^ ^A/9 19279 A*o / I -*?< ^ Le développement au seuil du XXI siècle Rapport sur le développement dans le B A N E a D u I E T I M 0 1 0 N N S 1 D I E 1 A S L K E A If»"!)w i Le développement au seuil du Y v y v l siècle XXI Rapport sur le développement dans le monde, 1999-2000 Publié pour la Banque mondiale Éditions ESKA World Development Report 1999/2000 Entering the 21st Century Copyright © 2000 by ISBN 2-86911-914-3 Éditions ESKA 12, rue du Quatre-Septembre 75002 Paris, France Tel : 33 (1) 42 86 58 88 Fax : 33 (1) 42 60 45 35 Pour la présente édition : Rapport sur le développement dans le monde, 1999-2000 Le développement à l'aube du XXIe siècle Copyright © 2000 by The International Bank for Reconstruction and Development/ The World Bank and Éditions ESKA ISBN2-86911-914-3 Publié dans sa version originale en anglais sous le titre World Development Report 1999/2000 par Oxford University Press pour la Banque mondiale Tous droits réservés. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite, mise en mémoire ou transmise sous aucune forme, ni par aucun moyen, électronique ou mécanique, par photo copie, enregistrement, ou de toute autre façon, sans l'autorisation préalable de la Banque mondiale. Maquette de la couverture et des têtes de chapitre : W. Drew Fasick, ULTRAdesigns Illustration calligraphiée : Jun Ma. La couverture et les têtes de cha pitre portent le caractère chinois qui signifie porte ou portail. Communications Development Incorporated, Washington, D.C., with Grundy & Northedge of London. Imprimé en Italie Premier tirage : janvier 2000 Le présent rapport est l'oeuvre des services de la Banque mondiale, et les opinions qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues du Conseil des administrateurs ni des pays que ceux-ci re présentent. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données citées et n'accepte aucune responsabilité quant aux consé quences de leur utilisation. Les frontières, les couleurs, les dénomi nations et toute autre information figurant sur les cartes du présent rapport n'impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d'un territoire quelconque et ne signifient nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières. @ ® Imprimé sur du papier recyclé conforme aux normes des États-Unis. (American Standard for Permanence of Paper for Printed Library Material Z39.48-1984) Avant-propos ingt-deuxième édition de cette série, le -- la mondialisation et la localisation -- Rapport sur le développement dans le monde, dont l'impact peut être considérable. 1999-2000 est cette année consacré à la Toutes deux ouvrent en effet des perspec nouvelle dynamique du développement tives de croissance et de développement au XXIe siècle. C'est un grand pragma sans précédent, mais elles portent aussi en tisme qui prévaut aujourd'hui car, au-delà elles des germes d'instabilité économique de la croissance économique, on sait dé et politique, qui peuvent menacer les ré sormais qu'il faut s'attacher à promouvoir sultats de longues années d'efforts. le progrès social en faisant reculer la pau Compte tenu des conséquences qu'elles vreté, en améliorant la qualité de vie et en ont d'ores et déjà, il n'est pas étonnant que facilitant l'accès à l'éducation et aux ser ces deux forces soient au coeur des préoc vices de santé. L'expérience a montré aussi cupations des décideurs dans le monde en que, pour obtenir des résultats durables, il tier. Certains considèrent que la mondiali faut mener une action globale placée sous sation ouvre des horizons nouveaux par le signe de l'ouverture, de la participation l'expansion des marchés, les transferts de et de la non-exclusion. Sans un cadre ins technologie et la diffusion du savoir-faire titutionnel solide, les politiques mises en managérial, laissant ainsi bien augurer oeuvre, aussi judicieuses soient-elles, se tra d'un accroissement de la productivité et duiront par des progrès éphémères. Ré d'un relèvement du niveau de vie. cemment mis en place par la Banque D'autres, en revanche, la redoutent et la mondiale pour aborder la problématique condamnent parce qu'ils la considèrent du développement de façon plus globale, comme une source d'instabilité et de le Cadre de développement intégré s'ap changements inopportuns, préconisant puie sur ces idées et ces enseignements et l'emploi, confronté à la concurrence des fait intervenir des aspects tels que le mode importations, déstabilisant les banques et de gestion publique et les règles et struc le système financier, voire l'économie tout tures juridiques et financières, facteurs entière que l'afflux de capitaux étrangers trop souvent négligés auparavant. risque d'emporter et d'entraîner dans la ré En se projetant dans l'avenir, les au cession, et aussi, ne l'oublions pas, fragili teurs du Rapport examinent le cadre dans sant le patrimoine de l'humanité, menacé lequel il faudra affronter les grands pro de multiples transformations irréversibles. blèmes du XXIe siècle -- croissance dé La localisation, quant à elle, est bien ac mographique, insécurité alimentaire, pé cueillie par ceux qui y voient un vecteur de nurie d'eau, changement climatique, perte participation et un moyen d'influer da des identités culturelles. Des forces mul vantage sur leur cadre de vie. La décentra tiples et puissantes sont en train de remo lisation qu'elle engendre multiplie les déci deler progressivement ou de transformer sions pouvant être prises par des rapidement le contexte du développe collectivités territoriales plus proches de ment. C'est notamment le cas des innova l'électeur, ce qui peut se traduire par un tions technologiques, de la propagation de mode d'administration locale plus respon l'information et du savoir, du vieillisse sable et plus attentif aux besoins du ci ment de la population, de l'interdépen toyen. Les autorités nationales peuvent dance financière des pays et de la poussée aussi recourir à la décentralisation pour des revendications de droits politiques et désamorcer des conflits intérieurs ou de droits individuels. Le Rapport analyse même des guerres civiles. Toutefois, si elle en particulier deux grandes dynamiques est mal conçue, la décentralisation peut m IV aussi imposer une trop lourde charge à des autorités locales Toutefois, par le jeu de la mondialisation et de la localisa qui n'ont pas les ressources ou les capacités nécessaires pour tion, le renforcement des mécanismes institutionnels néces fournir l'infrastructure et les services essentiels. Elle peut saires au développement se fera en grande partie aux niveaux aussi menacer la stabilité macroéconomique lorsque les col supra et infranational. Dans un cas comme dans l'autre, les lectivités locales doivent être renflouées par l'Etat pour avoir pays devront privilégier les stratégies de développement qui emprunté massivement et dépensé inconsidérément. reposent sur le consentement mutuel, que ce soit dans le Le Rapport ne vise pas à faire l'apologie ou la critique de cadre de conventions internationales ou d'accords constitu l'une ou l'autre de ces forces. Il souligne simplement que tionnels et institutionnels entre les différents niveaux d'ad toutes deux ouvrent de nouvelles perspectives mais créent ministration et les diverses composantes de la société civile. aussi de nouveaux défis économiques et politiques. Il s'agira Tant au niveau mondial qu'à l'échelon local, un cadre insti donc, dans les prochaines décennies, d'endiguer l'instabilité tutionnel bâti sur le partenariat, la négociation, la concerta qui en résulte et de créer des conditions propices à la mise en tion et les règles sera à la base du développement durable. oeuvre d'un programme de développement permettant de Ni la mondialisation ni la localisation ne vont s'arrêter, ni tirer parti des possibilités offertes. La première partie du même ralentir. Elles sont mues par des forces puissantes, Rapport est consacrée à trois des grands volets de la mon comme les progrès de l'informatique et des télécommunica dialisation : le commerce des biens et des services, les flux de tions, et par un sentiment croissant, parmi les peuples du capitaux internationaux et les problèmes environnementaux monde entier, que chacun a le droit de participer pleinement à l'échelle planétaire, notamment les risques inhérents au à la vie politique et sociale de son pays. À mesure que la mon changement climatique et à l'appauvrissement de la biodi dialisation abolit les frontières et que la localisation multiplie versité. La deuxième partie porte sur trois aspects de la loca les cadres d'action, il est fort possible que les bonnes politiques lisation : la décentralisation du pouvoir politique au profit de développement portent plus vite leurs fruits et que les des collectivités infranationales, le déplacement de la popu conséquences des mauvaises se fassent plus vite et plus dure lation et des forces économiques vers les zones urbaines dans ment sentir. Dans un tel contexte, la recherche et la large dif les pays en développement et la fourniture des services pu fusion des mécanismes institutionnels permettant d'exploiter blics essentiels dans les villes en pleine expansion. les forces de la mondialisation et de la localisation sont sus Dans l'examen des mesures institutionnelles pos ceptibles de faire considérablement progresser les stratégies de sibles face aux enjeux de la mondialisation et de la localisa développement, qui peuvent devenir une source de bienfaits tion, toute une série d'exemples de réussite et d'échec aux ni multiples et durables pour les plus démunis. veaux national et international est présentée. II n'existe pas de solution simple. Il faut seulement appréhender les pro blèmes de façon pragmatique, en analysant comment le : / - ^ > contexte social va influer sur le choix des interventions, en quoi une série de mesures est préférable à une autre, ou com James D. Wolfensohn ment tirer parti des complémentarités et des synergies de cer Président taines politiques. Par ses engagements et son action, l'État de la Banque mondiale reste au coeur de toute stratégie de développement viable. Août1999 Le présent rapport est l'oeuvre d'une équipe de rédaction dirigée par Shahid Yusuf et composée d'Anjum Altaf, de William Dillinger, de Simon Evenett, de Marianne Fay, de Vernon Henderson, de Charles Kenny et de Weiping Wu. Cette équipe a été aidée par Mohammad Arzaghi et Stratos Safioleas. L'ensemble des travaux était placé sous la direction générale de Joseph Stiglitz. Tout au long de la préparation du rapport, Lyn Squire a fourni des conseils très utiles et a prêté un précieux concours. Timothy Taylor était le responsable de publication. Cette équipe de rédaction a pu profiter des conseils d'un groupe d'éminents spécialistes comprenant Alberto Alesina, Masa- hiko Aoki, Richard Cooper, John Dixon, Barry Eichengreen, Jon Elster, Alan Harold Gelb, Harry Harding, Gregory K. Ingram, Christine Kessides, Jennie Litvack, Wallace Oates, Anthony J. Pellegrini, GuiUermo Perry, David Satterrliwaite, Paul Smoke, Paul Spray, T. N. Srinivasan, Jacques Thisse et John Williamson. Beaucoup d'autres personnes, de la Banque et d'ailleurs, ont fourni de précieux éléments d'information, rédigé des documents de référence et autres notes, et participé à des réunions consultatives. La préparation de certains documents de référence et l'orga nisation de plusieurs ateliers ont été prises en charge par le Fonds spécial pour l'élaboration de politiques et la valorisation des res sources humaines, financé par le Japon, et par un don du ministère du Développement international du Royaume-Uni. L'iden tité de ces différents intervenants figure dans la Notice bibliographique. Le Groupe de gestion des données sur le développement a contribué à la préparation de l'Annexe et était chargé des Grands indicateurs du développement dans le monde. Rebecca Sugui a exercé les fonctions d'assistante executive, et Maribel Flewitt, Leila Search et Thomas A. J. Zorab celles d'as sistants de secrétariat. Maria D. Ameal était la chargée d'administration. La version française a été établie par le Service de traduction de la Banque mondiale. Table des matières Résumé Une nouvelle façon de penser le développement 2 Mondialisation et localisation 4 Aspects supranationaux 5 Aspects infranationaux 9 De la théorie à la pratique 12 Introduction Une nouvelle façon de penser le développement Tirer profit de l'acquis 14 Les multiples objectifs du développement 18 Le rôle des institutions dans le développement 22 Le développement intégré : bilan et perspectives 26 Un monde en mutation 28 Chapitre 1 Un monde en mutation Le commerce international 35 Les flux financiers internationaux 37 Les migrations internationales 40 Les enjeux environnementaux à l'échelle planétaire 43 L'évolution du pouvoir politique dans les pays en développement 46 Une nouvelle dynamique à l'échelon infranational 48 Les impératifs urbains 50 Incidences sur la politique de développement 53 Chapitre 2 Le système commercial mondial : les perspectives Quels avantages le système commercial procure-t-il aux pays en développement ? 56 Promotion du libre-échange dans le cadre de l'OMC 57 Maintenir la dynamique de la réforme commerciale 62 Le commerce international et le développement au cours des 25 prochaines années 67 Chapitre 3 Les pays en développement et le système financier mondial Accélération de l'intégration financière internationale 74 Vers un système bancaire plus solide et plus diversifié 80 Échelonnement ordonné de la libéralisation des opérations en capital 84 Comment attirer les investissements étrangers 85 Renforcer la coopération internationale dans le domaine macroéconomique 89 Chapitre 4 La préservation du patrimoine de l'humanité Le lien entre le caractère national et le caractère mondial des problèmes environnementaux 94 De l'action nationale à la coopération internationale 97 Les traités relatifs à l'ozone : une réussite exemplaire 100 Le changement climatique 102 v VI RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO La diversité biologique 108 Exploiter les interactions entre les problèmes environnementaux de portée mondiale 110 Chapitre 5 La décentralisation : repenser l'Etat Quels sont les enjeux ? 113 La gestion des affaires publiques : de la centralisation à la décentralisation 118 La répartition du pouvoir politique entre les acteurs nationaux et locaux 119 La structure, les fonctions et les ressources des collectivités territoriales 121 Comment engager la responsabilité politique des administrations locales ? 128 Faciliter une transition sans heurts 130 Quelles leçons tirer pour l'avenir ? 131 Chapitre 6 Des villes dynamiques au service de la croissance Quels sont les facteurs de croissance urbaine ? 134 Le rôle de l'Etat dans l'urbanisation 139 Politiques locales au service de la croissance économique des zones urbaines 140 Chapitre 7 Des villes vivables L'aménagement urbain : ce qu'il reste à faire 150 Quels enseignements tirer ? 152 La prestation des services dans les pays en développement 155 Les perspectives 164 Chapitre 8 Études de cas et recommandations Tirer le meilleur parti de la libéralisation des échanges : le cas de l'Egypte 169 Réformer les systèmes bancaires fragiles : le cas de la Hongrie 173 Gestion macroéconomique et décentralisation budgétaire : le cas du Brésil 176 Améliorer les conditions de vie des citadins : le cas de Karachi 180 Entretenir les synergies entre zones rurales et urbaines : le cas de la Tanzanie 183 La nouvelle dynamique du développement au seuil du XXIe siècle 187 Notice bibliographique 191 Annexe Décentralisation, urbanisation et environnement statistiques et indicateurs 239 Grands indicateurs du développement dans le monde 249 Encadrés 1 Qu'avons-nous appris en Asie de l'Est et en Europe orientale ? 18 2 Le patrimoine associatif, le développement et la pauvreté 19 3 Comment expliquer les résultats des projets dans le secteur de l'électricité en Afrique subsaharienne ? 19 4 Le Cadre de développement intégré 22 5 L'approche intégrée du développement dans les précédentes éditions du Rapport sur le développement dans le monde 23 6 Les mécanismes institutionnels, les organisations et le régime d'incitation 24 7 Morbidité et soins de santé : perspectives d'évolution 29 8 Le développement durable 30 9 La pénurie d'eau fait peser une menace grandissante 31 1.1 Les incidences macroéconomiques du vieillissement des populations au plan mondial 38 1.2 Le réseau international des Chinois expatriés 43 2.1 Les accords commerciaux régionaux et le système commercial mondial sont-ils complémentaires ou concurrents ? 59 TABLE DES MATIERES VII 2.2 Renforcer les compétences techniques en matière de politique commerciale : le Cadre intégré pour l'existence technique liée au commerce en faveur des pays les moins avancés 62 2.3 Le travail des enfants : étendue du problème, méfaits constatés et remèdes possibles 66 3.1 L'aide reste nécessaire 77 3.2 Quels sont les facteurs de contagion d'une crise financière ? 79 3.3 La question du respect des engagements se pose aussi pour les collectivités locales 88 3.4 Comment inciter au respect des engagements : la contribution de la Banque mondiale 88 4.1 Des problèmes environnementaux de portée mondiale 92 4.2 Sauvegarder le patrimoine océanique commun en prévenant la surexploitation des ressources halieutiques 96 4.3 Le Fonds pour l'environnement mondial 98 4.4 Le rôle des ONG dans la défense de l'environnement mondial 101 4.5 Baisse du coût d'exploitation de l'énergie renouvelable 104 4.6 Un régime de taxes ou de quotas pour réduire les émissions 105 4.7 Les mesures commerciales et les accords internationaux pour la protection de l'environnement.... 111 5.1 Décentralisation et délégation des pouvoirs 114 5.2 L'Afrique du Sud et l'Ouganda : unifier en décentralisant 114 5.3 La Bosnie-Herzégovine et l'Ethiopie : décentraliser face à la diversité ethnique 115 5.4 L'Inde : un fédéralisme sur la voie de la décentralisation ? 116 5.5 La décentralisation en Chine 119 5.6 Financer les échelons territoriaux intermédiaires 124 5.7 La charrue avant les boeufs : la décentralisation en Russie 131 6.1 Villes et zones urbaines -- quelques définitions 135 6.2 Les synergies entre zones rurales et urbaines 136 6.3 La déconcentration de l'activité économique en Corée 137 6.4 Une urbanisation sans croissance en Afrique 139 6.5 La structure urbaine et les marchés fonciers 144 6.6 Les leçons tirées du régionalisme et du développement économique local en Europe 146 6.7 Connaître son économie -- l'importance des données économiques locales 148 7.1 Une inadéquation géographique : le cas des habitants des kampungâe Djakarta 158 7.2 À Haiphong, l'exemple d'un partenariat avec les usagers 160 7.3 A Manille, une meilleure image de marque récompense la lutte contre la pollution 162 7.4 Shenyang : la protection sociale dans une ville industrielle en difficulté 163 7.5 Les fiches d'évaluation des habitants de Bangalore 166 8.1 Cinq études de cas 170 8.2 La République arabe d'Egypte en bref. 171 8.3 La Hongrie en bref. 174 8.4 Le Brésil en bref 176 8.5 Le Pakistan en bref. 181 8.6 La Tanzanie en bref 184 Figures 1 L'ordinateur connecte le monde 4 2 Dans presque tous les pays démocratiques, l'État a délégué une partie de ses pouvoirs politiques.. 5 3 Dans les pays en développement, le commerce extérieur croît plus rapidement que le revenu national 6 4 Le nombre des pays membres de l'OMC ne cesse de croître 7 5 Le volume des capitaux privés entrant dans les pays en développement a considérablement augmenté 7 6 Le nombre de pays augmente... celui des démocraties aussi 10 7 La population urbaine augmente, surtout dans les pays en développement 11 8 L'écart entre pays riches et pays pauvres ne cesse de se creuser 14 VIII RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO 9 L'investissement n'explique pas seul les variations de la croissance 15 10 La mortalité infantile a reculé dans la plupart des pays en développement entre 1980 et 1995, même là où le revenu n'a pas progressé 20 11 Le nombre des pauvres a augmenté dans le monde entier et, dans certaines régions, leur proportion aussi s'est accrue 27 12 L'espérance de vie a fortement progressé dans certains pays, mais reculé dans d'autres 28 1.1 Depuis 1990, les exportations de services commerciaux ont fortement progressé dans la plupart des régions du monde 36 1.2 Un nombre croissant de pays en développement s'engagent sur la voie des réformes commerciales. 36 1.3 Au plus fort d'une crise bancaire, les prêts improductifs peuvent représenter jusqu'à 50 % de l'ensemble des crédits accordés 39 1.4 Résoudre une crise bancaire peut coûter jusqu'à 40 % du PIB 39 1.5 Les investissements étrangers directs ont été plus instables que les prêts des banques commerciales et les investissements de portefeuille, 1992-97 40 1.6 La hausse des températures suit l'augmentation des concenttations de gaz à effet de serre 44 1.7 De plus en plus de pays se tournent vers un régime démocratique 46 1.8 La plupart des citadins habitent dans les pays en développement 51 1.9 La révolution urbaine ne fait que commencer en Asie et en Afrique 51 1.10 C'est en Afrique et en Asie que l'accroissement de la population urbaine sera le plus fort pendant la période 1980-2020 52 2.1 Le commerce extérieur s'est accru dans la plupart des régions en développement depuis 1970 56 2.2 Les règles de l'OMC s'appliquent à une part plus importante des exportations mondiales, en particulier celles des pays en développement 57 2.3 Les accords commerciaux régionaux se sont multipliés dans les années 90 58 2.4 De nombreux pays en développement se sont engagés sur la voie de la libéralisation avant la fin du Cycle d'Uruguay 60 2.5 Des partenaires égaux ? Représentation des pays africains à l'OMC 61 2.6 En l'espace d'une dizaine d'années, la composition des exportations de nombreux pays en développement a changé 63 2.7 Multiplication des procédures antidumping engagées par de nouveaux pays entre 1987 et 1997 .. 64 2.8 En ouvrant des enquêtes antidumping, les pays industriels et les pays en développement se visent mutuellement dans des proportions presque égales 65 2.9 Durant le Cycle d'Uruguay, de nombreux pays ont consolidé leurs droits de douane sur les produits agricoles à des niveaux bien supérieurs au niveau estimatif des droits effectifs entre 1986 et 1988 68 2.10 Les exportations de services commerciaux ont progressé dans toutes les parties du monde entre 1985 et 1997 69 3.1 Les entrées nettes d'investissements étrangers directs et de portefeuille dans les pays en développement ont explosé depuis 1980 74 3.2 Les entreprises des pays en développement empruntant davantage sur les marchés internationaux que par le passé 75 3.3 Les placements à l'étranger des investisseurs institutionnels vont en augmentant 75 3.4 Quelques pays en développement ont drainé la majeure partie des investissements étrangers directs réalisés hors des pays industriels en 1997 77 3.5 L'intermédiation bancaire représente généralement une part plus importante du secteur financier dans les pays en développement 80 4.1 Les rendements agricoles risquent de souffrir du changement climatique, particulièrement dans les pays en développement 93 4.2 Après avoir augmenté, les concentrations de substances nocives pour l'ozone dans l'atmosphère ont commencé à diminuer 100 4.3 Une élévation de 1 mètre du niveau de la mer réduirait environ de moitié la production de riz du Bangladesh 106 TABLE DES MATIÈRES IX 4.4 La consommation d'énergie des pays en développement devrait largement dépasser celle des pays industriels 106 4.5 Les pays à revenu élevé font une utilisation plus intensive de l'énergie que les pays des régions à faible revenu 107 5.1 Les dépenses locales ne représentent qu'une faible partie des dépenses publiques, sauf dans les pays industriels et les grandes fédérations 118 5.2 Les administrations locales ne contrôlent jamais une part importante des ressources publiques... 118 6.1 L'urbanisation est étroitement liée à la croissance économique 134 6.2 En 1995, la majorité des citadins de la planète vivaient dans des villes petites et moyennes 136 6.3 De 1970 à 1990, les petites villes ont enregistré le taux de croissance démographique le plus élevé et les mégapoles, le plus faible 138 6.4 À mesure qu'un pays se développe, la part des dépenses de l'État dans les investissements publics diminue 142 7.1 Même dans les pays à faible revenu, une part importante de la population peut avoir accès à des services minimum d'approvisionnement en eau et d'assainissement 150 7.2 Dans les pays à faible revenu, le coût du logement varie considérablement 151 8.1 La Tanzanie s'urbanise de plus en plus 185 Tableaux 1.1 Investissements étrangers directs dans le monde, 1997 40 1.2 Décentralisation politique et fonctionnelle dans de grandes démocraties, 1997 49 2.1 Procédures antidumping notifiées par les pays membres du GATT et de l'OMC, 1987-97 64 2.2 Part des pièces et des composants dans les exportations, 1995 71 5.1 Subdivisions administratives du territoire dans les grandes démocraties 123 5.2 Mécanismes de contrôle applicables aux emprunts des collectivités territoriales dans quelques pays .. 126 7.1 Mortalité infantile au Bangladesh en 1990 152 Définitions et notes sur les données Le terme dollar désigne, sauf indication contraire, le Le présent rapport fait mention de groupements de pays dollar des États-Unis en valeur nominale. établis en fonction de l'appartenance géographique et du revenu. Les pays composant chacun de ces groupements Les sigles n'apparaissant pas en français ont été déli sont énumérés dans le tableau intitulé Classification des bérément omis. économies par région et par revenu à la fin des Grands in dicateurs du développement dans le monde. Les classifi Les sigles, acronymes et abréviations ci-après sont uti cations par revenu sont organisées sur la base du PNB par lisés dans le Rapport : habitant ; les valeurs retenues comme seuils figurent dans l'Introduction aux Grands indicateurs du développement CDI Cadre de développement intégré dans le monde. Les moyennes par groupement dont il est GATT Accord général sur les tarifs douaniers et le fait état dans les figures et les tableaux sont, sauf indica commerce tion contraire, des moyennes non pondérées des pays qui OCDE Organisation de coopération et de développe y appartiennent. ment économiques L'utilisation du terme pays pour désigner des écono OMC Organisation mondiale du commerce mies n'implique aucune prise de position de la Banque quant au statut juridique ou autre du territoire en question. ONG Organisation non gouvernementale Le terme pays en développement désigne les économies PIB Produit intérieur brut à revenu faible ou intermédiaire et peut, par commodité, PNB Produit national brut inclure les pays dits « en transition ». Sida Syndrome d'immunodéficien Résumé e nouveau cadre du développement qui son action pour le XXIe siècle et influent est en train de se dessiner pose aux gou considérablement sur la façon dont elle vernants des défis inédits à l'échelon se propose de faire face aux principaux mondial et local. Nous tentons d'en défis qu'il faudra relever dans le domaine cerner les contours et de tirer les du développement. Outre la lutte contre enseignements de l'action menée pour la pauvreté, il faudra en effet se préoccu tracer la nouvelle voie. Nous nous pen per de l'insécurité alimentaire, de la chons sur la dynamique à l'oeuvre aux pénurie d'eau, du vieillissement de la niveaux supra et infranational, et nous population, de la perte des identités cul proposons des règles et des structures turelles et de la dégradation de l'environ nouvelles pour jeter les bases de la poli nement. tique de développement du XXIe siècle. Il faut affronter ces problèmes alors Quatre enseignements essentiels se même que de nombreux facteurs, tels dégagent de 50 années de promotion du que les innovations technologiques, la développement. Premièrement, sans sta diffusion des connaissances, l'accroisse bilité macroéconomique, il ne peut y ment et l'urbanisation de la population, avoir de croissance, et donc de dévelop l'intégration mondiale des marchés pement. Deuxièmement, la croissance financiers et la revendication croissante ne se répand pas automatiquement par de droits politiques et individuels, sont gravité ; les politiques de développement en train de remodeler le cadre du doivent répondre directement aux développement. Certains facteurs, besoins des populations. Troisièmement, comme la croissance démographique, aucune politique ne peut, à elle seule, agissent progressivement, laissant aux déclencher le processus du développe responsables le temps de réagir. D'autres, ment ; une approche globale s'impose. comme la propagation des crises finan Quatrièmement, le cadre institutionnel cières, peuvent frapper à l'impro-viste des joue un grand rôle ; un développement économies apparemment saines si durable doit être ancré dans un proces aucune disposition préventive n'a été sus qui fait intervenir l'ensemble de la prise. Si certains, comme le financement société et évolue avec les circonstances. de la protection sociale, posent des prob Ces considérations façonnent la ma lèmes difficiles, l'État-nation peut nière dont la Banque mondiale envisage généralement les affronter seul. En r 2 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO revanche, d'autres, tels que l'évolution du climat à rapide. Ce constat vaut aussi pour les politiques indus l'échelle planétaire, dépassent les capacités de n'importe trielles. À l'usage, bon nombre de pays sont en effet par quel pays et doivent faire l'objet d'accords interna venus à la conclusion que les subventions à tionaux. l'exportation enrichissaient leurs bénéficiaires sans Bien maîtrisés, ces facteurs pourraient radicalement réellement impulser une croissance plus rapide. Ainsi, transformer les perspectives de développement national des subsides accordés dans un but légitime sont en fait et d'amélioration des conditions de vie. Mais ils devenus une forme d'assistanat pour les entreprises de peuvent aussi être à l'origine d'une instabilité et de souf quelques secteurs, une façon coûteuse d'utiliser l'argent frances auxquelles aucun État-nation, pris individuelle du contribuable pour soutenir l'emploi dans le secteur ment, ne saurait remédier. privé. En revanche, les pays d'Asie de l'Est, qui ont eu Nous rattachons ces mutations à deux phénomènes, activement recours au crédit et aux subventions à l'ex dont elles sont à la fois la cause et la conséquence. Le portation, ont enregistré l'essor économique le plus premier -- la mondialisation -- résulte de l'intégration vigoureux et le plus soutenu que le monde ait connu au internationale des économies. Il obligera les administra cours des dernières décennies. La Chine, qui représente tions nationales à se tourner vers des partenaires inter à elle seule 40 % de la population totale des pays à faible nationaux pour faire face dans les meilleures conditions revenu, connaît un succès économique remarquable en aux changements qui affectent le commerce, les flux suivant une stratégie de développement dans laquelle la financiers et l'environnement. Le second -- la localisa libéralisation des marchés et la privatisation des tion -- reflète la volonté croissante des populations entreprises n'occupent pas le devant de la scène. d'influer sur la façon dont elles sont administrées. Il se Le retard pris par les pays à économie planifiée sur manifeste par l'affirmation des identités locales et leurs homologues à économie de marché a manifeste pousse l'État à s'adapter efficacement à l'évolution de la ment montré que la planification centralisée de l'é politique intérieure et des modèles de croissance. Au conomie tout entière ne favorise pas le développement niveau supranational, comme à l'échelon local, le cadre à long terme. Mais il est clair aussi, à la lumière de l'ex institutionnel et les mécanismes de négociation, de périence du Japon, des pays d'Asie de l'Est et de la coordination et de réglementation joueront un rôle cru Chine, qu'une croissance extrêmement rapide pendant cial en favorisant l'instauration d'un nouvel équilibre plusieurs dizaines d'années n'est pas incompatible avec international et national, et en aidant à créer l'environ une politique interventionniste. nement stable qui permettra de mettre en oeuvre les Le Brésil a lui aussi connu une vigoureuse expansion programmes de développement. dans les années 60, notamment en faisant du remplace ment des importations l'un des axes de sa politique. Le Une nouvelle façon de penser le développement fait que cette option lui ait assurément paru judicieuse à l'époque -- elle n'a pas pour le moins fait obstacle à l'ac En cette fin de XXe siècle, le pragmatisme forme la célération de la croissance -- ne signifie pas qu'il en serait trame des grands courants de pensée au sein de la com de même 30 ans plus tard au Brésil ou ailleurs. De même, munauté du développement. Comme dans beaucoup certaines des politiques qui ont aidé le Japon à se dévelop d'autres domaines, pour mieux comprendre les choses, per dans les années 50 et 60, qui ont engendré la crois il faut reconnaître qu'il ne suffit pas d'asséner des sance en Asie de l'Est dans les années 70 et 80 et qui sont vérités, que les apparences voilent une réalité complexe à l'origine de l'essor économique rapide de la Chine dans et que les décisions de bon sens sont souvent fonction les années 80 et 90 étaient adaptées aux circonstances et à du lieu et de l'époque. Au cours des dernières décen l'époque. Elles n'auraient peut-être pas été aussi nies, le chemin parcouru et le travail d'analyse réalisé fructueuses dans d'autres pays et risquent fort de ne pas se sur ce sujet ont amené les théoriciens du développe prêter aux conditions qui prévaudront pendant les dix ou ment à sortir de la problématique sur les rôles respectifs vingt premières années du XXIe siècle. de l'État et du marché, et à abandonner la recherche Dans tous les pays, le progrès dépend d'une multi d'une formule universelle. tude de facteurs qui varient au fil du temps. Il faut On dit, par exemple, que l'investissement dans le ca aujourd'hui dépasser la polémique sur le rôle de l'État pital matériel et humain stimule la croissance écono et du marché, reconnaître la nécessaire complémenta mique et, en règle générale, cette assertion est rité de ces deux pôles et enterrer l'idée qu'une politique corroborée par les faits. Mais, dans de nombreux cas, un donnée -- dans le domaine de l'éducation, de la santé, niveau élevé d'investissement et un effort éducatif des marchés financiers ou ailleurs -- peut être la for important ne se sont pas traduits par une croissance mule magique, garante du développement en tout RÉSUMÉ 3 temps et en toute circonstance. Cette nouvelle concep l'accès à des ressources suffisantes pour acheter les tion peut se résumer en quatre points. manuels et fournitures scolaires nécessaires. Les objectifs du développement durable sont multiples. Ce qui est vrai des projets de construction d'écoles L'accroissement du revenu par habitant n'en est qu'un l'est aussi des programmes de privatisation, de protec parmi tant d'autres. L'amélioration de la qualité de vie tion sociale et de gestion durable de l'énergie. Le succès s'articule autour d'objectifs plus précis, tels que de dépend de la complémentarité des opérations menées et meilleurs services de santé, un accès plus aisé à l'école, des méthodes utilisées. Un cadre de développement une participation plus large à la vie publique, un envi intégré fait clairement ressortir ces synergies en mettant ronnement propre et la préservation des intérêts des l'accent sur les liens qui unissent les aspects humain, générations futures. matériel, sectoriel et structurel du développement. Les politiques de développement sont interdépendantes. Les dimensions humaine et matérielle sont bien con À elle seule, aucune politique de développement ne nues. Le volet sectoriel, lui, est axé sur l'importance pourra réellement faire évoluer les choses si elle ne d'éléments de portée générale comme la coordination, s'inscrit pas dans un cadre général favorable. Pour la gestion et le maintien d'un environnement véritable obtenir des résultats significatifs, les pays doivent se ment favorable aux entreprises privées et à l'initiative doter d'un cadre institutionnel et d'un programme locale. Les aspects structurels s'articulent plus partic global d'action qui récompensent l'efficacité, mini ulièrement autour de la qualité de la gestion publique, misent les incitations aux effets pervers, encouragent de la transparence des mécanismes de décision, de l'ef l'initiative et favorisent la participation. ficacité des procédures juridiques et judiciaires et de la L'Etatjoue un rôle essentiel dans le développement, mais solidité des dispositifs de réglementation. Reconnaître la manière de procéder ne répond à aucun ensemble de que ces règles et mécanismes jouent un rôle clé, c'est règles simples. Au-delà d'un certain nombre de principes donner une dimension nouvelle à l'idée qu'on se fait généralement admis, le rôle de l'Etat dans l'économie généralement du développement. varie en fonction de sa capacité d'action, du stade du Mais l'équation du développement ne se limite pas à développement du pays, de la conjoncture extérieure et ces éléments. L'égalité des sexes et l'équité sociale sont de multiples autres facteurs. des questions qui en font partie intégrante. Et, comme Les méthodes comptent autant que les politiques. Les on l'a vu plus haut, la stabilité macroéconomique est politiques qui s'appuient sur le consensus, la participa une condition préalable à tout succès en la matière. tion et la transparence ont des effets plus durables. Un L'importance relative de ces différents facteurs variera cadre institutionnel bâti sur ces principes et sur des en fonction de l'époque et du lieu considérés, mais partenariats rassemblant tous les pans de la société civile chaque pays gagnera à définir et à hiérarchiser ses est l'une des conditions du développement. besoins, un exercice qui met en lumière les carences économiques ou gouvernementales et les déficiences du Un nouveau cadre de développement cadre institutionnel, qui sont autant d'entraves au plein C'est autour de ces axes que la Banque mondiale a essor de la nation. lancé un cadre de développement intégré qui vise à recentrer l'action sur les principaux objectifs poursuivis, La mise en place de mécanismes institutionnels à promouvoir l'élaboration de politiques globales, à et la création de partenariats mettre en lumière les mécanismes institutionnels requis Le développement suppose un partenariat entre les et à coordonner les efforts de tous ceux qui oeuvrent différents niveaux d'administration publique, le secteur pour le développement. privé, les bailleurs de fonds et la société civile. Aucune Le cadre intégré marque une prise de conscience : collectivité locale, quel que soit l'échelon territorial ou pour optimiser les résultats -- et parfois même pour le secteur de compétence considéré, aucun bailleur retirer le moindre fruit de l'action menée --, il faut de fonds ne peut répondre seul aux exigences d'une programmer et mettre simultanément en action les stratégie globale. Aussi faut-il que l'État fournisse les multiples rouages du processus du développement. orientations dont les différentes administrations et Prenons l'exemple d'un projet de construction d'école. organisations ont besoin pour coordonner leurs efforts La réalisation du bâtiment n'en constitue que la pre et surmonter les obstacles. mière étape. L'incidence du projet sur le niveau d'in Sans l'assise solide que fournissent des organisations struction dépend de beaucoup d'autres facteurs, tels que et un cadre institutionnel efficaces, il ne peut y avoir de l'existence de mécanismes efficaces pour sélectionner, développement. Dans ce contexte, le cadre institution former et rémunérer convenablement les enseignants et nel s'entend des règles qui régissent les actions des par- 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO ticuliers et des collectivités, organisent les relations d'in mières peuvent venir d'un pays, les composants d'un terdépendance de toutes les parties intéressées et admin autre, l'assemblage être réalisé dans un troisième, alors istrent les négociations entre les différents acteurs. que la commercialisation et la distri-bution se feront Concrètement, les pays doivent se doter des règles et encore ailleurs. Les décisions des consommateurs à mécanismes qui renforcent les entités existantes et Londres ou à Tokyo, par exemple, ont une incidence favorisent des modes d'administration solides, au presque immédiate sur la fabrication des produits -- et moyen de lois et de règlements ou d'instruments coor sur leur style -- partout dans le monde. donnant les actions de multiples acteurs, à l'image des L'élévation du niveau d'instruction, les innovations conventions internationales et des partenariats entre les technologiques qui permettent aux idées de circuler et secteurs public et privé. Lorsqu'ils obéissent à des règles, l'échec économique de la plupart des pays à économie les mécanismes ainsi mis en place améliorent la trans planifiée sont tous des facteurs qui ont contribué à la parence des politiques et celle des entités utilisées pour montée des régionalismes. Les administrations les mettre en oeuvre. nationales ont réagi de diverses façons à cette aspiration Face aux forces de la mondialisation et de la localisa à plus d'autonomie. Un nombre croissant de pays se tion, un nouveau cadre institutionnel s'impose. Tel est sont tournés vers la démocratie, et la tenue d'élections a le message du présent rapport. La première de ces forces permis une plus large participation à la vie publique oblige les gouvernements à nouer des partena-riats -- nationale et locale. L'Etat partage davantage ses attribu avec d'autres pays, avec des organismes internationaux, tions et ses recettes avec les collectivités locales, ins des organisations non gouver-nementales (ONG) ou tances plus proches des ménages touchés par les des sociétés multinationales -- par le biais de mécan décisions des pouvoirs publics (figure 2). Les individus ismes supranationaux. La seconde les amène à se se regroupent aussi en ONG pour poursuivre des objec tourner vers des structures locales pour s'entendre avec tifs tels que les réformes politiques, la protection de les régions et les villes sur des questions telles que la l'environnement, la parité des sexes et l'amélioration répartition des pouvoirs pour le prélèvement de l'im des possibilités éducatives. pôt. Dans un cas comme dans l'autre, il faudra souvent Mondialisation et localisation sont des mots qui sus faire appel à des formules qui dépassent la compétence citent des réactions tranchées, tantôt positives, tantôt d'une seule administration nationale. L'État conservera négatives. Les tenants de la mondialisation voient en cependant un rôle déterminant dans l'élaboration de la elle une force qui ouvre des horizons nouveaux par l'ex politique de développement, mais il évoluera dans un pansion des marchés et les transferts de technologie, contexte qui circonscrira et redéfinira ses missions. Dans un monde interdépendant dont la recomposition Figure 1 territoriale pourrait se poursuivre, les programmes de L'ordinateur connecte le monde développement devront tenir compte des impératifs mondiaux aussi bien que locaux. Ordinateurs directement reliés à l'internet dans le monde (millions) Mondialisation et localisation 50 - 45 - Les progrès technologiques dans le domaine des 40 - télécommunications permettent de savoir instantané 35 - ment ce qui se passe à l'autre bout du monde, chez des proches, dans une entreprise ou sur un marché bour 30 - sier. La place toujours plus grande des services et de 25 - l'information dans l'économie mondiale accroît l'im matérialité des biens économiques qui, au lieu d'être transportés par porte-conteneurs, sont transmis par câble à fibre optique. Dans le même temps, l'améliora tion des réseaux et des techniques de transport réduit le coût du fret maritime, terrestre et aérien. Les Jan. Juil. Jan. Juil. Jan. Juil. Jan. Juil. Jan. Juil. Jan. Juil. Jan. avancées de la télématique facilitent la gestion de ces 1993 1994 1991 1996 1997 1998 1999 nouvelles interconnexions (figure 1). Les sociétés Source : Network Wizards, Internet Domain Survey, janvier 1999 multinationales dépendent aujourd'hui de chaînes de (www.nw.com). production dispersées dans le monde. Les matières pre RÉSUMÉ 5 laissant ainsi bien augurer d'un accroissement de la pro Figure 2 Dans presque tous les pays démocratiques, ductivité et d'une élévation du niveau de vie. D'autres, l'État a délégué une partie de ses pouvoirs en revanche, la redoutent et la condamnent parce qu'ils politiques la considèrent comme une source d'instabilité et de changements inopportuns, menaçant l'emploi, con Nombre de pays fronté à la concurrence des importations, et déstabil 75 - isant les banques, voire l'économie tout entière que l'afflux de capitaux étrangers risque d'emporter. La localisation, quant à elle, est bien accueillie par 50 - ceux qui y voient un vecteur de participation aux méca nismes de décision et un moyen d'influer davantage sur leur propre cadre de vie. La décentralisation qu'elle 25 - engendre multiplie les décisions pouvant être prises par des collectivités territoriales plus proches de l'électeur, ce qui se traduit par un mode d'administration plus 0 - ^ ^ ^ TM ^ ^ ^ -- efficace et plus attentif aux besoins du citoyen. Mais Sans élections Avec des locales élections locales cette autonomie locale accrue peut aussi menacer la sta bilité macroéconomique, C'est par exemple le cas Note : La figure correspond à tous les pays classés parmi les démocraties lorsque des collectivités locales doivent être renflouées pluralistes pour lesquelles des données étaient disponibles. Source : Freedom House, Freedom in the World, 1998 ; tableau A.1 de par l'État pour avoir emprunté massivement et dépensé l'annexe. inconsidérément. Notre propos n'est pas ici de faire l'apologie ou la cri tique de la mondialisation ou de la localisation. Il mêmes des solutions à des problèmes internes, par est simplement de montrer qu'aucun programme de exemple en déterminant comment appliquer des développement ne peut ignorer ces deux phénomènes. normes antipollution à une région située entièrement L'État, qui reste au coeur de l'effort de développement, sur leur territoire. Mais, en l'absence d'accords interna doit donc engager un indispensable processus de ren tionaux, les pays en développement n'ont guère les forcement du cadre institutionnel aux niveaux supra et moyens de s'attaquer à des problèmes environnemen infranational si le pays veut recueillir les fruits de la taux de portée planétaire, comme la menace d'un croissance au XXIe siècle. changement climatique. Dans le présent rapport, nous examinerons trois aspects de la mondialisation : le Aspects supranationaux commerce international, les flux financiers et les enjeux environnementaux. Dans leurs efforts pour s'adapter à la mondialisa tion, les administrations nationales essuieront Le commerce international inévitablement des revers, surtout dans les petits pays Au cours des dernières années, le commerce interna en déve-loppement. Mais, comparativement à leurs tional a progressé plus rapidement que l'économie mon homologues plus grands, ces pays devraient davantage diale, et cette tendance semble devoir se poursuivre profiter de (figure 3). Pour les pays en développement, le commerce l'expansion des échanges et des flux financiers interna est le principal moyen de tirer parti de la mondialisation. tionaux, tant les limites imposées par le volume de Les importations stimulent la concurrence et la diversifi leurs ressources et la taille de leur marché sont pénal cation sur le marché intérieur, au bénéfice des consom isantes. Par contre, les perturbations dues à des facteurs mateurs, et les exportations élargissent les débouchés, au hexogènes risquent d'être beaucoup plus violemment profit des entreprises. Mais, et peut-être, surtout, le com ressenties. Ainsi, un choc économique qui aurait à merce permet aux firmes nationales de se familiariser peine l'effet d'une vaguelette sur un colosse avec les méthodes les plus performantes de leurs concur économique comme les États-Unis, ou même sur un rentes étrangères et avec les exigences de consommateurs assez grand pays en développement comme le Brésil, avertis, ce qui les incite à devenir plus efficaces. Grâce au peut provoquer un véritable raz-de-marée dans une commerce, les entreprises peuvent aussi acquérir des économie de la taille de celle du Bangladesh ou du biens d'équipement plus modernes, ce qui dope égale Ghana. Dans le domaine de l'environnement, les ment leur productivité. Au fil du temps, les échanges administrations nationales peuvent trouver elles- favorisent la redistribution du travail et du capital vers les 6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO secteurs les plus productifs. Ils contribuent en particulier Figure 3 Dans les pays en développement, au redéploiement actuel de certaines activités de fabrica le commerce extérieur croît plus rapidement tion et de services vers les pays en développement, que le revenu national ouvrant ainsi de nouvelles possibilités d'expansion. La création, en 1995, de l'Organisation mondiale du Commerce extérieur commerce (OMC), dans le sillage de l'Accord général sur (pourcentage du PIB) les tarifs douaniers et le commerce (GATT), est la 50 - dernière mesure multilatérale prise pour créer