Énergies modernes et réduction de la pauvreté: Un atelier multi-sectoriel. Actes de l'atelier régional Dakar, Sénégal, du 4 au 6février 2003 ESM278 7 '-- E-tL ~~~~9-- r. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~j. Energy Partenariat global pour Sector l'énergie villageoise Management (GVEP) Assistance Programme Ç1X 4 AAD ztn >u Report fi-iJ1vu " t ~~~~~~~~~~278/04 February 2004 PROGRAMME CONJOINT PNUD / BANQUE MONDIALE D'AIDE A LA GESTION DU SECTEUR ENERGETIQUE (ESMAP) OBJECTIF Le Programme conjoint PNUD/Banque mondiale d'aide à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) est un programme mondiale spécial d'assistance technique administré par le Département Industrie et énergie de la Banque mondiale. ESMAP dispense des conseils aux gouvemements sur les stratégies de développement énergétique durable. Créé avec l'appui du PNUD et de 15 bailleurs de fonds publics en 1983, ESMAP se concentre sur les questions de politique et de réforme institutionnelle propres à stimuler l'investissement énergétique, la maitrise de l'énergie, le développement des ressources en gaz naturel, ainsi que les énergies renouvelables, rurales et ménagères. DIRECTION ET OPERATIONS ESMAP est gouverné par un Groupe Consultatif d'ESMAP composé de représentants du PNUD, de la Banque mondiale, des gouvernements et autres institutions soutenant ESMAP financièrement, ainsi que de ressortissants des pays bénéficiant des activités d'ESMAP. Le Groupe Consultatif d'ESMAP est présidé par le Vice Président pour le Développement des secteurs privés et financiers de la banque mondiale. Un Groupe de conseil technique (TAG) composé d'experts indépendants assiste le Groupe Consultatif d'ESMAP pour examiner la stratégie et les orientations du Programme, son plan de travail et d'autres questions. Le personnel d'ESMAP se compose d'ingénieurs, de planificateurs de l'énergie et d'économistes sous l'égide du Département Industrie et énergie de la Banque mondiale. Le Directeur de ce Département exerce aussi les fonctions de Gestionnaire d'ESMAP, responsable direct de l'administration du Programme. FINANCEMENT ESMAP est un effort de coopération appuyé par la Banque mondiale, le PNUD, d'autres institutions des Nations Unies, l'Union européenne. L'Organisation des Etats américains, l'Organization latino-américaine de l'énergie et des bailleurs de fonds publics et privés d'Allemagne, d'Australie, de Belgique, du Canada, du Danemark, des Etats-Unis, de Finlande, de France, d'Irlande, d'Islande, d' Italie, du Japon, de Nouvelle-Zélande, de Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de Suède, et de Suisse. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES Une liste complète des projets réalisés par ESMAP est annexé à ce rapport. Pour de plus amples informations et des copies des rapports ESMAP contacter: ESMAP c/o Industry and Energy Department, The World Bank 1818 H Street N.W. Washington, D.C. 20433, U.S.A. Courier électronique: hbretaudeau@worldbank.org@internet Énergies modernes et réduction de la pauvreté: Un atelier multi-sectoriel. Actes de l'atelier Régional Dakar, Sénégal, du 4 au 6 février 2003 PROGRAMME CONJOINT PNUD / BANQUE MONDIALE D'AIDE A LA GESTION DU SECTEUR ENERGETIQUE (ESMAP) iii Copyright c 2004 Banque internationale pour la reconstruction et le Développement/Banaue mondiale 1818 H Street, N.W. Washington, DC 20433, Etats Unis d'Amérique Tous droits réservés. Fabriqué aux Etats Unis d'Amérique. Premier tirage février 2004 Les rapports ESMAP sont publiés pour diffuser les résultats des travaux d'ESMAP dans la communauté du développement avec le minimum de délai. En conséquence, la composition du présent document peut déroger aux règles habituelles de typographie. La Banque mondiale ne peut être tenue responsable des erreurs ou omissions éventuelles. Certaines sources indiquées dans ce rapport peuvent correspondre à des documents informels non encore disponibles. Les résultats, interprétations, commentaires et conclusions exprimés dans ce rapport sont uniquement ceux de l'auteur ou des auteurs et ne peuvent d'aucune façon être attribués à la Banque mondiale, aux institutions qui lui sont affiliées, aux membres de son Conseil des Administrateurs ou aux pays que ceux-ci représentent. La Banque mondiale ne peut guarantir l'authenticité des données citées dans ce document et n'accepte aucune sorte de responsabilité pour les conséquences de leur utilisation. Les frontières, couleurs, dénominations, et autres informations apparaissant éventuellement sur des cartes dans ce volume n'impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale aucun jugement sur la situation juridique d'aucun territoire, ni la confirmation ou l'acceptation de telles frontières. La substance du présent document est couverte par des droits d'auteurs et de reproduction détenus par la Banque mondiale. Les demandes d'autorisation pour reproduire des éléments de ce document doivent être adressées au Manager d'ESMAP, Département de l'énergie, des mines et des télécommunications, à l'adresse de la Banque mondiale indiquée ci-dessus. ESMAP encourage la dissémination de ses travaux et autorise normalement leur reproduction à titre gracieux pour des utilisations à buts non lucratifs. v TABLE DES MATIERES Liste des Sigles ..................................................... viii Remerciements .....................................................x Partenariat avec Enda-TM ..................................................... xi Préface ..................................................... xii Résumé ...................................................... xiv 1. Introduction ......................................................1 2. Enjeux et Défis .......................................................3 Pauvreté énergétique en Afrique .........................................................3 Enjeux de I 'après Johannesburg .......................................................4 Opportunités offertes par le NEPAD ..........................................................5 3. Liens entre l'Energie et la Réduction de la Pauvreté ............................7 De l 'articulation des politiques énergétiques nationales avec les objectifs de développement pour le millénaire et les cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté: Panel des Ministres ou chefs de délégation ...................................................8 De l'impact pratique de l'utilisation d'énergies modernes: Témoignages introductifs 9 La Promotion des énergies nouvelles et renouvelables axée sur les Femmes .......... 10 Le rôle de l'énergie dans le secteur agricole .......................................................... 10 Energie et eau ......................................................... 11 Energie et éducation ......................................................... 12 Le vécu du consommateur au Mali ......................................................... 12 4. Apports de l'Energie aux Autres Secteurs ........................................... 15 Groupes de travail sectoriels ........................................................ 15 Groupe Agriculture ......................................................... 15 Groupe Education ......................................................... 16 Groupe PME/PMI .......................................................... 16 Groupe Eau - Environnement ......................................................... 17 Groupe Santé .......................................................... 18 5. Mécanismes d'Accès à l'Energie ....................................................... 21 Etudes de cas ........................................................ 21 Réforme du secteur électrique et accès à l'énergie en Afrique subsaharienne .......... 21 Le cas du GPL au Sénégal ......................................................... 22 La gestion de la ressource en bois et énergies de substitution: cas du PROGEDE au Sénégal ....................................................... 22 Les sociétés de services décentralisées ....................................................... 23 vi Plates-formes multifonctionnelles au Mali ............................................. 24 Micro-centrales hydrauliques ............................................. 25 Question réponses ............................................... 25 Modes de financement de développement des services énergétiques . . 26 Contraintes de financement des projets énergétiques: Vision d'un entrepreneur .... 26 Une nouvelle approche de développement de l'entreprenariat dans le secteur de l'énergie .............................................. 27 Expérience de la Caisse Nationale de crédit agricole ............................................. 27 Expérience de DANIDA ............................................. 28 Questions réponses ............ 28 Le Partenariat Global pour l'Energie Villageoise .................................................... 29 6. Projets de Plan d'Action par Pays pour l'intégration de l'Energie dans la Lutte contre la Pauvreté .................................................... 31 Synthèse des plans d'action ....................................................... 31 Détail par pays ....................................................... 32 7. Conclusions et Recommandations ..................................................... 35 Politique économique et plans d'actions des pays ...................................................... 35 Approches, implication des acteurs et renforcement des capacités ............................. 36 Partenariat et Financement ....................................................... 37 Suivi ........................................................ 37 Annexes Annexe A: Agenda et Liste des Participants .......................................... 34 Annexe B: Allocutions d'Ouverture et de Clôture . .................................... 59 Annexe C: Panels de Ministres ................................................... 81 Annexe D: Présentations des Etudes de Cas . ..................................... 112 Annexe E: Panels Témoignages et Financement . ..................... 133 Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays ......... 175 Annexe G: Priorités sectorielles dans les DSRP des Pays . ................ 209 vii Liste des Sigles APRODEST Association pour la Promotion et le Développement des Sciences et Techniques AREED Africa Rural Energy Enterprise Development ASCOMA Association des Consommateurs du Mali ASER Agence Sénégalaise d'Electrification Rurale BAD Banque Africaine de Développement CNCA Caisse Nationale de Crédit Agricole CSLP Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté CSRP Cadre Stratégique de Réduction de la Pauvreté DANIDA Coopération Danoise DSRP Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté ENDA Environment and Development Action EDF Electricité de France EDM Energie du Mali ESMAP Programme conjoint PNUD-Banque mondiale d'Assistance de Gestion du Secteur Energétique ENR Energie Nouvelle et Renouvelable ERD Electrification Rurale Décentralisée FEM Fonds pour l'Environnement Mondial FOPEN Fédération des Organisations Paysarmes pour la Promotion des Energies Nouvelles et Renouvelables GIE Groupement d'Intérêt Economique GPL Gaz de Pétrole Liquéfié GVEP Partenariat Global pour l'Energie Villageoise GW Giga Watt IEC Information Education Communication IRA Infections Respiratoires Aiguës LVIA Laïc Volunteers Italian NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication OMVS Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal ONG Organisation Non Gouvernementale PACT Programme d'Action, à Court Terme PME Petite et Moyenne Entreprise PMI Petite et Moyenne Industrie PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement viii PROGEDE Projet de Gestion Durable et Participatif des Ressources Naturelles SSD Sociétés de Services Décentralisés TV Télévision VEV Vent Eau pour la Vie VIH/SIDA Syndrome Immuno Déficient Acquis ix Remerciements Cet atelier "Energie Modernes et Réduction de la Pauvreté" a été conçu et coordonné par Laurent Durix, ESMAP et Stephan Gamier, AFTEG (unité énergie de la Banque mondiale) sous la direction de Dominique Lallement, Manager ESMAP et Ananda Covindassamy, Conseiller Infrastructures et Privatisations auprès de la Région Afrique en sa qualité antérieure de Manager AFTEG. Olivier Burban, stagiaire à AFTEG, a participé de façon significative à chacune des étapes de l'organisation et du déroulement de l'atelier. L'atelier a été organisé en étroite coopération avec l'ONG ENDA-TM, qui a identifié la plupart des intervenants, a assuré la modération en groupes de travail et a rédigé les présents actes. Le succès de cette collaboration est dû en particulier à Moussa Kola Cissé dont l'engagement personnel doit être mentionné. Les organisateurs veulent remercier l'ensemble de l'équipe d'ESMAP, ainsi que celles des bureaux de la Banque mondiale au Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal et Togo pour leur implication dans la création des délégations- pays et la prise en compte des aspects logistiques. Il faut tout particulièrement souligner le travail effectué par le bureau de la Banque mondiale à Dakar notamment par Awa Seck pour la coordination des intervenants au Sénégal et par Anta Tall Diallo pour l'ensemble des aspects de la préparation logistique. x Partenariat avec Enda-TM Environnement et Développement du Tiers Monde (Enda-tm), fondée en 1972 à Dakar, s'est constituée le 27 juin 1978 comme organisation internationale à caractère associatif et à but non lucratif. Il est composé d'entités autonomes actives dans différents domaines liés à l'environnement et au développement et présentes dans plusieurs pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique Latine. A travers ses équipes, Enda-tm mène des activités en milieu rural et urbain afin d'aider les populations à lutter contre la pauvreté et à participer à toute initiative prise dans le cadre du développement durable. Le Programme Energie est une équipe de l'organisation internationale Enda Tiers Monde. Depuis 1982, il mène des activités qui répondent généralement aux grandes thématiques de l'énergie et de l'environnement suivant une démarche basée sur la recherche, la formation et l'action. Le Programme Energie a été mis en place comme une réponse aux problèmes énergétiques et de pauvreté de l'Afrique et pour appuyer les communautés de base et les institutions locales dans l'exécution de politiques d'approvisionnement en énergie, de protection de l'environnement et de production alimentaire écologiquement durable. Avec l'expérience acquise, le Programme développe des activités dans de nombreux pays d'Afrique en réponse aux besoins des populations. Il s'est illustré dans la réalisation de programmes liés à l'énergie, à la mise en oeuvre des accords multilatéraux de l'environnement (changements climatiques, désertification, biodiversité etc.), et aux interactions énergie - environnement - développement durable. Le genre, la participation des populations, la lutte contre la pauvreté sont aussi des questions centrales prises en compte par le Programme. Le Programme a contribué, à travers ces activités, à renforcer les capacités des administrations africaines, des organisations communautaires de base et non gouvernementales dans les domaines principaux de l'Energie et de l'Environnement associés au Développement Durable. ENDA-TM Programme Energie, 54 Rue Carnot, BP 3370, Dakar, Sénégal. Tel: (221) 822 24 96 /822 59 83 e-mail: energvy2aenda.sn Fax: (221) 821 75 95 / 823 51 5 site web: http://www.enda.sn/energie/indexnri.htm xi Préface L'Atelier régional sur l'énergie et la réduction de la pauvreté qui s'est tenu du 4 au 6 février 2003 à Dakar, Sénégal, a marqué un pas important dans la réflexion sur le rôle des énergies modernes dans la lutte contre la pauvreté. C'était en effet le premier atelier tenu en Afrique francophone sur cette question depuis le Sommet Mondial pour le Développement Durable de Johannesburg de septembre 2002. Au cours de ce Sommet, la communauté internationale avait confirmé la place centrale de l'énergie dans les efforts de développement et d'éradication de la pauvreté. Désormais, l'utilisation d'énergie ne peut plus seulement être considérée pour son impact sur l'environnement, comme ce fut fait au Sommet de la terre à Rio il y a une décennie, mais doit aussi être prise en compte comme force clé du développement économique et social au service des Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). Cet atelier, le second d'une série dédiée à l'Afrique, était donc spécifiquement centré sur la contribution des services énergétiques à l'achèvement des ODM. Le choix de l'Afrique n'est pas un hasard. Il s'agissait d'envoyer un signal fort à la communauté internationale car l'Afrique est, avec le sous-continent indien, l'un des pôles géographiques où les populations souffrent le plus de la pauvreté en énergie. Les participants à l'atelier se sont donc attelés à identifier les besoins énergétiques nécessaires à la création d'activités économiques durables, à la fourniture de services sociaux de qualité et à la satisfaction des besoins de base des populations. Les besoins énergétiques ont ainsi été considérés sous des angles variés allant de l'appui aux secteurs de l'éducation ou de la santé, à la cuisson des repas ou à l'éclairage en passant par l'accès aux télécommunications et à l'exhaure de l'eau potable. L'atelier a été conçu comme un partenariat entre les sept pays participant - le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo-, l'organisation non-gouvernementale ENDA-TM, la Banque Mondiale et le Programme conjoint PNUD/Banque Mondiale d'Aide au Management du Secteur de l'Energie (ESMAP). Cette collaboration s'est déroulée sous l'égide du Partenariat Global pour l'Energie Villageoise (GVEP), lancé lors du Sommet de Johannesburg qui vise à améliorer l'accès des populations mal ou non-servies en services énergétiques modernes. L'atelier a attiré 120 participants, dont six ministres qui se sont consacrés à identifier des politiques et programmes énergétiques innovateurs. L'approche particulièrement participative -les ministres puis de nombreux autres participants ont dirigé les cessions, conduit les débats et contribué aux travaux de groupes- a donné à tout un chacun l'opportunité d'exprimer son point de vue et de partager sa propre expérience. L'une des innovations de l'atelier, soulignée dans les présents actes, fut la forte participation de professionnels ne provenant pas du secteur énergie, ce qui a permis d'engager un dialogue inter-sectoriel stimulant et constructif. Les spécialistes en énergie ont pu ainsi prendre connaissance de la perspective des secteurs consommateurs (agriculture, industrie, éducation, santé et eau) et mieux comprendre la nature de leur xii demande de services en énergie. De même, les participants des autres secteurs ont pu mieux appréhender les apports de l'énergie à l'achèvement de leurs propres objectifs sectoriels. Une autre forme d'innovation fut la préparation par chaque délégation d'ébauches de Plans d'Actions pour la réduction de la pauvreté énergétique conçus comme un apport aux Stratégies Nationales de Réduction de la Pauvreté. Plusieurs délégations nationales ont d'ailleurs décidé de finaliser ces plans d'actions créant pour ce faire des groupes de travail multi-sectoriels et préparant des consultations nationales pour en faire approuver le contenu. En somme, l'atelier a permis de réunir des participants originaires de sept pays et six secteurs forts différents autour d'une problématique commune. Ces Actes ne reflètent qu'en partie la richesse du dialogue qui en est ressorti mais ils fournissent une source d'inspiration pour que d'autres partenaires, équipes ou pays s'engagent dans un processus similaire. Dominique Lallement Manager Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP) xiii Résumé 1. Un atelier multisectoriel portant sur le thème « Energies Modernes et réduction de la Pauvreté » s'est tenu à Dakar du 4 au 6 février 2003. L'objectif principal de la réunion était de mettre en place un cadre de dialogue, d'analyse et d'action sur la contribution de l'énergie à la réduction de la pauvreté dans la perspective de mise en oeuvre des recommandations des Objectifs de Développement du Millénaire et du sommet de Johannesburg. 2. Les présentations introductives axées sur la pauvreté énergétique en Afrique, le NEPAD et l'énergie, ainsi que sur les enjeux de l'après Johannesburg, ont donné un aperçu sur les contraintes actuelles du continent africain quant à la mise en place d'un secteur énergétique performant. L'accès aux services énergétiques modernes pour le plus grand nombre est l'une des alternatives pouvant contribuer de manière significative à un mieux être des populations. 3. Le secteur énergétique des pays sahéliens est encore très fortement dominé par les énergies traditionnelles et les importations de produits pétroliers. Dans les objectifs nationaux de mise en oeuvre de la politique énergétique, les options prioritaires actuelles sont la réduction de la pauvreté, l'électrification décentralisée et l'interconnexion des réseaux. A celles-là s'ajoutent les objectifs sous régionaux de développement des infrastructures énergétiques dont l'intégration régionale est une des ambitions majeures du secteur. L'atteinte de tels objectifs, ainsi que la réorganisation des secteurs énergétiques nationaux, devront nécessairement passer par la mise en place de stratégies appropriées de financement. Ce manque de moyens financiers est en effet l'une des contraintes à la mise en oeuvre des politiques de développement à long terme. 4. Les services énergétiques contribuent de façon significative à l'impulsion de tous les secteurs de développement économique et social ainsi que dans toutes les activités humaines pour l'atteinte de meilleures conditions de vie. Ce mieux être passe par la disponibilité de services énergétiques adéquats pouvant contribuer à la diversification des activités et à la génération de revenus substantiels. L'agriculture, l'eau, l'éducation, la santé, sont autant de secteurs pour lesquels les apports en énergies modernes jouent un rôle essentiel dans tous les processus qui tendent à faciliter et à pérenniser les activités. 5. Plusieurs expériences ont été tentées dans les pays mettant en évidence des tentatives de mise en place de mécanismes d'accès à l'énergie. Certains de ces mécanismes ont été analysés à travers des études de cas portant sur la réforme du secteur électrique et l'accès à l'énergie, la butanisation, la gestion des ressources, les sociétés de services décentralisés, les plates-formes multifonctionnelles et les micro centrales hydrauliques. Ces études présentent des projets énergétiques qui s'inscrivent dans une dynamique d'innovation, d'implication des populations, de protection de l'environnement et de mise en place d'activités pouvant être pérennisées par les populations tout en contribuant à la génération de revenus. xiv 6. Les modes de financement de développement des services énergétiques assez diversifiés sont en cours dans les différents pays. Différentes approches, dont plusieurs ont été présentées en panel ont été mises en place face aux difficultés réelles d'accès au financement par les différents groupes d'acteurs. Ont ainsi été exposés une nouvelle approche de développement de l'entreprenariat dans le secteur de l'énergie, et des exemples de facilitation d'accès aux financements à des conditions « souples », dans une optique de réduction de la pauvreté. 7. L'Atelier, à l'occasion de divers groupes de travail, a permis d'identifier l'apport de l'énergie à des secteurs tels que l'agriculture, l'éducation, les PME/PMI, l'eau et la santé, à partir des priorités sectorielles, des services et des options énergétiques. En outre, toujours en groupes de travail, les bases de plans d'action nationaux pour l'intégration de l'énergie dans la lutte contre la pauvreté ont été élaborés. Il a ainsi été reconnu que l'élaboration de CSLP durables nécessite la prise en compte des besoins en services énergétiques dans les différents secteurs. 8. Les pays présents se sont engagés à finaliser dans les meilleurs délais leur ébauche de plans d'action qui va servir de cadre de mise en oeuvre et de financement des programmes ultérieurs avec l'appui de la communauté des bailleurs de fonds. Dans cette perspective, le Partenariat Global pour l'Energie Villageoise (GVEP) se propose d'assister à l'élaboration de ces plans d'action et de contribuer à leur mise en oeuvre. xv |~~~~~~ Introduction 1.1 Du 4 au 6 février 2003, s'est tenu à Dakar, un atelier multisectoriel régional sur les énergies modernes et la réduction de la pauvreté. La rencontre a été co- organisée par l'Unité Energie de la Banque mondiale et ESMAP (Programme conjoint PNUD-Banque mondiale d'Assistance de Gestion du Secteur Energétique) en collaboration avec ENDA Tiers Monde. 1.2 Conçu comme un élément de mise en oeuvre des conclusions du Sommet de Johannesburg, l'atelier qui est le premier du genre pour les pays francophones, a regroupé des représentants' de gouvernements, d'institutions internationales, de secteur privé et de société civile venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Togo et du Sénégal. Il fait suite à un autre atelier organisé en octobre 2002 à Addis Abeba (Ethiopie) et regroupant principalement six pays anglophones (Ethiopie, Ghana, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Zambie). 1.3 Les objectifs de l'atelier, outre la constitution d'un cadre de dialogue entre les demandeurs de services énergétiques, les responsables publics ou privés et les partenaires de mise en oeuvre ou de financement, étaient de: Définir la contribution de l'énergie à la réduction de la pauvreté particulièrement par l'apport des services énergétiques à d'autres secteurs, tels que la santé, l'éducation, l'agriculture, l'environnement, l'eau, etc.; * Faire ressortir des mécanismes permettant d'élargir directement ou indirectement l'accès aux services permettant d'améliorer les revenus et les conditions de vie des personnes les plus pauvres; * Trouver des éléments institutionnels et techniques concrets, qui permettraient aux pays d'initier un plan d'action dans le secteur de l'énergie en vue de la réduction de la pauvreté. Ce plan d'action enrichira par la suite la mise en oeuvre des différents instruments de stratégies de lutte contre la pauvreté. 1.4 La cérémonie d'ouverture de l'atelier, présidée par le Ministre d'Etat, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique du Sénégal, a été marquée par les allocutions du Manager du Secteur Energie du Département Afrique Energie de la 'Voir liste des participants en annexe. 1 2 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Banque mondiale et du Manager ESMAP (Programme d'Assistance à la Gestion du Secteur Energie, PNUD/Banque mondiale). 1.5 La cérémonie de clôture a été placée sous la présidence du Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie et des Finances, chargé du budget du Sénégal. L'atelier a été rehaussé par la participation des ministres et ambassadeurs du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et de la Guinée. 1.6 Le programme de l'Atelier annexé au présent rapport, s'articule autour des sessions plénières et de travaux de groupes, à travers les modules suivants: Les enjeux et la problématique énergie et réduction de la pauvreté, module développé par des exposés introductifs (enjeux de l'après Johannesburg, la pauvreté énergétique en Afrique, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique/NEPAD et l'énergie en Afrique), ainsi que par le panel des ministres et les témoignages d'utilisateurs axés notamment sur les questions relatives au genre, au secteur de l'agriculture, à l'eau, aux PME/PMI (Petites et Moyennes Entreprises/Industries) à l'éducation et aux consommateurs; * L'articulation et la structure de la demande en services énergétiques, module développé dans le cadre d'échanges en groupes de travail thématiques, mettant en évidence les apports de l'énergie aux autres secteurs (agriculture, eau et environnement, santé, éducation, PME/PMI, santé); * Une réflexion sur les solutions possibles, d'abord à partir d'exemples pratiques déjà réalisés sur le terrain, puis de groupes de travail par pays. Ce module vise à définir un plan d'action national en vue de résoudre la problématique énergie-réduction de la pauvreté, établir des priorités, enclencher une dynamique de collaboration multi-sectorielle permettant d'enrichir la mise en oeuvre des cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté, et attirer les investissements nécessaires à l'accélération de la disponibilité en service énergétique. Le Partenariat Global pour l'Energie Villageoise (GVEP), une initiative regroupant 150 organisations oeuvrant pour l'accès des plus démunis aux énergies modernes, a également fait l'objet d'une présentation. 2 Enjeux et Défis 2.1. Les présentations introductives sur les énergies modernes et la réduction de la pauvreté ont permis de souligner quelques traits caractéristiques de la situation énergétique en Afrique. De même, elles ont fait ressortir entre autres, les enjeux et défis du Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg et du NEPAD. Pauvreté énergétique en Afrique (Ananda COVINDASSAMY, Banque mondiale) 2.2. La situation énergétique de l'Afrique est faite de paradoxes dont le principal tient au fait que l'Afrique accuse un grand retard sur le plan énergétique, alors qu'elle dispose d'importantes réserves d'énergies fossiles. Sa part dans les réserves mondiales d'énergies fossiles se repartit comme suit: pétrole brut (7,6%), gaz naturel (6,7%) et charbon (6%). Elle dispose par ailleurs d'énormes potentialités en matière d'énergies renouvelables jusqu'ici peu exploitées, notamment l'hydroélectricité dont à peine 5% des 280 GW ont été valorisés, et l'énergie solaire. 2.3. Cette situation peut être caractérisée de « pauvreté énergétique » car pour une population estimée en 1998 à 760 millions d'habitants, représentant 13% de la population mondiale, la consommation d'énergie primaire de l'Afrique s'établissait à 480 Mtep, soit 4,6% de la consommation mondiale. Dans ce même contexte on note entre autres: * La déforestation due notamment à l'utilisation prédominante du bois et du charbon de bois, qui couvrent 90% des besoins énergétiques domestiques en Afrique; * La progression lente de l'accès aux combustibles modernes tels que le kérosène et le GPL; * Le faible taux d'accès à l'électricité en milieu rural qui se situe à seulement 8% pour l'Afrique subsaharienne contre une moyenne mondiale de 44%. 2.4. Malgré ces problèmes, il existe des aspects positifs liés à la volonté politique des Etats et de la Communauté internationale d'accorder une place de choix aux services énergétiques dans les stratégies de réduction de la pauvreté et de développement durable. On peut ainsi relever: 3 4 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * L'importance directe ou indirecte accordée aux infrastructures et à l'énergie dans la réduction de la pauvreté à travers le NEPAD, de même que sa spécification dans les Objectifs de Développement du Millénaire et dans le plan d'action du Sommet sur le Développement Durable de Johannesburg; * La reconnaissance par les Etats du rôle de l'énergie en tant que facteur clé dans la réalisation des objectifs relatifs à la santé, à l'accès à l'eau, à l'éducation et à la protection de l'environnement; * La recherche de solutions alternatives par les gouvernements et les bailleurs pour une gestion durable des ressources forestières et une utilisation rationnelle du bois énergie en milieu rural particulièrement; * L'intérêt des bailleurs de fonds notamment la Banque mondiale, pour financer les projets sur les services énergétiques axés directement sur la réduction de la pauvreté. 2.5. Au regard de la situation énergétique du continent, il convient dès lors de s'interroger sur les stratégies à adopter pour réduire la « pauvreté énergétique » en Afrique et de trouver les mécanismes de fmancement les plus appropriés. Des réponses ont été esquissées en ce sens, comme l'adoption d'une approche multisectorielle, l'allocation de subventions intelligentes et l'implication des investisseurs privés locaux notamment dans l'électrification décentralisée. Enjeux de l'après Johannesburg (Mme Dominique LALLEMENT, ESMAP) 2.6. L'urgence de la réduction de la pauvreté a été rappelée au Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg au cours duquel les Etats ont reconnu la nécessité vitale de mettre en oeuvre une approche du développement qui intègre à la fois la croissance économique, le développement social et la préservation de l'environnement. Les Chefs d'Etats y ont renouvelé leurs engagements à atteindre les objectifs de développement pour le millénaire notamment en matière de réduction de la pauvreté par l'accès à l'emploi, l'éducation et la santé. 2.7. Le consensus qui s'est établi à Johannesburg, indique que l'écart qui se creuse entre ceux qui disposent de services énergétiques modernes et ceux qui en sont privés est préoccupant et qu'il devient urgent de le résorber. L'énergie a ainsi été reconnue comme un élément clé pour atteindre les objectifs de développement du millénaire. Dans ce cadre, les actions prioritaires sont de: * Faciliter l'accès à l'énergie pour réduire la pauvreté; * Développer le partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour faciliter l'accès des pauvres à des services énergétiques et l'accroissement de la production d'énergie dans les pays en développement; * Développer les ressources énergétiques locales avec la participation des collectivités rurales; Enjeux et Défis 5 * Appuyer fmancièrement les pays en développement pour la mise en place d'un cadre institutionnel qui assure un équilibre entre les ressources énergétiques renouvelables, la maîtrise de l'énergie et la promotion de technologies de pointe. 2.8. Face aux problèmes d'accès à l'énergie, des réponses concrètes ont été proposées comme le Partenariat Global pour l'Energie Villageoise qui vise à accélérer la mise à disposition de services énergétiques modernes auprès des populations qui en sont les plus dépourvues. Opportunités offertes par le NEPAD (Alioune FALL, Commission Régulation Sénégal) 2.9. Le NEPAD ambitionne, dans le domaine de l'énergie, de poser les bases du développement de l'Afrique en oeuvrant à combler le fossé qui sépare les pays du continent des pays développés, par la mise à disposition d'énergie de qualité, en quantité suffisante et à des prix abordables. 2.10. L'approche consiste à mettre en oeuvre une politique volontariste de réalisation d'infrastructures à caractère régional afm d'accroître la taille des marchés énergétiques et de faire bénéficier les pays dépourvus de ressources de celles des pays excédentaires, à travers notamment des réseaux d'interconnexion électriques et gaziers. 2.11. Dans de nombreux pays de la sous-région ouest africaine, la stratégie de réduction de la pauvreté proposée s'appuie sur une vision à long terme et sur les efforts concertés de tous les acteurs de la vie économique et sociale. L'augmentation du nombre de personnes privées d'énergies modernes en Afrique constitue un défi à relever pour les Etats qui doivent jeter les bases d'une politique énergétique multisectorielle permettant une réduction de la pauvreté. 2.12. Dans cette perspective, le NEPAD s'est doté, dans le domaine de l'énergie, d'un Plan d'Actions à Court Terme2 (PACT, 2003-2008), grâce à l'appui de la Banque Africaine de Développement (BAD). 2.13. La mise en oeuvre de ces initiatives pourrait contribuer à réduire le déséquilibre énergétique de l'Afrique dans une perspective de développement durable. Par conséquent, il ne faudrait pas perdre de vue que l'accès à l'énergie des populations pauvres en particulier rurales dépendra de la capacité des Etats à renverser la tendance actuelle pour réduire la pauvreté, à partir de services énergétiques accessibles pour le plus grand nombre. 2 Le PACT comprend, outre des études de projets, le renforcement des capacités, un projet de centrale (Projet Mepanda Uncua au Mozambique, 1300 MW, 1600 millions de US$), huit projets d'interconnexion électrique, deux projets de gazoduc et un projet d'oléoduc. O 3 Liens entre l'Energie et la Réduction de la Pauvreté 3.1 La problématique des liens entre l'énergie et la réduction de la pauvreté a été analysée non seulement dans le cadre des politiques nationales des pays représentés, mais aussi à travers des témoignages d'acteurs de terrain opérant dans différents secteurs socio-économiques (santé, éducation, eau/environnement, agriculture, PME/PMI). 3.2 Dans la plupart des pays ouest africains, en particulier francophones, comme le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo, la biomasse représente environ 80% de la consommation totale d'énergie primaire. Cette utilisation a des conséquences négatives sur la santé (pollution des foyers liée au mode de cuisson) et l'environnement (déforestation...). A cela s'ajoute une forte dépendance vis-à vis des approvisionnements en hydrocarbures, un accès très limité à l'électricité, une très faible utilisation des énergies renouvelables, l'absence quasi-totale de planification énergétique et la faiblesse des infrastructures, énergétiques. 3.3 Toutefois, pour assurer aux populations l'accès à des services de qualité en santé, éducation et eau potable et pour permettre l'amélioration de leur cadre de vie par l'offre de services adéquats en matière d'énergie, ces pays ont élaboré diverses stratégies dont la plus récente est celle axée sur la réduction de la pauvreté. Les pays ambitionnent de faciliter l'accès des populations aux énergies modernes pour développer les capacités de production, promouvoir le développement des activités de transformation et de conservation, améliorer les conditions de conservation des médicaments, d'études et d'accès à la communication, alléger les travaux des femmes, etc. L'électrification rurale décentralisée s'inscrit dans les options prioritaires définies par les Etats. A ce titre, les témoignages sectoriels fournis corroborent les choix opérés par les Etats pour les énergies modernes (solaire, éolien et énergies fossiles). 3.4 En dépit de ces choix, il subsiste plusieurs préoccupations liées à: * La substitution de la biomasse énergie, en vue d'une transition énergétique assurant la préservation de l'environnement; * La diffusion à grande échelle des énergies nouvelles et renouvelables; * L'accès à l'énergie à moindre coût; * Le renforcement des capacités institutionnelles et celles des autres acteurs. 