y a-t-il des zones de sensibilité environnementale qui pourraient être affectées négativement par le projet ? forêt, zones humides (lacs, Non --- rivières, zones d'inondation saisonnières) Zones protégées Il s’agit d’un projet urbain. La zone du projet (ou de ses composantes) comprend-t-elle des aires Non Les sites protégées (parcs nationaux, réserve nationales, forêt protégée, site de d’extraction patrimoine mondial, etc.) sont loin des aires protégées 93 Préoccupations environnementales et sociales Oui Non Observation Si le projet est en dehors, mais à faible distance, de zones protégées, pourrait-il affecter négativement l'écologie dans la zone protégée ? Non --- (P.ex. interférence avec les vols d'oiseau, avec les migrations de mammifères) Géologie et sols Y a-t-il des zones instables d'un point de vue géologique ou des sols Non --- (érosion, glissement de terrain, effondrement) ? Y a-t-il des zones à risque de salinisation ? Non Paysage I esthétique Le projet aurait-t-il un effet adverse sur la valeur esthétique du paysage Non -- ? Sites historiques, archéologiques ou culturels Le projet pourrait-il changer un ou plusieurs sites historiques, Non -- archéologique, ou culturel, ou nécessiter des excavations ? Perte d’actifs et autres Est-ce que le projet déclenchera la perte temporaire ou permanente Impacts sur d’habitat, de cultures, de terres agricole, de pâturage, d'arbres fruitiers et Oui des biens d'infrastructures domestiques ? privés Pollution Le projet pourrait-il occasionner un niveau élevé de bruit ? Oui Engins Volumes limités aux Le projet risque –t-il de générer des déchets solides et liquides ? Oui eaux usées de la base vie Si « oui » l’infrastructure dispose-t-elle d’un plan pour leur collecte et Oui élimination Les huiles de vidange peuvent être Y a-t-il des équipements et infrastructures pour leur gestion ? Oui reprises par les fournisseurs de lubrifiant Le projet risque pourrait-il affecter la qualité des eaux de surface, Non -- souterraine, sources d’eau potable Temporaire, Le projet risque-t-il d’affecter l’atmosphère (poussière, gaz divers) Oui surtout de la poussière Mode de vie un P.A.R sera Le projet peut-il entraîner des altérations du mode de vie des Non préparé et mis populations locales ? en œuvre 94 Préoccupations environnementales et sociales Oui Non Observation Le projet peut-il entraîner une accentuation des inégalités sociales ? Non --- Le projet peut-il entraîner des utilisations incompatibles ou des conflits Non --- sociaux entre les différents usagers ? Santé sécurité Risques Le projet peut-il induire des risques d’accidents des travailleurs et des Oui d’accident de populations ? travail Le projet peut-il causer des risques pour la santé des travailleurs et de la Oui IST … population ? Le projet peut-il entraîner une augmentation de la population des Non -- vecteurs de maladies ? Revenus locaux Emplois Le projet permet-il la création d’emplois ? Oui temporaires Le projet favorise-t-il l’augmentation des productions agricoles et Oui Exportation autres ? Préoccupations de genre Le projet favorise-t-il une intégration des femmes et autres couches Oui -- vulnérables ? Le projet prend-t-il en charge les préoccupations des femmes et Oui -- favorise-t-il leur implication dans la prise de décision ? 4. CONSULTATION DU PUBLIC La consultation et la participation du public ont-elles été recherchées? Oui Toujours Non Si “Oui”, décrire brièvement les mesures qui seront prises à cet effet. Des séances d’information du public et de consultation seront organisées pour collecter les préoccupations des riverains quant à l’exécution des travaux. Les préoccupations et les suggestions des riverains seront collectées via des cahiers de doléances qui leur seront laissés durant 15 jours. 5. POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE DECLENCHEES PAR LE SOUS-PROJET Selon les enjeux environnementaux et sociaux du sous-projet, sélectionner les politiques de la Banque Mondiale qui sont déclenchées par le sous-projet : • PO 4.01 – Évaluation environnementale Oui • PO 4.04 – Habitats naturels Non • PO 4.09 – Lutte antiparasitaire Non • PO 4.11 – Management of Cultural Property in Bank-financed Projects Non • PO 4.12 – Réinstallation involontaire de personnes Oui 95 6. MESURES D’ATTENUATION Pour toutes les réponses “Oui”, décrire brièvement les mesures prises à cet effet. • Conception et mise en œuvre d’un Plan de gestion environnementale • Préparation et mise en œuvre d’un Plan d’action de réinstallation. 