un environ nement propice à l'échange de biens et de services (figure 4). D'autres initiatives importantes doivent être lancées pour entretenir la dynamique de la réforme. Pour continuer à favoriser l'ouverture des marchés comme elles l'ontfait dans le passé, lesfutures négociations commerciales doivent s'organiser autour d'un programme Pays en développement de libéralisation des échanges tourné vers l'avenir. Le « Cycle du millénaire », qui devrait débuter en novem bre 1999 sous l'égide de l'OMC, pourrait bien servir de banc d'essai à ce programme qui devra faire une place 20 - importante à la réduction des obstacles au commerce 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 dans les secteurs de l'agriculture et des services. Sans les Note : Le commerce extérieur est la somme des exportations et des barrières commerciales érigées par les pays riches, l'ex importations de biens et services. pansion du commerce des produits agricoles pourrait Source : Banque mondiale, World Development Indicators, 1999. ouvrir de réelles perspectives à de nombreux pays en développement. Le commerce des services est un autre Lespays doivent modifier les politiques qui, bien qu'en- secteur dans lequel il faudra intervenir. Porté par les core autorisées par les règles commerciales actuelles, entra progrès de l'informatique et des télécommunications, il vent les échanges plus qu'elles ne les favorisent. Par s'est accru de 25 %, rien qu'entre 1994 et 1997. Ce exemple, l'OMC autorise les mesures antidumping, qui secteur en pleine expansion offre aussi des débouchés visent à faire en sorte que des produits ne soient pas aux pays en développement, qui peuvent fournir nom vendus à un prix inférieur à leur « juste » prix sur le bre de services très recherchés. marché intérieur. Or, ces règles peuvent aisément être Les pays doivent recourir plus largement aux méca- transformées en barrières commerciales, restreignant nismes de l'OMC. Par exemple, un pays peut renforcer l'accès au marché et annulant les bienfaits des accords son engagement de réduire durablement les obstacles au antérieurs. Une solution consiste à exiger que les déci commerce et de les maintenir à un bas niveau en les sions des importateurs en matière de prix soient traitées consolidant, c'est-à-dire en incluant cette décision dans de la même façon que celles des entreprises nationales. les obligations internationales qu'il a contractées dans le Ainsi, seuls les comportements contraires à la législation cadre de l'OMC. Plus l'OMC et les règles du commerce antitrust, tels que les pratiques d'éviction, font l'objet international seront considérées comme un moyen de de mesures correctives. réaliser des objectifs de portée nationale (et non comme une atteinte à la souveraineté des pays), plus large sera Les flux financiers le soutien apporté aux organisations de ce genre. Les pouvoirs publics doivent s'intéresser au sort des tra- Les flux financiers internationaux ont considérable vailleurs qui perdent leur emploi sous l'effet de la libéralisa-ment augmenté au cours des dernières années, beau tion des échanges. D'une façon générale, les politiques coup plus vite que les échanges commerciaux. Ces flux publiques doivent répondre aux préoccupations de tous de capitaux se composent des investissements étrangers les travailleurs victimes d'une compression d'effectifs, car directs, des investissements étrangers de portefeuille, beaucoup d'entre eux sont prêts à rendre le commerce des prêts bancaires et de l'aide publique au développe responsable, à tort ou à raison, d'un licenciement ou ment. L'investissement direct correspond aux capitaux d'une réduction de salaire. La libéralisation, relayée par destinés à une prise de participation dans une société ou une politique de l'emploi qui facilite l'ajustement à la une usine afin d'acquérir un pouvoir de décision effec mondialisation des échanges, est susceptible d'atténuer les tif dans la gestion de l'entreprise. L'investissement de pressions protectionnistes. portefeuille s'entend de l'acquisition d'actifs titres, tels RÉSUMÉ 7 Figure 4 Le nombre des pays membres de l'OMC Les pays en développement peuvent commencer ne cesse de croître par réformer leur secteur bancaire et développer leurs marchés financiers. Dans ces pays, en effet, le manque Nombre de pays membres du GATT, puis de l'OMC de fonds communs de placement et de fonds de pen 140 - sion, conjugué à la fragilité des marchés boursiers et 134 obligataires, fait des banques les principaux intermédi 120 - aires financiers. Aussi une réglementation bancaire solide est-elle un atout économique de taille. Elle crée 100 , 100 un environnement qui incite à prendre des risques cal culés. Elle fixe les conditions d'établissement des ban 80 - ques, les services qu'elles peuvent fournir, le capital 60 - qu'elles doivent détenir et l'information financière qu'elles doivent communiquer. Enfin, elle précise les 40 - mesures prudentielles que les organes de réglementation sont tenus de prendre en cas de non-respect des normes 20 _ fixées. L'intensification de la concurrence dans le secteur 1980 1990 1999 financier peut renforcer les incitations pour les banques Source : OMC, Rapport annuel, années diverses. comme pour leurs clients. Elle résulte du développe ment du secteur financier national ainsi que de l'expan sion du rôle du marché des valeurs mobilières et de que des actions ou des obligations, en dessous du seuil celui des autres intermédiaires. L'implantation de ban nécessaire pour exercer un contrôle effectif sur les biens ques étrangères sur le territoire national, surtout si corporels. L'accroissement spectaculaire des inves-tisse- celles-ci sont soumises à des règles strictes dans leur pays ments directs et des investissements de portefeuille d'origine, est un coup de pouce à la réglementation mérite particulièrement d'être signalé (figure 5). Les flux de capitaux étrangers peuvent procurer des Figure 5 gains économiques substantiels à toutes les parties. Les Le volume des capitaux privés entrant investisseurs étrangers peuvent ainsi diversifier leurs dans les pays en développement a risques hors de leur marché d'origine et trouver des considérablement augmenté possibilités d'investissement rentables dans le monde entier. Les pays bénéficiaires en tirent parti sous Flux nets de capitaux diverses formes. Ils peuvent, dans un premier temps, (USD milliards) relever le niveau de leurs investissements. Lorsqu'il 160 - s'agit d'investissements étrangers directs, ils profitent du savoir-faire managérial, des programmes de forma tion et des contacts avec les fournisseurs et les marchés internationaux qui accompagnent souvent ces apports de capitaux. Toutefois, l'afflux de capitaux interna tionaux, et notamment d'investissements spéculatifs à court terme, expose les pays en développement à des risques tels que le revirement des investisseurs ou les vagues de spéculation qui peuvent bouleverser le régime de change, déstabiliser les banques, menacer les grandes entreprises et ruiner l'économie. Faire rentrer le démon des capitaux mouvants dans sa boîte est Capitaux Prêts Investissements Investissements impossible -- et à dire vrai peu souhaitable. Toute la publics privés de portefeuille étrangers question est en fait de mettre en place des politiques, directs des règles et des mécanismes qui permettent d'infléchir Note : Les prêts privés comprennent les prêts bancaires et les emprunts ces mouvements de capitaux de manière qu'ils profi obligataires. La République de Corée est prise en compte dans les calculs tent à l'économie des pays en développement au lieu de pour les pays en développement. Source : Banque mondiale, Global Development Finance, 1999. lui porter préjudice. 8 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO locale qui profitera des normes élevées de gestion des trôler ou d'infléchir, il en est de même de leur environ risques, des procédures réglementaires et des savoir-faire nement qui se trouve exposé aux activités se déroulant ainsi importés. hors de leurs frontières et de leur juridiction. Dans cer Les banques des pays en développement sont con tains pays à faible revenu, le risque peut être tel que la frontées à un double risque. En effet, après avoir mobil poursuite du développement durable s'en trouve com isé des capitaux à court terme sur le marché mondial promise. Ainsi, le changement climatique peut se dans une seule monnaie, comme le dollar ou le yen, traduire par une élévation du niveau de la mer qui peut elles les prêtent à plus long terme dans la monnaie engloutir des millions d'habitations dans des pays de nationale. Elles risquent donc à la fois de perdre leur faible altitude comme le Bangladesh. Seuls, ni les pays, source de capitaux étrangers à court terme, en cas de ni même les organisations régionales ne peuvent parer tarissement du marché, et de voir la valeur de leurs ac efficacement à des problèmes environnementaux de tifs se réduire considérablement, en cas de dépréciation cette nature. La riposte ne peut être que mondiale. Les de la monnaie nationale. Il est certes possible de se pré pays industriels sont certes responsables de la plupart munir partiellement contre ces risques, mais il s'agit des actuels problèmes environnementaux de portée avant tout d'adopter une réglementation qui freinera la mondiale -- particulièrement l'émission dans l'atmos demande de capitaux étrangers à court terme. L'une des phère de gaz à effet de serre résultant de l'activité mesures possibles est d'effectuer un prélèvement d'une humaine --, mais les pays en développement les rat durée déterminée sur les capitaux qui ne servent pas à trapent rapidement, leur expansion s'accompagnant l'achat de biens productifs, ce qui a pour effet d'aug d'un accroissement de la part qu'ils prennent à la dégra menter le coût des emprunts à court terme à l'étranger. dation de l'environnement. Dans un monde où les marchés financiers ne cessent La signature, en 1987, du Protocole de Montréal a de repousser leurs frontières, les pays en développement été un véritable succès écologique pour le monde entier. doivent s'employer à offrir un environnement sécuri Les nations ont alors décidé de concert de s'attaquer à sant pour les investissements étrangers à long terme. À un problème environnemental commun, celui des cette fin, ils doivent s'engager à garantir la transparence émissions de chlorofluorocarbones, qui réduisent la du cadre juridique et réglementaire, assurer le même concentration d'ozone dans la haute atmosphère. Dans traitement et la même protection aux investisseurs les années 80, les scientifiques sont arrivés à la conclu étrangers et locaux, suivre de près les données macro sion que la non-réglementation de ces émissions con économiques fondamentales et investir dans le capital duirait à une augmentation dangereuse du humain. Lorsque l'investissement fait partie intégrante rayonnement ultraviolet sous les hautes latitudes, ce qui d'une économie aux rouages solides, le départ d'un provoquerait une hausse des cas de cancer et de investisseur est vite compensé par l'arrivée d'un autre. cataracte et une dégradation de l'environnement. Grâce Les règles et structures internationales peuvent aussi au Protocole de Montréal et aux accords qui ont suivi, aider les pays en développement à promouvoir la stabilité la production mondiale de chlorofluorocarbones a financière et l'investissement. Ainsi, les accords bancaires fortement reculé et la coopération internationale pour internationaux, comme l'Accord de Bâle, peuvent servir lutter contre l'appauvrissement de la couche d'ozone de modèle pour l'établissement de normes comptables à semble donner des résultats positifs. l'intention des banques locales. Le Fonds monétaire inter Le monde est confronté à beaucoup d'autres pro national peut surveiller le fonctionnement des économies blèmes environnementaux qui appellent une attention et coordonner l'octroi de fonds pour remédier à court immédiate, car ils mettent en danger le patrimoine de terme aux problèmes de liquidité, et amortir ainsi les l'humanité. Si le changement climatique lié à l'aug chocs financiers. Les accords commerciaux peuvent aider mentation des émissions de dioxyde de carbone dans à éviter que ces chocs déclenchent un engrenage protec l'atmosphère est peut-être le plus connu, on peut aussi tionniste se traduisant par un appauvrissement mutuel. citer l'appauvrissement de la biodiversité, qui diminue à Enfin, lors des négociations régionales et internationales un rythme alarmant, la désertification, l'amenuisement sur la coordination des politiques macroéconomiques, les des stocks de poisson, la propagation des polluants mesures qui favorisent un pays au détriment des autres organiques persistants et les menaces pesant sur les peuvent être écartées. écosystèmes de l'Antarctique. La démarche fructueuse adoptée dans le cas de Les enjeux environnementaux à l'échelle planétaire l'ozone peut servir de modèle aux futurs accords in Si les économies nationales sont à la merci de forces ternationaux sur des questions de même nature. Un mondiales que les pays n'ont guère les moyens de con vigoureux débat public doit être l'occasion d'établir RÉSUMÉ 9 solidement le bien-fondé scientifique de mesures pré traiterons plus particulièrement de ce second phéno ventives. Du simple citoyen aux autorités nationales, mène sous deux angles, celui de la décentralisation et chacun doit être convaincu que le coût de la dégrada celui de l'urbanisation. tion de l'environnement justifie une action immédiate. Les solutions de remplacement proposées doivent être Lepluralisme politique et la décentralisation techniquement réalisables et avoir un coût raisonnable. La montée des revendications locales a favorisé le Tous les pays doivent également être prêts à appliquer pluralisme politique et l'autodétermination sur les cinq les accords internationaux et ils devront parfois y être continents. Cela s'est notamment traduit par l'accession incités. Ainsi, les pays à revenu élevé pourront être à l'indépendance de différentes régions, augmentant amenés à aider financièrement les pays moins prospères ainsi le nombre de pays dans le monde. Les régimes à respecter un accord, et les groupes de signataires politiques ont aussi changé. Il y a à peine 25 ans, moins devront prévoir des sanctions pour ceux qui ne se con d'un tiers des pays du monde étaient des démocraties. À formeraient pas aux normes convenues. Enfin, il faut la fin des années 90, cette proportion est de plus de que les normes adoptées soient suffisamment souples 60 % (figure 6). car, dans bien des cas, la formule universelle n'existe La faculté pour chacun d'être associé à la prise des pas. décisions qui le concernent fait partie des éléments qui La situation propre à la préservation de la biodiver- conditionnent directement l'amélioration du niveau de sité et au changement climatique donne à penser qu'il vie, une des dimensions du développement. Toutefois, sera plus difficile de parvenir à un accord international le succès des mesures politiques prises pour répondre sur ces questions que lors des négociations sur l'ozone, aux aspirations à plus d'autonomie -- la décentralisa mais la communauté internationale s'achemine déjà tion en est une -- dépend de la façon dont elles sont vers des solutions. La Convention sur la diversité bio mises en oeuvre. Tout gouvernement s'engageant sur la logique et la Convention-cadre sur les changements cli voie de la décentralisation devrait garder à l'esprit les matiques, ouvertes à signature au Sommet « Planète grands aspects suivants : Terre », à Rio, en 1992, ont apporté la première pierre La décentralisation obéit presque toujours à des consi- de l'édifice à bâtir. Le Fonds pour l'environnement dérationspolitiques. Elle a souvent pour principal objec mondial (FEM), créé conjointement par le Programme tif de maintenir la stabilité politique et de réduire les des Nations Unies pour le développement, le risques de conflits violents en associant des groupes très Programme des Nations Unies pour l'environnement et divers à des négociations officielles, dans le cadre d'un la Banque mondiale, fournit, à titre gracieux ou à des processus obéissant à des règles. Débattre du bien-fondé conditions libérales, des moyens de financement des de la décentralisation présente peu d'intérêt ; l'impor tinés à couvrir le coût supplémentaire qu'un pays doit tant est de décider des modalités d'exécution, véritable supporter lorsqu'un projet de développement cherche clé du succès. aussi à atteindre des objectifs écologiques de portée 7/ n'estpas aisé d'élaborer une stratégie de décentralisa- mondiale dans le domaine du changement climatique, tion qui donnera de bons résultats, car les décideurs ne sont du recul de la biodiversité, de la pollution des eaux pas toujours maîtres du processus. La décentralisation internationales ou de l'appauvrissement de la couche suppose un mode d'administration différent, reposant d'ozone. Les pays peuvent en outre prendre diverses sur de nouvelles structures politiques, fiscales, régle mesures pour améliorer les conditions de vie sur le plan mentaires et administratives. Il ne suffit pas de décider national tout en contribuant à la sauvegarde du patri que des élections locales auront lieu ; encore faut-il moine mondial ; par exemple, la suppression des sub prendre toute une série de décisions sur le mode de ventions énergétiques ou l'amélioration des transports scrutin et les règles applicables aux partis, le dispositif publics sert directement des intérêts nationaux mais retenu influant sur le choix offert aux électeurs. Il ne aide aussi à réduire les émissions mondiales de dioxyde suffit pas non plus de décider de transférer certaines de carbone. compétences aux collectivités locales. Dans le domaine de l'éducation, par exemple, il faut déterminer quel Aspects infranationaux échelon sera responsable du financement nécessaire (en particulier dans les régions pauvres), de l'élaboration Alors même que la mondialisation amène les gouver des programmes et des supports pédagogiques et de nements à porter leur regard au-delà des frontières l'administration au quotidien des établissements, nationales, la localisation attire leur attention sur notamment pour ce qui est de la nomination, de la pro l'optique et les attentes des populations locales. Nous motion et du licenciement des enseignants. Pour que la IO RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO décen-tralisation ne se fasse pas au détriment de l'équité contribuables et les hommes politiques locaux suppor sociale, il faut que les collectivités territoriales aient leur teront la charge de l'ajustement. fiscalité propre et que des mécanismes de transfert budgétaire soient mis en place pour compléter les L'urbanisation ressources locales. Enfin, il faut veiller à rendre les col La population mondiale se concentre de plus en plus lectivités locales mieux à même de s'acquitter de leur dans les zones urbaines. Il y a 25 ans, nous étions moins mission supplémentaire. de 40 % à vivre en ville ; dans 25 ans, nous pourrions Les différents volets de la réforme doivent être synchro- être près de 60 %. Quatre-vingt-dix pour cent des cita nisés. La dynamique politique qui sous-tend souvent la dins de demain se trouveront dans les pays en déve décentralisation amène l'administration centrale à faire loppement. Il y a 50 ans, ces pays ne comptaient que 41 des concessions hâtives. Par exemple, la décision d'au des 100 plus grandes villes du monde. En 1995, ce toriser la tenue d'élections locales peut être prise facile chiffre était passé à 64 et cette proportion ne cesse de ment et rapidement, alors qu'il faudra du temps pour croître (figure 7). définir de nouveaux rapports régle-mentaires entre l'ad Dans certains pays, l'Etat exerce une pression fiscale ministration centrale et les collectivités territoriales, et sur les zones rurales ou limite le prix de leurs produits pour transférer l'actif et le personnel nécessaires à l'éch afin de soutenir les villes, au motif qu'une telle politique elon local. Il est tout aussi difficile de passer d'un sys encouragerait la modernisation de l'économie. Dans tème de transferts budgétaires annuels entre services de d'autres pays, face à l'accroissement de la population l'administration centrale à un système de délégation des urbaine pauvre, il a tenté de freiner l'exode rural, par recettes et des dépenses à différents niveaux d'adminis fois en exigeant l'obtention d'un permis officiel pour tration. s'installer en ville. Aucune de ces deux formules n'a L'administration territoriale doit démontrer dés le donné de résultats véritablement satisfaisants. début quelle est déterminée à appliquer les nouvelles règles Empêcher les gens de s'établir en un lieu, alors qu'ils qui régissent les relations entre les différents niveaux d'ad- sont par ailleurs incités à le faire, est une politique ministration. Les précédents comptent beaucoup parce généralement vouée à l'échec. L'État n'a en effet pas qu'ils déterminent les anticipations. L'un des précédents vocation à décider où les ménages et les entreprises les plus importants que l'Etat peut créer pour des insti doivent s'installer. Il gagnerait plus à appliquer une tutions locales récemment démocratisées est celui d'une politique de développement profitant à la fois aux zones contrainte budgétaire effective. Les autorités territo urbaines et aux régions rurales, à reconnaître que le pro riales doivent savoir que l'admi-nistration centrale ne cessus de développement a tendance à favoriser l'urban les renflouera pas en cas de déficit budgétaire et que les isation, et à planifier en conséquence. Figure 6 Le nombre de pays augmente. . celui des démocraties aussi Pays démocratiques Nombre de pays dans le monde (pourcentage du nombre total de pays) 200 - 100 - 180 90 - 160 80 - 140 - 70 - 120 - 60 - 100 50 - 1 1 40 30 20 10 o - 0 1974 1990 1998 1974 1990 1998 Source : Freedom House, Freedom in the World, 1998 ; Larry Diamond, « Is the Third Wave Over? » Journal of Democracy, 1996. RESUME II Les administrations locales peuvent prendre des blic, quant à lui, devrait se concentrer sur les droits mesures pour faire de leurs villes des lieux plus propices de propriété, le financement et les subventions, la au développement économique, en veillant notam législation sur la construction, et l'infrastructure pri ment à ce que les investissements d'infrastructure maire. soient suf-fisants dans des secteurs tels que l'eau, l'as L'eau. Les grandes métropoles se tournent vers le sainissement, les routes, le téléphone, l'électricité et le secteur privé. Des concessions privées de distribution logement. Si le secteur privé est de plus en plus souvent ont déjà remplacé les prestataires publics à Buenos associé à l'action des villes dans les domaines du loge Aires, Djakarta et Manille. Le rôle de l'État est désor ment, de l'infrastructure d'accompagnement et des ser mais de réglementer cette activité et de favoriser vices municipaux, les communes devront continuer à autant que possible la concurrence. mobiliser des ressources importantes pour financer les L'assainissement. Les pouvoirs publics sont souvent investissements productifs, plus particulièrement pen dans l'impossibilité de financer les gros investisse dant le temps que durera la révolution urbaine. Les ments initiaux nécessaires à l'équipement d'une ville marchés de capitaux privés sont une source de finance tout entière. Toutefois, les habitants parviennent ment prometteuse, mais ils doivent être convenable souvent, avec l'aide d'ONG, à trouver des solutions ment réglementés et les emprunteurs doivent savoir d'un coût abordable, qui pourront être appliquées à qu'ils ne pourront pas se tourner vers l'État en cas de l'avenir. difficulté financière. Quant aux plans d'urbanisme, ils Le transport. L'éducation du public et l'instauration offrent un outil important et utile, mais les règles de partenariats constructifs peuvent aider à réduire la applicables doivent être adaptées aux conditions pollution atmosphérique. Mais la formule plus locales. payante consiste probablement à canaliser l'expan Il est possible de commencer à améliorer les services sion urbaine le long des axes de transit afin de créer urbains avant même d'être devenu un pays riche. Même des couloirs de transport efficaces. si le niveau de revenu est faible, on peut faire un grand Certains estiment que la lutte contre la pauvreté est pas en avant en innovant sur le plan institutionnel. exclusivement du ressort de l'État. Celui-ci a certes un Ainsi, pour assurer les services de base, on cherche rôle prépondérant à jouer dans le financement des aides aujourd'hui davantage à exploiter les possibilités qu'of en faveur des pauvres, mais de nombreux services dans frent les partenariats entre les secteurs public et privé. des secteurs essentiels pour les plus démunis -- eau, Le logement. Les promoteurs privés, les organismes santé, éducation, transport -- sont mieux administrés à bénévoles, les organisations de proximité et les ONG l'échelon local, où ils peuvent être gérés d'une façon qui doivent jouer un rôle plus important. Le secteur pu répond efficacement aux besoins existants. Figure 7 La population urbaine augmente, surtout dans les pays en développement Population urbaine mondiale Localisation des 100 plus grandes villes du monde (pourcentage de la population totale) (nombre de villes) 80 - 60 - m Dans les pays en développement 40 - Dans les pays industriels 20 - 0 - 0 - 1975 2000 2025 1950 1995 2015 Source : Département des affaires économiques et sociales internationales de l'ONU, World Urbanizatlon Prospects, 1998. 12 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO De la théorie à la pratique du Brésil pour restructurer les rapports budgétaires Mondialisation et localisation sont des forces qui entre l'État et les administrations régionales, sur ouvrent des perspectives exceptionnelles, mais qui peu l'amélioration du niveau de vie à Karachi (Pakistan) vent aussi avoir des effets déstabilisateurs. Nous met grâce à l'action de groupes de proximité et de promo tons ici en lumière un certain nombre de mesures que teurs locaux, et sur la valorisation des synergies entre les les pays peuvent prendre, individuellement et collec zones urbaines et rurales en Tanzanie. tivement, pour réduire au minimum les risques de crise. Les obstacles au développement sont multiples. Ce Les administrations nationales jouent un rôle clé, mais sont la pauvreté, la faim, la maladie, la pénurie de loge les organisations internationales, les collectivités territo ments et l'analphabétisme, pour ne citer qu'eux. riales (dont les autorités des villes), le secteur privé, les Beaucoup de progrès ont certes été faits et les populations ONG et les bailleurs de fonds prêtent un concours de certaines régions, telles que l'Asie de l'Est, vivent beau indispensable. Tous façonnent les mécanismes institu coup mieux qu'il y a quelques dizaines d'années. Même tionnels -- c'est-à-dire les règles et les usages -- qui en Afrique subsaharienne, où les résultats éco-nomiques influent sur la façon dont la mondialisation et la locali ont été déplorables au cours des dernières sation évolueront. Cinq études de cas sont présentées décennies, l'espérance de vie et le niveau d'instruction se dans le présent rapport. Elles montrent comment les sont améliorés. Et pourtant, le nombre de personnes qui gouvernements et les organisations peuvent tirer parti vivent avec moins de 1 dollar par jour ne cesse d'aug de ces deux phénomènes et faire face aux dérèglements menter. Pour le bien commun de l'humanité, nous pou possibles. Elles portent sur la libéralisation du com vons inverser cette tendance en tirant le meilleur parti des merce dans la République arabe d'Egypte, sur la forces de la mondialisation et de la localisation alors que réforme du secteur bancaire en Hongrie, sur les efforts nous entrons dans le XXIe siècle. I n t r o d u c t i o n Une nouvelle façon de penser le développement es politiques de développement ont limites. Le revers le plus récent, dans le avant tout pour but d'améliorer dura sillage de la réussite la plus éclatante blement la qualité de la vie de tous. -- la crise en Asie de l'Est --, de L'augmentation du revenu et de la même que la lenteur avec laquelle les consommation par habitant s'inscrit réformes menées dans les pays en tran certes dans ce dessein, mais on ne doit sition portent leurs fruits soulèvent de pas négliger pour autant certains autres nouveaux points d'interrogation sur objectifs, tels que la lutte contre la pau les politiques de développement. vreté, le meilleur accès aux services de Pourtant, un consensus est en train de santé publique et l'amélioration du se former sur les grands axes de la poli niveau d'instruction. Pour les réaliser, il tique de développement de demain. faut aborder le problème du développe ment dans une perspective globale. Les objectifs du développement Au cours des 50 dernières années, durable sont multiples. Dans la l'avenir du développement a suscité un mesure où l'augmentation du mélange de pessimisme et d'opti revenu par habitant améliore le misme. La révolution verte a permis niveau de vie de la population, c'est de croire qu'on allait pouvoir conjurer là un objectif de développement la menace malthusienne, et des pays parmi beaucoup d'autres. L'amé tels que l'Inde sont parvenus à assurer lioration de la qualité de vie, le but leur sécurité alimentaire. Mais l'aug suprême, s'articule autour d'objec mentation constante de la population tifs plus précis, tels que de meilleurs mondiale, combinée à un accroisse services de santé publique, un accès ment relativement faible du rende plus aisé à l'école, une participation ment des céréales alimentaires durant plus large à la vie publique, un envi les années 90, a fait réapparaître le ronnement propre et la préserva spectre de la disette. Certaines straté tion des intérêts des générations gies de développement, comme la futures. politique de substitution aux importa Les politiques de développement sont tions adoptée par le Brésil, qui avaient inter-dépendantes. Quand une poli semblé réussir pendant quelque tique ne donne pas tous les résultats temps, ont fini par montrer leurs voulus, ce n'est peut-être pas seule- 13 14 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, IQQ9-2OOO ment une stratégie donnée qui est en cause. Pour sant des corrélations avec d'autres indicateurs de pros pleinement réussir, les politiques doivent être com périté. Il est donc commode de le prendre comme plétées par des mesures d'accompagnement, dont point de départ. Le niveau moyen du PIB par habi l'absence est parfois un facteur d'échec. tant dans les pays en développement sur lesquels on L'Etat joue un rôle irremplaçable dans le développe- dispose de données a progressé à raison de 2,1 % par ment, mais la conduite à tenir ne se résume pas à an entre 1960 et 1997, taux qui, s'il se maintenait, quelques règles simples. Au-delà de ses missions fon permettrait au PIB moyen par habitant de doubler damentales, sur lesquelles tout le monde s'accorde, tous les 35 ans environ. l'Etat peut jouer un rôle qui dépendra de son apti Comme toujours, ces chiffres qui correspondent à tude à prendre des décisions judicieuses, de ses des agrégats recouvrent d'importantes variations dans capacités administratives, du niveau de développe le temps et dans l'espace. Ainsi, le taux d'accroisse ment du pays, de la conjoncture extérieure et d'une ment du revenu par habitant des pays en développe foule d'autres facteurs. ment a connu une accélération relativement rapide Les méthodes comptent autant que les politiques. Le pendant les années 60 et 70, avant de plafonner pen développement durable suppose un cadre institu dant les années 80. Un optimiste pourrait peut-être tionnel solide s'appuyant sur la transparence et la voir des signes de retour à une croissance rapide pen participation, et bâti sur des partenariats ou d'autres dant la première moitié des années 90, mais ces signes formes d'association avec l'administration, le secteur se sont faits plus discrets depuis qu'a éclaté la crise privé, les organisations non gouver-nementales financière en Asie de l'Est en 1997. De plus, l'Asie de (ONG) et les autres composantes de la société civile. l'Est est la seule région au monde où l'écart entre les pays à revenu faible et intermédiaire et les pays plus L'idée selon laquelle le développement a des objectifs riches diminue. multiples et que les politiques et les mécanismes qui Ce succès régional mis à part, le bilan général des permettent de les atteindre sont à la fois complexes et résultats du développement ne laisse pas d'être préoc interdépendants a provoqué un débat intense sur la vali cupant. En effet, depuis plusieurs décennies, le dité des théories de développement traditionnelles. revenu par habitant moyen des pays situés dans les Dans cette introduction, nous reprenons les grands deux tiers inférieurs de l'échelle des revenus (pays à thèmes de ce débat pour analyser les perspectives et les revenu faible et intermédiaire) ne cesse de reculer par enseignements du chemin parcouru en matière de déve loppement. Nous soulignons qu'il faut dépasser les Figure 8 L'écart entre pays riches et pays pauvres ne aspects purement économiques pour aborder les ques cesse de se creuser tions de société comme un tout. Nous passons ensuite au rôle des institutions dans le développement, en indi quant les changements institutionnels qui devront PIB par habitant lUSDde1995) intervenir si l'on veut assurer la pérennité du dévelop 20,000 - pement au XXIe siècle. Les difficultés à surmonter res tent nombreuses, mais, simultanément, les opportunités qui ne demandent qu'à être saisies offrent tout autant de promesses exaltantes. Tirer profit de l'acquis 10,000 - Les faits observés au cours des dernières décennies prouvent que, si le développement est du domaine du possible, il n'est ni une certitude, ni une évidence. Les Tiers intermédiaire exemples de réussite sont assez nombreux pour justi Tiers le plus pauvre fier un sentiment de confiance en l'avenir, mais s'il est possible de transposer ces réussites dans d'autres pays, l'échec d'un grand nombre de tentatives de dévelop .. pement montre cependant que la tâche sera ardue. 1970 1975 1980 1985 1990 1995 On se sert communément du PIB par habitant Source : Banque mondiale, World Development Indicators, 1999 pour mesurer le niveau de développement, en établis INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 15 rapport à celui des pays du tiers supérieur (figure 8). vent trop exclusivement axés sur la recherche de la Le PIB moyen par habitant du tiers intermédiaire est panacée. Lorsqu'une formule donnée ne produisait tombé de 12,5 à 11,4 % de celui du tiers le plus riche, pas en tous lieux et en toutes circonstances les avan et celui du tiers le plus pauvre est passé de 3,1 à 1,9% cées espérées, on la reléguait aux oubliettes pour en de ce dernier. En fait, les pays riches jouissent d'une chercher une nouvelle. expansion plus rapide que les pays pauvres depuis la Les modèles de développement en vogue pendant révolution industrielle du milieu du XIXe siècle. On les années 50 et 60 appelaient l'attention sur les a estimé récemment que le ratio du revenu par habi contraintes imposées par l'insuffisance de l'accumula tant entre les pays les plus riches et les pays les plus tion de capital et l'inefficacité de l'affectation des res pauvres avait sextuplé entre 1870 et 19851. Ces sources . Dans cette optique, on a avant tout cherché chiffres sont extrêmement préoccupants, car ils mon à intensifier les investissements, au moyen de trans trent combien il est difficile aux pays pauvres de com ferts de l'étranger ou de l'épargne intérieure. bler leur retard. L'expérience des décennies suivantes montre toutefois Selon les théories économiques ordinaires, toutes qu'en misant exclusivement sur les investissements, choses étant égales par ailleurs, l'expansion devrait on a été amené à négliger d'autres aspects importants être plus rapide dans les pays pauvres que dans les du développement. Les taux d'investissement et de pays riches. Par exemple, il serait logique de penser croissance enregistrés par les différents pays entre qu'il est plus facile pour les pays en développement de 1950 et 1990 varient considérablement (figure 9). copier les techniques et méthodes de production nou Certains pays qui n'ont guère investi ont connu une velles, si importantes pour le développement écono croissance rapide, tandis que la croissance restait lente mique, que pour les pays industriels de les inventer. dans d'autres qui avaient investi massivement7. Les capitaux, les connaissances spécialisées et le savoir L'investissement est sans doute le facteur qui a été le devraient aller des pays plus riches, où ces ressources plus étroitement lié au taux de croissance écono sont abondantes, vers les pays en développement, où mique au cours de ces 40 années, mais il n'explique elles sont rares et où elles seraient encore plus pro pas tout8. ductives. Selon les anciennes théories du développement, Aujourd'hui comme autrefois, les chercheurs s'ef surtout celles qui s'inspiraient des thèses de Simon forcent laborieusement de comprendre pourquoi Kuznets, l'inégalité augmente généralement durant cette théorie se vérifie si difficilement dans la pra les premières étapes du développement. Cette hypo tique2. Plusieurs études indiquent que les pays à thèse n'est pas confirmée par les faits observés depuis faible revenu peuvent enregistrer une expansion plus rapide que les pays à revenu élevé (d'environ 2 % par Figure 9 L'investissement n'explique pas seul les an), et donc combler progressivement leur retard, s'ils variations de la croissance appliquent des politiques de nature à stimuler la croissance . Aujourd'hui, un recul plus grand nous Taux de croissance du PIB donne une idée de la complexité du processus et nous (pourcentage) permet de comprendre qu'une approche pluridiscipli 14 - naire est le seul moyen de parvenir au but recherché . |fiJÉfc: La complexité du processus de développement n'est pas une révélation nouvelle. L'étude classique d'Arthur Lewis, La Théorie de la croissance économique, publiée en 1955, analyse tour à tour les incitations au profit, le commerce et la spécialisation, la liberté écono mique, les changements institutionnels, l'expansion du savoir, l'application des nouvelles idées, l'épargne, les investissements, la population et la production, le secteur public et le pouvoir, et la politique'. Au fil des -4 - ans, cependant, en se fondant sur leurs effets, on en est 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 venu à juger certaines méthodes de développement Note : La figure indique la moyenne décennale des taux d'investisse comme « premières entre égales ». Les différents ment comparée à la moyenne décennale des taux de croissance du modèles de développement des 50 dernières années, PIB entre 1950 et 1990, pour un échantillon de 160 pays. surtout dans leur version « grand public », étaient sou Source : Kenny et Williams, 1999. l6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO 20 ou 30 ans : on pense aujourd'hui que la croissance, population). Depuis 20 ans, les investissements effec l'égalité et le recul de la pauvreté peuvent aller de pair, tués dans le capital humain donnent des résultats comme cela a été le cas dans une grande partie de remarquables. Le taux de rentabilité de l'enseignement l'Asie de l'Est. De nombreuses politiques favorisent primaire dans les pays à faible revenu peut parfois une croissance égalitaire. Ainsi, l'amélioration des atteindre 23 % par année d'étude10. Mais, tout possibilités d'éducation renforce le capital humain et comme les investissements dans le capital physique, les aide les pauvres ; ou encore, l'octroi des terres aux investissements dans la santé et dans l'éducation ne paysans défavorisés exerce des effets bénéfiques non sont pas à eux seuls un gage de développement. En seulement sur l'égalité mais aussi sur la productivité. Afrique subsaharienne, par exemple, où l'espérance de L'Asie de l'Est a aussi montré qu'un pays peut avoir vie et le taux de scolarisation ont augmenté de manière un taux d'épargne élevé sans inégalités profondes. spectaculaire depuis quelques décennies, la croissance Les théoriciens du développement des années 50 est lente, voire négative, depuis le début des années 70, et 60 ont aussi avancé toutes sortes d'arguments pour dans l'ensemble de la région. expliquer que l'ouverture des économies et une inter Au début des années 80, un nouveau changement vention limitée de l'État ne suffiraient pas à stimuler s'était produit dans les écoles de pensée. La planifica la croissance. Pour beaucoup d'économistes, la plani tion centrale était largement discréditée. De fait, les fication était un moyen de remédier, au moins en par cibles favorites étaient à l'époque les distorsions de tie, à la faiblesse des investissements et à la lenteur de prix introduites par l'État (par le biais des droits de l'industrialisation, considérées à l'époque comme les douane, par exemple) et les gaspillages engendrés par principaux problèmes à résoudre. Ce point de vue l'intervention de la puissance publique dans les acti était d'autant mieux accepté que beaucoup de diri vités de production. geants, ayant vécu la crise des années 30, ne croyaient Et pourtant, on continuait d'affirmer le rôle central guère aux vertus des forces du marché laissées à elles- de l'État dans le processus de développement. Comme mêmes. Deux autres exemples semblaient justifier le faisaient remarquer les auteurs du Rapportsur le déve- une démarche volontariste de la part de l'État : le loppement dans le monde, 1991, « les marchés ne peu contrôle étroit exercé sur la production par le gouver vent pas fonctionner dans le vide -- il leur faut un nement des États-Unis pendant la Deuxième Guerre cadre juridique et réglementaire que les pouvoirs mondiale et le niveau des investissements et du PIB publics sont seuls à pouvoir fournir. Et il y a beaucoup en Union soviétique, qui s'envolait sous le régime d'autres fonctions pour lesquelles les marchés accusent communiste, en dépit de l'énormité des coûts parfois des insuffisances, quand ils n'y échouent pas humains. complètement. Il ne s'agit pas de choisir entre l'État ou Peu à peu, cependant, on a compris que si l'État le marché : chacun a un rôle important et spécifique à avait un rôle vital à jouer dans le développement, jouer11 ». Parallèlement, les études montraient que les rares sont les gouvernements qui ont su gérer effica imperfections du marché, qui étaient au coeur des cement les entreprises publiques. En Union sovié débats pendant les années 50 et 60, étaient, théorique tique, la rentabilité des investissements est tombée à ment du moins, plus répandues qu'on ne l'avait pensé. un niveau presque nul. Un peu partout, l'administra Cependant, en réponse à l'inefficacité du secteur tion a gonflé les effectifs du secteur public, et la plé public, les experts n'en préconisaient pas moins une thore de fonctionnaires, alliée au manque d'efficacité, solution fondée sur le marché, c'est-à-dire l'élimination a engendré d'énormes déficits, grevant les finances des distorsions (liées au protectionnisme, aux subven publiques et détournant des recettes budgétaires qui tions et au secteur nationalisé) imposées par les pou auraient été mieux utilisées ailleurs. On a également voirs publics. Pour résoudre le problème de commencé à craindre que, dans bien des pays en l'accumulation excessive de dettes, il suffit, disaient cer développement, les gouvernements n'aient pris des tains, de corriger les déséquilibres budgétaires, moné décisions peu judicieuses dans le domaine macroéco taires et extérieurs qui exerçaient des effets nomique, engendrant des problèmes tels que l'infla préjudiciables sur la stabilité des prix et la croissance. tion et les crises d'endettement en Amérique latine". Comme l'intervention de l'État et les investissements À la fin des années 60, les dirigeants ont commencé dans l'éducation et la santé auparavant, la réduction à porter leur attention sur le capital humain, souvent des distorsions et l'austérité sont devenues les maîtres- mesuré par le taux de scolarisation (comme indicateur mots de la politique de développement. indirect du niveau d'éducation) et l'espérance de vie Les éléments d'information réunis depuis 20 ans (comme indicateur indirect de l'état de santé de la confirment encore à présent la nécessité de la stabilité INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DEVELOPPEMENT 17 macroéconomique et des réformes sectorielles. Mais un système favorisant les mécanismes de marché a fait une fois de plus, on a cru à tort que cela suffirait. progresser de façon spectaculaire le niveau de vie de Certains pays ont suivi des politiques de libéralisa centaines de millions de personnes, parmi les plus tion, de stabilisation et de privatisation sans en retirer démunies au monde. les bienfaits attendus. Plusieurs pays africains ont Les rebondissements de la politique de développe appliqué de bonnes politiques macroéconomiques, ment et la nature des réussites et des échecs survenus sans que leur taux moyen de croissance annuelle ne de par le monde montrent combien il est difficile de parvienne à dépasser 0,5 % . Même les pays qui ont percer les secrets de la croissance au sens large. Les maîtrisé l'inflation et le déficit budgétaire ne sont pas succès et les échecs surviennent dans des situations si à l'abri de dangers tels que la faiblesse et le manque de différentes qu'on ne sait, parfois, quelles leçons en contrôle des institutions financières, comme l'a tirer ni si ces enseignements pourraient être appliqués découvert à ses dépens l'Asie de l'Est. ailleurs. Ainsi, le rôle de l'État dépend de tout un Quant à la question de savoir si moins d'État vaut ensemble de facteurs, tels que les capacités adminis mieux que plus d'Etat ou inversement, les choses sont tratives, le stade de développement et la conjoncture moins claires qu'on ne le pensait. Dans la Fédération de extérieure. Russie, on s'attendait à ce que l'abandon de la planifica En dépit de ces difficultés, la communauté du tion centrale et du régime de propriété publique en développement est parvenue, en observant l'évolu faveur de mécanismes de marché décentralisés, de la pro tion de la situation dans différents pays, à dégager un priété privée et de la recherche du profit stimule la pro certain nombre d'enseignements sur les politiques qui duction, en accentuant peut-être légèrement les semblent réussir. On a constaté à l'usage que les pays inégalités. Or, l'économie russe s'est contractée d'un qui appliquent simultanément, et d'une manière tiers, selon certaines estimations, et les inégalités de adaptée à leur situation propre, ces différentes poli revenu se sont aggravées dans des proportions spectacu tiques de caractère complémentaire ont des chances laires. Le niveau de vie s'est dégradé, parallèlement au de prospérer. Plusieurs des facteurs qui ont contribué PIB, et les indicateurs de santé publique sont en baisse . au plus bel exemple de développement réussi au cours D'autres pays, où l'État intervenait assez largement de ces 50 dernières années -- l'Asie de l'Est -- sti sur le marché, ont connu une croissance rapide. Dans mulent incontestablement la croissance et le dévelop les pays est-asiatiques, les pouvoirs publics se sont pement en général. Ces facteurs sont un taux abstenus d'appliquer un bon nombre des grands prin d'épargne élevé, une forte rentabilité des investisse cipes de la libéralisation durant les premières étapes ments, l'éducation, le commerce extérieur et une du développement, ce qui n'a pas empêché une méta politique macroéconomique judicieuse. Inversement, morphose de leur société en un demi-siècle . En les échecs ont mis en lumière l'importance des struc dépit des quelques années de croissance nulle ou tures institutionnelles, de la concurrence et de la lutte négative que ces pays viennent de traverser, leur PIB contre la corruption (encadré 1). par habitant est un multiple de ce qu'il était voici L'analyse des projets de la Banque mondiale révèle 50 ans et l'emporte de loin sur celui des pays qui ont les nombreux ingrédients nécessaires au succès des suivi d'autres stratégies de développement. La poli politiques de développement16. Elle montre que les tique industrielle appliquée par les pouvoirs publics projets menés dans les pays qui respectent les principes dans ces pays visait généralement à promouvoir des macroéconomiques fondamentaux, à savoir une infla secteurs donnés. L'État intervenait dans le commerce tion réduite, un déficit budgétaire limité et l'ouverture extérieur, quoique pour encourager l'exportation plu au commerce extérieur et aux flux financiers, donnent tôt que pour freiner les importations. Il réglementait de meilleurs résultats que ceux qui se déroulent dans les marchés financiers, en limitant les possibilités des pays où l'économie est fermée et les déséquilibres d'investissement ouvertes aux particuliers, en encou importants. Mais la stabilité macroéconomique n'est rageant l'épargne, en abaissant les taux d'intérêt et en pas une garantie de succès pour les projets. Ainsi, les rendant les banques et les sociétés plus rentables . Il projets dans les secteurs de l'éducation et de la santé a privilégié l'éducation et la technologie pour combler atteignent plus sûrement leur but s'ils encouragent la le retard dans ces deux domaines par rapport aux pays