7 8 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté De l'articulation des politiques énergétiques nationales avec les objectifs de développement pour le millénaire et les cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté: Panel des Ministres ou chefs de délégation - Son Excellence Macky SALL, Ministre des Mines, de l'Energie et de L'Hydraulique, Sénégal - Son Excellence Abdoulaye Abdoulkader CISSE, Ministre des Mines des carrières et de l'Energie, Burkina Faso - Son Excellence Hamed D. SEMEGA, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Mali - Son Excellence Mohamed Ould NANY, Ministre des Affaires Economiques et du Développement, Mauritanie - Son Excellence Mustapha KANE, Ministre de l'Hydraulique et de l'Energie, Mauritanie - Son Excellence Makele CAMARA, Ambassadeur de Guinée au Sénégal, représentant Son Excellence Mory KABA, Ministre de l'Hydraulique et de l'Energie, Guinée - Son excellence Aguibou SOUMARE, Ministre chargé du Budget, Sénégal - Raoufou BADAROU, Directeur de l'Energie, Bénin - Tcharabalo ABIYOU, Directeur, Togo 3.1 En plus, des réponses communes qu'ils tentent d'apporter aux problèmes liés aux services énergétiques, les pays susmentionnés ont eu à élaborer ou mettre en oeuvre de manière spécifique des programmes énergétiques pour améliorer les conditions d'existence de leurs populations. 3.2 Ainsi, le Bénin, à travers le Schéma Directeur de l'Electrification Rurale en cours de finalisation a opté pour le développement des énergies de proximité pour la satisfaction des besoins sociaux et économiques des populations rurales. Le pays est très engagé et disposé à mettre en oeuvre un projet pilote de gazéification, dans les zones de grande production cotonnière. 3.3 Le Burkina Faso envisage dans le cadre de sa politique énergétique d'accélérer l'électrification rurale et l'amélioration des conditions de vie des populations. Dans cette perspective, il est prévu de mettre en place un cadre institutionnel et réglementaire incitatif pour des opérateurs privés et de privilégier l'approche participative. La mise en place d'un mécanisme de financement et de promotion de l'électrification rurale ainsi que la réduction des coûts d'investissement en adoptant des techniques moins coûteuses sont des actions prioritaires. Un accent particulier sera mis sur la réduction du prix de vente de l'électricité et l'élaboration d'une planification nationale de développement de l'électrification rurale. 3.4 L'initiative entreprise par la Guinée dans le cadre de son programme d'électrification rurale décentralisée (ERD) vise à mettre au point des mécanismes capables de promouvoir et de soutenir le secteur privé en vue de développer des concessions d'ERD durables au service des populations non connectées au réseau conventionnel. Il s'agit en outre, de faire interagir toute une série d'acteurs comme Liens entre l'Energie et la Réduction de la Pauvreté 9 l'Etat, les collectivités locales, les opérateurs fournisseurs de service et la banque gérant le fonds d'ERD. 3.5 Parmi ses stratégies, le Mali compte promouvoir et développer les initiatives locales privées pour l'électrification rurale. Ce pays bénéficie de la présence de nombreuses plates-formes multifonctionnelles, conçues pour offrir au monde rural, surtout aux femmes, une source d'énergie mécanique et électrique à moindres coûts. Ces plates-formes permettent d'améliorer les conditions de vie et les revenus des populations à travers l'allègement des tâches ménagères, la modernisation des activités artisanales, la valorisation de la production agricole, l'amélioration des conditions de santé et d'éducation, la fourniture en eau potable et en électricité. 3.6 L'Agence d'Accès Universel aux Services, mise en place par la Mauritanie a pour but d' améliorer à travers ses programmes d'investissement public, le taux de desserte en électricité et de promouvoir l'interconnexion des réseaux là où des économies d'échelle sont possibles. Elle envisage en outre de favoriser le recours aux énergies renouvelables et de doter les villages de moins de 1000 habitants d'un système d'électrification rurale décentralisée et ceux de 1000 habitants et plus, d'un système électrique avec réseau et possibilité de branchement. 3.7 La stratégie du Sénégal est fondée sur la création de richesse, la promotion et le renforcement des capacités des services sociaux de base et l'amélioration des conditions de vie des groupes vulnérables en privilégiant une approche participative. Il existe dans ce pays des opportunités favorables à la mise en place de programmes d'électrification rurale notamment avec la création de l'ASER (Agence Sénégalaise d'Electrification Rurale). 3.8 Au Togo, le gouvernement vise la mise en place d'une politique énergétique axée sur l'amélioration du cadre institutionnel du secteur en définissant clairement les attributions de l'Etat et des autres acteurs du secteur. Le gouvernement met également l'accent sur la promotion des énergies renouvelables et sur une meilleure utilisation de la bio-énergie. 3.9 A ces initiatives nationales, s'ajoutent des initiatives au niveau sous- régional, notamment avec les interconnections des réseaux électriques du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal dans le cadre de l'Organisation pour la Mise en oeuvre de la Vallée du fleuve Sénégal (OMVS/Manantali). De l'impact pratique de l'utilisation d'énergies modernes: Témoignages introductifs 3.10 Les témoignages ont mis l'accent sur l'impact des services énergétiques sur les différentes activités humaines et sociales, rendant possible l'amélioration des conditions de vie des populations. Même si ces expériences s'avèrent isolées et répondent à des objectifs bien ciblés, des efforts sont entrepris dans plusieurs pays pour alléger les souffrances des populations pauvres, par un accès aux services énergétiques leur permettant non seulement de développer et de diversifier leurs activités, mais aussi de générer des revenus. L'approche genre a été particulièrement intégrée dans certaines initiatives, si l'on sait que les services énergétiques doivent tenir compte des besoins 10 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté différenciés des acteurs sociaux, notamment des femmes rurales dont le rôle socio- économique reste essentiel. La Promotion des énergies nouvelles et renouvelables axée sur les Femmes (Mme Yvonne FAYE, FOPEN-solaire) 3.11 Ce témoignage se fonde sur l'expérience d'un Projet de fabrication et de diffusion de cuisinières solaires mené par un groupement membre de la Fédération des Organisations Paysannes pour la Promotion des Energies Nouvelles, spécialement solaire (FOPEN-solaire) dans le département de Louga au Sénégal. La FOPEN-solaire est un réseau de 12 associations paysannes, d'ONGs, de groupements d'intérêt économique (GIE) ruraux qui travaillent à la diffusion, l'installation et le suivi de systèmes solaires au Sénégal. 3.12 La zone du projet est une zone quasi-désertique aux espèces ligneuses rares. Les femmes y vivent sous le poids des corvées quotidiennes: recherche de l'eau, collecte du bois de chauffe, travaux ménagers (mouture de céréales, cuisson des aliments, tenue de la maison). Ces corvées, communes à toutes les femmes vivant dans les zones rurales du tiers-monde, laissent moins de temps pour les activités génératrices de revenus. Le taux d'analphabétisme y est très élevé et les revenus très limités. 3.13 Le projet devait permettre entre autres de créer des emplois, de réduire de 30% la consommation de bois de chauffe dans les ménages par l'utilisation de cuisinières solaires. L'objectif est également d'alléger le labeur des femmes en réduisant sensiblement la tâche de la collecte du bois. 3.14 Grâce aux moyens déployés pour la réalisation de ce projet, huit (8) jeunes ont pu être formés, un atelier fonctionnel de fabrication de cuisinières solaires a été équipé, 450 cuisinières produites et commercialisées. L'utilisation du bois de chauffe chez les ménages utilisant les cuisinières solaires a été réduite de 40% et un atelier de maintenance de cuisinières solaires a été délocalisé. Globalement, de nombreuses femmes ont été convaincues à la cause de l'utilisation des cuisinières solaires d'autant plus que ces dernières leur offraient d'autres opportunités d'usage comme la production du pain ou de pâtisseries. 3.15 Ce projet montre que si les femmes bénéficient de services énergétiques adéquats, elles pourraient non seulement se consacrer davantage à des activités productives génératrices de revenus, mais aussi participer plus activement à la vie communautaire. Les conditions de vie, notamment de santé et d'éducation, s'en trouveraient améliorées, de même que la préservation de l'environnement. 3.16 Malgré ces résultats positifs, il subsiste des contraintes d'ordre technologique (temps de la cuisson, forme et taille des marmites, etc.), économique (prix de la cuisinière), mais également socioculturel (renoncement au mode de cuisson traditionnel). Le rôle de l'énergie dans le secteur agricole (Khassim NDOUR, Ferme Agricole de Sébikotane/Sénégal) 3.17 L'agriculture est un secteur prioritaire pour les pays représentés, tant par sa contribution au PIB que par la part importante de la main d'oeuvre agricole. Liens entre l'Energie et la Réduction de la Pauvreté 11 Cependant, ce secteur concentre l'essentiel de la population pauvre. Cette situation est liée à des facteurs multiples et en particulier à la faible productivité agricole. L'amélioration des revenus dans le secteur, notamment des petits producteurs pauvres, implique la fourniture de services énergétiques adéquats. 3.18 L'expérience du Domaine d'Exploitation Agricole situé dans la zone des Niayes à Sébikotane au Sénégal met en évidence la part importante des usages énergétiques dans la chaîne de production agricole, à travers les activités suivantes: production (le carburant représente plus de 40% des coûts de labour, traitement, opérations culturales et récolte), irrigation, conditionnement et transport. L'énergie contribue également pour plus de 40% dans la conservation et la cuisson des produits alimentaires. Chaque périmètre de 5 ha contient plus de 2000 plantes, et constitue une source d'énergie utilisable (biomasse) et de création de main d'oeuvre avec en moyenne 400 personnes travaillant chaque jour à la plantation. 3.19 Cette expérience montre l'apport d'énergies modernes dans la chaîne de production agricole. Leur utilisation a permis de viabiliser des terres dégradées, d'améliorer les systèmes de production (alternance des cultures, irrigation, production de la biomasse, conditionnement), d'accroître la productivité, d'augmenter les revenus, d'accéder à des marchés d'exportation et de créer un environnement favorable à la production agricole. Energie et eau (Michel TINE, VEV- Thiès/Sénégal) 3.20 Face à la baisse inquiétante du niveau des nappes phréatiques en milieu rural, liée aux conditions climatiques défavorables, la fourniture d'eau constitue une préoccupation majeure pour satisfaire les besoins multiples des populations. La maîtrise de l'eau s'inscrit aussi parmi les priorités pour la réduction de la pauvreté. L'accès à l'eau par les populations nécessite des services énergétiques appropriés. 3.21 Le Groupement d'intérêt économique "Vent Eau pour la Vie" (GIE VEV) a été créé à la suite du Projet Equipement Hydraulique initié par l'ONG italienne LVIA au Sénégal en 1994. Ce projet a permis l'installation de cent cinquante (150) pompes éoliennes dans les régions de Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Casamance et Dakar. Le GIE VEV devait ainsi assurer le suivi et la maintenance des équipements de même que la pérennité du projet après le retrait de LVIA. Il s'est donné pour mission principale de contribuer à l'amélioration du niveau de vie de la population rurale sénégalaise en particulier et de la sous-région en général par l'accès facile à l'eau potable. 3.22 Pour atteindre son but, le GIE VEV réalise la maintenance des équipements (pompes éoliennes) déjà installés par LVIA et installe de nouvelles pompes à la demande des consommateurs. Ses activités comprennent la construction métallique, la plomberie, la canalisation domestique et maraîchère. 3.23 C'est ainsi qu'il a entre autres réalisé la construction et l'installation de nouvelles pompes éoliennes au Sénégal et dans la sous-région (Guinée-Bissau, Mali); la formation des comités de gestion des points d'eau; le forage de puits; la construction de pompes manuelles ; etc. 12 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 3.24 Ces acquis ont eu des impacts positifs sur le plan sanitaire, les activités de développement, l'allégement des tâches des femmes et l'autogestion des points d'eau par les femmes. Avec les expériences capitalisées, le GIE VEV dispose aujourd'hui de toute la maîtrise de fabrication et de maintenance des éoliennes au Sénégal et à Thiès. Energie et éducation (M. MBAYE, APRODEST Sénégal) 3.25 Les objectifs de développement pour le millénaire axés sur l'amélioration de l'accès à l'éducation de base, de l'alphabétisation et de la qualité de l'éducation ne peuvent être remplis qu'avec un meilleur accès à l'énergie. 3.26 L'Association pour la Promotion et le Développement des Sciences et Techniques (APRODEST/Sénégal) s'est donnée pour principale mission de sensibiliser les populations sur les sciences et techniques au quotidien, d'informer sur leurs applications pour le développement et de vulgariser les résultats des recherches scientifiques et technologiques nationales à grande échelle. 3.27 De façon spécifique, l'APRODEST s'investit dans la promotion de l'énergie solaire, conformément à la politique définie par le Ministère de l'éducation nationale. Cette politique s'est traduite par la mise en chantier du Programme « SECURIR » qui vise à doter les établissements scolaires en panneaux solaires pour faciliter l'accès de ces derniers à l'énergie. 3.28 En outre, la mise en place du Laboratoire International en Energie solaire à l'Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar permettra d'examiner dans quelle mesure la filière photovoltaïque d'utilisation de l'énergie solaire constitue une réponse envisageable à la problématique énergétique en Afrique. Le vécu du consommateur au Mai! (Salimata Diarra COULIBALY, ASCOMA Mali) 3.29 Les énergies modernes présentent un enjeu majeur pour le développement durable et le bien-être des populations. L'implication effective des organisations de la société civile dans tout processus de développement est essentielle, notamment lorsqu'il s'agit de poser les problèmes quotidiens rencontrés en tant que consommateurs de biens et services. 3.30 Depuis l'indépendance du pays et jusqu'au début des années 80, il a été difficile pour l'Etat de gérer convenablement les Sociétés Publiques et la volonté des bailleurs de fonds a été de promouvoir activement des programmes d'ajustement structurel et de privatisations, qualifiées de draconiens par l'intervenant. L'objectif recherché était le désengagement de l'Etat des secteurs de production et de commercialisation au profit du secteur privé. Les problèmes de gestion de l'Energie du Mali (EDM) ont abouti à la cession de la société à la multinationale Saur International, avec des conséquences directes sur le vécu du client-consommateur. 3.31 Afin de promouvoir les droits des consommateurs, l'Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA) a fait une quinzaine de propositions axées principalement sur l'accès aux énergies modernes, la protection du consommateur et la lutte contre la pauvreté. Liens entre l'Energie et la Réduction de la Pauvreté 13 3.32 La concrétisation des propositions avec le soutien des partenaires de l'Etat malien permettra un meilleur accès du plus grand nombre à l'électricité; le développement des unités industrielles et la création d'emplois; la baisse du chômage des jeunes; la réduction de l'exode rural et l'amélioration des conditions de vie des populations. 3.33 Ce panel a mis en exergue les bénéfices que les populations pourraient tirer de l'utilisation des énergies renouvelables (solaire, éolien) au niveau national et local. Aussi, les questions réponses ont fait ressortir les enseignements de ces témoignages qui portent notamment sur: * L'existence de potentialités en milieu rural pour valoriser les technologies énergétiques, en particulier les énergies nouvelles et renouvelables; * La nécessité d'intégrer l'approche genre et les conditions de vie des consommateurs dans les politiques énergétiques en vue de la réduction de la pauvreté; * Les limites des projets centrés uniquement sur la composante offre technologique au détriment de la demande sociale, notamment pour les projets de promotion des énergies nouvelles et renouvelables; * La nécessité d'utiliser rationnellement les ressources locales (notamment par l'utilisation des tiges de coton pour produire de l'énergie) et d'adapter les technologies aux cultures locales (cuisinières solaires et modes de cuisson sénégalaise); * La mise en place ou le renforcement d'un centre régional de recherche- développement sur les ENR; * L'exploration des pistes d'utilisation efficiente de la biomasse dans le domaine de l'agriculture; * La nécessité de prendre en compte la situation des consommateurs en matière d'accès a l'énergie. 14 4 Apports de l'Energie aux Autres Secteurs 4.1 Les travaux de groupe ont contribué à approfondir les priorités dans des secteurs identifiés. Groupes de travail sectoriels 4.2 Cinq groupes de travail sectoriels ont été constitués: Agriculture, Eau et Environnement, Education, PME et PMI, et Santé. Ces secteurs sont des secteurs prioritaires dans le cadre des stratégies nationales de réduction de la pauvreté. Il s'agissait pour les groupes en établissant un dialogue à travers différents secteurs de: * Défmiir les grandes priorités sectorielles; * Examiner comment les services énergétiques peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté; * Faire la liste des options énergétiques prioritaires. 4.3 Les priorités sectorielles défmies s'inscrivent dans la satisfaction des besoins des populations les plus démunies et du plus grand nombre. Aussi, pour répondre à ces priorités, qui du reste sont interdépendantes, il est important de réfléchir sur la complémentarité entre les options énergétiques en adoptant une approche multisectorielle. Groupe Agriculture 4.4 Dans le domaine de l'agriculture, deux enjeux ont retenu l'attention: la sécurité alimentaire et l'accroissement des revenus. Les objectifs définis par rapport à ces deux axes sont: * La réalisation de gains de productivité (modernisation, maîtrise de l'eau, lutte contre la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles); * La transformation et la conservation des produits agricoles, d'élevage et de pêche (diffusion de technologies, transfert de savoir); * Le désenclavement (transport des intrants et de la production, information et communication pour la commercialisation). 4.5 En ce qui concerne les gains de productivité, les usages énergétiques identifiés sont: la mécanisation progressive et adaptée à moindre coût, la diversification 15 16 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté et l'intégration de l'agriculture et de l'élevage, le pompage, les techniques d'irrigation économes en énergie, les aménagements hydro-agricoles, la production d'intrants. Pour y parvenir, des options énergétiques ont été définies notamment: le réseau électrique (hydroélectricité et électricité thermique), les énergies décentralisées de proximité, les énergies nouvelles et renouvelables, les plates-fonnes multifonctionnelles, les technologies propres et les combustibles de substitution. 4.6 Concernant la transformation et la conservation des produits agricoles, d'élevage et de pêche (diffusion de technologies, transfert de savoir-faire), les usages énergétiques identifiés concernent : la maîtrise de la chaîne du froid, l'utilisation d'une force motrice adaptée et l'amélioration des techniques de séchage. Les options identifiées pour ces usages énergétiques sont le réseau électrique et les énergies nouvelles et renouvelables. 4.7 Par ailleurs, il a été observé, qu'une attention particulière devra être accordée à: * L'amélioration des techniques de séchage dans l'agriculture; * Le développement de fermes énergétiques et à l'amélioration de la fertilité des sols (utilisation d'engrais); * L'utilisation des variétés à haut rendement; * La promotion de la recherche-développement. Groupe Education 4.8 Dans le domaine de l'Education, deux priorités ont été identifiées: * L'amélioration de l'accès à l'éducation de base et à l'alphabétisation (l'optimisation de l'utilisation des infrastructures, la libération des élèves des tâches extra-scolaires). Les usages énergétiques portent sur l'éclairage des salles de classe, les énergies de substitution à la biomasse énergie et l'énergie pour le pompage de l'eau); * L'amélioration de la qualité de l'éducation (amélioration des conditions de vie et de travail de l'enseignant et des élèves, accès à l'information, renforcement pédagogique) avec comme usages énergétiques: l'éclairage, la réfrigération, l'introduction des NTIC, vidéo, TV. 4.9 Les options énergétiques proposées peuvent différer selon les usages et les zones. On peut citer le solaire, l'éolien, le biogaz, l'hydraulique, le thermique. L'interconnexion entre les pays dans le cadre de politiques d'intégration peut également apporter des solutions. Il faudrait désormais procéder à la validation institutionnelle des options et à la promotion de la recherche-développement. Groupe PME/PMI 4.10 Dans le secteur des PME/PMI, dix priorités ont été mises en exergue par le groupe à savoir: * L'information; Apports de l'Energie aux Autres Secteurs 17 * La formation (technique, entreprenariat, alphabétisation, appui conseil); * L'amélioration de la productivité; * L'accès aux financements appropriés (micro crédit, fonds spéciaux); * L'accès au marché national et international pour un commerce équitable; * La participation des populations pour renforcer la décentralisation; * La création d'un environnement institutionnel; * La disponibilité de services énergétiques adéquats; * Le développement des moyens de communication (routes, télécommunication, NTIC); * L'approche genre. 4.11 Les besoins énergétiques portent sur l'éclairage, l'utilisation des technologies, le conditionnement et la qualité des produits. La fourniture d'énergies modernes doit permettre l'amélioration des revenus, l'allégement des tâches, la mobilité, les contacts et les échanges. Le groupe de travail a recommandé une complémentarité entre les options : photovoltaïque en réseau et hors réseau, extension du réseau en milieu urbain (zones industrielles), usages modernes de la biomasse, solaire thermique, plates- formes multi-fonctionnelles, traction animale, et gaz. 4.12 Il a enfin été suggéré de: * Prendre en compte la maîtrise de l'énergie dans les PME/PMI; * Mettre en place des incitations pour l'accès des PME/PMI à l'énergie; * Explorer les potentialités de l'énergie comme source de création d'entreprises; * Renforcer les capacités des entrepreneurs et des organismes de crédit pour l'élaboration de plans d'affaires. Groupe Eau - Environnement 4.13 Le groupe Eau - Environnement a identifié des priorités pour les secteurs de l'eau et de l'environnement. 4.14 Les priorités dans le secteur Eau sont: * L'amélioration de la connaissance des ressources en eau; * L'accroissement du nombre de points de captation d'eau; * Le développement des capacités de gestion et de maintenance des équipements et des infrastructures; * L'aménagement des cours d'eau; * La lutte contre les effets de la jacinthe d'eau; * La mise en place d'un cadre légal et réglementaire adéquat; 18 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * La réalisation des puits et forages en grand nombre et leur équipement. 4.15 Les priorités dans le secteur environnement sont: * La préservation des ressources naturelles par l'aménagement et le reboisement; * La rationalisation de l'exploitation et la valorisation des ressources naturelles; * La promotion de l'utilisation des énergies alternatives (GPL, kérosène, énergies nouvelles et renouvelables, gelfuel); * Le développement des programmes d'efficacité énergétique; * La réduction de la pollution ambiante; * La mise en oeuvre des mesures appropriées de gestion des ordures ménagères. 4.16 Les options énergétiques retenues pour les deux secteurs sont: l'électricité conventionnelle, le solaire, l'éolienne, le diesel, les technologies hybrides et la traction animale. 4.17 Plusieurs questions relatives à la préservation de l'environnement, à l'accès à l'eau ainsi qu'à la qualité et à la maîtrise de l'eau ont été évoquées. Le groupe de travail a mis l'accent sur: * La préservation du potentiel de ressources naturelles dans l'agriculture; * Les options énergétiques à l'intersection des secteurs eau et environnement (cas des espèces comme le typha); * Les choix énergétiques moins polluants; * La méthanisation; * La préservation des écosystèmes fragiles (zones humides); * L'impact de la fabrication des briques sur les cours d'eau; * L'amélioration des technologies d'extraction du sel dans certains pays; * L'adaptation des technologies d'exhaure de l'eau en milieu rural. Groupe Santé 4.18 Trois grandes priorités ont été définies dans le secteur de la santé: * L'amélioration des indicateurs de santé, notamment ceux de la mère et de l'enfant par: la réduction de la mortalité maternelle et de la morbidité infantile; la lutte contre les maladies virales (paludisme, VIH/SIDA, tuberculose, et infections respiratoires); la lutte contre la malnutrition; l'assurance des soins obstétricaux d'urgence; la disponibilité permanente des médicaments essentiels en DCI; l'accessibilité géographique des services de santé, l'organisation d'un système de référence/évacuation; le renforcement des ressources humaines; Apports de l'Energie aux Autres Secteurs 19 * L'atténuation de l'impact des dépenses de santé des populations par la mise en place des mécanismes de financements alternatifs; * La participation des populations à la gestion, à la prise de décision, au suivi-évaluation du système de santé. 4.19 Les usages énergétiques pouvant contribuer à la réalisation de ces priorités sectorielles sont: l'éclairage, la conservation des médicaments et vaccins, IEC, le fonctionnement des équipements (légers et lourds, moyens de transport), la formation, les technologies de communication (raccordement téléphone, internet), la stérilisation du matériel, la fourniture d'eau chaude. 4.20 Considérant que la pauvreté est surtout rurale dans nos pays, il a été reconnu que les options doivent cibler des stratégies adaptées à ces zones. C'est pourquoi, il a été proposé: la hiérarchisation des options en fonction de la charge ; les énergies renouvelables pour les postes de santé (éolienne, solaire, gaz, pétrole) ; le réseau électrique pour les districts sanitaires; les options décentralisées à moindre coût pour les zones rurales. 4.21 Il est à noter que la synergie de fmancement et le travail multisectoriel pour lutter contre la pauvreté constituent une préoccupation majeure. 20 5 Mécanismes d'Accès à l'Energie 5.1 Le développement de l'accès à l'énergie s'est traduit dans plusieurs pays par des réformes et des initiatives centrées sur le secteur électrique, les hydrocarbures, et la gestion durable des énergies traditionnelles et de substitution. On peut ainsi citer le développement de micro centrales hydrauliques, la mise en place de sociétés de services décentralisés, la promotion des plates-formes multifonctionnelles, ou la promotion du gaz butane. Etudes de cas Réforme du secteur électrique et accès à l'énergie en Afrique subsaharienne (Dibongue KOUO, ENDA) 5.2 La dynamique des réformes s'organise autour de trois dimensions: * Les changements des lois et codes, et de la réglementation en vigueur; * L'aménagement des infrastructures techniques et commerciales (restructuration de l'industrie) des métiers et des marchés de l'électricité; * L'adaptation des portefeuilles d'activité et des formes de propriété des entreprises (privatisation). 5.3 Ainsi les objectifs des réformes portent sur: l'amélioration de la gestion et la réglementation de l'industrie, l'amélioration de la fiabilité de l'alimentation et de l'approvisionnement, la recherche d'une viabilité financière. 5.4 L'accent a été mis sur la structure et la segmentation du marché en: zones urbaines, zones périurbaines, régions rurales. La pauvreté rurale et périurbaine présente des caractéristiques semblables comme: des revenus monétaires très modestes voire dérisoires et l'accès difficile voire inexistant aux énergies modernes (électricité, GPL, et à un degré moindre les produits pétroliers) à l'éducation et à la santé. 5.5 Les réformes du secteur électricité ont été opérées dans un contexte de libéralisation, et se fondent sur des objectifs macro-économiques. La dimension de lutte contre la pauvreté a été peu prise en compte, l'accent étant mis sur la réforme du cadre institutionnel et réglementaire ainsi que sur la rentabilité financière. Cependant, on peut espérer que ces réformes permettront de fournir une énergie de qualité à des coûts réduits, en vue d'un accès au plus grand nombre. La perspective d'un taux d'urbanisation 21 22 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté croissant ne change pas fondamentalement le problème de la pauvreté, mais accentue plutôt les problèmes d'accès à l'énergie. Le cas du GPL au Sénégal (Pape Alassane DEME, PROGEDE/Sénégal) 5.6 La politique de promotion du gaz butane au Sénégal s'inscrit dans le cadre des politiques de réfonne du secteur de l'énergie, visant à la substitution des énergies traditionnelles, dans une perspective de préservation de l'environnement. 5.7 Ainsi, l'objectif de cette politique était de réduire de manière importante la pression sur les ressources ligneuses en mettant à la disposition du plus grand nombre de ménages le gaz butane et son équipement. 5.8 Cependant, certaines contraintes ont entravé son essor: contraintes techniques liées aux équipements disponibles; contraintes socioculturelles liées à l'habitude au charbon de bois et au bois de feu; contraintes de prix dues au coût élevé du gaz et de son équipement en comparaison avec le charbon de bois. 5.9 Pour diminuer ces contraintes, on a eu recours à la sensibilisation des populations et à l'adoption d'une structure de prix incitative pour encourager les opérateurs privés à investir sur ces marchés émergents et les consommateurs à recourir à ce combustible. Dans ce contexte, l'accent a été mis sur les impacts de la butanisation à travers: l'accroissement du taux d'équipement des ménages (près de 87% des ménages des zones urbaines et 35% des ménages ruraux). En terme de pauvreté, 72% des ménages non pauvres disposent d'un réchaud à gaz contre 54% des ménages dits pauvres. En terme d'emploi, la butanisation crée et génère des milliers d'emplois directs et indirects. 5.10 Sur le plan du marché, l'accent a été mis sur les différences de compétitivité entre combustibles de cuisson mais aussi et surtout sur le maintien de la subvention dans le cadre d'une politique de lutte contre la pauvreté. 5.11 L'harmonisation des prix du gaz sur le territoire national est une perspective rendue possible par: le rétablissement d'une certaine équité pour les consommateurs, l'accélération du rythme de pénétration du gaz butane dans les régions par la baisse de son prix, la baisse des coûts de distribution grâce à la meilleure rentabilité des centres d'emplissage secondaires. On constate aujourd'hui que le gaz subventionné est plus compétitif que les autres sources d'énergie. 5.12 Malgré l'essor remarquable de la consommation de gaz butane en milieu urbain, plusieurs problèmes liés à l'arrêt de la subvention de l'Etat ont été notés. La gestion de la ressource en bois et énergies de substitution: cas du PROGEDE au Sénégal (Mamadou DIANKA, PROGEDE) 5.13 En parallèle à la butanisation, les politiques de substitution des énergies traditionnelles au Sénégal ont privilégié la gestion des ressources ligneuses à travers le PROGEDE (Programme de Gestion Durable et Participative des Energies Traditionnelles et de Substitution). Ce projet comporte deux composantes majeures axées sur la gestion de la demande et la régulation de l'offre. La gestion de la demande porte sur: Mécanismes d'Accès à l'Energie 23 * La modernisation de la filière charbon et la mise ne place d'une boutique énergie; * La reconversion des exploitants forestiers; * La promotion du pétrole lampant comme combustible domestique et diffusion de réchauds à pétrole; * La production et diffusion de foyers améliorés (Diambar et sakkanal); * L'amélioration de la chaîne de distribution du gaz butane. 5.14 Les principales activités au niveau de la composante de régulation de l'offre sont: * L'évaluation des ressources ligneuses; * La mise en place d'un réseau de placettes permanentes pour le suivi de la dynamique de la végétation; * L'aménagement participatif de 300 000 ha de forêts naturelles pour la production de bois et divers produits, création de micro-entreprises (unité de carbonisation); * La gestion de la diversité biologique; * Le développement d'activités génératrices de revenus et d'autres activités connexes. 5.15 Ce projet a acquis des résultats importants au bénéfice des populations rurales, notamment en matière d'amélioration des conditions de vie, d'accès à des sources d'énergie et de technologies énergétiques efficientes, et de préservation de l'environnement. 5.16 Cependant, dans la perspective d'assurer une plus grande durabilité du Projet, des moyens d'appui aux bénéficiaires sont nécessaires, à l'exemple du fonds d'appui (credit revolving) pour la composante demande et le fonds de subvention pour les activités de la composante offre. 5.17 Les relations entre agriculture et énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que l'usage de la biomasse pour rendre plus compétitive l'agriculture, constituent des préoccupations à prendre en considération. Les sociétés de services décentralisées (Guy MARBOEUF, EDF) 5.18 Les SSD sont une initiative d'EDF et de ses partenaires pour apporter un accès à l'énergie aux populations en milieu rural et non desservies par le réseau. Les deux SSD au Mali utilisent des kits photovoltaïques et un micro-réseau alimenté par un groupe diesel pour la SSD zone du fleuve Sénégal. Dans la phase actuelle, les fonds propres sont apportés par EDF et TFE, sans aucune subvention et le forfait mensuel de la clientèle s'élevait à 80% de la collecte sur Paris auprès des immigrés. 24 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 5.19 Les services offerts portent sur l'éclairage public, l'audiovisuel, et le pompage. Les critères d'adhésion sont basés sur un contrat d'abonnement stipulant les engagements respectifs du client et de la SSD. 5.20 Les SSD permettent d'améliorer la qualité de l'éclairage pour les travaux éducatifs à domicile, les conditions de travail pour les activités économiques, l'accès aux médias (TV, Radio), la sécurité grâce à l'éclairage public. Elles rendent possibles le prolongement des activités de nuit, l'accès à des services productifs en zone rurale, la création de nouvelles activités (générant emplois et revenus), et un meilleur accès au marché grâce aux moyens de communication (radio, téléphone). Enfin elles permettent d'améliorer l'image des villages desservis. 5.21 Cependant les SSD connaissent des difficultés : limites techniques de l'utilisation de systèmes photovoltaïques par rapport à la demande, manque de personnel qualifié, gestion communautaire des revenus familiaux, insuffisance de la qualité des services, méfiance des populations rurales. 5.22 Le développement d'accords de partenariat et l'octroi de facilités fiscales et douanières pourraient permettre d'étendre les SSD et de répondre aux capacités financières des populations rurales. Plates-formes multifonctionnelles au Mali (Emma Kourouma NIANG/Mali) 5.23 Le projet de plates-formes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté a été initié en 1999 par le gouvernement du Mali à travers le Ministère chargé de l'industrie et avec l'appui du PNUD. L'objectif de ce projet est de doter sur cinq ans (1999-2004) 450 villages en plate-formes multifonctionnelles dont les 2/3 seront équipées de réseaux d'eau et/ou d'éclairage. 5.24 L'approche associe l'acquisition participative d'une infrastructure énergétique de base et la mise en place de mesures d'accompagnement en amont et en aval pour créer les capacités au niveau des villages en vue d'une appropriation progressive des femmes de la plate-forme. La plate-forme est constituée d'un moteur diesel de 10 à 12 CV entraînant divers outils tels que moulins, décortiqueuses, alternateurs, chargeurs de batterie, pompes, postes de soudure, machine de menuiserie, presses. 5.25 La stratégie implique une approche flexible, décentralisée et pragmatique pouvant s'adapter aux situations particulières de chaque village, une approche participative et active dans l'acquisition et la gestion de la plate-forme par les villages. Les opérations techniques sont prises en charge par des réseaux financiers et commerciaux, permettant ainsi la valorisation des ressources et des compétences nationales. 5.26 Au regard des résultats atteints, les impacts des plates-formes sont d'ordre économique et social: gain de temps estimé à 8h de travail par femme et par semaine pour le traitement des céréales, augmentation des revenus par production de riz et de karité, accès à l'éducation de base, notamment l'alphabétisation pour les femmes et les enfants, accès des pauvres à l'eau potable et à des meilleures conditions de santé, renforcement de la promotion des femmes et de l'égalité entre les genres. Mécanismes d'Accès à l'Energie 25 5.27 Parmi les contraintes évoquées, figurent: l'adaptation des plate-formes aux usages diversifiés, la mobilisation de la contribution des populations bénéficiaires, les échéances de réalisation des infrastructures (avant l'hivernage), la disponibilité de réseaux d'eau pour l'installation ainsi que la satisfaction des besoins en puissance. 5.28 Les perspectives de développement des plates-formes portent sur la création des conditions pour accélérer la diffusion de la technologie à 5000 villages à travers l'accès au crédit, l'amélioration et la diversification des services des plate-formes permettant une meilleure rentabilité, l'élaboration d'un programme national de diffusion en synergie avec les grandes politiques, et la promotion de l'utilisation de l'huile de pourghère comme carburant. Micro-centrales hydrauliques (Alpha DIO BARRY, Ministère de l'énergie, Guinée) 5.29 La disponibilité de ressources en eau constitue une opportunité pour la diversification des sources d'énergie en vue de faire face à la pauvreté énergétique en milieu rural. Dans cette perspective, les micro-centrales hydrauliques en Guinée ont été créées pour délivrer de petites puissances adaptées aux besoins locaux (éclairage, mouture de grains, pompes d'irrigation) dans les villes et villages isolés. Ainsi, plus de 80 sites aménageables pour des puissances allant de 10 kW à 1 mW avec des capacités de production annuelle allant jusqu'à 6 Gwh ont fait de ce créneau une solution très enviable en Guinée. Il faut noter, cependant, que malgré ces dispositions naturelles, seulement trois micro-centrales ont été réalisées: * A Macenta dans le sud, la centrale d'une puissance de 120 Kw fut rénovée avec l'appui financier de DANIDA pour assurer le pompage de l'eau potable et la fourniture d'électricité à la ville pendant la saison des pluies; * A kilissi, grâce à l'appui de la Corée, une micro centrale de 50 Kw pour les besoins d'un centre de recherche agricole a été construite; * A Telemelé, une autre micro centrale a été équipée grâce au don d'un organisme canadien d'un groupe de 150 kw. 5.30 Comme impact sur les populations de ces localités, ces trois réalisations ont diminué les maladies diarrhéiques, ont transformé le village de Kilissi en communauté rurale décentralisée, en éclairant ainsi toutes les installations comme : centre de santé, écoles, permettant ainsi aux artisans de travailler tout au long de l'année. 