7. CLASSIFICATION DU PROJET ET TRAVAIL ENVIRONNEMENTAL • Pas de travail environnemental • Simples mesures de mitigation • Plan de Gestion Environnementale et Sociale X 8. DOCUMENTS REQUIS RELATIFS AU SOUS-PROJET Selon la catégorie du sous-projet et des politiques déclenchées, déterminer les documents requis relatifs au sous-projet : • Plan de gestion environnementale et Sociale (PGES) X • Audit environnemental • Évaluation des dangers et des risques • Plan de réinstallation (PAR) X • Autres documents pertinents (plan de gestion des déchets spéciaux, etc.) 96 ANNEXE 2: MODELE DE FICHE DE NON-CONFORMITE Fiche n°___/2018 Réhabilitation de voiries urbaines à Date : Antsiranana Localisation : Description de la non- Catégorie (encadrer) conformité : • Mineure à Modérée • Majeure • Critique Mesure(s) corrective(s) : A faire suivre à : • Responsable HSE et Chef de chantier (Mineure à Modérée) • Directeur de chantier (NC majeure) • Directeur Général (NC critique) Fiche remplie par Visa du Responsable Visa du Directeur des environnemental et Social Travaux Date et signature : Date et signature : Date et signature : 97 Exemples de catégories de non-conformité Mineure à Modérée Majeure Critique • Déchets de chantier non • Pas de budget pour des EPI • Aucun responsable sur le enlevés à temps chantier • Sous-traitant sans assurances • Cordons trop épais du côté de • Chantier sans planification la chaussée • Base-vie non sécuritaire • Chantier à risques élevés sans • Accès vers un domicile non • NC modérée qui traîne trop que des mesures appropriées remis dans le temps suivent • Déviation non réglementée • Autres • Autres • EPI non portés • Journal de chantier qui n’est pas à jour • Autres 98 ANNEXE 3: PV DE CONSULTATION DU PUBLIC (LISTES DES PARTICIPANTS ET AUTRES) 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 ANNEXE 4 : BASES DE LA STRATEGIE DU PIC EN MATIERE DE LUTTE ET DE PREVENTION CONTRE LES IST ET LE VIH/SIDA La Stratégie du Projet PIC en termes de prévention et de lutte contre le Sida a été validée par le Comité National de Lutte contre le Sida et la Banque Mondiale en Février 2006. Elle reste encore applicable pour cette phase du Projet. 1. Préliminaires L’afflux d’ouvriers temporaires pour l’exécution des divers chantiers et le personnel mobile en général peuvent être un facteur aggravant de la propagation d’IST et de l’épidémie de VIH. Ainsi, des interventions structurées en matière de Communication pour un Changement de Comportement (CCC) et des actions doivent être mises en œuvre au niveau des entreprises qui travaillent avec le Projet PIC. Ainsi, toutes les Entreprises et tous les Cabinets de Contrôle / Surveillance qui soumissionnent pour le Projet PIC doivent intégrer dans leurs offres un programme de prévention et de lutte contre les IST et le SIDA en précisant le contexte du chantier, les problématiques, les cibles de l’intervention, les objectifs et stratégies d’approche, les activités à mener et les résultats attendus. 2. Objectifs Chaque membre du personnel doit connaître les informations de base sur les IST et le SIDA et pouvoir facilement accéder aux méthodes de prévention appropriées et les utiliser de façon responsable. Pour atteindre cet objectif, il faut que chaque individu qui travaille pour l’Entreprise ou le Cabinet acquière le paquet minimum de connaissances face aux IST et au VIH/Sida, à savoir : • être correctement informé sur les tenants et aboutissants des IST (Infections sexuellement transmissibles) en général (qui constituent une porte d’entrée pour le SIDA) et du VIH/Sida en particulier • être capable d’évaluer les facteurs qui exposent individuellement et collectivement aux risques d’infection, et • agir de façon à réduire les risques. 3. Clauses minimales ❖ Intégrer le volet Sida dans l’ordre du jour des réunions de sensibilisation prévues avant le démarrage du contrat et dans l’ordre du jour de certaines réunions de chantier. ❖ Information / sensibilisation / Communication • Faire comprendre à chaque intéressé que les IST en général et le VIH/SIDA en particulier sont UN PROBLEME : - Qu’est-ce que le SIDA ? - Comment se transmet-il ? - Quelles sont les méthodes généralement utilisées pour la prévention ? S’il s’avère que l’abstinence (la meilleure solution) est impossible, utiliser des préservatifs. 