participation des bénéficiaires et la parité entre les plus avancés. Tout récemment, la Chine a commencé sexes. On a également observé que le gouvernement à appliquer sa propre version des méthodes de déve doit être aux commandes et qu'il existe une corrélation loppement suivies en Asie de l'Est. La stratégie qu'elle étroite entre certains indicateurs de crédibilité et la a adoptée pour remplacer la planification centrale par rentabilité des projets. Dans les pays à faible revenu, RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Encadré 1 Qu'avons-nous appris en Asie de l'Est et en Europe orientale ? Les succès remportés par l'Asie de l'Est nous fournis niveau élevé du taux d'épargne : par les préférences indi sent des enseignements utiles sur les stratégies de déve viduelles, la politique des pouvoirs publics, ou un mariage loppement qui réussissent. des deux ? Et si ces pays ont investi judicieusement leur Épargne. Tous les pays est-asiatiques avaient un taux épargne, ce n'est pas toujours le cas ailleurs, tant s'en d'épargne beaucoup plus élevé que les autres pays en développement. De 1990 à 1997, par exemple, faut. Cependant, ces éléments de politiques qui ont fait l'épargne intérieure brute des pays de l'Asie de l'Est et leurs preuves permettent d'ébaucher un programme d'ac du Pacifique a atteint 36 % du PIB, contre 20 % en tion. Amérique latine et aux Caraïbes et 17 % en Afrique sub On peut également tirer des leçons utiles des échecs. saharienne. Parmi les exemples les plus récents (et parfois les plus Investissement Les pays d'Asie de l'Est sont parvenus spectaculaires), on pense à la Russie, à certains des pays à investir cette épargne de façon efficace, si bien que le en transition d'Europe centrale et orientale, et à plusieurs rendement des investissements productifs est demeuré plus fort que dans la plupart des autres pays pays d'Asie de l'Est victimes de la crise économique et en développement, au moins jusqu'au milieu des financière. Leur cas met en lumière d'autres facteurs qui années 90. peuvent influer sur la croissance économique, dont le Éducation. Ils ont largement investi dans l'éducation, mode d'administration des entreprises, la conduite des notamment dans la scolarisation des filles. Ces investis affaires publiques et la concurrence. sements ont contribué à stimuler la croissance. Savoir. Ils ont réussi à réduire l'écart par rapport aux Cadre juridique. Lorsqu'un cadre juridique solide est en pays à revenu élevé en investissant massivement dans place, les dirigeants et actionnaires majoritaires des l'enseignement scientifique et technique et en encoura entreprises s'efforcent de les faire prospérer et non pas geant l'investissement étranger direct. d'en dissiper les actifs. Intégration à l'économie mondiale. Le cas des pays est- Corruption. Réduire la corruption dans la sphère asiatiques montre que les pays en développement sont beaucoup mieux placés pour pénétrer sur les marchés publique attire l'investissement. Combien de tentatives mondiaux des produits manufacturés que ne le de privatisation n'ont-elles pas été minées par la corrup croyaient de nombreux observateurs il y a quelques tion, sapant la confiance et dans l'État et dans l'écono dizaines d'années. mie de marché ? Le programme russe d'attribution de Politique macroéconomique. Les pays de l'Asie de l'Est participations contre des prêts est généralement consi ont mis en oeuvre de bonnes politiques macroécono déré comme une source de corruption inégalée, au miques solides, qui les ont aidés à endiguer l'inflation et point que la richesse qui en est résultée est en grande à éviter les récessions. L'Indonésie et la Thaïlande ont partie réputée illicite. affiché des taux de croissance du PIB réel positifs de 1970 à 1996, la Malaisie et la République de Corée ne Concurrence. La concurrence est un ingrédient essen connaissant qu'une seule année de croissance négative. tiel. Elle incite à l'efficacité et encourage l'innovation. Ces éléments soulèvent chacun un certain nombre de Mais les monopoles peuvent tenter de l'étouffer si les points d'interrogation. Par exemple, comment expliquer le autorités ne font rien. un projet a 20 % de plus de chances d'être jugé « satis une large mesure des structures de gouvernement, des faisant » lors de son évaluation si les institutions sont facteurs macroéconomiques et structurels, de la com solides . Le rôle du patrimoine associatif a également pétitivité du marché, de la viabilité des projets sur le été démontré. Le fait est qu'on ne soulignera jamais plan social, des régimes réglementaires, du droit des assez l'importance des liens de confiance et du tissu entreprises et des affaires, des réformes du secteur associatif dans le développement durable (encadré 2). financier et de l'état de la comptabilité des entre Enfin, les analyses font ressortir l'importance de la prises . Enfin, ce qui vaut pour le secteur de l'électri coordination des activités de développement entre cité et les privatisations vaut tout autant pour les pouvoirs publics et bailleurs de fonds . activités visant à créer des programmes sociaux, à Au total, l'impact des projets de la Banque mondiale construire des écoles ou à améliorer l'environnement. dépend d'une multiplicité de facteurs extérieurs aux activités elles-mêmes. Une étude récente de projets réa Les multiples objectifs du développement lisés par la Banque mondiale dans le domaine de l'éner gie en Afrique subsaharienne donne quelques exemples L'expérience acquise par la Banque mondiale dans frappants de ces facteurs, au nombre desquels on la réalisation des projets de construction de grands compte la conduite des affaires publiques, le capital barrages montre combien il est important de consi humain et le cadre de politique générale (encadré 3). dérer les résultats escomptés sous tous leurs angles. Au Ce qui est vrai pour les projets énergétiques en Afrique cours des années 50 et 60, les grands barrages étaient subsaharienne l'est également pour les programmes de pour ainsi dire synonymes de développement. Depuis privatisation. Le résultat de ces derniers dépend dans quelque temps, cependant, on mesure mieux leurs INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 19 Encadré 2 Encadré 3 Le patrimoine associatif, le développement et la Comment expliquer les résultats des projets pauvreté dans le secteur de l'électricité en Afrique subsaharienne ? Par « associatif », on entend les réseaux et les rela tions qui, d'une part, encouragent la confiance et la réci Jusqu'au milieu des années 90, le bilan des projets procité et, d'autre part, influent sur la qualité et l'intensité exécutés par la Banque mondiale dans le secteur de des rapports sociaux19. La densité du tissu associatif l'électricité en Afrique subsaharienne était relativement exerce des effets notables sur divers aspects du dévelop peu brillant. Sur 44 projets terminés dans la région entre pement. En voici quelques exemples : 1978 et 1996, 64 % ont été jugés satisfaisants, contre une Dans l'enseignement, les professeurs sont plus moyenne mondiale de 79 %. Une étude récente consa consciencieux, les élèves ont de meilleures notes et crée aux causes de ce problème a mis en lumière un large les installations scolaires sont mieux utilisées là où les éventail de facteurs qui influaient sur les résultats des pro parents et les citoyens s'intéressent activement à la jets et du secteur. Parmi eux : qualité de l'éducation des enfants20. Des facteurs extérieurs, tels que la hausse du prix des Dans les services de santé, il y a moins d'absentéisme combustibles, les taux d'intérêt internationaux et les et plus de conscience professionnelle parmi le person bouleversements des termes de l'échange ; nel médical et infirmier lorsqu'il se sent soutenu et Les structures réglementaires et juridiques, caractéri encadré par des associations d'usagers21. sées en particulier par l'opacité du mode de réglemen Dans le développement rural, les habitants des villages tation ; où la vie associative est plus active recourent davan La faiblesse des capacités techniques, et notamment tage au crédit et aux produits agrochimiques, et la l'insuffisance du patrimoine de ressources humaines ; construction des routes fait l'objet d'une coopération L'absence de participation du secteur privé, que ce soit plus intense22. par l'actionnariat ou par les contrats de service ; Le patrimoine associatif est une sorte de système Le manque d'adhésion des autorités au processus de d'assurance pour les pauvres qui ne peuvent s'adresser réforme ; au marché. Il est donc important de faciliter la création de L'insuffisance de la coordination entre les organismes nouveaux réseaux là où les anciens sont en train de se bailleurs de fonds et des grandes orientations définies désintégrer, comme en période d'urbanisation. par les pouvoirs publics. ( Il peut à l'inverse présenter des inconvénients sérieux. Cette liste révèle toute la complexité et l'imbrication Les localités, les groupes ou les réseaux qui sont isolés, des facteurs qui contribuent en pratique au processus de ont une vision étroite ou adoptent une conduite asociale développement. (on pense notamment aux cartels de la drogue) peuvent au contraire faire obstacle au développement économique Source : Covarrubias, 1999. et social23. C'est pourquoi certains observateurs parlent de patrimoine associatif vertical (avec une connotation généralement négative, gangs par exemple) et de patri moine associatif horizontal (avec une connotation généra indiquent que les taux de croissance économique lement positive, association par exemple). observés depuis 30 ans ne donnent qu'une idée très approximative de l'amélioration enregistrée par cer tains indicateurs de développement essentiels, tels conséquences sur l'environnement et sur la qualité de que la stabilité politique, l'éducation, l'espérance de la vie des populations déplacées par les travaux, et on vie, la mortalité juvénile et la parité hommes-femmes. se rend compte aujourd'hui que ces projets doivent Il semble, par exemple, qu'il n'y ait guère de lien entre être conçus avec le plus grand soin si l'on veut qu'ils la baisse des taux de mortalité des enfants de moins de aient un impact positif sur le développement durable. cinq ans et la rapidité de la croissance économique Il s'agit de réalisations exigeant une approche concer (figure 10). Alors que beaucoup de pays en dévelop tée qui permettra de discuter ouvertement de tous les pement n'ont affiché que des résultats économiques coûts potentiels, sans exception . Cette approche ne médiocres pendant les années 80 et le début des s'applique pas qu'aux barrages. Pour porter leurs années 90, un seul pays de l'échantillon utilisé ici (la fruits, tous les projets doivent être exécutés en pleine Zambie) a enregistré une aggravation de la mortalité connaissance de leurs répercussions sociales, civiles, infantile et juvénile. environnementales, politiques et internationales. Cela tient probablement en partie au fait que les Il en est de même au niveau macroéconomique. pays et leurs populations ont des priorités différentes L'augmentation du revenu est certes un aspect impor en matière de santé et d'éducation. Ainsi, en tant de l'amélioration du niveau de vie, mais ses liens Amérique latine et dans les Caraïbes, les dépenses avec d'autres indicateurs de bien-être sont complexes. publiques de santé atteignent 6,3 % du PIB, et en C'est ainsi que ceux qui naissent avec moins de 1 dol Asie du Sud-Est 5 %, tandis qu'elles n'en représentent lar par jour pour vivre ont cinq fois plus de chances que 2,7 % en Afrique subsaharienne. On cite souvent de mourir avant l'âge de cinq ans que ceux qui ont un l'exemple de Sri Lanka, pays pauvre qui a investi avec revenu plus élevé . Néanmoins, des études récentes sagesse et avec profit dans les soins de santé primaires. 2 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Figure 10 L'amélioration de la santé est elle-même un La mortalité infantile a reculé dans la plupart des pays en développement entre 1980 et 1995, exemple frappant des retombées spectaculaires obte même là où le revenu n'a pas progressé nues lorsqu'on cherche à atteindre un large éventail d'objectifs. Il ressort de certaines études que non moins de 30 % du taux de croissance par habitant, tel 70 - A qu'il est estimé pour la période 1870-1979 au Royaume-Uni, pourraient être liés à l'amélioration de la santé et de la nutrition. Ces conclusions sont cor roborées par certaines microétudes : en Indonésie, par : : · » ! » ' · » exemple, l'anémie a réduit la productivité masculine de 20 %28. L'amélioration de l'égalité entre les sexes est aussi 0 -, 1 1 1 1 1 un exemple important de la façon dont un objectif de -10 - développement peut renforcer d'autres éléments de la -20 - + politique menée. La faiblesse de leurs niveaux d'ins -30 - truction et de formation, la médiocrité de leur état de -50 0 50 100 150 200 250 santé, leur mauvaise nutrition et la difficulté d'obte nir des ressources sont autant de facteurs qui amoin Note : Calculs sur la base d'un échantillon de pays choisis dans les drissent la qualité de la vie des femmes dans tout le World Development Indicators, 1998 de la Banque mondiale. Le PIB par habitant a été corrigé de la parité du pouvoir d'achat. monde en développement. La discrimination sexuelle Source : Calculs des services de la Banque mondiale. peut aussi être très préjudiciable à d'autres aspects du programme de développement durable. Les femmes En dépit de la faiblesse de son PIB par habitant, Sri entrent pour une large part dans la main-d'oeuvre des Lanka avait, en 1997, une espérance de vie de 73 ans pays en développement. Par exemple, elles représen et un taux de mortalité infantile de 14 pour tent 60 % des travailleurs du secteur informel en 1 000 naissances vivantes, pas tout à fait le niveau des Afrique et 70 % de la main-d'oeuvre agricole. La dis pays à revenu élevé, mais de peu . Par comparaison, crimination réduit leur productivité. Au Kenya, par pour cette même année, l'espérance de vie moyenne exemple, on estime que si les femmes jouissaient de s'établissait à 59 ans pour l'ensemble des pays l'égalité d'accès aux facteurs et moyens de production, pauvres, et la mortalité infantile était de 82 pour la valeur de leur production augmenterait de près de 1 000 naissances vivantes. 22 %. La discrimination a également des répercus Qui plus est, comme pour toutes les activités de sions négatives sur toutes sortes d'indicateurs du développement, les résultats dans les domaines de la développement. Selon une étude, une augmentation santé et de l'éducation sont liés et peuvent aussi de 10 % des taux d'alphabétisation des femmes rédui influer sur ceux d'autres programmes gouvernemen rait la mortalité juvénile de 10 % (l'amélioration de taux. Les pays qui suivent des stratégies de croissance l'alphabétisation des hommes n'a guère d'effet) . égalitaires, par exemple dans l'éducation ou par la Dans l'ensemble du monde en développement, le réforme foncière, ont généralement de meilleurs relèvement du niveau d'instruction des femmes pen résultats dans le domaine du bien-être. Il se peut donc dant la période 1960-90 pourrait expliquer jusqu'à que le meilleur moyen d'améliorer les résultats dans le 38 % du recul de la mortalité infantile pendant cette domaine de la santé consiste à investir directement période, et 58 % de la baisse de l'indice synthétique dans la nutrition et la lutte contre le tabagisme, de fécondité . Il y a lieu de croire que l'amélioration l'usage des drogues et la consommation d'alcool, plu de l'égalité des sexes produira des résultats spectacu tôt que d'affecter les dépenses aux soins de santé. laires, et c'est un objectif que les pays peuvent se fixer Dans certaines régions, si l'on veut améliorer les quel que soit leur stade de développement. résultats scolaires, il vaut peut-être mieux construire Si la hausse du revenu ne s'accompagne pas forcé une route rurale ou un pont pour aider les enfants à ment d'un relèvement du niveau de vie, il est certain se rendre à l'école que d'achetei des manuels ou de que la croissance économique engendre certains effets recruter des enseignants. Les pays qui accordent toute négatifs, en particulier les émissions de dioxyde de car l'attention voulue à ces liens pourraient noter des bone et de dioxyde de soufre et la production de améliorations inattendues dans leurs indicateurs de déchets . D'où l'importance des arbitrages dans une bien-être. stratégie générale de développement : les dirigeants INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 21 doivent parfois prendre des décisions difficiles lors par exemple pour la parité des sexes, la santé et l'édu qu'un projet ou une politique favorise la réalisation cation. Des liens puissants unissent ces objectifs de d'un objectif de développement au détriment d'un sorte que, fréquemment, on ne peut progresser dans autre objectif. Ces arbitrages ne portent pas exclusive un domaine que si on progresse aussi dans les autres. ment sur les projets qui ont une rentabilité écono Les autorités et la société civile ont un rôle essentiel à mique élevée et des effets préjudiciables sur jouer. De plus, les projets de développement doivent l'environnement. Dans l'éducation, par exemple, être convenablement articulés et se compléter les uns l'amélioration de l'enseignement primaire présente les autres. On voit donc combien il est important de peut-être le plus d'avantages du point de vue de l'équité voir où le bât blesse, c'est-à-dire de mettre en évi sociale, mais des investissements dans l'enseignement dence les déficiences de l'économie ou de l'adminis supérieur pourraient permettre de combler le retard tration qui s'opposent à la réalisation d'un vaste pris sur les pays industriels dans le domaine du savoir. éventail d'objectifs de développement. Ces enseigne Il s'ensuit qu'il faut chercher à promouvoir le déve ments, qui nous font comprendre nos erreurs, sont le loppement dans toute une série de domaines, parmi fruit de bien des échecs au cours des 50 dernières lesquels l'équité, l'éducation, la santé, l'environne années. Ils changent le cadre dans lequel l'oeuvre de ment, la culture et le bien-être social. Qui plus est, il développement doit être menée et il est impossible de faut bien comprendre les liens qui existent entre les ne pas en tenir compte. effets des programmes de développement, aussi bien Depuis 1990, plusieurs éditions du Rapport sur le négatifs que positifs . En coopération avec la développement dans le monde ont examiné un grand Banque mondiale et l'ONU, le Comité d'aide au nombre des composantes d'une vaste stratégie de développement (CAD) de l'OCDE a établi des indi développement et ont présenté des recommandations cateurs qui chiffrent, au niveau mondial, les grands en vue de mieux assurer les services structurels, phy objectifs de développement qui doivent être atteints siques, humains et sectoriels nécessaires (encadré 5). au plus tard en 2015. Les objectifs en question sont Certains détails ont pu changer au cours des dernières les suivants : années, mais les mécanismes éprouvés qui sont pré conisés dans ces rapports pour éliminer les obstacles Réduire de moitié la pauvreté extrême. au développement forment toujours un bon point de Ouvrir à tous les portes de l'école primaire et élim départ. Tous les rapports analysent les liens qui ratta iner les disparités entre les sexes dans ce domaine. chent les éléments du processus de développement : Réduire des deux tiers la mortalité infantile et juvé pauvreté, éducation, santé, égalité des sexes, environ nile et des trois quarts la mortalité maternelle, et nement et prestation de services, par exemple. Le pré généraliser les services de santé génésique. sent rapport et les suivants (et en particulier le Mettre en oeuvre dans le monde entier des straté rapport 2000-2001 sur la pauvreté) poursuivront gies nationales de développement durable et inver cette tradition et fourniront des conseils pratiques sur ser la tendance à l'appauvrissement des ressources la manière de tisser ensemble les nombreux aspects de l'environnement. d'un développement diversifié. Ce rapport prolonge les analyses précédentes de Ces objectifs de développement du CAD, qui tra plusieurs façons. Nous y examinons la réforme de la duisent une optique d'ensemble, représentent une gestion publique dans le contexte de l'urbanisation et étape importante dans l'évolution de la conception de la décentralisation. Nous étudions la réforme du développement. Plus récemment, la Banque mon réglementaire et les systèmes financiers dans un diale a commencé à expérimenter à titre pilote une contexte mondial. Les éléments humains sont pris en stratégie, le Cadre de développement intégré, qui vise compte dans l'analyse de l'impact du commerce exté à traduire au niveau des opérations une politique de rieur et de la nécessité d'un développement urbain développement polyvalente (encadré 4). durable, et la partie consacrée à l'urbanisation sou Tant l'histoire économique que les enseignements ligne l'importance des services d'infrastructure. Nous tirés des projets de la Banque mondiale confirment abordons les problèmes environnementaux tant au un certain nombre de conclusions. Le développement niveau de la planète qu'à l'échelon local. Enfin, nous durable est un processus aux aspects multiples, qui y présentons les enseignements tirés du chemin par exige des moyens d'action divers et dont les objectifs couru ainsi que les recommandations les plus récentes sont nombreux. Dans certains cas, les buts et les pour l'élaboration de bonnes stratégies de développe moyens du développement se confondent, comme ment. 22 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Encadré 4 Le Cadre de développement intégré La Banque mondiale a mis au point le Cadre de déve sation efficace des ressources et faciliter la transparence loppement intégré (CDD afin de traduire au niveau des lorsque des choix doivent être faits et qu'il faut tenir opérations une conception intégrée du développement. compte des complémentarités dans les sphères macroé Outil à la fois de planification et de gestion, il permet de conomique et sociale. coordonner les interventions visant à éliminer les blo Le nouveau cadre traite du développement sous quatre cages et à réaliser les objectifs de développement. Il angles -- structurel, humain, physique et sectoriel. implique, dans tous les pays, la concertation avec divers acteurs de la société civile ainsi que les ONG, les Les éléments structurels sont des administrations bailleurs de fonds et le secteur privé, dont le soutien est intègres, compétentes, décidées à lutter contre la cor indispensable. Sous la direction générale du gouverne ruption ; une solide législation sur les droits de propriété ment, différentes institutions et organisations peuvent et les droits inhérents à la personne, dont l'application coordonner leur action pour faire tomber les obstacles au est assurée par des systèmes juridique et judiciaire effi développement. Le CDI peut aider les autorités à élabo caces et intègres ; un système financier bien régle rer une grille de fonctions dans chaque domaine, indi menté, favorisant la transparence ; et un dispositif de quant ce que chaque groupe doit faire pour lutter contre protection sociale solide. la pauvreté et favoriser la croissance33. Les éléments humains sont un enseignement primaire Conçu pour renforcer l'efficacité de la lutte contre la universel, un enseignement secondaire et supérieur de pauvreté, le CDI repose sur les principes suivants : qualité, et un système de santé centré sur la planifica tion familiale et la protection de l'enfance. La stratégie de développement appartient au pays, et Les éléments physiques sont des services de distribu non pas aux organismes d'assistance. À lui de fixer les tion d'eau et d'assainissement fiables, un accès élargi à objectifs, les calendriers et l'échelonnement de ses pro une alimentation électrique fiable, et un accès aux trans grammes de développement. ports routiers, ferroviaires et aériens et aux télécommu Les pouvoirs publics doivent former des partenariats nications ; c'est également la protection du cadre de vie avec le secteur privé, les ONG, les organismes d'aide et et la volonté de sauvegarder les sites et les objets his les organisations de la société civile pour déterminer les toriques et culturels qui fondent les cultures et les besoins de développement et exécuter les pro valeurs autochtones. grammes. Les éléments sectoriels sont une stratégie de dévelop Il faut qu'une vision collective et à long terme des pement rural intégré, une gestion solide des villes et un besoins et des solutions prenne forme et qu'elle soit environnement propice au secteur privé. présentée d'une manière qui garantisse l'appui durable de la nation. Le CDI ne vise pas à l'exhaustivité. La stabilité macroé Les dossiers structurels et sociaux doivent être placés conomique, fruit de politiques budgétaires et monétaires sur un pied d'égalité avec les dossiers macroécono avisées, est le fondement indispensable des actions pro miques et financiers, et être traités simultanément. posées par le CDI. Cet environnement macroéconomique stable et le CDI sont les deux forces d'une même pièce. Il ne faut pas perdre de vue que le CDI est un guide, non Les dossiers urgents que sont la pauvreté, l'inégalité des pas un plan directeur. Ses principes seront appliqués diffé sexes, les disparités face au savoir et à l'information et le remment suivant les pays, compte tenu des besoins éco surpeuplement recoupent la quasi-totalité de ses compo nomiques et sociaux et des priorités des parties prenantes. santes. La parité hommes-femmes, pour prendre un De plus, le CDI n'en est qu'au stade pilote et il n'a rien de exemple, est au centre de tous les aspects d'un cadre inté définitif. Le bilan mitigé des programmes de développe gré. Cela étant, chaque pays aura sans doute ses propres ment antérieurs doit nous inciter à la prudence dans l'exé priorités. Celles-ci devront être incorporées à une grille qui cution et au réalisme dans nos attentes. Néanmoins, on évoluera avec le temps. La priorité accordée par chaque peut espérer que le CDI permettra aux participants d'un pays aux dossiers du commerce extérieur, du marché du programme de développement dans un pays donné de travail et de l'emploi, par exemple, dépendra de la situation réfléchir de façon plus stratégique à l'ordonnancement des particulière de son économie et des résultats d'une politiques, des programmes et des projets. Le CDI peut concertation nationale sur les priorités de développement aider à améliorer l'équilibre sectoriel, encourager une utili- et sur les programmes à entreprendre pour les réaliser. Le rôle des institutions dans le développement c'est-à-dire par des règles de conduite non écrites qui Le développement intégré nécessite un réseau solide permettent de coopérer et de régler des différends à un d'organisations efficaces et un cadre institutionnel bien coût de transaction minime. La deuxième est l'en adapté. Par cadre institutionnel, on entend ici des semble des règles juridiques qui assurent l'exécution ensembles de règles, écrites ou non, régissant les actes des contrats, le respect du droit de propriété, le règle des particuliers et des organisations et l'interaction de ment des faillites et le maintien de la concurrence. ceux qui participent au processus de développement L'efficacité des marchés, qui comptent eux-mêmes (encadré 6). Le cadre institutionnel d'un pays com au nombre des institutions, dépend de la solidité du prend deux composantes principales. La première est soutien institutionnel, qui contribue à faire coïncider formée par la vie associative et les normes sociales, les attentes des agents en ce qui concerne les procé- INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 23 Encadré 5 L'approche intégrée du développement dans les précédentes éditions du Rapport sur le développement dans le monde Politique macroéconomique et commerce. Le Éducation. Le Rapport sur le développement dans le Rapport sur le développement dans le monde, 1991 : Le monde, 1998-1999 : Le savoir au service du développe- défi du développement démontrait qu'un cadre macroéco ment indiquait des stratégies visant à relever la qualité de nomique stable et un régime commercial ouvert étaient l'enseignement, du niveau primaire au niveau supérieur, par essentiels au développement, thème qui a été repris dans la décentralisation, l'amélioration des courants d'informa les éditions qui ont suivi. Ainsi, le Rapport sur le dévelop- tion et le ciblage de l'aide fournie. pement dans le monde, 1997 notait le rôle joué par l'OMC Infrastructures. Le Rapport sur le développement dans dans la promotion des échanges internationaux (question le monde, 1994 : Une infrastructure pour le développement qui sera traitée plus en détail dans le présent numéro). démontrait combien il était urgent de trouver des moyens L'État, la réglementation et la corruption. Le Rapport plus efficaces de fournir les infrastructures nécessaires, sur le développement dans le monde, 1996 : De l'écono- notamment par l'adoption de modes de gestion de type mie planifiée à l'économie de marché décrivait les risques commercial (partenariats entre le secteur public et le sec que fait peser la corruption sur l'économie et examinait les teur privé ou privatisation), par le jeu de la concurrence et politiques de nature à en aggraver ou à en atténuer les par la participation des intéressés. Les auteurs de l'édition effets. Ses auteurs soulignaient, entre autres, que le pou de 1998-1999 étudiaient le rôle des réformes et de l'aide de voir judiciaire devait être fort et indépendant et montraient l'État dans l'amélioration de l'accès aux télécommunica comment on pouvait renforcer les systèmes financiers tions. dans les pays en transition par des réformes bancaires et l'expansion des marchés financiers. Ils examinaient aussi Environnement. Le Rapport sur le développement les mécanismes qui rendent l'État plus efficace, notam dans le monde, 1992 : Le développement et l'environne- ment le contrôle des dépenses publiques, la gestion bud ment analysait les liens entre la politique économique, la gétaire et la réforme de la politique fiscale. Le Rapport sur pauvreté et l'évolution de l'environnement, et présentait le développement dans le monde, 1997 : L'État dans un des méthodes performantes de promotion d'un dévelop monde en mutation poursuivait l'analyse des questions pement durable. Il examinait les politiques et les normes relatives à la réforme de l'État et à la réglementation. Ses autorégulatrices, le rôle de la population locale et l'amélio auteurs se penchaient sur les institutions nécessaires à un ration du savoir-faire et des technologies. Dans leur livrai secteur public efficace, examinaient les moyens de limiter son de 1998-1999, les auteurs du Rapport se penchaient la corruption et indiquaient comment l'État pouvait se rap sur les liens entre l'information et la dégradation de l'envi procher du citoyen. ronnement. Protection sociale. Le Rapport sur le développement Stratégie rurale. Dans son étude de la pauvreté, le dans le monde, 1990 : La pauvreté expliquait pourquoi il Rapport sur le développement dans le monde, 1990 pré faut compléter les politiques économiques axées sur le sentait une stratégie efficace pour améliorer l'accès des marché par des transferts et des programmes sociaux en pauvres aux services fournis par l'État en milieu rural, en faveur des pauvres. Il montrait pourquoi ces programmes particulier aux services sociaux, aux équipements collectifs, doivent être ciblés efficacement, examinait les moyens au crédit et à la technologie. d'améliorer les systèmes publics de protection sociale et Stratégie de promotion du secteur privé. Le Rapport proposait des mécanismes complémentaires d'aide ali sur le développement dans le monde, 1996 présentait un mentaire. Le Rapport sur le développement dans le monde, cadre institutionnel propice à l'expansion du secteur privé. 1995 : Le monde du travail dans une économie sans fron- Il soulignait l'importance de droits de propriété clairement tières reprenait ces dossiers, présentant des mesures de définis et de lois régissant les sociétés, les contrats, la protection du revenu dans le secteur structuré et proposait concurrence, les faillites et les investissements étrangers, des moyens de préparer les travailleurs au changement et et décrivait les différentes méthodes de privatisation. Le de faciliter la mobilité de la main-d'oeuvre. Rapport sur le développement dans le monde, 1997 repre Santé. Le Rapport sur le développement dans le nait les thèmes de la libéralisation, de la réglementation et monde, 1993 : Investir dans la santé décrivait des méca de la politique industrielle, et leur rôle dans le développe nismes d'un coût raisonnable permettant à l'État de contri ment des marchés. buer à améliorer la santé publique. Le programme général Parité entre les sexes. Le Rapport sur le développe- d'action couvrait l'éducation et les droits des femmes, ment dans le monde, 1990 soulignait le rendement élevé l'augmentation et le recentrage des dépenses, l'améliora de l'instruction des femmes et le rôle des services de santé tion de la gestion et les partenariats décentralisés entre le et de planification familiale de proximité pour une maternité secteur public et le secteur privé. Dans tous les domaines, sans risques. Ces questions étaient examinées dans l'édi les mécanismes décrits comportaient des moyens de dif tion de 1993, qui présentait en outre un programme plus fuser l'information, fournir une protection contre les mala large en vue de promouvoir la parité. La livraison de l'an dies infectieuses et généraliser l'accès aux services dernier soulignait le rôle important des systèmes de micro cliniques essentiels. crédit pour les femmes. dures régissant leurs transactions. Ces règles et méca La solidité du cadre institutionnel et réglementaire nismes affectent les modes de participation et de est au coeur de l'éventail d'activités qu'implique une négociation entre les groupes et, par leurs effets inci approche diversifiée du développement, comprenant tatifs, influent sur la nature des réactions et des notamment les éléments structurels, humains, phy réponses des agents. siques et sectoriels visés par leCDI36. 24 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, T.999-2OOO Encadré 6 la productivité. Le Rapport sur le développement dans Les mécanismes institutionnels, le monde, 1997 : L'Etat dans un monde en mutation les organisations et le régime d'incitation décrit comment améliorer le fonctionnement des Ce rapport retient la notion de mécanismes institution organes de décision et d'exécution, tout en réduisant nels, telle qu'elle est récemment apparue dans l'économie les possibilités pour les dirigeants et les fonctionnaires des institutions, c'est-à-dire sous forme d'un ensemble de règles34. Les règles peuvent être écrites -- ce sont alors d'exploiter la mainmise du secteur public sur les des constitutions, lois, règlements et contrats -- ou bien biens. Dans les pays dotés de gouvernements stables, ne pas l'être -- c'est le cas des valeurs et des normes qui modifient les lois de façon prévisible, où les droits sociales. Ces mécanismes encadrent les conduites au sein d'une collectivité. Lorsqu'on les réforme, on promulgue de de propriété sont respectés et où le pouvoir judiciaire nouvelles règles ou on modifie les anciennes dans le but de est fort, les investissements et la croissance sont plus transformer le comportement des personnes et des orga élevés que dans ceux où ce cadre institutionnel fait nisations dans le sens recherché. Par exemple, pour que les marchés fonctionnent, on a besoin de normes sociales défaut. qui permettent un minimum de respect des contrats et du On ne saurait surestimer l'importance d'une poli droit de la propriété, et d'un système juridique qui aide à résoudre rapidement et à peu de frais les différends en la tique réglementaire solide dans toute une série de sec matière. Il faut aussi disposer de règles éliminant les délais teurs. Nous examinerons son rôle dans la prestation inutiles dans l'instruction des affaires ou les jugements ten des services publics urbains essentiels au niveau local, dancieux qui créent un environnement peu propice à l'in vestissement et à la croissance. C'est pourquoi la réforme dans le règlement des problèmes environnementaux à judiciaire est une priorité importante dans tant de pays. l'échelle mondiale et dans le renforcement de la stabi Les organisations elles-mêmes sont caractérisées par lité du secteur financier. En l'absence de normes des règles internes qui définissent, à l'intention de leurs comptables et réglementaires, par exemple, ni les membres, les conditions d'admission, les responsabilités, les sanctions et les récompenses. L'efficacité et la loyauté déposants auprès des banques ni les investisseurs ne avec lesquelles les membres poursuivent les objectifs de sont en mesure d'évaluer le degré de risque que pren l'organisation dépendent de ces règles. Les grosses socié nent les banques en accordant des prêts. Le Rapport tés adaptent constamment leurs règles intérieures, centra lisant certaines fonctions, en décentralisant d'autres, se sur le développement dans le monde de l'an dernier donnant une liberté de manoeuvre lorsqu'elles le jugent notait que des problèmes analogues affectent les rela avantageux, et modifiant le régime de primes pour stimu tions entre les investisseurs et les sociétés sur les ler le personnel. De nombreux pays ont inscrit en bonne place à leur ordre du jour une réforme de la fonction bourses des valeurs d'une manière plus générale. Aussi publique qui instaurera des règles internes de suivi et de les règles relatives à ces problèmes d'information transparence. Des réformes analogues des institutions locales visent à mieux assurer les services urbains et à sont-elles très utiles. mieux les réglementer. Nous connaissons encore mal les facteurs de change Les mécanismes institutionnels ment sur le plan institutionnel. Les règles et les méca et les services de développement humain nismes changent lentement mais constamment, soit pour s'adapter à l'évolution de la situation extérieure, soit par Le cadre institutionnel détermine en grande partie suite de conflits et de négociations35. Néanmoins, on peut de quelle manière la société se préoccupe du dévelop supposer qu'il existe des normes et des règles qui peuvent aider à stabiliser l'économie mondiale et améliorer les pers pement humain. Dans le domaine de l'éducation, par pectives de développement, et suggérer des mécanismes exemple, le choix des consommateurs, force qui a tant qui facilitent leur application en créant des conditions qui d'influence sur les fournisseurs sur les autres marchés, incitent à agir pour obtenir les résultats désirés. Dans ce rapport, la notion de réforme des mécanismes institution est bridé de plusieurs façons. Les élèves, et même les nels implique généralement la modification ou la création parents, sont rarement en mesure d'évaluer la qualité de règles écrites qui détermineront les facteurs agissant et l'incidence de l'enseignement, et il coûte cher de sur le comportement des personnes et des organisations. changer d'école. Les réformes des mécanismes insti tutionnels visent surtout à donner aux enseignants et Les mécanismes institutionnels au niveau structurel aux écoles les moyens de remplir leur mission et à Pour que l'action des pouvoirs publics puisse don améliorer l'accès à l'information, aussi bien pour les ner tous les résultats voulus, une fonction publique parents que pour les élèves. Dans le Minas Gérais, au bien gérée et un système judiciaire efficace sont indis Brésil, les réformes mises en oeuvre depuis 1991 ont pensables. Lorsque l'Etat fournit directement des accru l'autonomie des écoles et la concertation avec biens, il est souvent en position de monopole. Aussi les parents, et ont amélioré l'évaluation des élèves. ne doit-il pas profiter de sa situation pour fournir à la Conjuguées aux efforts menés pour renforcer les population un niveau de service inférieur. Il doit au capacités et les possibilités de carrière du personnel contraire se structurer de manière à encourager l'effi enseignant, ces réformes ont permis aux élèves d'ob cacité dans la production et à améliorer constamment tenir de meilleures notes^'. INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 25 Pour que les programmes de protection sociale entreprises peut avoir un impact notable sur la pol profitent effectivement aux pauvres, et à eux seuls, ils lution. On songe à cet égard au programme indo doivent être conçus de manière à atteindre ceux qui nésien de cours d'eau propres, qui exploite en ont le plus besoin. Le Rapport sur le développement habilement le souci qu'ont les entreprises de préser dans le monde, 1998-1999 signalait une étude réali ver leur image en les incitant à limiter les émissions sée à la Jamaïque, d'où il ressortait que 94 % des de polluants. En publiant les informations relatives enfants souffrant de malnutrition recevaient les bons aux émissions des usines, le programme a fait bais d'alimentation distribués par l'intermédiaire des dis ser d'un tiers les émissions totales des usines parti pensaires. Ainsi, plus de 30 % des bons d'alimenta cipantes entre 1989 et 1994. tion, dont la distribution était ciblée, ont profité aux 20 % les plus pauvres de la population, tandis que les Les mécanismes institutionnels subventions des aliments de base, qui touchent l'en et lesproblèmes sectoriels semble des couches sociales, avantagent plus les Les zones rurales sont souvent désavantagées parce riches que les pauvres. que le marché ne leur fournit pas les prestations vou lues, comme les services bancaires. Mais ce problème Les mécanismes institutionnels peut être résolu par des structures institutionnelles et les services matériels innovantes, comme l'a montré le Rapport sur le déve- Les services d'utilité publique et d'infrastructure loppement dans le monde, 1998-1999. Au sont caractérisés par des effets externes marqués : le Bangladesh, la Grameen Bank propose aux femmes coût moyen de la fourniture des services tend à dimi des zones rurales un programme de prêts collectifs nuer et l'utilité des services tend à croître à mesure qui leur donne accès au crédit. Les prêts sont accor que le réseau s'étend. Ainsi, le coût par personne de dés aux membres d'un groupe, dont la responsabilité l'installation d'un réseau téléphonique desservant collective est engagée, ce qui encourage chacun à se deux lignes est élevé et le réseau ne présente guère soucier de ce que font les autres. d'utilité, même pour les deux abonnés, puisqu'ils ne Les villes présentent toutes sortes d'effets externes peuvent communiquer que l'un avec l'autre. En positifs et négatifs. Il leur faut un cadre institution revanche, un réseau constitué d'un grand nombre de nel efficace pour tirer parti des externalités positives lignes coûte moins cher et offre plus d'avantages par associées aux économies d'agglomération et pour utilisateur. Les effets externes des réseaux créent des réduire les externalités négatives que sont les encom situations qui encouragent les monopoles. Pourtant, brements et les atteintes à l'environnement. Le en l'absence de concurrence, les compagnies prati Rapport sur le développement dans le monde, 1997 : quent souvent des tarifs excessifs et opèrent de façon L'Etat dans un monde en mutation évoquait la ques inefficace. Il faut réglementer le secteur des télécom tion de l'administration des villes, qui est traitée de munications pour que la concurrence puisse s'exer façon plus détaillée dans le présent rapport. cer, et prévoir notamment des règles obligeant les Le développement durable est une entreprise opérateurs à relier leurs clients aux abonnés des complexe, dans laquelle des règles et des mécanismes autres compagnies à des tarifs raisonnables. Une solides sont appelés à jouer un rôle de premier plan. réglementation efficace et bien administrée a eu une Mais ce cadre ne va pas apparaître du jour au lende influence spectaculaire sur le nombre de lignes, main. Il se développe et évolue avec le temps, même comme le montre l'exemple du Chili, où, en dix ans si ce cheminement ne produit pas toujours un résul de concurrence réglementée, le nombre de lignes par tat optimal sur le plan social. L'évolution institution habitant a triplé3 . nelle résulte le plus souvent de désaccords sur La dimension matérielle du développement l'affectation des ressources de la société que d'un des englobe aussi l'environnement. S'il n'existait sein visant à maximiser le bien-être social. Par consé aucune forme de réglementation, les entreprises ne quent, si le cadre institutionnel joue un rôle clé, il paieraient pas pour les méfaits que leurs procédés n'en est pas moins indispensable de comprendre en de fabrication ont sur la santé et l'environnement. quoi il doit évoluer pour assurer un développement Les particuliers et les entreprises n'hésitent pas à durable au XXIe siècle. Pour cela, il faut avoir une polluer aveuglément si rien ne les en empêche, lais idée claire non seulement de ce qui a déjà été accom sant à d'autres le soin de régler les frais. Dans cer pli, mais également des défis qui seront à relever au tains cas, le simple fait de réunir et de diffuser siècle prochain. La fin de ce chapitre est consacrée à largement des informations sur les pratiques des ces questions. 26 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Le développement intégré : bilan et perspectives Les indicateurs de santé et d'éducation fournissent Quel est le bilan des stratégies de développement une autre perspective sur le développement et le menées à ce jour ? Que nous réserve l'avenir ? Pour niveau de vie. Dans l'ensemble, l'augmentation des répondre à ces questions, il faut examiner tout un revenus enregistrée au cours des 50 dernières années éventail d'indicateurs de bien-être économique, s'est accompagnée d'une amélioration de toute une humain et environnemental. Force est de constater série d'indicateurs de bien-être humain : durée de vie, que si l'on a remarquablement progressé dans certains mortalité infantile et niveau d'éducation. Beaucoup domaines, on a au contraire régressé dans d'autres. de pays à faible revenu qui n'ont connu qu'une crois Les dernières tendances indiquent que les avancées sance économique lente sont cependant parvenus à elles-mêmes pourraient être éphémères en l'absence améliorer notablement la qualité de la vie de leurs de politiques et de règles nouvelles. habitants. Dans le groupe des pays à faible revenu, le Certaines régions du monde en développement taux de mortalité infantile est tombé de 104 pour ont enregistré des taux de croissance assez élevés 1 000 naissances vivantes en 1970-75 à 59 en 1996, pour faire reculer la pauvreté au cours des dernières et l'espérance de vie progresse tous les ans de quatre décennies. Même là où les taux de pauvreté demeu mois depuis 1970. Le taux de scolarisation primaire a rent élevés, on observe une baisse de la proportion sensiblement augmenté et l'alphabétisation des des plus défavorisés, ceux qui ont moins de 1 dollar adultes est passée de 46 à 70 %. Les inégalités entre par jour pour vivre (seuil de pauvreté fréquemment les sexes se sont atténuées, puisque de 7 filles pour utilisé). En Asie du Sud, par exemple, la proportion 10 garçons dans l'enseignement secondaire en 1980, de la population vivant au-dessous du seuil de pau on est passé à 8 pour 10 en 1993. Ces chiffres illus vreté est passée de 45,4 % en 1987 à 43,1 % en trent les avancées extraordinaires qui ont été faites 1993. Elle augmente en revanche dans d'autres dans la durée et la qualité de la vie de milliards de régions. En Amérique latine, elle est passée de 22,0 gens démunis . à 23,5 % entre 1987 et 1993, et de 38,5 à 39,1 % Néanmoins, certaines de ces avancées se révèlent en Afrique subsaharienne pendant la même période fragiles. Plusieurs facteurs, notamment les crises et les (figure 11). récessions économiques prolongées, ont commencé à Étant donné que les chiffres de population aug faire reculer les gains réalisés précédemment dans le mentent, cela signifie que le nombre absolu de per domaine de l'espérance de vie. Dans les pays africains sonnes ayant 1 dollar par jour ou moins pour vivre où la croissance ne parvient pas à décoller et où le continue de croître. Le total mondial est passé de nombre de sidéens augmente, l'espérance de vie est 1,2 milliard en 1987 à 1,5 milliard actuellement et, si retombée en 1997 à des niveaux antérieurs à ceux de ces tendances se maintiennent, il atteindra 1,9 mil 1980. On note également que l'espérance de vie a liard d'ici à 2015- baissé dans l'ex-Union soviétique et en Europe orien La crise est-asiatique a eu pour effet de faire tale (figure 12). remonter le taux de pauvreté, même dans cette région Plusieurs autres indicateurs fondamentaux, en par qui se développait avec succès. Avec un taux de pau ticulier l'apport calorique, l'habitat et l'accès aux ser vreté de 2 dollars par jour, les projections indiquent vices essentiels, restent très insuffisants. Sur les que la Thaïlande verra la pauvreté augmenter de 4,4 milliards de personnes vivant dans les pays en 19,7 % entre 1997 et 20003 . L'inégalité met généra développement, près des trois cinquièmes sont pri lement du temps à s'inverser, de sorte que si les vées des services d'assainissement élémentaires ; un niveaux moyens de revenu varient, le nombre des tiers n'ont pas accès à l'eau salubre ; un quart sont individus situés au bas de l'échelle, ceux qui vivent logées dans de mauvaises conditions ; et un cin dans la pauvreté, ne variera pas dans les mêmes pro quième ne bénéficient pas de services de santé portions. modernes. Environ 20 % des enfants restent scolari On considère généralement qu'il faut au minimum sés moins de cinq ans et un pourcentage analogue a un taux de croissance par habitant de 3 % pour faire un régime pauvre en calories et en protéines. rapidement reculer la pauvreté . Mais les taux La lutte contre les maladies infectieuses a donné moyens de croissance à long terme des pays en déve des résultats spectaculaires au cours des 40 dernières loppement sont inférieurs à cela. En effet, entre 1995 années. Si chacun sait que la variole a été entièrement et 1997, seuls 21 pays en développement (dont 12 en éradiquée, on ignore peut-être que la poliomyélite bat Asie) ont atteint ou dépassé ce niveau. Parmi les aussi en retraite. Le dernier cas de polio causé par le 48 pays les moins avancés, seuls 6 % l'ont dépassé . poliovirus sauvage sur le continent américain a été INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DÉVELOPPEMENT 27 Figure 11 Le nombre des pauvres a augmenté dans le monde entier et, dans certaines régions, leur proportion aussi s'est accrue Personnes ayant moins de 1 dollar par jour pour vivre (millions) 1987 1993 219 180 91 110 15 10 11 Asie de l'Est Europe et Amérique latine Moyen Orient Asie du Sud Afrique et Pacifique Asie centrale et Caraïbes et Afrique du Nord subsaharienne Personnes ayant moins de 1 dollar par jour pour vivre (pourcentage de la population totale) 50 - II 45.4 45 - 1987 1993 43.1 39.1 40 - 38.5 35 - 30 - 28.8 25 - 23.5 22.0 20 - 15 - 10 - 4.7 4.1 Asie de l'Est Amérique latine Moyen Orient Asie du Sud Afrique et Pacifique et Caraïbes et Afrique du Nord subsaharienne Source : Banque mondiale, World Development Indicators, 1998. enregistré le 23 août 1991 et, dans le Pacifique occi durable. Selon les projections à long terme, le chiffre dental, le dernier cas s'est déclaré en mars 1997. de la population mondiale, actuellement de 6 mil Hélas, le poliovirus sévit encore dans la majorité des liards, se stabilisera vers le milieu du XXIe siècle. pays africains, ainsi que le paludisme et la tubercu Mais auparavant, il pourrait dépasser les 10 mil lose. De nouvelles maladies, telles que le sida, se liards, ce qui soulèverait de graves problèmes dans les répandent à une vitesse alarmante (encadré 7) . domaines de l'éducation, de la formation de la main- Durant la seule année 1995, le décès de plus de 9 mil d'oeuvre, de la préservation des identités culturelles, lions d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en des régimes de retraite, des majorités politiques, pour développement aurait pu être évité. n'en citer que quelques-uns. La croissance démographique est aussi liée au suc Dans les régions du monde où des écosystèmes fra cès ou à l'échec des programmes de développement giles sont déjà menacés par la pénurie d'eau et la dégra- 28 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Figure 12 L'espérance de vie a fortement progressé dans certains pays, mais reculé dans d'autres Variation de l'espérance de vie, 1980-97 Espérance de vie à la naissance (années) (pourcentage) 1980 1997 25 - Oman 60 73 Bangladesh 48 58 Indonésie 55 65 Bolivie 52 61 Honduras 60 69 / / / Yémen, Rép. du 49 54 1 Fédération de Russie 67 67 i Kazakhstan 67 65 Zimbabwe 55 52 ! 