5.31 Cependant, malgré ces avantages considérables, ces réalisations connaissent des obstacles pour leur expansion en milieu rural tels que: la difficulté de gérer les installations, la gestion inefficace des investissements, les coûts d'exploitation. Une attention particulière devra aussi être accordée à la gestion des cours d'eau en vue d'une fourniture régulière en hydroélectricité. Question réponses 5.32 En dépit des résultats atteints par les expériences présentées, on peut parfois mettre en cause leur impact et leur durabilité. A cet effet, plusieurs préoccupations ont été soulevées, parmi lesquelles: 26 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * La réalisation des objectifs de la butanisation en matière de substitution aux combustibles ligneux et de préservation de l'environnement; * Les perspectives d'arrêt de la subvention du butane par l'Etat et la tendance possible au retour du charbon suite à l'arrêt de la subvention de l'Etat; * L'impact de la subvention du gaz butane sur les populations pauvres; * La viabilité des SSD au regard de la densité de la population; * Les synergies à développer avec d'autres mécanismes similaires (plates- formes multifonctionnelles); * La durabilité du mécanisme au regard des politiques d'immigration restrictives; * L'accès au fonds PPTE; * Le financement de l'éclairage public dans le cadre des SSD; * L'exonération de l'électrification rurale pour assurer sa promotion; * Les critères de sélection pour la mise en oeuvre des plateformes; * Les difficultés rencontrées pour la vulgarisation de la Plateforme multifonctionnelle; * La place des hommes dans le projet; * Les bénéfices environnementaux; * Le financement durable du projet et l'accès au fonds PTPE; * La viabilité du projet au regard de la densité de la population; * Le transfert de cette expérience à d'autres pays. 5.33 Les enseignements tirés des études de cas et des interventions des partenaires financiers permettront de mieux affiner les stratégies pour un accès plus large à l'énergie des populations pauvres. Modes de financement de développement des services énergétiques 5.34 Les services énergétiques en vue de la réduction de la pauvreté nécessitent des modes de financement adaptés et flexibles. Au regard des contraintes que rencontrent les différents acteurs pour le financement de leurs activités, il est important de développer un partenariat entre les opérateurs privés, les partenaires au développement, les organismes financiers et les bénéficiaires. Contraintes de financement des projets énergétiques: Vision d'un entrepreneur (Mathieu Nema KOLIE, Fours Kolie Guinée) 5.35 Le développement des projets énergétiques en Afrique se trouve confronté à des contraintes multiples, au nombre desquelles il est important de retenir: * Le manque de formation adéquate dans la gestion des affaires; Mécanismes d'Accès à l'Energie 27 * La faiblesse de l'environnement juridique (manque de cohésion dans les procédures juridiques); * Les difficultés d'accès aux crédits et opérations bancaires peu fiables en matière de stabilisation des taux d'intérêts; * La mauvaise circulation des informations relatives à certaines lignes de crédit gérées par les bailleurs de fonds et les états africains; * Le manque de synergie entre les différents acteurs du développement (départements ministériels, institutions internationales); * Le manque de fonds d'étude pour la couverture des frais d'établissement des projets; * La faiblesse des sources d'énergie de consommation courante; * Le manque de support des projets par des fonds de garantie des Etats. Une nouvelle approche de développement de l'entreprenariat dans le secteur de l'énergie (Ibrahim TOGOLA, Mali Folkcenter) 5.36 L'approvisionnement durable des populations en service énergétique requiert l'implication accrue des opérateurs locaux. Or, dans le contexte africain, malgré les opportunités offertes par le secteur, les opérateurs locaux ont du mal à se mouvoir dans ce créneau énergétique et cela pour deux raisons majeures: * Manque de capacité à monter des projets bancables; * Difficultés à mobiliser des financements auprès du système bancaire. 5.37 C'est face à ces contraintes qu'est né le programme de développement d'entreprises de fourniture de service énergétique plus connu sous son acronyme anglo- saxon AREED (African Rural Entreprise Development). Cette initiative du PNUE vise à appuyer les opérateurs tant au plan technique dans le montage de projet que financier par l'octroie de fonds pour le démarrage d'activités jugées viables. Par ailleurs, elle joue un rôle d'interface entre les entrepreneurs et les institutions fmancières locales de manière à favoriser la mobilisation des ressources locales pour le financement de projets. 5.38 Plusieurs résultats ont été obtenus par AREED au Mali et au Sénégal dans le cadre du développement et du fmancement de projets. Ces projets couvrent: le séchage solaire, la plate forme multifonctionnelle privée à l'huile de pourghère, le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, le biogaz, l'éolien, le GPL, les briquettes, les aérogénérateurs, les foyers améliorés. 5.39 Des perspectives existent en ce qui concerne l'expansion du programme, sa pérennisation et la recherche de partenaires pour cofinancement. Expérience de la Caisse Nationale de crédit agricole (Amadou Anta SAMB, CNCA) 5.40 Il est reconnu que le système bancaire classique dans les pays dispose d'une expérience limitée dans le financement des services énergétiques. Plusieurs contraintes subsistent, parmi lesquelles: 28 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Le pouvoir d'achat des producteurs ruraux; * La capacité à faire face aux conditions bancaires; * La possession d'une garantie consistante. 5.41 Le système de financement de la Caisse Nationale de Crédit Agricole est basé sur des crédits à court terme rémunérés à des taux variant de 7,5 % à 12,5%. Les critères d'éligibilité sont les mêmes pour tous les projets et sont assujettis au problème de la sécurisation des ressources de la CNCA. 5.42 L'accroissement des opportunités pour le financement des projets énergétiques par le système bancaire pourrait se réaliser par la mise en place de mécanismes de sécurisation de crédit, mais aussi par l'élaboration de programmes d'appui et de lignes de crédit spécifiques. Expérience de DANIDA (Mme Mariam DIOP, DANIDA) 5.43 L'électrification rurale a été fortement soutenue dans les pays par la coopération bilatérale. C'est ainsi que la coopération danoise à travers DANIDA s'est beaucoup impliquée dans le financement de l'électrification rurale décentralisée au Burkina. Différents mécanismes de fmancement ont été développés associant l'Etat, le secteur privé et d'autres partenaires. En général, les fonds ne sont pas remboursables. Les seules contraintes notées sont le nombre limité d'acteurs et le manque de coordination des bailleurs de fonds. 5.44 Cette expérience de DANIDA, qui a permis de promouvoir l'électrification rurale au Burkina Faso, a suscité beaucoup d'intérêt de la part des autres pays participant. Quesions réponses 5.45 Les débats ont porté principalement sur les contraintes de financement rencontrées par certains entrepreneurs et l'accès a certains mécanismes de financement. Les préoccupations soulevées concernent notamment: * Comment assurer l'accès au fmancement des projets énergétiques ? * Comment surmonter le paradoxe de la sur liquidité des banques et l'absence de financements de projets énergétiques ? * De quelles facilités pourraient bénéficier les projets énergétiques en termes d'accès à des crédits à long terme et à des taux d'intérêt concessionnels ? * Quelle interface entre les porteurs de projets énergétiques et les organismes de financement ? 5.46 De façon spécifique, l'expérience de DANIDA a permis d'aborder: * La contrepartie nationale pour l'accès au financement DANIDA; * Les accords de gestion avec les banques commerciales; Mécanismes d'Accès à l'Energie 29 * La contribution du fonds d'électrification rurale; * L'implication du secteur privé dans le suivi; * Les facilités à accorder aux Coopératives d'électricité. Le Partenariat Global pour l'Energie Villageoise (Dominique LALLEMENT, ESMAP) 5.47 Le Global Village Energy Partnership (Partenariat Global pour l'Energie Villageoise - GVEP) s'inscrit dans la réalisation des objectifs de développement pour le millénaire. Il se propose de mettre en place un programme de dix ans visant à réduire la pauvreté, et à assurer la croissance économique et le développement social par une accélération de la mise à disposition des services énergétiques modernes auprès des populations non ou mal desservies. Ce partenariat constitue la conclusion de la Conférence "Village Power" 2000. Il se présente comme un exemple de partenariat possible entre les différents acteurs de services énergétiques pour la réduction de la pauvreté tant au niveau péri-urbain que rural. Ainsi, les partenaires apportent: * La demande en services énergétiques pour la réduction de la pauvreté; * Les plans d'actions régionaux et nationaux; * Un marché de connaissances; * Des portefeuilles d'investissements ou d'activités; * Des ressources financières. 5.48 Les participants à l'atelier ont montré un intérêt particulier pour devenir des partenaires du GVEP. La question qui se pose dès lors est de savoir comment établir concrètement le partenariat au niveau national ainsi que la disponibilité des fonds de crédit et de fonds de roulement pour le photovoltaïque par exemple. A cet effet, il est à noter que le programme de Petites subventions du PNUD/FEM existe dans certains pays comme le Sénégal que les participants pourraient s'en rapprocher pour pouvoir bénéficier de financements du même type. Ce problème de fmancement se pose toujours et au Sri Lanka où les ONG participent à toutes les activités, le chaînon manquant étant le crédit à la consommation. 5.49 Par ailleurs, on peut espérer que les différents services offerts dans le cadre du Partenariat permettent de surmonter les problèmes de financement et d'assurer une mise en oeuvre efficiente des actions, conformément aux objectifs du GVEP. Il s'agit notamment: * De la préparation de plans d'action (engagement politique, cadre de politique sectoriel); * Du renforcement des capacités visant à augmenter le nombre et les capacités des entreprises opérant sur le marché rural, et à améliorer l'accès et la disponibilité des services énergétiques :services d'appui à la formation aux entreprises, organisations de consommateurs, etc.; 30 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * De faciliter le financement (informations sur les sources de financement, formation des intermédiaires financiers, mobilisation et accès aux ressources locales, fonds de pré-investissement); * D'améliorer la gestion des connaissances. 5.50 De mettre en place le suivi et l'évaluation des résultats et de l'impact (liens avec les ODM, indicateurs globaux et de projets, collecte de données de base, compte rendu bi-annuel). 6 Projets de Plan d'Action par Pays pour l'intégration de l'Energie dans la Lutte contre la Pauvreté 6.1 Le processus d'élaboration et de mise en oeuvre d'un Cadre Stratégique de Réduction de la Pauvreté par chaque pays nécessite la prise en compte des services énergétiques par les différents secteurs socio-économiques. Dans cette perspective, les groupes de travail par pays ont proposé des éléments-clés d'un plan d'action national en vue de la réduction de la pauvreté. Ce projet de plan d'action, destiné aux services en charge de l'énergie a été élaboré par chacun des pays participant sur la base des priorités sectorielles nationales déjà définies par le Cadre Stratégique de Réduction de la Pauvreté (CSRP). La mise en oeuvre des options énergétiques tirées des CSRP doit mettre l'accent sur le processus participatif et faire l'objet d'une identification des étapes suivantes. Synthèse des plans d'action 6.2 Les plans d'action élaborés par les pays ont mis l'accent sur les aspects liés à l'approche, aux choix technologiques, aux domaines prioritaires d'intervention et aux actions de suivi. 6.3 Concernant la méthode, les pays ont favorisé: * Une approche participative pour lidentification des besoins; * Une approche intégrée multisectorielle; * Une consultation large des populations dans le cadre d'un dialogue multisectoriel au niveau gouvernemental. 6.4 En matière de choix technologiques, l'accent a été mis sur la flexibilité et le développement des nouvelles technologies à partir de la recherche-développement. 6.5 Les domaines prioritaires d'interventions portent sur: * L'amélioration de la productivité agricole par l'énergie; * La valorisation des produits par l'énergie; * La protection de l'environnement et les énergies alternatives; * L'efficacité énergétique; * La gestion de la forêt et de la biomasse; 31 32 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Le rôle du secteur privé; * La prise en compte de l'analyse genre et de la dimension sociale dans les services énergétiques. 6.6 Pour assurer un bon suivi, plusieurs propositions ont été faites, parmi lesquelles: * La mise en place de programmes d'investissement et l'organisation d'une table ronde des bailleurs; * La nécessité d'accompagner le processus par des réformes sectorielles et réglementaires et l'implication du secteur privé; * La réalisation d'objectifs quantifiés. 6.7 On peut cependant noter que les plans d'action n'ont pas abordé ou approfondi un certain nombre de questions clés qui seront certainement prises en considération lors de la finalisation des documents: * La réalisation opérationnelle du plan d'action qui constitue la phase déterminante du processus; * La question de recherche/développement qui constitue un facteur déterminant, en considérant le rôle essentiel des centres de recherche et des universités; * Le rôle des services énergétiques dans le cadre de la lutte contre le SIDA et le paludisme, notamment pour le problème de l'accès aux soins; * La place à accorder à la participation des populations et à la définition de leurs besoins; * L'intégration de la politique de décentralisation en cours dans les différents pays dans l'évolution du processus; * Le rôle de l'énergie dans la lutte contre la paupérisation grandissante dans les centres urbains. Détail par pays 6.8 De façon spécifique, le Mali a mis l'accent sur la décentralisation et sur la promotion de l'approche participative à travers: l'information, l'éducation, la sensibilisation de tous les acteurs, l'appui des populations et acteurs concernés dans l'identification des besoins énergétiques ainsi que l'adaptation des choix technologiques aux besoins exprimés par les populations et acteurs. 6.9 En vue de mieux conduire l'exécution du plan d'action, le Bénin a insisté sur: l'assistance technique pour accompagner le gouvernement dans ses démarches; l'appui institutionnel et le renforcement des capacités ; l'appui financier pour la recherche et le développement. Dans son processus, le Bénin a aussi mis l'accent sur la synergie entre les secteurs à travers l'énergie pour assurer un développement intégré, la veille technologique ainsi que la recherche/développement. Projets de Plan d'Action d'Intégration de l'Energie dans la Lutte contre la Pauvreté 33 6.10 Le volet énergie est considéré dans le cas du Burkina Faso comme facteur de production et d'amélioration des conditions de vie en milieu rural. Il est prévu dans l'exercice de relecture du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) au cours de cette année d'inclure la présente proposition après son approbation par les autorités. La concrétisation des actions prioritaires du Burkina Faso entre dans un processus plus ou moins long par rapport aux actions suivantes planifiées dans les six mois suivant l'atelier: (i) Organisation d'un atelier national multisectoriel sur le thème « Energie et réduction de la pauvreté » en utilisant comme intrant le présent document; (ii) adoption du plan d'action par le Gouvernement et sa prise en compte dans la version révisée du CSLP; (iii) Elaboration d'un programme d'investissement du secteur énergie; (iv) Convocation d'une table ronde des bailleurs de fonds sur le programme. Des appuis sont sollicités pour la préparation des documents ainsi que la tenue de l'atelier. 6.11 Le Document de Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté (DSRP) du Togo est en cours d'élaboration. En dehors de l'actualisation des dossiers d'études existantes pour l'agriculture et la fmalisation d'étude d'impact environnementale, l'essentiel des dispositions liées à la prochaine étape se résument à la recherche de fmancement et au montage des dossiers. 6.12 Dans le très court terme, il est prévu au Sénégal de fmaliser le programme d'investissement global et de prévoir une réunion avec les bailleurs. 6.13 La Mauritanie est le seul pays à avoir érigé le Cadre Stratégique de lutte contre la pauvreté (2001- 2015) en une loi d'orientation sur la lutte contre la pauvreté, qui consacre l'éradication de la pauvreté comme un impératif national constituant la priorité de toutes les politiques publiques. Les secteurs prioritaires de l'éducation, la santé, l'agriculture, l'eau et l'environnement, les PME/ PMI ont servi de cadre de définition des objectifs spécifiques et des actions prioritaires. L'objectif majeur de tous les secteurs reste l'électrification, l'extension du réseau, et la disponibilité d'une énergie suffisante pour les différents besoins. 6.14 Le tableau de synthèse des plans d'action en annexe résume les axes stratégiques et les actions prioritaires identifiées par les pays. 34 7 Conclusions et Recommandations 7.1 Les travaux de l'Atelier ont permis d'échanger sur un certain nombre de questions-clés, en particulier: (i) Pourquoi intégrer l'énergie dans le processus de préparation des documents stratégiques de réduction de la pauvreté ? (ii) Comment l'énergie peut-elle contribuer à la réduction de la pauvreté ? Comment les stratégies des pays peuvent-elles intégrer l'énergie ? Comment parvenir à réduire la pauvreté ? 7.2 Les documents de stratégie de réduction de la pauvreté constituent l'instrument privilégié d'allocation des ressources pour le développement. Les pays ont reconnu la nécessité d'une approche intégrée et indirecte de l'énergie dont les apports à chacun des secteurs prioritaires restent considérables, notamment en ce qui concerne la réducçtion des tâches humaines, la sécurité alimentaire, l'éducation, la santé, l'eau, les technologies, etc. 7.3 L'énergie a également son importance dans l'atteinte des objectifs de développement pour le millénaire mais il revient aux pays de trouver les voies et moyens adéquats pour y parvenir. Cependant, la concrétisation des objectifs visés à travers les actions présentées doivent faire l'objet d'un plan de mise en oeuvre cohérent afin de bénéficier des moyens nécessaires et de contribuer réellement à la lutte contre la pauvreté. 7.4 Les recommandations faites par les pays en vue de la réussite des actions de lutte contre la pauvreté à travers l'intégration de l'énergie sont les suivantes: Politique économique et plans d'actions des pays * Appliquer des mesures de politique économique au niveau national, sous- régional et régional pour l'optimisation de l'utilisation des ressources disponibles qu'elles soient financières, institutionnelles ou humaines, en vue de la lutte contre la pauvreté; * Intégrer l'énergie dans les Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté; * Finaliser rapidement et adopter les plans d'action. La finalisation de ces plans est une des conditions d'accès aux fmancements de la Banque mondiale; * Défmir les modalités de mise en place des plans d'action de manière opérationnelle au niveau de chaque pays; 35 36 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Renforcer les plans d'action en prenant en compte le transport et les relations entre l'urbain et le rural ainsi que la contribution de l'énergie la lutte contre la paupérisation grandissante des villes; * Prendre en considération le rôle des services énergétiques pour l'accès aux soins des victimes du SIDA et du paludisme; * Adopter des choix technologiques pérennes et accessibles aux populations les plus pauvres; * Rendre plus visible la portée des efforts de recherche et développement menées dans les universités et les instituts de recherche pour l'adoption de mesures adéquates; * Réfléchir sur la thématique électrification et énergétisation pour l'efficacité énergétique; * Activer le processus de finalisation du plan d'action des pays. Approches, implication des acteurs et renforcement des capacités * Pérenniser les services énergétiques en facilitant l'accès à l'énergie; * Créer les conditions nécessaires à la participation de tous les acteurs en mettant à profit l'information et la consultation pour l'identification des besoins des populations; * Adopter une approche pluridisciplinaire et multisectorielle; * Renforcer les acteurs par la formation en planification énergétique; * Apporter un appui aux associations de consommateurs en prônant le respect de leurs droits par les multinationales et en s'attaquant à la lutte contre la pauvreté. La société civile en général doit bénéficier de la confiance et d'un appui fort de la part des grandes organisations. Le renforcement de leur collaboration serait judicieux, notamment dans le domaine de l'énergie; * Renforcer les capacités d'analyse de tous les acteurs; * Mettre l'accent sur la situation des femmes dans le secteur de l'énergie et intégrer l'approche genre dans les projets; * Renforcer les capacités des femmes qui constituent un groupe émergent auquel il faudra faire bénéficier la formation sur les questions d'énergie et l'accès aux services techniques compétents; * Impliquer les populations, notamment les opérateurs privés, les organisations de la société civile ainsi que les associations pour la pérennisation des projets énergétiques ainsi que pour le développement d'entreprises énergétiques; * Renforcer les capacités des petits créateurs/inventeurs; Conclusions et Recommandations 37 * Mettre l'accent sur l'information et la consultation de tous les acteurs inpliqués dans le processus. Partenariat et Financement * Etablir un cadre de partenariat avec le secteur privé; * Etablir un contact permanent avec les bailleurs de fonds; * Faciliter l'accès au crédit à court, moyen et long terme ainsi qu'aux financements afin de permettre à tous les acteurs ainsi qu'à tous les secteurs de contribuer au développement des services énergétiques; * Renforcer le rôle et les capacités du secteur financier; * Renforcer la réflexion sur le rôle et les modalités d'intervention du secteur fmancier dans la problématique énergie et réduction de la pauvreté; * Identifier les possibilités existantes et tirer profit des programmes de petites subventions qui constituent des opportunités de financement pour la mise en oeuvre des plans d'actions nationaux. Suivi Mettre en place au niveau de chaque pays des points focaux chargés d'accélérer le processus et de veiller à la bonne application des recommandations. La tenue des ateliers nationaux, la restitution des résultats de l'atelier, le contact avec les bailleurs de fonds seront les premiers objectifs; Mettre en place un comité de suivi des plans tout en veillant à l'intégration de l'énergie dans le processus de lutte contre la pauvreté; Constituer un réseau d'experts sur les cadres stratégiques de réduction de la pauvreté; Mettre en place un comité de suivi de la Banque en collaboration avec des partenaires comme ENDA pour la poursuite de la concertation autour de l'énergie; Rechercher les financements appropriés pour la poursuite des actions; S'appuyer sur l'expertise nationale et régionale existante. Annexe A Agenda et Liste des Participants JOUR 1, Mardi 4 Février 2003 lg8 30 - 9:00 Enregistrement 9:00 - 9:30 IlSession d'ouverture: Les enjeux de l'après Johannesburg, organisation et objectifs du séminaire Dominique LALLEMENT, Manager d'ESMAP (Programme d'Assistance et de Gestion du Secteur Energétique) * La pauvreté énergétique en Afrique Ananda COVINDASSAMY, Manager de l'unité Energie Afrique de la Banque Mondiale * Allocution d'accueil , Son Excellence Macky SALL, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique, Sénégal Partie 1: Quels sont les liens entre énergie et réduction de la pauvreté? f Président de séance: Son Excellence Macky SALL, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique, Sénégal 9:30 -11:00 Energie, Pauvreté, les Objectifs de Développement du Millénaire et les Cadres Stratégiques de Lutte contre la Pauvreté: Panel de Ministres ou chefs de délégation * Remarques introductives, Le NEPAD et l'énergie en Afrique M. Alioune FALL, Président de la commission de régulation du secteur électncité du Sénégal 0 Présentation des enjeux énergétique de chaque pays et attentes vis-à-vis de l'atelier S.E. Macky SALL, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique, Sénégal { S.E. Abdoulaye Abdoulkader CISSE, Ministre des Mines, des Carrières et de l'Energie, Burkina Faso E S.E. Hamed D. SEMEGA, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Mali S.E. Mohamed Ould NANY, Ministre des Affaires Economiques et du Développement, Mauritanie i S.E. Mustapha KANE, Ministre de l'Hydraulique et de l'Energie, Mauritanie S.E. Maleke CAMARA, Ambassadeur de Guinée au Sénégal I; - *j Discussion avec les participants J II11:00-11:30 iPAUSE 111:30-12:15 5 Témoignages introductifs de l'impact pratique de l'utilisation d'énergies modernes Président de séance: SE Hamed D. SEMEGA, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Mali * Genre : M"n Yvonne FAYE, responsable de la FOPEN (Federation des Organisations pour la Promotion des Energies Nouvelles) * Agriculture: M. Khassim NDOUR, Exploitant Agricole * Eau: M. Michel TINE, Responsable de Vent Eau pour la Vie * Education : M. Ababacar Mbaye, Association des Professeurs de Sciences et Techniques (APRODEST) 39 40 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Consommateurs: Mme Salimata Déara COULIBALY, Présidente de lAssociation des -l Consommateurs du Mali (ASCOMA) Ii [t12:15-13:30 'jDéjeuner / pause Partie 2: Quels apports le secteur énergétique peut-il fournir aux autres secteurs ? ,14:00-14:15 tlOrganisation et objectifs des groupes de travail Sectoriels * IMoussa Kola CISSE, ENDA L ~~~~~~~~Groupes de travail SECTORIELS - fi4:15-17:00 j1Groupes de travail sectoriels 517:00-18:00 Présentation I Discussion de GVEP- Partenariat Global pour l'Energie Villageoise ___________IlDominique LALLEMENT 19:30-21:00 tlCocktail dinatoire, Salon Vert Hôtel Mendien -j Annexe A: Agenda et Liste des Participants 41 JOUR 2, Mercredi 5 Février, 2003 Président de séance: Son Excellence Ould NANY, Ministre des Affaires Economiques et du Développement, Mauritanie I e Restitution des groupes de travail: "Agriculture", "Eau" et "Education" * Discussion, réactions t9 :00-11 :00 i Restitution des groupes de travail: "PMEIPMI", et "Santé" * Discussion, réactions tif 100 11:20 jlPause _____ Partie 3:Quels mécanismes d'accès à l'énergie pour répondre aux besoins et Président de contribuer à la réduction de la pauvreté ? , Président de séance: S.E. Mustapha KANE, Ministre de l'Hydraulique et de l'Energie, Mauritanie ,11:20-13:00 ,1Etudes de cas: * Réforme du secteur électrique et accès à l'énergie en Afrique subsaharienne Kouo DIBONGUE, ENDA * Le cas du GPL au Sénégal M Pape Alassane DEME, Expert combustible domestique, PROGEDE GPL (programme de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et substitution) * Gestion de la ressource en bois et énergies de substitutions: le PROGEDE au Sénégal M. Mamadou DIANKA, Responsable composante demande PROGEDE * Les Sociétés de services décentralisées au Mali Guy MARBOEUF, Expert Technique, Electricité de France * Plate-formes multi fonctionnelles au Mali Mme Emma Kourouma NIANG, Directrice e Les Micro-centrales hydrauliques en Guinée Alpha DIO-BARRY, Chef de Service, Energie Renouvelables, Ministère de l'Energie, Guinée X213:10-14:10 DEJEITNER / PAUSE i14:30-15:30 gPanel, Modes de financement de développement des services énergie l Président de séance: S.E. Mustapha KANE, Ministre de l'Hydraulique et de l'Energie, Mauritanie : M. Amadou Anta SAMB, Caisse Nationale de Crédit Agricole, Sénégal 1 M. Ibrahim TOGOLA, Mali Folkecenter, Mali ,i* M. Matthieu Nema KOLIE, Inventeur des fours Kolie, Guinée M Mme Mariam DIOP, DANIDA '15:30-15:45 I'lntroduction, organisation et objectifs des groupes de travail par Pays i Moussa Kola CISSE, ENDA j Groupes de travail PAYS f15:45-17:00 IGroupes de travail par Pays iPossibilité de rencontre multilatérale délégation Pause j Ouverture aux autres participants à la discrétion des délégations l,pays-donneurs afin de discuter des sources II17:15-18:30 pays. pwpossibles de financement pour le pan d'action. 020:00- 22:30 IDîner, au restaurant Terrou-Bi 42 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté JOUR 3, Jeudi 6 Février, 2003 0 Président de séance: Son Excellence Abdoulaye Abdoulkader CISSE, Ministre des Mines, des |Carrères et de l'Energie, Burkina Faso Restitution des groupes de travail PAYS: l~ii :00-11:30 j Présentation des plans d'action et des prochaines étapes; une restitution par délégation-pays _ _11 :00-11:30 Pause - 11:30-12:15 IF * Retour d'expérience sur le séminaire * Discussion ouverte sur les suites de ce séminaire 112:15-13:00 Allocutions de Fermeture: ig Dominique LALLEMENT, Manager d' ESMAP Ananda COVINDASSAMY, Manager de l'unité Energie Afrique de la Banque Mondiale S on Excellence Aguibou SOUMARE, Ministre Délégué en charge du Budget, Sénégal i13:00-14:30 l|Déjeuner 15:00-18:30 Visite de site (Touba Gaz) etou Réunions bilatérales etVou réunion plan d'action lcoordination GVEP Liste des Participants N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL BENIN 1 Marius AHOKPOSSI Directeur Direction de l'Hydraulique CI BP 385 (229) 31 84 22 Cotonou Direction de l'Energie - 2 Mr Raoufou BADAROU Directeur Ministère des Mines, de 06 BP 2049 rbadara«Dlelanol.bj I'Énergie et de I Cotonou 'Hydraulique Ministère de 0 P32 3 Mme Clementine NOBIME l'Environnement et de QCBon 3621 229) 31 20 65 cnobime(mehubenin.net l'Habitat Ctnu (2)3 06 nbm~euei.e Ministere de 03 BP 3436 4 Dr Kokou ASSOGBA Conseiller Technique l'Enseignement Superieur 0é3cho Cotonou (229) 30 13 60 kassogbaŒf.avu.oro et de la Recherche Cellule de Coordination 03 BP 1175 5 Mr Clément AHOUANNOU Coordonateur CCPS de la pré électrification et Jéricho Cotonou (229) 33 49 06 ahouannou clmO2vahoo.fr du Programme Solaire 43 44 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 6 Dr. Benoît FAIHUN Directeur Adjoint Ministère de la Sante BP 882 Cotonou benfaihun(yahoo.fr Publique 7 Romain DEGLA Directeur Général Ministère Chargé du Plan Dr. HOUNDEDAKO Directeur Ministère de l'industrie, 8 Sossou Développement Commerce et Promotion Industriel de l'Emploi BURKINA FASO 9 AbdoSE Abdoulaye Ministre Carrières et de l'Enersie 01 BP 644 Ouaga (226) 31 84 29 1 0 M. Emmanuel Directeur Ministère des Mines, des 01 BP 644 Ouaga NONYARMA Carrières et de l'Energie 01 il1 M. David Tiekou FAYAMA Ministère de l'Economie QI BP 6485 226 32 44 QO tiekou favŒDvahoo.fr et du développement Ouaga Qi Annexe A: Agenda et Liste des Participants 45 N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 12 M. Jean Edmond ZIDA Economiste Ministère des Mines, des 01 BP 644 Ouaga 226 30 79 78 zidamaieODvahoo.fr Carrières et de I'Energie 0I 13 Tahirou TIENDREBEOGO Economiste Ministère de la Santé BP 5799 Ouaga 226 23 69 91 tahirouttOYahoo.fr Qi 14 Alhadji WEREME Energéticien Ministère des 03 BP 7047 226 35 70 29 wermeOvahoo.fr Enseignements Ouaga Qi 15 YAMEOGO Gabriel Energéticien GERED 01 BP 3709 226 35 80 40 ggy consulttfenatim.bî Ouaga 16 Denis TOE Chargé d'études Ministère Environnement Q1 BP 6491 226 31 24 64 toedenis«Dhotmail.com et Cadre de Vie Ouaga Qi 17 Pierre GUISSOU Ingenieur Bureau de suivi des O N Oa CEAS-BF 00226 34 30 08 ceas-rbOfasonet.bf 18 M. Sié Antoine Marie Directeur Ministère de l'Economie 09 BP 647 Ouaga 00226 31 24 72 sie-tiove(cDvahoo.fr TIOYE et du Développement 03 46 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL GUINEE 19 Abou Kawass Camara Directeur National Direction Nationale de BP 1217 Guinée 41 39 30 kawasstfsoteI-ui.net.gn l'Énergie (DNE) Konakry Bureau d'Électrification 20 M. Nava Touré Directeur Rurale Décentralisée BP 701 Konakry 224 43 14 98 nava(C-sotelgui.net.gn (BERD) Secrétariat Perm. Cellule 21 M. Mamadou Bobo Sow Assistant du Document deui BP 579 Conakry 224 11 29 53 52 smamadoubO&vahoo.com Stratégie de Réduction BP59Cnky/224 43 10 80 de la Pauvreté (DSRP) Bureau Central d'Études 43 10 35/41 10 bcDcstQin.n 22 M. Abdoul Salam Touré Directeur Général et de Politique Agricole BP 576 Conakry 02 bcepaOsoteauinetn (BCEPA) Direction National.e de BP 1217 Guinée 0309 6 saaob~ao.o 23 M. Aguibou Sow Ingénieur l'Énergie - Division Konakry 013 40 93 76 smamadoub(Cvahoo.com Planification Direction Nationale de la 24 M. Sékou Conté Administrateur civile Dette et des Investis- BP 222 Conakry 26 98 62 sements Publics - Division du Secondaire Annexe A: Agenda et Liste des Participants 47 N TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL Centre Pilote de 25 M. Sékou Touré Directeur Technologie Industielle - BP 468 Conakry 224 11 21 40 69 satoure(aminet.net.qn Projet Plateformes Multifonctionnelles Association pour la 224 Il 33 14 26 Mme. Aïssatou Billy Sow Présidente Promotion des Énergies BP 3075 Conakry 99/ Fax 224 22 diiwosow(a.hotmail.com Renouvelables 17 38 Conseil National de l'Environnement - 224 011 34 20 27 Mme. Kadiatou N'Diaye Chargée de mission Ministère Mines, BP 295 Conakry 76 kadienveAvahoo.fr Géologie et Environnement 28 Alphadio BARRY Ingénieur MHE / DNE BP 1217 Guinée 012 69 40 93 Konakry 29 Mathieu Nema KOLIE Inventeur Secteur privé BP 15 Conakry 37747695817 kolie ovensorcgitvahoo.fr 30 Maleke CAMARA Ambassadeur Ambassade de Guinee Dakar, Senegal au Senegal MALI 48 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté N0 TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 31 SE Hamed D. SEMEGA Ministre Ministère des Mines de l'Energie et de l'Eau 32 M. Sekouba DIARRA Coordonnateur CSLP Minisere des FinaEcenmi BP 234 Bamako 223 86 37 sekoubad@yahoo.fr Ministere des Mines, de 33 M. Amadou TANDIA Conseiller Technique l'Energie et de l'Eau 34 M. Solomani DIAKITE Directeur National Direction Nationale de BP 1072 Bamako dnenercvy(c.afribone.net.ml M. Solomai DIAKITE DirecteurNationall'Energie 35 M. Ismail Oumar TOURE Coordinateur Direction Nationale de BP 66 Bamako 223 22 37 680 dnplateforme*aafdbone.net.ml M'Energie 36 Mme Emma Kourouma Directrice Projet Plateformes BP 278 Bamako 22 37 680 dnplateformecDafribone.net.ml NIANG Multifonctionelles 37 Dr.Mamadou Amada Secretaire General Ministere de la Sante BP 232 223 222 37 83 KANE Annexe A: Agenda et Liste des Participants 49 N0 TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL Centre Nationale de 38 Modibo HAIDARA Directeur General Recherche Scientifique et BP 3052 Bamako 223 221 90 85 cnrst(cafribone.net.ml Technologique 39 M. Souleymane CISSE Conseiller technique l'invironnement BP 1634 223 674 99 27 soulevmanecisse2OO263vahoo.fr Ministre de l'Agriculture, 40 M. Adama COULIBALY Chef de Cellule de l'Elevage et de la 223 221 44 99 acoulibalyvcDs-mdr.csj Peche Mme Salimata Diarra Association des 41 Mme SaLimata Diarra Présidente Consommateurs du Mali BP 8061 222 55 61 ascoma«Ddatated.tool COULIBALY ~~~~~(ASCOMA) 42 Ibrahim TOGOLA Directeur Mali Folkcenter BP 4211 Bamako 223 22 00617 ibrahim.togolaAmalifolkecenter.or- 43 Mamadou MAGASSA Expert MEF /CSLP BP 234 Bamako 2238637 MAURITANIE 50 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 44 SE Mohamed Ould NANY Ministre Ministère de l'hydraulique 44 SE Mohamed OuId NANY ~~~~~et de I'Energie 45 SE. Mustapha KANE Ministre et de l'Energie 222 52 52 699 46 Mme. Nebghouha Mint Directrice Ministere de I'Education BP 235 225 122dcdem MOHAMED VALL Nationale Nouakchot 222 52 51 222 dpc@dpef.mr Ministere du BP 5054 47 M. Baba Ould BOUMEISS Directeur Developement Rural et Nouakchot 222 52 94 704 dpse-dir(atootechnolo_v.mr Environnement 48 Mr Sidi ouLd Mohamed Président ONG ECODEV BP 4174 222 529 30 54 ecodev(citoptechnology.mr LEMINE Nouakchot 49 Mr Mohamed ould Directeur ONG TENMIYA BP 757 2,225,251,901 tenmivac&-toptechnolopy.mr TOURAD Nouakchot 50 Mohamed NEZHIR Directeur Planification Ministère de la Santé et 2,225,291,614 dpcsmsas(cDtoptechnologv.mr des Affaires Sociales Annexe A: Agenda et Liste des Participants 51 N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 51 Ahmed Ould HAOUBA Doyen F S T Ministère Education BP 1913 2,226,468,317 haoubaO,univ-nkc.mr 52 Ousmane TALL Directeur Electdricité Ministère de l'hydraulique et de I'Energie Ministère des Affaires 53 Mohamed Ould ABA Conseiller Economiques et du Budget 54 Moussa Ould HMEDNA Directeur Ministère de l'hydraulique BPNo913 2,225,257,140 mhmoussa41ahoo.com et de l'Energie Nouakchot 2,22514 hosavhocm TOGO Ministère de l'Economie, 55 M. Saa NONON Directeur des Finances et des BP 1667 Lomé 45 Privatisations Ministère de l'Economie, 0022 221 56 M. Djiffa AMENYA Directeur des Finances et des BP 1667 Lomé 8 53 Privatisations 52 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Nl TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL Ministère de l'Economie, 00228 22 57 M. Ahlin KOUMI Charge d'Etudes des Finances et des BP1667 Lomé 89 azkoumicDvahoo.fr Privatisations Ministère de l'Economie, 00228 221 02 58 M. Komlan AZALEKOR Chef de Section des Finances et des BP 3521 Lomé 50 Privatisations Ministère de l'Economie, 59 M. Koffi AMEFIA Chef de Section des Finances et des BP 3521 Lomé 00228 221 02 afeletekcD,netcourrier.com Privatisations 5 Ministère de l'Education 60 M. Abalounorou ATABA Directeur Nationale et de la BP 339 Lomé 00228 222 57 Recherche 64 Ministère de l'Agriculture, 00228 225 34 61 M. Kokouvi AFANDE Directeur de l'Elevage et de la BP 1463 Lomé 94 Pêche Ministre de l'Equipement, 62 M. Tcharabalo ABIYOU Directeur des Mines, de l'Energie, BP 335 Lomé 228 223 14 40 de@togo-imet.com et des Postes et Télécommunications Ministre de l'Equipement, 63 M. Agouda KAZOULE Chef de Division des Mines, de I'Energiet BP 1000 Lomé 228 221 47 49 lak.dani(cifcarameil.com et des Postes et Télécommunications_______ Annexe A: Agenda et Liste des Participants 53 N0 TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL BANQUE MONDIALE 64 Dominique LALLEMENT Manager ESMAP Banque Mondiale - Washinton DC 202 458 23 49 dlallement(cDworidbank.orc ESMAP 65 Mr Yves DUVIVIER Mission Residente Banque Mondiale - BP 667 222 505 10 17 yduviviercD-worldbank.ora Mauritanie Nouakchot 22551 7 vuiir~olbn.r Banque Mondiale - BP 1818 H Street 66 Laurent DURIX Coordinateur AP NWWashington 1 202 473 13 63 IdurixOnworIdbank.ora EGMAP DC 20433 USA Banque Mondiale - BP 1818 H Street 67 Christophe DEGOUVELLO Spécialiste Energie AFTEG NW Washington 1 202 473 16 23 cdegou ellotDworIdbank.ora AFTEG ~DC 20433 USA 68 Olivier BURBAN Stagiaire ~Banque Mondiale - BP 1818 H Street 68 Olivier BURBAN Stagiaire AFTEG NWWashington i 202 473 48 23 oburban(fiworldbank.orQ AFTEG ~DC 20433 USA 69 Richard ENQU Analyse Financier Banque Mondiale - BP 1818 H Street 69 Richard SEOU Analyste Fnancier AFTEGNW Washington i 202 473 40 03 rsenou(Cworldbank.or-a AFTEG ~DC 20433 USA 54 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 70 Ghislaine KIEFFER ConsultantBanque Mondiale - BP 1818 H Street 70 Ghislaine KIEFFER Consultant ESMAP NWWashington 1 202 473 44 40 akiefferOworldbank.orq ESMAP ~DC 20433 USA Koffi EKOUEV'I 1Economiste Senior Banque Mondiale - Immeuble SDIH 71 Koffa SECKOUE Economiste Senior Séenégnalf Place de 222 849 50 00 kekouevita&worldbank.org Sénégal l'Indépendance Banque Mondiale - Immeuble SDIH 72 Awa SECK Economiste SnglPlace de 222 849 50 QO oseck(&worldbank.org Sénégal l'indépendance Banque Mondiale - BP 1818 H Street 73 Ananda COVINDASSAMY Directeur Energie Afrique anqeG NWWashington 1202 473 17 68 acovindassamvcaworldbank.org AFTEG ~DC 20433 USA Banque Mondiale - BP 1818 H Street 74 Stéphan GARNIER Expert Energie Banque Mondiale - NWWashington 202 473 41 56 saarnier(worldbank.orc . 