110 • Affichages par placardage des méthodes disponibles et de posters (disponibles auprès du CLLS) au niveau du chantier et des bureaux • Approche par pair : faciliter les discussions libres entre collègues à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment. ❖ Mise à disposition gratuite de préservatifs ❖ Incitation au dépistage Des Centres de dépistage sont opérationnels dans toutes les Régions, dont à Antsiranana. Le rôle de l’Entreprise ou du Cabinet est de convaincre ses employés de se faire dépister. ❖ Cas déclarés Selon les dispositions légales en vigueur, l’Etat prend en charge les porteurs et les malades du SIDA. Toutefois, les communautés, les Entreprises et les Cabinets doivent apporter un soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH. ❖ Désignation d’un interlocuteur du PIC au sein de l’Entreprise / Cabinet 4. Entités locales, notamment le Comité local de lutte et de prévention contre le Sida (CLLS) ❖ Le CLLS peut appuyer pour des actions d’information, de sensibilisation et de communication. ❖ Certaines Associations locales (comme les Clubs Sida) peuvent également appuyer les actions y afférentes.. 111 ANNEXE 5 : SYSTEME DE COMMUNICATION ET DE DIFFUSION DE L’INFORMATION AU NIVEAU LOCAL Diffusion de la version finale au niveau locale 1. Site Web du Projet La version finale de l’EIES sera mise en ligne sur le site suivant : www.pic.mg 2. Diffusion de la version physique imprimée Le principal objectif est de toucher le maximum de public. Aussi, des copies (surtout des résumés en Malagasy et en Français) seront-elles disponibles au niveau de certains endroits publics comme la Commune urbaine d’Antsiranana, la Bibliothèque Municipale et autres. 3. Au niveau des entreprises Au démarrage d’un chantier considéré, une session de renforcement des capacités de responsables des entreprises en matière de HSE en général sera assurée par des agents du PIC. Par ailleurs, selon les clauses des contrats, les prestataires sont tenus de mettre en œuvre les mesures prévues, entre autres : - Affichages dans les base-vie - Information des riverains (dès le démarrage du chantier considéré) - Information / Sensibilisation des ouvriers durant certaines réunions de chantier - Mise à disposition de préservatifs gratuits, etc. 112 ANNEXE 6 : RESUME DE LA STRATEGIE DU PIC CONTRE LES VBG 1. GENERALITES 1.1. Notions sur la VBG Le « genre21 » est différent du « sexe22 » en ce sens qu’il intègre des éléments sociaux et culturels dans la nature plutôt que l’aspect biologique. Les attributs et caractéristiques du genre englobent entre autres, les rôles que les hommes et les femmes jouent dans la société et les attentes placées en eux varient considérablement entre les sociétés et changent au fil des temps. La Violence basée sur le genre (ou VBG) est un fléau concerne tout acte de violence dirigée à l’encontre d’une personne du fait de son sexe, tout acte perpétré contre la volonté d’un être humain sur la base de différences sexuelles. Cette violence comprend les actes qui infligent une souffrance, une contrainte et des privations de liberté. La VBG cible à la fois les hommes, les femmes, les jeunes garçons et les jeunes filles. Cependant, les femmes et les jeunes filles sont les plus visées, du fait de leur vulnérabilité. Les formes de VBG les plus connues sont : • Les violences physiques • Les violences morales ou psychologiques Elles consistent à dévaloriser la femme par des attitudes et propos méprisants et injurieux ayant pour effet de créer chez elle, un sentiment permanent de frustration, de crainte, de perte de confiance en soi, etc. : o socialisation discriminatoire des enfants sur la base du sexe o propos infâmants et les invectives (outrages) publiques o répudiations abusives o abandon des femmes et des filles enceintes par les auteurs de leur grossesse o instrumentalisation des femmes et des filles par des artistes musiciens ou des médias o refus des rapports sexuels o privation d’aliment o intimidation et menaces • Les