1 1 11 1 1 " Ouganda 48 42 1 -13 _1 Rwanda 46 40 4 Zambie 50 43 Source : Banque mondiale, World Development Indicators, 1999. dation des sols, l'accroissement de la pression démogra d'origine étrangère. En 2050, cette proportion de la phique risque de conduire à des catastrophes écolo population risque d'avoir doublé (encadré 9). La grande giques. Il faudra que l'offre alimentaire mondiale double majorité des populations affectées vivra dans les pays en au cours des 35 prochaines années pour faire face à l'ac développement, où l'insuffisance des compétences tech croissement de la population (et à la croissance écono niques, des moyens financiers et des capacités de gestion mique). Si l'offre alimentaire a effectivement doublé au compliquera les efforts entrepris pour faire face au pro cours des 25 dernières années, les agronomes avertissent blèmeTM En situation de pénurie d'eau, les rendements qu'il sera difficile de rééditer cet exploit, surtout si l'on agricoles tomberont, faute d'irrigation, et la santé veut ménager l'environnement. Au Népal, par exemple, publique se dégradera, car plus de gens seront conduits où la croissance démographique entraîne une réduction à utiliser de l'eau insalubre pour la boisson et l'hygiène. de la superficie des exploitations agricoles, les paysans en Les différends sur les droits des États riverains risquent sont arrivés à défricher et à cultiver les flancs de coteaux également d'augmenter. afin de préserver leur revenu, cela au prix d'une érosion Le marasme ou l'effondrement de l'économie, de de plus en plus sérieuse. nouvelles crises de santé publique, la poursuite de la Comment doubler la production alimentaire dans croissance démographique et divers problèmes envi un monde où 800 millions d'êtres humains souffrent ronnementaux menacent de compromettre les pro déjà de malnutrition, où 25 milliards de tonnes de grès accomplis dans le domaine du développement au terres arables disparaissent tous les ans et où près des cours des 50 dernières années et resteront des défis à trois quarts des ressources halieutiques sont surex l'aube du nouveau millénaire. Il faudra faire face à ces ploitées ? On estime que le coût actuel des préjudices questions dans un monde qui sera très différent de écologiques, notamment l'érosion et les effets de la celui que nous connaissons, un monde qui fera naître pollution sur la santé et dans d'autres domaines, de nouveaux enjeux. atteint 5 % ou plus du PNB mondial, pourcentage qui risque fort d'augmenter rapidement si tous les Un monde en mutation pays ne s'orientent pas vers une démarche de déve loppement compatible avec la sauvegarde de l'envi Lorsqu'on envisage l'avenir, la seule chose qu'on ronnement (encadré 8). puisse affirmer avec certitude, c'est qu'il sera différent Et comment pourra-t-on, sans eau, continuer à amé du présent. Si l'on voulait dresser la liste des princi liorer la qualité de la vie des plus défavorisés ? À notre paux changements qui interviendront au cours des époque déjà, le tiers de la population mondiale doit faire prochaines décennies, elle aurait forcément un côté face à une contrainte ou à une pénurie d'eau et, dans au arbitraire. On peut toutefois imaginer qu'elle com moins 19 pays, plus de 50 % des eaux de surface sont prendrait les éléments suivants : INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DEVELOPPEMENT 29 Encadré 7 Morbidité et soins de santé : perspectives d'évolution L'état de santé influe profondément sur les résultats éco miorésistantes56, et de souches de streptocoques et de sta nomiques et sur la qualité de vie. Depuis 50 ans, la médecine phylocoques qui commencent à défier jusqu'aux antibio et la santé ont réalisé des progrès extraordinaires dans les tiques les plus puissants, tels que la vancomycine57. En pays en développement mais, au seuil du XXIe siècle, les sta 1997, la tuberculose a causé plus de 2,9 millions de décès58. tistiques épidémiologiques présentent un bilan en demi- Dans les zones d'habitat précaire et surpeuplé des villes, le teinte. De nombreuses maladies infectieuses sont en recul bilan risque de s'alourdir encore, surtout si les services de grâce à l'amélioration de l'assainissement, de la nutrition, santé ne sont pas à la hauteur de la situation. Le problème des médicaments et des vaccins, et l'espérance de vie s'al ne se limitera probablement pas aux pays à faible revenu, car longe44. L'urbanisation pourrait réduire l'incidence des mala dans un monde sans frontières, où la population est très dies hydriques parasitaires si elle améliore l'accès à l'eau mobile, les nouvelles souches pathogènes se propagent salubre et au réseau d'égouts. De plus, on sait que les villes rapidement, transformant des phénomènes locaux en pro sont un milieu hostile pour certains insectes vecteurs de blèmes mondiaux59. La vitesse à laquelle les nouvelles maladies45. Mais la virulence des vieux fléaux infectieux tels souches de grippe et de choléra se sont répandues dans le que la tuberculose et le paludisme résiste à la science monde illustre cet aspect de la mondialisation. moderne et, depuis quelques années, le sida est devenu une À l'échelon national, les pays à revenu faible ou intermé cause de décès et d'invalidité importante parmi les adultes du groupe des 15-59 ans46. En outre, dans les pays à revenu diaire devront poursuivre des stratégies polyvalentes, dont les priorités seront dictées par le niveau de revenu, les res intermédiaire et beaucoup de pays à faible revenu, le tribut sources financières, la pyramide des âges, le contexte social prélevé par les maladies infectieuses est de plus en plus sou et les capacités d'organisation. Les mesures préventives dif vent éclipsé par celui des maladies non transmissibles, fusées dans le cadre de campagnes éducatives seront sans comme le cancer, les accidents et les affections neuro-psy doute le moyen le plus économique de lutter contre le chiatriques. Le rôle de la santé dans le développement VIH/SIDA, le tabagisme, les complications de la maternité et durable sera de plus en plus largement conditionné par les résultats de la lutte entreprise sur tous ces fronts47. les affections de l'enfance. Des campagnes d'information bien conçues, visant à faire connaître des techniques Si l'on utilise la notion d'année de vie corrigée du facteur simples mais d'une efficacité éprouvée, telles que les sup invalidité (AVCI), qui exprime les années de vie perdues en pléments de vitamines A et de zinc60 et les moustiquaires raison d'un décès prématuré et les années vécues en état imprégnées d'insecticide61, sont probablement les mesures d'invalidité, on constate que les accidents représentent les plus efficaces de lutte à moyen terme contre le palu 16 % des AVCI, suivis par les affections psychiatriques disme qui, par suite de l'évolution du climat, pourrait (10 %), les maladies non transmissibles (10 %) et le s'étendre à des latitudes et à des altitudes plus élevées62. VIH/SIDA, la tuberculose et les affections liées à la maternité Pour lutter contre les maladies infectieuses telles que la (7 %). Les grandes affections de l'enfance, causées par les tuberculose, il faudra mener une action plus vaste, englobant infections diarrhéiques et respiratoires et par le paludisme, le logement et l'infrastructure des services de santé. Dans forment également une composante majeure des AVCI48. un contexte de décentralisation, les entités locales devront L'urbanisation et l'accroissement de la circulation auto coordonner leur action, tandis que le suivi et le financement mobile vont probablement accroître les risques d'accidents. seront en partie centralisés. Si l'on veut enregistrer des pro Les accidents de la route sont déjà la neuvième cause grès sensibles, il faudra à tout le moins simplifier et abréger d'AVCI dans le monde et la cinquième dans les pays indus les traitements et mettre sur pied une organisation capable triels49. L'allongement de l'espérance de vie et le vieillisse de dépister les cas, d'administrer les traitements sur une ment de la population entraîneront dans beaucoup de pays à période de plusieurs semaines et d'assurer le suivi des revenu intermédiaire et dans quelques pays à faible revenu malades63. En soignant des maladies comme la tuberculose, une augmentation des troubles chroniques et psychia le personnel médical devra utiliser soigneusement les anti triques, qui se répercutera sur les frais liés au diagnostic et biotiques disponibles de manière à en ménager la puissance aux soins curatifs. Qui plus est, le regroupement de la popu et circonscrire la menace engendrée par les souches résis lation dans les zones urbaines pourrait aggraver la propaga tantes. tion des maladies infectieuses comme la tuberculose, le À plus long terme, la riposte face à plusieurs maladies, VIH/SIDA, et peut-être la dengue dont le vecteur, l'aèdes (un anciennes et nouvelles, y compris, peut-être, les maladies moustique), prospère dans un environnement urbain50. cardiaques, pourrait être trouvée dans de nouveaux vaccins Dans de nombreux pays en développement, les acci à base d'ADN, de meilleurs médicaments exploitant les pro dents, le VIH/SIDA et la tuberculose51 pourraient réduire le grès du génie génétique et de nouvelles méthodes ingé taux de croissance du PIB de plusieurs points, dans la nieuses, ciblant et détruisant les agents pathogènes à mesure où ils sévissent parmi les adultes des classes d'âge l'intérieur de l'organisme64. Mais le meilleur moyen de les plus actives. Compte tenu, par ailleurs, de l'accroisse réduire les affections chroniques, les accidents et les mala ment des dépenses liées aux affections chroniques et psy dies mentales, qui représenteront une part croissante des chiatriques, on risque donc d'assister à une hausse AVCI, consistera à mener des campagnes éducatives afin substantielle des dépenses de santé. Selon certaines esti d'influer sur les modes de vie et d'alimentation et à prévenir mations concernant l'effet du VIH/SIDA sur les pays africains les risques environnementaux. les plus touchés52, où le taux d'infection continue de croître, Le renforcement des activités menées à l'échelon natio cette maladie pourrait, à elle seule, réduire le PIB potentiel nal doit être étayé par des mesures bien orchestrées au de 10 à 15 % en dix ans53. niveau international, et une division judicieuse du travail Pendant que la recherche sur les vaccins qui offrent une entre les organisations internationales et autres organismes. protection efficace contre le VIH/SIDA54 et le paludisme se C'est de cette manière qu'on pourra assurer non seulement poursuit, avec des résultats encourageants dans le cas de ce la fourniture de biens publics, mais aussi la gestion des dernier55, d'autres domaines sont en recul par suite de l'ap externalités liées à la santé, dont la probabilité a été multi parition de souches de bacille de Koch et de peste polychi- pliée par la mondialisation65. 30 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Encadré 8 logé et absorbé dans la population active. La compo Le développement durable sition par âge de la population variera elle aussi, Pour être durable, un programme de développement puisque les taux de natalité diminueront et que l'es doit veiller à préserver les intérêts des générations pérance de vie augmentera. La transition sera parti futures. Autrement dit, il faut ce que celles-ci aient les mêmes possibilités de développement que la génération culièrement rapide dans le monde industriel où, dans actuelle. Un mode de développement n'est soutenable 30 ans, une personne sur quatre aura plus de 65 ans, que s'il permet au patrimoine de la collectivité de demeu contre une sur sept aujourd'hui . Cette évolution rer constant ou d'augmenter dans le temps. Ce patrimoine comprend les biens d'équipement (les machines et les exercera une influence considérable sur les flux routes), le capital humain (le savoir et les compétences), financiers mondiaux, car un nombre grandissant de les ressources associatives (les liens sociaux et les retraités auront cessé d'épargner et commenceront au ensembles de règles et d'usage) et le capital environne mental (les forêts et les récifs coralliens). Si l'environne contraire à prélever sur les actifs qu'ils auront accu ment est important, ce n'est pas seulement pour ses mulés. effets sur le confort mental et le bien-être non écono mique, mais aussi pour l'impact qu'il exerce à long terme La révolution de l'informatique et des télécommuni- sur la production. cations. Traditionnellement, qui disait production La viabilité écologique est en outre étroitement liée à économique disait produits et marchandises : blé, l'équité entre générations. En effet, si les riches consom café, chemises ou automobiles. Cette conception de ment globalement plus, les pauvres ont tendance à être plus tributaires de l'exploitation directe des ressources natu l'économie est de moins en moins exacte. Dans les relles. S'ils ne peuvent se procurer des ressources autres pays industriels, le secteur des services représente qu'environnementales, et si leur capacité d'adaptation est plus de la moitié de la production depuis plusieurs de ce fait limitée, force leur est parfois de recourir à des modes d'utilisation peu respectueux de l'environnement. dizaines d'années. Une évolution comparable est en train de s'opérer dans les pays en développement. Source : Pearce et Warford 1993 ; Watson étal., 1998. L'importance croissante des services fait que le savoir -- la façon de faire les choses, de communiquer, de L'expansion de la démocratie. La proportion des travailler avec les autres -- est plus important que pays considérés comme démocratiques a plus que jamais, prenant le pas sur le patrimoine de ressources doublé depuis 1974. Dans un mouvement d'am naturelles. Les investissements dans le capital pleur mondiale, la population veut avoir son mot à humain, notamment la santé et l'éducation, risquent dire sur la façon dont elle est gouvernée. Cette ten de devenir plus urgents que les investissements dans dance s'accompagne souvent d'un désir de décentra le capital physique. La production économique lisation. devient plus « fluide », puisque de nombreux services L'urbanisation. L'agriculture représente une part et renseignements peuvent être acheminés par câble plus importante de la production dans les pays à téléphonique ou fibres optiques, ou même par ondes faible revenu que dans les pays à revenu élevé. Ainsi, radio, ce qui ouvre de nouveaux horizons quant à en Afrique subsaharienne, l'agriculture est à l'origine l'implantation des outils de production. de près du quart du PIB, proportion voisine de celle L'amélioration des techniques de télécommunica des Etats-Unis au début du XXe siècle. Cependant, tions et les progrès constants des transports interna deux forces se conjuguent pour encourager l'exode tionaux facilitent aussi l'expansion rapide des flux rural : la hausse des rendements agricoles (qui voient commerciaux et financiers dans le monde . moins d'agriculteurs produire davantage) et l'élargis Les menaces pour l'environnement. Si on n'y sement des possibilités économiques dans les secteurs accorde pas l'attention voulue, un certain nombre de de la transformation et des services. On s'attend que problèmes environnementaux pourraient compro la population urbaine augmente de 1,5 milliard de mettre fortement la viabilité du développement. Le personnes en 20 ans. Qui plus est, dans les pays en changement climatique lié à la concentration de gaz développement, la proportion de citadins passera à effet de serre dans l'atmosphère et le rythme accé sans doute de la moitié aux deux tiers d'ici à 2025. léré auquel les espèces végétales et animales dispa Cette explosion aura un effet notable sur le poids raissent sont parmi les plus graves de ces problèmes, politique des villes, dans lesquelles il sera plus que mais ce ne sont pas les seuls. La pénurie d'eau et la jamais indispensable d'appliquer de bonnes poli dégradation des sols sont d'autres exemples. tiques. Nous estimons dans ce rapport que les change Les pressions démographiques. La terre devrait ments qui se sont déjà amorcés mettront les institu compter au moins 4 milliards d'habitants de plus en tions mondiales et locales sur la sellette. Dans bien 2050. Ce nombre astronomique devra être nourri, des cas, la coopération internationale sera le seul INTRODUCTION : UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER LE DEVELOPPEMENT 31 Encadré 9 La pénurie d'eau fait peser une menace grandissante La population mondiale a doublé depuis 1940, mais la des données géographiques. Près de 47 % des terres consommation d'eau douce a quadruplé. Selon les estima émergées, Antarctique non compris, sont situées dans des tions, le volume maximum d'eau douce utilisable ne per bassins hydrographiques communs à deux pays ou plus..Il mettra probablement pas un deuxième quadruplement67. existe 44 pays dont au moins 80 % des terres font partie La perspective d'une pénurie d'eau, avec toutes ses consé de bassins transnationaux. Quant au nombre de bassins flu quences sur la paix à l'échelle régionale, la sécurité alimen viaux et lacustres partagés par deux pays ou plus, il taire mondiale, la croissance urbaine et l'implantation des dépasse à présent 300. industries, n'est que trop réelle. Le problème est exacerbé La rareté de la ressource pénalisera particulièrement par l'irrégularité de la répartition de la ressource. La l'agriculture, qui utilise 70 à 80 % de toute l'eau douce dis majeure partie de l'eau douce disponible est située dans les ponible dans le monde. La sécurité alimentaire risque d'en pays industriels, qui comptent un cinquième de la popula pâtir, étant donné que l'accroissement de l'offre des der tion mondiale. Or, la presque totalité des trois milliards nières dizaines d'années est dû en grande partie à l'irriga d'habitants supplémentaires que comptera la planète d'ici à tion, tant pour ce qui est de l'augmentation des surfaces 2025 vivra dans les pays en développement, où la res cultivées que des hausses de rendement. Selon les coef source est déjà rare. ficients correspondant aux méthodes actuellement les Le ralentissement de la croissance démographique plus performantes, il faudra 17 % d'eau de plus pour nour donne un sursis, puisque les projections relatives à la popu rir la population mondiale en 2025. Mais l'agriculture est lation qui vivra en 2050 dans des pays soumis à des déjà en concurrence avec les usages industriels et urbains contraintes ou à des pénuries d'eau (là où les ressources dans ce domaine, concurrence qui ne peut que s'intensi hydriques sont respectivement inférieures à 1 700 et fier avec le temps. Si les progrès techniques permettent 1 000 mètres cubes par personne et par an) sont tombées d'envisager la désalinisation pour les usages urbains et de 3,5 milliards (plus de dix fois le chiffre de 1990) à 2 mil industriels, c'est une option qui reste trop coûteuse pour liards. Mais le problème va sans doute s'aggraver avant l'agriculture. qu'on ne trouve une solution. Actuellement, seules 166 mil On n'évitera les crises, les conflits régionaux et leurs lions de personnes, dans 18 pays, souffrent d'une pénurie retombées que par un ensemble de mesures d'ordre éco d'eau et près de 270 millions de gens, dans 11 autres pays, nomique et institutionnel. L'intensification de la concur sont considérés comme faisant face à une contrainte. rence pour l'utilisation de la ressource conduit à penser C'est dans les régions arides et semi-arides, les zones que l'eau s'imposera comme un bien économique, tarifé côtières en expansion rapide et dans les mégapoles du en conséquence. Les paramètres géographiques impose monde en développement que les conséquences du ront en outre aux pays de chercher à conclure des accords manque d'eau se feront le plus durement sentir. de coopération. À l'intérieur des pays comme au-delà des L'urbanisation fera augmenter la demande, car la consom frontières, l'affectation et l'utilisation de l'eau devront être mation par habitant est plus forte en milieu urbain. Il y a régies par des lois et des politiques claires, et les infra 25 ans, moins de 40 % de la population mondiale vivait dans structures de stockage et de distribution devront être les villes. Dans 25 ans, cette proportion pourrait atteindre construites de manière concertée si l'on veut éviter les 60 %. Beaucoup de villes ont déjà du mal à fournir une eau facteurs d'inefficacité économique dus aux comporte propre et salubre et des services d'assainissement conve ments antarciques. Mais, surtout, seules les stratégies nables, et leurs capacités seront mises à rude épreuve. applicables à l'ensemble d'un bassin donné, et non limi Cette situation comporte des risques de conflits au tées à l'échelon national, pourront s'inscrire dans la durée niveau régional, voire mondial, en raison, principalement, et profiter à la majorité des riverains. moyen de faire face aux mutations économiques, changement pour promouvoir au mieux un dévelop sociales et environnementales, dans le cadre de struc pement durable. tures institutionnelles renforcées ou entièrement nouvelles. Simultanément, l'État déléguera une part croissante de ses pouvoirs aux autorités municipales et régionales. Le pouvoir central continuera de jouer Les théories du développement ont suivi un cours un rôle important dans la coordination et l'applica tortueux durant les 50 dernières années. Elles ont, tion de mesures prises en coopération, mais les déci selon les époques, mis l'accent sur les carences et les sions touchant la vie des citoyens se prendront de succès du marché, présenté l'État comme un acteur plus en plus aux niveaux international et local. volontariste ou un catalyseur passif, et vanté tour à Cette double évolution vers la mondialisation et la tour les mérites de l'ouverture au commerce exté localisation crée un monde où le nombre d'acteurs et rieur, de l'épargne et de l'investissement, de l'éduca d'intervenants aux niveaux supra et infranational va tion et de la diffusion du savoir, de la stabilité croître de manière impressionnante, offre de nou financière et macroéconomique, et de bien d'autres velles possibilités de développement et présente de choses encore. La panoplie des politiques jugées sus nouveaux défis pour les gouvernants. Ces enjeux ne ceptibles de promouvoir un développement durable seront synonymes de bienfaits que si des règles et des n'est plus la même qu'il y a seulement dix ans, et cer mécanismes infléchissent et canalisent les forces du taines des grandes orientations ont changé. On 32 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO continue à redouter l'inflation, par exemple, et pour réflexion sur le développement s'amplifie et évolue, tant il est loin d'être prouvé qu'un taux d'inflation une leçon s'impose. Pour comprendre le processus de faible ou modéré entrave la croissance. En revanche, développement, il faut en reconnaître toute la com on s'accorde aujourd'hui à reconnaître l'importance plexité et tenir compte du contexte. Les solutions des institutions financières et, dans le domaine de la simples, investir dans le capital physique et humain, réglementation, la mise en place de cadres réglemen par exemple, et libérer les forces du marché, ne suffi taires efficaces a pris le pas sur la déréglementation. ront pas à elles seules. L'État, le secteur privé, la Il serait présomptueux de prédire les points qui société civile et les bailleurs de fonds devront tra figureront en tête de l'ordre du jour des responsables vailler ensemble pour promouvoir un développe politiques d'ici 10 à 20 ans mais, à mesure que la ment diversifié. c h Un monde en mutation u cours du siècle à venir, c'est dans un mique international se transforme en cadre nouveau, fruit de mutations un système de réseaux électroniques économiques, politiques et sociales, fortement intégrés. Les mailles de ce que les gouvernements chercheront à système sont si serrées qu'un atteindre leurs objectifs de développe détaillant peut décrire les produits ment. Le monde dans lequel leur recherchés par les consommateurs de politique sera définie et mise en son propre pays à des producteurs oeuvre sera modelé par deux forces basés dans plusieurs autres pays et majeures : la mondialisation (intégra provoquer des modifications immé tion continue des pays du globe) et la diates au niveau des concepts et des localisation (aspiration à l'autonomie modes de production. Dans le locale et dévolution des pouvoirs). contexte des marchés financiers, cette En cette fin de XXe siècle, la mondia interconnexion est telle que les taux lisation a déjà montré que les déci de change, les taux d'intérêt et le sions économiques, où qu'elles soient cours des actions de différents pays prises, doivent tenir compte de fac sont intimement liés, et que le teurs internationaux. Certes, le mou volume des capitaux privés en circula vement des biens, des services, des tion dépasse largement les ressources idées et des capitaux par-delà les fron de bien des pays. tières n'a rien de nouveau, mais l'ac Mais alors que les pays du monde se célération qu'il connaît depuis une rapprochent sous l'effet de la mondia dizaine d'années marque un saut qua lisation, l'équilibre des pouvoirs au litatif . Le monde n'est plus une série sein même de ces pays se modifie sous d'îlots relativement autonomes qui l'effet de la localisation. Ce phéno n'entretiennent que des liens margi mène peut prendre des formes naux (grâce au commerce, par diverses, qu'il s'agisse de substituer un exemple) et sur qui la situation du système politique pluraliste à un voisin n'a aucune incidence. Une régime de parti unique ou à un mode simple pression sur une touche donne de pouvoir autoritaire, de donner une aujourd'hui accès à l'information et plus grande autonomie aux organes aux idées en n'importe quel point de politiques infranationaux ou d'associer la planète. Peu à peu, l'ordre écono les groupes de proximité et les organi- 33 34 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO sations non gouvernementales (ONG) à la conduite des années 80 et 90 ont montré que les dispositifs actuels affaires publiques. Tandis que les entreprises privées se sont loin de suffire face aux problèmes qui vont se regroupent pour avoir plus de poids sur le marché mon poser sur le plan économique et environnemental ; il dial, beaucoup de pays font la démarche inverse, remet en faut bien d'autres. Le monde risque de connaître tant en cause et morcelant le pouvoir établi, et d'autres crises économiques -- telle celle de l'endette recherchant tant bien que mal des mécanismes pour ment dans les années 80 en Amérique latine ou, plus pouvoir coordonner leurs activités internes. près de nous, l'effondrement des économies d'Asie de À première vue, la mondialisation et la localisation l'Est -- qui pourraient prendre des formes plus specta peuvent passer pour deux dynamiques antinomiques, culaires encore. Et, bien que les pays aient commencé mais il s'agit en fait de phénomènes qui, dans bien des à prendre des mesures pour faire face aux grands pro cas, ont la même origine et se renforcent mutuelle blèmes environnementaux tels que le changement cli ment. Ainsi, les progrès de l'informatique et des télé matique ou l'appauvrissement de la biodiversité, ce communications qui ont tant contribué à la n'est là qu'une infime partie de ce qu'il reste à faire propagation des forces économiques à travers le pour préserver le patrimoine commun de l'humanité monde permettent souvent aussi à des groupes locaux (voir chapitre A). L'absence de consensus sur un grand de contourner l'administration centrale dans leur nombre de questions primordiales et les problèmes quête d'information, de notoriété, voire d'apports inhérents à des négociations laborieuses font obstacle financiers. Sous l'effet conjugué de ces deux vecteurs, à l'adoption de règles concrètes au plan international. une modification radicale des formes traditionnelles À l'échelon national, beaucoup de pays apprennent à de gouvernement centralisé est en train de s'opérer, et l'usage ce qu'il faut faire et ne pas faire pour assurer la sta cette évolution a une incidence considérable sur les bilité macroéconomique. Échaudés par des événements théories du développement. comme la dépression des années 30 qui avait mis en Née dans le sillage de la Deuxième Guerre mon lumière les dangers potentiels du capitalisme, avec ses diale, l'économie du développement a pris forme à un cycles d'expansion et de récession, bien des pays indus moment où le pouvoir de décision résidait principale triels se sont dotés d'un arsenal de politiques et de lois ment dans des États souverains et autonomes, mais pour agir en conséquence. Le dispositif a une finalité cette autonomie est peu à peu battue en brèche. C'est multiple. Il cherche à réduire les fluctuations de l'écono ainsi que les marchés ont aujourd'hui les moyens mie par des mesures macroéconomiques anticonjonctu potentiels de rappeler les États à l'ordre, de sanction relles destinées à limiter le risque d'instabilité des flux de ner leurs erreurs et de les forcer à jouer cartes sur table. capitaux ; il règle la conduite des agents privés ; il pro Avec la mondialisation, l'État a souvent perdu une tège les investisseurs, les déposants et les consomma partie de sa capacité de mobiliser des recettes en taxant teurs ; il fait connaître l'information nécessaire à les sociétés, qui ont aujourd'hui l'option de transférer l'évaluation des risques et à la prise de décisions judi tout ou partie de leurs opérations dans des endroits à cieuses ; et il assure une protection sociale permettant de régime fiscal privilégié. Il est ainsi amené à rechercher surmonter les périodes de crises provisoires. Ces disposi d'autres sources de revenu alors même que les régions tifs font désormais partie intégrante du système capita et les villes se rapprochent pour faire valoir leurs liste des pays industriels, influant sur les attentes et propres intérêts, ce qui fragilise encore davantage les modifiant de manière fondamentale les modes de déci formes de gouvernement traditionnelles. Aussi a-t-on sion du secteur privé. Étant de plus en plus exposés au été conduit à repenser les modes d'administration des nouvel ordre économique mondial, les pays en dévelop pays et à créer de nouveaux mécanismes institution pement se dotent aujourd'hui de structures analogues et nels à cette fin. Ces mécanismes devront agir à trois seront probablement amenés à se rendre compte que niveaux -- supranational, national et local. certaines politiques peuvent avoir des retombées parti À l'échelon supranational, il existe déjà des disposi culièrement positives. Il en est ainsi de la stabilisation du tifs institutionnels capables d'orienter et de canaliser cadre macroéconomique, de la libéralisation du secteur les forces de la mondialisation. L'Organisation mon des services aux entreprises et de la mise en place d'un diale du commerce (OMC), les Accords de Bâle et le cadre juridique favorisant la transparence et la protection Protocole de Montréal, consacrés respectivement aux des droits des investisseurs. Inversement, de mauvaises échanges, aux systèmes bancaires et aux émissions de politiques financières et des pratiques commerciales défi substances chimiques novices pour l'ozone, sont cientes mènent droit à la catastrophe, comme le monde représentatifs du type de mécanisme dont le monde en a fait l'amère expérience lors des crises bancaires et aura besoin au siècle prochain. Les événements des monétaires de la fin du XXe siècle. UN MONDE EN MUTATION 35 À l'échelon infranational, l'aspiration à plus d'auto depuis dix ans, changements qui laissent entrevoir de nomie a souvent amené l'État à déléguer aux collecti nouvelles possibilités de croissance pour les pays en vités locales une partie de ses pouvoirs politiques, développement. Les enjeux de cette transformation administratifs et budgétaires, mais les dispositifs desti seront examinés plus en détail au chapitre 2. nés à maintenir des relations de travail effectives entre Ces mutations ont donné une nouvelle configura les divers niveaux d'administration n'ont pas pu suivre tion aux échanges internationaux de biens, de services le rythme de la décentralisation. Dans l'absolu, celle-ci et d'idées. Le commerce des composants en constitue repose sur des règles et mécanismes efficaces qui fixent un élément. Les entreprises tendent de plus en plus à les modes de scrutin, assurent la diffusion de l'infor se procurer ces composants à l'étranger, et le recours à mation, rendent les collectivités locales comptables de l'internet ne fera certainement que renforcer cette pra leurs actes et définissent les modalités du transfert de tique, ce qui encouragera l'entrée sur le marché de ressources et de compétences. Mais cette dévolution nouveaux producteurs de l'ensemble des pays en déve des pouvoirs et des fonctions de l'Etat a souvent suivi loppement. Bien qu'il soit difficile d'obtenir des sa propre dynamique, faite en partie de tâtonnements chiffres précis, on peut dire qu'un tiers de tous les et de trébuchements. Chaque décentralisation a son échanges de produits manufacturés au début des propre modèle. Les cas récents du Brésil et de la années 90 (représentant environ 800 milliards de dol Russie, où des tensions entre l'Etat et les collectivités lars) portait sur des pièces détachées et des compo territoriales ont été l'une des causes de l'instabilité sants. Ce type d'échange a suscité la mise en place macroéconomique (mais dans des contextes très diffé d'une trame toujours plus vaste de réseaux de produc rents), montrent combien des relations harmonieuses tion mondiaux reliant des filiales de sociétés transna entre l'administration centrale et les pouvoirs locaux tionales à des entreprises indépendantes les unes des contribuent à donner durablement confiance aux autres ayant chacune pour vocation de concevoir, pro marchés. Les administrations à tous les niveaux ont en duire ou distribuer les composants. Ces réseaux per outre commencé à mesurer l'importance du respect mettent aux sociétés qui en font partie d'accéder à de des formes régulières et le rôle de modes de décision et nouveaux marchés et d'établir de nouvelles relations d'affectation des ressources dans le secteur public qui commerciales, et ils favorisent en outre les transferts de soient équitables, participatifs et consensuels. technologie. Grâce aux progrès de l'informatique, des Dans ce chapitre, nous nous efforcerons de situer le entreprises basées dans les pays en développement cadre dans lequel s'inscrit le reste du présent rapport peuvent se relier à des réseaux de production mon en définissant les notions de mondialisation et de loca diaux. C'est ainsi que Gênerai Electric a désormais lisation. Nous traiterons d'aspects tels que le com recours à l'internet pour faire connaître ses besoins en merce international, les flux de capitaux et les composants, donnant ainsi l'occasion à des fournis conséquences de l'urbanisation, et nous examinerons seurs du monde entier de lui soumettre des offres. en quoi le cadre institutionnel devra évoluer pour per L'explosion du commerce des services et, plus mettre au développement d'avoir des effets récemment, du commerce électronique est un autre durables -- autant de questions qui seront examinées élément de la nouvelle donne. Les exportations de ser plus en détail dans les chapitres suivants. vices commerciaux ont progressé sur tous les conti nents (à commencer par l'Asie) tout au long des Le commerce international années 90 (figure 1.1), et cette évolution est particu lièrement significative dans la mesure où les services Les courants d'échanges internationaux pénètrent sont fréquemment mis à contribution dans la produc aujourd'hui au coeur des rouages de l'économie des tion de biens et même d'autres services. Une concur pays en développement, ce qui influe d'une façon rence internationale accrue dans ce domaine se traduit générale sur la structure économique globale, et plus par des baisses de prix et des gains de qualité suscep particulièrement sur la répartition des revenus, les pra tibles de renforcer la compétitivité des secteurs en aval. tiques en matière d'emploi et l'accroissement de la Les pays industriels comme les pays en développement productivité . Les échanges de biens et de services ont ont beaucoup à gagner de l'ouverture de leurs mar progressé deux fois plus vite que le PIB mondial au chés. Ainsi, un allégement des restrictions affectant le cours des années 90, et la part attribuable aux pays en commerce des produits agricoles, les services de développement est passée de 23 % à 29 %. Mais ces construction à fort coefficient de main-d'oeuvre et les chiffres globaux ne font pas ressortir les changements services de transport maritime profiteraient beaucoup importants intervenus dans la composition de ces flux aux pays en développement . À plus longue échéance, 36 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Figure 1.1 Depuis 1990, les exportations de services commerciaux ont fortement progressé dans la plupart des régions du monde Taux de croissance annuelle des exportations de services commerciaux, 1990-97 (pourcentage) 20 - 18 - 16 - 14 - 12 - 10 - 8 - I 2 - I Pays Asie de l'Est Europe et Amérique latine Moyen-Orient Afrique Asie du Sud industriels et Pacifique Asie centrale et Caraïbes et Afrique du Nord subsaharienne Note : Le taux de croissance annuel de l'Union européenne, pour laquelle les données ne tiennent pas compte des échanges internes, a été nul en 1997. Source : OMC, Rapport annuel, années diverses. le commerce électronique est un domaine majeur dans en effet les lois antidumping pour remettre en ques lequel l'expansion des possibilités d'échanges nécessi tion les progrès déjà réalisés sur le plan de l'ouverture tera un élargissement du cadre réglementaire . des marchés. En 1997, ce type de législation était en Un facteur à l'origine de cet essor des courants vigueur dans au moins 29 pays et à l'étude dans bien d'échanges est la détermination croissante des pays en d'autres. développement à libéraliser leurs régimes commer ciaux. Cela se manifeste sous diverses formes, comme Figure 1.2 l'adhésion à l'OMC (sur 152 pays en développement, Un nombre croissant de pays en développement 110 étaient membres de l'organisation en 1999), la s'engagent sur la voie des réformes commerciales participation à des accords commerciaux régionaux et la mise en oeuvre de réformes unilatérales Nombre de pays membres du GATT, puis de l'OMC (figure 1.2) . Mais cette dynamique de réforme dans 140 le domaine commercial se heurte à une résistance Pays non-membres de l'OCDE accrue, surtout dans les pays industriels où l'ajuste 120 I Pays membres de l'OCDE ment aux pressions concurrentielles des marchés inter 100 nationaux ne se fait pas toujours sans mal. Le succès des réformes commerciales passe en effet par un redé 80 - ploiement des ressources entre les différentes catégo ries socio-professionnelles, dont certaines risquent de 60 - se trouver ainsi pénalisées. De plus en plus, les pays 40 prennent conscience du fait que ce type de réforme ne peut aboutir que si des règles et des mécanismes 20 souples s'appliquent au marché du travail ; c'est là un point sur lequel nous reviendrons plus en détail au 1980 1990 1999 chapitre 2. Les entreprises dont les produits sont en concurrence avec les produits importés constituent un Note : Le nombre de pays membres de l'OCDE est celui de 1999. Source : OMC, Rapport annuel, années diverses. autre foyer de résistance aux réformes. Elles utilisent UN MONDE EN MUTATION 37 La libéralisation du commerce a enregistré des suc (encadré 1.1). La valeur des actifs des régimes de pen cès pendant les années 90 qu'il ne sera pas facile de sion à l'échelle mondiale est passée de 6 000 milliards rééditer pendant les 25 années à venir. Le « Cycle du de dollars en 1992 à 9 700 milliards en 1997. Le taux millénaire», qui doit débuter en novembre 1999, de croissance de ces avoirs aux Etats-Unis et au donnera à la communauté internationale une occasion Royaume-Uni pourrait certes diminuer sur le moyen de relever ce défi. Pour les pays en développement, terme (pour tomber à 6-7 % par an), mais les projec l'important sera de s'investir pleinement dans ces tions à l'horizon 2002 pour l'ensemble du monde font négociations et d'utiliser les compétences techniques à état d'un chiffre appréciable de 13 700 milliards de leur disposition pour parvenir à une issue favorable dollars -- autant de ressources que les investisseurs dans des domaines tels que la libéralisation des chercheront agressivement à placer dans des instru échanges agricoles et celle du commerce des services ments à hauts rendements à travers le monde. qui conditionnent le plus directement leur essor. La demande de fonds va augmenter autant, sinon D'emblée, il importe toutefois de reconnaître que les plus, que l'offre. En effet, environ 85 % de la popula réformes commerciales ne feront pas que des tion du globe est concentrée dans les pays en dévelop gagnants, même si ceux qui perdent au change seront pement, pour moitié dans des villes, et nombreuses moins nombreux. La clé du problème sera de sont les personnes (près de 1,5 milliard en l'an 2000) convaincre les premiers de renoncer à une partie de qui subsistent avec moins de 1 dollar par jour (chiffre leur acquis au profit des seconds, afin que les pays communément utilisé comme indicateur du seuil de influents qui sont lésés ne risquent pas de faire obs pauvreté). Pour les pays en développement, le proces tacle au processus en cours. sus de modernisation, d'industrialisation et d'urbani sation nécessitera d'énormes injections de capitaux. Les flux financiers internationaux L'épargne intérieure en assurera l'essentiel mais, dans les pays bien gérés offrant la perspective d'un solide Les crises financières de la période 1997-99 ont mis rendement, des ressources du monde entier viendront en lumière l'interdépendance croissante des pays et la compléter17. Les pays en développement représen ont fait l'objet d'analyses détaillées. Bien qu'encore tent également les marchés les plus dynamiques pour limité à une douzaine de pays environ, l'afflux de capi les produits des sociétés multinationales , et le déve taux étrangers vers les pays en développement s'im loppement de ces marchés drainera un volume tou pose rapidement comme une force majeure, faisant de jours croissant d'investissements étrangers directs, l'expansion, de la réglementation et de la libéralisation source d'emplois et de compétences managériales et effectives des marchés financiers une impérieuse techniques aussi bien que de capitaux. Mais les gou nécessité. Les flux financiers ont connu un prodigieux vernements de ces pays doivent prendre des mesures essor dans les années 90, favorisés en cela par la pro pour attirer ce type d'investissement, car ces apports pension croissante des pays à libéraliser les mouve ne se feront pas automatiquement. Ainsi, en 1996, ments de capitaux. Après un léger tassement en 1998, seul un quart des investissements sont allés vers les ils ont aujourd'hui repris leur tendance à la hausse . Le pays en développement19. fait que les progrès de l'informatique et des télécom La mondialisation des marchés financiers a une munications contribuent à réduire le coût des transac incidence sur le développement en raison de la place tions est un élément qui a souvent été à juste titre qu'occupe le financement dans le processus de crois reconnu7. Le risque de volatilité accrue des flux de sance économique et d'industrialisation20. Cette inté capitaux résultant de l'utilisation de fonds à caractère gration financière au niveau mondial influe de deux spéculatif et des nouveaux produits dérivés est un façons sur la croissance. D'une part, elle renforce autre aspect qui retient beaucoup l'attention aujour l'offre mondiale de capitaux et, d'autre part, elle favo d'hui, même si l'innovation financière a beaucoup rise un développement financier intérieur propre à contribué à limiter ces nouveaux types de risques et à assurer une répartition plus efficace des ressources, à enrichir la palette des investissements réalisables. Ce créer de nouveaux instruments financiers et à relever dernier phénomène est d'ailleurs destiné à durer, car le niveau de qualité des services bancaires22. Pour les les gains potentiels sont tout simplement trop banques, la concurrence provient non seulement de attrayants8. Mais, surtout, il faut savoir que l'offre de leurs homologues locales, mais aussi des établisse ressources financières va croître dans les 20 années qui ments étrangers et d'intermédiaires financiers non viennent, sous l'effet des fonds communs de place bancaires en plein essor. Ces deux dernières catégories ment et des fonds de pension des pays industriels viennent compléter les banques locales et, dans le cas 38 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, IQ99-2OOO Encadré 1.1 Les incidences macroéconomiques du vieilli des populations au plan mondial Le vieillissement des populations des pays industriels et nombre d'hommes actifs plus âgés. Par ailleurs, les poli de certains pays d'Asie de l'Est en voie d'industrialisation tiques et dispositifs institutionnels peuvent réduire (sinon risque d'amputer sérieusement l'offre internationale de combler) le déficit d'épargne dans certains pays industriels, capitaux d'ici à 2025. Trois facteurs détermineront l'ampleur et prévenir cette pénurie dans les pays en développement. exacte de cette réduction : l'effet du vieillissement et de Des études consacrées au Japon et à des pays d'Asie de l'augmentation du rapport inactifs/actifs sur l'épargne des l'Est confirment l'idée que le vieillissement des populations ménages, l'âge auquel les individus partent en retraite et le entraînera effectivement une diminution de l'épargne, mais degré de couverture assuré par les régimes de sécurité que celle-ci sera largement compensée par une réduction sociale. des taux d'investissement10. De plus, la baisse de la fécon Le pire scénario est celui d'une forte baisse de l'épargne dité en Asie du Sud et dans les pays d'Amérique du Sud et des ménages dans les pays industriels et les pays d'Asie de centrale s'accompagnera d'une contraction du rapport inac l'Est à mesure que le nombre de personnes de plus de tifs/actifs au cours des 20 prochaines années, ce qui pour 65 ans continue d'augmenter. Il met en évidence la ten rait se traduire par un gonflement de l'épargne et amener dance de plus en plus marquée des actifs à prendre leur peu à peu les pays de la région à devenir des exportateurs retraite entre 50 et 60 ans, comme beaucoup le font déjà en de capitaux, à l'instar du Japon11. Certains travaux de Europe. Et il montre que les régimes de sécurité sociale fon recherche récemment menés sur les États-Unis et le dés sur la répartition feront faillite ou seront pour le moins Royaume-Uni montrent d'ailleurs qu'il faut s'attendre à une dans une situation très délicate si aucune réforme n'est hausse des taux d'épargne à mesure que la génération de engagée. l'après-guerre approchera de l'âge de la retraite, dans les Dans les pays du nord-est de l'Asie, l'âge médian de la population passera de 28 à 36 ans entre 1995 et 20159. Si, deux décennies à venir12. en 1990, les plus de 65 ans ne représentaient que 12,5 % Certains sociologues estiment que l'âge de la retraite de la population des États-Unis et 11,8 % de celle du Japon, cessera de baisser pendant cette période, et qu'il pourrait ces chiffres seront respectivement de 18,7 % et 26,7 % même commencer à augmenter13. Si tel est le cas -- mais d'ici à 2025. Dans le même temps, le vieillissement rapide beaucoup pensent le contraire, soulignant l'attrait de la vie de la population de la Chine et de la République de Corée de retraité et la baisse du coût des loisirs --, une réduction fera passer la part de cette génération de 6 à 13,3 % et de de l'épargne dans les pays industriels ne poserait plus de 5 à 15 %, respectivement. problème immédiat14. Même à supposer que cette hypo Ce vieillissement des populations s'accompagne d'une thèse se confirme, il faudra que les pays industriels et en baisse extrêmement rapide du nombre d'hommes âgés de développement à population vieillissante accélèrent le 60 à 64 ans qui sont encore sur le marché du travail. rythme des réformes. En effet, les régimes de sécurité Entre 1960 et 1995, la proportion des hommes de ce sociale fondés sur la répartition auront épuisé leurs res groupe d'âge qui occupaient encore un emploi est tombée sources dans les 20 ou 30 prochaines années si les gouver de 80 à 55 % aux États-Unis, de 80 à 20 % en Italie et de nements ne prennent pas des mesures pour accroître le 70 à 15 % en France. Ce scénario se traduirait par une grave financement, réduire les prestations et maintenir ou relever pénurie de capitaux au plan mondial, débouchant sur des l'âge de la retraite. La hausse des cotisations ou la réduction perspectives aussi sombres qu'une hausse des taux d'inté des prestations provoqueront des résistances, mais ces rêt, un ralentissement de la croissance et des échanges, et ajustements sont inévitables. On estime en effet que les une baisse des prix des produits de base. retraites et les soins médicaux des personnes âgées coûte Selon un autre scénario, beaucoup plus favorable, le res ront au total 64 000 milliards de dollars dans les 30 années serrement de l'épargne pourrait être évité. Les enquêtes à venir15 . Pour pouvoir assumer leur part de dépenses, les auprès des ménages montrent en effet que le vieillissement pays industriels doivent établir le cadre institutionnel qui des populations n'aboutira peut-être pas à la forte baisse de permettra de minimiser le risque d'un déficit d'épargne. À l'épargne que prédisent certaines études dans plusieurs cette fin, ils doivent veiller à ce que les régimes de sécurité pays. Le nombre croissant de femmes qui entrent sur le sociale soient entièrement provisionnés et réduire l'attrait marché du travail compensera en partie la diminution du des départs en retraite anticipée16. des marchés de titres et des autres organismes de stabilité et la discipline qui, en règle générale, sem contrôle, elles agissent dans le sens d'une plus grande blaient caractériser ces marchés, bon nombre de pays discipline en évaluant continuellement l'information ont commencé à juger que l'échelonnement recom sur les portefeuilles et les performances . De plus, mandé du processus de libéralisation (qui débute par l'expérience tend à montrer que les établissements l'établissement de dispositifs réglementaires et le ren financiers étrangers n'ont pas d'effet déstabilisant sur forcement des marchés bancaires et financiers) avait les systèmes bancaires nationaux, car ils occupent rare moins d'importance que ne l'avaient laissé croire les ment une place dominante et ont tendance à prendre études théoriques25. Sous la pression de l'opinion dans des engagements sur le long terme . certains pays industriels, plusieurs pays en développe Les performances financières des marchés émer ment ont commencé à assouplir leurs contrôles sur les gents au cours des années 90 ont fait de la libéralisa entrées et sorties de capitaux, allant même jusqu'à tion des mouvements de capitaux une option totalement supprimer les contraintes pour certains attrayante pour les pays en développement. Devant la d'entre eux . En outre, la difficulté croissante à UN MONDE EN MUTATION 39 contrôler les sorties de capitaux et les avantages tou Figure 1.4 Résoudre une crise bancaire peut coûter jusqu'à jours plus grands à faciliter leur entrée faisaient de la 40 % du PIB libéralisation l'option la plus prisée. La crise qui a frappé l'Asie de l'Est en 1997 a sus Coûts supportés (pourcentage du PIB) cité des appréhensions chez les gouvernants quant à la poursuite de la mondialisation des flux financiers. 