74 Atéa GALLNDIERLO Expert Enargie AFTEGale - icéd 2289 00 aalDC 20433 USA Assistante Programme Banque Mondiale - Immeuble SDIH 75 Anta TALL DIALLO RPTES Sénégal ~ Place de 222 849 50 QO atalll 0-worldbank.or-n 75 Anta TALL DIALLO RPTES Sénégal ~~~l'Indépendance ENDA Annexe A: Agenda et Liste des Participants 55 N° TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 76 Secou SARR Chargé de Projets ENDA BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerqv2(cDenda.sn 77 Moussa KOLA CISSE Coordonnateur ENDA BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerqv2(6Dienda.sn Moussa KLA CISSERecherche 78 Dibongue KOUO Moderateur ENDA Energie BP 3370 Dakar 221 822 24 96 dkouo(asvmpatico.ca 79 Djimingue NANASTA Coordonnateur Projet ENDA BP 3370 Dakar 221 822 24 96 eneryav2cDenda.sn 80 Yacine DIAGNE GUEYE Assistante de Recherche ENDA BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerqv2C-enda.sn 81 Raphaël NDIAYE Documentaliste ENDA Energie BP 3370 Dakar 221 822 24 96 enerQv2Cenda.sn 82 Fred PALMER Chercheur Energie ENDA Energie BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerqv2Renda.sn 56 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté No TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 83 Libasse BA Chargé de Recherche ENDA Energie BP 3370 Dakar 221 822 59 83 eneryv2Œaenda.sn 84 Aby DRAME TOURE Assistante de Recherche ENDA Energie BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerav2ŒZenda.sn 85 Emmanuel SECK Chargé de Programme ENDA BP 3370 Dakar 221 822 59 83 enerqv2Denda.sn 86 Jean Philippe THOMAS ENDA BP 3370 Dakar 221 822 59 83 energy2Denda.sn 87 Doudou SY ENDA BP 3370 Dakar 221 822 24 96 energv2c2enda.sn 88 Fatma DENTON Moderateurs ENDA 54 rue camot 221 822 59 83 enerqy2O-enda.sn PNUD Annexe A: Agenda et Liste des Participants 57 N TITRE, PRENOM ET NOM FONCTION ORGANISATION ADRESSE TELEPHONE E-MAIL 89 Laurent COCHE Coordonateur Regional UNDP BP 120 Bamako 223 222 01 81 ptf(cDtfm.net 90 Oumar WANE Coordonnateur National SGP/GEF / PNUD sic BP 11135 221 824 44 09 oefsqpaDsentoo.sn I Dakar oumar.wanecDundp.org 91 M. Ahmed RHAZAOUI PNUD - Sénégal BP 154 Dakar 839 90 50 ahmed.rhazaouia),undp.orQ 92 M. De MUYNCK Expert Monitoring PNUD - Sénégal Immeuble Fayçal 864 34 38 ntfeuratrade(Csentoo.sn Dakar 93 Mathieu C. KOUMOIR Coordonnateur Régional PNUD / GEF mathieu.koumoirOundD.ora 94 Molinaï SONJA Coordonnateur PNUD/SURF Immeuble Fayçal 849 27 91 sonia.molinai) le développement des capacités de production et de promotion de la force motrice dans les activités productives; (2) 1 développement des infrastrictures et services énergétiques pc une implication a la fois du secteur privé. des association villageoises et des collectivités locales; (3) le financement de activités de développement du secteur de l'énergie; (4) 1 diversification des sources d'énergie; (5) l'amélioration et l; sécurîsation de l'accès des populations aux combustible: domestiques; (6) et le renforcement de l'électrification rurale. Au coeur de la stratégie de réduction de la pauvretE se trouve donc la question de la maîtrise des énergies notamment celles dites modemes. C'est dire tout l'intérêt que nous attachons à cet atelier, qui devra, nous le souhaions déboucher sur des propositions de solutions concrètes. Dan« notre conception, le partage des expériences constitue la meilleure approche dans ce domaine. Mesdame et Messieurs; Je ne saurais terminer sans remercier la Banque Mondiale et le PNUD pour le choix de notre pays pour abriter cet important atelier. Annexe C: Panels de Ministres 97 Nous espérons que cette importante rencontre, qui réunit un panel d'experts de haut niveau, permettra de définir la meilleure démarche et les moyens par lesquels nos pays pourront fournir en quantitê, en qualité et au moindre coût des énergies modernes à nos populations. Je vous remercie. GRANDS AXES ET PRIORITES DE LA STRATEGIE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE AU BENIN SUR LA PERIODE 2003-2005 Badarou Moutaïrou RAOUFOU Directeur de l'eneraie Bénin Le document de stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) du Bénin se fonde sur une stratégie globale de lutte contre la pauvreté qui, au lieu d'être axée seulement sur la croissance économique ou exclusivement sur les services sociaux, intègre toutes les dimensions du développement et de la lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, cette stratégie, sans négliger la prise en compte de la pauvreté urbaine ou péri-urbaine met davantage l'accent sur le développement du monde rural. De plus, elle a été élaborée avec la participation des populations concernées. Prenant appui sur les objectifs de la Dépolipo, les études prospectives du Bénin à l'horizon 2025, les objectifs de réduction de la pauvreté fixés pour l'échéance 2015, le Programme d'Action du Gouvernement 2001-2006, et sur les éléments du diagnostic économique 98 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté et de pauvreté, le Gouvernement a défini une stratégie globale de réduction de la pauvreté basée sur les grands axes suivants: * Le renforcement du cadre macro-économique à moyen terme; *: Le développement du capital humain et la gestion de l'environnement; * Le renforcement de la gouvernance et des capacités institutionnelles; * La gestion des solidarités et le renforcement des capacités des pauvres à participer au processus de décision et de production. Les priorités du gouvernement contenues dans chacun de ces quatre axes stratégiques sont: *. La consolidation de la stabilité macro-économique du Bénin; * L'amélioration de l'accès à l'éducation de base, à l'alphabétisation, aux soins de santé primaire à l'eau potable, la lutte contre le VIH/SIDA et le paludisme; *. La lutte contre la corruption, la consolidation de la démocratie et la décentralisation; *. Le renforcement des capacités des pauvres à générer des revenus et un bon aménagement du territoire national. Ces priorités découlent essentiellement du diagnostic sur la pauvreté au Bénin. Elles constituent les objectifs sectoriels et actions, que le Gouvernement considère, qu'il est indispensable de réaliser pour atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté. Ces mesures et actions ont fait l'objet d'une préférence dans les choix budgétaires et les allocations de ressources. A leurs côtés, figurent également dans les grands axes de la stratégie, d'autres objectifs qui sans être prioritaires, ne Annexe C: Panels de Ministres 99 sont pas moins importants et concourent tous autant à la réduction de la pauvreté. Mesdames, Messieurs, La question qu'on ait en droit de se poser est de savoir, si, avec des structures de consommation d'énergie de nos pays, on peut atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté, sans l'accès des populations à bas revenus, à des formes d'énergie appropriées ? Au regard de la faible productivité de notre système économique, la réponse est bien sûr non. Au Bénin, le bilan énergétique en 2000 fait apparaître les structures de la consommation finale d'énergie, ci-après: Consommation par type d'énergie - Biomasse énergie 69% - Produits pétroliers 29% - Electricité 2% Consommation par secteur d'activité - Ménages 64% - transport 20% - Service 12% - Industrie 4% Au regard de ces structures, il apparaît clairement que, le secteur des ménages reste le plus grand consommateur d'énergies au Bénin. Aussi, la trop grande prédominance de la biomasse dans le bilan énergétique a-t-elle pour conséquence la destruction progressive des ressources forestières. Ces structures traduisent le faible niveau de développement socio- économique du pays. Pour corriger cette situation, le Bénin se penche sur les principaux enjeux du secteur de l'énergie ci-après: 100 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 1. La gestion économique du secteur de l'énergie; 2. L'utilisation rationnelle de l'énergie; 3. Le développement des énergies en milieu rurales et dans les zones périurbaines; 4. La réduction des nuisances du secteur de l'énergie sur l'environnement; 5. Une meilleure organisation du secteur de l'énergie; Mesdames, Messieurs, Au regard de tout ce qui précède, il est impérieux de faciliter l'accès des populations aux énergies modernes par le développement des énergies de proximités (c'est à dire mettre en valeur les potentialités énergétique locale) à un prix abordable qui lui permettra de contribuer au développement des autres secteurs, au lieu qu'elle constitue pour eux une contrainte majeure. Ainsi, le Bénin à travers le Schéma Directeur de l'Electrification Rural en cours de finalisation, a opté autant que faire ce peut, pour le développement des énergies de proximité, pour la satisfaction des besoins sociaux et économiques des populations rurales (Aménagement des petits barrages hydroélectriques, production de biogaz par la valorisation énergétique des déchets, promotion des systèmes photovoltaïques, développement de la petite éolienne, gazéification de la biomasse) Le Bénin, au regard des avancées technologiques dans le domaine de la transformation de la biomasse, est très engagé et disposé à mettre en oeuvre un projet pilote de gazéification, dans les zones de grande production cotonnière. En effet, pour atteindre les objectifs du millénaire qui est de réduire d'ici 2015, la misère profonde dans le monde. Nous devons mobiliser nos efforts et tout mettre en oeuvre pour rendre disponibles les énergies modernes en milieu rural car, ils Annexe C: Panels de Ministres 101 contribueraient à son développement durable et par conséquent, à la réduction de la pauvreté. La stratégie de réduction de la pauvreté en milieu rural devra passer par la satisfaction des trois besoins fondamentaux suivants: 1. les besoins liés aux activités productives; 2. les besoins socio-collectifs; 3. les besoins domestiques. Cette stratégie dont le principal objectif est la réduction de la pauvreté, devra permettre d'atteindre les huit objectifs du millénaire. Mesdames et Messieurs, Notre présence à Dakar, selon les Termes de Référence de l'atelier, étant de trouver comment l'énergie peut contribuer à aider les autres secteurs d'activité, à atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté, Nous devons après ces trouvailles, trouver des réponses réalistes, c'est à dire applicable aux interrogations ci-après, qui constitue en fait les attentes du Bénin de cet atelier. Comment financer ? - le renforcement de capacité humaine et institutionnel; - les activités de Recherche et développement dans le domaine des ENR - le développement des énergies modernes en zone périurbaine et en milieu rural, quand on sait que la rentabilité financière n'est pas assuré pour les investissements dans ces zones. 102 Atelier Multi- Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Son Excellence Hamed D. Semega, Ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Mali. SOMMAIRE 1 CONTEXTE il PRIORITES STRATEGIQUES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE m VENERGIE DANS LE CADRE STRATEGIQUE DE LUE CONTRE LA APUVRETE IV ROLE DE L'ENERGIE DANS LA REDUCTION DE LA PAUVRETEl V ATTENTES VIS A VIS DU SEMAIRE Annexe C: Panels de Ministres 103 1. CONTEXTE Le développerment du secteur de l'énergie au Malî s'opèr actuellement dans un contexe global caractérisé essentiellement par: * l'ernlavement du pays à l'intérieur et à lextérieur, * la grande étendue du pays et la faible densité de la population,' * l'absence de ressources pétrolières nationales exploables, * l'existence d'un énorme potentiel en énergie solaire très sous exploité, * l'existence d'un grand potentiel en énergie hydroélectrique (250 sur 1050 mégawatts) sous expoité, * un potentiel éolien intéressant mais surtout concentré dans la partie Nord du pays, * l'insuffisance de capacités de financement pour ls investissements dans le secteur de l'énergie, * un cadre institutionnel avec plusieurs intervenants de 1'Etat, * un nouveau cadre réglementaire qui consace la libération du secteur, X une grande dépendance de l'énergie de la biomasse (bois, charbon de bois, 90% du bilan énergétique), * un faible taux de déserte en électricité (10% de la population ont accès à l'électricité). Il. PRIORITES STRATEGIQUES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE > Le Gouvernement du Mali a adopté en mai 2002 le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (cslp) comme cadre unique de stratégies de développement. > Objectifs du CSLP: * Réduire la pauvreté de 63,8 % en 2001 à 47,5 % en 2006. * Acacrtre le PIB de 6,7% par an sur la période 2002-2006. > Principaux axes prioritaires de la Strtlége: * Premier Axe: Développement Institutionnel et amélioraton de la gouvemance et de la parftcipaon; * Deuxième Axe: Développement humain et renforcement de l'accès aux services sociaux de base; * Troisième Axe: Développement des infrastructure et appuis aux secteurs productifs (énergie, transports et télécommunications). 104 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 111. L'ENERGIE DANS LE CADRE STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE > Objectifs du Gouvernement en matièe énergétique: i) la production, la distributfon et l'accès au plus grand nombre de la population de l'électicité aux moindres coOt; ii) la réduction de la pression de consommation de bois par l'utilisaton des foyers améliorés et par les énergies de substituon; iii) la mise en couvre d'un programme de promotion ê grande échelle des équipements d'énergies renouvelables. > Principales strégles à mettr en oeuvre: i) la valorisation et la mise à disposition ds sources énergiques nationales (hydroélectricité et énergie solaire, etc.>; il) la réhabilitation, le renforcement et l'extension des infrastrudures existantes; iii) la sensibilisaton à travers l'informaton, l'éduation des populations à l'utliîsaon des sources d'énergie de subsfttution au bois; iv) la promoton et le développement des initiatives pivées locales pour l'électrification rurale; v) l'adoption d'une fiscalité et d'une taxation plus appropriées pour les êquippements et les services; vi) le développement et le renforcement d'une politique de cooporation régionale; IV. ROLE DE L'ENERGIE DANS LA REDUCTION DE LA PAUVRETE > Il est notoirement reconnu qu'il ne peut avoir de développement sans énergie. L'énergie constitue ainsi un facteur Indispensable dans la reduction de la pauvreté. > Cependant, ce rôle reste dilficile à cerer en raison des interactions fort complexes entre l'énergie et la plupart des autres secteurs socia- économiiques. Annexe C: Panels de Ministres 105 > Toutefois, la pleine atteinte des objetifs de développement de l'ensemble des secteurs soào-économiques et en particulier ceux reconnus prioritaires pour la lutte contre la pauvreté, requiert la mise en place d'une politique énergéique conséquente. > Ainsi, la disponibilitê d'énergie modeme de qualité, en quantité suffisante et aux moindres coOts pemet d'assurer non seulement la comptivfité de l'économie au plan macro-éconornique, mais aussi de développer des ac:tvtés génératrices de revenu contribuant à réduire la pauvreté. > Dans ce cadre, chez nous au Mali, on peut citer les deux expériences ci- après en milieu rural: - les plates-ormes mulfnctonnelles, conçues pour offrir au monde rural, surtout aux femmes, une source d'énergie mécanique et électrique aux moindres coùts. Ces plates-formes permettent d'améliorer les condifions de vie et de revenus des populations à travers l'allègement des tâches ménagères, la modernisation des activités artisanales, la valorisation de la production agricole, l'amélioration des conditons de santé et d'êduction la foumiture en eau potble et en électricit; - les Siocits de Services Décentralisés, qui foumissent le service marchand de l'électricité pour 1éclaîrage, 1'audiovisuel et la force motrce pour divers usages. V. ATTENTES VIS A VIS DU SEMINAIRE > Identification claire des interacfions entre énergie et tes autrs secteurs socio- économiques pour la réduction de la pauvreté, > Appui des partenaires au développement pour la mise en oeuvre des projets et programmes visant à aroitre l'accès du plus grand nombre de populations à l'énergie moderne aux moindres coùts. > Renforcement des capacités insttutionnelles et techniques des acteurs. > Elaboration d'un a plan d'action énergie » pour la réduction de la pauvreté et le développement social et écnomique pour le Mali et ls autres pays de I 'Afrique. Dakar, le 04 févrIr 2003 106 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté S.E. Abdoulaye Abdoulkader Cissé, Ministre des Mines, des Carrières et de l'Energie, Burkina Faso L Rappel des programmnes et axes stratégiques du document de Cadre Stratégique de Lute contre la Pauvreté du Idrkd FPas 1a pinoccupation essenille du Gouvenient du Burkina Faso à tars le CSLP eu de c=tn!r le développem éconmiqu sur un mallku impa des politiques publiques et sur la néessité d'acritr le pouvoIr d'acha des populations les plus défavorism et de leur c'ffrir un meileur cadre d'épouissement social. Cette démarche su sous-tndue par une politique économquejudicieus et efficace potu les co aches les plus lbrges de la populaon avec pour objectif csseniel l'équité. Cons:ient du cuactère limité des ressour_cs dont il pourrait disposer et souciux du réalis me de son approche des problèmes, laf_alisanon des objectf du CSLP s'tculer autour de progrmmes orgnsés cn quafr axes strtégiques qui sont 1. Accélrr 1a croissance et la fonder sur l'êquité; 2. Garair l'accès des pauvres x seavices soaux de base; 3 Elagr les opportits en mtîère d'emploi et d'activités génératri«cs de rvens pour les pauvres; 4 Promouvoir la bonne gouvemmee. Swept {xauds procpes ont été arru s par le Goumvernrn por conduir a statége de lutie contr la pureté. a s'ai notmment Du recevtrae du rôle de l'Eat; 2. De la gesion durable des reLoures natueles; 3. De la promoion d'u nouveu prteuaruat ac les bkllem de foda; 4. De la promotn de la boe GCnmveumae; 5. De la prise en ccapte de la dimsion genre; 6. De la réducin des dispariés régionic; 7. De la prise en compte de la dimension régiona. Il Objectif du secteur de l'éne rie en matière de lutte contre la psuvr«t Le nmuque d'énrie moden dans les zmes ruaks est le rflet du nme de reosources des populations pour fair f coût imporat de cet éergie. L'énergi est un besoui humai cssetiel et constisue un moer du à trois niveaux Le premier est celui de l'améliorin de la quté de vie en lciliwn l'açs. le à léclirag de qualité; 20 à l'uaflioration des conditions d'éducatin (cours du soir, éud_es des élèves, d'appareillages éeeniqoes pour l't de certaines mres); 3° àrUnélîm)itkiO des conditions nit&s(coi at deédiC utilisation d'appwiles électiques d'analyse et de soins, soinS noctumes dans de bonnes conditions); 4e A l'accès aux loisirs (télévision, soirées récréatvs). Annexe C: Panels de Ministres 107 Le deuxième niveu concne la sfimulation des actvités éeconmiques dont nonm ent l'aricultffeJ l'élevge, la petite industrie. La stimulation des activités o peut contribuer a anélior le revenu de la communauté. Le troisième niveau et relatif a développement de la Gouvenance local en permetn à l'administration décenralisée de travaller dam des conditions optimmi. La conributon de l'énergie doit tre accompgnée par une approche intégrée des politiques secotlles dc déeloppement et dcs instumns i sritutiennct% j ques et fnaners adéqats au regard des reveus des population. Politique du Gouvernement en matiere d'énergie moderne et lutte ontre la pauvreté Dans le cadre de sa poltique énergtque, une Lettre de Politque de Développement du sectew de l'Emergîe (LPDE) a ét laborée et adopté en décembre 2000 par le Gouvernemet avec les objectis suivants. 10) le développemem de l'adminitration du seer de lénegie (développem t des capacités d'organisation, de formulato de polMiques et de gesfion du secteur); 'alioo de la eouvewe énergétique du pays et au moindre coùt (électricité, hydrocarbures, bois de feu, energies reuvelabls) 3°) l'appui au développement socio.êconomique du pays; 4`) la lutte count l panweté. L'ac,ts de la majorité des populions aux enpes mod es, notam nt l'électîcîté, se pqos atourdui en tem d'éqwut, de politique socl toucha s e s collectif, et dappot de Iténg au monde ura por runr les eondimions nécs à un déwloppement actwvits économques. Le 8ouvemeume envisae à ct effert d'accélérer l fi on k en privilégiant les uaes productifs (création d'actiis g a e de eus) t l'amlioeution des conditios de vie (éduçaion, santé, loisirs); de mett en plae un cadre insuttomu el trcgtlemeantaie mncif pou des oprateusprivés etp"égiel'a"=he p pv(octroi de concession àdes oopétves ou des opértun prîvés); 32 de mette en plce un mécanium de fin t et de pro n de l'électification ruale (adopté par le Gouvnment le 21(01/03); 4n rédue les co4ts dinvestissement en adoptant des techniques mws coûtues (Création d'un comité de réexion sur l'éleciifiSc on i oûts modérés en mars 2002); 50 réduire le prix de vnte de l'électricité (textes sur les mécismes de swbvcton des investissommts et octroi de certines détxes cn oous d'élaboraton); 7° éboe ue nationale de déveloment de 1e l'lecrifica nu 108 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté VI 'ènes éventutls de dbcuwion Comme soulignê das la vision du Gouvement du Buria Fm en mMère d"accés de la majoiitê de la pop on x énees modenes et principalemet l'électicité, les deux questons suivantes sont essentielles à saoir. 1° le fimancment des invsseissm s qu sont tis ls (contibution du populatons} de l'Et, de baillurs de fends, et»); r la promoion d'un entrepirenuria local (maque d'intérêt des gmnds groupes pour l9éectrificajjon Mime. S.E. Mohamed OuId Nany Ministre des Affaires Economiques et du Développement, Mauritanie BREF RAPPEL DU CSLP * La Mauritanie a fmialisé en Janvier 2001 le premier Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté portant sur la période 2001/2015, sur une base largement participative. Le CSLP repose sur une démarche intégrée qui inscrit la réduction de la pauvreté dans le cadre d'une stratégie de développement économique de long terme. Il se fixe des objectifs à l'horizon 2015 qui sont conformes aux objectifs internationaux de développement, notamment les ODM. * La stratégie qui sous-tend le CSLP repose sur quatre axes majeurs: (i) accélération de la croissance économique; (ii) son ancrage dans la sphère économique des pauvres; (iii) développement des ressources humaines et expansion des services sociaux de base; (iv) promotion du développement et de la bonne gouvernance. * Le CSLP a été érigé en une Loi d'Orientation sur la lutte contre la pauvreté, qui consacre l'éradication de la pauvreté comme un impératif national constituant la priorité de toutes les politiques publiques de la nation. * Cette loi définit les objectifs nationaux en matière de lutte contre la pauvreté qui sont: l'accès équitable, sur l'ensemble du territoire, de tous les citoyens aux services sociaux de base, notamment en matière d'éducation, de santé, d'eau potable, d'alimentation, de logement, de communication, et, plus généralement de cadre de vie * La Loi d'Orientation pose le principe selon lequel la lutte contre la pauvreté associe dans un cadre de concertation et de participation l'Etat, Annexe C: Panels de Ministres 109 les entreprises, les collectivités locales, les organisations socioprofessionnelles, les associations, les citoyens et les autres acteurs de l'économie. * Le CSLP est exécuté dans le cadre de plans d'action quinquennaux, révisables annuellement et soumis à évaluation à mi-parcours. * Domaines prioritaires CSLP: développement rural, développement urbain, santé, éducation, hydraulique. ENERGIE ET REDUCTION DE LA PAUVRETE Selon les données de 1'EPCV 2000, la principale source d'éclairage pour les ménages est la bougie ou la torche, soit 71.2% ; viennent ensuite l'électricité et les lampes à pétrole, soit respectivement 18.1% et 9%. Les groupes électrogènes et l'énergie solaire représentent une part marginale dans les sources d'éclairage utilisées par les ménages. Au niveau du milieu, cet ordre reste valable que ce soit dans l'urbain ou dans le rural, même si à l'intérieur de chacun des différences existent. Concernant le milieu rural, alors que 70.6% des ménages s'éclairent à la bougie et 26.6% aux lampes à pétrole dans la zone du Fleuve, ces proportions sont respectivement de 92% et 4.7% dans le reste du rural. Suivant le degré de pauvreté, les ménages pauvres présentent les taux d'utilisation de l'éclairage électrique les plus faibles avec 2,5% et 5,8%, soit respectivement plus de 10 fois et 4 fois moins que les non pauvres (27%). Quel que soit le groupe de pauvreté considéré, la bougie et la torche représentent la principale source d'éclairage avec un taux qui baisse de 86% à 63% en allant des plus pauvres aux moins pauvres. Face à cette situation, le Gouvernement mauritanien retient dans le cadre du CSLP des objectifs ambitieux. En outre, il a mis en place une Agence d'Accès Universel aux Services. Les programmes d'investissement public retenus visent notamment à: * Améliorer le taux de desserte en électricité, en le portant à 80% en milieu urbain, à l'horizon 2015. * Promouvoir l'interconnexion des réseaux électriques là où des gisements d'économie d'échelle sont identifiées * Favoriser le recours aux énergies renouvelables comme alternatives d'Accès Universel dans les zones à coût élevé * Doter les villages de moins de 1000 habitants d'un système d'électrification rurale décentralisée * Doter les villages de 1000 habitants et plus d'un système électrique avec réseau et possibilité de branchement. ATTENTES DE CET ATELIER * Echange sur les expériences des pays (Country Case Study) * Evaluation et diffusion des Success Story et des Best Practices 110 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Ebauche des principes directeurs pour une politique énergétique multisectorielle, assurant la fourniture d'intrants aux autres secteurs (éducation, santé, eau potable, secteurs productifs, notamment les PME...) * Comment conceptualiser et mettre en place des mécanismes d'accès à l'énergie qui contribuent à la lutte contre la pauvreté QUELQUES TIHEMES POSSIBLES A DEBATTRE * Importance de l'énergie, comme facteur stratégique d'intégration à l'économie mondiale, dans un contexte de mondialisation croissante et de dynamiques de globalisation * Développement des énergies modernes, innovations technologiques, NTIC et gouvernance locale * Approche participative et Appropriation nationale (local ownership): rôle de la société civile * Implication du secteur privé: délégation de maîtrise d'ouvrage, contractualisation, professionnalisation et pérennisation * Les schémas de fmancement: ressources publiques, contributions des bénéficiaires, microfinance. * La recherche de solutions technologiques et financières à l'échelle régionale et sous régionale Exemple: OMVS CONTRIBUTION DE S.E.M MORY KABA, MINISTRE DE LUYDRAULIQUE ET DE LÉNERGIE Présentée par S.E. Mme MAKALÉ CAMARA, AMBASSADEUR DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE AU SÉNÉGAL Introduction Depuis 1984, le Gouvernement a mis en oeuvre d'ambitieux programmes de réformes en vue de restaurer les grands équilibres économiques et financiers et de relancer la croissance avec une contribution prépondérante du secteur privé. Or, le faible développement des infrastructures de base, et de l'énergie en particulier, constitue un obstacle majeur à la modernisation des techniques et moyens de production, à l'accroissement des rendements, Annexe C: Panels de Ministres 111 à la transformation et à la valorisation des produits nationaux, en particulier ceux du secteur rural. C'est pourquoi les réformes ont d'abord été axées sur la libéralisation des activités économiques et fmancières, le désengagement progressif de l'Etat des secteurs de production et le développement des infrastructures de base. En dépit des efforts fournis, les progrès accomplis n'ont pas été suffisants pour favoriser l'éclosion et le développement d'un secteur privé dynamique à même d'accélérer la croissance et permettre la modernisation de l'économie. Le secteur primaire, dominés par des pratiques traditionnelles et employant près de 80% de la population ne contribue que pour 20% au PIB du pays. De même, la contribution du secteur moderne est limité à environ 4% du PIB. Au plan social, environ 40% de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté absolue. Cette prévalence de la pauvreté atteint 52% dans les zones rurales. A cela, il faut ajouter le faible accès aux services d'éducation et de santé de base ainsi que les déficiences du cadre de vie liées au déficit de l'offre de services d'énergie moderne (l'électricité en particulier), d'eau potable, de transport et de télécommunications. Par ailleurs, il convient aussi de noter que la faiblesse de l'accès aux énergies modernes amène les populations à un recours massif à l'utilisation des énergies traditionnelles, ce qui provoque une dégradation accélérée de l'environnement et aggrave le degré de pauvreté. C'est dans ce contexte que le Gouvernement a entrepris en 2000 l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie globale de développement axée sur la croissance et la lutte contre la pauvreté. 1. La stratégie de réduction de la pauvreté Au terme de deux ans de réflexion et de concertation, la Guinée a finalisé et adopté en 2002 sa stratégie avec l'approbation du FMI et de la Banque mondiale. L'objectif général de la stratégie est la réduction significative et durable de la pauvreté en Guinée. En termes d'objectifs spécifiques, il s'agit d'augmenter les revenus et d'améliorer l'état de bien-être des populations, notamment les plus pauvres. Au nombre des objectifs quantitatifs fixés, on peut citer: 112 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté - la réduction de l'incidence de la pauvreté au niveau national de 40 à 30% d'ici 2010, et spécialement dans les zones rurales de 52 à 38%, - la scolarisation universelle au niveau primaire en 2012 - la réduction du taux de mortalité infantile de 98%o en 1999 à 50%o en 2010, - l'extension du taux d'accès à l'électricité de 16,4% en 1999 à 39,4% en 2005 et 65% en 2010. Pour atteindre ses objectifs, la stratégie est bâtie au tour de 3 axes principaux: - l'accélération de la croissance économique, avec de larges opportunités de revenus pour les pauvres, - le développement et l'accès équitable aux services de base, - l'amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités institutionnelles et humaines. En ce qui concerne l'accélération de la croissance, les efforts seront centrés notamment sur les réformes macro-économiques et financières, le développement des infrastructures de base, dont l'énergie. et l'appui aux secteurs porteurs de croissance, en particulier le secteur rural. En effet, les zones rurales abritent les Y4 de la population nationale; et la prévalence de la pauvreté v est deux fois plus élevée qu'en milieu urbain, avec 52% contre 25%. S'agissant du développement et de l'accès équitable aux services de base, l'objectif est d'assurer à tous l'accès à des services de qualité en santé, éducation et eau potable ainsi que l'amélioration de leur cadre de vie, par l'offre des services adéquats en matière d'énergie, de transport, de télécommunications. A cet effet, il est envisagé un financement accru des secteurs concernés et une amélioration sensible de la qualité des dépenses ainsi que la promotion de la participation du secteur privé dans le développement et la fourniture de ces services. Enfin, pour ce qui est du 3ème axe, qui est relatif à la gouvernance, le Gouvernement se propose d'intensifier ses efforts dans le sens de la décentralisation et déconcentration de la gestion des affaires publiques, Annexe C: Panels de Ministres 1133 de la lutte contre la corruption, du développement d'une justice efficace et plus proche du citoyen, du renforcement des capacités institutionnelles et humaines, au niveau central et au niveau de la base, et de l'institutionnalisation de la participation. 2. L'énergie et la réduction de la pauvreté A travers tous les axes de la SRP, l'accès à l'énergie constitue un facteur déterminant pour la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté. En effet, l'accélération de la croissance passe par l'industrialisation de l'économie, la mécanisation de l'agriculture, le développement de PMI/PME. Plus précisément, une offre suffisante d'énergie est indispensable pour: - la transformation des produits et la création d'une valeur ajoutée substantielle au niveau national, - le développement de l'industrie agroalimentaire, pour lequel l'environnement agro-écologique offre de larges possibilités, - le développement de petites unités de transformation et de conservation des produits dans les zones rurales, ce qui aura l'avantage de réduire les charges et la pénibilité du travail de la femme tout en favorisant l'accroissement des revenus, - le développement des PME/PMI dans tous les domaines (services, artisanat, etc.) - le développement des autres services de base (télécommunication, eau, etc.). De même, l'accès à l'énergie contribue sensiblement à l'amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations: - éclairage; - conservation des denrées; - accès à l'information (téléphone, Internet, radio, TV); - une meilleure qualité des services de santé et d'éducation. 3. La politique énergétique et les instruments de sa mise en oeuvre Les orientations de la politique énergétique visent à accroître l'offre d'énergie électrique pour réduire la dépendance excessive à l'égard des sources d'énergies traditionnelles et non renouvelables, et d'assurer la couverture globale de la demande énergétique du pays. 114 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 3.1 Les grandes orientations de la politique énergétique: L'approche adoptée dans la lettre de politique sectorielle de 1992 est axée essentiellement sur cinq volets d'interventions: ° Assurer un niveau de service adéquat et son accès à l'ensemble de la population; ° Assurer à terme, un autofinancement du secteur; O Limiter, en matière de gestion, le rôle de lEtat à celui de régulateur et de planificateur; O Favoriser la libération du secteur; O Renforcer l'autonomie économique par le développement de l'hydroélectricité. Pour ce qui concerne l'électrification rurale, la lettre de politique sectorielle de 1998 définit les objectifs suivants: O La réduction de l'inégalité sociale entre les villes et les campagnes; O La dynamisation de l'activité artisanale et la création de petites unités de transformation de produits agricoles; O L'amélioration des conditions de vie dans les zones rurales; O La limitation de l'exode rural par la création d'emplois; O Le soutien de l'activité des femmes et des enfants qui constituent les couches les plus vulnérables. Pour atteindre ces objectifs, l'Etat s'engage notamment à promouvoir: O Le développement des potentialités énergétiques locales; O la participation d'Opérateurs privés dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l'énergie électrique; 3.2 Les Instruments de la politique A- La réforme institutionnelle du secteur énergétique Conformément à la lettre de politique sectorielle, un schéma d'affermage avait été mis en place en 1994. Ce schéma n'ayant pas produit les résultats escomptés, notamment en terme de rendement financier du secteur, le Gouvernement a décidé de faire évoluer le schéma institutionnel vers une concession classique. Les négociations, alors engagées avec les sociétés étrangères partenaires de l'affermage n'ayant pas abouti, ces dernières se sont retirées en 2001, Annexe C: Panels de Ministres 115 provoquant ainsi, une renationalisation de facto de l'exploitation du service public de l'électricité. Le Gouvernement a entrepris depuis 2002 les mesures préparatoires requises pour la révision de la politique énergétique nationale incluant les énergies traditionnelles et la recherche de nouveaux partenaires stratégiques privés dont l'intervention est indispensable au développement du secteur de l'électricité. B- Le projet Électriflcation Rurale Décentralisée Compte tenu, d'une part, des contraintes de fmancement du secteur conventionnel de l'électricité et, d'autre part, de la spécificité des technologies adaptées aux puissances consommées dans les zones rurales, il a été retenu pour principe de faire réaliser l'investissement en ERD par des opérateurs privés avec l'appui de l'État et de ses partenaires au développement. Le caractère inédit de cette approche a amené le gouvernement guinéen, en accord et avec l'appui de la Banque Mondiale, à initier un Projet d'Électrification Rurale Décentralisée (PERD) de 4 ans pour tester et rôder les mécanismes techniques, financiers et institutionnels de l'ERD et devant déboucher sur le Programme National visant un horizon beaucoup plus large. L'objectif principal de ce projet ERD est de mettre au point des mécanismes capables de promouvoir et de soutenir le secteur privé pour développer des concessions d'ERD durables au service des populations exclues durablement du réseau conventionnel en faisant interagir toute une série d'acteurs, à savoir, l'unité d'exécution du projet, l'État, les collectivités locales, les opérateurs fournisseurs de service, la banque commerciale gérant le Fonds d'Électrification Rurale Décentralisée (FERD) et l'institution de micro finance chargée de la collecte des redevances des consommateurs. En outre, au plan environnemental global, le projet vise à lever les obstacles au développement et à la vulgarisation des technologies d'Énergies Nouvelles et Renouvelables (ENR) afin de réduire l'émission des gaz à effet de serre. Les résultats visés par le projet sont: RISULTATS QUALITATIFS Une réglementation du sous-secteur de lERD opérationnelle et des procédures efficaces et incitatives, capables de maintenir une dynamique soutenue d'électrification hors réseau interconnecté. 