violences sexuelles Les violences sexuelles sont un ensemble d’ actes et de comportements qui amènent la femme à subir des relations sexuelles contre sa volonté. Il s’agit de tout acte sexuel, tentative d’obtenir des faveurs sexuelles, commentaires ou avances sexuels non désirés, ou actes de trafic de la sexualité d’une personne, utilisant la coercition, la menace de sévices ou de recours à la force physique, par toute personne, quelle que soit sa relation avec la victime. On peut citer les cas suivants : o viol o inceste o pédophilie o agressions sexuelles o harcèlement sexuel ; o relations sexuelles trop fréquentes, déshumanisantes ou épousant les allures d’un règlement de compte o transmission volontaire des IST/VIH SIDA 21Le « genre » renvoie à un certain nombre d’éléments caractérisant l’homme et la femme dans leurs attitudes, comportements et relations sociales, met en exergue les différences fondamentales entre l’homme et la femme et souligne les disparités et les inégalités qui en résultent. 22 Masculin ou féminin 113 o proxénétisme, etc. • Les violences liées à certaines pratiques culturelles. Ce sont des violences liées à des pratiques coutumières ou religieuses : o mutilations génitales féminines encore appelées « excision » o exigence abusive de la dot favorisant le concubinage et sa cohorte de problèmes ; o mariages précoces ou forcés o lévirat o rites de veuvage dégradants o polygamie. • Les violences économiques Il s’agit d’un ensemble de faits et comportements qui empêchent l’épanouissement économique de la femme parmi lesquels on peut citer : o L’interdiction d’exercer une profession ou une activité économique o Une division sexuelle du travail domestique pénalisant les filles o Des maternités accablantes et non négociées o La confiscation des revenus des femmes par le mari ou la belle-famille o L’exploitation du travail des jeunes filles dans les ménages o La prostitution forcée o Les enlèvements criminels o etc. 1.2. Contexte dans lequel intervient le Projet PIC Les violences basées (VBG) sur le genre constituent l’une des violations des Droits de l’Homme les plus répandues dans le monde. La Déclaration et la Plateforme d’Action de Beijing définissent la viole nce contre les femmes comme « tout acte de violence exercée contre les femmes qui résulte ou risque de résulter en une violence physique, sexuelle ou psychologique ou en une souffrance infligée aux femmes y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée » À Madagascar, selon les résultats des enquêtes nationales de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (ENSOMD) réalisées en 2012/2013 : - 30% des femmes malagasy sont victimes de VBG et aucune catégorie de femme n’est épargnée par la violence. - Bien que la violence psychologique soit la plus répandue, la violence physique est endurée par 12% des femmes alors que 7% subissent des violences sexuelles. L’absence de loi spécifique pour traiter les cas de violence subis par les femmes fait partie des obstacles à la lutte contre les VBG. Dans ce cadre, d’un côté, afin d’accentuer cette lutte, Madagascar a préparé une Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre et dont la mise en œuvre a commencé en 2016. Le but de la Stratégie Nationale est de contribuer à la réduction de la prévalence des violences basées sur le genre (VBG). L’objectif général de la Stratégie Nationale de Lutte cont re les Violences Basées sur le Genre est de mettre à la disposition des acteurs un document de référence pour conduire les actions de prévention et de réponse aux VBG d’une manière coordonnée et efficace. De cet objectif général découlent les objectifs liés aux axes stratégiques : - contribuer aux actions de prévention des actes de violence basée sur le genre 23 - professionnaliser les interventions pour une prise en charge intégrée et adéquate de la victime d’une VBG 23Dans le contexte de PIC il s’agit de prendre en considération l’aspect genre en général tel que défini dans ce document 114 - assurer la réinsertion socio-économique des victimes de VBG et l’accompagnement psychosocial des auteurs - accroître les capacités d’intervention, de coordination et de suivi/évaluation des actions de prévention et de réponse aux VBG, y compris en situation de crise humanitaire, et - optimiser les résultats par des mesures d’accompagnement. De l’autre côté, la Banque Mondiale a aussi adopté un Plan d'action sur les mesures administratives et opérationnelles pour aider à prévenir les cas d'exploitation et d'abus sexuels, ainsi que d'autres formes de violence sexiste dans les projets qu’elle appuie. La présente Stratégie, adoptée par le PIC2.2, est conforme à ces deux outils de travail : la Stratégie nationale VBG et le Plan d’action de la Banque. 