50 - Parmi les pays émergents qui avaient jusque-là obtenu les meilleurs résultats, plusieurs ont en effet lllll. été sérieusement ébranlés par les turbulences finan cières. Les répercussions de cette crise ont de fait été bien plus lourdes que celles occasionnées dans un passé récent par d'autres débâcles financières (figure 1.3). Et les conséquences budgétaires ne sont que peu de chose par rapport à la perte de croissance et à l'aggravation de la pauvreté et des inégalités qui peuvent frapper les pays, surtout dans les zones urbaines (figure 1.4) . Du fait de cette crise, la ques tion de l'échelonnement des mesures de libéralisa tion est soudain venue occuper le devant de la scène. Il faudra en outre apporter des réponses sur un cer Note : Coûts directs supportés par l'État et dépenses quasi budgétaires, telles que subventions de change, conformément à la définition du FMI. tain nombre de points. En quoi le contrôle des mou Source : Caprio et Klingebiel, 1999. vements de capitaux peuvent-ils rendre les économies moins vulnérables aux revirements subits La crise en Asie a, comme les précédentes, renforcé des investisseurs ? Est-il souhaitable ou même pos l'attrait de l'investissement à long terme, à une diffé sible de réglementer les sorties de capitaux ? Enfin, rence près. Jusqu'à une date récente, le financement ces règles ne peuvent-elles pas être aisément contour par l'emprunt avait la faveur des États, de préférence nées, au vu du volume croissant des transactions aux prises de participation et aux investissements internationales de biens et de services ? étrangers directs, à la fois parce que les gouvernants ne voulaient pas d'une prise de contrôle d'importants sec Figure 1.3 teurs de leur économie par des intérêts étrangers et Au plus fort d'une crise bancaire, les prêts parce que les propriétaires locaux de grandes sociétés improductifs peuvent représenter jusqu'à 50 % craignaient eux-mêmes d'en perdre le contrôle . Les de l'ensemble des crédits accordés mentalités ont commencé à évoluer lorsque les pays ont compris que les investissements directs ne se limi tent pas à des apports de capitaux, mais qu'ils se tra Prêts improductifs en pourcentage de tous les crédits bancaires duisent aussi par des transferts de technologie et de (pourcentage) savoir-faire managérial et par des facilités d'accès aux marchés. Les crises financières récentes ont été l'occa sion d'études portant plus particulièrement sur la vola tilité de certains flux de capitaux privés et sur la façon dont cette instabilité fragilise l'environnement et entrave le développement économique. Consacrée à la période 1992-97, l'une de ces études montre que les investissements étrangers directs ont été plus instables Mexique ^ ^ ^ _ (l'instabilité est mesurée par le coefficient de variation) (1994-95) ^ ^ > 11 que les prêts des banques commerciales et les investis Brésil g sements de portefeuille (figure 1.5). (1994-96) ^ TM i i i i , i i , En 1997, 30 % des investissements étrangers 0 10 20 30 40 50 60 70 80 directs, soit 1 043 milliards de dollars, sont allés vers Source : Chiffres officiels pour l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande ; les pays en développement. Ces investissements pro chiffres tirés du Wall Street Journal, 9 décembre 1998, pour les autres venaient à 90 % de pays industriels (tableau 1.1) et pays. étaient concentrés pour moitié dans cinq pays : 4-0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Figure 1.5 un autre domaine qui aurait pu faire l'objet d'un effort Les investissements étrangers directs ont été plus instables que les prêts des banques de coordination et de dispositions plus uniformes. Des commerciales et les investissements de organismes régionaux, voire internationaux, auraient portefeuille, 1992-97 pu passer en revue les pratiques des pays dans le domaine bancaire pour s'assurer de leur conformité aux règles prudentielles de base établies en la matière USD milliards 120 0.8 par les Accords de Bâle. (En principe, les pays peuvent Flux moyens (échelle de gauche) adopter de manière unilatérale ou à l'échelon régional Coefficient de variation 0.7 100 (échelle de droite) des normes plus rigoureuses que celles instituées par 0.6 ces accords ou par les modifications qu'il a été proposé 80 0.5 d y apporter en 199934.) 60 0.4 I Les migrations internationales 0.3 40 0.2 À l'image des biens, des services et des investisse 20 ments, les personnes sont de plus en plus nombreuses 0.1 à franchir les frontières. Ainsi, entre 2 et 3 millions d'individus s'expatrient chaque année, surtout vers Investissements Investissements Prises Oblig tions Prêts des étrangers étrangers de banques quatre pays qui sont, par ordre décroissant, les États- directs de portefeuille participation commerciales Unis, l'Allemagne, le Canada et l'Australie . À l'aube Source : CNUCED, Rapport sur l'investissement dans le monde, 1998. du XXIe siècle, plus de 130 millions d'hommes et de femmes vivent en dehors de leur pays d'origine, et ce l'Argentine, le Brésil, la Chine, le Mexique et la chiffre augmente d'environ 2 % par an. En valeur rela Pologne30. À l'origine d'une grande partie des res tive, le nombre de migrants ne représente guère que sources ainsi investies, les sociétés multinationales sti 2,3 % de la population mondiale, mais les pays d'ac mulent une croissance basée sur les exportations dans cueil sont concentrés dans quelques régions seule les pays d'accueil bien positionnés, grâce aux effets ment : l'Amérique du Nord, l'Europe de l'Ouest, induits par leurs approvisionnements et la répartition l'Océanie et le Moyen-Orient3 . En Amérique du de leurs unités de production31. La firme d'électro nique Philips, par exemple, emploie plus de main- Tableau 1.1 d'oeuvre en Chine qu'aux Pays-Bas. On continue Investissements étrangers directs d'assister à la fusion des marchés sous l'effet des dans le monde, 1997 alliances entre multinationales, qui tirent ainsi parti des économies d'échelle et de gamme et peuvent éga Montant Pourcentage Zone (USD milliards) du total lement faire face à l'escalade des coûts résultant de l'in novation technologique32. Nous examinerons au Ensemble du monde 3 455,5 100,0 Pays industriels 2 349,4 68,0 chapitre 3 la façon dont les pays en développement Europe de l'Ouest 1 276,5 36,9 peuvent adapter leur cadre institutionnel et leurs poli Amérique du Nord 857,9 24,8 tiques pour capter un plus large volume d'investisse Autres pays industriels 215,1 6,2 ments étrangers directs. Pays en développement 1 043,7 30,2 Argentine, Brésil et Beaucoup se sont également demandé si une action Mexique 249,2 7,2 coordonnée sur le plan réglementaire et macroécono Autres pays dAmérique mique aurait permis d'empêcher ou de minimiser la latine 126,2 3,7 crise, et d'en réduire l'effet de contagion. Un certain Chine (y compris Hong Kong) 244,2 nombre d'options d'ordre institutionnel sont exami 7,1 Asie du Sud-Est3 253,1 7,3 nées au chapitre 3. Une coordination plus étroite des Autres pays dAsie 96,3 2,8 politiques au niveau des principaux pays de la région Afrique 65,2 1,9 Asie-Pacifique aurait peut-être pu limiter l'ampleur Autres pays en des fluctuations des taux de change et de celles, développement 9,4 0,3 a connexes, des taux d'intérêt, ce qui aurait permis aux . Indonésie, Malaisie, Philippines, République de Corée, Singapour, pays de prendre plus tôt des mesures concertées pour Taïwan (Chine) et Thaïlande. Source : CNUCED, Rapport sur l'investissement dans le monde, 1998. endiguer la crise33. La réglementation financière est UN MONDE EN MUTATION 41 Nord et en Europe de l'Ouest, le nombre de migrants rait être une incitation de plus à émigrer. La diminu a progressé entre 1965 et 1990 à un rythme annuel de tion et le vieillissement des populations des pays euro 2,5 %, ce qui est de loin supérieur au taux d'accrois péens, du Japon et des États-Unis pourraient sement de la population locale. Si l'on inclut l'Océanie également accroître la demande de travailleurs immi dans ce groupe, une personne sur 13 vivant dans ces grés, comme cela avait été le cas en Europe occidentale régions du monde est née à l'étranger37. Bien que se entre le milieu des années 50 et le milieu des traduisant par des avantages nets pour les pays d'ac années 70 . cueil et, bien souvent, pour les pays d'origine, ces On peut envisager un scénario favorable, dans déplacements sont aussi source de tensions ethniques lequel les réformes menées dans les pays en dévelop sur le marché du travail des zones urbaines, ce qui a pement, l'intégration accrue des économies sur le plan amené certains pays à restreindre davantage l'immi financier et commercial, les migrations à court terme gration. provoquées par la libéralisation des services de Les conflits et les catastrophes naturelles sont à construction et l'accroissement des possibilités d'émi l'origine d'une augmentation spectaculaire du nombre gration vers les pays industriels se conjugueraient pour des réfugiés. Entre 1975 et 1995, le nombre total de permettre aux pays à faible revenu de faire face aux personnes réfugiées à l'étranger est passé de 2,5 à pressions subies durant la phase de transition démo 23 millions. Et il convient d'ajouter à ce chiffre plus graphique. Les investissements étrangers et les de 20 millions de personnes déplacées dans leur échanges commerciaux ont également leur rôle à propre pays39. Les effets de ce phénomène ne sont pas jouer, en alimentant la croissance et en augmentant les provisoires et vont au-delà des individus concernés. possibilités d'emploi dans les pays en développement, Dans le sud-ouest de l'Afghanistan, par exemple, un ce qui réduit d'autant les pressions à émigrer . Mais vaste mouvement de population a nui considérable cet optimisme doit être tempéré par le fait que les ment à l'agriculture locale , car le nombre de partants nouveaux migrants peu qualifiés connaissent de a été tel qu'il n'y a plus eu assez d'habitants pour main sérieuses difficultés à leur entrée sur le marché du tra tenir l'infrastructure agricole de base dans la région. vail dans les pays industriels .3 Les mouvements de populations à travers les fron Selon une autre hypothèse, moins favorable, la tières, conjugués à l'exode des compétences vers les mondialisation se ralentit, les pays en développement pays industriels, seront parmi les principaux facteurs ont moins accès aux capitaux et aux marchés interna qui influeront sur la situation mondiale au siècle pro tionaux, et les migrations deviennent plus difficiles car chain, et ce pour trois raisons au moins. D'une part, les pays industriels se montrent peu enclins à libérali ces migrations entraînent une profonde transforma ser le commerce des services faisant appel à des mou tion du profil démographique des pays industriels vements de main-d'oeuvre à court terme et prennent comme de celui des pays en développement. D'autre des mesures pour freiner considérablement l'immigra part, le départ de personnes hautement qualifiées tion. S'il n'est pas à exclure que quelques pays à faible affecte non seulement les pays à faible revenu qu'elles revenu réagissent de manière énergique en réduisant la quittent, mais aussi les pays d'accueil. Enfin, les dia fécondité et en favorisant la croissance par des mesures sporas disséminées de par le monde ont un potentiel propres à mobiliser les ressources intérieures et à pro énorme sur le plan de l'activité économique. mouvoir l'innovation, la plupart risquent de connaître Dans les décennies à venir, beaucoup de pays vont une instabilité toujours plus grande et de voir leur voir leur taux de croissance et leur profil démogra revenu progresser lentement. phique se modifier profondément. Dans la plupart des Un autre motif de préoccupation est l'émigration pays industriels et des pays d'Europe orientale, où le de travailleurs qualifiés des pays en développement, taux de fécondité est faible, la population locale est en surtout ceux d'Afrique et d'Asie du Sud. Cette fuite déclin. En Asie et en Afrique subsaharienne, par des cerveaux peut empêcher un pays en développe contre, le taux de croissance démographique reste ment de pouvoir tirer pleinement parti des techniques élevé, bien qu'un ralentissement se soit amorcé. Le modernes de production agricole et industrielle. Or, manque de terres agricoles et le chômage urbain sont certains pays d'Afrique subsaharienne, des Caraïbes, deux grands sujets de préoccupation, qui pourraient d'Amérique centrale et d'Asie du Sud ont effective être source de problèmes pour d'autres pays du fait des ment perdu un tiers de leur main-d'oeuvre qualifiée . migrations. En Afrique, dans certaines parties du Mais de récentes études mettent aussi en évidence les Moyen-Orient et en Asie du Sud, l'intense compéti avantages de cette émigration, le principal étant les tion à laquelle donne lieu la recherche d'emploi pour envois de fonds des travailleurs dans leur pays d'ori- 4 2 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO gine. Les sommes en jeu ne sont pas négligeables, pement nécessitant une main-d'oeuvre hautement puisqu'elles sont chaque année de l'ordre de 75 mil qualifiée, l'éducation primaire et secondaire conti liards de dollars, chiffre supérieur de 50 % au montant nuera de jouer un rôle important. Les pays qui ne global de l'aide publique au développement . Ces seront pas capables ou désireux de créer ce type de envois permettent de subvenir aux besoins des main-d'oeuvre, d'attirer des travailleurs qualifiés et membres de la famille ou peuvent servir à réaliser des d'établir un environnement porteur sur le plan tech investissements (dans le domaine immobilier princi nologique se trouveront condamnés à occuper les palement), ce qui peut déboucher, par voie de consé échelons inférieurs de l'échelle des revenus. Afin de se quence, sur d'autres dépenses . rapprocher des pays riches, les pays en développement De tous les investisseurs extérieurs potentiels qu'un devront en outre prendre des mesures qui, par un pays peut compter, ce sont probablement ses propres effort de formation supérieure, leur permettront de se émigrés qui connaissent le mieux les usages en matière doter d'une main-d'oeuvre qualifiée qu'il faudra alors de commerce et d'emploi, ainsi que les règles juri employer efficacement, comme l'ont fait la diques qui prévalent sur le territoire national. Pour les République de Corée et Taïwan (Chine). Faute de pays qui adoptent des mesures destinées à accroître le mesures allant dans ce sens, les activités de fabrication volume des investissements étrangers directs et qui et de services à forte valeur ajoutée ne parviendront s'intègrent aux réseaux de production mondiaux en pas à s'implanter dans les pays qui en ont le plus impé maintenant des barrières commerciales limitées et pré rativement besoin. visibles, cette politique ne tardera pas à présenter Autre facteur d'interconnexion à l'échelle plané d'autres avantages. En effet, les expatriés hautement taire, l'expansion des diasporas des pays en développe qualifiés pourraient décider de revenir si le niveau de ment dispersées de par le monde constituera le qualité et de complexité technologique des exporta troisième aspect des migrations internationales au tions s'améliore, comme plusieurs pays en ont fait l'ex cours du siècle qui s'ouvre (encadré 1.2). Ces diaspo périence en Asie de l'Est. ras jouent le rôle de circuits informels pour la diffu Cela étant, l'expérience tend à montrer que le sion d'informations d'ordre général, de retour de travailleurs émigrés ne présente pas toujours renseignements sur les marchés, de capitaux et de que des avantages pour un pays. Selon une étude réa compétences. Elles peuvent venir compléter les cir lisée à ce sujet en Turquie, la moitié seulement des tra cuits officiels qui font appel aux organismes du mar vailleurs rentrés dans le pays faisaient partie de la ché, permettant ainsi aux migrants d'effectuer des population active en 1988 . Parmi ceux-ci, 90 % transactions dans un climat de confiance -- ce en étaient des travailleurs indépendants et beaucoup quoi elles contribuent à remédier aux asymétries d'in avaient monté leur propre affaire grâce aux économies formation et aux autres dysfonctionnements des mar rapportées de l'étranger. Les quelques expatriés de chés. Comme autrefois autour du bassin retour qui avaient un certain niveau d'instruction ne méditerranéen, les diasporas d'aujourd'hui facilitent trouvaient guère de demande dans leur domaine de les transactions commerciales en remédiant aux pro qualification en Turquie. Les gouvernements peuvent blèmes de contrôle, en minimisant les comportements toutefois prendre un certain nombre de mesures pour opportunistes et en favorisant le développement d'une accroître les avantages qu'ils retirent du retour de leur image de marque et de liens de confiance ethnique main-d'oeuvre émigrée. Ils peuvent notamment inciter grâce au jeu de leurs réseaux . Avec la poursuite des les expatriés à maintenir des liens avec leur pays d'ori migrations, les diasporas vont s'étendre et relier gine et à leur fournir informations et conseils aussi régions et continents. Même si les gouvernements bien avant qu'après leur retour. cherchent à freiner le mouvement, les communica Le marché de la main-d'oeuvre hautement qualifiée tions, les technologies et les relations humaines entre continuera son processus d'intégration mondiale dans tiendront cette dynamique. les décennies qui viennent, et les revenus croissants Les pays d'Asie du Sud, d'Amérique latine et cen perçus par ce type de main-d'oeuvre pourraient conti trale et d'Afrique subsaharienne ont peu cherché à nuer de jouer en faveur d'une concentration géogra promouvoir leur développement en tirant parti des phique. La « matière grise » franchira librement les possibilités offertes par ces réseaux à l'étranger. frontières, facilitant la diffusion des technologies, L'établissement de partenariats peut se faire à l'initia favorisant l'essor de secteurs de haute technicité tive des autorités locales, comme en Chine, le pouvoir (comme en Israël) et contribuant à instituer un véri central s'efforçant alors d'établir un climat propice à ce table marché mondial des compétences . Le dévelop type d'interactions. Le manque d'ouverture et la régie- UN MONDE EN MUTATION 43 Encadré 1.2 Le réseau international des Chinois expatriés Forte de plus de 50 millions d'individus, la diaspora chi tialement au moins, plus fort dans la diaspora que parmi noise dispose de ressources considérables et contribue for les sociétés multinationales, car la connaissance appro tement au développement des pays de la région fondie du contexte économique et des entreprises de la Asie-Pacifique50. S'appuyant sur une mosaïque de liens région donne aux investisseurs chinois un avantage. Mais sociaux et de relations d'affaires et sur la structure de ses ceux qui souhaitent attirer durablement de tels investis associations établies à l'étranger, cette communauté est un sements doivent savoir que les collectivités locales facteur de dynamisme pour beaucoup d'économies d'Asie devront être associées à la mise en place de ces cadres de l'Est. Elle a pallié des dysfonctionnements des marchés, régis par des dispositions claires. Pour que les pays de la créé des débouchés là où il n'y en avait pas et aidé des éco région Asie-Pacifique tirent parti des multiples avantages nomies émergentes à devenir compétitives dans des délais qu'offre la diaspora chinoise, il faudra que la législation étonnamment courts. Ces succès sont le fruit d'une colla devienne plus prévisible à chaque échelon territorial boration avec les populations et les autorités des pays de la important. région. Ce tissu de relations d'affaires formelles et infor Les Chinois de souche ont aussi beaucoup investi en melles est destiné à durer et pourrait même, à terme, éclip Europe et aux États-Unis, surtout dans l'informatique. ser les liens officiels. Ainsi, en 1997, des entreprises de Taïwan (Chine) ont Outre le contrôle d'un vaste ensemble de chaînes de investi dans 55 projets manufacturiers à travers l'Europe, fabrication qui lui permet de produire, d'assembler et de dis dont 44 dans le secteur informatique51. Cette volonté de tribuer des marchandises dans toute la région se rapprocher du lieu de mise au point des produits et des Asie-Pacifique, la diaspora chinoise dispose d'un important procédés est également à l'origine de la multiplication des patrimoine immobilier et jouit de nombreux droits civiques. créations d'entreprises dirigées par des Chinois de souche Ces droits, qui font partie d'un dispositif complexe, permet dans la Silicon Valley, en Californie. Les autres communau tent à leurs titulaires de se protéger contre le risque de revi tés d'émigrants ne sont pas en reste, développant leur rement brutal dans le domaine économique, politique ou présence dans différents secteurs d'activité économique réglementaire. Ce risque diminue d'ailleurs chaque fois que et commerciale. La diaspora des émigrés d'Asie du Sud, les pays en développement de la région se dotent d'un implantée en Amérique du Nord, en Asie du Sud-Est, au régime obéissant à des règles précises dans des domaines Moyen-Orient et au Royaume-Uni, a une valeur nette de comme le commerce ou les investissements, situation qui 150 à 300 milliards de dollars, potentiel qui reste à exploi incite les membres de la diaspora à abandonner les instru ter à l'orée du XXIe siècle. Et du nord au sud du continent ments de couverture au profit d'investissements directs. américain, la communauté latino-américaine crée des En fait, l'apparition de régimes s'articulant sur des réseaux qui ont un profond effet sur le développement règles fiables pourrait susciter un écho plus rapide et, ini- industriel et les échanges. mentation excessive des activités constituent les prin interpellent les autorités comme le public. En outre, cipaux obstacles. Tant qu'un pays reste replié sur avec la mondialisation est venue une nouvelle prise de lui-même, tend à réglementer l'activité des entreprises conscience du fait que l'environnement est du ressorr et est enclin à l'arbitraire, il est peu probable que les de chacun. À tous les niveaux - international, gouver diasporas deviennent des réseaux d'affaires suscep nemental, non gouvernemental -, de nombreuses tibles de renforcer les marchés et de stimuler le déve organisations s'intéressant de très près à ces quesrions loppement. Il reste que les pays qui comptent, de par ont fait leur apparition. Elles ont fait pleinement usage le monde, des communautés d'émigrants importantes du système des Nations Unies et des possibilités et en expansion auront la possibilité, dans les décen offertes par les nouvelles techniques de communica nies à venir, de mettre le potentiel de ces diasporas au tion pour diffuser leur message à travers le monde . service de leur développement. Peu à peu, le changement climatique, l'appauvrisse ment de la biodiversité et les autres problèmes affectant Les enjeux environnementaux à l'échelle le patrimoine commun de l'humanité s'imposent dans planétaire les esprits comme des aspects auxquels la communauté des nations doit s'attaquer collectivement. Si rien n'est Les problèmes environnementaux retiennent fait pour remédier à ces problèmes, ils ne feront que depuis longtemps l'attention de la communauté inter s'aggraver sous l'effet des pressions grandissantes que la nationale, ne serait-ce qu'en raison de l'augmentation surpopulation exercera sur notre planète et ses res constante de la population mondiale, mais ils se sources naturelles. L'issue de beaucoup de ces questions posent avec une acuité toute particulière en cette fin est étroitement liée à l'éventuel succès des efforts de de XXe siècle. En 20 ans, la problématique a totale développement menés dans les pays pauvres, et la prise ment changé tant sur le fond que sur la forme. Ne de conscience de cette dimension se répercute sur l'évo serait-ce que par leur volume, les données scientifiques lution permanente des courants de pensée au sein de la qui font autorité sur les problèmes environnementaux communauté du développement. Il y a dix ans seule- 4 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO ment, il n'était pas rare de voir les milieux du dévelop aura été le siècle le plus chaud de ces 600 dernières pement faire fi des préoccupations environnementales années, et les années 80 et 90 auront vu 14 des années et insister plutôt sur la primauté de la croissance, de la les plus chaudes que le monde ait connues depuis la stabilité et de la réduction de la pauvreté. À l'aube du période de 1860-1870. En 1998, les températures ont XXIe siècle, le débat sur le développement écologique- été supérieures aux températures moyennes des ment viable porte essentiellement sur la définition des 118 années pour lesquelles on dispose de données, modalités qui permettront de répartir équitablement la même abstraction faite des effets du phénomène El charge des réformes à entreprendre, en s'assurant de la Nino . Les relevés de satellites confirment aujourd'hui participation de chaque pays susceptible de porter une élévation similaire des températures dans les atteinte à l'environnement. Cette question se pose avec couches supérieures de l'atmosphère . Qui plus est, les d'autant plus d'acuité que les pays en développement températures hivernales de l'eau de mer au nord du 45e sont parfois amenés à mettre en balance les impératifs parallèle ont augmenté de 0,5° C depuis les années 80, écologiques et l'aspiration au progrès économique de si bien que la présence de glace de mer dans les routes leur population. Les conditions préalables à la conclu de navigation des Grands Bancs de Terre-Neuve a sion d'accords internationaux allant dans le sens d'un diminué : en 1999, pour la première fois depuis le nau développement écologiquement viable sont examinées frage du Titanic en 1912, la Patrouille internationale au chapitre 4. Deux domaines en particulier exigent un des glaces n'a pas signalé un seul iceberg au sud du effort concerté à l'échelon international : le change 48e parallèle55. La concentration de dioxyde de car ment climatique et l'appauvrissement de la bio bone dans l'atmosphère est passée de 280 parties par diversité. million (ppm) en 1760 à 360 ppm en 1990, et on s'at tend à ce qu'elle atteigne 600 ppm en 2100. Les tem Le changement climatique pératures moyennes pourraient alors augmenter Le climat évolue aujourd'hui à un rythme sans pré d'environ 2° C56. L'augmentation des émissions de cédent sous l'effet des énormes quantités de dioxyde de dioxyde de carbone enregistrée jusqu'ici, tout comme carbone, de méthane et d'autres gaz à effet de serre qui l'augmentation globale des concentrations atmosphé sont rejetées chaque jour dans l'atmosphère riques de chlorofluorocarbones responsables de l'ap (figure 1.6). On note une augmentation progressive pauvrissement de la couche d'ozone, est due à l'activité des températures mondiales depuis 1800. Le XXe siècle de l'homme57. Figure 1.6 La hausse des températures suit l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre Degrés Celsius Parties par million en volume 0,6 Ecarts de température par rapport à la moyenne (échelle de gauche) Concentrations de CO, (échelle de droite) -0,4 J 260 1856 1866 1876 1886 1896 1906 1916 1926 1936 1946 1956 1966 1976 1986 1996 Source : Centre d'analyse des informations sur le gaz carbonique (Carbon Dioxide Information Analysis Center, CDIAC). UN MONDE EN MUTATION 45 Si tous ces faits sont aujourd'hui bien établis, Deux accords internationaux pour la réduction des d'autres aspects sont moins bien connus. Il en est ainsi émissions de gaz à effet de serre ont déjà été conclus : de l'ampleur des variations du climat induites par le à Rio, en 1992, et à Kyoto, en 1997. Dans le cadre de réchauffement planétaire, du mode de répartition des l'accord de Rio, les pays industriels se sont engagés effets du changement climatique sur l'agriculture et le volontairement à ramener le niveau de leurs émissions cadre de vie à travers le monde, de la rapidité à laquelle en l'an 2000 à celui de 1990. L'accord de Kyoto a fixé cette évolution interviendra, et de la façon dont les des objectifs plus ambitieux et défini des engagements populations déplacées par l'élévation du niveau de la plus contraignants (bien qu'il ne prévoie pas non plus mer dans des pays comme le Bangladesh pourront de mesures d'application effectives). Or, les pays en trouver à se reloger ailleurs58. Dans ces conditions, développement n'ont pas voulu prendre d'engage l'impact économique du changement climatique est ments ayant force obligatoire et, de ce fait, plusieurs très difficile à mesurer avec précision, mais on sait qu'il pays industriels, dont les États-Unis, sont peu enclins sera très prononcé et qu'il sera ressenti principalement à s'imposer de telles obligations. En outre, sans dispo dans les pays en développement59. sitif d'application adéquat au plan mondial (y compris Tout accord international destiné à limiter l'évolu en matière de contrôle), les pays dotés d'un cadre juri tion du climat fait face à de nombreux obstacles. Il y a dique plus solide finiraient par supporter une charge d'abord les incertitudes quant à l'ampleur des avantages inéquitable une fois les traités ratifiés. à en attendre et à la portée des ajustements à opérer. La Convention de Rio définissait des niveaux Ensuite, il y a les réticences des pays qui ne sont pas dis d'émission pour les pays en se fondant sur leurs anté posés à assumer les coûts des mesures à prendre pour cédents, si bien que ceux dont les rejets polluants parvenir à une nette atténuation des tendances à long étaient élevés pouvaient continuer de polluer davan terme. Enfin, il y a les difficultés que suscitent le tage. Cela a paru injuste aux pays en développement : contrôle du respect des limites d'émission et leur appli pourquoi permettre aux pays industriels de maintenir cation au moyen de sanctions crédibles. La répartition des niveaux plus élevés d'émission par habitant (même des responsabilités et des charges pose aussi des pro si les niveaux par unité de PIB devaient diminuer) du blèmes. Les pays industriels sont à l'origine de 60 % des simple fait qu'ils l'avaient toujours fait dans le passé ? émissions de dioxyde de carbone liées à la consomma Bien qu'elle n'ait pas véritablement apporté de tion d'énergie, et les Etats-Unis à eux seuls étaient res réponse à ces questions d'équité, la Convention de ponsables de 25 % de ces émissions en 1998. Mais si Kyoto a marqué un pas important dans le sens d'une des mesures correctives ne sont pas prises, les pays en réduction effective des émissions avec l'instauration développement seront à l'origine d'une plus grande part du Mécanisme pour un développement propre. Ce des émissions de gaz à effet de serre d'ici 20 ans, et la mécanisme doit permettre aux pays industriels d'aider Chine aura dépassé les Etats-Unis en 2015 . Jusqu'au les pays en développement à réduire leurs émissions et début des années 90, on n'avait guère avancé sur la voie d'obtenir en échange une sorte de « crédit ». le cha d'un accord qui réponde à la fois aux préoccupations pitre 4 sera l'occasion d'examiner tous ces aspects plus des pays en développement et à celles des pays indus en détail et de se pencher sur les moyens de mettre en triels. Les premiers faisaient notamment valoir que les place les règles et les mécanismes voulus. gaz à effet de serre résultaient de l'industrialisation dans les pays riches, et qu'il appartenait donc à ceux-ci d'as La préservation de la biodiversité sumer la charge des problèmes correspondants. Mais ces Les indices relatifs à un appauvrissement de la bio mêmes pays en développement avaient aussi à surmon diversité sont de plus en plus nombreux. Selon les esti ter bien des obstacles pour se doter des moyens régle mations du Programme des Nations Unies pour mentaires devant leur permettre de contrôler les rejets l'environnement (PNUE), la planète abrite environ de gaz et d'autres polluants . Ce type d'impasse a éga 22 millions d'espèces en cette fin de XXe siècle. lement été atteint dans d'autres domaines, tels que les Environ 1,5 million d'entre elles ont été décrites, et efforts entrepris pour ralentir le recul de la biodiversité. quelque 7 millions, soit plus de quatre fois ce chiffre, On constate malgré tout quelques progrès sur le plan sont menacées d'extinction dans les 30 années à venir. international pour faire face à l'évolution du climat, les Parmi les espèces animales supérieures, les trois quarts pays étant plus conscients des longs délais nécessaires des espèces d'oiseaux sont en déclin, et certains affir pour arrêter les tendances observées, comme l'accumu ment que près du quart des mammifères sont menacés lation des gaz à effet de serre, et davantage sensibilisés d'extinction . En agriculture, des variétés de plantes aux risques qu'elles posent. cultivées disparaissent chaque année, mais un nombre 4-6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO limité d'entre elles se trouvent dans les collections de dans le cadre de groupes de proximité et d'ONG s'est matériel génétique existant dans le monde, et les varié accrue. D'autre part, les entités infranationales reven tés sauvages y sont encore moins bien représentées. diquent une autonomie et des compétences substan Sur les 38 collections de base de riz figurant au réper tielles, ce qui amène l'État à déléguer une partie de ses toire de matériel génétique établi par le Conseil inter pouvoirs et responsabilités à l'échelon local. national des ressources phytogénétiques (CIRP), Le pluralisme politique et la participation de larges 12 seulement comprennent des espèces sauvages, et il pans de la société sont des aspects qui caractérisent de n'y en a que cinq pour lesquelles on dispose de moyens plus en plus les formes modernes de gouvernement. de conservation à long terme63. De 28 % en 1974, le pourcentage de pays ayant Les principaux facteurs à l'origine de l'appauvrisse adopté une forme de régime démocratique est passé à ment de la biodiversité sont les façons culturales 61 % en 1998 (figure 1.7). Une majorité de gouver modernes, le déboisement et la destruction des terres nements se sont engagés d'une manière juridiquement humides et des habitats marins -- autant de phéno contraignante à respecter les droits civils et politiques mènes intimement liés au processus de développe de leurs citoyens. À ce jour, 140 pays ont ratifié le ment. De tous les pays du monde, ce sont les pays en Pacte international relatif aux droits civils et poli développement qui ont la plus riche diversité biolo tiques, et 42 en ont signé le protocole facultatif, recon gique. Cela tient notamment au fait que beaucoup naissant ainsi au Comité des droits de l'homme le sont situés dans des zones de climat tropical. Les pres pouvoir d'examiner les plaintes déposées par des indi sions auxquelles ils sont soumis en vue de préserver vidus faisant état de violations de leurs droits. cette diversité sont intenses. Un cinquième seulement À mesure que la population participe plus large des forêts primaires de notre planète subsistent au sein ment à la vie de la société, le nombre d'organisations de grands écosystèmes relativement naturels. On les qui lui permettent de se faire entendre augmente aussi. appelle les forêts frontières. Celles-ci ont totalement Les ONG et les comités citoyens jouent un rôle crois disparu dans 76 pays, et 70 % de celles qui subsistent sant et se chargent plus que jamais d'exprimer les aspi se rencontrent dans trois pays seulement : le Brésil, le rations de la population et de faire pression sur les Canada et la Russie. Quant aux espèces cultivées res gouvernants pour qu'ils y répondent. Ce renforcement tantes, 90 % sont concentrées dans trois régions : de la participation promet d'avoir des conséquences l'Afrique, l'Amérique latine et l'Asie . En dépit de ces plus grandes encore que les élections elles-mêmes. Il tendances, dont il y a tout lieu de s'inquiéter, un influera en effet sur l'adoption des règles et des poli consensus international sur la préservation de la bio tiques qui pourront donner des résultats. Avec la diversité commence seulement à émerger. La Convention sur la diversité biologique et le Fonds Figure 1.7 pour l'environnement mondial représentent deux pre De plus en plus de pays se tournent vers un miers pas importants dans ce sens. régime démocratique L'évolution du pouvoir politique dans les pays en Pays démocratiques (pourcentage du nombre total de pays) développement I Face à la mondialisation qui déferle sur des secteurs tels que le commerce, la finance et l'environnement, la localisation est l'autre force qui influe aujourd'hui sur l'évolution des programmes de développement à tra vers le monde. Elle incarne la volonté des populations de participer plus étroitement à la vie politique et d'obtenir une large autonomie de décision au plan local. Cette aspiration à plus d'autonomie résulte en partie d'une autre dynamique mondiale : l'urbanisa tion. Quels sont les principaux éléments du nouveau paysage politique ? On peut en citer deux. D'une part, les régimes autoritaires ou à parti unique font place à des systèmes pluralistes et la participation des citoyens 1974 1988 1993 1998 Source : Diamond, 1996 ; Freedom House, Freedom in the World, 1998. UN MONDE EN MUTATION 4 7 décentralisation du pouvoir et la moindre capacité de des politiques qu'ils doivent absolument entreprendre, l'État à imposer ses propres solutions, un courant de surtout si elles exigent des générations actuelles revendications se développera pour la mise en oeuvre qu'elles consentent des sacrifices au profit des généra de politiques répondant davantage aux besoins de la tions futures . société. En deuxième lieu, le processus d'ouverture poli Quelles implications ce mouvement dans le sens tique fera une place privilégiée à la transparence et à d'une participation accrue des citoyens et d'un plura l'émergence des dispositifs de contrôle, de réglementa lisme politique aura-t-il pour le développement ? Il tion et de traitement de l'information qui sont essen faut s'attendre à quatre grands changements. En pre tiels dans un système économique dynamique. Il mier lieu, l'Etat verra ses possibilités d'agir de manière pourra s'agir de mécanismes privés chargés de faire autonome sensiblement réduites par la vigueur de l'ac appliquer les lois, tels que ceux qui ont été proposés tivité politique faisant intervenir une multitude de pour les pays de l'ex-Union soviétique . Les régimes groupes structurés prenant leurs racines dans des autoritaires ont tendance à adopter un comportement sociétés volontiers revendicatrices. Le pouvoir central abusif et, à quelques exceptions près, ils ne sont jamais devra communiquer et négocier avec les citoyens, parvenus à établir des administrations technocratiques gérer les doléances et autres formes de pression de efficaces ou à agir avec la détermination voulue en divers pans de la société et chercher à faire légitimer faveur du développement. Ces carences sont en partie son action par l'opinion. Il y aura moins de tractations à mettre au compte des tentations créées par le clien en cercle fermé, il faudra être davantage comptable de télisme, de l'ingérence politique dans le fonctionne ses actes, et l'autoritarisme pratiqué dans différentes ment des organismes publics et de la politisation des parties du monde entre les années 60 et les années 80 fonctionnaires à tous les niveaux. Le pluralisme poli continuera de reculer. tique et la participation peuvent inverser ces tendances Mais cette évolution a de profondes implications et prévenir les pires excès des régimes autoritaires, mais par ailleurs. Ainsi, il pourra devenir de plus en plus même les bonnes intentions ne sont pas une garantie difficile aux responsables de prendre des mesures de progrès rapides dans ce domaine, comme le montre rapides pour faire face à des chocs extérieurs. Les ini lexempie de l'Inde67. Il reste à voir si des réformes ins tiatives tendant à promouvoir des secteurs stratégiques titutionnelles propres à encourager ces revirements qui profitent également à des intérêts particuliers sont du domaine du possible. seront passées au crible, et pas seulement de la part de En troisième lieu, les régimes politiques faisant l'électorat. Les milieux d'affaires, les syndicats et appel à la participation accéléreront le processus de d'autres entités pourront jouer le rôle de contrepoids décentralisation dans certains pays, car ils donnent aux par rapport au pouvoir central. Le gouvernement populations davantage l'occasion de s'exprimer. C'est coréen a pu mesurer l'influence exercée par ces dans les pays de grande dimension et ceux caractérisés groupes lorsqu'il a essayé d'imposer un nouveau code par de profonds clivages ethniques et par des identités du travail en 1997 et de restructurer les grands conglo locales profondément ancrées que l'on risque le plus mérats industriels en 1998-99. d'observer cette tendance. Des zones urbaines dyna Plusieurs événements ont récemment souligné l'im miques pourraient accélérer la redistribution des pou portance de ce nouveau paysage politique et mis en voirs entre l'État et les collectivités territoriales, évidence les problèmes auxquels peuvent se heurter les obligeant ainsi le premier à tenter de réaliser par organisations financières internationales au moment consensus les grands objectifs de développement à de négocier des accords pouvant avoir des consé long terme. Quant aux secondes, elles pourraient se quences négatives pour certaines catégories sociales voir conférer une responsabilité accrue pour le proces dans un pays, au moins sur le court terme. En Russie sus de développement. et au Brésil, les parlements ont refusé de souscrire aux En quatrième lieu, dans un contexte caractérisé par engagements que leurs présidents avaient pris à l'éche la participation à la vie politique et la faible mobilité lon international durant la crise en Asie de l'Est. Cela de la main-d'oeuvre au plan international, la revendi a amené le secrétaire au Trésor des États-Unis, Robert cation d'une politique de lutte contre la fracture Rubin, à faire observer que, pour sauver des pays sociale pourrait se faire plus pressante68. Tant que des d'une implosion économique, la clé du problème n'est instances régionales et mondiales n'auront pas com pas économique ou financière mais, au bout du mencé à coordonner les mesures visant à réduire les compte, politique. Les gouvernements doivent risques posés par les chocs susceptibles d'avoir des apprendre à mobiliser un courant d'opinion en faveur conséquences à long terme, c'est aux autorités natio- 48 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO nales qu'il appartiendra de fournir les filets de protec voirs au sein d'un pays, et elle peut, dans certains cas tion nécessaires en cas d'extrêmes difficultés écono (comme dans certains pays du sud-est de l'Europe et miques, même si cela crée un certain nombre de d'Asie centrale), aboutir à la création de nouveaux dilemmes. En effet, pour financer ces dispositifs de États70. Le nombre de pays a plus que doublé au cours protection sociale, l'État devra revoir la répartition de des 30 dernières années, passant de 96 en 1960 à 192 ses dépenses publiques, au risque de freiner la crois en 1998, et le nombre de pays comptant moins de sance à court terme. S'il cherche à mobiliser des res 1 million d'habitants a pour ainsi dire triplé, passant sources additionnelles, il pourra se heurter aux de 15 à 43. Lorsqu'elle intervient dans un cadre résistances de contribuables peu disposés à croire qu'il démocratique, la décentralisation implique un dépla peut être un bon prestataire de services et plus habi cement du pouvoir de décision, un changement struc tués à une culture d'évasion fiscale . Nous examine turel et qualitatif du mode de gouvernement et des rons aux chapitres 5 et 6 des données préliminaires sur modifications dans le processus de mise en oeuvre des la mobilisation de ressources financières et budgétaires politiques. Aussi cette dynamique devrait-elle influer à l'échelon local. sensiblement sur l'avenir du développement. Qu'en est-il des différences d'un pays à l'autre ? Une situation économique et sociale instable, comme celle Localisation et décentralisation que connaissent la Russie et l'Ukraine, risque d'émous- Face aux revendications autonomistes, l'État s'est ser le désir de changement. En Afrique subsaharienne, engagé sur la voie d'un transfert ou d'une délégation l'expansion du pluralisme et la poursuite des objectifs d'une partie de ses compétences à des échelons terri de développement se heurtent aux problèmes posés par toriaux inférieurs. Dans certains pays, cela se fait à l'existence d'une classe moyenne limitée, les frictions contrecoeur ; dans d'autres, l'État accompagne davan entre ethnies et les systèmes politiques clientélistes de la tage le changement (surtout lorsqu'il est aux prises région dans un passé récent. En Afrique et au avec des difficultés financières et qu'il est soucieux de Moyen-Orient, la pression démographique fait figure se décharger d'une partie de ses obligations de de test pour les pays, qui auront à faire face, dans les dépense). Mais la machine est bien lancée, et les 20 prochaines années, à un grand nombre de jeunes en chiffres sont éloquents. En 1980, des élections natio quête d'emplois. En Ethiopie, par exemple, la popula nales avaient lieu dans 12 des 48 plus grands pays du tion doublera probablement d'ici à 2030, pour monde, et des consultations locales se tenaient dans atteindre 120 millions d'habitants ; en Iran, déjà plus de dix d'entre eux. À la fin de 1998, ils étaient 34 à avoir la moitié de la population a moins de 25 ans. Pour que organisé des élections à l'échelon tant national que la croissance économique se maintienne, les institutions local. La moitié des pays ont complété la décentralisa politiques et sociales vont devoir s'adapter rapidement à tion politique d'une décentralisation fonctionnelle en cette évolution. Bien que la tendance à l'adoption de déléguant des domaines de compétence majeurs régimes politiques faisant appel à la participation se soit (tableau 1.2) . L'État polonais a ainsi délégué aux affirmée au cours des années 90, le risque est que les échelons administratifs inférieurs la responsabilité de réformes institutionnelles qui en conditionnent la stabi l'enseignement primaire et secondaire, et les lité n'aient pas progressé assez vite. Philippines en ont fait de même pour les services de santé primaires et l'entretien des routes locales. La Une nouvelle dynamique à l'échelon décentralisation se traduit souvent par une augmenta infranational tion substantielle de la part des dépenses publiques incombant aux collectivités locales. Ainsi, entre 1987 En cette fin de XXe siècle, on voit les populations et 1996, cette part est passée de 11 à 30 % au locales à différents niveaux (à celui des provinces ou Mexique, et de 21 à 50 % en Afrique du Sud72. des Etats d'une fédération, par exemple) revendiquer Il n'y a pas que les pays grands et riches qui décen le droit à disposer d'elles-mêmes. Ces revendications, tralisent. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la qui s'inscrivent dans le processus dit de « localisa Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie ont tous des tion », peuvent avoir pour origine un mécontente administrations locales dont les responsables sont élus. ment à l'égard du pouvoir central, le refus des En Europe et en Asie centrale, l'Albanie, la Bosnie, la autorités de subventionner certaines parties d'un pays Bulgarie, la Croatie, la Géorgie, la Hongrie, le ou encore des conflits entre groupes ethniques. Quelle Kazakhstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ukraine ont qu'en soit la cause, cette aspiration à plus d'autonomie inscrit dans leur constitution des dispositions relatives se traduit en général par une redistribution des pou aux droits et aux responsabilités des collectivités UN MONDE EN MUTATION 49 Tableau 1.2 les économies de faible taille, les avantages que pouvait Décentralisation politique et fonctionnelle dans présenter l'appartenance à une grande fédération ont de grandes démocraties, 1997 perdu de leur attrait sous l'effet conjugué de la dimi Décentralisation Décentralisation nution du risque de conflit international majeur et de uniquement politique la plus grande ouverture commerciale des p a y s . politique et fonctionnelle La fin de la guerre froide a également eu dans Bangladesh Afrique du Sud Corée, Rép. de Argentine d'autres régions des effets qui, quoique moins directs, Iran, Rép. islamique d' Brésil n'en sont pas moins importants. En Amérique latine, Kenya Colombie la menace décroissante d'actions violentes de la part de Maroc Ethiopie groupes d'extrême-gauche (motif initial des putschs Népal Fédération de Russie militaires) a contribué à la chute des régimes autori Nigeria Mexique Pakistan3 Ouganda taires dans la majorité des pays. (Au Pérou, où ces Roumanie Philippines risques n'ont pas diminué, la plupart des décisions en Thaïlande Pologne matière de dépenses publiques continuent d'être prises Ukraine par la présidence.) En Afrique et dans certains pays Venezuela d'Asie de l'Est (Corée et Philippines), les États-Unis Note : L'échantillon comprend tous les pays qui comptaient au moins 20 millions d'habitants en 1997 et qui avaient institué des élections comme la Russie ont mis fin à leur soutien aux États libres et pluralistes à l'échelon local entre 1980 et 1995. totalitaires. Dans un certain nombre de pays africains, a. Au Pakistan, faute d'élections régulièrement tenues à l'échelon le déclin de l'aide extérieure et le marasme écono local, l'administration à ce niveau est essentiellement du ressort d'ad ministrateurs non élus. mique intérieur ont amoindri la capacité qu'avaient les Source : Freedom House, Freedom in the World, 1996 ; U.S. Central régimes autoritaires d'utiliser les dépenses publiques Intelligence Agency, The World Factbook, 1998 ; données propres aux différents pays. pour s'assurer l'appui continu de grands groupes d'in térêts. Les élites dirigeantes ont été contraintes de céder une partie de leurs pouvoirs, même si, dans bien locales (sans que, toutefois, ces clauses leur garantis des cas, les concessions faites leur permettent de sent automatiquement l'autonomie). Les pays Baltes conserver leur emprise76. et la République kirghize ont eux aussi fait un pas Le rythme du processus de décentralisation et les important vers le renforcement des administrations types de réformes entrepris varient d'un pays à l'autre. territoriales73. En Afrique, 25 des 38 pays qui ont En Inde, où la démocratie pluraliste est en vigueur à organisé des élections à l'échelon national dans les l'échelon fédéral et au niveau des États, les autorités années 90 en ont également tenu à l'échelon local, et locales ont assez peu de pouvoirs (voir encadré 5.4). En cela inclut un certain nombre de petits pays tels que le Chine, pays qui reste officiellement un État centralisé Cap-Vert, Maurice et le Swaziland. En Amérique doté d'un parti dominant, les gouverneurs de province latine, tous les pays ont des maires élus et, dans ceux et les maires jouissent d'une autonomie et de pouvoirs de pour lesquels on dispose de données, 20 % des gestion bien plus grands depuis les réformes engagées dépenses publiques sont du ressort des collectivités en 1978 (voir encadré 5.5). Dans un certain nombre de locales (ce chiffre ne tient pas compte de l'Argentine, pays, le processus de décentralisation n'a pas amené l'É du Brésil, de la Colombie et du Mexique, qui sont tat à abandonner beaucoup de ses prérogatives77. Au tous de grands pays au système fédéral) . Ghana, au Malawi et en Zambie, des conseils locaux ont La fin de la guerre froide est un élément majeur à bien été institués, mais c'est le pouvoir central qui garde l'origine de cette récente vague de décentralisation. le contrôle de la plupart des décisions en matière de Dans l'ex-Union soviétique, la suppression du mono dépenses et de gestion. De même, en Tanzanie, le parti pole du parti communiste sur le pouvoir politique au national au pouvoir détient la quasi-totalité des postes plan national a amené les collectivités territoriales à aux échelons infranationaux. Au Pakistan, des élections revendiquer avec plus de force un élargissement de locales sont certes organisées, mais de manière tellement leurs pouvoirs. En Europe de l'Est, l'effondrement du occasionnelle qu'il est rare que des instances élues siègent communisme a fait disparaître l'appui militaire exté effectivement à ce niveau78. rieur qui avait aidé à maintenir en place des gouverne ments impopulaires, et les administrations locales ont Problèmes institutionnels repris un certain ascendant, à la fois en réaction contre La montée des revendications locales soulève des le centralisme imposé par les régimes antérieurs et pour problèmes institutionnels et stratégiques complexes faire rempart au retour de l'autoritarisme. Enfin, pour que les pays vont devoir résoudre dans les décennies à 50 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO venir. L'élargissement des pouvoirs des administrations prestataires privés assurent les services voulus en territoriales a des implications non seulement pour la termes de qualité, de coût et de volume. Un tel travail croissance et la stabilité macroéconomique, mais aussi aura des effets positifs. En effet, le renforcement des pour la gestion et la coordination des affaires capacités administratives et réglementaires et l'amélio publiques et sur le plan réglementaire. Les concours ration de la gestion des affaires publiques permettront financiers disponibles au plan international, la fourni aux collectivités locales de recueillir les fruits d'un ture des services publics et la gestion des filets de pro développement impulsé par le marché. tection sociale sont autant d'éléments qui se ressentiront de cette dynamique (et qui influeront à Les impératifs urbains leur tour sur elle), et il faudra aussi compter avec la réduction des capacités de redistribution et l'accroisse Au début du XXIe siècle, la moitié de la population ment des inégalités qu'elle risque d'entraîner. Des mondiale vivra dans des zones classées comme règles devront répartir les responsabilités, organiser les urbaines. Cette proportion, qui n'était encore que relations entre les différents niveaux d'administration d'un peu plus d'un tiers en 1975, approchera les deux et assurer un équilibre acceptable entre l'autorité cen tiers en 2025. C'est dans les pays en développement trale et les pouvoirs locaux. L'objet des règles exami que la mutation sera la plus marquée (figure 1.8). Si le nées au chapitre 5 est d'aider les administrations à taux d'urbanisation plafonne déjà dans les pays à rester efficaces et comptables de leurs actes. Ces règles revenu relativement élevé d'Amérique latine, d'Europe visent aussi à limiter le risque de déstabilisation que les orientale et du Moyen-Orient, la transition ne fait que emprunts massifs et le déficit budgétaire des collecti commencer en Asie et en Afrique (figure 1.9). La vités locales font peser sur l'économie . population des villes devrait augmenter de près de Avec des pouvoirs décentralisés, le développement ne 1,5 milliard de personnes au cours des 20 années qui sera possible que si les collectivités territoriales gèrent viennent (figure 1.10). Par son rythme et son ampleur, solidement et efficacement les affaires publiques. Un cette urbanisation représente l'un des défis majeurs bon mode de gouvernement au niveau local permet aux pour le développement au siècle prochain. administrés de se faire entendre et s'appuie sur des règles Cela étant, si l'on en juge par les pays industriels où qui rendent les agents publics redevables de leur gestion. la croissance économique et les transformations struc En donnant à chacun voix au chapitre, en incitant le turelles ont accompagné l'urbanisation, celle-ci devrait citoyen à exercer un contrôle sur le fonctionnement de avoir des effets positifs. Dans ces pays, le nombre l'administration locale et en encourageant sa participa d'emplois dans l'agriculture a diminué à mesure que tion, cette forme d'administration inculque le sens du les activités de ce secteur se modernisaient, se mécani respect des lois et des obligations fiscales . Au fil du saient et devenaient plus efficaces. La main-d'oeuvre temps, une saine gestion de la chose publique crée un rurale a alors cherché à se reconvertir dans les secteurs climat de confiance et renforce le tissu social. Que ce non agricoles, lesquels sont généralement implantés soit en Tanzanie ou dans le nord de l'Italie, les localités dans des zones où la densité de population dépasse bien administrées ont une vie associative riche et des nettement celle des régions rurales -- autrement dit, recettes fiscales adéquates. dans des villes. En cette fin de XXe siècle, les quatre Dans bien des cas, l'administration locale devra se cinquièmes de la population des pays riches vivent en doter des compétences et des moyens voulus pour dis zone urbaine. L'agriculture représente moins de 3 % penser des services de qualité répondant aux attentes du PIB de ces pays, alors qu'elle entre encore pour de ses administrés . C'est précisément grâce à ces ser 30 % ou plus dans celui des pays à faible revenu. vices (ainsi qu'à des ressources financières et fiscales Cette évolution peut-elle se répéter dans les pays en adéquates) que les villes peuvent être économique développement, sachant que le processus d'urbanisa ment performantes et offrir à leurs habitants un tion et de développement économique dans les pays niveau de vie adéquat. Le secteur privé devra le plus industriels a duré relativement longtemps et concerné souvent être associé aux services à fournir, surtout dans un nombre d'habitants nettement moindre ? Ces der les pays qui n'ont guère accès aux marchés internatio niers pays étaient à l'avant-garde, et leur croissance n'a naux de capitaux82. Mais encourager la participation pas été tributaire du respect de normes et de codes du secteur privé nécessite des pays qu'ils mettent en imposés de l'extérieur dans le domaine du travail, des place des dispositifs réglementaires permettant non droits de l'homme ou de l'environnement. Les condi seulement de limiter les coûts de transaction et les bar tions dans lesquelles les pays en développement cher rières à l'entrée, mais aussi de faire en sorte que les chent à se transformer en des sociétés urbaines sont UN MONDE EN MUTATION JI Figure 1.8 La plupart des citadins habitent dans les pays en développement Population urbaine (milliards) Pays industriels l Pays en développement Monde J 2 - Il il 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 Source : DIESA (ONU), World Urbanization Prospects. 1998. radicalement différentes et, sous l'effet des progrès juste 40 ans. Dans cet intervalle, la part de l'agricul constants des télécommunications, elles continueront ture dans le PIB est tombée d'un niveau record de de se modifier. 37 % en 1965 à 6 % en 1996. Ailleurs, le lien entre L'expérience de l'Asie de l'Est, caractérisée par une l'urbanisation et la croissance est moins évident. croissance économique soutenue et un développe Famines, guerres civiles, conflits ethniques, manque ment rural robuste, donne à penser que le schéma de dynamisme de l'agriculture ou de développement peut effectivement se répéter. En Corée, la société, à des zones rurales, ou tout simplement suppression 80 % rurale, est devenue à 80 % urbaine en tout des restrictions à la libre circulation des personnes sont autant de facteurs qui peuvent pousser la popu Figure 1.9 lation vers les zones urbaines, sans que celles-ci aient La révolution urbaine ne fait que commencer en nécessairement les moyens de l'accueillir de manière Asie et en Afrique productive. Des régions du monde comme l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud, qui ont vu leur PIB Acroissement de la population urbaine, 1996 par habitant progresser lentement ou même stagner, (pourcentage) ont eu le plus grand mal à absorber l'afflux de nou 6- veaux arrivants dans leurs villes. Ce lien entre déve loppement économique et urbanisation est examiné Afrique subsaharienne 5 plus en détail au chapitre 6. Asie de l'Est Les centres urbains sont censés offrir un meilleur 4 et Pacifique accès que les zones rurales à des services aussi essentiels Asie du Sud Moyen-Orient que l'eau, l'assainissement, la santé et l'éducation. Les 3 AmériGus Afrique du Nord |a t i n e e t conditions de vie en milieu urbain ont le plus souvent Caraïbes pour effet d'abaisser les taux de morbidité et de mor 2 talité infantile et d'allonger l'espérance de vie. Mais les Europe et 1 Asie centrale avantages qui avaient été l'apanage des zones urbaines Pays (notamment des grandes villes) ont commencé à industriels i i i diminuer à partir du milieu des années 80. En Afrique 20 30 40 50 60 70 80 subsaharienne, les zones rurales et les petites villes ont Population urbaine (pourcentage du total) à peu près le même taux de mortalité (90 pour 1 000) ; Source : Banque mondiale, World Development Indicators. 1998. en Amérique latine, celui des grandes villes a aujour d'hui rejoint celui des petites agglomérations83. 52 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, J.999-2OOO Figure 1.10 C'est en Afrique et en Asie que l'accroissement de la population urbaine sera le plus fort pendant la période 1980-2020 Population urbaine (milliards) Moyen-Orient Europe Afrique Amérique Asie du Sud Asie de l'Est et et subsaharienne latine et et Pacifique Afrique du Nord Asie centrale Caraïbes Source : DIESA (ONU), World Urbanization Prospects, 1996. Dans les zones urbaines, l'accès au logement se serait Les problèmes que pose une urbanisation rapide"0 plutôt dégradé. À travers le monde, quelque 100 mil ne sont pas une nouveauté pour les milieux du déve lions d'êtres humains, dont un grand nombre d'enfants, loppement, mais ceux soulevés par la décentralisation, n'ont pas de domicile fixe et en sont réduits à occuper la mondialisation et l'industrialisation ne feront que comme ils peuvent les quelques espaces libres qu'ils arri s'y ajouter . Parmi les grandes questions qui se posent vent à trouver en ville. À Mumbai (Bombay), plus de au seuil du XXIe siècle figurent les emprunts des col 700 000 personnes vivent sur les trottoirs84. Au Brésil lectivités locales pour la réalisation d'équipements l'extension desfovelosde Rio de Janeiro et de Sao Paulo publics, la coordination des infrastructures interrégio est représentative de ce qui se passe dans d'autres grandes nales et la localisation des gros investissements villes des pays en développement . La montée de la vio concentrés. La concurrence sur le marché des capitaux lence est liée à l'accroissement des inégalités observé dans internationaux est un autre élément de l'équation sur les zones urbaines, tout particulièrement en Amérique lequel les autorités locales devront compter, et dans le latine mais aussi en Asie du Sud . L'immigration peut contexte duquel il leur faudra comprendre que les exacerber cette tendance8'. On voit alors les ménages politiques destinées à attirer les entreprises ne doivent aisés se retirer dans des îlots sécurisés et laisser des quar pas prendre le pas sur la protection sociale. Les poli tiers entiers aux pauvres -- une situation de plus en plus tiques nationales qui restreignent la mobilité du capi fréquente dans des villes où le déclin des services publics tal et du travail posent un autre problème majeur. Les et le recul des perspectives ont créé un milieu urbain où gouvernements devront examiner la possibilité de les clivages sont profonds . revoir ces politiques pour promouvoir un processus À bien des égards, on voit ainsi se répéter la dégra d'industrialisation rationnel qui permettra aux entre dation du niveau de vie dans les villes qui avait prises des branches d'activité parvenues à maturité de accompagné l'industrialisation accélérée des pays quitter les grandes villes, où elles sont installées, pour d'Europe occidentale dans la première moitié du XIXe se réimplanter dans des petites agglomérations. siècle8". Un renversement de tendance spectaculaire Durant les 30 années de développement qui ont s'était opéré pendant la seconde moitié. On peut se marqué la période comprise entre 1960 et 1990, la demander si des stratégies de réforme similaires à celles concentration des activités économiques dans les appliquées à l'époque pourront contribuer à inverser la zones urbaines a coïncidé avec une hausse du PIB par tendance actuelle dans les pays en développement, ou habitant. Mais on s'est contenté de prendre acte de si la dégradation du milieu va devenir un trait perma cette évolution qui n'a pas eu d'incidence sur les poli nent des zones urbaines. tiques ou les mesures institutionnelles mises en UN MONDE EN MUTATION 53 place" . À l'heure où la mondialisation et la localisa croissance en assurant une meilleure intégration du tion redessinent les contours non seulement géogra marché de l'emploi local . La qualité de la vie, qui se phiques mais aussi économiques du développement, mesure souvent en termes de disponibilité et d'effica on ne peut plus ignorer la corrélation qui existe entre cité des services publics, est un autre aspect majeur"6. croissance et urbanisation. Un niveau insuffisant d'investissement dans les réseaux Une urbanisation rapide a également des répercus d'assainissement peut être à l'origine de graves pro sions sociales et politiques. Les mécanismes institu blèmes d'hygiène. Les faiblesses de codes fonciers qui tionnels, les ressources associatives et l'organisation ne permettent pas d'établir clairement le régime des politique qui étaient au service d'une population droits d'occupation et de propriété risquent d'avoir un stable mais disséminée ne s'appliquent pas bien au effet préjudiciable sur la qualité du logement. Karachi contexte des villes. Il faut remplacer, reconstituer et (Pakistan) et Lagos (Nigeria), deux villes en proie à un renforcer le tissu social de proximité qui a en grande déclin quantitatif et qualitatif de leurs services d'infra partie disparu. Dans la société rurale hiérarchisée, structure et de leurs services sociaux, sont des exemples l'économie morale fournissait une certaine assurance types d'agglomérations où le secteur public est sur le contre les risques, et elle doit être remplacée en milieu point de s'effondrer. Ces problèmes appellent des solu urbain par des filets de protection sociale à la fois for tions novatrices, qui s'appuient notamment sur des mels et informels . Dans les villes, des classes partenariats entre les secteurs public et privé, sur la pri moyennes apparaissent et se développent, qui sont vatisation sélective de certaines fonctions au plan local soumises aux effets d'émulation des pays industriels" . et sur la participation des populations locales au pro Souvent, les citadins de deuxième et troisième généra cessus de réglementation. tions commencent à s'organiser et à exprimer leurs L'activité économique est aussi source de nouveaux revendications avec plus de détermination. Les gou problèmes pour les villes. Avec la multiplication des vernements ont besoin de nouveaux mécanismes poli débouchés à l'exportation et l'apparition de « pôles tiques et sociaux pour répondre à cette montée des industriels », il leur faut planifier soigneusement leur revendications. action pour être à même de fournir les infrastructures et la main-d'oeuvre qualifiée dont ont besoin les sec Incidences sur la politique de développement teurs de haute technologie actuels"'. En Amérique latine, la médiocrité des moyens de formation de qua Si les gouvernements n'adoptent pas les politiques lité en milieu urbain a entravé le développement de et les règles qui leur permettront de faire face au pro ces secteurs. Et la question des compétences n'est cessus d'urbanisation et à l'établissement des infra qu'un volet de l'équation. En Inde, l'État du Kerala structures complémentaires, les zones urbaines possède la main-d'oeuvre la plus qualifiée du pays, risqueront de connaître une croissance économique mais son industrialisation est freinée par le militan limitée ainsi que des troubles sociaux, et de précieuses tisme syndical, des obstacles fonciers et des pénuries ressources seront gaspillées. Des villes mal gérées, dj"énergie . · 98 dotées de ressources inadéquates et de processus poli Les réformes institutionnelles et réglementaires tiques inopérants ne sont pas de nature à attirer de auxquelles les pays doivent soumettre leurs marchés nouvelles branches d'activité. Elles ne sont pas en financiers doivent prendre en compte non seulement mesure d'améliorer la qualité de la vie de leurs habi les impératifs de dimensions nationale et mondiale, tants, et elles ne parviennent pas à renforcer leur capi mais aussi les besoins qui existent dans le domaine des tal humain ou à attirer de jeunes talents. Et si les infrastructures et des investissements immobiliers en autorités ne placent pas toutes les villes sur un pied zone urbaine. Dotées de leurs nouveaux pouvoirs, les d'égalité, les petites et moyennes agglomérations ne collectivités locales doivent trouver les moyens de pourront pas rivaliser avec les grands centres urbains financer ces investissements"" et devront par ailleurs pour attirer les activités manufacturières. élaborer de nouvelles mesures pour faire face au chô L'absence de réglementations appropriées dans des mage, à la pauvreté et aux inégalités. Pour éviter les zones urbaines en pleine croissance risque de se tra écueils de la pauvreté, les villes vont devoir renforcer duire par un mode d'occupation des sols irrationnel leur patrimoine de compétences professionnelles et se qui encouragera les habitants à se déplacer en voiture. doter d'une économie concurrentielle. Le risque de Des systèmes de transports urbains bien conçus n'ont voir la main-d'oeuvre qualifiée partir à la recherche pas seulement une incidence sur l'aménagement de d'emplois est un élément important à prendre en l'espace ; ils améliorent également les perspectives de compte, car cette mobilité est parfois le seul recours 54 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO pour les travailleurs dans des villes à l'assise industrielle mais seulement si les pouvoirs publics fournissent l'ap limitée et en déclin. Bon nombre de zones urbaines de pui voulu. Avec le soutien d'administrations locales à Chine, d'Europe de l'Est et de l'ex-Union soviétique l'écoute des besoins, les efforts entrepris par les popu sont ainsi aux prises avec la faillite de pans entiers de lations peuvent venir compléter dans d'autres leur économie et la montée du chômage. domaines également les ressources procurées par les Les villes qui veulent rivaliser pour attirer les inves pouvoirs publics101. tissements étrangers directs doivent pour cela satisfaire Les pays en développement abordent le XXIe siècle aux normes internationales en matière de production. dans un monde qui se transforme sous l'impact des À ce jeu, ne pas être le meilleur peut se traduire par un forces de la mondialisation et de la localisation, un chômage élevé et une pauvreté croissante . La faci monde soumis aux multiples effets des mutations lité avec laquelle les entreprises peuvent s'approvision démographiques des migrations internationales et de ner à l'étranger dans un environnement compétitif l'exode rural, un monde également confronté à l'évo riche de nombreux fournisseurs spécialisés a trans lution constante du climat et à l'appauvrissement de la formé le marché du travail. Les tâches pouvant désor biodiversité. Tous ces facteurs modifient aujourd'hui mais être facilement combinées, un fossé se creuse le rôle de l'État et redessinent ses obligations. entre les centres urbains qui peuvent respecter les Toutefois, cela ne signifie pas que les pays en dévelop normes rigoureuses d'un système de production mon pement doivent se contenter de subir ces forces. Dans dialisé et ceux qui ont trop peu de capacités pour y les chapitres qui suivent, ainsi qu'à partir des études de parvenir. Dans cette structure de production intégrée cas présentées au chapitre 8, nous proposerons une à l'échelle mondiale, les centres urbains qui offrent un série de solides mesures institutionnelles qui pour environnement macroéconomique, des services et une raient leur permettre de tirer parti des opportunités flexibilité du marché du travail inférieurs à la moyenne offertes par cette double dynamique, tout en limitant sont impitoyablement éliminés. les risques. Mais, ici, l'État ne suffira pas à la tâche. Il Un dispositif de protection sociale en bonne et due faudra au contraire une interaction constante d'enga forme doit par ailleurs être mis en place pour les cita gements et de responsabilités. Les collectivités locales dins. Dans les villages, les liens de parenté ou les rela assumeront des responsabilités nouvelles, mais reste tions entre les protecteurs et leurs obligés assuraient ront encadrées par l'administration centrale. Celle-ci souvent cette fonction mais, quand les ruraux émi- prendra des engagements, dont l'exécution sera grent vers les villes, leurs liens avec leur région d'ori contrôlée à la fois par les autorités locales et par les gine finissent par se distendre. Fournir des services de organisations internationales compétentes. Les forces base et une certaine garantie de revenu constituera un du marché joueront un rôle central et déterminant, objectif prioritaire pour les autorités au siècle pro parce qu'elles serviront d'élément moteur à la crois chain. Les administrations et les populations locales sance économique ou parce qu'elles réagiront aux inci pourraient être appelées à jouer un rôle moteur dans la tations et contraintes nées de l'action des différents mise en place de ces filets de protection. Ici, la réussite échelons d'administration. Mais, et c'est peut-être là le dépend avant tout de la capacité d'organisation, de la plus important, la population des pays en développe transparence et de la confiance. Comme dans le cas ment collaborera avec les administrations et les orga des sociétés de prévoyance qui existaient au début du nisations non gouvernementales et agira par le biais de siècle en Grande-Bretagne, les populations locales ont mécanismes institutionnels ouverts et participatifs un rôle majeur à jouer à titre individuel ou collectif, pour façonner son propre destin. c h : Le système commercial mondial : les perspectives urant les années 90, l'attention s'est pendant un certain temps même si, polarisée sur différents aspects de la partant d'un niveau élevé, leur part mondialisation, comme les mouve dans les échanges a diminué au cours ments de capitaux, les migrations et des années 80 . les problèmes environnementaux. Deuxièmement, le redéploiement Mais, depuis plus d'un siècle, c'est le dans les pays en développement des commerce international qui est le activités manufacturières des pays moteur de la mondialisation. Et, industriels peut contribuer large dans les prochaines décennies, il res ment à la croissance du commerce tera le principal déterminant de l'in des marchandises, mais aussi à celle tégration économique mondiale. du commerce des services, un sec- Le commerce international reur en plein essor qui pourrait forr représente un enjeu particulièrement bien, dans quelques décennies, sup important pour les pays en dévelop planter celui des biens. pement, et ce pour plusieurs raisons. Troisièmement, le commerce Premièrement, il leur permet de tirer international est étroitement lié à un avantage de la mondialisation en autre élément de la mondialisation : accédant aux marchés extérieurs, en l'expansion des réseaux internatio bénéficiant des transferts de nou naux de production, qui entraîne velles technologies et en s'ouvrant l'éclatement des processus séquen davantage à la concurrence, ce qui tiels, traditionnellement organisés en contribue à une meilleure réparti un lieu unique, et leur dispersion tion des ressources. L'augmentation géographique par-delà les frontières de la part des importations et des nationales. Cette dynamique stimu exportations dans le produit inté lera les échanges entre villes, régions rieur brut (PIB) des pays et pays et, à travers eux, les nouveaux d'Amérique latine et d'Asie du Sud- centres de production deviendront Est entre 1980 et 1997 témoigne de de plus en plus interdépendants. leur participation croissante au com Quatrièmement, la croissance du merce mondial (figure 2.1). Les pays commerce international est favorisée africains ont eux aussi bénéficié des par des institutions internationales effets du commerce international bien établies. La création de 55 56 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO Figure 2.1 profondes répercussions sur le système commercial Le commerce extérieur s'est accru dans la plupart des régions en développement depuis 1970 mondial -- en élargissant la participation aux échanges et en rapprochant de plus en plus les parti cipants. Pour finir, nous examinons comment ces Importations et exportations de marchandises et de services (pourcentage du PIB) tendances influeront sur le rythme de la libéralisa 90 - tion et sur le soutien apporté à ce processus dans les pays en développement. 80 - 1970s 70 _ 1980s Quels avantages le système commercial procure-t-il aux pays en développement ? La libéralisation des échanges procure deux avan il IIil III tages économiques majeurs. Premièrement, l'abaisse ment des droits de douane et la modification des prix relatifs permettent de réorienter des ressources vers les activités de production qui contribuent le plus à l'accroissement du revenu national. Les réductions tarifaires mises en oeuvre à la suite du Cycle Asie de l'Est Amérique Asie Afrique Moyen- d'Uruguay ont entraîné une augmentation de 0,3 à et Pacifique latine et du Sud subsaharienne Orient et Caraïbes Afrique 0,4 % des revenus nationaux3. Deuxièmement, les du Nord pays en retirent des avantages beaucoup plus impor Note : Les données sont des moyennes par décennie. Source : Banque mondiale, World Development indicators 1999. tants à long terme à mesure qu'ils s'adaptent aux innovations technologiques, aux nouvelles structures l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de production et aux nouvelles conditions de héritière de l'Accord général sur les tarifs douaniers et concurrence. le commerce (GATT), est le dernier exemple des La libéralisation des échanges a d'autres consé efforts faits pour instaurer un cadre international quences importantes. D'une part, elle influe forte plus favorable à l'échange multilatéral de marchan ment sur le fonctionnement des entreprises. Ses dises et de services2. Le GATT et l'OMC ont servi à effets sur les entreprises nationales mettent en relief consolider les progrès accomplis grâce à la libéralisa les avantages que les pays en développement retirent tion multilatérale des échanges. Mais surtout, de l'accès aux marchés mondiaux. l'OMC peut être à l'origine de l'élaboration de nou velles règles qui contribueront à l'ouverture plus L'accroissement des importations impose une dis grande encore des marchés. Pour que l'expansion cipline aux entreprises en les obligeant à aligner les rapide du commerce se poursuive et profite davan prix sur les coûts marginaux, réduisant ainsi les tage aux pays en développement, il faut que la com distorsions qui apparaissent en situation de munauté internationale poursuive le processus de monopole, comme on a pu le constater en Côte libéralisation et de réforme sur le plan institutionnel. d'Ivoire, en Inde et en Turquie . Dans ce chapitre, nous expliquons d'abord en La libéralisation des échanges peut entraîner une quoi le système commercial mondial profite aux pays augmentation permanente de la productivité en en développement et nous examinons les progrès permettant aux entreprises de se procurer des remarquables de la libéralisation des échanges au biens d'équipement modernes et des intrants cours des 15 dernières années. Les conséquences intermédiaires de qualité à des prix relativement sociales de cette évolution n'ont pas été suffisamment bas. En République de Corée et à Taïwan (Chine), prises en compte, ce qui a suscité une vive réaction par exemple, certaines entreprises ont augmenté la dont le commerce international a été la cible, mena productivité en diversifiant les intrants intermédi çant la dynamique de la réforme. Nous expliquons aires utilisés5. ensuite comment la libéralisation des échanges dans La productivité augmente aussi quand les deux secteurs -- agriculture et services -- peut pro entreprises sont exposées à une clientèle interna fiter tout particulièrement aux pays en développe tionale exigeante et aux « pratiques optimales » de ment. Le développement des réseaux mondiaux de leurs concurrents étrangers. Les entreprises production et l'expansion des villes auront aussi de nationales peuvent en profiter pour adapter les LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 57 produits mis au point à l'étranger. Comme le Ces avantages expliquent pourquoi les pays en montrent des études concernant la Colombie, le développement sont de plus en plus nombreux à Mexique, le Maroc et Taïwan (Chine), les écarts vouloir rejoindre l'OMC. En 1987, 65 pays en déve de productivité entre les entreprises exportatrices loppement étaient membres du GATT". Et aujour et les entreprises non exportatrices diminuent sou d'hui, l'OMC compte en son sein 110 pays non vent quand ces dernières commencent à vendre à membres de l'OCDE, représentant environ 20 % 1 étranger". des exportations mondiales (figure 2.2)10. D'autre part, la libéralisation des échanges peut L'OMCfacilite les réformes commerciales déclencher un processus qui aboutit à la concentra Les pays ont intérêt à réduire unilatéralement tion de l'activité économique dans une ville ou une leurs barrières douanières. Mais le coût de cette libé région7. Comme les coûts diminuent à mesure que la ralisation unilatérale est supporté essentiellement par production augmente, les entreprises ont intérêt à se quelques secteurs exposés à la concurrence des regrouper géographiquement, jetant ainsi les bases de importations, tandis que les avantages se répartissent l'agglomération des activités économiques. Sous l'ef entre un grand nombre de consommateurs. Les fet de la demande extérieure, la production s'accroît, bénéficiaires potentiels de la libéralisation sont donc les coûts moyens diminuent et les profits augmen peu motivés pour s'opposer aux adversaires de la tent, ce qui attire de nouvelles entreprises fabriquant réforme. C'est pour surmonter ce problème que des produits similaires. L'augmentation du nombre de producteurs de produits finals encourage l'arrivée l'OMC a été créée -- c'est-à-dire pour faciliter les de producteurs de nouveaux intrants intermédiaires réformes commerciales en modifiant l'équation poli- (tels que des services non marchands), spécialement Figure 2.2 adaptés aux besoins des premiers, ce qui favorise une Les règles de l'OMC s'appliquent à une part production plus efficiente et entraîne une baisse des plus importante des exportations mondiales, en particulier celles des pays en développement coûts et une amélioration de la qualité (et éventuel lement une augmentation des revenus). La rentabi lité croissante attire un plus grand nombre Part des exportations mondiales totales d'entreprises et le cycle se poursuit jusqu'à ce qu'il y 1982 ait saturation -- c'est-à-dire jusqu'au moment où la 11 % production augmente plus rapidement que la capa cité de l'infrastructure locale. Ce processus cumulatif 23% explique pourquoi la productivité est plus élevée dans les zones urbaines (voir chapitre 6) . 1 Pays en déve- Promotion du libre-échange dans le cadre -- loppement membres du de i'OMC GATT/OMC 66% Le système commercial international doit son Pays industriels membres du vigoureux développement à des institutions efficaces GATT/OMC 1997 tant au niveau international qu'à l'échelon national : le GATT, pendant de nombreuses décennies, et son 19% | Non-membres successeur, l'OMC. L'OMC sert les intérêts des pays en développement de quatre façons : Elle facilite les réformes commerciales. Elle offre un mécanisme de règlement des diffé rends. Elle renforce la crédibilité des réformes commer ciales. Elle encourage la mise en place de régimes com 7 1 % merciaux transparents qui réduisent les coûts de transaction. Source : OMC, Rapport annuel, 1997 58 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO tique en faveur des accords commerciaux multilaté Figure 2.3 Les accords commerciaux régionaux se sont raux. Ces accords profitent aux entreprises exporta multipliés dans les années 90 trices des pays membres, qui tirent avantage de la baisse des droits de douane sur les marchés d'expor Nombre d'accords entrés en vigueur tation et qui ont ainsi intérêt à s'opposer aux entre prises qui subissent la concurrence des importations. 90 - I 82 Pour qu'il y ait le plus grand nombre possible de gagnants, les négociations commerciales multilaté rales englobent de nombreux secteurs et de nom breux pays. Mais les négociations multilatérales ne sont pas la seule façon de faire pencher la balance en faveur de 60 - la libéralisation des échanges. Les pays industriels et 50 - les pays en développement sont de plus en plus nom _I I I breux à conclure des accords commerciaux régio 40 - naux, souvent, mais pas exclusivement, avec des pays voisins. Ces accords se sont multipliés depuis 1990, portant non seulement sur le commerce des mar chandises, mais aussi sur les services, les régimes d'in vestissement et les pratiques réglementaires 1950-59 1960-69 1970-79 1980-89 1990-98 (figure 2.3). Cette libéralisation à l'échelon régional Source : Banque mondiale, 1999g. a favorisé la croissance des échanges et des flux d'in vestissements intrarégionaux11. La concentration régionale des échanges est même devenue très pro ment des différends profite surtout aux grands pays noncée dans certains cas. En 1992, le commerce en développement ou aux petits pays agissant de entre les membres de la Communauté andine -- concert. Il est néanmoins particulièrement utile aux Bolivie, Colombie, Equateur et Venezuela -- était pays en développement dans certains domaines. Par 2,7 fois plus important que ce que leur revenu natio exemple, dans le secteur des textiles, bon nombre des nal et leur situation géographique auraient en prin mesures de libéralisation négociées pendant le Cycle cipe permis (encadré 2.1) . d'Uruguay seront appliquées au cours des dix pre mières années du XXIe siècle . Le mécanisme de L'OMC encourage les pays à régler leurs différends règlement des différends pourrait alors jouer un rôle par la voie de la négociation important en veillant à ce que les pays en développe Le mécanisme de règlement des différends de ment puissent continuer à développer leurs exporta l'OMC est utile aux pays en développement . Pour tions de textiles. Il peut aussi éviter que ces pays régler leurs différends, les membres de l'Organisation soient en butte à des mesures de limitation des engagent d'abord des consultations bilatérales. Si importations prescrites ou autorisées, telles que la celles-ci échouent, le différend peut être porté devant conclusion forcée d'accords de restriction « volon un groupe d'experts internationaux. Si celui-ci taire » des exportations, ou l'application abusive de estime que la plainte est fondée, il peut recomman normes sanitaires pour faire obstacle au commerce, der le retrait de la mesure incriminée . Si le pays et non pour protéger la santé publique17. contre lequel la plainte a été déposée n'obtempère pas, le plaignant peut demander l'autorisation de L'OMC renforce la crédibilité de la libéralisation prendre des mesures de rétorsion en retirant des des échanges concessions. Les pays qui ont privilégié dans le passé le rem Le mécanisme de règlement des différends facilite placement des importations -- en érigeant des obs en principe la mise en oeuvre des nombreux accords tacles aux importations pour fabriquer localement commerciaux conclus sous l'égide de l'OMC. Mais les produits visés -- souhaiteront parfois faire en raison du coût d'une procédure et des compé savoir qu'ils ont adopté une orientation plus libé tences requises pour l'engager, et compte tenu du rale. Pour cela, ils peuvent choisir de consolider peu d'avantages qu'il y a à exclure un partenaire com leurs droits de douane dans le cadre de l'OMC . mercial d'un petit marché, le mécanisme de règle- Autrement dit, ils peuvent abaisser unilatéralement LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 59 Encadré 2.1 Les accords commerciaux régionaux et le système ial mondial sont-ils complémentaires ou concurrents ? La multiplication des accords commerciaux régionaux a mettre en conformité avec le principe de non-discrimination fait craindre qu'ils ne sapent les fondements du système sur lequel ce système repose. Une solution serait d'ampli commercial mondial en établissant une discrimination à ren fier la libéralisation multilatérale des échanges afin de limiter contre des importations et des investissements en prove la marge de préférence créée par ces accords. Les gouver nance des pays tiers. Les détracteurs de ces accords font nements qui pensent que leur pays pâtit de la multiplication valoir que cette pratique serait contraire à l'un des principes de ces accords ont donc une raison supplémentaire de sou fondamentaux de l'Organisation mondiale du commerce tenir la libéralisation multilatérale. (OMC), selon lequel le même traitement doit être appliqué Une autre solution serait de modifier l'accord de l'OMC aux importations en provenance de tous les pays membres. relatif aux accords commerciaux régionaux pour que les De surcroît, la suppression des droits de douane sur les mar pays membres s'engagent à supprimer, dans un délai chandises en provenance de certains pays seulement peut déterminé, l'accès préférentiel au marché, ce qui donnerait avoir un effet contraire. En effet, si les importations en pro un caractère provisoire à cet aspect particulier des accords venance de pays à prix de revient élevé signataires de l'ac régionaux. Pour que les pays qui sont parties à de tels cord remplacent celles en provenance de pays tiers à prix de accords acceptent cette formule, un crédit pourrait leur revient faible, non seulement les recettes douanières du être attribué pour la réduction des obstacles au commerce, pays importateur diminuent, mais encore ses importations crédit qui pourrait être utilisé par la suite dans les négocia lui coûtent presque aussi cher qu'auparavant. tions commerciales multilatérales. Les partisans des accords régionaux soutiennent que ces Une troisième solution serait de négocier une « clause mécanismes se traduisent par une libéralisation du com d'adhésion type » pour les principales formes d'accord. merce et de l'investissement beaucoup plus importante que Cette clause énoncerait un ensemble de conditions que celle pouvant être obtenue dans le cadre de négociations les pays tiers devraient remplir pour adhérer à l'accord. Si commerciales multilatérales. Ils font valoir aussi que les ces conditions sont remplies, des négociations sont enga accords régionaux ne se limitent pas à la libéralisation des gées automatiquement en vue de l'adhésion du pays à échanges, mais tendent aussi vers l'harmonisation des l'accord régional. Cette clause pourrait aussi éviter le ren règlements, l'adoption de normes minimales et la reconnais forcement des obstacles au commerce des pays tiers au sance des normes et des pratiques des autres pays, ce qui moment de la conclusion d'un accord régional ou de l'ad facilite l'accès aux marchés. Certains faits donnent raison mission de nouveaux membres. aux uns et aux autres. Ainsi, selon une étude récente, les accords régionaux « semblent entraîner une amélioration du Source : Baldwin et Venables, 1995 ; Bhagwati, 1991 ; bien-être dans les pays participants, avec d'éventuelles Fernandez et Portes, 1998 ; Frankel, 1997 ; Panagariya, retombées négatives limitées sur le reste du monde »15. 