116 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * Un mécanisme de fmancement durable et institutionnalisé de 1'ERD, ouvert aux ressources financières tant d'origine gouvernementale que de bailleurs de fonds internationaux ou nationaux, publics ou privés. * Une dynamique endogène d'électrification, attestée par le bon remboursement des crédits par les opérateurs, la dissémination des concessions d'ERD par des opérateurs compétents et solvables. * L'implication progressive en risque des banques commerciales et des institutions locales de micro-finance dans le financement de 1ERD. * Une clientèle satisfaite des services électriques s'élargissant vers des usages productifs et de transformation, dans l'optique du renforcement des capacités de production pour la réduction de la pauvreté. RESULTATS QUANTITATIrS * Au moins 10 bureaux d'ingénieurs-conseils et 20 fournisseurs de services électriques sont formés et ont la capacité d'entreprendre des opérations d'ERD. * Une centaine de concessions d'ERD basées sur des systèmes photovoltaïques, des pico-centrales hydrauliques et diesel (de puissance installée inférieure à 50 kW) distribuent l'électricité par micro-réseaux locaux optimisés à environ 20.000 ménages clients. * Du fait de l'usage de sources d'énergie renouvelables (technologies solaire et hydraulique), l'émission de C02 est réduite de 30.000 tonnes au terme du projet. C- L'électrification des villes de l'intérieur Pour l'amélioration de la fourniture de l'électricité dans 22 villes et localités de l'intérieur du pays, le Gouvernement guinéen, avec l'appui de la BAD, est entrain d'entreprendre les études relatives au schéma directeur de l'électrification des villes de l'intérieur et au renforcement des installations existantes. D- Le Programme Plate - Forme Multifonctionnelle Annexe C: Panels de Ministres 117 La plate-forme multifonctionnelle qui produit de l'énergie mécanique ou électrique générée par un moteur diesel utilisant du carburant végétal (pourghère) ou une microturbine hydraulique est l'un des vecteurs envisagés pour la réduction de la pauvreté. Installée en zone rurale, La plate-forme multifonctionnelle permet toutes les activités de transformation des récoltes, d'artisanat (soudure, menuiserie, etc...), de distribution d'eau et d'électrification villageoises. Ces plates-formes dont la plupart des composants peuvent être fabriqués localement sont polyvalentes, flexibles, robustes et rassemblent tous les facteurs de rentabilité. La phase pilote de ce programme de plate-forme multifonctionnelle a été initiée en Guinée en 2001 avec l'appui de la Cellule Régionale de Plate-forme Multifonctionnelle et du Système des Nations Unies. Cette phase pilote a abouti à date à l'installation de 15 Plate formes. 5 autres sont en cours d'installation dans les zones frontalières ayant subi les pressions de réfugiés. L'installation de ces plates-formes a permis: * l'amélioration des conditions de vie par des gains de temps et un meilleur confort; * l'amélioration des services de santé et éducatifs; * l'accroissement des revenus des populations; * le renforcement de la capacité de gestion du processus de développement et de changement. Notre ambition est d'en doter tous les villages guinéens qui peuvent la rentabiliser et un Programme National qui pourrait systématiser cet objectif est en cours de discussion. ii 1 i i Annexe D Présentations des Etudes de Cas Réforme du secteur électrique et accès à l'énergie en Afrique subsaharienne (Kouo Dibongue, ENDA) ffn CESMAP LW ~ ~~~~~~~Question: REFORNIES DU SECTEUR ird-TRIQUE & ACCÈS À L'ENERGIE T AFRIQUE SUBSAIIARIENNE Ein quoi et commeint les riéformes énergétiques coincLies et mises en ceuvre eln Afrique sulbsaharienne ont conitribtué / con-tribLien-t à ikU(tIt lt C NI(DI R,\L & Ki h L( l> i O 1( ` DE. LA lAl, ItLrl i .&.î,.9 , 6 1 i 2.\.13 l'allè,,egenet et/otl a la 1éecluction Di,conlg.e dUO de la pauvreté ? L'exposé ... 1, /AssuronS ll0LIS que lOLIS parlons cie Les mots .s la1 mêime chose: la etorire dc-' -,r\ i\tC du` i lîndultl'ijc` d Fn11er ie ? I lectricité \Vs Pauvreté i'caILIu\ ( ici' tiqucs LLuctrciîc ga/) I. Fondements et objectifs des Incrgîc5 mtnLlurDct. reformes érier-'étiqtues de 1d\namiqc 1`1`1'- k'Iuru' 0~'ttr,aii' auutuir ii. .. Sc,trinentation - cdes Llti \res: * ch -il l,l illultj L.i L iL,, Au JL Lurbains , Pèriurbaiîns , ruIrau'\ u'Qlu n 'Il x . R\eformilllons laI question : les deu\ Jlf lh' flW lt 1 j ,1qtIL t I i t U-tCillli'LW, ut hilu vu'ti ttctulaition Jv1idu I 't u~ faices d'ullile même piè'Ce Lie ilnlilnlale r a ` m ;ichu J, i ilt' ILe priolonigi-emit dle l'nlyse * r 'idîpaîin d tpt ulunillu ti\jté ut ui; , qLelques p istes pou r déveloinu du i, upi uitJ e`ltlt'` - (pu' unii, l'accès .i l'énlergie dles pauvr\-es ............ .. 119 120 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Réformes & Flux énei-gétiques ... et les choses . . 11 zL 1 1 17 , ()bjectifs de la 1rtforillu * L,SII'tIc' IL \ it'tilitu lm nl l a+ , st *'LICiLaI' ( a elt g-m nta tion I ai 1ih'i t eIIu ct * /cîn'L n rhai 1c- * /încgi(lrcs ciLliai-`S *Rcg1ieua1. i LIaies En Afriiquie subl, . .' .nne .- alCcces idifficile \'oire, ille\iStalit ILI\ inergîc ilotoernes (e lectr-icite', CIl e't a Lla dzr] moiilndrae produits Y tZL. i'tl' S ' cition et , ``: ~ ~~ il0 j'ti LIC) ' I ~ 2 .-ne \'ri'. r-.'i(il lt b . . 1 i dauitcl itetle, Uri ,z~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~I k~~~~~~~~ ) *fl` ;UU\ 1 \\i,I . r\' 5f5.,,I~~~~~~~~~ t I2 . t 2 , . u- I 121, 2 1~~~~~~~~~~~~~~~~~~ r41 NiaLt Rsll leJ l Annexe D: Présentation des Etudes de Cas 121 « L'échelle » énergétique Les 2 faces de la même pièce de monnaie:2 Questions élenerie est-elle sera-t-elle mieilleur marché pour les pauvres qLi v oit cdéjà _acces (péruriLn-biil ± 7"5`l) pop. urbainve) ,,u i F, .................. ces réformlles pernmettent-elles S- -.............................................. permettionit-elles cle foLrnirii de l'énergie a ceu\ qLli ln'v olit pas accès _ x actuiellemilenit (pr'rbaîn et SLur tout rural)? le côté pile ... le côté face Les réformes - , 'iLIrblinl d Lie Ct Objedils * Rienl qlue les couts, mais tous les de tau\ de de1Ç . des subventions annuelles accordées au gaz de 1974 à 1998) selon > _oamléZ7kg . 9F/ l'étude réalisée par le PROGEDE et portant sur " les coûts d'approvisionnement, de conditionnement, de transport et de distribution du gaz butane au Sénégal' . iLe 42 nmilliards de F cfa injectés dans la flliére pour soutenir la > consommation finale des ménages (dont les 90% résident en milieu urbain moins touché par la pauvrete que les zones rurales. ' t ,sde rte_fl _o t A P.,h "3g4 W6S2IF_s tS6Wil;/ Car, le gaz butane est davantage un phlénomène urbain que aL 2 Ai,*tt'JM8 124SPF/ IL°95F/IO Uls sont marginaux ces menages rumux à profiter des services du 3 A ddrJawo 84 31Fi 1)95(FIiks 4 A ,h1"imot 43M3Fis- W48it!I.. gaz pour des raisons de coûta (faible pouvoir d'achat, bois de fu 4 Au o 4F/ .3III compétitif parce qu'à portée de bourse ou de main) ANALYSE DE COPETMVTE ENTRE OQUESTION ????? COMBUSTIBES DE CUISON PrbaUmtie.. de la _hmnes du - hed.. Faut-il oo non upp r le aubionc accd an gaz butane en voe de lui L . 0t GIBcadi CûB X&ai p-e d'vor -ue positon comptive devant I- utre- 0 tais F. c q t - cmbuatibl dintique ? _ _ oj,nt .b _ F- F _ FIgiF/lbe 248 412 ss 141 141 2M0 300 _ _ _ ~~~~~~~~~~~~~LEltat s'tit engagé aec *_ partenaie à uoppa l5nreaielnent . - - . . w . " ,_~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.. ........ . ... ....... 4ACTIV1TES GENERATRICES DE REVENUS ACAIVIEES GENERATRICES DE REVENUS affl _W .Pmi dht iua a6Wde nass a de p eutuin * Dhi acvités connexes à l'apkulte: fabicaon de da MWS bougieà partir de la dre r.' - '- ESQUISSES DE SOLU1IONS AUX ESQUISSES DE SOLUTIONS AUX I PROBLEMES ENERGETIQUES: DES PROBLEMES ENERGETIQUES: DES RECHAUDS ECONOMIQUES t RECHAUDSECONOMIQUES .Boutque-ène*ie à Ré udsàpétrole Annexe D: Présentation des Etudes de Cas 131 ESQUISSES DE SOLUTIONS AUX ESQUISSES DE SOLUTIONS AUX PROBLEMES ENERGETIQUES: DES - PROBLEMES ENERGETIQUES: DES 9t SRECHAUDS ECONOMIQUES RECHAUDSECONOMIQUES Guel hf adapté à un foyer amlioré nuifonctlonnel * Foumreau diambar Les Sociétés de services décentralisées au Mali Guy Marboeuf, Expert Technique, Electricité de France EDF - Prog nmi ACCESS Mail: zone du fleuve - Koraye Kurumiba EDF - Pro9r*a31 ACCESS 16000 habitants concernés 660 Ientr; 4 %ltages on servtce Les expériences d'EDF ^iltun5vageà létude A et de ses partenaires A tn'é"wmr-1 C st 5 It * C - t3#~~~~~~~~~~~~~ Dbut de I expiobation: nowen*re 1fll_ , en matière de SSD* fin 2002: près de bOOclCnts connes E au Mail E Mibmegam«gn m S Par Guy MARBOEUF s 1 S Elecfrlcité de France EnuaN accesseedf.* tr _ Mail, zone du fleuve - Koraye Kurumba ED-F - Proranrme ACCESS Mail : zone du fleuve - Koraye Kurumba EDF - Pr°ogamI. ACCESS ' P-f_ce Fd. DOdo, A _ _0 _ so 130W 16500 m50 Fonds propres apportés par EDF et TFE SI 2 _ E 20w 21240 l__ î s90 Pas de subventions 3 30W 2-00 16500 A A S3 --3 60wh 33040 23. 10W 1 9_ s, 9 p. 90W 36550 29100 13930 c PmIbn c OS5 31 s _ .. 140W 42400 3ii 17110 E ToalFlnaEtt(2%-EDF7 E 2W [ 45100v 24190 S S a"IE l « SabSe h_1. î.~ualuForfait nwnsuel 80% de b coleCte sur ParIs auprés des nmigrés Régime de coowenllon Autr4od'hui éclairage et audiovisuel. En réalsatIon o16e de puisance pour une zone artisanale. .....- M. _ - - - M .._.. . ...S__. .......... g~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ig Tl Eg AS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ _ .'~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ . .... .. . . ........1 " «oQuXX jf g - ZUOS00 * «oQ00 i~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....... .... 133 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Mali: l'impact des SSD EDF - Programe ACCESS EDF - Progmnm ACCESS Ce que lm SS apportant: - La crèabon de nouvelles activités, donc d emplois et de revenus A Un transfert de savoir-faire par la formation du A C &psonnei et l'oduciai des cients C Memi de votre attention ! Un meilleur accès au marché grâce aux moyens de E conimmunications (radio téléphone, etc . ) E - L'accès à des services productifs zone artisanale s - La mise en ptace d'un REX.. ...et un suivi indépendant des IDH ........- '...a .... . - Plate-formes multi-fonctionnelles au Mali Mine Emma Kourouma Niang, Directrice .~~~~~,e" .MOii'Q .. ........ ... . .......... ..... '.e ... f` ... .... ... ..- ' -:W 1 1 9 9 1 ... . > . ! .. .._ E Sa -_________ hp W- r u e cUe ea !e';empie de iepa i-te- .:F: * il , T ~ ` » v Leurs journées extrêmement chargees leur laissent peu de temps au repos. à l'éducation des enfants et au développement d'activités v Au Mali. des milliers de femmes en milieu rural génératrices de revenus pouvant contribuer à consacrent chaque jour des heures à la collecte réduire leurs conditions de pauvreté du bois et de l`eau ainsi qu'au pilage de céréales pour la préparation des repas quotidiens. v-sF .E jb',I t 134 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modemres et Réduction de la Pauvreté v Dans ce contexte. I accès des populations rurales et surtout des femmes à unle souice d energie moderrie peut permettre ,-1` les taches des femmes et de stimuler de manière durable le n,velcppenxent des activités qenera:lce de revenus et donc de lutter contre la pauvreté, Mais l'accès aux sources modernes d'énergie, nécessite pour les femmes des revenus supplémentaires qui sont déjà fortement utilisées pour des activités de survie. Telle est le . dont victiîmes les femn es et auquel la durable !,-~~~~~~- -!5w * Genèse IF La PlDte-Formlle _ s Er li.il,ilorctionr1e~ est une i` ppr&-hie QLJL associe: 1 ivtcgn 3t; lv e i,flflUI Après une phase pilote de 3 ans, le Gouvernement du " i-r.i l- e t. ietque de base Mali à travers le Ministère chargé de l'industrie, a initié "- *. -i 1 -"*nlace de r=l en 1999 avec l'appui du PNUD, le projet de e-l amont et XiU développement intitulé « Projet Plates Formes = lVult for tionnrelles pour la Luttte tContre La Pa lvretée . 4 ____________=_____ ~~~~~~ te _î'1 t|t 1e-forme La Technologie `Iale-Fornie ,lLltitor,ctorriel e est cocnsitrrêe d'urn 1~, cl ), !. 1.IV e-oralIta-r t dn,v s outils tels que miiOulirs La Plate-Forne est une propriété communautaire de oqr1IL. ,.seS ariew,ramtoLrs ctiargeurs de batterie pomrpes. postes des fernmes qul la gèrent comnme .ne entreprise do soL ie ie iralicees de tieiiseene pvesses etc à travers un Comité Féminin de Gestion La PrOn-Forme peat foncororne sans ioditcaioo en ut safi de ,, , , . U ,Tlil~~~~~~~~~~~r ie eege:a C dotDlit ea-opita cdr casi alphabétisé et forné par le projet. '*- r' ; . - . ' La Plate-Forme est composée d'équipements --- -- disponibles localement dont l'acquisition se fait progressivement. De par sa simplicité, son r et sa ,rnaintena!ttre sont assurées par le secteur privé rural (artisans) air -tu_d.cortiqueuse Scies..,llg 1 chargeur de batterie moulin Annexe D: Présentations des Etudes de Cas 135 La Plate-Forme Multifonctionnelle permet également la 9 _ distribution de et de ..O v \ t-/ r5; Les avantages de la Plate-Forme sont sa sa . ets. - sa c'est un parfait exemple de technologie appropriee - rz et de proximité. &,» jq la~;5 :. 'tE i r1 M. ~~~~~~~~~~Objectifs EeeCe FA -1.i oiOO00d Développer et renforcer les capacités Lsaate del PaeFre ots set de gestion de la plate-forme Eneien ' t~ .'. no 100000 domultifonctionnelle par les femmes. -Promouvoir et diversifier autour de la plate NeB_~ee eersese. ,eî.ai 2eee CAst3 iJtîe forme. les activités susceptibles d'augmenter s,e.e. 3 Sat de poi CeS îeeeeSS ii esi iîiir tteeiee C~i0'i 2 ODOUSS les revenus des femmes et des autres *ei ei"i5ai bénéficiaires. -Les'coms mt eei&e,estoi.eeetceé eeeePt 0, es B,ece, d cset liee -Susciter et promouvoir une offre durable ~ ~YJ~ Oc a~ armO~ hÏ7.~~im ~ d'équipements et de services de qualité à un et-' est cie soi eeaie li e S ltan eree as.C e cout abordable. .*r_ ,. ...... pOIVant s adapter aux situations particu ares de chaque village et a Lu acteurresnécer la capati,'e la mnuitipiicite des effets induits,plse rac us ;i.'r3 ein. r~ uein >.qui initient le processus (formulation_de d acquisition d une Plate-Forme e et qudi la gèrent, - _ rlP Environt CI,xx,1,(formuato St100de utfntonleaIsems requêtes, études de faisabilité, finanicements etc.) a l- lO2rci qui conistruisent, installent et assurent i entretien de la Plate-Forme, par la pnse en cnarge par des réseaux financiers et fiore (ONG. projets, centres de commerciaux dce toutes les operatione techniques que la plate- formation.., qui accompagnent l'ensemble du processus formne nécessite 136 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté La démarche Plate-Formne implique également: Afin d'assurer la dUrabilité de la Plate- du projet. afin d être Forme. des outils de au fait des conditions locales d utilisation de la plate-Forme et .. travail approprés ont éte des ressources disponibles sur elaborés place iiiii' _ o, s-' entre les différents réalisée dans acteurs financiers, techniques et , , chaque village avant un83liCn d'une Plate- privés i Forme. i' -'-"' .n U*,.- t . Système de suivi des résultats ir, , r r IC ' ic - grâce aux formations et aux études 'L . - pour le partage de l'information et des participatives. expériences acquises. per-met à chaque virage cle defn r es modules de sa Plate-Forme eît fonctiot] de ses priorités et Dans la mise en oeuvre du concept Plate-Forme. un accent de ses capacites techn ques et financeres El e per-met egalement au partIcLJlier est mis sLur la gestion axée sur les résLiltats. Ainsi icrojet de disposer d indicateurs de Dase spec fiques écononirjues un système ta[l é sur mesure a-t-I ete developpé pour les teciinIqLies et sociaux; poLur chaqLie communaute besoins du projet dans ce senis Dénommné Système de Suivi Les résL tats sont ,iterieLl'erent mesurés e, se réferant a ces des Resu tats (SSR) i permet , .,-,!A.;r- , i Dans la ise en oevre du conicept Plate-For"e. un. aCClent particulier est mis sur la geston axee sur es ,ésu tats Ainsi Lin système ta lie SuIr nmesure a-t-il eté développe pouri les V 1230 requêtes reçues besoinis du projet danis ce senis. Dénommé Systèm-e de Sutivi V 587 études de faisabilité participatives effectuées, des RéSL]ItatS jSSRj il perinet dont 34 négatives -V 396 villages équipés de plates-formes dont 17 avec réseaux d'eau et 4 avec réseaux d'éclairage. Un réseau de prestataires privés formés à la démarche plate-forme (80 artisanis installateurs de PTF ou maintenanciers. 40 bureaux d'études, 157 alphabétiseurslformateurs,, etc.) "Plus de 3000 femmes membres de comités de gestion alphabétisées et formées. | 3 [ > 1 @ < ; 4 o 0 00. il W j~~~-0 o 5 2 (D R I S MlCD M O to 3 7 % a 3 } } (D r r O~~~~ I 1neD o()( D( (n (D C; D gf - CD ' ' (|D° -uCD (0@s- Si1|D 3°a Annexe E: Panels Témoignages et Fmancement 143 4. TRANSPORT Avion carburant + 40% Froid éectricité carburant L'ENERGIE CONTRIBUE POUR PLUS DE 40o DANS LA CHAINE DE PRODUCTION AGRICOLE IB. L'ENERGIE REPRESENTE PLUS DE 40% DANS LA CONSERVATION ET LA CUISSON DES PRODUITS ALIMENTAIRES. > Bois de chauffe + charbon surtout > Déforestaton PROPOSITION Si l'on produit des aliments chaque année, il faut produire en même temps le bois pour le faire cuife 144 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté ~~~Route de KtWnbole (en fce SERAS) - Tel: 10022 1 ) q gSI95141. 14 B-P, 732 -Thi*s - SENEG;L Tbis tle 31101/2003 ENERGIES MODERNES ET REDUCTION DE LA PAUVRETE Le moulin à veut aoceptê et adapté dlans le monde rul sénglais qu I'a connu comme, un moyen sanitaire économique, et de développwma efficace pouvant créer des activités g atrices de reveus . Le veut cat diponible toute l'amnée au Sénégal , sf qudques temps eon lhivernap. L'éolienne est l'un dues moys d'baure le plus approprié et le moins coûteux pour l'usager et fourni assez d'eau poW satisfire les besoins des lations. 1. Contexte L'installation de pompes éoliemes dans le monde ma Sénégalais fut l'inifiative de la LVIA en 1981, dans le cadre de lappui du programme de 11atoan alentaire:. * Avant les vilageois avaien d'énormes difficultés à trouver de 1'eau et m&ue si l'in nfistrucre eidste, elle est sous feme tadiee (1'e es tirée à la main, peu potble, l débit faible). 6Après vingt (20) aés de présence et diterion dans le monde rua snégalas à travers rIstîion de cent cinquane (150) pompes éolienne dans les régons de flès, Diourbel, Saint- Louis et Casamance la LVIA se désngage de ce sectur au profit du GIE VEV créeen mai l993 la fin du Programme LVIA. i~~~~~~~~ Il l la jtill g11É t g g eS y gÉ3 tlitlg IP- -'E' ",g j g tD S g g [ Sf | s rS S l,~~~~~t.f g il q li 3 g sE~~~ îX w ` Ii e 146 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 2. ImpactAvamtages de l'Eolieune * Sanitaire: elle entr da le cadre de l'autosuffisace alimentaire, ce qu pent déliminer une grande partie des maladies liées à la consnm de l'eau en milieu ural; - Activités économ : autour des points d'eau, se développent de. activités économiques teles que le maraîchage, l'élvage, bois de vllage. ctc. -.; - Activités de développement: la vente de l'eau aux bénéficiaires assure le dépannae de l'éolienne et peut financer d'autres activités qui entrent dans le plan de développement du iliage. - Allégement des tâches: rexistence de linfastucu moderne qui ne néessite pas d'effort phique pour puiser dome aux femms assez de temps pour s'oocuper d'eiâes-nêmes et de leur activités éconoemques; * Les femmes ont tendance à prendre en main la geston des points d'eau. 3. Problèmes Les problèmes rencontrés dams la gestion des éoliennes sont: - la séchese faise la baîsse du nive de la nappe1 e surtout réduit le revenu des villgeois, - la ma ance des fastus: dle n'est pas régulière, les vilageois ont du mal à prende en chare les fitctus de maintenance, - l'exploitation n'est pas effective: le manque de des activités écomiques rédut le ux de rendement des pois d'eau, il manqua un appui consistant pour des tdes poussées sur l'ia afin que l'éolien puiss assurer I'électficatio d monde rural, 4. Perspectives * Organisr et fomer« la popation dus le domaine de la gesfion des pois d'eau, - Financer das le monde nnl des acti s éconoiiques afin qu'ils puisset assur la mndteace des éolienes, - Accorder plus de responsabiité aux femmes et aux jeunes dans la geton des points d'eau, - Appuyer les sWucfl d'installon et de an dams les activités de recherche, et das l'acquisition de pièces de rcbhan. Annexe E: Panels Témoignages et Financement 147 Conclusion Si la comunauté des bailleurs, les déciders et donateus connaissaient plus la capacité de la pompe éoliennc, ils peuvent aer le -nd monstre qui est la pauvreté dans le monde ual aficain; en y instliant dans les villags des pompes éoliennes pour fournir de l'eau à coût moindre et créer des activités rémunérat6?( maraîchage é élevage , bois de village etec...) et maintenir les je et femmes dans er milieu . LE GIE « DU VENT L'EAU POUR LA VIE » dispose de toute la maitise de firb atio et de la ance des moulins à vent ( éoliene) au SENEGAL à THIES. Merci de votre attention, LE GIE « DUVENTL'EAUPOURLA VE » Michel TIJ'E I. t~~~~~~~~~~~C ',4/- 148 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté AtelieriEne e' L'dmportance.de I'Lapprochtagenredans le secteur de :-. l'én g ^ -. 5.-' . *r' .,.- , r .i Par Yvonne Faye Ingénieur EEA. Hôtel Méridien, le 04, 05 et 06 Février 2003 Je voudrais d'abord saluer très bas rauguste assernblée ici présente et vous exptimer tout t'honneur que (ai d'aborder devant vous le thème de rimportance de l'approche genre dans le secteur de Vénergie. Je tiens d'abord à souligner qu'il ne s'agia en aucune façon de traiter de thèses féministes ou d'une quelkonque plaidoirie en faveur de l'émancipaftion de ta femme. Je voudrai seulement vous montrer que la prise n compte , l'intégration de l'élément femme dans la définition et lrexécuton des politques énergétiques qui sous-tendent toute action de développement optimise les chances de réussite de ces projets. Et j'espère que j'y arrivrais. Mon intervention se situera dans le cadre des énergies nouvelles et renouvelables. i.e. les énergies issues de la bnomasse, l'énergie éolienne et rénergie solare qj'ello soit photovotaïque ou thermale. Je me sens à l'aise dans ce sujet de l'importance de rapproche genre dans le secteur de l'énergie bien sûr en tant que femme mais aussi en tant que professionnelle dans le domaine des ENR. En effet, j'assure présentement le secéarbt général de la Fédération des Organisations Paysannes pour la Piootion des Energes Nouvelles, spécialement le Solaire. FOPEN-Solar.. Fopen Solaire est un réseau de 12 associations paysannes, ONG, Groupement dînterét économique ruraux qui oeuvrent dans la diffusion, l'installatIon et le suliM de systèmes solaires au Sénégal. Fopen solaire, c'est autant d'ateliers de services énergéliques implans en milieu rural, certains depuis 1 989. La tentaine de techniciens opérationnels dans ce réseau ont à leur actif plus de 4000 systemes solaires photovoltaique et une dizaine de minicentiales pour des besoins plus importants que ceux d'un ménage moyen. Je disais tantôt que mson double statut de femme et de professionnelle de I corirgie m'autorisait à témoigner de l'imporance de rapproche genre dans les projets énergétiques. Le as concret que Je m'en vais vous présenter porte sur un projet de fabrication et de diffsion de cuisinièrs soaires qu'un groupement membre de FOPEN solaire a eu a mener dans le département de Louga situé dans la région du même nom. Annexe E: Panels Témoignages et Financement 149 Scrutons d'abord quelques données de base de la zone et de la snuation des femmes qui y vivent, ceC pour vous permettre de situer le projet dans les contextes environnemental, socio culturel et éennomique de la zone du prnet ainsi que du groupe cible du projet, à savoir les femmes. La région de Louga. s'étend sur te Nord et l'Est du Sénégal. C'est une zone au dcnat semi aride typiquement sahélien. Il se distingue par une pluviomnéie est très irrégulière qui varie entre 179 mm et 526mm. Louga figure parmî les zones les moins arrosées sur le plan national La couverture v&égtale y est très éparse conséquence de cette plunviméie pauvre dont je viens de vous parler. Louga conentre moins de 15 des ressources ligneuses du Sénégal âlors qu'eUe est la troisième région la plus vaste du Sénégal. Et cette couverture végétale se concente essentiellement dans la zone sylvopastorale, Autre part ceest un paysage dunaire, sablonneux. aux espèces ligneuses rares, comme c'est le cas dans la zone du projet Et la tendance à la bais est trs manrque pour le couvert lIgneux du fait des effets dimatKIues combinés à l'acton anthropique, les feux de brousse: autour de 48% des surfaces totales brulées entre 1994 et 1997. La situation Energétique à Louga Comme dans la majorié de nos contrées da la sous région, la principale source d'énergie en milieu rural à Louga est constituée par la biomasse. Surtout h bois pour la cuisson et le chauffage. On y note une faible utilisation de combustible de subsUtiton Gomme le gaz butane à cause de l'absence d'un réseau de distribuuon et aussi du pouvoir économique en milieu rural. Lutilisation du gaz butane ne concerne en général que les rnitleux urbains et semi urbain Le taux d'électrmfication de Louga est de moins de 8% . maigre me direz vous. Mais B est à l'image de la siation rurale natioale. Les autres sources d1éne,gie utilisés sont le kérosène ou pétrole lampant pour l'écatirage, les piles et batteries pouar les radios et T.Y N/B. Les revenus perçus par les lougatois ne représentent que 4.73% des revenus distribués aux ménages sénégalaise En maière d'empbl, la stuation n'est guère reluisante un total de seulent 2 Industries rnanufacturies dans toute la région. Les principales acivités génératries de revenu consistent sont concentrés dans le secteur des transports et Louga est aussi une zone à fort taux d'émigradon. Voilà donc un panorara ramassé de cette région de Louga. Explorons maintenant la situaton des femmes rurales dans cet environnement plutôt hostile. particulièrement dans la zone du projet. Comme partout ailleurs en Afkique, les femmes rurales dans la région de Louga| vivent sous le poids des comées quotidiennes partagées entre la recherche de l'eau. 150 Atelier Multi- Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté la collecte du bois de chauffe, les travaux nénagers (mouture de céréales, cuisson des alimients, tenue de la maison) en plus de leurs devoir d'épouse et de mère, D'ailleurs je ne fais qu'enfoncer des portes ouvertes en vous récitant cette litanie de corvées communes à toutes les fommes rurales du biers monde, qu'els soient d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine. Des études ont montré que la femme en milieu rural travaille 5 à 6 heurs de plus que l'homme. ce qui lui laisse moins de temps pour les activités génératrices de revenus et les kosfrs. La femme à Louga vie dans 99% des cas dans un foyer polygame et doit s'occuper de ses 6 a 8 enfants en plus d'autres personnes satellites. Dans beaucoup A Louga le taux d'analphabétsm est aussi très accentuê chez les femmes du milieu rural et les revenus trs imités. Spécifiquement dans la zone du prjet pilote: un sol ingrat ou pouse peu d'espèces végéux et ou ne pousent pas de légmes, Ainsi le grwpement féminin cible du projet pilote avait comme activités génératrices de revenus un ardin de citronniers. seul arbre fruitier qui sembait venir à bout des conditios hydrophiques négatives et le commerce de légumes qu'elles allaient se procurer à 36 Km de . Tous ces facteurs énunmérs (pluviométie, couvetture énergétique déficitire, bas rvenus, analphabétime, faible niveau d'emploi.+), rendent sallant te niveau de pauvreté dans cette région en général et chez les femmes en particulier. Nous pourions citer beaucoup d'autres facteurs aggravant cett pauvreté, mais arritons nous là pour passer au troisièe partie de nore exposé, à savoir les buts et objectîfs du projet de fabrication et de diffusion de cuisièlres solairs qui nous intéresse. Les objectfs principaux auti bien environnementaux qu'exprimable en terme de réduction de la pauvreté sont les suivant. - De créer des empois et des compétences -De réduire de 30% La consommation de bois de chauffe dans les ménages utilisant les cuisinières solaires. - d'alléger la labeur de la femme en rédulsant ensiblement la tAche que consftie la collecte de bois. Ceci pour lui pennettre de disposer de plus de temps pour d'autres activités et pour des loisirs. - D'introduire dans la zone une nouvelle fome dcéergie, propre, inépuisable, donc durable et de surcrolt gratuite, en loccurrence l'énergle solaire. - de pérenniser l'actMté Les moyens mis en ouvre pour aindre ces objectifs ont ét6: La formation de 8 jeunes aux techniques de fabrication des cuiainières solaires et en gestion. -La mise en place et lréquipemnwnt d'un atelier de production de cuisinières solaies Annexe E: Panels Témoignages et Financement 151 - un projet pilote d'équpernnt de ménages par des-cuisinières solaires. - Une incitation à l'adoption de cotte technolgie par une subvention à rachat des CUISyiP'res solaires. - ca fwriatsn des femmes â rutlisation des cuisinî'fes solaires Et pour la pérennisation. la mise sur place d«un atelier de maintenance des ou îsinières solaires. Les résultats atteints ont été: - 8 jeunes fonnés - Un atelier équipé et fonctionnel de fabrication de cuisinières solaires. - 450 cuisinières produits et commercialisés - La réduction de 40% «utilisation du bois de chauffe chez les mé*nages utilisant les cuisinières solaires. - Un atelief dlocalisé de maintenance de cuisinières solaires. - des femmes toutes acquises à la cause de lutilisation des cuisinières solaires d'autant Plus que cas demriès lUr ouvraient la porle à d'autres applications comnne la producton de pain ou de patisseries ou d'oeufs à ta coque pour la commercialisation. Voilà donc des résultats appréciables aussi bien en tennes d'impacts environnementaux que de réduction de la pauvreté. Nous vous avons exposé succinctement le résultats positifs de ce projet. Il va sans dire qu'il y a ou des contraintes, contraintes liées à la technologie. des contraintes socioculturelles dûes à la nouveaut pour les femmes d'une tele technologie aussi ds contraintes d«ordre éoonomique. Les contrintes liés à la technologie: La possibilié d'utiisatin des cuisinires dépend exclusiement du bon voubir du soleil. Sans soleil, on doit donc retoumer aux Atres et autres foyers améliorés, ban ak Suuf. -Le temps de cuisson est plus long pour une cusisiniére solaire que pour un foyer traditionnel: Une chose intéressante. les femmes ont truvé elle mnêmes un moyen d'optimiser le temps de cuisson, à savoir le préchauffent de la cuisinière: avant d'aller au marChé, elles l'exposent déjà au soleil, ce qui pemet d'avoW une température avoisinant les 180% à leur retour. elles ont pu gagner ainsi 30 à 45 minutes sur le temps de cuisson - La formne et la taille des marMies utillss pour les cuisinières solaires est différents de celles couramnmt utlisées. Il a faSu donc équiper chaque cuisinière d'une marmite spécale. -Les contraintes socioculturelles Le mode de cuisson sénégatais: décrire. Inadéquat avec le fonctionnement de la cuisinière solaire. il a faUu tout un travail de sensibilisation et de persuasbon pour 152 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté amfner les femmes O changer de moeurs en matière de cuisine et les persuader que le repas sera tout aussi savoureux que s'il était cuit d'après leur mFétode tra ni b~~~~ N aE -i 8,:A ,_ l, X ze t a n -, rD-fl -~~a,- o. U CD 5 L t ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. c 'O~~~~~~~~~~~~~~~~~C c~ ~~~~ ~~ ~~~~~~~~~~~~ n - œ n - j-.-~~ 156 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté ,-t 1e m wnj r RAni urtnr, rje 30% le la conwamniation de hor_ s rde hamffe 000/ I oac~~~~~~~~~~~r tv.f *- lsra t'- !rc>dwii,nn ne source tVèénerqiefenlrIyRUPPt {lrImpr;#o station ilare dlapprovïsion. emer crédit Ilimité P4rermr,rsRr les ami iir p iec d*,e sîièces Amn IV Les moyens mis en oeuvre L. te et fe-rrnes approndcre. Eau appre-ndre, toujours apprendre. onenn apprendre 1 i 3A t | = Ï S t t~~~~~~~~~~~~~~~i D s D n ici - t r- zQ Zr o - 'C - g - a œ- CD ci t-P~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~, It -A r = Q~~~~~C Cr in- o. 3 _ c o~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~C. Q CL CR1 * q oe ~~ 2 .. o1 2~~~~~~~~~~~C 158 Atelier Multi- Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Consommateurs: Mme Salimata Diarra Coulibaly, Présidente de l'Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA). INTERVENTION SUR LE VECU D)U CONSOMMATEUR DES ENERGIES MODERNES AU MAL. I . INTRODUCTION L'enjeu est de taille pour chacun de nous qui savons la place de ces Energies dans le développement durable et le bien être de nos populations. L7autre point important et significatif est l'implication effective des organisations de la Société Civile pour poser les problèmes quotidiens rencontrés en tant que consommateurs de cas biens et services. Cette place faite à la Société Civile à un tel forum nous réjouit, elle est la prve que les décideurs, gouvernants et partenaires au développement au delâ des grandes déclarations ont comprÎs la néesare conjugaison des efforts et compétences de l l'ensemble des intervenants pour parvenir à opérr le changement néœessuire au développement et pour le bien étre de nos populations, je dirai du citoyen- consommateur. La Mondialisamion opérée à travers la globalisation des Eoonomies renforce l'interdépendance qui nous lie. Lc ase est irréversiblement communiquant L'Afrique étouffée et réduite à sa plus smple expression comporte des dangers pour le Nord et paniculièrement pour sa sécurité. Parler de développement de l'Afrique et la livrer en même temps aux multinationales constitue un double langage. Autrement dit c'est vouloir une chose et son contraire en même temps. Il a situation réele du citovn-cosommateur du émenries modernes du Mali: le -mi suéelfiaue de l'éectrcté 2.1 Contexte Indépendant depuis 1960, le Mali a opt pour le socialisme planifié et s'est dès lors attach à réaliser très rapidement des sociétés et entreprises d'Etat en vue de fire face aux besoins essentiels des populations ur toute l'étendue du territoire et enciencher du coup le procesus de dévloppement National. L'option pour une monnaie Nationale, le Franc Malien, fragilise financièrement et économiquement le pays en rendant ks échanges commerciaux très compliqués. D'éormes sacrifices sot demandés aux citoyens, les crises imetairs ct ues rupt de stock se multiplienL L'inflation s'aggave pour conduire b des déveluations successives, oelle de 1967 et cellc de 1983 conduisant au retur à la zone Franc à partir de 1984. Les entreprises d'une manière générale souffrent de mauvaise gestion. La crisc cconomique est à son paoxysme. Aussi à partir de 1984, les institutions de Bretton Woods imposent des progammes d'ajustment structurel draconiens (PAS) obligeant Annexe E: Panels Témoignages et Financement 159 l'Elat à se désengager des securs de production et de commercialisation au profit du secteur privé dont le développement était sensé résoudre l'ensemble des problèmes et difficultés pour assurer le véritable développement national. La privatisation est programmée et mise en oeuvre avec son flot de licenciements massifs, source d'augmentation du taux de chômage engendrant des mécontentements des crises sociales et aggravant les conditions déjà précaires et une plus grande paupérisaiion. Attaché à son rôle Tégalien, I'Etat fat tout pour garder les seceurs clés telles l'eau, l'électricité et les télécommunications. Mais les beoins sont grandissants alors que les installations et les équipements déjà vétustes ne sont ni renforcés ni rénovés. Les coupures d'électricité devenues quotidiennes se multiplient. Les pannes répétées des installations sont de plus en plus importantes et longues. L'Etat acculé adhère à la délégation dc gcstion de la Société Energie du Mali en 1998 dont l'échec conduit à la cession de cette société à la multinationale SAUR identifiée comme le partenaire stratégique. Les accords de Paris intervenus dans ce contextc ont obligé l'Etat à la mise en oeuvre d'un calendrier d'augmentation annuelle des tarifs eau et électricité de 1998 à 2002. Saur International bénéficie ainsi d'une situation fort avantageuse, résultant du tansfert du monopole d'Etat à un monople privé. Les négociations du contrt de concession vont se dérouler dans des conditions plutôt défavorables pour le pays. En effet: Les compétences techniques dont l'Etat malien se dote pour la compréhension, la négociation et la gestion avantageuse du contrat de concession sont insuffisantes face à la Multinationale Saw qui metn mv des compétnces dives et expérimentées du domaine avec pour objectif essentiel l'accroissement de ses profits et la maximisation de ses gains La marge de manovre des autorits me touve quelque peu réduite avec les préparatifs de la CAN 2002 et le souci majeur de réussir cet événement. L'intérét court terme a ici pris k pas sur k long terme. * L'intérêt général est sacrifié au profit des intérêts particuliers avec son cortège de légèreté, de négligence et de corruption. 22 Conséquences de la poition dominante de Saur intemnational sur k vcu du cHent-cousommateur Saur International profite de sa position dominante pour imposer en quelque sorte « sa loi », cela se traduit dans les fits de la manière suivante: 160 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 1) e caractère inique des contrats qui lient EDM au consommateur-cîent avec pou obligation pour ce dernier de payer prte ou totalité de la facture en attendant le Tèglemeni de tout litige. 2) La difficulté de compréhension et d'interprétation des termes du contrat EDM- cJients ( termes techniques, nuances juridiques...) par le consommateur favorise les abus et les retournements de situation à 1égard de celui-ci. Il existe un manque de tnparence et de fiabilité des servies et des prix au point que les plaintes du client, même au cas où elies sont reçues, n'aboutissent jamais à la préservation des droits de ce dernier. 3) L'impunité de EDM-sa lorsqu'elle ne respecte pas les termes du contrat léonin et les droits du consommateur par rapport à la foumiture régulière de l'électricité à laquelle elle est tenue. 4) La poursuite de l'augmentation programnéc des tarifs d'électricité issue des accords de Paris signês avant la privatisation. Cette augmentaiion est appliquée tous les ans sans tenir compte ni du pouvoir d'chat des Maliens ni de l'arrivée du barrage et des équipements de Manantali. Comme exemple d'abus je voudrais citer ici la derèmre augnentation anoncte en Février 2002 et mis en application dès Janvier 2002. avec comme simple exphcten la rérence au conutt Etat/EDM-a. Même le droit à lJ'Ifbrmdo préalable par courtoie m'a pas été respecté. 