2. OBJECTIFS VISES 2.1. Considérations préliminaires Le Projet PIC intervient dans diverses zones géographiques où les pratiques sociales sont variables. Le Projet n’ambitionne pas de se substituer aux actions du Gouvernement ni à celles de la Police ou de la Gendarmerie mais d’y contribuer dans les limites de ses possibil ités. PIC ne s’immiscera pas dans la vie des ménages impliqués mais fera en sorte que les implications directes du Projet ne favorisent pas le développement de cas de GBV dans ses zones de travail. En ce sens PIC se focalisera sur la sensibilisation et la responsabilisation des différents employés et prestataires du Projet, tout en offrant des mécanismes d’appui à des victimes possibles qui sont liées à ses activités. 2.2. Objectif général L’objectif général est d’améliorer davantage les conditions de vie des fe mmes et des jeunes personnes. 2.3. Objectifs spécifiques Dans les chantiers et les appuis menés par le Projet, les actions tendront à : ➢ Eviter toutes formes de VBG dans le projet, incluant celles liées à l’exécution des contrats de travaux ou d’appui sectoriel (Tourisme, Agribusiness, Gouvernance …) ➢ S’assurer que d’éventuels cas y afférents puissent être traités et documentés. 3. ACTIONS A ENTREPRENDRE Pour aboutir aux objectifs visés, toutes les activités menées dans le cadre du PIC seront soumises à un Cahier des charges sociales y afférentes. En outre, PIC procèdera à une Convention de collaboration avec une entité locale spécialisée en VBG pour mener les activités suivantes : ✓ Développer une méthodologie pour l'évaluation des risques de VBG. ✓ Construire et améliorer la capacité du personnel des entreprises contractantes du PIC à faire face aux risques de VBG en développant des activités d'orientation, de formation et d'apprentissage continu. ✓ Élaborer un protocole interne d'information et de réponse clair pour guider le personnel des entreprises en cas d'incident ✓ Renforcer les processus opérationnels pour les projets jugés à haut risque de VBG, y compris les codes de conduite pour les entrepreneurs de travaux publics en interdisant toutes formes de VBG - spécifiquement contre l'activité sexuelle avec toute personne de moins de 18 ans, renforçant les considérations de consultation et les recommandations de griefs mécanismes de recours, ingénieurs de surveillance et contrôleurs tiers 115 ✓ Information et sensibilisation aux questions de VBG des personnes impliquées. La présente stratégie sera communiquée aux partenaires, aussi bien aux contractants pour des travaux physiques qu’au personnel des entités appuyées. Les contrats des entreprises de travaux ainsi que les Conventions de collaboration signées avec le PIC contiendront des clauses y afférentes. Les différents acteurs du projet ainsi que les communautés seront informés de l’existence de mécanisme de gestion des plaintes du projet qui font partie des points d’entrée pour l’identification et l’enregistrement des cas de GBV dans les activités liées à la mise en œuvre du PIC2.2.. ✓ Appui à la mise en œuvre. ▪ Déclaration Tout cas de VBG qui apparaît dans le cadre d’activités menées par le PIC ou appuyées par lui doit pouvoir être déclaré par la ou les victimes sans que cela ne puisse lui/leur induise de quelconques représailles dont des menaces de licenciement ou autres. A ce titre, des boîtes à doléances et des registres seront mis en place afin que chaque individu puisse s’exprimer ou dénoncer un cas de VBG. Un cas de VBG peut être dénoncé par une tierce personne si la victime n’est pas en mesure de le faire. ▪ Documentation Tout cas de VBG doit être documenté par les responsables concernés du PIC ou le partenaire. ▪ Traitement des cas de VBG Selon le cas, les VBG seront transférés aux autorités compétentes pour traitement. Dans ce cadre, PIC identifiera dans chaque zone d’intervention un organisme spécialisé dans la prise en charge de tels cas et de développer un partenariat’ pour l’ensemble des activités de sensibilisation, et de prise en charge spécifique. ▪ Suivi du traitement des cas de VBG Un suivi devra être assuré par les responsables du PIC concernés et son partenaire ou contractant. ▪ Restitution aux personnes concernées Les résultats du traitement, quel qu’en soit le contenu, doivent être communiqués à la victime ou aux victimes. 