1999 ; Panagariya et Srinivasan, 1997 ; Primo Braga, Safadi et Si l'on constate à l'avenir que les accords régionaux por Yeats, 1994 ; Schiff et Winters, 1998 ; Serra et al., 1998 ; Wei tent préjudice au système commercial mondial, il faudra les et Frankel, 1996 ; Banque mondiale, 1999g ; Yeats, 1996. les obstacles au commerce en s'engageant à ne pas térales est l'une des clés de leur succès. Le secteur en ériger de plus élevés dans l'avenir vis-à-vis de privé et les investisseurs internationaux réagissent tous les autres pays membres de l'OMC. Cet enga moins favorablement à l'annonce de mesures de libé gement, appelé « consolidation », fait partie inté ralisation s'ils pensent que le pays risque de faire grante des obligations que le pays contracte dans le marche arrière aux premiers signes de poussée des cadre de l'OMC. Il renforce la volonté politique de importations, de difficultés de balance des paiements poursuivre une politique commerciale plus libérale, ou de récession. même si les entreprises concurrencées par les Seuls quelques pays ont consolidé leurs mesures importations tentent de remettre en cause la commerciales unilatérales, généralement au cours réforme. En vertu des règles de l'OMC, un pays qui d'un cycle de négociations multilatérales ulté manque à ses obligations doit offrir une compensa rieur . Pour inciter les pays en développement à le tion à ses partenaires commerciaux dont les intérêts faire, on pourrait leur accorder explicitement un sont lèses . crédit à valoir lors de négociations multilatérales Au cours des 15 dernières années, de nombreux ultérieures s'ils consolident leurs droits de douane pays en développement ont réduit unilatéralement avant le début de ces négociations. L'avantage de ces leurs obstacles au commerce, à la faveur des condi incitations est apparu au cours du Cycle d'Uruguay, tions créées par le GATT et l'OMC. Cette tendance où un crédit a été attribué de manière informelle à l'ouverture s'est manifestée sur tous les continents aux pays qui avaient procédé à une telle consolida et dans toutes les régions, bien avant la fin du Cycle tion. Les pays en développement qui avaient conso d'Uruguay (figure 2.4). Par exemple, entre 1988 et lidé des mesures unilatérales substantielles ont 1992, le Kenya a ramené sa moyenne tarifaire de obtenu 1,50 dollar de concessions tarifaires pour 41,7 à 33,6 %. La crédibilité de ces réformes unila- chaque dollar offert, alors que ceux qui n'avaient 6 o RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO Figure 2.4 De nombreux pays en développement se sont engagés sur la voie de la libéralisation avant la fin du Cycle d'Uruguay Moyenne tarifaire (pourcentage) 50 - 1986° 45 1991 1980 1992 1988 40 35 - 1992 1993-94 30 - 1989 1985 1992 25 1988 1986 1992e 1985 20 - lui 15 " 1989 11992 B1993 H 1991 10 II l | 5 II 0 Hongrie3 Bangladesh Indonésie Philippines Egypte, Kenya Afrique Argentine Chili Mexique Rép. arabe d' du Sud Note : Cette figure se base essentiellement sur les taux de droits antérieurs à 1994, car la réduction des moyennes tarifaires après 1994 peut résul ter de la mise en oeuvre des accords du Cycle d'Uruguay. a. Données provenant de la base de données de la Commission européenne sur l'accès aux marchés. b. Moyenne pondérée par les échanges. c. Moyenne pour le secteur manufacturier. Source : Drabek et Laird, 1998. pas entrepris de réforme unilatérale n'ont reçu que L'OMC aide à renforcer les capacités techniques 1,10 dollar21. La codification de ce système rédui en matière de commerce dans lespays les moins rait l'incertitude quant aux avantages de ce méca avancés nisme d'engagement. Le nombre et la complexité croissante des ques tions abordées à l'OMC ont amené à se demander L'OMC encourage la transparence si les pays en développement disposaient des com Le Mécanisme d'examen des politiques commer pétences techniques nécessaires dans leurs capitales ciales établi en 1989 vise à renforcer la transparence et dans leurs missions à Genève23. En 1997, les des régimes commerciaux dans le monde entier. La pays industriels avaient en moyenne 6,8 délégués à politique commerciale d'un pays est examinée tous Genève pour suivre les activités de l'OMC, tandis les deux, quatre ou six ans, en fonction de sa part que les pays en développement en avaient du commerce mondial. Les représentants des pays 3,5 (figure 2.5). Comme ces derniers sont moins membres analysent les résultats de ces examens dans bien représentés, ils peuvent avoir des difficultés à un cadre propice à un débat non conflictuel sur les négocier les accords commerciaux les plus favo pratiques commerciales . Cela dissuade les pays, rables et à utiliser efficacement le mécanisme de en particulier ceux qui dominent le commerce règlement des différends. Pour y remédier, la mondial, d'adopter et de maintenir des mesures Banque mondiale a élaboré, conjointement avec commerciales qui contreviennent aux règles inter d'autres institutions multilatérales, un cadre intégré nationales. Ce mécanisme force les pays membres à pour l'assistance technique liée au commerce en respecter les engagements qu'ils ont pris dans le faveur des pays les moins avancés, dont l'objectif est cadre de l'OMC tout en réduisant les tensions entre de préparer les pays en développement à participer eux. efficacement aux activités de l'OMC (encadré 2.2). LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 6l Figure 2.5 Des partenaires égaux ? Représentation des pays africains à l'OMC BIRD3041S AOUT199S Gambie Guinée Bissau Sierra L< Nombre de délégués à Genève, au siège de l'OMC : 6 and over 4 t o 5 l t o 3 0 J Pays non membres (1997) Le nombre moyen de délégués Afrique des pays membres de l'OCDE du Sud est de 6,8. Note : Les données correspondent à l'année 1997. Maurice, qui n'apparaît pas sur la carte, avait quatre délégués à Genève. 62 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Encadré 2.2 Renforcer les compétences techniques en matière politique commerciale : le Cadre intégré pour l'existence technique liée au commerce en faveur pays les moins avancés Le Cadre intégré pour l'assistance technique liée au grammes pluriannuels d'assistance dans le secteur du commerce en faveur des pays les moins avancés, parte commerce qui seront présentés aux bailleurs de fonds nariat entre les organisations multilatérales et les pays lors de consultations sur les questions commerciales, les moins avancés, vise à faciliter l'intégration de ces qui doivent aboutir, pour chaque pays participant, à l'an pays dans l'économie mondiale. L'idée en a été lancée nonce d'engagements concrets constituant un pro dans la Déclaration ministérielle de l'Organisation mon gramme d'assistance bien arrêté. diale du commerce de 1996, qui demandait que les pays Sur les 48 pays les moins avancés, 40 ont déjà pré membres de l'OMC assurent aux pays les moins avan senté une évaluation de leurs besoins. L'Ouganda a déjà cés un plus large accès à leurs marchés et que les insti mis en oeuvre son programme, et 16 autres pays ont éla tutions multilatérales compétentes -- OMC, Banque boré le leur en vue d'une consultation des bailleurs de mondiale, Fonds monétaire international, Programme fonds prévue en 1999. L'examen du programme plurian- des Nations Unies pour le développement, Conférence nuel à la réunion du Groupe consultatif tenue à Kampala des Nations Unies sur le commerce et le développement en décembre 1998 a rehaussé le profil du Cadre intégré. et Centre du commerce international -- établissent un Plusieurs bailleurs de fonds, comme l'Agence des États- cadre intégré pour l'assistance liée au commerce. Unis pour le développement international et le Le Cadre intégré prévoit des mesures pour dévelop Département pour le développement international du per l'infrastructure, simplifier la conduite des affaires, Royaume-Uni, se sont engagés à soutenir certaines acti améliorer l'efficacité et la transparence de l'administra vités. Des équipes des organismes multilatéraux fournis tion des douanes, permettre aux gouvernements d'éla sent une assistance aux pays dont elles s'occupent borer des politiques commerciales efficaces et aider le quand ils en font la demande. secteur privé à trouver des marchés extérieurs et à opé L'expérience de l'Ouganda montre à quel point le rer sur ces marchés. Il vise aussi à aider les pays les Cadre intégré peut être utile à un pays en développe moins avancés à participer plus activement aux activités ment. L'Ouganda a présenté son programme à la réunion de l'OMC et à contribuer à la définition des thèmes du du Groupe consultatif tenue en 1998. La mission rési prochain cycle de négociations multilatérales. dente de la Banque mondiale en Ouganda a établi le pro En établissant ce cadre intégré, l'OMC a invité chacun cessus opérationnel pour la mise en oeuvre du des pays les moins avancés à présenter une évaluation programme en mettant à profit les projets d'investisse de l'assistance requise dans le domaine du commerce, ments sectoriels en cours dans les secteurs de l'éduca notamment au plan de l'infrastructure matérielle, de la tion, de la santé et des routes. Un comité directeur, sous valorisation des ressources humaines et du renforce l'égide du ministère du Commerce, a examiné l'évalua ment des capacités institutionnelles. Dans leur évalua tion des besoins et a classé les différents points en fonc tion des principaux obstacles à l'expansion du tion des priorités générales du pays. La présence au commerce, la plupart des pays ont fait état des comité directeur des bailleurs de fonds et représentants contraintes liées à l'offre et du manque de compétences du secteur privé a facilité le consensus et a garanti le techniques. Les pays doivent actualiser leurs évaluations financement intégral des activités prioritaires définies et hiérarchiser leurs besoins afin d'établir des pro- par le programme. Maintenir la dynamique de la réforme Craintes récemment suscitéespar le rythme des commerciale réformes commerciales Les exportations des pays en développement vers Le succès des négociations commerciales multila les pays industriels ont augmenté. Dès 1990, beau térales du Cycle d'Uruguay et la multiplication des coup de ces derniers avaient enregistré une nette accords commerciaux régionaux ont suscité un élan progression de leurs importations de marchandises considérable en faveur de l'intégration plus étroite par rapport à leur production, ce qui avait renforcé la des pays dans le système commercial mondial. Les concurrence pour accéder à leurs marchés25. De gouvernements des pays en développement et des plus, la composition des exportations des pays en pays industriels doivent maintenant soutenir cet développement a changé, suscitant une concurrence élan. Au cours des dernières années, l'attention s'est plus intense dans le secteur des produits manufactu portée sur les effets du commerce international, rés, en particulier des produits de moyenne et haute notamment sur les problèmes d'inégalité, de pau technologie. Par exemple, la part des produits de vreté, d'environnement et de financement de la pro haute technologie exportés par les pays d'Asie de tection sociale . Bien que les faits prouvent presque l'Est s'est fortement accrue entre 1985 et 1996. Dans toujours que les craintes à cet égard sont infondées, le même temps, les pays d'Amérique latine et l'Inde les gouvernants sont de plus en plus sensibles à ces ont réduit leurs exportations de produits manufactu préoccupations. rés à base de ressources naturelles pour exporter LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 63 davantage de produits de faible et moyenne techno Figure 2.6 En l'espace d'une dizaine d'années, la logie (figure 2.6). La qualité des exportations de pro composition des exportations de nombreux duits des industries mécaniques, de vêtements, de pays en développement a changé textiles et de chaussures de la République tchèque, de la Hongrie, de la Pologne et de l'ex-Yougoslavie s'est également améliorée dans les années 90 . Ces pressions concurrentielles accrues contribuent à l'amélioration globale du bien-être national, mais elles sont mal accueillies par les entreprises exposées à la concurrence des importations, qui ont lancé une vaste campagne contre la libéralisation du commerce tant dans les pays en développement que dans les pays industriels. Outre les pressions qu'elles exercent sur les dirigeants, ces entreprises utilisent les lois antidum ping -- toujours autorisées par les règles de l'OMC -- pour accuser leurs concurrents étrangers de recourir à des pratiques commerciales déloyales. Une marchan dise est réputée faire l'objet d'un dumping si son prix à l'exportation est inférieur au prix pratiqué sur le marché d'origine ou au coût de production moyen. Les lois antidumping permettent aux pays d'imposer des droits compensateurs sur les produits importés s'il est établi qu'ils font l'objet d'un dumping sur leur marché et que cela cause un dommage grave à une branche de production nationale . Jusqu'au début des années 90, les pays qui recou raient le plus aux lois antidumping étaient l'Australie, le Canada, la Communauté européenne (alors composée de 12 membres), les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. D'autres pays en ont fait autant par la suite, notamment les pays en développement comme l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Brésil, la Corée, l'Inde et le Mexique (tableau 2.1). À la fin des années 90, 50 % des procédures antidumping étaient engagées par des pays en développement, contre moins de 20 % à la fin des années 80 (figure 2.7). Les pays en développement sont aussi devenus la cible de procédures antidumping presque autant que les pays industriels (figure 2.8). Ce phénomène prend de l'ampleur, menaçant l'accès aux marchés et les fruits de la libéralisation des échanges . La réaction contre la concurrence accrue des Note : Les catégories de produits exportés tiennent compte de l'interven importations ne se limite pas aux procédures anti tion de scientifiques et d'ingénieurs dans la production et de l'importance des activités de recherche-développement requises. Les produits d'exploi- dumping. D'aucuns se sont plaints qu'elle affectait tation des ressources naturelles sont des produits bruts non finis. Les pro- l'emploi et était la cause de l'inégalité croissante des duits de faible technologie sont généralement des produits manufacturés nécessitant beaucoup de main-d'oeuvre et peu de qualification, comme les revenus observée dans certains pays industriels . textiles, les vêtements et les chaussures. Les produits de moyenne tech- Ces inquiétudes ont amené à réclamer des mesures nologie sont des produits à circulation rapide qui nécessitent un certain pour freiner, stopper ou même inverser la libéralisa effort de conception, comme les automobiles, les produits chimiques, les machines industrielles et l'électronique grand public. Les produits de haute tion du commerce dans les pays industriels -- ce qui technologie sont des produits qui nécessitent à la fois beaucoup de main- se répercuterait directement sur le nombre et la taille d'oeuvre très qualifiée et une importante activité de recherche-développe ment, tels que les substances chimiques nobles et les produits des marchés d'exportation ouverts aux pays en déve pharmaceutiques, les aéronefs et les instruments de précision. loppement. Source ; Lall, 1998. 64 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 2.1 Procédures antidumping notifiées par les pays membres du GATT et de l'OMC, 1987-97 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 Nouveaux utilisateurs 24 17 19 20 48 70 162 114 83 148 115 Utilisateurs traditionnels 96 107 77 145 180 256 137 114 73 73 118 Note : Les utilisateurs traditionnels des lois antidumping sont l'Australie, le Canada, la Communauté européenne (et son successeur l'Union euro péenne), les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. Cette classification est reprise de la source. Les nouveaux utilisateurs sont l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Brésil, la République de Corée, l'Inde et le Mexique. Source : Miranda, Torres et Ruiz, 1998. L'existence d'une corrélation entre l'augmenta Soutenir la réforme en soumettant les importations tion des importations et l'aggravation de l'inégalité et lesproduits locaux aux mêmes règles de des revenus est très contestée. À quelques excep concurrence tions près, les études empiriques ont montré que les La multiplication des procédures antidumping importations en provenance des pays en développe contre des entreprises étrangères risque de compro ment ont une incidence assez limitée sur les salaires mettre l'un des principaux avantages que procure un et l'emploi dans les pays industriels . Ces études système commercial mondial fondé sur des règles : ne nient pas que l'inégalité des revenus s'accentue, l'accès stable et prévisible aux marchés extérieurs32. mais elles laissent entendre que, comme l'accroisse Les lois antidumping ne traitent pas de la même ment des échanges n'en est pas la cause première, façon les effets de la concurrence étrangère et ceux de l'apparition de nouveaux obstacles au commerce ne la concurrence intérieure, bien que cela n'ait aucune résoudrait probablement pas ce problème pres justification économique. Il serait possible de mettre sant31. les entreprises étrangères et les sociétés locales sur un pied d'égalité en négociant un accord international prévoyant la suppression des lois antidumping et en Figure 2.7 soumettant les importations aux lois nationales en Multiplication des procédures antidumping matière de concurrence. Cela étant, s'il se pose un engagées par de nouveaux pays entre 1987 et 1997 problème relevant de la législation antitrust -- par exemple, la vente à des prix abusivement bas --, il Procédures antidumping notifiées par de nouveaux pays (en pourcentage du total) faut certes y remédier mais, en règle générale, il faut laisser aux entreprises le soin de déterminer les prix. Soutenir la réforme enfacilitant l'adaptation à la libéralisation des échanges Les partisans de la libéralisation des échanges devraient accorder une plus grande attention à l'éla boration de mesures de protection sociale et de poli tiques d'éducation et de formation facilitant l'adaptation du marché du travail aux chocs endo gènes et exogènes33. En complétant les mesures de libéralisation par des politiques de l'emploi suscep tibles de faciliter l'ajustement, on renforcera la cohé sion sociale tout en neutralisant les pressions en faveur d'une fermeture du marché intérieur aux pro duits étrangers3 . La recherche de politiques novatrices susceptibles 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 de réduire le coût de l'ajustement économique se Note : Les pays utilisateurs traditionnels des lois antidumping sont l'Australie, le Canada, la Communauté européenne (et son successeur poursuit. Il a été proposé, par exemple, d'établir un l'Union européenne), les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. Cette clas programme de garantie des revenus pour compenser sification est reprise de la source. Les nouveaux pays sont l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Brésil, la République de Corée, l'Inde et le en partie, à court terme, les pertes de salaires dues à Mexique. l'ajustement. Un tel programme atténuerait les Source : Miranda, Torres et Ruiz, 1998. conséquences des licenciements tout en maintenant LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 65 Figure 2.8 En ouvrant des enquêtes antidumping, les pays industriels et les pays en développement se visent mutuellement dans des proportions presque égales Enquêtes antidumping ouvertes Par les pays industriels Par les pays en développement Par les pays en transition 4% 38% 37% 39% 32% 96% Contre des pays industriels Contre des pays en développement H Contre des pays en transition Source : Miranda, Torres et Ruiz, 1998. l'incitation à rechercher un emploi . Toutefois, il strictes améliorent les résultats à l'exportation". De n'est guère justifié, du point de vue économique, de surcroît, l'imposition de sanctions commerciales traiter différemment les salariés victimes de la frappant des produits exportés par les pays en déve concurrence des importations et ceux qui sont vic loppement -- en particulier dans des secteurs à forte times de la concurrence intérieure, des chocs macroé intensité de main-d'oeuvre -- entraînerait une baisse conomiques, de l'adoption de nouvelles technologies des salaires et une aggravation des conditions de tra ou de toute autre forme d'ajustement économique. vail dans ces pays. Il existe de meilleures solutions, Les politiques d'ajustement devraient viser à amortir comme la mise en place de programmes d'aide pour l'impact de tous les chocs, d'où qu'ils viennent. améliorer les conditions de travail. Les pays en déve loppement peuvent aussi prendre eux-mêmes des Soutenir la réforme en s'attaquant directement aux mesures pour améliorer le sort des travailleurs, conditions de travail dans lespays en développement notamment des enfants (encadré 2.3). Les conditions de travail dans les pays en dévelop pement ont récemment fait l'objet d'une grande Soutenir la réforme en garantissant la légitimité des attention surtout grâce aux efforts des organisations règles commerciales mondiales non gouvernementales (ONG). Les sociétés multi Les différends entre les pays membres de l'OMC nationales sont tout particulièrement dans le colli risquent de se multiplier dans l'avenir en raison de mateur. Des informations accablantes ont été l'intensification de la concurrence sur tous les mar diffusées, révélant que la main-d'oeuvre qu'elles chés et de la portée plus étendue des règles commer employaient percevait un salaire bien inférieur au ciales multilatérales. Les ONG, les collectivités minimum dans les pays industriels et travaillait dans locales et même les entreprises privées voudront être des locaux qui étaient loin d'être conformes aux associées aux procédures de règlement des diffé normes de sécurité en vigueur dans les pays à revenu rends38. Si ces pressions ne sont pas bien maîtrisées, élevé. La publicité donnée à ces problèmes a amené à la légitimité des règles commerciales mondiales réclamer la reconnaissance des normes de travail risque d'être remise en cause. internationales par l'OMC et la mise en place de Pour garantir leur légitimité, il faut tout d'abord sanctions commerciales pour les faire respecter . mettre davantage de ressources à la disposition de Cette proposition suscite une vive polémique, mais l'OMC pour assurer le bon fonctionnement du rien ne prouve que des normes de travail moins mécanisme de règlement des différends. Plusieurs 66 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Encadré 2.3 Le travail des enfants : étendue du problème, méfaits constatés et remèdes possibles Dans les pays en développement, quelque 250 millions sent aller à l'école et travailler simultanément. Il faudrait d'enfants de 5 à 14 ans travaillent, dont au moins 120 millions donc établir un calendrier scolaire qui n'empiète pas sur à plein temps. C'est le cas de 61 % des enfants en Asie, de la période où les travaux agricoles battent leur plein. Il 32 % en Afrique et de 7 % en Amérique latine. Environ 70 % faudrait aussi réduire le coût de l'éducation au moyen de de ces enfants sont des travailleurs familiaux non rémunérés. subventions, d'allocations et de programmes de repas Moins de 5 % sont engagés par des entreprises produisant scolaires afin d'encourager les familles à envoyer les pour l'exportation. Dans les régions rurales, la grande majorité enfants à l'école plutôt qu'au travail. des enfants travaillent dans l'agriculture, tandis que, dans les zones urbaines, ils sont plutôt employés dans le secteur des Services de soutien pour les enfants qui travaillent. Il services et le secteur manufacturier. s'agit, par exemple, de fournir des repas, des cours Les statistiques officielles semblent indiquer que les d'alphabétisation et des abris de nuit. Ces programmes garçons sont plus nombreux à travailler que les filles, mais étant généralement limités aux enfants qui travaillent la différence tient principalement à ce que les premiers ont dans la rue, leur portée est assez limitée. généralement un emploi plus visible (à l'usine, par Sensibilisation du public. Cela recouvre un large éven exemple), tandis que les secondes exécutent des tâches tail d'activités ; l'objectif est de faire mieux connaître ménagères non rémunérées ou travaillent comme domes les risques inhérents au travail des enfants, de sensibi tiques. Compte tenu de cette différence, garçons et filles liser les parents à la perte de capital humain que cette travaillent dans des proportions analogues, mais l'intensité activité implique et de faire participer les employeurs, de leur travail peut cependant varier, les filles travaillant les syndicats et la société civile aux actions de lutte plus longtemps. Cela concorde avec le fait que le taux de nécessaires. scolarisation des filles dans les pays en développement Application des textes législatifs et réglementaires. La est généralement inférieur à celui des garçons, comme on plupart des pays ont des lois et des règlements régissant peut l'observer couramment. le travail des enfants, mais ils ne les font pas respecter. Le travail des enfants n'est pas toujours néfaste. Les Cela dit, leur application plus systématique peut au bout enfants qui travaillent et qui vivent dans un environnement du compte nuire à ceux qu'elle est censée protéger, en stable avec leurs parents ou sous la protection d'un tuteur réduisant le revenu des familles pauvres et en poussant peuvent recevoir une éducation extrascolaire et se former les enfants dans des emplois plus dangereux et plus sur le tas. Bon nombre d'enfants étudient parallèlement à clandestins. L'autre solution serait de cibler la législation leur travail, et leurs salaires aident à scolariser leurs frères sur les formes les plus intolérables du travail des et soeurs. Toutefois, certaines formes d'emploi, comme la prostitution et le travail forcé ou servile, sont dangereuses enfants. Une nouvelle convention adoptée en juin 1999 pour la santé des enfants, tant physique que mentale. sous l'égide de l'Organisation internationale du travail Plus le PIB par habitant est élevé, moins les enfants (OIT) s'attaque à cette dimension du problème, couvrant participent à la vie active. Alors que, dans les pays les plus des aspects tels que l'esclavage, la prostitution, le travail pauvres, près de la moitié des enfants travaillent, ce forcé ou servile et le travail illicite et dangereux. nombre diminue rapidement dès que le PIB par habitant atteint 1 200 dollars environ. Le travail des enfants est Les autres propositions pour réduire le travail des enfants aussi moins fréquent là où le taux de scolarisation est plus ne manquent pas -- application de sanctions commerciales, élevé et l'enseignement de meilleure qualité, mais ces rap boycott des consommateurs et adoption de clauses sociales ports varient considérablement d'un pays à l'autre. et de règles de certification ou d'étiquetage --, mais elles sou Les politiques permettant de réduire le travail des lèvent de nombreux problèmes. Par exemple, les mesures enfants se justifient incontestablement du seul point de commerciales frapperaient avant tout les produits du secteur vue strictement économique. Les enfants qui travaillent à structuré, ce qui pourrait avoir pour effet de pousser les tra un âge précoce pendant de longues périodes ne peuvent vailleurs (y compris les enfants) à se replier sur le secteur infor pas acquérir les connaissances nécessaires pour obtenir mel, où les conditions de travail sont généralement moins plus tard un salaire plus élevé, et la société perd ainsi un bonnes. Des sanctions commerciales, qui peuvent n'être rien capital humain indispensable. À l'âge adulte, leur producti de plus que des mesures protectionnistes déguisées, peuvent vité est faible, ce qui pèse sur la croissance économique. être appliquées d'une façon qui n'a aucun rapport avec le tra Plusieurs solutions ont été proposées pour réduire le vail des enfants. Enfin, il est souvent impossible de contrôler travail des enfants. Elles ne s'excluent pas mutuellement l'application des règles d'étiquetage et des clauses sociales. et leur panachage permet probablement d'obtenir les La Banque mondiale a pris des mesures pour lutter meilleurs résultats. contre les formes néfastes du travail des enfants dans le Luffe contre la pauvreté. La pauvreté est l'une des princi cadre de ses efforts pour faire reculer la pauvreté et d'un pales causes du travail des enfants sous des formes programme créé à cette fin, en mai 1998. Ce dernier, qui néfastes. Dans les ménages pauvres, le salaire des est le point de convergence des activités qu'elle mène enfants peut être indispensable pour assurer la subsis dans ce domaine, encourage des opérations telles que tance de la famille. Bien que le recul de la pauvreté soit un celles qui visent à évaluer le ralentissement du travail des processus à long terme, les programmes qui augmentent enfants. Il tire parti de l'expérience internationale d'experts les revenus des pauvres, remédient aux contraintes finan provenant des milieux universitaires, des organisations cières et assurent une protection sociale peuvent aider à non gouvernementales et d'autres organisations multilaté court terme à réduire le travail des enfants. rales et bilatérales comme le Fonds des Nations Unies Scolarisation des enfants. Le travail des enfants a ten pour l'enfance (UNICEF) et l'OIT. dance à diminuer quand les taux de scolarisation primaire augmentent. Dans les régions rurales, la meilleure solu Source : Fallon et Tzannatos, 1998 ; Grootaert et Kanbur, tion serait peut-être de faire en sorte que les enfants puis 1995 ; OIT, 1993 ; Banque mondiale, 1999f. LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 6j autres mesures peuvent aussi être envisagées . Les moyens de subsistance de la population rurale, groupes spéciaux chargés de l'examen des différends comme le montre clairement l'étude de cas sur la pourraient être autorisés à recueillir des témoignages Tanzanie, au chapitre 8. Les négociations commer émanant de milieux autres que les gouvernements, ciales du Cycle d'Uruguay n'ont permis de réaliser de manière que toutes les parties intéressées puissent qu'une petite partie des gains que peut procurer la faire entendre leur voix. De plus, la jurisprudence libéralisation du commerce des produits agricoles résultant de ces procédures pourrait être examinée parce que les pays étaient réticents à réduire les obs lors des réunions ministérielles de l'OMC afin de tacles à ce commerce . De nouvelles possibilités corriger les incohérences que les différends pour apparaîtront probablement sous l'effet de divers fac raient révéler dans les dispositions des accords. teurs, tels que la modification des habitudes des consommateurs, la diminution du coût des trans Le commerce international et le développement ports aériens, les progrès de la biotechnologie et la au cours des 25 prochaines années libéralisation des règles du commerce mondial. En raison de l'augmentation du revenu des Les instirutions internationales chargées des ques consommateurs et du recul de la demande d'aliments tions commerciales et la libéralisation des échanges surgelés, en conserve ou transformés sous d'autres ne sont qu'un moyen de parvenir à une fin. Elles formes, il est plus important d'offrir des produits à donnent une impulsion au commerce des produits forte valeur ajoutée que des denrées en vrac homo tradirionnels et des nouveaux produits, ce qui sti gènes. La diminution du coût du transport terrestre mule la concurrence, améliore la productivité et et aérien permet aux entreprises d'approvisionner de encourage les transferts de technologie, contribuant nouveaux marchés en produits frais. La diversifica au bout du compte à l'amélioration du bien-être tion de la production agricole grâce aux progrès de la social. L'expérience des 50 dernières années montre biotechnologie pourrait être particulièrement utile que les règles du commerce mondial accroissenr les pour les pays en développement dont le climat ne avantages de la libéralisation unilatérale des échanges permet qu'une gamme limitée de cultures. Ces nou en poussant les pays à réduire les obstacles au com veaux éléments permettent de diversifier les exporta merce et à ne pas adopter de politiques qui entravent tions et les débouchés. Toutefois, les exportations les échanges. peuvent être entravées si l'infrastructure locale et les Le système commercial mondial est confronté à règlements commerciaux du pays ne permettent pas plusieurs problèmes (examinés plus haut) auxquels il une livraison rapide. Les craintes au sujet de la sécu faut s'attaquer pour continuer à aller de l'avant. Une rité des denrées alimentaires peuvent amener à récla fois ces problèmes réglés, quels seront les moyens de mer l'interdiction de l'importation de certains stimuler la croissance ? Quatre activités joueront sans produits, ce qui peut aussi freiner les exportations. Le doute un rôle prépondérant à cet égard dans les dix différend qui oppose de longue date l'Union euro ou vingt premières années du siècle prochain : le péenne et les États-Unis au sujet de l'utilisation commerce agricole, l'investissement étranger et le d'hormones dans l'alimentation du bétail n'en est commerce des services, les réseaux de production qu'un exemple. Il faut donc s'attendre à ce que le internationaux et les échanges induits par l'urbanisa débat sur la politique commerciale agricole ne se tion . D'autres possibilités ont déjà été examinées limite pas à la question de l'accès aux marchés et ailleurs. Par exemple, l'établissement d'un régime de porte aussi sur les méthodes de production43. protection des droits de propriété intellectuelle dans L'accord du Cycle d'Uruguay sur l'agriculture a les pays en développement a été examiné dans le jeté les bases d'une libéralisation furure. Les pays Rapport sur le développement dans le monde, 1998- sont convenus de convertir les mesures non tarifaires 1999 : Le savoir au service du développement. La en mesures tarifaires et de fixer leurs droits de Banque mondiale n'est pas la seule à analyser ces douane à un niveau égal ou inférieur à un certain questions, comme le montre l'étude de l'OCDE de plafond (le taux de droit « consolidé »). Ils sont aussi 1998, intitulée Pour l'ouverture des marchés. convenus d'appliquer les mêmes plafonds aux sub ventions à l'exportation et aux subventions inté Stimuler le commerce des produits agricoles rieures. L'avantage de cette approche est qu'elle Dans les pays en développement, l'agriculture permet de mettre fin aux innombrables distorsions offre des possibilités non seulement de développer le en instituant trois catégories de mesures observables commerce d'exportation, mais aussi d'améliorer les et en fixant des niveaux maximums qui peuvent être 68 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO renégociés à la baisse par la suite44. De nombreux Figure 2.9 Durant le Cycle d'Uruguay, de nombreux pays pays ont cependant profité de cette occasion pour ont consolidé leurs droits de douane sur les convertir leurs mesures non tarifaires en droits pla produits agricoles à des niveaux bien supérieurs fonds très élevés. Pour trois produits dont le com au niveau estimatif des droits effectifs entre merce est important -- le riz, les céréales et le 1986 et 1988 sucre --, de nombreux gouvernements ont choisi de fixer le taux maximal autorisé à un niveau bien plus Droits de douane sur le riz élevé que le droit de douane effectivement perçu (pourcentage) entre 1986 et 1988 (figure 2.9). 250 | Niveau estimatif des droits effectifs entre 1986 et 1988 Ces tarifs sont très préjudiciables pour plusieurs rai 200 H Droits de base résultant du sons. Premièrement, ils entraînent le renchérissement Cycle d'Uruguay H I.Jj des produits alimentaires sur le marché intérieur où les 150 prix sont plus élevés que les prix mondiaux. 100 - Deuxièmement, ils augmentent les coûts des industries agroalimentaires nationales, ce qui nuit à leur compétiti 50 vité à l'exportation. Troisièmement, l'expansion artifi cielle du secteur agricole local accroît la demande de Mexique Colombie Venezuela Thaïlande Indonésie Rép. ressources, dont le prix augmente pour l'ensemble de tchèque l'économie . À ces coûts économiques s'ajoutent les Droits de douane sur les céréales I- coûts liés aux subventions à l'exportation des produits (pourcentage) agricoles et aux impôts qui servent à les financer. Le pro 300 - H Niveau estimatif des droits chain cycle de négociations commerciales devrait donc 250 - viser à une réduction substantielle des obstacles au com 200 - effectifs entre 1986 et 1988 J . I merce des produits agricoles et des obstacles érigés par les 150 - d Droits de base résultant monopoles d'État qui commercialisent ces produits . 100 - Comme ces obstacles faussent la répartition des du Cycle d'Uruguay 50 - ressources nationales, leur abolition entraînera des 0 - ajustements qui pourraient accroître l'exode rural. La Mexique Colombie Venezuela Afrique Indonésie Maroc réforme pourrait aussi faire craindre que le pays du Sud devienne tributaire des importations de produits Droits de douane sur le sucre agroalimentaires. Les perturbations provoquées par (pourcentage) la réforme commerciale rendent encore plus néces 250 Niveau estimatif des droits saires l'accroissement de la flexibilité du marché du effectifs entre 1986 et 1988 200 travail et la mise en place de solides filets de protec g Droits de base résultant du Cycle d'Uruguay tion sociale. En 1996-97, la Banque mondiale a 150 Jjriri accordé des prêts à plus de 20 pays pour faciliter les 100 ajustements liés à la réforme. Une aide a été offerte 50 aussi aux pays confrontés à des pénuries alimentaires et à d'autres urgences agricoles . 0 Colombie Venezuela Afrique Indonésie Maroc Rép. Les progrès de la biotechnologie ont introduit un du Sud tchèaue nouvel élément dans la politique commerciale agricole Note : Les données concernent certains produits qui ont fait l'objet -- les règlements sanitaires et phytosanitaires. Ces règle d'une tarification et pour lesquels des mesures de sauvegarde sont prévues. ments peuvent être des instruments très imprécis, impo Source : Hathaway et Ingco, 1996. sant des restrictions à l'importation qui vont bien au-delà de ce qui est nécessaire pour protéger la santé gers. Il prescrit que les normes nationales, qui peuvent publique . Toutefois, les pouvoirs publics ont souvent être plus strictes que les normes internationales, doivent le souci légitime de protéger la santé. L'Accord sur les s'appuyer sur des données scientifiques avérées . Mais mesures sanitaires et phytosanitaires issu du Cycle même des règlements apparemment incontestables, d'Uruguay vise à établir un équilibre entre ces préoccu basés sur des éléments scientifiques, peuvent donner pations légitimes et les restrictions indues, en faisant en matière à des plaintes, et la mise en oeuvre de cet accord sorte que les règlements sanitaires et phytosanitaires ne imposera une charge supplémentaire au mécanisme de désavantagent pas délibérément les fournisseurs étran- règlement des différends de l'OMC. En effet, il se peut LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES 6 9 que les membres des groupes spéciaux soient amenés à dra en grande partie des pays en développement d'Asie évaluer les arguments scientifiques de chaque partie et les ainsi que du Brésil, remettant en cause la domination des implications pour le commerce international. entreprises nord-américaines et européennes . De plus, les progrès du commerce électronique ouvrent de nou Libéralisation du commerce et de l'investissement velles perspectives à l'échange de services. Cela permet, étranger dans le secteur des services par exemple, à un important fabricant ukrainien de tur L'évolution des technologies, de la demande et des bines éoliennes de sous-traiter toutes les tâches d'infor structures économiques fera de l'échange de services mation administrative et financière à un cabinet une forme de commerce de plus en plus importante d'experts-comptables établi dans le sud de l'Angleterre53. au XXIe siècle (figure 2.10). La diminution du coût La libéralisation des services représente un enjeu des communications et l'application de normes considérable, car la plupart des industries utilisent des internationales communes pour certains services services dans le processus de production. Pour rester professionnels ont contribué à la forte progression du compétitives, les industries manufacturières ont besoin commerce des services observée au milieu des d'un accès peu coûteux et fiable aux réseaux mondiaux années 90. Les pays en développement peuvent reti de communications et de transports. Comme le facteur rer des avantages considérables de la libéralisation de temps est de plus en plus important -- conséquence de ces échanges, en particulier dans des secteurs à forte la réduction du cycle de vie des produits et de la pro intensité de main-d'oeuvre comme la construction et duction en flux tendu --, les acheteurs étrangers doivent les services maritimes . Cette libéralisation amélio être sûrs que les produits dont ils ont besoin peuvent être rera aussi la compétitivité des secteurs productifs qui livrés au moment voulu. L'inefficacité des systèmes de utilisent les services comme intrants. transport (voir l'étude de cas sur la République arabe Entre 1994 et 1997, les exportations mondiales de d'Egypte au chapitre 8) peut empêcher les entreprises services ont augmenté de plus de 25 % et, d'après les nationales de participer aux réseaux mondiaux de pro prévisions de croissance pour le commerce des services duction. aux États-Unis, ce rythme devrait reprendre au début du Quand elles sont protégées contre la concurrence siècle prochain, une fois dissipés les effets macroécono étrangère, les entreprises de services augmentent les miques de la crise en Asie de l'Est. Cette croissance vien- prix de leurs prestations. Ainsi, leur protection a Figure 2.10 Les exportations de services commerciaux ont progressé dans toutes les parties du monde entre 1985 et 1997 Exportations de services commerciaux de certaines parties du monde IUSD milliards) 900 1985 1990 1997 Pays Amérique Europe et Afrique Moyen-Orient Asie de l'Est Asie du Sud industriels latine et Aside centrale subsaharienne et Afrique et Pacifique Caraïbes du Nord Source: OMC, Rapport annuel. 1996, 1998. 7 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO pour effet de réduire la protection dont bénéficient témoigne des limites de la libéralisation engagée dans le leurs clients, comme on l'a vu en Egypte en 1994, où cadre de cet accord. elle a compromis les résultats industriels dans des Les pays industriels ont tendance à imposer secteurs comme la chimie, le pétrole brut et le gaz davantage de restrictions aux services qui nécessitent naturel (où les services représentaient 89 % des l'entrée temporaire de personnes ou l'établissement moyens de production achetés) et la sidérurgie . temporaire d'entreprises, comme c'est par exemple le Un même principe fondamental sous-tend la cas dans le bâtiment, secteur où les pays en dévelop réforme de la politique commerciale dans le secteur des pement ont un avantage comparatif57. À l'avenir, les services et dans celui des marchandises. Les mesures échanges de services dans de nombreux secteurs qui facilitent l'accès des entreprises étrangères au mar pourraient être libéralisés de façon beaucoup plus ché intérieur stimulent la concurrence, font baisser les large, tant dans les pays en développement que dans prix et améliorent la qualité et le bien-être social. Mais les pays industriels. La compétitivité variant d'un le commerce des services présente une particularité pays à l'autre, les négociations qui portent sur un dont il faut tenir compte. Il implique généralement le large éventail de secteurs, plutôt que sur les quelques mouvement de personnes ou de capitaux à travers les domaines dans lesquels un État (ou groupe d'États) frontières nationales, souvent par l'établissement de possède un avantage compétitif, ont plus de chances filiales. En conséquence, l'ouverture des services à la de déboucher sur des compromis et des accords concurrence internationale peut amener à modifier la mutuellement avantageux5 . politique sur les mesures aux frontières (comme les droits de douane) et l'investissement étranger direct Intégration des entreprises nationales dans des (voir chapitre 3) ou de l'immigration, temporaire ou réseaux mondiaux de production permanente. Dans le prochain cycle de négociations, L'internationalisation des processus de production comme lors du Cycle d'Uruguay, les négociateurs est une autre tendance importante, en particulier pour auront pour tâche difficile de préciser les règles com les pays en développement. Ce morcellement de la merciales applicables aux services en tenant compte de chaîne des valeurs ajoutées signifie que les différents l'interaction de ces politiques. stades de la production se déroulent dans différents Le Cycle d'Uruguay a abouti à un accord sur la p a y s . La diminution du coût des moyens de com réduction des obstacles au commerce des services, munication et l'amélioration des systèmes de transport l'Accord général sur le commerce des services permettent une livraison en flux tendu et une coordi (AGCS), qui vise essentiellement à définir principa nation des opérations de production par-delà les fron lement un cadre prescrivant l'application de certaines tières . Les pays en développement peuvent accélérer règles à tous les secteurs de services, notamment les leur intégration dans les nouveaux systèmes de produc règles imposant l'application du traitement de la tion en libéralisant et en améliorant leurs services de nation la plus favorisée (NPF) et prohibant certaines télécommunications et de transport. Les règles du restrictions à l'égard des fournisseurs55. Ce cadre commerce mondial ont favorisé le développement de définit en outre quatre modes de fourniture des ser réseaux mondiaux de production et, partant, celui des vices : la fourniture transfrontière, qui n'exige pas le échanges intragroupes, tout en réduisant progressive mouvement de personnes physiques, producteurs ou ment les obstacles au commerce et en limitant les consommateurs ; le mouvement du consommateur risques d'augmentation imprévisible . vers le producteur ; le mouvement permanent du Les données sur le commerce international montrent producteur (notamment par l'établissement d'une bien l'importance prise par les réseaux mondiaux de pro filiale) ; et le mouvement temporaire de personnes. duction . Plus de la moitié des exportations des filiales L'Accord laisse cependant une marge importante étrangères des entreprises japonaises et américaines sont pour libéraliser davantage le commerce des services. Les destinées à d'autres membres de leurs réseaux de produc secteurs et les modes de fourniture visés sont limités. tion, et près de 40 % des exportations de la société mère L'Accord ne couvre que 47 % des secteurs (y compris les vont à sesfilialesétrangères. Au milieu des années 90, un secteurs clés des télécommunications et des services tiers environ du commerce mondial se déroulait dans le financiers) dans les pays industriels et 16 % dans les pays cadre de réseaux mondiaux de production. Dans certains en développement, et il prévoit de nombreuses excep secteurs, la tendance est encore plus marquée. En 1995, tions. L'ouverture à la concurrence internationale ne sera les composants représentaient plus du tiers des importa totale que dans 25 % des secteurs dans les pays indus tions de matériel de transport et de machines au triels et dans 7 % dans les pays en développement, ce qui Honduras, en Indonésie, au Mexique, aux Philippines et LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL : LES PERSPECTIVES Jl Tableau 2.2 Part des pièces et des composants dans les exportations, 1995 Part des pièces et des composants en pourcentage des : Exportations d'articles Pays Exportations totales Exportations de matériel de manufacturés transport et de machines Singapour 18,2 21,7 27,8 Taïwan (Chine) 17,4 18,8 36,3 Malaisie 14,3 19,1 25,9 Hong Kong (Chine) 13,6 14,5 46,2 Mexique 13,0 16,8 24,9 Thaïlande 10,9 15,0 32,5 Barbade 10,9 18,5 61,6 Rép. tchèque 10,6 13,0 36,2 Rép. de Corée 10,0 11,0 19,1 Slovénie 7,7 8,6 24,5 Philippines 6,6 16,0 29,7 Brésil 6,4 12,1 33,9 Chine 6,0 7,2 28,8 Croatie 5,4 7,3 32,1 Nicaragua 5,0 24,6 81,6 Source : Yeats, 1998. en Thaïlande63. De même, les pièces et les composants ments étrangers directs, mais ils réaliseront moins de représentaient plus du tiers des exportations de matériel bénéfices qu'ils ne l'escomptaient66. Les avantages de transport et de machines de la Barbade, du Brésil, de pour l'économie locale sont annulés en partie lorsque la République tchèque, de Hong Kong (Chine), du la base d'imposition des sociétés est plus étroite, obli Nicaragua et de Taïwan (Chine) (tableau 2.2). geant à augmenter l'impôt sur les revenus moins Le développement de ces réseaux mondiaux de mobiles, comme ceux du travail. Cette pression production, dans le cadre de sociétés ou de diasporas accrue peut à son tour réduire le soutien politique en ethniques (voir le chapitre premier), aide à promou faveur de l'ouverture du marché. Les multinationales voir un système commercial ouvert. Il faut s'attendre peuvent apparaître comme les principaux bénéfi à ce que leurs partisans prônent la poursuite de la ciaires de la libéralisation, en n'apportant qu'une libéralisation sur trois grands fronts. Premièrement, maigre contribution à l'infrastructure qui encourage ils demanderont la suppression des droits de douane en premier lieu les réseaux de production. en cascade sur les pièces et les produits semi-finis, qui Du fait de ces considérations et des problèmes liés réduisent la rentabilité. Deuxièmement, ils exerce aux conséquences environnementales de certaines ront des pressions pour que soient améliorés les sys formes de production et aux effets sur la concurrence tèmes de transport nationaux et internationaux, dont des fusions entre grandes sociétés, les activités des les insuffisances nuisent aussi à la rentabilité . multinationales pourraient se heurter à davantage Troisièmement, comme les nouveaux réseaux de pro d'obstacles. Pour préparer l'avenir, les multinatio duction ne peuvent pas prospérer sans des politiques nales les plus influentes pourraient élaborer un code stables et prévisibles en matière de commerce et d'in des règles à suivre en matière de fiscalité et d'envi vestissement, les sociétés multinationales