5) Le coùt exorbitant du KW par rapport son coit de cession à EDM-sa, camouflé sous une réparition des tauif par palier ou trache de consommation, LÇs tatifs se présentent de la manère suivante pour le prix du Kw i ' tranche: 124 F OCA - 2è tanche: 144 P CFA - 3ètranche: 742 F CFA * 4è tranche: 881 F CFA Le prix de cuion du Kw par Manantali est de 26 F CFA 6) Souvent la fiche de relevé, aculisée pour l'année en cours n'existe pas chez l'abonné. Il s'avère donc difficile pour le client avisé de faire un suniv tant soit peu du rythme de sa consommation. 7) Les pratiques de facturatîons approximatives ou fictives no basées sur le relevé des consom ions réelles du client Ainsi, dmn bien des cas, une reconduction de l'ancien relevé suffira pour la pchaine facturation, si bien que la suppression d'un poste de consommatîon ne modifiera en rien le niveau de consommation tant qu'une rélamton n'est pas faite. Cette pratique est prijudiciable pour le client à plusieurs titres: Annexe E: Panels Témoignages et Financement 161 - Elle augrnente anormalement la colsommation mensuelle de l'abonné. - Elle expose l'abonné au règlement d'une consommation surfacturée. - Elle réduit la capacité de maîtrise budgétaire du client, consommateur avisé. 8) Le délai réglementaire de facturation n'est pas toujours respecté de telle sorte que le client peut se retrouver avec 2 factures à réger dans le même nmois ou à des intervalles très rapprochés. 9) La décision de mise en place et de rémunération de la Commission de Régulation Eau et Electriciué a été unilatéralement prise sans l'implication des consommateurs-payeurs. Or cet organe fonctionne comme une administration d'Etat, rémunérée au pourcentage des factures de consommation. Dans de telles conditions, cet organe est-il à même de servir d'interface et de défendre réellement et efficacement les intérêts du consommateur et du plus grand nombre en sachant que le niveau de son budgct est fonction des versements effectués par le consommateur ? 10) EDM rste juge et partie, aucun service indépendant ne permet d'évaluer l'adéquation des services rendus avec les prix exigés encore moins de s'assurer de leur véracité. A ce titre, la faiblesse du pouvoir de contrôle efficace sur les activités et les tarifs de EDM SA réduit la capacité du consommateur à défendre ses droits 11) Lte investisements promis voient difficilement le jour du fait que SAUR- SA n'a pas apporté de capitaux nouveaux. Lesdits investissements progmmés restent basés plutôt sur les factures acquittées par ls clients. En outre, des astuces de facturation permettent à la société de faire paticiper le client au finaanement dc son programme de déveluppement et d'extension du réseau sans contrepartie. 12> La diffkile obtention de réparation des torts lorsque le consommateur subit des dommnages liés aux coupures brusques de courant et au délestage. 13) L'espoir des consommateurs de voi une plus grande couverture nationale et une stabilité voie une diminution des tarifs, fondé sur le barrage de Manati, s'estompe. En effct, la gestion dù barrage est assurée à 3 niveaux différents, de ce fait alourdit les charges et pénalise forcément le consommateur client. Les trois niveaux se présntent comme suit: * Gestion du barrage (inrasruture) * Gestion des équipements * Exploitation des équipements et production d'électicité L'achat et distribution par EDM SA qui se trouve ainsi à un quatrième niveau. Ainsi, l'accès à l'électricité reste un privilège pour une minorité qui doit supporter 162 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 1lensemble des charges de EDM SA ( environ 18% de la population). Les efforts fournis par les partenairms en tme de subvention à l'abonnement s'étendeni sur deç périodes dérisoires compte tenu de l'immensiÉé des besoins exprimés. Le consommateur a finalement le sentiment d'être abandonné par l'Etat, à la merci de EDM SA et rêduit à sa plus simple expression. La multinationale bénéficie d'une exemption totale de sanctions même lorsque sa faute est flagrante et bien établie. 111 La situation relle du citoyen coosommatour des autres sources d'énergie au Mal. 3.1 Le gaz domestique La consommation de gaz se développe principalement dans les villes. Elle est cependant limitée par la faiblesse du niveau d'approvisionnement assuré par une subvention insuffisante de l'Etat et les difficultés périodiques de la founiture de gaz. Le coût du gaz est trop élevé ( 2000 F CFA la petite bouteille et plus de 12 000 F CFA la grande). Les ruptues de stock tant en terme de contencur que de combustibles sont des handicaps sérieux qu'il faut matriser avant de songer à la popularisation du gaz de cuisine dans un pays semi-désertique et ton producteur d'énergies fossiles. Au stade actuel des choses, on peut affirmer que le gaz est un produit de luxe résvé à certains nantis de certaines vlles. Comme dans le autr pays, le gouvermet devrait, dans le cadre de ses politiques de lutte oontr la désertification, de mieux te des populations, favoser la consommation du gaz grâc tes mesures spécifiques et volontarisles. 3.2 Les énergies u Le Mali a été l'un des premiers pays d'Afrique de l'Oue à développer des programmes de production d'énergie solaire Les résultats furent probants. Certzins pays s'en inspirèrent de façimn efficace taudis. que le progmmme malien s'épuisaiL L'entreprise qui fabriquait fours, chauffe-eu et autres équipements domestiques a disparu devant l'importation parfois fadules du matriel « énerge solaire ». Dans tous le cas de figure, l'utilisation domstique de « I'élecricité solaire » demeue réservée à une élite dans les grandes villes. Par contre cette source d'egqie s popularise en milieu mral principalement grâce à l'intervention des financements extérieurs d'« aide au développement ». Autant que pour le gaz, seule une politique volontaiste d'assistance pourra permettre le développement de l'utilisation des énegie:s de substitution. L'utilisaton masive de Annexe E: Panels Témoignages et Financement 163 l'énergie solaire pour la.consommation domestique pourrait largement contribuer à orienter EDM SA vers le développement indusiriel du pays. 3.3. Le pétrole lampant Le Mali est importateur de fuel. La consommation de pêtrole dans les foyers tout comme celle du gaz dépend des coûts d'approvisionneement. On utilise très peu le pétrole pour la cuisine. La plupart des familles i la campagne utilisent la « lampe tempête ». Ce poste de dépense est le principal en terme de débours de numéraire dans une région où le paysan produit ce qu'il consomme en denrêes alimentaires. 34 Les sources tradidonnelles d'énergie Tous les foyers miens disposcnt d'au moins une hache et d'un coupe-oupe. Très peu de personnes ou de collectivités plantent des arbres en vue de la production du bois de chauffe. Presque toutes les familles de Bamako utilisent le charbon de bois poUr la cuisine ou pour le thé à la mentbe. Le commerce du bois et du charbon est porteur. Parallèlement, tous les jours, un spot sur la protection de l'environnement est diffusé par la radio et/ou la télévision. Malgré cela, ls résultats patents sont la désertification, la disparition des espaces vers et des animaux sauvages. Il importe alors de se demander quelle est l'adéquation me ce qui se dit et ce qui se fait. Pendant encore longtemps, le bois sera la principale source d'énergie pour les foyers africains. Il faudrait fournir bols et chrbon aux citadins et aux campagards. Des campagnes ont cours. Cependant, force est de constater qu'il existe plus de bucherons que de planteus. Une des raisons de cet at de fait, est dû au fait que ce qui est sauvage est souvent livré à l'action de la nature. Celle-i s'avère phis lente ce matièr de création que l'homme en terme de destucion. Alors ne seait-il pas temps de faire prendre aux populations rurals plus de responsabilité dans les actions dites de protectionlprésevationlvalorisation de l'environnement naturel ? la sensibilisation/responsabil"ion des ruraux à l'exploitation rationnelle des resowurces naturelles devrait constituer l'acion dite de mise cn valeur. Cette politique a powu nom « la participation communautaire au développement » et la prise de mesures adéquates de protecion de l'environnement et des espbces pour préserver la biodiversité. 164 Atelier Multi- Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté DEVELOPPER LES ACTIONS DE PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS A LA DEFINMON Er LA REALISATION DES POLMQUES. 3.5 Léec!ctricité et les énergies renouvelables Les conditions de production et de distribution de l'électricité dans un pays comme le Mali ainsi que le prix de l'électricité devraient tenir compte non seulemeni des facirs de développement ( industrialisation, infrastructures de base et transports, etc) mais également du marché domestique (les foyers). Il n'est pas certain que la non intervention de l'Etat soit la solution. L'Etat malien devrait conserver son monopole et en négocier les délégations au secteur privé dans le X cadre d'accords ponctuels ayant pour objectif premier la satisfaction essentielle des ' droits des populations au bien tre. A ce niveau, de même que l'Etat doit accepter de concéder et aliéner certains de ses monopoles, de même l'Etat veillera à une participation active du ciloyen à la définidon et à la mis en oeuvre des politiques de développement. Il en découle que le consommateur sera effectivement associé aux prises de décision. Le consommateur ne purra prendre une part responsable dans cet exerice que dans la mesur où des mesures d4éducation et de fomation technique serot mise en euvre. Le rôle des associations de cosommateurs devient de ce fait primnordial. En cas de conf}its dint&, le communautaire devrait prêvaloir sur l'individuel aussi rfnancièrement puissant soit il. Dans un pays comme le Mali la lutte contre la désertification, pour le développement socio-économique vore la bonne gouverrance pasent par ks mcsure concrétes é .cilisant l'accs des populations aux 6nergies nouvelles et renouvelables et à l'énergie traditionnelle y compris la présavtion et la valorisation du couver végétaL Annexe E: Panels Témoignages et Financement 165 E.2. Panel, Modes de Financement de Développement des Services Energie M. Ibrahim Togola, Mali FoLkecenter (AREED) ui~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~' ui~~~~L w Ji _ . . .. w- LUz --x\ fi Stil x- C ` . JJ, 1f 1 : _3-_ .- A>i L...,- i.aw b. n'..... 166 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté c C]C o w 7. _ IL, Z4 '-r - G <2, W LL- E z -'- IYL'.' z L t ~~~~~~wwstvAREED org AFRICAtN RRrAl FNrRRC) FriTFRPRISF rrF.FIl r)prjN t.NR F-F A LJNFP INII I 4TIVF STPPORTF rv B THIF UNs FOI fiAIr Situationi Enlicirgetiqllte des Pays pays du Saliel * 1eulF e dilepeîîdauicc ai la bii ' LL t- _~~~~~~~~~~~~~~ -A Li -Ct , CL '>-w «' I [ .~~~~ - 170 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté CL C) ci 0.i e c'B,O Ô a,z m I cn ~~u C> CI) Cf0 ° C1u ?æ --) a... LL~ ~ ~ ~ CL' n-. _ 'L. « .l IL> . . - 16.- II Annexe E: Panels Témoignages et Financement 171 C)J o~~~ - LU w~~~~~ L1U Le MZ~~ -n DD. _- LL I~~~~~~~~~~~~~~~~ ._~~~~~ _ _: 172 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté ci c~~~~~- uiL LL S << - r- :D Zau. " - - r - L CL ,' L > W b 5 -7 z C L v L- 4.. _ _, j z z < = t b- o A.~ ~~ LÀ . _, WW W AREED nrg .AF RIA RURAl F NFRC3,'Y FNTERPRISE r.F'iFFt IPLIFFJT, A4PrFFr, A IJNFP II4ITIATIVF SIHPPORTE Bf IHP UN FCiFJ ATICfJ * E+CO Coordinateur Regional * Senzegal ENIA Tiers Mlondele * lali MlaIi-Folkecntre * Ghliana Kumasi Institute of Techinology an(l * ÉTanzanlie TAri'EDO * Zainibîa Centre for Encrgy, Eln ironnment aild o Emsgiineering (CEk[l ______ _ 174 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 4-' c a > w D -: ~I~E OcX g- cri _ ' C .- w CDL ziz E - -w c/ ... ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~ ~~ ~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.... .._~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~ Annexe E: Panels Témoignages et Financement 175 3 > - - - --,. LU LML C- I ` - - . ." .t l \ . ,.- i-J CLJ Lo ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-II | <~~~~~~~~~~~~~ 0<4 - … _ 176 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté .~~~~~~~. =-=-~~ ~~~~ - c r t, - z, LU *f. - -j__ _ w __ _4 _ _ e~~~~~~~~~~~~~- - F _., o-- -u- -vi i s W `i Æ n _i Do.~ ~~~~~~~~~~~~ -; - - 9 ^ : »i ! * Ai t ; J _~~ _ ,- - ; ,_ -` }, ' , - -,s ,.~~~ ~ ~ . .-.L _ t`VVW AR E E D orÇj w AFRICAN RURAl FNFPC1y FNTFRPR.ISF F\IF ',.lIFrJt- ARFFfi. A lJNFP INI114 IA F SUPPCR'IFD R't THF UNri F-pr I,JriAT 'lr, Resultats Senega] >l Finaiicement: 1- Clautiffe Etau Solaire (GIE, AME) 2- Pompaige Eolien (G IE, VEV) 'w Pipcline: 15 pr-ojets (GPL, aci-rogenIIratelir, PV, Foyers aiiieiores ) Au total AREED) a linelil 1i1 projets 178 Atelier Multi- Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté c) LU LLI I z G-) z >~~~~~~~~~~~~c. c_OO Z -- UZ C4 =~ c t I-J . ~~~~~~~~~* - .. . , , .._ ..... Annexe E: Panels Témoignages et Financement 179 M. Mafthieu Nema Kolie, Inventeur des fours Kolie, Guinée travers l ENDA = ui Il= ;W ! IsI donner et du recevoir. 1\11 I 1,\l1 \ 10(\ 1 1 (`()\ 1 RIBI l(I\ Di Tout d abord. Mesdames. Messieurs et chers .. e- \K tlKO Il NI \ l\NI \ l J1 1 LU (1 i t* ' l \ l i -aWl Rli-l; (iR,)1 /'/ /'1// /'11/ quelques résLiltats concrets issus des douze annees 3 l.1 S W 8/ énergétiques en Afrique de Ouest. %/t'11c I1 I'L /III' 1 1Itl Ct'L i/lo> i )_J,S ," Mesdames, Messieurs, chers participants, 1. Pé, thct Mes travaux de recherche de développement et de création de PME/PMI s'articulent aLitour de cinq domaines .. quI sont les suivants -Pêche:: - :` '' *Elevage *Assainissement *Restauration (caravane mobile Kolie) *Agriculture 3. Assainissement (salubrité) des villes et grandes 2. L'élevage 3 OS fi rsta' ss aIl S ares rlES s iranact es et o1e,atorls causeiles Bois de chauffe (essentiellement le r so-faura famille peiL races e" irarier ris stacilisar. desa d ct ca me nas de paletLviers qLi possed des aiô-nes sIpcifiques4 rs -n sraclaiI dr eS riieririat airs felatses a la corna ssa'rae de paletuviers qul possede des arômnes specifiqules rie amarr ci,ies gres cle ciedit g'slees par les aiilleLJIs (le foends et pour le goût et la coloration des produits fLimes JaLlne es Fr'aS aca irs tocré) 5 t.tda'rri.,e an Sl îJ)0ir ans pi nets pa ries f'-ir L rie CiclrIit r' ries Lrîs û i'rnr'r4(n se syrrerg e e-re ns r f nrsrLs rarre't' 'sa r ee- orrurerrec"' cl reaarneiereti sr, ri sie n s 'S: triLronLS 'irt'. n1i' I,r'a es nia 7 'e'tAi'rLe de tarirs ai rtLie iraLr el . eCC;Le't ..r, rie's tr't s a eaitl ss m, -r'' (ies 'r> ets S cercs a ff e cà ex U ries ra iins al . l.la" i':La C rie t 'irr( el're"ti c1r,b '> t r' ' errr ;rerM t "r'.nt s e' ns ' sIl ire''irO>'5 Jn VrJ.S , ri ae ri de vnr e ritreriroli Annexe E: Panels Témoignages et Financement 181 Mme Mariam Diop, Danida MECANISME DE FINANCEMENT ERD Bailleur de fonds Etat Convention de subvention Contrepartie nationale Et prelevement sur kWh Convention (subvention et pret) Contrat de construction * Privé d'affermage Contrat d'appui et d'assistance *O supervision Les interventions de DANIDA se situent dans le cadre d'un programme quinquennal dappui au secteur de 1' énergie au Burkina adopté en 1999 par les deux pays et valable sur la période 2000 - 2004. Ce programme est composé de plusieurs sous composantes dont la biomasse et l'ERD. Le Burkina Faso a élaboré et adopté le CSLP comme cadre de politique de développement du pays en 2000, ce document met en exergue ces deux composantes comme vecteur de réduction de la pauvreté. * DANIDA appui le gouvernement Burkina dans ce sens à travers un mécanisme de fmancement assurant la pérennité du système d'une part et assurant la mise à disposition de services énergétiques de moindre coût aux populations bénéficiaires. * A partir des études de faisabilité et socio-économique dans certaines régions jugées vulnérables par l'enquête de priorité (étude prospective) d'une part et sur les expériences d'autres bailleurs de fonds comme l'AFD, l'UE, le projet espagnol d'autre part, DANIDA a entrepris de financer quatre cas pilotes qui ont débuté en 2000. * Le mécanisme de fmancement fait intervenir cinq acteurs principaux que sont: * Le bailleur qui met à la disposition de l'Etat les ressources à travers une convention de financement, 182 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté * L'Etat représente par le MCE qui assure le cadre institutionnel adéquat pour l'exécution de l'ERD. A cet effet, il gère le fonds et assure son alimentation par la contrepartie nationale à partir du budget de l'Etat et par un prélèvement sur le prix du KWH, * Le Fonds d'électrification rurale qui reçoit les fonds extérieurs et nationaux pour le financement de l'ERD. A partir de ce fonds, l'Etat octroie des prêts remboursables aux COOPELs pour l'investissement. * La COOPEL qui en tant que bénéficiaire du système et grâce aux prêts du fonds signe un contrat de construction et d'affermage avec le privé. Il signe également avec le MOOD un contrat d'appui et d'accompagnement. * Le privé qui assure la construction et l'exploitation du système * Le MOOD qui est en amont du système assure un appui à la COOPEL et au fermier (Constitution de la coopérative, démarches administratives, suivi et contrôle de la construction) en aval pour l'accompagnement dans la gestion du système. Annexe F Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays Organisation et objectifs des groupes de travail sectoriels Moussa Kola Cissé, ENDA Comment les services énergétiques Structure de l'Atelier modernes peuvent ils contribuer à la Panel des Ministres & réduction de la pauvreté? Contributions en Plénières Energie, Pauvreté, ODM & CSLP Directives pour les groupes de travail |rowc de travail ,oeb u sectoriels 4-6 février, 2003 Groupes de travall Da-s Plans d'Actîon - Prochaines Etapes Questions clés & Résultats 5 Groupes sectoriels attendus • Santé * Quelles sont les priorités sectorielles pour la * Education réduction de la pauvreté (avec une emphase * PME/PMI (Petites et Moyennes Entreprises/ spéciale sur les objectifs spécificiés dans les Industries) documents de stratégie de réduction de la pauvreté) ? * Agriculture * Comment les services énergétiques peuvent ils * Eau & Environnement contribuer à la réalisation des priorités * Répartition en 5 groupes sectoriels comprenant des sectorielles et des objectifs? représentants des ministères, des directions nationales, * Résultats: Sur la base de ce qui suit, faire la liste des agences de financement. du secteur privé. des des options énergétiques auxquelles l'on pourrait ONGs, etc: donner la nriorité. 183 184 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Matériel de base 5 Groupes Présentations en plénière Modérateurs Document stratégique de réduction de la pauvreté - Santé: Ibrahim Togola (Mal Folkcenter) (DSRP)pour chaque pays * Education: Sécou Sarr (Enda) Extraits des priorités des DSRP pour chaque secteur * PME/PMI: Dibongué Kouo (Enda) dans chaque pays * Agriculture: Moussa Cissé (Enda) Extraits des DSRP relatifs aux interventions identifiées -Eau & Environement : Fatim Dento (Enda) de l'énergie et des objectifs * Chaque groupe choisit son Président et son rapporteur Publications WB/ESMAP & "Special issue of Energy Policy Journal on energy services for the poor" Restitution des groupes de travail « Agriculture » 5« proo-esbive t t ~~~~adap ee j 5'~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~b _z f . .- . laec u ......... . ...... Dlr .rr.lstEDn! ;!3 *lIxE~~~~~~~~~DmJEE ~ ~ ~ ~ E ji( `,ftf tde cergr*;; - - e,.>c. e-ler *11!U N Fr~~~~~~ ~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ .oe,sorn ce E A.Ar..:e1 , s_ Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 185 Restitution des groupes de travail « Eau Environnement » A :>^ - _"~ PLAN Atelier Energie et Problématique Pauvreté Pnorrtés sectorielles Contnbution des services energétiques Groupe Eau et Environnement Prionsation des options energétiques recommandations PROBLEMATIQUE (EAU) ACCES A L'EAU Diminution progressive de la ressource Accês à leau Points d'eau insuffisants et dégradés MAîtrises de leau Asséchement des cours d'eau Maîtrise de l'eau -Problémes liés a la prospection des eaux Qualité de l'eau souterraines Faiblesse de revenus pour un plus grand accés ' Corvée de l'eau qui mobilise un temps de travail énorme pour les femmes MAITRISE DE L'EAU QUALrTE DE L'EAU Gaspillage d'eau Qualité générale de l'eau mauvaise Degradation des equipements Manque de sensibilisation des populations Absence ou faible maintenance des infrastructures sur les maladies liées à l'eau Manque de sensibilisation des populations Pollution des cours d'eau et de la nappe Faible pérennisalion des infrastructures d'exhaure de phréatique l'eau . Problémes d'assainissement qui ont des Mauvaise gestion financière de la vente de l'eau incidences sur la santé Formes d'explaoalions très rudes s Non épuration de I eau usée Non uthisation des eaux de ruisseIllment cdes pluies r Proximité des latrines des points d'eau 186 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 6PB1qILù P Ik~rdRIELLES<~ (Environnement) (Eau) Arreilorer la ronnamssance des ressources en eau Dégradation des sols Accroitre le nombre de ponts de captabton eau Pression sur l'écosystême forestier - Realiser les puits el forages en grand nombre el les equiper - Dégradation du couvert végétal ',-!, ', ` .;\ T 9 AS - - e-<} = DE v S - - rDLLZT r Lq E LA - _ cc àl VI-* ict-ion de I' !lphabctisaltiol O(ptimi sation de i cairiiiige deS salies de Futilisation dos classe infiastructuires GRO1.PE DE TRAVAIL , ibîx'ration dsi EDUCATION élùxes dles tâchîes ( b uI Sc()llh Polil` = \iotoi ici.liio ,\ nid i o (le ii I la quiial de VIdii. 1i;îî \cmêlioration (lcs I cIaIi rase Solaire conIditionI1s de \ je et CILIC i'lie-iirtion Folieln tII\Iil du l`inscign alrt et dcs\ él\ c- Bio-gaz C\c'Cs a I intii nloaltioa I lHydraulique -Renhcllocîezaic i Fl lOdltiOil ionds N' I'IC' ~ lmiu pcdailglRgiaeC I cI.inraceL. s iîdeo. ie iie Intercolinnexion1s entie les pays danlis le cadre de politicqiues d'intégration. 188 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Restitution des groupes de travail « PME PMI » IF SESMS AP1I \ecessité de crèer les conditions pOur .emer.>1,t. ( cie) I'i\lE:'P Il .Ædanls les lRI i. T r c ?TlCN /ones 5pCciti qLles oL0 5e\ it la paLu\rete CG(OUPE DE TR,AVAIl SECTORIFI 1 \1L / FMI Sorlce d'ancrae de la croissalnce idans cla sphèrIe dles paI\'Ires Clrèatioln ,d'elm1plois et gélénrtioin de .; . . .E. ` ....,'E\ E1 A, --\ccès facilité auLi selr\vices 10 plrior ites sectoriel les 4 .À c LI\ fille tînaceents appropriés., en dîistîn'>.uant l hcest aul\ _. I NOR I \110X a.6 li'CIiIiiE]i.IQ 5ltl-(zF .\cc' 'LIs iaui ia riel ( national et \lpnIi.alctlitioii co011merce(-t eq(u itablert ltietîîiîtt` ue 190 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Restitution des groupes de travail « Santé » 1 Quelles sont les pnoritês sectorielles pour la rédurtion de la ATELIER ENERGIE ET PAUVRETE oaveté Groupe SANTE i, |, | ~~~~~Pd~: *ap §_ OlAAY: _ _"" ",, d",«",d _ « « En reltion avec le cadre statégique de la lunte contre la pauvreté éaboré dans chacun des pays qui composaient le groupe, une lecture a perrmis de faire une synthèse des priorités qui se résument comrnme suit 1 Quelles sont les priorités sectorielles pour la reduction de la 1 Quelles sont les priorités setorielles pour le réduction de la n Anélioration des indicateurs de santé notammernt ceux de l mère et de o Atténuation de r'impec des dépenses liées à le santé des populetions _ 'enfmit par: par la mise en place des mécanismnes de financremnts altenifs et accorder plus drattention à le prise en charge des pauvre, * Réduire le notalité mntemnele * Réduire le mota et le norbicté lentile n Partcipation des populaons à l getion, à le prise de décisons, au suivi *le lutt contre le malade notammrent le paludismne, le VIHISIDA, le et à lévaluation du système de santé. tuberculose, les IRA, le rnelnututton * assurer les sains obstétrtcaux drurgences * assurer l'aocessIbt géographique aux services de santé * Assurer la disponibilité pernmenente des ME en DCI * Organiser le système de référenelévacuation * Renforcer les ressources humaines _ ~~~~peuverimis ca rcuro à la réalisation des actiiés setorieles et des objectifs 3. Sur le base de ce qi suit, falre laiste des oplons _ ~érdeuét" auxqudles l'on poufaft dornner la prdorté? 8 Besoinséneréques R_ ua _ E. E d - C* orervaonr des méramrnts, vaccins. cos#mXiweNs Drautant plus qu'il s'aet drénerge et réducDon de le pauvreté, an considérant _ IEC que le pauvreté est surtout rumte dans nos pays, le groupe a pensé que Fonctirwes« t des é nements (lgers eK Kurds nrs de ) les options dovent plutôt lourmer vers les stratégies adoptées aux zones * Corneation - lonnalion ( r c, tééphone. Internat) * Stérlisaion du ntrei. PFrennité et moindre coût doivent étre l'essence des options Ce tiesoles doivent ée compétés par d'autes, idenlifés dans le cadre du A ong tmme, la tendance dot étre vers le isee n place de réseau développement de l'approche nM-dodede lornée vers le proolboln des éleoblque, nais entre temps, le résonnenewt et choix peuvent porter sur acSits génératrces de re jes en prenc rom psta lhensin gewe des outll variés en fonction de le charge du niveau hiérrchique Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 191 o-ul6 r. E<.,rIIU YSSrr. Id Delon Résultat * Posies de san- e'erMeg renouwelazuee i eolienne soire gaz, petrolet * Distrias saniaires nîeau reg.oa& ei cerntral fresea. éredrque). Ainsi - poar les zones rurale.; on PÔnoea lebs oPlons decenrhalo-ess à moikdre / scout par la geston des ressoultes nurelies ei cala er fonction des 1;f5 . posablune de chaque zone Introduction, organisation et objectifs des groupes de travail par Pays Moussa Kola Cissé, ENDA Comment les selrvices énergétiques Structure de l'Atelier modernes peuvent ils contribuer à la Panel des Ministres & réduction de la pauvreté? Contributions en plénière Energie, Pauvreté, OD M & CSRP Travaux de groupe Pays Groupes de travail sectoriels 4-6 février, 2003 Demandelpriorités sectorielles liées à 'é e Grounea *e taai Pava ! Plamad'actos i Prochaines dtpa ;(dsprwapai} 7 Groupes de travail Pays Questions & Résuiltats attendus - Sur la base des priorités sectorielles des CSRP, quelles sont les options énergétiques qui devraient étre * Bénin privilégiées dans votre pays? * Burkina Faso * Comment promouvoir/renforcer l'approche participative dans le processus de mise en oeuvre des options * Guinée énergétiques? * Mali * Résultat: Proposer des éléments clés d'un plan d'action à fournir aux services de l'énergie qui pourraient réduire * Mauritanie la pauvreté. * Sénégal * Résultat: Suggérer les prochaines étapes et les * Togo appuis/assistances requis (3-6 mois). 192 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Restitution des groupes de travail PAYS Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Bénin GROUPE DE TRAVAIL [3 F N i N Les piiorités du gotiernelent contenuies dans chacLiin de ces quatre axes strategiquies sont Le renforcement dui cadre miacr-o-économi-ique à moyen terme La consolicdation de la stabOrite mfacro-écoinomiquie oi 13enini Le dvo e ndc tlh a elRenfoicemient du Cadri e ritacroaconornique et uinie Le dévloppeent ducapitl hunain etla getioticonsolidation des sources de la croissance à travers rinle de 1environnemnent ,agriculture disersffiée Lin secteuir des services perfoïrnanit, un -e Le renforcement die la gouvernanlce et des secteuir indcustiiel développé et des infiastruictui-es de base capacités institutionnelles , rentorcees Promotion de l'emploi dL_rable et renforcement des L aielioration de I accès a ledLcation de base à I a ptrabe1rsation, aLux soinis de sante primaire àa eau potable. la capacité des pauivres à participer aLjx ProceSSLis de Lutte contre le VIr-H.-SIDA et le paluidismie' décîs on et de produIction1 .:. La Line contie la corruption, at consolidation de la oermiocratie et la cxecentra sation *:Promo on re eoesopepenent GoidMUel aLtalre plrootior se * eodpo et dels acsares qenerati r ce de aevenues SI CI ti 1t R\ICIS tIPI ltON\S de I environneinent agrictiS-\\l ltu(rt llerffe ln e tlS Ie NerIc plétî ml t I un1I IL … 'i ~~~~1r~~iF*~~ i.~ii. rm.2-l' li-r, capac Al. - u- . ,denforcee * Promotion de emp,ol durableet renforcemen des * L-n- lloaind cè dlaind rs capacité~~~~~~~~~~~~~~~~~~ desV- paure a atcpraxpoessd -te.lteéteI>eipldi décis ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ I - > on etd rdcil:*+ a(t otel oruto>acn>iato el imca ell licnr aioii Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 193 t1 SI 1Rs \VICI s O. l --0NS SI l;Il kW SI l(`l:S Si' OPHONS IlNI R(il 11OU l-S 1 \1 R(il-I ' -'. ': 1NlRil tS :1 IRGil`iQ l.S .. > .,1 \oîîoiîîî.îîI7. 1î.oi.î 7-.....1.1J11î:Il-I _ \;çil... 1;>:;;4.W -] 11s'k'1< st W '];'- i s { ..... Q;,li)l.lTaliltR'.l tlx !.1 - i l. -, .1..11- 1 ] i '!1 !0>ç.!11 11!>1 '1111t511:1u1 .1t.i'% .111E 1 LL.liT.l v .I.lill 1i v 6 \1d'1>1k`11 !1 .110.ll! _ UC ' 10N 1wr, 1 -t 1l-ll!l 1111!t!11' '!\l!l Pil AN D1WACTION Il'îr.lli`Cpll.llr 'i l 01< OD1112 _~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~1.. - Sl .{ 1 1-1 14 Sl:lVICEIS t I1I l)NS it CX IIAPPISL RECHE 1 1)t 15 INER CONCLU SIO S PLAN D'ACTION ,\t. 1'10 1'1 RIt0)I)I a Assistance techique, p)oui` accompagcrici le ~cou\ enienient dans ses dlémiar-ches *SY-NERGIF PR I.NEGR ENTRE, ppiinstitutionn`el et noibreiement de LES SLCTEURS POUR ASSURER _N capacité DEVEI) ,OPPEI.ENT IN'.GRE *Appui financier et teclhique pour ieclherce *VEILLE TECHNOLOGIQUE et deé eloppeinenit RECI Il-RCI IE ET DEVELOPPEMlENT 194 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Burkina Faso Président: WEREME Aladji Rapporteurs: NONYARMA Emmanuel, ZIDA Edmond Dans le CSLP du Burkina Faso, le volet énergie a été pris en compte comme facteur de production et d'amélioration des conditions de vie en milieu rural. Une relecture du CSLP est prévue au courant de l'année 2003. La présente proposition fera l'objet de discussions nationales et d'une approbation par les autorités en vue de l'inclure dans la prochaine version du CSLP. Nos travaux ont pris en considération les axes stratégiques contenus dans le CSLP adopté par le Gouvernement du Burkina Faso en 2000. Ces axes stratégiques sont les suivants: Axe 1: Accélérer la croissance et la fonder sur l'équité Axe 2: Garantir l'accès des pauvres aux services sociaux de base Axe 3: Elargir les opportunités en matière d'emplois et activités génératrices de revenus Axe 4: Promouvoir la bonne gouvernance AXFE 1: ACCELERER LA CROISSANCŒ ET LA FiONDER SUR l 'EOUITE. Les actions prioritaires de l'axe i du CSLP pour lesquelles le secteur de l énergie peut contribuer a la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté sont: i Accroître la compétitivité et réduire les coûts des facteurs de production, 2 Appuyer les secteurs productifs ( agriculture, élevage, mines, industries, tourisme, etc.) Action prioritaire 1: Accroître la compétitivité et réduire les coûts des facteurs de production Au niveau de cette action prioritaire du CSLP, il s'agit de réduire le coût de l'énergie en vue de rendre les entreprises plus compétitive dans un marche de plus en plus ouvert sur le monde. Cette compétitivité permettra une croissance plus forte de l'économie nationale et une redistribution plus équitable des fruits de la croissance. Action prioritaire 2: Appuyer les secteurs productifs ( agriculture, élevage, mines, industries, tourisme) Cette action permettra de développer de nouveaux segments industriels grâce aux PME/PMI qui pourraient être à l'origine d'un boum a l'exportation, qui ferait de ces filières des piliers de la croissance et de la transformation de l'économie Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 195 Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a l'émergence des PME/PNI PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TECHNOLOGIQUES Information Eclairage, Télévision, Zones urbaines Mettre en place des Vidéo (multimédia), - extension et systèmes de production Radio, NTIC renforcement des énergie et Formation Télévision, Vidéo réseaux électriques d'approvisionnement en a.Technique (multimédia), Radio, hydrocarbures b.Entrepreneurial NTIC, Force motrice Zones périurbaines c.Alphabétisation - extension et d.Appui conseil renforcement des réseaux électriques Mise en oeuvre de Amélioration de la Technologies programme MDE productivité appropriées Zones rurales URE - extension et Accès aux marchés Qualité produits renforcement des Favoriser le (national / Conditionnement réseaux électriques raccordement au réseau international) Communication - Production isolée électrique (transport, NTIC) thermique - Photovoltaïque - Pico hydroélectricité - Production thermique a l'huile végétale AXIE 2: GARANTIR L'ACCES DES PAUVRES AU SERVICES SOCIAIs DE BASE Les actions prioritaires de raxe 2 du CSLP qui ont été identifiées et pour lesquelles le secteur de l"énergie peut contribuer à la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté sont: 1 Promouvoir accès des pauvres a l'éducation; 2 Promouvoir accès des pauvres a l'eau; 3 Promouvoir accès des pauvres a la santé; 4 Améliorer le cadre de vie des pauvres Action prioritaire 1: Promouvoir accès des pauvres a éducation Cette action repose sur une augmentation de la couverture de réducation de base et une amélioration de sa qualité. Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a la promotion de l'accès des pauvres a éducation PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS 196 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modemnes et Réduction de la Pauvreté _________________ ENERGETIQUJES TECHNOLOGIQUES Accès à l'Education de Base et PV Programme à l'Alphabétisation Eclairage des salles de Réseau équipement des * Optimisation de classe Eolien (pompage) salles de classe l'utilisation des Energie de substitution Bio gaz en systèmes infrastructures Pompage Hydraulique fournissant les * Libération des élèves Motorisation Thermique services ci-après des tâches extra identifiés scolaires Amélioration de la qualité de l'éducation Eclairage * Amélioration des Introduction desNTIMC conditions de vie et de Eclairage, vidéo. travail de l'enseignant et des élèves * Accès à l'information * Renforcement pédagogique ____________________________ Action prioritaire 2: Promouvoir accès des pauvres a l'eau Cette action est relative au renforcement de la couverture du territoire en eau potable en multipliant les points d'eau modemnes et impliquant très fortement les bénéficiaires dans le processus de mise en place des infrastructures et leur gestion. Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a la promotion de l'accès des pauvres a l'eau PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS EINERGETIQUES TECHNOLOGIQUES _______ Maîtrise de l'eau pour Exhaure de l'eau PV Réaliser des puits et la consommation Reseau forages en grand nombre Eolien et les équiper Group therniique__ _ _ _ _ _ _ _ Mini adduction de l'eau Exhaure de l'eau PV Coupler aux points d'eau Reseau les réseaux de mini Eolien adduction et de petite ________________________________Groupe thermique irrigation Action prioritaire 3: Promouvoir accès des pauvres a la santé La stratégie de cette action consiste à développer un paquet de soins sanitaires et à normaliser les infrastructures de santé en vue d'améliorer les indicateurs de santé des plus pauvres. Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a la promotion de l'accès des pauvres aux services de santé Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 197 PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TECHNOLOGIQUES Contribution a * Eclairage Chauffe eau solaire Programme amélioration des * Conservation des sterelisateur solaire équipement des indicateurs de médicaments, Reseau centres de santé santé des plus vaccins, PV et pauvres. consommables Production diesel normalisation * IEC autonome des structures * Fonctionnement Gaz Butane sanitaires. des équipements (légers et lourds, moyens de transport) * Communication - formation ( rac, téléphone, vidéo) * Stérilisation du matériel * Eau chaude sanitaire Action prioritaire 4: Améliorer le cadre de vie des pauvres: Habitat Il s'agit pour cette action de contribuer à amélioration du cadre de vie des plus pauvres. Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a amélioration du cadre de vie des pauvres. PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TECHNOILOGIQUES Mesures appropriées Bio gaz Production énergie de gestion des par la valorisation ordures ménagers des déchets Réduction des Eclairage PV Elaborer un plan disparités villes - Télévision Reseau national campagnes Vidéo (multimédia) Groupe thermique électrification rurale Radio NTIC Force motrice Promotion des Promotion du GPL, énergies alternatives du Bio gaz, du et développement de solaire et de l'éolien l'efficacité énergétique Réalisation des EIE Réaliser des études sur les projets d'impact des projets énergie énergétiques sur l'environnement 198 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté AXIE 3: ARGRLES OPPORTNrES EN MTIERE D'EMPLOIS ET Les actions prioritaires de l'axe 3 du CSLP qui ont été identifiées et pour lesquelles le secteur de l'énergie peut contribuer à la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté sont: 1 Diminuer la vulnérabilité de l'activité agricole ( hydraulique rurale, recherche et vulgarisation, etc.); 2 Accroître et diversifier les revenus des ruraux; Action prioritaire 1: Diminuer la vulnérabilité de l'activité agricole ( hydraulique rurale, recherche et vulgarisation, etc.) Il s'agit pour cette action de promouvoir l'hydraulique rurale Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a la réduction de la vulnérabilité de l'activité agricole. PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TRECHNOILOGIQUES Promotion de Pompage PV Mettre en place l'hydraulique Refoulement Reseau des systèmes villageoise Groupe thermique d'exhaure et d'irrigation Action prioritaire 2: Accroître et diversifier les revenus des ruraux; Cette action vise à promouvoir des activités génératrices de revenus autres que celles traditionnelles. Tableau de croisement des priorités sectorielles et contribution des services énergétiques a l'accroissement et la diversification des revenus des ruraux. PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TECHNOLOGIQUES Accroissement et Programme d'installation de diversification des PMF pour les activités de sources de revenus contre saison Mécanisation de l'agriculture Transformation et Froid, séchage Equipements de froid et de conservation des séchage dans les coopératives produits agricoles Diffusion de technologies Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 199 AXE 4: PROMOUVOIIR LA BONNE GOUVRENANCE L'action prioritaire de l'axe 4 du CSLP qui a été identifiée et pour laquelle le secteur de l'énergie peut contribuer à la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté est le renforcement de la Gouvemance locale. PRIORITES SERVICES OPTIONS ACTIONS ENERGETIQUES TECHNOLOGIQUES Mise à Eclairage PV - Programme disposition de NTIC Reseau électrification des l'énergie pour de Hydrocarbures structures décentralisées meilleures MDE - Promotion de points conditions de d'approvisionnement en travail hydrocarbures Acteurs en charge des programmes Programmes Etat Secteur Populations ONGs Société prive Civile 1. Mettre en place des systèmes de production d'énergie x x x et d'approvisionnement en hydrocarbures 2. Elaborer et mettre en oeuvre un programme MDE x x x 3. Favoriser le raccordement au réseau électrique x x x x 4. Equiper les infrastructures scolaires en systèmes x x x x x fournissant les services énergétiques nécessaires 5. Réaliser des puits et forages en grand nombre et les x x x x x équiper 6. Coupler aux points d'eau les réseaux de mini x x x x adduction et de petite irrigation 7. Equiper les centres de santé et normaliser les x x x x x structures sanitaires 8. Favoriser la production énergie par la valorisation des x x x x x déchets 9. Elaborer un plan national d'électrification rurale x 1 0. Promouvoir l'utilisation du GPL, du Bio gaz, du x x solaire et de l'éolien Il. Réaliser des études d'impact sur l'environnement des x x x x x projets énergétiques 12. Mettre en place des systèmes d'exhaure et d'irrigation x x x x x 13. Installer des PMF pour les activités de contre saison x x x x x 14. Mécaniser l'agriculture x x x x 15. Diffuser des technologies énergétiques x x x 16. Equiper les coopératives d'équipement de froid et de x x x x séchage l 7. Electrifier les structures décentralisées x x 200 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Prochaines étapes Pour le Burkina Faso, les prochaines étapes concerneront: 1 L'organisation d'un atelier national, multisectoriel sur le thème énergie et réduction de la pauvreté au Burkina Faso en utilisant comme intrant le présent document. Cet atelier devra élaborer un plan d'action national; 2 L'adoption de ce plan d'action par le Gouvernement et sa prise en compte dans la version révisée du CSLP; 3 L'élaboration d'un programme d'investissement du secteur énergie; 4 La convocation d'une table ronde des bailleurs de fonds sur le programme Assistance nécessaire (3 a 6 mois) Appui a la préparation des documents et a la tenue de l'atelier. Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Guinée 1. Les options énergétiques Objectifs Activités Options Mesures Responsables AGRICULTURE Améliorer la produc- tion vivrière et assurer la sécurité alimentaire - Gain de Modernisation Hydrocarbures, - Allégement productivité - Mécanisation énergie de la fiscalité décentralisée - Faciitation - Intensification de la production locale de Maîtrise de l'eau Hydrocarbures et matériels - Pompage ENR Hydrocarbures Allégement de - Aménagements la fiscalité hydro-agricoles /- Lutte la dégrada-tion Hydrocarbures Promotion des de l'Environ-nement et énergies de des res-sources Energies de substitution naturelles substitution (GPL, bio-gaz, - Aménagement solaire participatif thermique) - Réduction de la pression sur la couverture végétale Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 201 Objectifs Activités Options Mesures Responsables - Transformation Diffusion de et conservation des technologies produits - Congélation Réseau électrique Extension de - Force motrice et électrification réseau adaptée décentralisée - Séchage - fumage - Désenclavement Transport - Transport animal, Traction animale Promotion de la mécanisé et fluvial Hydrocarbures traction animale - Construction et Hydrocarbures entretien de pistes rurales Information et communication pour la commercialisation Radios rurales, TV, Réseau et Intemet, téléphone électrification décentralisée SANTE Amélioration des indicateurs de santé - Lutte contre les - Eclairage Réseau électrique, Extension des MHE maladies prioritaires - Conservation des PV réseaux MHE (paludisme, VIH, médicaments, vaccins, Promotion des maladies consommables ENR diarrhéiques, etc) - Stérilisation - Disponibilité - IEC Solaire permanente des - Fonctionnements médicaments des équipements Electrification essentiels - Chauffage de l'eau décentralisée - Extension de la - Communication, couverture formation géographique - Organisation d'un système de référence/évacuation Renforcement des ressources humaines Amélioration de l'accès des pauvres aux services de santé essentiels - Promotion de Formation PV Promotion des MHE, MS mécanismes de PV fmancement altenatifs l l _ _ _ _ 202 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Objectifs Activités Options Mesures Responsables (mutuelles, etc. ) - Déploiement d'un Amélioration du cadre Plate-forme MCI- personnel suffisant de vie et de travail Promotion des PME/PMI dans les zones plate-formes reculées Amélioration de la qualité des services - Définition d'un Formation PV Promotion des MHE paquet minimum de PV services - Implication des populations dans la gestion et le suivi des structures de santé Renforcement des capacités EDUCATION Accès à l'éducation de Optimisation de base et à l'utilisation des l'alphabétisation infrastructures - Eclairage PV, biogaz Libération des élèves des tâches extrascolaires - cuisson - pompage Plate-forme, Volonté MIE, ME, - force motrice énergies de politique MCI substitution Amélioration du cadre Amélioration de la de vie et de travail des qualité de l'éducation enseignants et des élèves - éclairage - froid - audiovisuel Electrification décentralisée Validation MHE, MATD, Accès à l'information PV, hydro- institutionnelle ME - NTC électricité - Eclairage - Audiovisuel PV, hydro- électricité, Groupe ME électro-gène Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 203 Objectifs Activités Options Mesures Responsables EAU ET ENVIRONNEMENT Préservation des - Aménagements Hydrocarbures ressources naturelles forestier, - reboisement Rationalisation de Promotion de l'exploitation et l'utilisation des énergies valorisation des alternatives (GPL, ressources naturelles Kérosène, ENR) Promotion Développement des programmes d'efficacité énergétique Amélioration du cadre de vie des populations A l'issue d'un examen systématique des objectifs prioritaires du DSRP national et des conditions de leur réalisation, il s'est avéré que l'accès à l'énergie moderne constitue un facteur déterminant pour le développement économique et la réduction de la pauvreté. Les besoins énergétiques sont très considérables, tant dans les zones rurales qu'urbaines. En fonction des secteurs et des zones spécifiques concemés, diverses options énergétiques (réseau conventionnel, services d'électrification décentralisés, énergies solaire, éolienne, biogaz, plate-forme multifonctionnelle, etc.), ont été envisagées. Sur la base du volume énergétique demandé et des contraintes financières liées à la production et à l'offre de l'énergie, les options énergétiques prioritaires sont: - hydrocarbures - raccordement au réseau électrique - électrification décentralisée, y compris les plate-formes multifonctionnelles, - modernisation de l'utilisation de la biomasse - promotion des énergies de substitution. 2- Le processus d'élaboration du plan d'actions Le processus sera marqué par une implication de tous les acteurs concernés (collectivités à la base, société civile, Administration, Institutions républicaines, opérateurs privés, ): campagne d'information des populations sur les options énergétiques de chacun des secteurs (radio, TV, Communicateurs traditionnels), consultations des acteurs au niveau central sur l'intégration intersectorielle de la nouvelle politique énergétique, etc. 204 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté 3. Les éléments clefs du Plan d'actions / prochaines étapes Objectifs Activités Responsables/ Echéance Ressources Acteurs Révision de la - Campagne d'information MHE, MC, Fin Avril Lettre de politique des populations sur les MATD énergétique options énergétiques de MMGE, chacun des secteurs (radio, MASPFE TV, Communicateurs traditionnels) Fin Juillet - Consultations des populations à la base sur leurs besoins et les options Fin Juillet énergétiques - Consultations des acteurs au niveau central sur l'intégration intersectorielle de la nouvelle politique énergétique - Elaboration et validation de la nouvelle politique énergétique Relance la réforme - Achèvement des études MHIE, MEF, Fin Mars institutionnelle du stratégiques ACGP secteur de l'énergie _ Remobilisation des baileurs Fin Avril de fonds - Entamer la consultation des partenaires stratégiques Levée des - Allégement de la fiscalité MEF, MHE Fin 2003 obstacles à - Mise en place d'un Fonds l'utilisation des d'électrification ENR - Renforcement des capacités Continue locales Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 205 Objectifs Activités Responsables/ Echéance Ressources Acteurs Promotion de la - Adaptation du cadre légal et MHE, MJ Fin 2003 participation du secteur privé dans la fourniture des - Campagne d'information et MHE, MC, Continue services d'énergie de sensibilisation du secteur MCI-PME/PMI privé MEF Fin Juillet Elaboration et mise - Mesures d'appui spécifiques en oeuvre des programmes -MHRE, MEF Fin Mars pEnoritaires - lancement du projet pilote MHIE Septembre - Electrification ERD rurale - réalisation de l'étude du schéma directeur de l'électrification des villes de l'intérieur - Evaluation de la phase pilote MCI-PME/PMI Fin Mars - Elaboration et adoption d'un MCI-PME/PMI, Fin Mai document de projet MEF - Plate-forme - Recherche de fmancement MEF Fin Juillet multisectorielle - Démarrage du projet Octobre - information et MASPFE, MC, Continue sensibilisation sur les MMGE, MHE, - Energies techniques améliorées de ONG domestiques cuisson 206 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Mali ") , , . b, j . . . i ,, . . % I ,. .. :', .' ' ' I ' ' '. . ' ,. ;' t ! ' i ' .................... t ' .; . ' _ , ' ' , . , . 9, { 7 " j , t" l ',, j y <, , j; ' *,, : ' . ', ' 1 .' ,',' \,- I ,'.j. , ' 'z,''. . . ' '.! ' * _ _ t _ f # \ *, «, g I , , ", - , ., F i . . t' ' i F. ' , . i , 1 ' t . ^ . ' ", t: ' 5 i . - f . . r . ' : . ' ' . . i , . 1, j g , i,:, *; t r r, t ., s '  - i ' < ' . :: . - - I ' : ! x ' i , 1 , ' >-* E >? " f "; t , .. .... . .. . - z . . ! ' ' . - , .: - ' . : - : ., ' ,j ' -" ', . * z r , X . i . ' ,! A . . . . .. . . ''- ,. . . , - ' '.' ': .\ ' : :'' -' . . ' :, - .' ' i t  : i ,, " : > ',i s l'. v . :,": ,', , . !' : ", '', :.,' '. " :. , '.: ' ' .. . . ., i . ,. . . .. .. . . , ': ' Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 207 Et ' ( i H t `i E4lt, E'*. j.lZ 'i 'HpE :: .. .- ~~c , ..-_'', E Ui BESOINS O P1iJS t'.~~~~~~ ~~~~ r. t >3F r r wt~'~' r'< t s se{51rr. e [Cu' ' . Ct , 't:.: ` .._' E' 1 1 t - t r -e a-j .- s - , .da >;>t I ; q ,,t"ç;, t ,.",,~~~tr t,;.....s-....?,1,,B, t-c ^ ; .r : .i; i, , ) uz ,E . r- .?t . 4.-t't . t] EEE tEL li G!' E H i"et i tir ?t E C j.- pE%2wADTON D'E L APPRCCHZ PARTICtPATtVE > ;- -L E. ^ "- ''''>' ' * ..3é"DA'iS t E PFtCtESSUV. DE jrrr;ç.r E N CEUVRE DES ,,, rvani.. er'Sair ir ElMati, ia Elu2 sU' C';rl vrd .-* 1irr' ,t r ,'.arj i; se tE'rr SnUE a.e; ;, ;15 ~~~~~~~~~~~~~.0 fii:itt0s r4iflie et autwes teoni su.s neqç 1 «r t re;~ ;jl .. at nE.E des; p..3Eak E,rŽ" S r e tais.fira Cr- c', e'nr es.L . r-,' ,~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~u taasra ,r, r. ...'ri trer'r. r"rvc ' * t ......-. ., .l'r' .ra Ge ct.r tic dC.~ 1. I V.~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~e, intes~ 't,. les :. r 't,f'`rrt, lix. .r r 'r'tr< t '3 tl 'r< ri tE t' i...'ti. 'ctt tS'lC r' .ç t t r , --asir 'tNt ..... trrtcr'..........S.1.tt''''- " . ,t' :. r t r C........ - ; B ; - , t ; f; «i ~~~~rt t C {QeF- 'r r.11E:b-.,-e{;ie ir. I . 'i, t: t t t,"f tr . rg a. "" s l Sa~ , t,: ,.1S 1t1 E:'D K,-i, 6" r r. ' t.. rt-rt :1?i rt :,.;f}. .: vE,1 ecm Ut:tl Ezg, t !Elt ), . ..rt,r. fr S 208 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Mauritanie a 1 c l N llli i[,liî` ci1 il l'iiii `c c11 Ix,ii ci 2'(1() 1 1t0 ('mi `l' C 'di c Lti1tc`"ic dc i LiLtte LcxxIiti c 1ic I l.m lut L' roitli[ LI LI1 pu. rLwi() od_t-)() 1 213) 1 [LIuxrt pII iiiitw Icii lerxc 111 t CROUP)JIE DET TITI. Al 1 1_N iliiS 111k"l hI.Il Li lieici ilcgl-t;L, qui (n- Rt.1 TJI L 41t` ii dLiie i ci ic Lîc111 luI £Iili-O i LIci IL Lu iiid ie pLIiC\cdii Lie lonxi terme. Il -C iwc dc-. .NALRI,,3x1 1 \N11 J xjcî il-. cI ili/0lx '(11 I . uli -lxii cL0110xriic- c1i,\ xxhcv i- litcci JxicL iL.\ dc dciî\ t, lix ici iii iiiciî1c- ()I)\ I. * I U ('-t 1' LI etc cli gi` ci L' un I oi d'Or i elîtc it xil * > i1 Lîtl'iltt`s'it` LlUli 90L19 Lt`(i Ît` - 91 1' I'`LrOst` 9LIl h i 1Lit c_ c1lxlil cl h LI JUl \ctc` LiLic, L îxliI-,ci c n Lii -x11i--tciid c C si ,' .c Ix-tc` lxiei d hi rciLIl'ctc LOi11111ic Liii iLLficiuic ci\c-. iLir-: tLi tLI clcrciiîxi dcté dieipcrciuti i1thxixîi cxxii-AtitLcill hi Lrlxik- dc 1L1 rI'xi-.-.ciixc c`txiilxiii1(]Lic`: (111 -xxii elgt` ciix~L]-cx- Plxlti(LIic rULbIitILWn}Lie Ld hiiîtioll. deiii- hit -L.)lcrc` r;{(ll)lxiix L]Lic dc-`+ ['c Lix c'"- llil) * i M C rtc loi LdLilillit 1c`' ll' jt il iicilicILI\ Lcil dL-x c`I(BlîxppciiiciiiS nix- ic--xx1- ii A> 1iilèlillt`s tat litLicA Lied ILItic cxiii rc Lx p1L1-\Ixctc LILli -01I`I: c`\pciui-`i(l xii dc- -cIv c- -î' i'ic` S,l,1LI\ icc` tx ( îL-- ) L cULLit ib'c, 'Lll' r 11i c iiciii c Li 011ll(Lil LILI L1i`\`(L' `il l Lt` LIU` i. LtU[IitoilL` LI1'IOU LL ICI Cit` Li(\CI1, ILl `I\ Rit` Il01IiC icOLI\ xc`iii11ILk . -OîcLILI\ de 1`ci-c, lix xici îîc-lît e-n iliticiru d1 c`dLIccit lxii, dc -ci,iîc, c] cciii pxxtclc, dclicitci tlxiOi , dc h x: x)lK ' IL i1 ,11tnlrillltrl) 7e1~~~~~~~clles c1ciiSud pour F *x1icmeivîcccd %.Xt1tt` 1`stF1Q1 (\1L`1o1(5l, ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~les.alcisiles cccct`tcu( 11 t11 J, dJIt d lu ci c[ctCt.1t w-c penlmetta tde libeler "tîLicc t` lu 1l11 i-c ,c'l ic dcc \1cctl.1 l-îLJ JIt les jeulnes tilles pour clu 'clanai, -c,1 tc ou \ccca,llîîlc c. ci I edulcalionl rl1ci Lic. .1 l .1 l-.Ltlt @ . \t `, t 1t~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ci ac,tî-aict L L. 1 210 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté A\ .-iculture . lot i , t' 1'Itiiitct, del I I.ii r 'cclii etn ii-- i, I i I' ri , - 3 Cat. in tic 0~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~\ LI 1 11 - fi-tii tii .lti[llLih d fnI UI2l (L 1t 2. i cciii rîcilîil tics kI "tr1 11 1,p lil d Mtle l l ieils>FtIII s 1 *1 *\ + > clitiIc tiol *l t tOLIÉ- .e kccbc'rchc J,F ,, fi 11 l_ îci c C l- r- I i \¾-t aclal pr nparatiîiiiizll clli)l lU 1t i atctl,int`. s L1t1 1> 1, 11 ,~ ~ ~ ~~~~~~~ ! la4t f 1inal i.ltî du tl riai dt ' tiîîn*TLIt Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 211 Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Sénégal PRIORITE OPTIONS ENERGETIQUES Agriculture Utilisation de la force motrice (plate formes multifonctionnelles etc.) - mécanisation agricole - unités de transformation et de conservation - maîtrise de l'eau (perte d'irrigation) irrigation auprès des nappes de surface autour des puits et forages Education Electrifier les infrastructures scolaires et les ménages - voie conventionnelle Energie renouvelable décentralisée Solaire, éolienne, diesel et hybrique Santé Electrifier les infrastructures de santé pour la production de froid/chaleur Dotation en équipement pour la conservation des médicaments dotation en logistiques de transport pour l'évacuation des malades Eau I Equipement en systèmes de pompage motorisés et infrastructure de Environnement stockage et de distribution par gravitation - par raccordement au réseau électrique - par énergie renouvelable - par motricité animale Equipement en systèmes de collecte, de traitement et d'évacuation des déchets solides, liquides et gazeux (rural, urbain, domestique et industriel) - promotion des techniques et technologies moins énergétivores - valorisation des résidus de biomasse/déchets promotion des énergies de substitution PME/PMI Extension de réseaux d'électricité, d'eau Dispositif d'appui à la promotion des PME/PMI. Développement des moyens de communication (Télécom, NTIC) a disponibilité de l'énergie électrique par le développement un lent du parc de productioproduction et des énergies renouvelables et ENERGIES es Renforcement et développement du réseau en milieu urbain et péri- urbain Développement des interconnexions à l'intérieur du pays Promotion de la force motrice pour les activités gérératrices de revenus (plate formes multifonctionnelles) - Electrification Création d'un fonds d'électrification rurale par la mise en place d'un rurale mécanisme approprié et implication du secteur privé, des ONG, des Groupements associatifs et des collectivités locales - Combustibles Aménager durablement les formations forestières domestiques Promouvoir les énergies de substitution /diversification Moderniser de processus d'approvisionnement en combustibles domestiques (Boutiques-énergie, terminaux de charbon de bois..) Promouvoir les équipements à hauts rendements énergétiques (Foyers Améliorés, meules Casamancaise) 212 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté APPROCHES PARTICIPATIVES DANS LE PROCESSUS DE MISE EN OEUVRE DES OPTIONS ENERGETIOUES v Vulgarisation des centres d'information énergétique V Programmation de thèmes dédiés à l'énergie et à l'environnement au niveau des media (particulièrement des radios) V Définition d'un cadre législatif et réglementaire pour une implication accrue du secteur privé, des associations, des ONG et des collectivités locales Renforcement des capacités Accroître l'implication des instituts d'enseignement et des centres de formation/Mettre en oeuvre le Master en Energie V Prise en compte de la dimension genre à travers un soutien effectif aux groupements féminins et aux associations de jeunes comme acteurs et bénéficiaires RESULTATS/PLAN D'ACTIONS 2003-2008 V Adapter et renforcer les structures chargées des politiques énergétiques (Direction de l'Energie, agence d'électrification rurale) v Elaboration de plans directeurs de développement des différents sous-secteurs en adéquation avec les objectifs de lutte contre la pauvreté V Accélérer l'attribution au secteur privé des concessions d'électrification rurale Relever le taux d'électrification rurale de 8% à 15% au minimum en 2005 V Electrification de la totalité des chefs-lieux de communautés rurales Equiper au moins 50% des ménages en foyers améliorés V Poursuivre la butanisation en appuyant à l'équipement des ménages en réchauds à gaz V Promouvoir la généralisation l'utilisation de meules Casamançaise pour la production de charbon de bois V Soutenir la diversification de combustibles: production locale de gel fuel, utilisation de pétrole lampant comme combustible de cuisson AXES STRATEGIOUES 2003 à 2008 Augmentation de la disponibilité d'unités de transformation et de conservation des produits locaux Accroissement de la dissémination des unités de pompage et d'irrigation motorisés Electrification des concessions d'électrification rurale Combustibles domestiques et Utilisation rationnelle de l'énergie Combustibles domestiques et Création de richesses (aménagement forestier PROCHAINES ETAPES (dans les 3 mois) V Finaliser le programme d'investissement global V Prévoir une réunion des bailleurs Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 213 Présentation des plans d'action et des prochaines étapes - Togo Le Document de Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté (DSRP) est en cours d'élaboration. Secteurs prioritaires: Agriculture, Education, Santé, Eau, Environnement, Energie, PME/PMI. * Dans le domaine de l'agriculture qui contribue à plus de 38% du PIB et occupe plus de 75% de la population requiert pour l'accroissement de la production des principaux produits de rente (coton, cacao, café) et produits vivriers pour la sécurité alimentaire, des services énergétiques dans les domaines suivants: conservation, transformation, séchage, fumage, conditionnement, transport, etc. * Dans le domaine de l'éducation surtout dans les zones rurales des services énergétiques comme l'éclairage, l'amélioration des conditions de travail du personnel enseignant et des apprenants, l'information etc. * Dans le domaine de la santé, les besoins s'expriment pour l'éclairage, la conservation, la stérilisation, le fonctionnement des équipements, la communication, l'information, et la formation etc. * Dans le domaine de l'eau, le pompage, le traitement de l'eau, etc. * Et enfin pour les PME/PMI, les besoins concernent la modernisation des activités des artisans, la formation, l'information, et amélioration des conditions de vie, etc SECTEUR AGRICULTURE PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 mois) Grains de Réseau électrique . . Actualisation productivité ENR (solaire, rurale renforcement de base. des dossiers des biogaz, res refciem études existantes hydrocarbures, c autés Etat, Togo- plate-formes Electricité, * Informer Bailleurs de * Sensibiliser fonds, * Adhésion Groupement de * Demande production, réelle ONG * Formation Responsabilisation Transformation Réseau électrique et conservation ENR (solaire, des produits biomasse) agricoles, élevage, pêche Désenclavement Hydrocarbures, réseau électrique ENR 214 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté EDUCATION PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 mois) Accès à Réseau Electrique Programme Etat l'éducation de d'électrification Togo-Electricité base et à Energie solaire des infrastructures Corps l'alphabétisation scolaires en milieu enseignant Recherche de Réseau électrique. rural Parents d'élèves financement Amélioration de Elèves la qualité de ONG l'éducation. Renforcement des Bailleurs de capacités de tous les fonds partenaires de Amélioration de Energie solaire l'éducation la qualité de l'éducation Réseau électrique SECTEUR SANTE PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ ._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ m o is) Amélioration des Réseau électrique Electrification Etat Togo - Recherche de indicateurs de Energie solaire d'infrastructures Electricité Comité financement santé (mère et Gaz sanitaires de base enfant) Pétrole Bailleurs de fonds (hydrocarbures) ONG Opérateurs privés Atténuation des dépenses liées à la santé (P.M.) Participation des populations à la gestion du système Santé (P.M.) Annexe F: Rapports des Groupes de Travail Sectoriels et par Pays 215 EAU PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 mois) Accroitre * Groupe Programme de Etat, Recherche de l'approvisionnement Diesel réalisation des Bailleurs de financement en eau potable en * Energie points d'eau en fonds milieu rural et dans solaire milieu rural et Bénéficiaires les CSU * Réseau semi-urbain Secteur privé électrique Opérateurs privés Améliorer la hydrocarbures connaissance des ressources en eau Mettre en place un cadre légal réglementaire (P.M.) Développer les capacités de gestion et de maintenance des équipements (P.M.) Aménagement des cours d'eau (P.M.) ENVIRONNEMENT PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAIN ENERGETIQUES ES ETAPES (3-6 mois) Rationaliser l'exploitation Energie solaire . Programme de Etat Préparation de des ressources naturelles et . Réseau électrique reboisement national Communautés dossiers les valoriser . Diesel villageoises Recherche de . Hydroélectricité financement Technologie hybrides Promouvoir l'utilisation . Programme de des énergies alternatives promotion de l'utilisation de gaz, foyers améliorés formation Sensibilisation Etc. Programme d'éducation environnementale (formation, sensibilisation, etc.) Développer les programmes d'efficacité énergétique I _I_I_I_ _ 216 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté PME/PMI PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 mois) Amélioration de la Réseau électrique Programme d'appui Etat, Montage de productivité Energie solaire aux PME / PMI en Secteur privé dossiers Plate-forme milieu rural Partenaires au . Recherche de multifonctionnelle développement fonds Accès au marché Hydrocarbures Promotion de (national/internatio l'entreprenariat nal) . Microfinancement d'entreprise Développement Hydrocarbures des moyens de communication ENERGIE PRIORITES OPTIONS ACTIONS ACTEURS PROCHAINES ENERGETIQUES ETAPES (3-6 mois) Renforcement des Projet gazoduc Etat Finalisation des capacités de Bailleurs de fonds études d'impact production Opérateurs privés environnemental d'énergie Bouclage du fmancement Réalisation des Projet Choix réseaux d'interconnexion d'entreprise d'interconnexion CEB-NEPA (bilatéral - sous régional, régional) Annexe G GI Intégration de l'énergie dans les DSRP des Pays G2 Priorités sectorielles par Pays dans les DSRP GI Intégration de l'énergie dans les DSRP des Pays Documents de référence: * République du Bénin: DSRP, Décembre 2002 * République du Burkina Faso: CSLP, Mai 2000 PRSP Progress Report, Septembre 2002 * République de Guinée: DSRP, Janvier 2002 * République du Mali: CSLP Document Intérimaire, Juillet 2000 * République Islamique de Mauritanie: CSLP, Octobre 2000 Rapport sur la mise en oeuvre du CSLP, Mars 2002 * République du Sénégal: DSRP, Avril 2002 * Le DSRP intérimaire de la République du Togo était en cours d'élaboration lors de la rédaction de ce document, c'est pourquoi il n'a pu être intégré. NB: Ceci est un document de travail préparé pour fournir aux participants une vue synthétique des principales priorités sectorielles telle qu'elles sont définies dans les DSRP ou CSLP des pays présents à l'atelier. La mise sous format de tableau n'implique aucun jugement de valeur de la part des organisateurs. 217 l~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Etude comparative du traitement de l'énergie en relation avec les objectifs de développement dans o les documents des Cadres Stratégiques de Lutte contre la Pauvreté Occurrences Bénin Burkina Faso Guinêe Mali Maurîtanle Sénégal Chapitre ou 31 3 Ereçaie. Eau 4.2.3 4 2 5 12 b Eiectruté 4 3 2 Efler 4 1 7 Eneraie paragraphe Ahnos L 5.2.5 Electflatmon 5.5.2 . Enerp i consacré é4 lénergle* 3.2.7: EofaUnC Principaux Igidité apparel Econorie peu Insufr*ance Près V4 population vft 1999 l'emploi dans bs damairnes programmes de lutte relatifs A contre la pauvreté (87) l'électrldté l'alimentation, En ce qul conoame lea (8) l'élevage l'éducation, la santé, dveloppemen rural . (8> l'élueae e l "spoi, le logement, la sécuité alnreaire (9>la ustic ela etc ~ et l'environnemnwn La pauvreté de néoesdté de: potentialité Diversificabon de la caractérisée par le po:uto gci manque de capita pnntroduesant isie (acces à la tffe,aux nouveles l; équipefents, au tbchndogi s et ls o créditb à 1erepla, unités de etc.> transformation des ptdufts de élevage. Promolon des énergies renouvebbles pour aléger la pession CD sur les forêts 10 R'pu>Ique du Bê*in: DGRP, Décemti 2002, p7 Rèpubique de Guinée: DSRP, Janw' 2002, p44 cRêpuIque du MeI: CSLP Documnent lntinmale, JIlet 2000, p23 ô Réputlique Isanique de Mautitarie Rappot sur la mise en ouvre du cage stratque de lutte contrg la pauvreté, Mars 2002, p19 Réptblique du Sénégal DSRP, Av1 2002, p5B45 3 va N (o N Occurrences Bénin Burkina Faso Guinée Mali Mauritanie Sénégal _ __ __ _ 1_ - ~ i Politiques cibl s IConsolidaSon dle lah 94 % population Effoft fournis oes 15 Politiques pour Axe I MW'dce dles Stratégie axée sur .stratégie de lute stablité macro- pauvre est rurale dernièes années ont création d'menp et mesures pbn tai r 1s quae levier Io ntr e la pauv té êcwonoique du Bénin; 0Appt! à la croinoe perntis d'amliorer réduction de la Cadre macro- fondamentauX Go amoiébnouqe ApUi anunt l'offre de pauvreté: étriu .L raind contre la paUvWtê ~Améoration de l'aocs des souroes de l'eau, de l'Jlectnidté, de aconiqus 1 La crbon de à l'éducaton de base, revenus actuels As. de . r idchesse à aiç1'8abdusaton, aux agnoulture et élevage ténmni riocaticns pauvres aux services * vsetm nt du 2. Le renbrcament soins de santé pimaie fondaentaI, ains que l'état des de base des capacités et la et àlem ootarte , la Mais doit se coupWr à intstuctures routières -Accès au cédit Développement des ltet conres pole, la "tsecteurso A dévebpper dans de base leCSLPfinal . 1Réputlique du Bérin: DSRP, Décentbs 20(2, p16 1Répulique du Iuda Fusa, CSLP, Md 2000, p25 ' République de Gine: DSRP, Janvier2002, p58 République de Guine: DSRP, JaivWr2002. p46-47 1République du NlIl CSLP Doeument Intr toire, Juilet 2000, pl6 7iRéputlique slamique de Moudtaiie: CSLP, Octobe 2000, p35 l République du Sinégal: DSRP, Avl 2002, pi4 4 Occurrences Bénin Burkina Faso Guinée mail Mauretanîe Sénégal Stratégie de Ubéralmsation 1. Amnliorat1on de la Profnouvodr le La stratégie on 1. Dévekoppe les kdIrrhente du secteur gestin du secteur développement de matère d'énergie se capaités ae développement du et dléOeallsotio<.Rnfreet el linvOslasffiTOfl à:I qprodtjcon secteur prmttri- t un 2. Renfode nt de la priv é 1, Scuiser 2 Développer les énergétique vcul aux p'vés, rapprovisonnement =: S fihcalion des l'approvisionnement ntastructures et lcales, aux QNG et énergétique pocéures en produits pétroliers, sevices énergétiques eux communeutés 8 la 3 Extension de l'offre 2 Poparuunee iplication du bese, et leur domera énergétique y CDmpris=> adaiiaie do l éctrificaon de asso o s e, cOfÇn = Stabilisation de léetilao e assodaioris roccasion de en mlieu rural 2 r fenvironnenent fiscal toute les i85 ectvités villageo4se et des rexplidtsh des r Sécurie juduaairu 3. Encourager, par le collectvités bcales *lr ft els nJOIs etO. des investissements b4ais de la acht le renouvelabie 1iQulée privatistion deola f. asscerin les ~ Qualté des brandtie électricité de f~acetneté des ik¶rastrctures de la SON ELEC, la dcMév elpe ntd base ambnérée réduction des ét &gMteté e Pr Kcompétiti product.on et (Nigera) et Nord Togo Horzon 2010 porter distrlution, systéme Nord BéSmni R*sultats de Iétude à 65% le taux d accès de pix plafond, afin sur la tartlcation de à I 'lectricité au de permettre l'accès rélectriaté niveau naticnal, des plus groupes les Extension de la ligne contre 14,4% en 199g plus démunis 3 de Bobo à Lancement de Ouagadougou en 2005 privatsatbon de SOMELEC, pré- qualficat ion de S DAO~~~~~~~~~~~~C inwtesuseurs rD gearEtbon du DAO .ectJe cuté urbaaine améioero$ ulgnlficatvement tau) d'approvsiorneent des population dans les meilleujres oonditons de CD séatlté et de prix, cofpat#Mle avec le niveau de vie des mnénages, et pnoorté d'accfiérer C l'électrification des zones urtaines non enco desseres __c 3' Républque du Bérnn DSRP, Décerribre 2002, p33 3R4ptbiqus du Buwina Faso, CSLP, Mai 2000, p35 7 CA N M 224 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Co _ 'E fS S *0 O>~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~C TL u ID I c~~~ %X m~~~ 0..7 o Xe : o l .1 . __ _ _ __ _ _ __ _ _ __ _ _ i e >i e s~ O . R æ S F R w 4 - Occurrences Bénin Burkina Faso Guinée Mali Mauritanie Sénégal Hydrocarbures Amlbw la Privatisation de Senteur énergétique cormaissance des SONABHY à lhonzon moderne entlérement formations du bassin 2004 basé sur limportaton *êdmontare ctbeS, Eurkin a Shell de produits pétroliers susoeptbles de pPelrwleent pdvmti PW Mres réalisés rs,fe Gestion viabe des Les jadières coirtes, le Assurer la protecton de Dais le secteur de *Promouvoir une 4221 > ressources ressources forestières faible usage des l'envîrmnnenmnt et environnement, le concertation large 4 22è GUgn _ ain vue d'un engrds, le sufpturage I utilisation rabonnele et! déi essentel est de I'échelle comuîlnrale naturelles approvisionnement et la coupe du bois de durable des resscurces prserver et dépslGementale natureles et de durable en bols-nergie dcauffe ont un effet naturelles récosystème des sur les p s de environement des centres urbains, et direct sur la clégdaosystè det u l'es probemes det Accroltre l'accès des de faméloration des déorestation et la Améloraton de b dasrardations et n erivrnm le poputtions pauvres T pfoducdodssue nebone avrierleaux énergies et des - Gestion Drble des d'au mohis 3% par an assurir la 9oti 2 Améliorer les 1. Dans cadre sménageents R osau NaturUes 3. Asuer almentation 2 er le rems wrces pdbques DvAppuieau suffiants et équlibrée: 2. lrer les reenus humaines ieles 2. Désencevement Déiopear du ugm~entea atiuir par<~P~ la ca dest des zones difficles MrdNés A>rboles consommaton de pue par l apacibs 2. Prgramnes d'acoès par 1. tT1 - Admini"tic et pr Ite!ne a i1em4r8 d 3, Contraintes dblis de lute l'extension des 3 Gestion des ServI es acodtlonit 3 g'els fuiancaères et contie pauvreté réseaux électrique et Gestin du "ces ctuelementà 3 .Ptémvr lesécononulques : tdi6plorique ( 21kgttebn) rssources naturulls favorIse secteur 3. Programmnesde 3 t dde 4. Généraliser et pave,ci t accès au l'qence char gée fCYdrte ClSSée des runfouer la gestion Impslation et crédit etc. de la pomoon de forats cl es, des d durable du roswurtes mponsabliuton l'accès universel coupes bîvsde duratie dosrosrnos ccursersiesede déNiciements et des naturWIms parles auxx de brousde ccmmunsutMs ruJes reboisement1 CD 7e République du Bérmn DSRP, Décenbre 202, p22 77 République du Burldua Fo, CSLP, Mga 2000, p30 R§pudiquede Ginée: DSRP, Janvlr2W02, p68 7 République du Mal CSLP Document lntéioiare, Juilet 2000, pl9 a République IUanique de Maudtarre. CSLP, Octobre 2000, p34 *1 République du Sênégal: DSRP, Avri 2002, p38 16 Annexe G: Intégration de l'Energie dans les DSRP des Pays 233 Dv0 c,~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~c tu X .2,5~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ t r sJ- . i~~~~~~~~~~~~~~ t -_c *0 S oe E~~~~~~~~~ 234 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté G2 Priorités sectorielles par Pays dans les DSRP Documents de référence: * République du Bénin. DSRP, Décembre 2002 * République du Burkina Faso: CSLP, Mai 2000 PRSP Progress Report, Septembre 2002 * République de Guinée: DSRP, Janvier 2002 * République du Mali: CSLP Document Intérimaire, Juillet 2000 * République Islamique de Mauritanie: CSLP, Octobre 2000 Rapport sur la mise en oeuvre du CSLP, Mars 2002 * République du Sénégal: DSRP, Avril 2002 * Le DSRP intérimaire de la République du Togo était en cours d'élaboration lors de la rédaction de ce document, c'est pourquoi il n'a pu être intégré. NB: Ceci est un document de travail préparé pour fournir aux participants une vue synthétique des principales priorités sectorielles telle qu'elles sont définies dans les DSRP ou CSLP des pays présents à l'atelier. La mise sous format de tableau n'implique aucun jugement de valeur de la part des organisateurs. 1. Secteur Agriculture Bénin Burkina Faso Guinée Mali Mauritanie Sénégal . Organiser des . Créer une structure * Soutenir Dsenclaver les * Mletre en * Délimiter les fomations en légEle pour l>intmducUon de zones nrees app4taUon le code communautés alphafélsalon des rémergence mesures de * Réalser des pastoral tinles producteurs dorgansatons promotion et de n et * AugneM les * Raiser et gérer *~~~~~~~~~~ ~ ~ ~ ~ Pmder . agcoe tadlîtafbne de»etre . Rie l m prodtdre et sgproesdnnelles facctson au des éqtdpements parcs de des invesnissements *tnd~~mélîore les adaptés aux réalités amLureles et assurer contrôle cthygiêne> flnessrl o • Orgariiseama des deszonesruralegra esunehtl b crganise" de cenan de des zon es t leur g on * Appuyer les a Rnfocer les fondis " campagnes <~~ commerdialisalon CA N Bénin Burkina Faso Guinée Mal! Mauritanie Sénégal Appuyerl * laarilserdes * Mettreenoeuvre * Renforœr les * Elaboreretmettre * Créerdesstrutures réalisation des capagroes des plam de capacités des en ceuvre, après de normalsalon. infrasuclxes de dalp>tMbéIsaaon cadastre en milleu acurs pomoteurs étude de la flèêre, centreposage produclon animale pou les pasteurs rural dans le secteur du un progoamme et hallewqoe Appuyeraudéelppmet fapu ax ette ethalleutique * Meltre on place un Créer et équiper développement ppul aux petientde (reemue creau, Caiak nombre de desurtsd metel'a,a unités dedvop mtesC basuns pESCiCiosI, mesures Incitatives con e et de décentrvaisalon des Lno n ded nalion parcelles 8Y8*ne cetiIcatio de décisions, la mis sous-proditst de dnoilo r founaQèens ,puitS ibtradiques semences et d es en idlace d'un cadre l**lgge * Cpnsrdes ibrei pastoraux, et.) asricles plant adqualtde * Mettre en oauvre le régionaes * Conirdier les *coordinationeon CDe Tpplao * A~UO Fabates et * RéhabilHt l es deé suhA toseMel maXlre dcrbton dértcapl a lo 1«fn;ee aaMsp o d uI,attegeset * ~~~~~ ~' <~~ des ~~ ~ ~ cf~~~duits nuhlonnelle Z 1< a~~~~~~~~~~ w 240 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté _~~~ o-~ 1." ai~~~~~~~~~1ai *; Annexe G: Priorités Sectorielles par Pays dans les DSRP 241 1>X $E i% a t ss g { }E gR ' z b X fl l b X t l | i~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ _.4> u.E:Œ 242 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté _~~~~~~~ ._ X0 So * * * s * * e e o .X m' Annexe G: Priorités Sectorielles par Pays dans les DSRP 243 .E_.. , _ . c' $ UE 3~~~~~~~~~ e _o $ w * ** m ____E 2. Secteur Eau Bênin Burkina Faso Guinée Mail Mauritanie Sénégal * Réallr les * Développerdes * Atrte le raio * Salsfle les * Pourstdeles ^ Renbrcerles acivilés liées à points 'eau dcaccês de 90% en besoins réels en pngrammes de cepactés des flntormalon et à la modernes 2010 (95% à eau potete et en réelselon (AEP comltés de mobilsalon des * bpIqu les Conakey) assairAssement NKC, AEP Centres geson des popjalions, à la b i dans *. ACcIooe le le das les milieux secondaires) et forages passalon et à la les lôte de ro 3 dtes en colletseni-urn t c 4plquwer un 2010 usarjers dans sorces de l desforer l des Promanvixr pdegnme de Assurer une lminvestsnent en . e pou de l'hygiène de l'eau logfenert et couverture totale maIire carlographe) Omceme et lcabote, m ispoen pbrétablissemnnts des conres dIntastrtUcIe et miat ^ scacte pt depmrtn approaonnemn ddution en eau uRenforcer les R*iredes CUverca C tS de *Encourager le t urbans par des Potble c adté desge développement de systèmes e mderes 20 motasés matèr locaes frpprovhsonnemenRhuiert • Assurer la malères locales «tur~c~,aIitss. Réhabilite et fwacWCCa"e C<é. tn brKu concessionnaires, foncer des pulle des oommunautés d Ie,tAccrottre le nombre -.) poCKX modernes on et la mise en place d ltba decneon hy&miue raie mi u-rra o crun mécaruuiie de d'apprmvisonnemen et serni talEne RhUie e mairgenenre et det en eau de59732 *RbbhIre remuvllemenet desI en 2000 à152279 forages el CD renouvellement ~ ~ ~ ~ ~ ~~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ - - - ---- Bénin Burkina Faso Guinée Mal! Mauritanie Sénêgal A»puer les ONG . Assurerl'extension . Dessaler les dans la WIsalion de la clsMbulon du eaux pour de llEC inhale et rXseau de 482 km apprvsionner approfonie dans averc 29 000 les zones ou les toules les localités nouveles forages ne bènJlclies econeions l2001 a conslituent pas dcouvrages 2003) une solution * F1nalser le I. Aocoltre la . Défnr des document de couverture des pérlmètres de présentalon de la poptiations potection et de straégie de geson urbeines de 72% A lutte contre des ressoumCes 8% (2001-2003) I'nubité * Mettre en pace un A w o tre le rio autour des ptits ogens nsioxl joumnaler par tted e à li11ageols consuLtaIf Conakry de 47 lites G rallser les opéaomel et à 52 litres <2001- branchements apuyer le 2003) sod4aa i développement Rénover les ltao l pour êqpements des la GIRE instalalons * pdouniuffel{tf« exhst;.es 2001- > le personnel 2003) o DHeSRH et * Elendke le réseeu Maborwe uI de cWskutxon de système ~~~~~~~ 812 km averc 38000et motivation dtu nouvelesO pemsnnel pour conxon 20 l,efficadîté de la CD0) nouvele orgisatbn j Accroître la déoencanftée coueture urbanee de 82% *89 <2004-2007) 12t 12 i N 246 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté Co WC~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~C E t' 1o ,CNBG g EiEg{S a, ic t.6gl *~~~ .e .I - , 3. Secteur Education Bénin Burkina Faso Guinée Mali Mauritanie Sénégal • Panvre la Mentre en place une * Corntmrue des * Porler le taux de * SysEmaIser des * Constrgre. subventlon pour la stluckre Inanclére Infrastuctures scolarisation de écoles à cyle rétabilier et gajiié de pour le programme scoaires, assurer le enserignement conplet éqiiper des salles llnscrption dans les de dx ans reauiement et la fondamental de 5 . COotrre de de casse et écoles pnmaius * Mettoe n place un rmation des % en 1999 au cdécoles primaires publiques cadre Institutionnel enmn6 e mn 2 % en 1 a dans les zones * Cmontrure des * Promouvoir la * mateurs coe défavorses cases des tout- scolarston des sPrendrs * AmèlOew l'eflkelê * Porla le tau petits et dasses flles mS Interne et étendre daiphabétlsation * Eqi.per des écoes eté-scladres Renforter les eté uea l'emploi des dovU*e dn Zaes de 31% en tables bancs et •bancspour les bd oes m rdes lux dAns les salles à 36% sur la meta kits du mte * AssRuer l'entretien eauldedasse 1e aplles plus des cl de pano8e e Prdure des des clanses rcruemeints gout peauevtres lus e lse péiode emanuels et guides * sser la réfecon p* e pRéduire les * Assurer une , detterules Costduive e • Constnu"re et efifcace 1ulsao dépees" privées nrelleure allocalion nulsclfe * q mper en tables dédef niveau rêducalon des ressources à Amélioer les es bancs poxr les des mesures de Accrirtre la qualité rintèleur du seleu syswee de gesleon dRcrauerle salles de dasse là adaptee p des ns de sst et conshire des des affectations des persome ensegna * Elaborerdescarles * Crberdes6LIuctwes ènfranidum enpnnvbe entegunqulf où les besins sont permette au et l'êtat nutonne sc e dans ie m tn ane de avâqt pauvres de des eants au * Assurr l'exension bénélcier niveau de l'école teOllwie'laccés du mesures k'ndtatwves réhbabiliter des . et e rffitteent effecivementi des prirnaire. dans les porl ele.ecas et le enforornent inv~estissements région et parmi les développemn'rt de elecuerl des canines VeIof êtive e peer lne i scolairesennelZ privée~~~~ • Elaborer du cols Créer des stuictures prî~enseignant qualifie n scolaires et c'éducation ~e Impliquer les et Aopter le planO technique post parents d'élèes M proocéde à la Id Inscription et de CD répartition prirnaire les collectivités nmaintenance des j locales dans le filsdnslDyl géofflpNique fle asl yeG équtÀable des financement de la primaire écoles elt des geinfrstctues enseignantsInrsucre _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ~~~~~~ ~~~socilaIres_ _ _ _ _ _ 14 nD C» Bénin Burkina Faso Guinée Mail Mauritanie Sénégal Poursuvre la * Oaulr des éoles * Constrire es Concevodr et mete polique de supéieues cdllges en oeuvre desl cQoPr5 ofd dku t.ct P qems et d eS Asuerus pgrwammes de foyem de lemes centIes meilleures hd s krr1moion de . files. Au moins 6 universilaires intaee elu régetifé du es nfoyede lees prlgoaux sdpourle ets d les111i files seront se bleceas. pauxeds sexes dans le consktitm SU la colilges(negnise système éducati selgnants el . Insfituer des za~~~~~~~~~~ens eignans ete e œié pédode 2003 2005 co pomnauteares Inspecteurs) e Me on 4a. des i avec la prse en * Pnoouecdret dnsue r des progremmese d Aoqu*1e det leour dalphaitisati de brma6on etde fonchdnnomerI n mesures imitatives p o privrée aux cifférets Ssp lessocbement * Renforce la niveeux d'éducation pou leida les Iières fomoton et e et cde rechierhe enegat ncséeflc>es d'emplois recydage des Instituer des Zonesareolée Créer des coimités enegnane t les itm re Conetire et de fUson d es inftodtire KqS d e ds conmadithns deant enn utre les efonêqtiper des saeles pnorcmmes de n de tramaiq des prolJrasde création du upet omalion les êtaliatm,ments peon*caphbddne scalaires cenadenpent de centres Créer des cetres cralptiabtisateion de . ormalon * Acqu*lr et(ou* Renforcer et fod eonnelle professionnelle cis*lber des moderniser les dams les secdeut menuels scolelres cuit édmqes~ Aoquéir fflsatlon 15 Bé2M n iln Burkina Faso Guinée M ill Mauritanie Sénégal Poursuvre lappui . Renfer le pooir . Renforcer les teansferls de financier des comnpéleic du oessoutaes) au stuctumes de base persome4 efbrls des RenForte Renforcer la dassocildo de loommu=ans contnbon d cdes parents délèves c1mniunV1utés da mahdras à l'effort pour sl s la sdtaon des dcalphabétisaton c'enseugiantu et ce et djam sa gesion également, dans la ontuo. pep"ecu de la réhabltabon. décentralisatian de maintan la gesion du seceur de Renforcer les I'éducalon capacités des Assurer la rébction systèmnes de eU nu la pbaniicaIon et de construclion de ~ ~ ~ ~~~. M.. 0~~~~~~~~~~~~~ C $.