4. MOYENS A METTRE EN ŒUVRE 4.1. Moyens humains La mise en œuvre de cette stratégie ne requiert pas le recrutement d’un personnel spécifique mais sera assurée par les Responsables techniques et les partenaires ci-dessus mentionnés dans les actions concernées. 4.2. Moyens contractuels Pour les ouvriers « permanents », une annexe au contrat portant sur le Code de conduite des travailleurs sera signée par la personne concernée. Pour les ouvriers temporaires, une induction sera assurée avant qu’ils ne commencent le travail. 4.3. Moyens financiers 116 Le budget requis est estimé comme suit : 5. Libellé PU (usd) Q Montant (usd) Edition de la Stratégie (dépliants) 1.5 500 750 Edition de posters (affichages) 2.5 1,000 2,500 Frais divers : partenariat et autres 11,000 Total (arrondi) 15,000 Ce budget est éligible sur le Crédit sous le volet « Sauvegardes environnementales & sociales » 6. CALENDRIER PREVISIONNEL DES ACTIONS Les actions commenceront dès la mise en œuvre du Projet et démarreront par des Conventions de collaboration ou de partenariat avec des organismes spécialisés. Elles dureront pendant toute la durée de vie du Projet ou des Conventions particulières signées selon le cas. 117 ANNEXE 7 : MODELE DE FICHE DE PLAINTE Dossier N°………………………… Date de réception : ……………… Quartier : ………………………….. Nom du plaignant : ……………………………………………………………………………………… Adresse : ………………………………………………..…………………...…………………………… Quartier : …………………………………………………………….………………………………………………… Immeuble/Actif affecté : ………..……………………….………………………..……………………… Description de la plainte : A ………………………, le……………….. Nom du plaignant Référence pour la base de données : TRI PAR PIC Tri effectué par Date du Tri Envoi à Action demandée Date retour à l’ONG Fokontany (amiable) Pour suite à donner CRL Pour suite à donner Archives Pour classement Motif : Le Représentant du PIC Nom et Signature Date d’envoi : Copie : PIC 118 ANNEXE 8 : MODELE DE NOTIFICATION DES PARTIES SUR UNE PLAINTE DONNEE Date de réception du dossier : Référence : Visite sur terrain requise : Oui Non (encadrer) Date de la réunion du CRL : Résolutions motivées du CRL : Si aucune résolution n’a pu être adoptée : renvoi à la Police Motifs Date de renvoi : Le Représentant du CRL Nom et Signature Copie : PIC 119 ANNEXE 9 : CODE DE BONNE CONDUITE POUR TOUS LES EMPLOYES Les employés (ouvriers et cadres) du contractant retenu ainsi que ceux des éventuels sous- traitants seront soumis à un Code de conduite visant à assurer : - Le respect des mœurs et coutumes des communautés locales environnantes. - Une bonne hygiène, notamment en termes de prévention et de lutte contre les IST et, en particulier, la propagation du VIH/Sida. - La lutte et la prévention contre les VBG. En ce qui concerne l’embauche locale, il est de l’intérêt du contractant de favoriser le recrutement local. Toutefois, afin d’assurer une bonne qualité des travaux, certains ouvriers viendront d’autres endroits du pays. ARTICLE 1: PRESERVATION DE L’IMAGE DU CLIENT ET DE SES PARTENAIRES FINANCIERS ET TECHNIQUES Tout au long de l’exécution de son contrat, le Contractant et ses sous-traitants veillent à montrer une bonne image du Client sur tous les plans : social, environnemental, administratif autres) Chaque ouvrier immigré devra être enregistré auprès du Fokontany. Contracter des dettes auprès des marchands locaux est interdit. ARTICLE 2 : COMPORTEMENT GENERAL En respect de l’Article 1, chaque employé (ouvriers et cadres) s'engage (i) à respecter toutes formes de cultures locales et (ii) à maintenir une relation conviviale et loyale avec ses homologues en s'interdisant tout dénigrement ou critique injustifiés et dans le respect des mœurs et coutumes locales. ARTICLE 3: VIH/SIDA ET INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (IST) Le