-O a ; E *W O. 0 e * Equlper les potrsuivre les analyses du sang et * Continuer la travers la mise en de la pyramde res transfert de le dIagnostIc r*de cisIribulon du fer oeuvre du sa entaies ressources aux du SIDA, aux femmes et de la programme de * Mettre en plaçe un I D COGES I COGEC * Au lvItamine A aux développement systène efficace .pperdes a pour le reautement enfnts saniraire et socai capprovlsonnemen e de de pesonnl bug"ir et Eanck 1'tillstion 1998-2002 t en médicaments méoidc da les dedurune dsellodé * Poqterdeu40àBO% d< iUé * Recter et mettre I localitésr~mnaa ocieds ePtP~If mU< acs en place le * Conatmirent fI nwnlaionsu * C:onduire des bopron* A h rlperso imel ékal *Construee et la distrIbuion de étdsa les d'enfants des groupes les pronlmcta éqiiper 45 Centres ressources malad * complètement plus né,rables * Elaboer des J de santé * ~<~ etatmn mergens vaccinés aux acdtéités de programme de rronelssement. 5 * Fau ie traitemeit pn que diabte et . Réduire de 50% la prévenlon du SIDA, faclllmtimn dacê - Centres de santé 3 cetie aa~s tyetno ott hzls de trnitement des des groupes hôpitaux de Zones efantsdeO Sans MST. du paludisme vulnéraubesaux o- pr,«1t*rement dans Développer le * Suwe les femmes à ude sm et des maladies du médIcaments r_ les réglons les plus mécanIsme de la rIsque, les pudis me. PEV - 5 . défavoriséesn solidarité local naissances. la lutte MproM ius efra oMtos Ccmblt e tenant corenpe de conte la nulation rspiatoires ais, * Renfrcer ormaons racessibilé des rexistant et des généique des filles san tal saves ae n clurfhéiques) pêtoérIhrque pour services de santé besn des * Promouvoir le les rendre capablese uides popuadofl planning fainiia et Réduire de 3 é2% ftassuer la Aq re le suivi des MST prévenion et la prise du SiDA. en1c9eedes g infectons _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ~~~~~~oppouturUsles _ _ _ _ Bénin Burkina Faso Guinée Mai Mauritanie Sénégal Am*liorer la qalté * Immuniser contre i Développer le * Contactualiser desf des ser.ea et les maladies dépislage conseli prestalons de soins de santéy infecleuses pour le SIDA dams senvie campus la sanlé de tétanos, les centres de santé la reproducton itueculoses, de calégorle A Former es A er les hépatte D es . Prendre en cag des stes acoviiXs clntiues, et) su sle plan psyco prali"usI okb,trmulon. * Immuniser 80% médcovsodalles c'Educalon et de des enfants de personnes vivant lv aio Communication des moins de un an et avec le VIH siaire des zones ONG les femmes avec 3 * Rechercher une pauMOs sur le plan * Potrstdvre des enanis en e allocation optimaloe logistque î'asslstance aux callaltement desressoutces inclgents et * Intépe les vacins budgresires dCrer et renforce développer une ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ bugéalsdes services de développer taie contre la fièv* Généiser le santé à base politique jateelt l'ihépatle B . systéme de comm aubnee en2 d'acqtistticn de dans les recouvrement des zone mrale et médcaments pour g'p wriies élamgis cots l es periubaine x oes poptilaioris de vaccinatIon niveos *o les plrbaneds séetpeur de Metlre en oeuvret* Merenacds eDétopen u * la*de esure. Mettre en place un Fonds d'appti aux . secieurde la d e s mesures 4 système de prise en mutuelles de santé pharmacopée et de spécifiques de charge des t ta médecine vaccination au I a8ents * EOabor des baditionnelle niveau régional pour i Indgents programmes cde M couvfir les zones k Impliquer les formalon pour les * Renforcer tes je services finfaners , tif. usage s et les agets des services servie financiers * Prendre des3 flualblE S . et comptetes en mesures pour lutter i r auttes de santé chusge del geston contre epaludisme , l iode . Déeler des du secteur de la * ~~~Fournir de façon snéérne sant desj popdalaons de adéate et | * Appuyer sur le plan dcexpieunces entre méme que leur g nutriaome les rifférentes régions rimplicaln dam la génériques et des on namére de santé gestion des centres vaci es e détavorisées communautaire 20 __ Ln r,, 254 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté e s s 8 s 5 *|t1 _ o c' X g8gzig . f ._ ., ",,,_ ._, _ . ..._,. Annexe G: Priorités Sectorielles par Pays dans les DSRP 255 0 o .... wc ai ~~~fi~~~~~~ 256 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté .' m _ - - E 5. PMEIPMI Bénin Burkina Faso Guinée Mali Mauritanie Sénégal Organiser un Forum * Impulser la * Favoriser la * Ré re le * Stimuler tfriuathve Nalonal sur le croissanoe promotion de l'auto- chémage, enlrepreneurlale Développement économique avec empbli surtout au notlmment des * Orgariser la Communautaire les PMEIPMI niveau rural à femmes et des f itall de 'a Elaborer et valder * Renforcerle travers sa poitique jeunes aux ervices de un document de développement ff nageme * Favoriser le conseil poltique nalonale durable à parlr des hydroagricole d efoppenent n Memte e ace une de développement PMEJPMI * Rendre tissu de ncro Orti du communeutaire p Prérouaot l'emploi ionnelle entep0ses Intégré système du * Organiser la et la d*tibution l'agence au secteur modeme Ja i • ow se la e t flaleZ distuo de-é geen et| daphlad A*t restiulon de l'éde éuveables de ans ffln r~~~~~~~essourtcessur les * Sépre ~lesOct1sOuIonetra * Eleetwlfer parla terres. eau et éleciloté et Promouvoir le pit 1forme *Pouravre le privatereles oef pétrote Iemiomp et le mitifonctonemle tranfert des diu volet électricité gelfe forcitons de de le SONELEC prouclucon a Vatoriser les *Souteni le projet foretière et de déchets de gazoduc inler-Elals comnmercuaisatloni biomasse au secteur pavé et * Réaliser des paysanes wbton de bois g 29 Annexe G: Priorités Sectorielles par Pays dans les DSRP 263 _~~~~ te~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~e ~~i ~~ 16. 'E~L'o. 264 Atelier Multi-Sectoriel Energies Modernes et Réduction de la Pauvreté _ E~~~ eo0BeXiXii31 _n Lu LA 3u _e Joint UNDP/World Bank ENERGY SECTOR MANAGEMENT ASSISTANCE PROGRAMME (ESMAP) LIST OF REPORTS ON COMPLETED ACTIVITIES RegionlCountry Activity/Report Title Date Number SUB-SAHARAN AFRICA (AFR) Africa Regional Anglophone Africa Household Energy Workshop (English) 07/88 085/88 Regional Power Seminar on Reducing Electric Power System Losses in Africa (English) 08/88 087/88 Institutional Evaluation of EGL (English) 02/89 098/89 Biomass Mapping Regional Workshops (English) 05/89 -- Francophone Household Energy Workshop (French) 08/89 -- Interafrican Electrical Engineering College: Proposals for Short- and Long-Termn Development (English) 03/90 112/90 Biomass Assessment and Mapping (English) 03/90 -- Symposium on Power Sector Reform and Efficiency Improvement in Sub-Saharan Africa (English) 06/96 182/96 Commercialization of Marginal Gas Fields (English) 12/97 201/97 Commercilizing Natural Gas: Lessons from the Seminar in Nairobi for Sub-Saharan Africa and Beyond 01/00 225/00 Africa Gas Initiative - Main Report: Volume I 02/01 240/01 First World Bank Workshop on the Petroleum Products Sector in Sub-Saharan Africa 09/01 245/01 Ministerial Workshop on Women in Energy 10/01 250/01 Energy and Poverty Reduction: Proceedings from a Multi-Sector 03/03 266/03 And Multi-Stakeholder Workshop Addis Ababa, Ethiopia, October 23-25, 2002. Opportunities for Power Trade in the Nile Basin: Final Scoping Study 01/04 277/04 Énergies modernes et réduction de la pauvreté: Un atelier multi-sectoriel. Actes de l'atelier régional. Dakar, Sénégal, du 4 au 6 février 2003 01/04 278/04 Angola Energy Assessment (English and Portuguese) 05/89 4708-ANG Power Rehabilitation and Technical Assistance (English) 10/91 142/91 Africa Gas Initiative - Angola: Volume Il 02/01 240/01 Benin Energy Assessment (English and French) 06/85 5222-BEN Botswana Energy Assessment (English) 09/84 4998-BT Pump Electrification Prefeasibility Study (English) 01/86 047/86 Review of Electricity Service Connection Policy (English) 07/87 071/87 Tuli Block Farms Electrification Study (English) 07/87 072/87 Household Energy Issues Study (English) 02/88 -- Urban Household Energy Strategy Study (English) 05/91 132/91 Burkina Faso Energy Assessment (English and French) 01/86 5730-BUR Technical Assistance Program (English) 03/86 052/86 Urban Household Energy Strategy Study (English and French) 06/91 134/91 Burundi Energy Assessment (English) 06/82 3778-BU Petroleum Supply Management (English) 01/84 012/84 Status Report (English and French) 02/84 011/84 Presentation of Energy Projects for the Fourth Five-Year Plan (1983-1987) (English and French) 05/85 036/85 Improved Charcoal Cookstove Strategy (English and French) 09/85 042/85 Peat Utilization Project (English) 11/85 046/85 Energy Assessment (English and French) 01/92 9215-BU - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -. _- Region/Country ActivitylReport Title Date Number Cameroon Africa Gas Initiative - Cameroon: Volume III 02/01 240/01 Cape Verde Energy Assessment (English and Portuguese) 08/84 5073-CV Household Energy Strategy Study (English) 02/90 110/90 Central African Republie Energy Assessment (French) 08/92 9898-CAR Chad Elements of Strategy for Urban Household Energy The Case of N'djamena (French) 12/93 160/94 Comoros Energy Assessment (English and French) 01/88 7104-COM In Search of Better Ways to Develop Solar Markets: The Case of Comoros 05/00 230/00 Congo Energy Assessment (English) 01/88 6420-COB Power Development Plan (English and French) 03/90 106/90 Africa Gas Initiative - Congo: Volume IV 02/01 240/01 Côte d'Ivoire Energy Assessment (English and French) 04/85 5250-IVC Improved Biomass Utilization (English and French) 04/87 069/87 Power System Efficiency Study (English) 12/87 -- Power Sector Efficiency Study (French) 02/92 140/91 Project of Energy Efficiency in Buildings (English) 09/95 175/95 Africa Gas Initiative - Côte d'Ivoire: Volume V 02/01 240/01 Ethiopia Energy Assessment (English) 07/84 4741-ET Power System Efficiency Study (English) 10/85 045/85 Agricultural Residue Briquetting Pilot Project (English) 12/86 062/86 Bagasse Study (English) 12/86 063/86 Cooking Efficiency Project (English) 12/87 -- Energy Assessment (English) 02/96 179/96 Gabon Energy Assessment (English) 07/88 6915-GA Africa Gas Initiative - Gabon: Volume VI 02/01 240/01 The Gambia Energy Assessment (English) 11/83 4743-GM Solar Water Heating Retrofit Project (English) 02/85 030/85 Solar Photovoltaic Applications (English) 03/85 032/85 Petroleum Supply Management Assistance (English) 04/85 035/85 Ghana Energy Assessment (English) 11/86 6234-GH Energy Rationalization in the Industrial Sector (English) 06/88 084/88 Sawmill Residues Utilization Study (English) 11/88 074/87 Industrial Energy Efficiency (English) 11/92 148/92 Corporatization of Distribution Concessions through Capitalization 12/03 272/03 Guinea Energy Assessment (English) 11/86 6137-GUI Household Energy Strategy (English and French) 01/94 163/94 Guinea-Bissau Energy Assessment (English and Portuguese) 08/84 5083-GUB Recommended Technical Assistance Projects (English & Portuguese) 04/85 033/85 Management Options for the Electric Power and Water Supply Subsectors (English) 02/90 100/90 Power and Water Institutional Restructuring (French) 04/91 118/91 Kenya Energy Assessment (English) 05/82 3800-KE Power System Efficiency Study (English) 03/84 014/84 Status Report (English) 05/84 016/84 Coal Conversion Action Plan (English) 02/87 -- Solar Water Heating Study (English) 02/87 066/87 Peri-Urban Woodfuel Development (English) 10/87 076/87 Power Master Plan (English) 11/87 -- Power Loss Reduction Study (English) 09/96 186/96 Implementation Manual: Financing Mechanisms for Solar Electric Equipment 07/00 231/00 2 RegionlCountry Activity/Report Title Date Number Lesotho Energy Assessment (English) 01/84 4676-LSO Liberia Energy Assessment (English) 12/84 5279-LBR Recommended Technical Assistance Projects (English) 06/85 038/85 Power System Efficiency Study (English) 12/87 081/87 Madagascar Energy Assessment (English) 01/87 5700-MAG Power System Efficiency Study (English and French) 12/87 075/87 Environmental Impact of Woodfuels (French) 10/95 176/95 Malawi Energy Assessment (English) 08/82 3903-MAL Technical Assistance to Improve the Efficiency of Fuelwood Use in the Tobacco Industry (English) 11/83 009/83 Status Report (English) 01/84 013/84 Mali Energy Assessment (English and French) 11/91 8423-MLI Household Energy Strategy (English and French) 03/92 147/92 Islanic Republic of Mauritania Energy Assessment (English and French) 04/85 5224-MAU Household Energy Strategy Study (English and French) 07/90 123/90 Mauritius Energy Assessment (English) 12/81 3510-MAS Status Report (English) 10/83 008/83 Power System Efficiency Audit (English) 05/87 070/87 Bagasse Power Potential (English) 10/87 077/87 Energy Sector Review (English) 12/94 3643-MAS Mozambique Energy Assessment (English) 01/87 6128-MOZ Household Electricity Utilization Study (English) 03/90 113/90 Electricity Tariffs Study (English) 06/96 181/96 Sample Survey of Low Voltage Electricity Customers 06/97 195/97 Namibia Energy Assessment (English) 03/93 11320-NAM Niger Energy Assessment (French) 05/84 4642-NIR Status Report (English and French) 02/86 051/86 Imnproved Stoves Project (English and French) 12/87 080/87 Household Energy Conservation and Substitution (English and French) 01/88 082/88 Nigeria Energy Assessment (English) 08/83 4440-UNI Energy Assessment (English) 07/93 11672-UNI Rwanda Energy Assessment (English) 06/82 3779-RW Status Report (English and French) 05/84 017/84 Improved Charcoal Cookstove Strategy (English and French) 08/86 059/86 Improved Charcoal Production Techniques (English and French) 02/87 065/87 Energy Assessment (English and French) 07/91 8017-RW Commercialization of Improved Charcoal Stoves and Carbonization Techniques Mid-Term Progress Report (English and French) 12/91 141/91 SADC SADC Regional Power Interconnection Study, Vols. I-IV (English) 12/93 - SADCC SADCC Regional Sector: Regional Capacity-Building Program for Energy Surveys and Policy Analysis (English) 11/91 - Sao Tome and Principe Energy Assessment (English) 10/85 5803-STP Senegal Energy Assessment (English) 07/83 4182-SE Status Report (English and French) 10/84 025/84 Industrial Energy Conservation Study (English) 05/85 037/85 Preparatory Assistance for Donor Meeting (English and French) 04/86 056/86 Urban Household Energy Strategy (English) 02/89 096/89 Industrial Energy Conservation Program (English) 05/94 165/94 Seychelles Energy Assessment (English) 01/84 4693-SEY Electric Power System Efficiency Study (English) 08/84 021/84 3 Region/Country ActivitylReport Title Date Number Sierra Leone Energy Assessment (English) 10/87 6597-SL Somalia Energy Assessment (English) 12/85 5796-SO Republic of South Africa Options for the Structure and Regulation of Natural Gas Industry (English) 05/95 172/95 Sudan Management Assistance to the Ministry of Energy and Mining 05/83 003/83 Energy Assessment (English) 07/83 4511-SU Power System Efficiency Study (English) 06/84 018/84 Status Report (English) 11/84 026/84 Wood Energy/Forestry Feasibility (English) 07/87 073/87 Swaziland Energy Assessment (English) 02/87 6262-SW Household Energy Strategy Study 10/97 198/97 Tanzania Energy Assessment (English) 11/84 4969-TA Peri-Urban Woodfuels Feasibility Study (English) 08/88 086/88 Tobacco Curing Efficiency Study (English) 05/89 102/89 Remote Sensing and Mapping of Woodlands (English) 06/90 -- Industrial Energy Efficiency Technical Assistance (English) 08/90 122/90 Power Loss Reduction Volume 1: Transmission and Distribution System Technical Loss Reduction and Network Development (English) 06/98 204A/98 Power Loss Reduction Volume 2: Reduction of Non-Technical Losses (English) 06/98 204B/98 Togo Energy Assessment (English) 06/85 5221-TO Wood Recovery in the Nangbeto Lake (English and French) 04/86 055/86 Power Efficiency Improvement (English and French) 12/87 078/87 Uganda Energy Assessment (English) 07/83 4453-UG Status Report (English) 08/84 020/84 Institutional Review of the Energy Sector (English) 01/85 029/85 Energy Efficiency in Tobacco Curing Industry (English) 02/86 049/86 Fuelwood/Forestry Feasibility Study (English) 03/86 053/86 Power System Efficiency Study (English) 12/88 092/88 Energy Efficiency Improvement in the Brick and Tile Industry (English) 02/89 097/89 Tobacco Curing Pilot Project (English) 03/89 UNDP Terminal Report Energy Assessment (English) 12/96 193/96 Rural Electrification Strategy Study 09/99 221/99 Zaire Energy Assessment (English) 05/86 5837-ZR Zambia Energy Assessment (English) 01/83 4110-ZA Status Report (English) 08/85 039/85 Energy Sector Institutional Review (English) 11/86 060/86 Power Subsector Efficiency Study (English) 02/89 093/88 Energy Strategy Study (English) 02/89 094/88 Urban Household Energy Strategy Study (English) 08/90 121/90 Zimbabwe Energy Assessment (English) 06/82 3765-ZIM Power System Efficiency Study (English) 06/83 005/83 Status Report (English) 08/84 019/84 Power Sector Management Assistance Project (English) 04/85 034/85 Power Sector Management Institution Building (English) 09/89 -- Petroleum Management Assistance (English) 12/89 109/89 Charcoal Utilization Pre-feasibility Study (English) 06/90 119/90 Integrated Energy Strategy Evaluation (English) 01/92 8768-ZIM Energy Efficiency Technical Assistance Project: Strategic Framework for a National Energy Efficiency 4 Region/Country Activity/Report Title Date Number Improvement Program (English) 04/94 -- Capacity Building for the National Energy Efficiency Improvement Programme (NEEIP) (English) 12/94 -- Zimbabwe Rural Electrification Study 03/00 228/00 EAST ASIA AND PACIFIC (EAP) Asia Regional Pacific Household and Rural Energy Seminar (English) 11/90 -- China County-Level Rural Energy Assessments (English) 05/89 101/89 Fuelwood Forestry Preinvestment Study (English) 12/89 105/89 Strategic Options for Power Sector Reform in China (English) 07/93 156/93 Energy Efficiency and Pollution Control in Township and Village Enterprises (TVE) Industry (English) 11/94 168/94 Energy for Rural Development in China: An Assessment Based on a Joint Chinese/ESMAP Study in Six Counties (English) 06/96 183/96 Improving the Technical Efficiency of Decentralized Power Companies 09/99 222/99 Air Pollution and Acid Rain Control: The Case of Shijiazhuang City 10/03 267/03 and the Changsha Triangle Area Fiji Energy Assessment (English) 06/83 4462-FIJ Indonesia Energy Assessment (English) 11/81 3543-IND Status Report (English) 09/84 022/84 Power Generation Efficiency Study (English) 02/86 050/86 Energy Efficiency in the Brick, Tile and Lime Industries (English) 04/87 067/87 Diesel Generating Plant Efficiency Study (English) 12/88 095/88 Urban Household Energy Strategy Study (English) 02/90 107/90 Biomass Gasifier Preinvestment Study Vols. I & Il (English) 12/90 124/90 Prospects for Biomass Power Generation with Emphasis on Palm Oil, Sugar, Rubberwood and Plywood Residues (English) 11/94 167/94 Lao PDR Urban Electricity Demand Assessment Study (English) 03/93 154/93 Institutional Development for Off-Grid Electrification 06/99 215/99 Malaysia Sabah Power System Efficiency Study (English) 03/87 068/87 Gas Utilization Study (English) 09/91 9645-MA Mongolia Energy Efficiency in the Electricity and District Heating Sectors 10/01 247/01 Improved Space Heating Stoves for Ulaanbaatar 03/02 254/02 Myanmar Energy Assessment (English) 06/85 5416-BA Papua New Guinea Energy Assessment (English) 06/82 3882-PNG Status Report (English) 07/83 006/83 Institutional Review in the Energy Sector (English) 10/84 023/84 Power Tariff Study (English) 10/84 024/84 Philippines Commercial Potential for Power Production from Agricultural Residues (English) 12/93 157/93 Energy Conservation Study (English) 08/94 -- Strengthening the Non-Conventional and Rural Energy Development Program in the Philippines: A Policy Frarnework and Action Plan 08/01 243/01 Rural Electrification and Development in the Philippines: Measuring the Social and Economic Benefits 05/02 255/02 Solomon Islands Energy Assessment (English) 06/83 4404-SOL Energy Assessment (English) 01/92 979-SOL 5 Region/Country ActivitylReport Title Date Number South Pacific Petroleum Transport in the South Pacific (English) 05/86 -- Thailand Energy Assessment (English) 09/85 5793-TH Rural Energy Issues and Options (English) 09/85 044/85 Accelerated Dissemination of Improved Stoves and Charcoal Kilns (English) 09/87 079/87 Northeast Region Village Forestry and Woodfuels Preinvestment Study (English) 02/88 083/88 Impact of Lower Oil Prices (English) 08/88 -- Coal Development and Utilization Study (English) 10/89 -- Why Liberalization May Stall in a Mature Power Market: A Review 12/03 270/03 of the Technical and Political Economy Factors that Constrained the Electricity Sector Reform in Thailand 1998-2002 Reducing Emissions from Motorcycles in Bangkok 10/03 275/03 Tonga Energy Assessment (English) 06/85 5498-TON Vanuatu Energy Assessment (English) 06/85 5577-VA Vietnam Rural and Household Energy-Issues and Options (English) 01/94 161/94 Power Sector Reform and Restructuring in Vietnam: Final Report to the Steering Comnittee (English and Vietnamese) 09/95 174/95 Household Energy Technical Assistance: Improved Coal Briquetting and Comnmercialized Dissemination of Higher Efficiency Biomass and Coal Stoves (English) 01/96 178/96 Petroleum Fiscal Issues and Policies for Fluctuating Oil Prices In Vietnam 02/01 236/01 An Overnight Success: Vietnam's Switch to Unleaded Gasoline 08/02 257/02 The Electricity Law for Vietnam-Status and Policy Issues- The Socialist Republic of Vietnam 08/02 259/02 Petroleum Sector Technical Assistance for the Revision of the 12/03 269/03 Existing Legal and Regulatory Framework Western Samoa Energy Assessment (English) 06/85 5497-WSO SOUTH ASIA (SAS) Bangladesh Energy Assessment (English) 10/82 3873-BD Priority Investment Program (English) 05/83. 002/83 Status Report (English) 04/84 015/84 Power System Efficiency Study (English) 02/85 031/85 Small Scale Uses of Gas Pre-feasibility Study (English) 12/88 -- Reducing Emissions from Baby-Taxis in Dhaka 01/02 253/02 India Opportunities for Commercialization of Non-conventional Energy Systems (English) 11/88 091/88 Maharashtra Bagasse Energy Efficiency Project (English) 07/90 120/90 Mini-Hydro Development on Irrigation Dams and Canal Drops Vols. I, II and III (English) 07/91 139/91 WindFarm Pre-Investment Study (English) 12/92 150/92 Power Sector Reform Seminar (English) 04/94 166/94 Environmental Issues in the Power Sector (English) 06/98 205/98 Environnental Issues in the Power Sector: Manual for Environmental Decision Making (English) 06/99 213/99 Household Energy Strategies for Urban India: The Case of Hyderabad 06/99 214/99 Greenhouse Gas Mitigation In the Power Sector: Case Studies From India 02/01 237/01 Energy Strategies for Rural India: Evidence from Six States 08/02 258/02 6 Region/Country ActivitylReport Title Date Number Household Energy, Indoor Air Pollution, and Health 11/02 261/02 Access of the Poor to Clean Household Fuels 07/03 263/03 The Impact of Energy on Women's Lives in Rural India 01/04 276/04 Nepal Energy Assessment (English) 08/83 4474-NEP Status Report (English) 01/85 028/84 Energy Efficiency & Fuel Substitution in Industries (English) 06/93 158/93 Pakistan Household Energy Assessment (English) 05/88 -- Assessment of Photovoltaic Programs, Applications, and Markets (English) 10/89 103/89 Pakistan National Household Energy Survey and Strategy Formulation Study: Project Terminal Report (English) 03/94 -- Managing the Energy Transition (English) 10/94 -- Lighting Efficiency Improvement Program Phase 1: Commercial Buildings Five Year Plan (English) 10/94 -- Clean Fuels 10/01 246/01 Sri Lanka Energy Assessment (English) 05/82 3792-CE Power System Loss Reduction Study (English) 07/83 007/83 Status Report (English) 01/84 010/84 Industrial Energy Conservation Study (English) 03/86 054/86 Sustainable Transport Options for Sri Lanka: Vol. I 02/03 262/03 Greenhouse Gas Mitigation Options in the Sri Lanka Power Sector: Vol. II 02/03 262/03 Sri Lanka Electric Power Technology Assessment (SLEPTA): Vol. III 02/03 262/03 Energy and Poverty Reduction: Proceedings from South Asia 11/03 268/03 Practitioners Workshop How Can Modem Energy Services Contribute to Poverty Reduction? Colombo, Sri Lanka, June 2-4, 2003 EUROPE AND CENTRAL ASIA (ECA) Bulgaria Natural Gas Policies and Issues (English) 10/96 188/96 Energy Environment Review 10/02 260/02 Central Asia and The Caucasus Cleaner Transport Fuels in Central Asia and the Caucasus 08/01 242/01 Central and Eastern Europe Power Sector Reform in Selected Countries 07/97 196/97 Increasing the Efficiency of Heating Systems in Central and Eastern Europe and the Former Soviet Union (English and Russian) 08/00 234/00 The Future of Natural Gas in Eastern Europe (English) 08/92 149/92 Kazakhstan Natural Gas Investment Study, Volumes 1, 2 & 3 12/97 199/97 Kazakhstan & Kyrgyzstan Opportunities for Renewable Energy Development 11/97 16855-KAZ Poland Energy Sector Restructuring Program Vols. I-V (English) 01/93 153/93 Natural Gas Upstream Policy (English and Polish) 08/98 206/98 Energy Sector Restructuring Program: Establishing the Energy Regulation Authority 10/98 208/98 Portugal Energy Assessment (English) 04/84 4824-PO Romania Natural Gas Development Strategy (English) 12/96 192/96 Private Sector Participation in Market-Based Energy-Efficiency 11/03 274/03 Financing Schemes: Lessons Learned from Romania and International Experiences. Slovenia Workshop on Private Participation in the Power Sector (English) 02/99 211/99 Turkey Energy Assessment (English) 03/83 3877-TU 7 Region/Country Activily/Report Title Date Number Energy and the Environment: Issues and Options Paper 04100 229/00 Energy and Environment Review: Synthesis Report 12/03 273/03 MIDDLE EAST AND NORTH AFRICA (MNA) Arab Republic of Egypt Energy Assessment (English) 10/96 189/96 Energy Assessment (English and French) 03/84 4157-MOR Status Report (English and French) 01/86 048/86 Morocco Energy Sector Institutional Development Study (English and French) 07/95 173/95 Natural Gas Pricing Study (French) 10/98 209/98 Gas Development Plan Phase II (French) 02/99 210/99 Syria Energy Assessment (English) 05/86 5822-SYR Electric Power Efficiency Study (English) 09/88 089/88 Energy Efficiency Improvement in the Cement Sector (English) 04/89 099/89 Energy Efficiency Improvement in the Fertilizer Sector (English) 06/90 115/90 Tunisia Fuel Substitution (English and French) 03/90 -- Power Efficiency Study (English and French) 02/92 136/91 Energy Management Strategy in the Residential and Tertiary Sectors (English) 04/92 146/92 Renewable Energy Strategy Study, Volume I (French) 11/96 190A/96 Renewable Energy Strategy Study, Volume II (French) 11/96 190B/96 Yemen Energy Assessment (English) 12/84 4892-YAR Energy Investment Priorities (English) 02/87 6376-YAR Household Energy Strategy Study Phase I (English) 03/91 126/91 LATIN AMERICA AND THE CARIBBEAN REGION (LCR) LCR Regional Regional Seminar on Electric Power System Loss Reduction in the Caribbean (English) 07/89 -- Elimination of Lead in Gasoline in Latin America and the Caribbean (English and Spanish) 04/97 194/97 Elimination of Lead in Gasoline in Latin America and the Caribbean - Status Report (English and Spanish) 12/97 200/97 Harmonization of Fuels Specifications in Latin America and the Caribbean (English and Spanish) 06/98 203/98 Bolivia Energy Assessment (English) 04/83 4213-BO National Energy Plan (English) 12/87 -- La Paz Private Power Technical Assistance (English) 11/90 111/90 Pre-feasibility Evaluation Rural Electrification and Demand Assessment (English and Spanish) 04/91 129/91 National Energy Plan (Spanish) 08/91 131/91 Private Power Generation and Transmission (English) 01/92 137/91 Natural Gas Distribution: Economics and Regulation (English) 03/92 125/92 Natural Gas Sector Policies and Issues (English and Spanish) 12/93 164/93 Household Rural Energy Strategy (English and Spanish) 01/94 162/94 Preparation of Capitalization of the Hydrocarbon Sector 12/96 191/96 Introducing Competition into the Electricity Supply Industry in Developing Countries: Lessons from Bolivia 08/00 233/00 Final Report on Operational Activities Rural Energy and Energy Efficiency 08/00 235/00 Oil Industry Training for Indigenous People: The Bolivian 8 Region/Country Activi*ylReport Title Date Number Experience (English and Spanish) 09/01 244/01 Brazil Energy Efficiency & Conservation: Strategic Partnership for Energy Efficiency in Brazil (English) 01/95 170/95 Hydro and Thermal Power Sector Study 09/97 197/97 Rural Electrification with Renewable Energy Systems in the Northeast: A Preinvestment Study 07/00 232/00 Reducing Energy Costs in Municipal Water Supply Operations 07/03 265/03 "Learning-while-doing" Energy M&T on the Brazilian Frontlines Chile Energy Sector Review (English) 08/88 7129-CH Colombia Energy Strategy Paper (English) 12/86 -- Power Sector Restructuring (English) 11/94 169/94 Colombia Energy Efficiency Report for the Commercial and Public Sector (English) 06/96 184/96 Costa Rica Energy Assessment (English and Spanish) 01/84 4655-CR Recommended Technical Assistance Projects (English) 11/84 027/84 Forest Residues Utilization Study (English and Spanish) 02/90 108/90 Dominican Republic Energy Assessment (English) 05/91 8234-DO Ecuador Energy Assessment (Spanish) 12/85 5865-EC Energy Strategy Phase I (Spanish) 07/88 -- Energy Strategy (English) 04/91 -- Private Mini-hydropower Development Study (English) 11/92 -- Energy Pricing Subsidies and Interfuel Substitution (English) 08/94 11798-EC Energy Pricing, Poverty and Social Mitigation (English) 08/94 12831-EC Guatenala Issues and Options in the Energy Sector (English) 09/93 12160-GU Haiti Energy Assessment (English and French) 06/82 3672-HA Status Report (English and French) 08/85 041/85 Household Energy Strategy (English and French) 12/91 143/91 Honduras Energy Assessment (English) 08/87 6476-HO Petroleum Supply Management (English) 03/91 128/91 Janiaica Energy Assessment (English) 04/85 5466-JM Petroleum Procurement, Refining, and Distribution Study (English) 11/86 061/86 Energy Efficiency Building Code Phase I (English) 03/88 -- Energy Efficiency Standards and Labels Phase I (English) 03/88 -- Management Information System Phase I (English) 03188 -- Charcoal Production Project (English) 09/88 090/88 FIDCO Sawmill Residues Utilization Study (English) 09/88 088/88 Energy Sector Strategy and Investment Planning Study (English) 07/92 135/92 Mexico Improved Charcoal Production Within Forest Management for the State of Veracruz (English and Spanish) 08/91 138/91 Energy Efficiency Management Technical Assistance to the Comisi6n Nacional para el Ahorro de Energfa (CONAE) (English) 04/96 180/96 Energy Environmient Review 05/01 241/01 Nicaragua Modernizing the Fuelwood Sector in Managua and Le6n 12/01 252/01 Panama Power System Efficiency Study (English) 06/83 004/83 Paraguay Energy Assessment (English) 10/84 5145-PA Recommended Technical Assistance Projects (English) 09/85 -- Status Report (English and Spanish) 09/85 043/85 Peru Energy Assessment (English) 01/84 4677-PE Status Report (English) 08/85 040/85 Proposal for a Stove Dissenination Program in the Sierra (English and Spanish) 02/87 064/87 Energy Strategy (English and Spanish) 12/90 -- 9 Region/Country ActivitylReport Title Date Number Study of Energy Taxation and Liberalization of the Hydrocarbons Sector (English and Spanish) 120/93 159/93 Reform and Privatization in the Hydrocarbon Sector (English and Spanish) 07/99 216/99 Rural Electrification 02/01 238/01 Saint Lucia Energy Assessment (English) 09/84 5111-SLU St. Vincent and the Grenadines Energy Assessment (English) 09/84 5103-STV Sub Andean Environmental and Social Regulation of Oil and Gas Operations in Sensitive Areas of the Sub-Andean Basin (English and Spanish) 07/99 217/99 Trinidad and Tobago Energy Assessment (English) 12185 5930-TR GLOBAL Energy End Use Efficiency: Research and Strategy (English) 11/89 -- Women and Energy--A Resource Guide The International Network: Policies and Experience (English) 04/90 -- Guidelines for Utility Customer Management and Metering (English and Spanish) 07/91 Assessment of Personal Computer Models for Energy Planning in Developing Countries (English) 10/91 -- Long-Term Gas Contracts Principles and Applications (English) 02/93 152/93 Comparative Behavior of Firms Under Public and Private Ownership (English) 05/93 155/93 Development of Regional Electric Power Networks (English) 10/94 -- Roundtable on Energy Efficiency (English) 02/95 171/95 Assessing Pollution Abatement Policies with a Case Study of Ankara (English) 11/95 177/95 A Synopsis of the Third Annual Roundtable on Independent Power Projects: Rhetoric and Reality (English) 08196 187/96 Rural Energy and Development Roundtable (English) 05/98 202/98 A Synopsis of the Second Roundtable on Energy Efficiency: Institutional and Financial Delivery Mechanisms (English) 09/98 207/98 The Effect of a Shadow Price on Carbon Emission in the Energy Portfolio of the World Bank: A Carbon Backcasting Exercise (English) 02/99 212/99 Increasing the Efficiency of Gas Distribution Phase 1: Case Studies and Thematic Data Sheets 07/99 218/99 Global Energy Sector Reform in Developing Countries: A Scorecard 07/99 219/99 Global Lighting Services for the Poor Phase Il: Text Marketing of Small "Solar" Batteries for Rural Electrification Purposes 08/99 220/99 A Review of the Renewable Energy Activities of the UNDP/ World Bank Energy Sector Management Assistance Programme 1993 to 1998 11/99 223/99 Energy, Transportation and Environment: Policy Options for Environmental Improvement 12/99 224/99 1 0 Region/Country Activity/Report Title Date Number Privatization, Competition and Regulation in the British Electricity Industry, With Implications for Developing Countries 02/00 226/00 Reducing the Cost of Grid Extension for Rural Electrification 02/00 227/00 Undeveloped Oil and Gas Fields in the Industrializing World 02/01 239/01 Best Practice Manual: Promoting Decentralized Electrification Investment 10/01 248/01 Peri-Urban Electricity Consumers-A Forgotten but Important Group: What Can We Do to Electrify Them? 10/01 249/01 Village Power 2000: Empowering People and Transforming Markets 10/01 251/01 Private Financing for Community Infrastructure 05/02 256/02 Stakeholder Involvement in Options Assessment: 07/03 264/03 Promoting Dialogue in Meeting Water and Energy Needs: A Sourcebook A Review of ESMAP Energy Efficiency Portfolio 11/03 271/03 il~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~