personnel sur terrain du Contractant devra être sensibilisé en permanence sur les dangers liés au SIDA et aux maladies sexuellement transmissibles : – Au démarrage du chantier, une réunion d’information sur les interdits et les coutumes locaux ainsi que sur les IST et le VIH/Sida sera organisée : • Qu’est-ce que le Sida ? • Commente se transmet-il ? • Quels sont les moyens de préventions possibles ? • Liens avec les IST • Encouragement du dépistage volontaire tout en sachant que les malades du Sida sont pris en charge par l’Etat. Pour ce faire, en tant que de besoin, le Contractant pourra se faire appuyer par une personne ressource du Comité local de lutte contre le Sida (CLLS) – Le Contractant (de même que les sous-traitants) devra mettre à la disposition gratuite des employés des préservatifs à titre gratuit. La Mission de Contrôle / Surveillance (Ingénieur) sera chargée de suivre cet aspect. Des contrôles inopinés du Client seront assurés. – Au moins une fois par mois, et/ou durant les réunions de chantier, un bilan de mise en œuvre du présent Code doit être fait sur le respect du présent Code de bonne conduite : toute irrégularité devra être mentionnée dans le Rapport mensuel. 120 ARTICLE 4: DISCRETION PROFESSIONNELLE ET CONFIDENTIALITE Le Contractant qui reçoit une communication, à titre confidentiel, des renseignements sur l’état de santé d’un employés donné est tenu de maintenir confidentielle ladite information et de la traiter en conséquence selon les dispositions juridiques en vigueur. Le cas échéant, il peut prendre l’attache du CLLS pour l’appuyer (counselling, appuis divers au malade …) ARTICLE 5 : AUTRES ELEMENTS DE L’HYGIENE Le contractant et ses sous-traitants s’engagent à : – A ne donner aux employés que de l’eau potable – Faire respecter l’utilisation des blocs sanitaires ou des latrines ainsi dédiés – Informer les riverains sur les mesures prévues ARTICLE 6 : LUTTE ET PREVENTION CONTRE LES VBG a) Toutes les formes de VBG et de VCE par des employés/ouvriers, y compris le toilettage, sont inacceptables, qu'elles aient lieu sur le lieu de travail, dans les camps de travailleurs ou envers les communautés locales : i. Le harcèlement sexuel - par exemple, faire des avances sexuelles inopportunes, des demandes de faveurs sexuelles et d'autres comportements verbaux ou physiques, de nature sexuelle, y compris des actes subtils d'un tel comportement, est interdit. ii. Les faveurs sexuelles - par exemple, faire des promesses ou un traitement favorable dépendant d'actes sexuels - ou d'autres formes de comportement humiliant, dégradant ou d'exploitation sont interdites. b) Le contact ou l'activité sexuelle avec des enfants de moins de 18 ans - y compris par le biais des médias numériques - est interdit. Une croyance erronée concernant l'âge d'un enfant n'est pas une défense. Le consentement de l'enfant n'est pas non plus une défense ou une excuse. c) À moins d'un consentement total de toutes les parties impliquées dans l'acte sexuel, les interactions sexuelles entre les employés de l'entreprise (à tous les niveaux) et les membres des communautés entourant le lieu de travail sont interdites. Cela inclut les relations impliquant la retenue / la promesse d'une prestation réelle (monétaire ou non monétaire) aux membres de la communauté en échange de rapports sexuels - une telle activité sexuelle est considérée comme «non consensuelle» dans le champ d'application de ce Code. d) Outre les sanctions imposées aux entreprises, les poursuites judiciaires contre ceux qui commettent des actes de VBG ou de VCE seront poursuivies le cas échéant. e) Tous les employés, y compris les bénévoles et les sous-traitants, sont fortement encouragés à signaler les actes présumés ou réels de VBG et/ou de VCE par un collègue, que ce soit dans la même entreprise ou non. Les rapports doivent être faits conformément aux procédures de déclaration VBG et VCE du projet. f) Les gestionnaires sont tenus de signaler et d'agir pour contrer les actes présumés ou réels de VBG et/ou de VCE, car ils ont la responsabilité de respecter les engagements de l'entreprise et de tenir leurs subordonnés directs responsables. ARTICLE 7 : MOYENS DE DIFFUSION DU PRESENT CODE Ce Code sera affiché dans les bureaux et au niveau de la base-vie.