appuieront, ronnement, prévoyant des mécanismes d'application pour cette seule raison, l'inclusion de mesures d'ap analogues à ceux qui sont inclus dans les accords plication strictes dans les accords commerciaux commerciaux internationaux. Une autre solution à régionaux et multilatéraux6'. long terme pourrait être d'établir un système fiscal Les pays en développement peuvent tirer des unitaire répartissant entre les pays le produit de l'im avantages substantiels de la participation de leurs pôt sur les sociétés selon une formule préétablie . entreprises aux réseaux mondiaux de production. Ils doivent cependant se méfier des possibles retombées L'urbanisation, les courants d'échanges fiscales. Une grande partie des échanges générés par et le système commercial mondial ces réseaux ont lieu au sein de groupes qui peuvent L'accent est mis tout au long du rapport (en particu réaliser des bénéfices dans les pays où les taux d'im lier dans les chapitres 6 et 7) sur l'expansion prévue des position sont faibles. Les pays où l'impôt sur les villes, qui est considérée comme l'un des facteurs déter sociétés est élevé peuvent certes attirer des investisse minant l'avenir des pays en développement. La crois- 72 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO sance des villes, tant géographique qu'économique, pour éviter l'aggravation durable du chômage, de veiller influera à la fois sur les courants d'échanges et sur le sys à ce que le marché du travail urbain ne soit pas assujetti tème international qui les régit. L'un des problèmes déjà à des règlements trop rigides qui l'empêchent de remplir mentionnés touche au nécessaire renforcement de la cette fonction. La diffusion rapide d'informations sur les concertation au sein des instances internationales -- en possibilités d'investissements rentables dans les villes y associant notamment les responsables des villes -- tout peut aussi aider ces dernières à amortir les chocs. Pour en conservant aux gouvernements nationaux le droit tirer parti de cet avantage, il faut mettre en place des d'engager des négociations commerciales, d'y participer politiques urbaines qui facilitent la sortie et l'entrée des et de conclure des accords. Mais beaucoup d'autres pro entreprises, y compris les entreprises étrangères. Au bout blèmes se poseront. du compte, l'expansion des villes -- en particulier celles Premièrement, la puissance économique des villes qui prennent des mesures pour atténuer les dommages repose sur les économies d'agglomération qui favori causés par des chocs extérieurs -- peut accélérer la libé sent une production plus efficace grâce à la proximité ralisation des échanges et l'intégration des pays en déve d'un réseau dense d'informations, de main-d'oeuvre, loppement dans le système commercial mondial. de fournisseurs et de clients. Les économies d'agglo mération peuvent générer des structures de produc · · · tion urbaines plus spécialisées. Les responsables des villes ont donc aussi intérêt à veiller, d'une part, à ce Les profondes réformes commerciales que les pays en que leurs propres entreprises aient accès aux marchés développement ont entreprises au cours des dernières d'exportation et, d'autre part, à ce que leur marché années ont procuré des avantages économiques sub soit ouvert aux produits intermédiaires qui amélio stantiels. Mais le maintien de cette dynamique de rent la productivité et aux biens de consommation réforme sera l'un des principaux défis à relever au cours qui peuvent être moins chers ailleurs. L'émergence des 25 prochaines années. En particulier, la poursuite de des villes en tant que puissances économiques et la libéralisation dans les secteurs de l'agriculture et des politiques suscitera alors un plus large soutien en services devrait assurer aux pays en développement des faveur d'un système commercial mondial ouvert. avantages considérables. Deuxièmement, les villes se rendront compte que, Les retombées sociales de l'ouverture au com pour tirer parti des économies d'agglomération, elles merce international ont entraîné une série d'ajuste doivent faire des progrès dans plusieurs autres domaines ments économiques, notamment une accentuation importants. Il est évident, par exemple, que l'efficacité et des disparités régionales et sectorielles et de l'exode le coût des services de transport et de communication rural. Il est indispensable de renforcer les méca influent sur leur capacité d'importer et d'exporter des nismes du marché du travail, notamment ceux qui biens et services . Les villes peuvent affirmer leur force favorisent la mobilité de la main-d'oeuvre et l'amé en préconisant la négociation simultanée de mesures de lioration de la formation, afin de faciliter l'adapta libéralisation dans de nombreux secteurs, s'opposant tion aux effets de la réforme de la politique ainsi aux intérêts des producteurs partisans d'une négo commerciale. Les responsables doivent veiller à ce ciation par secteur. Etant donné que dans les négocia que le plus grand nombre profite des gains considé tions commerciales internationales les possibilités rables retirés de cette réforme et réaffirmer à ceux qui d'arbitrage sont plus importantes entre secteurs qu'à l'in en pâtissent initialement que leur bien-être est assuré térieur d'un même secteur, les villes peuvent soutenir la à long terme. libéralisation des échanges à grande échelle dans le cadre Un cadre institutionnel stable et prévisible est indis del'OMC. pensable pour tirer le meilleur parti des possibilités de Troisièmement, si l'intégration dans le système com développement découlant de l'expansion du commerce mercial mondial offre de nombreuses possibilités aux international. L'adoption de règles et mécanismes à producteurs et aux consommateurs des villes, celles-ci large assise pour codifier les droits, les responsabilités et devront renforcer leurs capacités d'absorber les chocs les politiques de toutes les parties intéressées facilitera la extérieurs, comme l'effondrement des prix à l'exporta libéralisation des échanges et les réformes axées sur le tion. Les possibilités d'emploi sont plus diversifiées dans développement au cours des 25 prochaines années. Le les villes que dans les campagnes (où la production est Cycle de négociations commerciales du Millénaire qui souvent limitée à un petit nombre de biens et de ser s'ouvrira prochainement sera une excellente occasion de vices), ce qui aide à amortir certains effets des chocs poursuivre cette stratégie de réforme commerciale de affectant le marché du travail. Il est cependant essentiel, grande envergure. c h m^ Les pays en développement et le système financier mondial u cours des années 90, les flux de apportent dans leur sillage un meilleur capitaux privés des pays industriels accès aux marchés, de nouvelles tech vers les pays en développement ont nologies et des possibilités de forma considérablement augmenté. Au tion professionnelle. Mais il existe une début de la décennie, les apports du autre forme d'investissements -- les secteur privé et du secteur public capitaux colossaux, extrêmement étaient pratiquement équivalents, mobiles, des fonds communs de place mais seulement, cinq ans plus tard, ment, des fonds de pension et des par les premiers avaient pris le pas sur les ticuliers richissimes, qui sont prêts à seconds. C'est la première fois franchir instantanément les frontières depuis la fin du XIXe siècle que les en quête des meilleurs rendements à flux financiers internationaux ont court terme. pris une telle importance . Les mou Les pays qui s'ouvrent aux place vements de capitaux à la fin du XXe ments à court terme découvrent que siècle sont cependant très différents cela n'est pas sans risque. Si les inves de ce qu'ils étaient un siècle plus tôt, tisseurs changent brusquement ce qui a des conséquences impor d'avis, leur économie peut être pro tantes pour les pays en développe fondément déstabilisée, surtout s'il ment qui cherchent à s'intégrer dans s'agit de pays en développement. le système financier mondial. Cette prise de conscience a amené à À la fin du XIXe, les flux de capi réexaminer l'architecture du système taux servaient à financer des projets économique international, ce qui d'infrastructure, comme la construc soulève des questions importantes : tion de chemins de fer, ou des investis les avantages de la libre circulation sements directs dans des entreprises des capitaux justifient-ils leur coût ? étrangères. Aujourd'hui, les investisse Les pays en développement peuvent- ments étrangers directs passent essen ils trouver des moyens de tirer profit tiellement par le canal de sociétés de la mondialisation financière sans multinationales qui essaiment leurs courir autant de risques, souvent au installations et leurs activités de service détriment des plus pauvres ? La dans le monde entier. Outre des res réponse à ces questions se trouve sources financières, ces investissements dans une réforme financière par 73 7 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO étapes successives, permettant la stabilité dans les compris les fonds spéculatifs et les fonds communs pays en développement tout en donnant à ces der de placement) ont attiré de nouveaux acteurs sur la niers la possibilité de profiter des avantages de l'inté scène financière internationale. Ces tendances se gration aux marchés financiers mondiaux. sont accélérées dans les années 90, élargissant les pos Dans ce chapitre, nous mettons l'accent sur les sibilités de placement pour les épargnants et offrant quatre grands axes d'une telle stratégie : aux emprunteurs des sources de financement très diversifiées . Il faut s'attendre à ce qu'elles se pour Les pays en développement doivent renforcer la suivent pendant une bonne partie du XXIe siècle. réglementation bancaire et développer, si possible, des marchés boursiers complémentaires et bien Augmentation de la masse de capitaux réglementés pour que les avantages de la libérali internationaux sation du marché financier intérieur se matériali Au cours des 20 dernières années, les marchés sent. financiers des grands pays industriels se sont fondus Parallèlement au renforcement de la réglementa en un système financier mondial, qui a permis l'af tion bancaire, ils doivent élaborer des politiques flux de capitaux de plus en plus importants non seu visant à limiter la demande -- et la volatilité -- de lement dans leur économie, mais aussi dans celle des capitaux étrangers à court terme. pays en développement et des pays en transition3. Il faudrait envisager de renforcer la coopération Depuis 1980, le volume net des investissements internationale pour l'élaboration et la mise en oeuvre étrangers directs dans les pays en développement a des politiques budgétaires, monétaires et de change. été multiplié par plus de 12 (figure 3.1) . En Les pays devraient chercher à attirer l'inves-tisse- revanche, les flux nets d'investissements de porte ment étranger à long terme en créant un environ feuille ont été beaucoup plus instables tout au long nement économique favorable --notamment par des années 90, atteignant plus de 100 milliards de l'investissement dans le capital humain, la sup dollars en 1993 et 1994, pour marquer ensuite un pression des distorsions sur les marchés intérieurs recul considérable. et le strict respect des droits et des obligations des investisseurs -- et non en proposant des subsides Figure 3.1 ou d'autres avantages. Les entrées nettes d'investissements étrangers directs et de portefeuille dans les pays en Nous dressons ici un bilan en demi-teinte de l'in développement ont explosé depuis 1980 tégration des pays en développement dans le système Entrées nettes financier international. Cette analyse s'appuie sur le (USD milliards) parcours de différents pays pour mettre en évidence 160 - les avantages et les risques de cette intégration. Mais, surtout, nous proposons des solutions nationales et 140 - ^ v mondiales susceptibles de contribuer au développe Investissements étrangers directs / ^ ^ ment sans compromettre la stabilité financière. 120 - / 100 - / \ J" Accélération de l'intégration financière Investissements étrangers / \S internationale de portefeuille / y\ 80 - I / \ ?K Les progrès rapides des techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l'information, conju gués à l'ouverture des marchés financiers nationaux, à la libéralisation des opérations en capital et à l'aug mentation de l'épargne privée pour la retraite, ont stimulé l'innovation financière et créé une masse colossale de capitaux internationaux extrêmement mobiles, atteignant plusieurs milliers de milliards de dollars. Dans le même temps, la concentration du 1970 1980 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 secteur bancaire à l'échelle mondiale et la concur Source : FMI, Balance of Payments Statistics Yearbook, 1998- rence des établissements financiers non bancaires (y LES PAYS EN DEVELOPPEMENT ET LE SYSTÈME FINANCIER MONDIAL 75 Les entreprises des pays en développement comme financiers nationaux. Il y a dix ou vingt ans, leur ren celles des pays industriels lèvent de plus en plus de dement variait considérablement d'un pays à l'autre. capitaux sur les marchés boursiers internationaux. Les fonds communs de placement, les fonds spé Les sociétés multinationales se font coter sur plu culatifs, les fonds de pension, les sociétés d'assu sieurs places et mobilisent des fonds dans différents rances et autres gérants de portefeuilles et d'actifs pays. Depuis 1993, l'encours des emprunts interna sont maintenant en concurrence avec les banques tionaux contractés par les entreprises a augmenté de pour collecter l'épargne nationale. Bien que ce phé 75 %, atteignant 3 500 milliards de dollars au début nomène ait été circonscrit jusqu'à présent aux pays de 1998. Bien que ces emprunts soient lancés princi industriels, ses conséquences pourraient être considé palement par des sociétés financières et non finan rables pour les pays en développement. Les investis cières établies dans les pays industriels, les firmes de seurs institutionnels ont profité de l'assouplissement pays comme le Brésil, le Mexique et la Thaïlande des restrictions dans de nombreux pays industriels font elles aussi appel au marché international des pour diversifier leurs portefeuilles au plan internatio capitaux -- et d'autres leur emboîteront certaine nal, augmentant ainsi la masse de capitaux à la dis ment le pas (figure 3.2). position des pays en développement et des pays en L'augmentation du nombre d'opérations interna transition. En 1995, ils détenaient 20 000 milliards tionales en capital, conjuguée à la forte croissance du de dollars, dont 20 % étaient placés à l'étranger. Cela commerce international des biens et des services, a signifie que le montant des fonds a été multiplié par multiplié par huit le volume des transactions sur les dix et le montant des investissements par 40 depuis marchés des changes. En 1998, celui-ci était d'envi 1980 (figure 3.3). ron 1 500 milliards de dollars par jour, ce qui équi vaut à peu près au sixième du produit annuel des Figure 3.3 États-Unis. Les instruments financiers comportant Les placements à l'étranger des investisseurs des risques analogues ont des rendements similaires, institutionnels vont en augmentant quel que soit le lieu où ils sont émis, ce qui est une preuve supplémentaire de l'intégration des marchés Dans le pays A l'étranger 1980 1995 Figure 3.2 USD 2 000 milliards USD 20 000 milliards Les entreprises des pays en développement empruntant davantage sur les marchés 5%- 20% internationaux que par le passé kl Titres d'emprunt en circulation (USD milliards) 60 Brésil Hongrie 95 % Mexique 50 Afrique du Sud 80% Thaïlande Source : FMI, International Capital Markets, 1998. 40 - Libéralisation des mouvements de capitaux dans les 30 pays en développement et dans lespays en transition Les années 90 ont été marquées par une tendance 20 constante à l'assouplissement des régimes de change et à la libéralisation des opérations en capital. Cette 10 dernière implique un changement de politique à l'égard des différents flux de capitaux privés comme S " w les investissements étrangers directs, les placements 0 étrangers en obligations et en actions et les emprunts 1993 1994 1995 1996 1997 1998 extérieurs à court terme. Les pays en développement Source : FMI, International Capital Markets, 1998. d'Asie et du continent américain et les pays en tran- -/6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO sition ont opté pour un taux de change unique, au flux de capitaux, tandis que leur part dans le secteur lieu d'avoir un taux pour les transactions commer manufacturier est allée en diminuant. Certes, ces don ciales avec l'étranger et un autre taux pour les opéra nées globales dissimulent des différences entre les pays, tions de change à des fins de placement5. Les mais la réorientation vers les services est très nette. anciennes règles qui obligeaient les exportateurs à Dans le passé, les industries de services étaient moins convertir leurs recettes en devises auprès de la exposées au commerce international de sorte que rien banque centrale ont été assouplies dans tous les pays ne les encourageait à maîtriser les coûts, à développer en développement, en particulier sur le continent de nouveaux produits et à innover. Les investissements américain et en Europe orientale. étrangers directs compensent cette lacune en stimu Le rythme et l'ampleur de la libéralisation des lant la concurrence sur le marché intérieur et en favo opérations en capital varient cependant selon les risant le transfert des méthodes les plus performantes pays. La plupart ont institué la convertibilité aux fins (voir chapitre 2). De plus, les entreprises des pays en des transactions en capital dans le cadre d'un vaste développement cherchent davantage à établir des par programme de réforme économique progressive pré tenariats transfrontaliers avec des entreprises étran voyant des mesures pour renforcer le secteur finan gères -- coentreprises avec ou sans prise de cier. Toutefois, des pays comme l'Argentine, les pays participation, franchises, cession de licences et accords Baltes, le Costa Rica, El Salvador, la Jamaïque, la de sous-traitance ou de commercialisation. Depuis République kirghize, Maurice, Singapour, Trinité-et- 1990, plus de 4 000 accords de ce genre ont été Tobago et le Venezuela ont libéralisé d'un seul coup conclus, complétant les investissements étrangers9. une grande partie des opérations en capital6. L'assouplissement continu de la législation régis Outre l'orientation vers la convertibilité pour les sant l'investissement étranger a encouragé ces entrées opérations en capital, d'autres mesures ont fait de nom de capitaux et a favorisé la conclusion d'accords breux pays en développement une destination plus inté interentreprises. En 1997, au moins 143 pays ressante pour les investissements étrangers, notamment s'étaient dotés d'un cadre réglementaire favorable à les mesures de stabilisation macroéconomique, les l'investissement étranger direct. Depuis 1990, les réformes structurelles, les privatisations, l'assouplisse réformes réglementaires ont effectivement permis, ment des règles régissant les investissements étrangers dans environ 94 % des cas, de créer des conditions directs et la baisse des taux d'intérêt dans les pays indus plus propices à ce type d'investissement . triels. En raison du regain de confiance dans l'avenir La multiplication des accords d'investissement économique des pays en développement durant les bilatéraux a renforcé les réformes intérieures. Entre années 90, les investissements étrangers directs ont 1990 et 1997, les pays en développement ont conclu représenté une part plus importante des entrées de capi 1 035 accords de ce genre qui protègent les droits des taux, ce qui dénote une volonté d'investir à une investisseurs étrangers et établissent un cadre régle échéance plus longue que celle des investissements de mentaire favorable à l'investissement. De plus, des portefeuille, comme les placements en actions'. conventions fiscales évitent aux investisseurs d'être En 1997, la moitié environ des flux de capitaux imposés à la fois dans leur pays d'origine et dans le vers les pays en développement consistait en investis pays de destination des investissements . Des sements étrangers directs8. Ces investissements ont conventions de ce genre ont été signées surtout par légèrement diminué en 1998 sous l'effet de la crise l'Argentine, la Chine, la République de Corée, la en Asie de l'Est, ce qui pourrait amener de nombreux République arabe d'Egypte et la Malaisie, suivis par pays à reconsidérer leur politique à l'égard de ces les pays d'Europe centrale et orientale. Plus récem investissements -- les recommandations formulées ment, les pays d'Amérique latine ont aussi conclu des dans la suite de ce chapitre offrent un cadre d'action. accords de ce genre, en priorité avec leurs voisins. En Les pays en développement commencent eux aussi à renforçant l'engagement de maintenir un régime investir à l'étranger. En 1996, leurs investissements à d'investissement stable, ces accords bilatéraux encou l'étranger ont atteint 51 milliards de dollars, et leur ragent les flux d'investissements internationaux. De part du total mondial des investissements étrangers plus, ils sont complétés par un nombre croissant directs sortants est passée à 15 %. Comme les pays d'accords d'investissement régionaux et sectoriels . industriels, ils investissent surtout dans les pays de la Quelques pays en développement sont depuis long même région ou du même continent. temps la destination favorite des investissements Les investissements étrangers directs dans les sec étrangers (figure 3.4) . Au cours des 30 dernières teurs de services représentent près des deux tiers de ces années, le Brésil, l'Indonésie, la Malaisie, le Mexique LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET LE SYSTÈME FINANCIER MONDIAL 77 Figure 3.4 Encadré 3.1 Quelques pays en développement ont drainé la L'aide reste nécessaire majeure partie des investissements étrangers directs réalisés hors des pays industriels en 1997 Parmi les pays les moins avancés, les plus petits et les plus démunis sont les moins susceptibles d'attirer des flux de capitaux privés importants. Ces pays ont toujours Volume total des investissements étrangers directs en 1997 besoin d'une aide publique pour financer leurs investisse (USD 3 456 millions) ments dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de Autres pays en développement l'environnement et de l'infrastructure de base. En 1998, les flux nets d'aide publique dans le monde ont atteint environ 51,5 milliards de dollars. L'aide peut beaucoup aider à stimuler la croissance et à faire reculer la pauvreté. Mais c'est aussi une ressource rare qu'il faut utiliser à bon escient, ce qui suppose l'adop tion de décisions judicieuses tant par les gouvernements que par les donateurs. Par exemple, la contribution de l'aide à la croissance dépend du cadre d'action et de l'en vironnement institutionnel du pays bénéficiaire. Une ges tion macroéconomique solide, des politiques structurelles saines, une bonne administration du secteur public et des mesures assurant une plus grande justice sociale sont indispensables. Elles stimulent la croissance à la fois direc tement et en synergie avec l'aide au développement. Comme beaucoup d'autres facteurs économiques de production, l'aide au développement est soumise à la loi des rendements décroissants. Même les pays qui appli quent d'excellentes politiques ont une capacité d'absorp tion limitée. Dès lors que l'aide publique représente environ 12 % du PIB, elle ne peut plus contribuer à la croissance. Mais, comme elle est rarement aussi impor Source : CNUCED, World Investment Report, 1998. tante, c'est seulement le cadre de politique générale qui limite la capacité d'absorption d'un pays. Si la contribution de l'aide à la croissance dépend de et la Thaïlande ont figuré parmi les 12 principaux l'action des autorités des pays en développement, son efficacité dans la lutte contre la pauvreté dépend de l'ac bénéficiaires. La Chine (y compris Hong Kong) fait tion des donateurs. En effet, ce sont eux, et non les gou partie de ce groupe depuis 1990 et, en 1998, elle avait vernements des pays bénéficiaires, qui décident des bénéficiaires. Dans leur décision, ils doivent tenir compte capté 265,7 milliards d'investissements étrangers de deux facteurs : directs, ce qui en faisait la destination la plus prisée parmi les pays en développement. Quelques pays la contribution possible de l'aide à la croissance, fac teur qui dépend du cadre d'action et de l'environne d'Afrique et du Moyen-Orient ont également réussi à ment institutionnel et qui, de ce fait, varie attirer des investissements étrangers, mais ces deux considérablement d'un pays à l'autre ; régions ont reçu moins de 10 % du total des investis le niveau et la répartition des revenus dans le pays i". bénéficiaire, étant donné que l'augmentation des reve sements étrangers directs. Pour l'Afrique seule, ces nus a moins d'effet sur la pauvreté dans un pays où investissements représentaient moins de 2 % du total celle-ci est limitée, comme le Chili, que dans un pays mondial en 1997. C'est pour cette raison que de nom nu pllp p^t trèç rpnanHup r.nmmA l'InHp breux pays d'Afrique subsaharienne auront encore Les trois quarts de la population mondiale pauvre besoin de l'aide multilatérale et bilatérale pour finan (vivant avec moins de 2 dollars par jour) se trouvent cer les projets d'investissement (encadré 3.1). aujourd'hui dans des pays où l'action des pouvoirs publics s'inscrit dans un cadre tel qu'une aide supplémentaire se Bien qu'en général les sociétés multinationales inves traduirait par une accélération de la croissance. La diffi tissent dans des pays étrangers pour vendre sur leur culté consiste à répartir l'aide de manière à tirer parti des conditions propices à la croissance. marché intérieur ou pour établir de nouvelles plates- formes d'exportation, elles s'intéressent aussi depuis Source .'Collieret Dollar, 1998 ; Banque mondiale, 1998a, longtemps à l'exploitation des ressources naturelles des 1999L pays en développement, notamment le pétrole, les res sources minérales et le bois. Les investissements dans ce Dans bien des cas, les activités économiques liées à ces secteur correspondent souvent à des opérations encla investissements se déroulent dans des régions assez iso vées. Ils procurent au pays les capitaux nécessaires mais lées, loin des autres zones d'activité. pas les autres avantages -- nouvelles technologies, nou Les avantages que les pays en développement reti veaux débouchés et capital humain -- généralement rent des investissements étrangers dans l'exploitation associés aux investissements dans le secteur industriel. des ressources naturelles ne sont pas sans contrepar- 78 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO tie pour plusieurs raisons. D'abord, ils peuvent être Compte tenu des risques inhérents au flux et au moins importants que ne le donnent à penser les reflux des capitaux internationaux, les pays ont tout indicateurs du PIB, qui ne tiennent pas compte de la intérêt à faire une distinction entre la libéralisation des perte de richesse provoquée par l'extraction des res institutions financières nationales et celle des opéra sources. Ensuite, la croissance économique induite tions en capital. Certes, les instruments utilisés dans peut ne pas être durable. Les séquelles peuvent être chaque cas et les risques encourus sont différents, mais plus graves dans certains cas que dans d'autres. Les les deux formes de libéralisation peuvent être source techniques d'extraction de l'or, par exemple, peuvent d'instabilité financière si elles sont mal gérées. répandre du cyanure dans l'environnement, dont L'expérience des 20 dernières années ne laisse subsister l'élimination peut coûter fort cher. Par contre, les aucun doute quant au coût des crises bancaires glo entreprises peuvent replanter les forêts de feuillus qui bales. Entre 1977 et 1995, 69 pays ont été confrontés ont été exploitées. à une crise bancaire si grave que leurs banques ont Les investissements étrangers directs qui peuvent perdu la quasi-totalité de leur capital . Leur recapita procurer les avantages les plus importants et contri lisation a coûté fort cher à l'État, engloutissant envi buer à une croissance durable à long terme sont les ron 10 % du PIB en Malaisie (1985-88) et 20 % au investissements dans le secteur des services aux pro Venezuela (1994-99). Ces crises peuvent freiner la ducteurs dans le secteur manufacturier. Hélas, même croissance économique pendant des années. Comme les pays africains qui affichent un bilan de cinq l'ont montré clairement la crise mexicaine en 1994 et années de politique économique satisfaisante ont du la crise asiatique en 1997-98, les crises bancaires et mal à attirer ce type d'investissement, bien que les monétaires vont souvent de pair17. faits prouvent que le rendement global peut y être La libéralisation des opérations en capital influe aussi bon qu'ailleurs. aussi sur la stabilité du système financier en raison de la volatilité des investissements de portefeuille . En Les crises bancaires et monétaires cassent Amérique latine, les capitaux étrangers ont été très le développement fluctuants. En 1993, les entrées nettes s'élevaient à Bien qu'il soit généralement admis que les pays 60 milliards de dollars mais, au lendemain de la crise en développement ont grandement profité de l'af mexicaine en 1995, les sorties nettes ont atteint flux d'investissements étrangers directs, la politique 7,5 milliards de dollars. L'accès à une masse crois (ou l'absence de politique) à l'égard des investisse sante de capitaux internationaux peut engendrer une ments étrangers de portefeuille et des emprunts plus grande instabilité sur les marchés financiers extérieurs à court terme est de loin l'aspect le plus émergents, qui sont aussi plus vulnérables aux revire controversé de la libéralisation des opérations en ments des investisseurs institutionnels. De nom capital . L'instabilité des marchés financiers et breuses études empiriques montrent que les monétaires observée à la fin des années 90 est étroi investissements étrangers de portefeuille sont très tement liée à ces flux de capitaux. Les pays dont la sensibles à l'évolution des taux d'intérêt dans les pays dette à court terme est très importante sont à la industriels. merci des brusques revirements des investisseurs. La La hausse des taux dans les pays industriels accroît réorientation massive des flux de capitaux qui en le risque de crise bancaire dans les pays en dévelop- résulte a souvent des effets désastreux sur les sys pement et les pays en transition, pour trois raisons . tèmes financiers, même les plus solides. Les crises D'abord, pour retenir les investisseurs qui peuvent économiques provoquées par ces fluctuations ont désormais obtenir des rendements plus élevés chez coûté fort cher aux pays concernés -- touchant non eux, les banques des pays en développement doivent seulement les emprunteurs, mais aussi l'ensemble relever leurs taux. La hausse est répercutée sur les de la société. Elles ont entraîné une flambée du emprunteurs nationaux, ce qui augmente le risque de chômage et une baisse des salaires de 25 % ou défaillance. Ensuite, comme les entreprises des pays plus . Des petites entreprises modérément endet en développement sont nombreuses à emprunter à tées se sont trouvées privées d'accès au crédit ou l'étranger, la hausse des taux d'intérêt dans les pays confrontées à des taux d'intérêt exorbitants. Les industriels provoque un choc macroéconomique col faillites se sont multipliées, contribuant au chaos lectif, mettant les entreprises dans l'impossibilité de économique et à la destruction d'un capital de rembourser les prêts consentis par les banques natio savoir et d'organisation qui ne pourra être reconsti nales et étrangères20. Les bilans se détériorent encore tué avant longtemps. plus si la hausse des taux d'intérêt dans les pays LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET LE SYSTÈME FINANCIER MONDIAL 79 industriels entraîne la dépréciation de la monnaie des financières récentes en Asie de l'Est et en Amérique pays en développement, ce qui a pour effet d'ac latine donnent à penser que la proximité géogra croître le coût du remboursement des emprunts en phique est un important facteur de contagion. La devises. « similarité institutionnelle », c'est-à-dire les analogies Enfin, les attaques spéculatives peuvent sérieuse entre systèmes juridique et réglementaire, et l'exposi ment compromettre la stabilité du système bancaire tion aux mêmes chocs peuvent également être des fac d'un pays en développement21. Une attaque spécula teurs importants. Les pays ont donc intérêt à veiller à tive contre une monnaie a lieu quand les déposants ce que le système financier et la politique macroéco étrangers et nationaux décident brusquement de reti nomique de leurs voisins n'augmentent pas le risque rer leurs fonds des banques locales pour les convertir de crise financière et de contagion. Les retombées pos en devises, provoquant ainsi une ruée sur les guichets sibles par-delà les frontières sont une raison impé de banque. Cela se produit quand les investisseurs rieuse de renforcer la coopération et la coordination disposent d'informations qui les incitent à la régionales dans le domaine macroéconomique et dans méfiance envers le pays. En général, une crise finan celui de l'établissement et de l'application des normes cière se propage à un autre pays lorsque le second et des règlements bancaires -- proposition qui sera présente les mêmes caractéristiques économiques que examinée plus loin dans ce chapitre2'. le premier (encadré 3.2)22. Des comparaisons internationales récentes mon La crainte d'une attaque spéculative contre les trent que le contrôle des mouvements de capitaux a banques ou la monnaie peut provoquer d'elle-même peu d'effet sur la croissance économique . Cette un mouvement de panique, déclenchant une crise observation signifie sans doute que les avantages de macroéconomique artificielle . Pendant la crise ban l'accès à la masse des capitaux circulant dans le monde caire en Argentine, en 1995, les dépôts ont diminué -- notamment la possibilité d'augmenter les investis d'un sixième au premier trimestre et la banque cen sements ou de diversifier les risques -- sont neutralisés trale a perdu 5 milliards de dollars de réserves. La crise par le coût des crises provoquées par la libéralisation a été attribuée en partie à la perte de confiance dans les du système financier. Bien qu'il faille toujours inter marchés financiers latino-américains à la suite de la préter avec prudence les comparaisons d'un pays à crise mexicaine en décembre 1994 . Les deux crises l'autre, celles-ci mettent bien en évidence la différence Encadré 3.2 Quels sont les facteurs de contagion d'une crise financière ? On parle de contagion quand un pays succombe à une contagion. La réaction des gérants de fonds communs de crise financière venue d'ailleurs pour des raisons autres placement, relayée par l'attitude des investisseurs dans le qu'une modification des données économiques fonda monde, est un autre facteur qui peut propager l'instabilité mentales. Les crises qui ont éclaté au Mexique en 1994 et financière de plusieurs façons : en Thaïlande en 1997 se sont rapidement propagées à tra vers le monde. Elles ont eu de profondes répercussions Les gérants de fonds de placement sur les marchés sur les marchés financiers, les marchés du travail et la pro émergents répartissent leur portefeuille entre diffé duction dans beaucoup d'autres pays, situés dans diffé rents pays selon des pourcentages préétablis. Si la rentes régions -- môme aux antipodes. valeur des investissements chute dans un pays, ils Quelles sont les causes de cette contagion27 ? Le peuvent réagir en vendant des actions sur d'autres mar point de départ peut être une dévaluation dans un pays chés émergents pour rééquilibrer le portefeuille, ce qui sous l'effet conjugué d'attaques spéculatives des inves fait baisser les cours et pèse sur les monnaies de tous tisseurs étrangers contre les banques et la monnaie. Les les pays où ils investissent. produits exportés par ce pays deviennent alors moins Les pertes subies dans un pays peuvent causer des chers pour les consommateurs étrangers, ce qui place problèmes de liquidités, qui obligent à vendre sur les pays qui exportent les mêmes produits dans une d'autres marchés. situation de concurrence défavorable. Ils sont alors pous sés à dévaluer leur monnaie. On craignait d'ailleurs en Pour les investisseurs, en particulier sur les marchés 1997 et au début de 1998, que, pour protéger leur sec émergents, il est coûteux d'obtenir des informations teur exportateur contre la concurrence régionale, les sur les perspectives d'une entreprise ou d'un pays, ce pays d'Asie de l'Est ne dévaluassent par « surenchères » qui favorise les comportements grégaires : qu'un inves successives, ce qui aurait pesé sur leurs perspectives tisseur vende et les autres lui emboîtent le pas, pen économiques. sant que sa décision est fondée sur des informations La dévaluation du baht en 1997 a eu des répercussions encore confidentielles. Le manque d'informations de ce type sur le commerce et les taux de change, et ces amène aussi les investisseurs à croire que l'annonce de effets ont favorisé la propagation de la crise asiatique. mauvais résultats sur un marché émergent laisse pré Mais ils n'expliquent pas l'intensité et l'ampleur de la sager de difficultés imminentes sur les autres. 8o RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO entre les effets sur la croissance économique de la libé Figure 3.5 L'intermédiation bancaire représente ralisation des échanges et de la libéralisation des opé généralement une part plus importante du rations en capital. De multiples études sur la secteur financier dans les pays en développement libéralisation des échanges concluent toutes aux nom breux avantages de cette politique, mais les travaux empiriques sur la libéralisation des opérations condui Ratio d'intermédiation bancaire, 1994 (pourcentage du total) sent à un constat beaucoup plus nuancé. La difficulté est donc d'élaborer des politiques et un cadre institu 100 - Amérique tionnel suffisamment attrayants pour attirer des inves latine G3 90 - Asie tissements susceptibles de stimuler la croissance, tout 80 - en réduisant le risque de crise financière grave. Un programme intégré est proposé à cette fin dans la suite 70 - de ce chapitre . 60 - 50 - Vers un système bancaire plus solide 40 - et plus diversifié 30 - Le système bancaire joue un rôle particulièrement 20 - important dans la mobilisation et la répartition des capitaux dans les pays en développement, où il inter 10 - vient davantage dans l'intermédiation financière qu'il ne le fait dans les pays industriels (figure 3.5) . Pi?Q° » J villes des pays en développement, respirer l'air ' / ' . ) * * 4 5 ambiant peut être aussi dangereux que fumer deux paquets de cigarettes par jour. o - ' 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 Revenu par citadin (USD 1993) À New Delhi, 10 à 12 % des enfants âgés de 5 à 16 ans souffrent d'asthme bronchique, et la pollu Source : CNUEH, 1995. tion atmosphérique en est l'une des causes majeures . nir des services de base suffisants. En 1994, au moins Une étude de 1990 sur la pollution atmosphé 220 millions de citadins (soit 13 % de la population rique par le plomb à Bangkok a estimé que 30 000 des villes du monde en développement) n'étaient pas à 70 000 enfants risquaient de perdre au moins approvisionnés en eau potable, et ils étaient près de 4 points de QI à cause des niveaux de plomb éle deux fois plus nombreux à ne même pas avoir accès vés, et que beaucoup d'autres risquaient de voir aux latrines les plus rudimentaires. Environ la moitié leur QI réduit dans de moindres proportions9. des ordures n'étaient pas ramassées et s'accumulaient La Chine compte neuf des dix villes où les niveaux dans les rues et dans les caniveaux, contribuant ainsi de particules totales en suspension sont les plus éle aux inondations et à la propagation des maladies. Les vés. Des villes industrielles ou en voie d'industriali- 152 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO sation comme Jiaozou, Lanzhou, Taiyuan, Urumqi, Tableau 7.1 Wanxian et Yichang enregistrent toutes des concen Mortalié infantile au Bangladesh en 1990 trations annuelles moyennes de plus de 500 micro {pour 1 000 naissances vivantes) grammes par mètre cube. L'Organisation mondiale Bidonvilles National Rural Urbain de la santé (OMS) fixe à moins de 100 micro (1991) grammes par mètre cube les niveaux de concentra Total 94 97 71 134 tion acceptables10. Garçons 98 101 73 Filles 91 93 68 146 Les problèmes que posent les insuffisances des Source : Harpham et Tanner,1995. infrastructures ont un coût aussi bien économique qu'humain. À Djakarta, un pauvre paie généralement Les habitants des quartiers pauvres des grandes dix fois plus cher qu'un riche un litre d'eau salubre et métropoles souffrent de façon disproportionnée de la souffre de deux à quatre fois plus souvent de gastro criminalité et de la violence qui vont de pair avec la entérite, de typhoïde et de paludisme . Le trafic étant pauvreté et les inégalités17. Selon l'OMS, le coût des de plus en plus intense dans les rues de la plupart des blessures dues à des violences représente au total près grandes villes des pays en développement, les coûts des de 500 milliards de dollars par an en frais médicaux encombrements augmentent. On estime que les pertes et pertes de productivité . Les estimations des coûts qui en résultent à Bangkok sont comprises entre sociaux liés à la criminalité et à la violence vont d'en 272 millions et 1 milliard de dollars par an, selon le viron 2 % du PIB en Asie à 7,5 % en Amérique mode de calcul de la valeur du temps perdu dans les latine19. embouteillages . À Séoul, cette perte est estimée à 154 millions de dollars13. Si la Chine continue à igno Quels enseignements tirer ? rer la pollution atmosphérique, les coûts liés aux pro blèmes de santé des citadins exposés aux particules Depuis les années 50, c'est essentiellement le sec totales suspendues passeront de 32 milliards de dollars teur public qui est chargé de planifier et d'assurer les en 1995 à près de 98 milliards en 202014. services de base dans les pays en développement. Ce Ce sont les pauvres qui souffrent le plus de ces pro modèle n'est cependant pas parvenu à donner des blèmes. La pauvreté se déplace essentiellement vers les résultats satisfaisants dans les pays à faible revenu. zones urbaines, mais les villes ne peuvent que partielle Certains estiment que l'Etat devrait cesser d'être le ment remédier aux problèmes de redistribution des principal prestataire pour jouer plutôt un rôle de revenus, qui nécessitent souvent l'intervention de l'ad facilitateur, en confiant de plus en plus les services de ministration centrale. En moyenne, les indicateurs de base au secteur privé . Le secteur public assure santé montrent que les citadins sont mieux lotis que les cependant avec succès ce type de services dans les ruraux, mais les statistiques dissimulent des inégalités pays industriels depuis la fin du XIXe siècle. au sein de la population urbaine. Des données récentes Pourquoi l'État est-il efficace dans un cas et pas dans laissent à penser que, dans beaucoup de villes en expan l'autre ? sion, l'état de santé des pauvres est pire qu'en milieu rural. C'est ainsi qu'au Bangladesh, le taux observé de Réforme de la gestion urbaine mortalité infantile dans les bidonvilles est plus élevé Vers 1850, les villes d'Europe se heurtaient dans que dans les zones rurales (tableau 7.1) . Plus de l'ensemble aux mêmes problèmes que ceux que 1,1 milliard de personnes, toutes catégories sociales connaissent aujourd'hui les villes des pays en dévelop confondues, vivent dans des villes où le niveau de pol pement. Des ruraux arrivaient chaque jour dans les lution atmosphérique dépasse les normes de l'OMS. zones urbaines, provoquant une augmentation si ver Mais les citadins pauvres sont généralement exposés à tigineuse de la population que l'offre de services de des sources supplémentaires de pollution de l'air dans base ne pouvait progresser au même rythme que la les pièces inadaptées et mal ventilées où l'on fait la cui demande. En milieu urbain, le taux de mortalité était sine, et aussi à la pollution extérieure d'origine indus souvent beaucoup plus élevé que dans les zones rurales trielle. Les quartiers pauvres des villes sont souvent voisines, en partie à cause d'épidémies comme le cho situés à proximité des zones industrielles, soit parce que léra. Les fonctionnaires effectuant des enquêtes sur les personne d'autre ne veut y habiter, soit parce que les épidémies les plus fréquentes attribuaient celles-ci au plus démunis n'ont pas voix au chapitre lorsqu'il s'agit manque d'hygiène dans les quartiers où s'installaient de décider du lieu d'implantation d'une usine . les nouveaux arrivants. On a assisté ensuite à une révo- DES VILLES VIVABLES 153 lution de l'hygiène publique, les villes investissant Du fait de ces changements, les villes du monde se massivement dans le logement ainsi que dans les divisent entre celles qui ont les moyens de répondre réseaux d'approvisionnement en eau, d'assainissement à leurs propres besoins et les autres. Les autorités et de drainage. Les villes d'Amérique du Nord ont par municipales et les organismes publics s'occupent tagé l'expérience des villes d'Europe21. souvent d'une partie d'une ville et, dans le meilleur Un grand facteur explique le succès de ces trans des cas, ils délaissent l'autre, ce qui ne fait que creu formations. Les citadins aisés ne pouvaient échapper ser le fossé qui les sépare. Cette interprétation de aux effets de conditions de vie malsaines. Ainsi, l'histoire urbaine est confirmée par plusieurs cas même si les risques étaient bien plus grands dans les récents, dans lesquels une intervention concertée des quartiers pauvres où se trouvaient un grand nombre pouvoirs publics n'a eu lieu que lorsque des externa- de logements insalubres, les citadins plus fortunés ne lités négatives se sont fait sentir en dehors des quar pouvaient ignorer la menace qui pesait sur leur tiers pauvres. D'importantes initiatives ont été prises propre bien-être . Leur soutien, souvent dans le à Calcutta en raison d'épidémies de choléra dans les cadre de puissantes alliances politiques, a influé sur la années 50 et 60, et les réformes entreprises plus répartition des ressources au niveau aussi bien natio récemment à Surat et Ahmadabad, en Inde, ont fait nal que local et a aidé à orienter les fonds publics vers suite à une épidémie de peste en 1994. Celle-ci a eu les zones urbaines nécessitant des installations sani des répercussions économiques qui ne se sont pas taires appropriées. limitées aux villes et ont même menacé le secteur Mais, au moment où les pays en développement touristique indien à l'échelon national. Ces mêmes ont commencé à connaître une urbanisation rapide, organismes publics coupables d'avoir négligé leurs les progrès technologiques avaient modifié la situa municipalités ont commencé rapidement à concen tion et freiné la dynamique des mesures publiques, ce trer leur attention sur le ramassage des ordures. Leurs dont les citadins pauvres ont été les premiers à faire interventions ont fait de Surat la deuxième ville les frais. Les progrès de la médecine, en particulier, d'Inde par la propreté . De tels exemples amènent à ont rendu possible une protection contre la maladie. conclure que l'absence de puissants groupes de pres On a mis au point des groupes électrogènes portatifs sion politique favorables à une réforme de la gestion et des pompes qui ont permis aux ménages de s'éclai urbaine dans les pays en développement explique, au rer et d'être approvisionnés en eau. Plus récemment, moins en partie, que les services assurés ne soient les filtres et l'eau en bouteille ont aidé (ceux qui toujours pas satisfaisants . avaient les moyens de les acheter) à mieux supporter les insuffisances du réseau public. Des camions- Confier les services essentiels à des entreprisesprivées vidangeurs et des fosses septiques permettent aux À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, ménages de résoudre eux-mêmes leurs problèmes en Angleterre et aux États-Unis, c'étaient essentielle d'assainissement. La climatisation des habitations, ment des entreprises privées qui assuraient l'approvi des automobiles et des bureaux permet d'éviter les sionnement en eau, en gaz et en électricité et qui pires effets de la pollution atmosphérique. En habi s'occupaient également des canaux, des services de tant dans des enclaves urbaines ou en banlieue, et en tramway et de la voirie. En 1890, 57 % des installa prenant eux-mêmes des dispositions pour assurer tions de distribution d'eau des États-Unis apparte leur sécurité, les riches se protègent en partie de la naient à des sociétés privées. Les municipalités criminalité et de la violence. Et la médecine sait concluaient souvent des contrats à long terme avec maintenant comment empêcher les maladies liées à ces entreprises, essentiellement pour des raisons la pauvreté de frapper la population urbaine tout financières, car elles manquaient de capitaux et les entière. La capacité de subvenir à ses propres besoins subventions de l'État étaient très limitées. À ce stade et à ceux de sa famille immédiate et d'assurer sa sécu de développement urbain peu avancé, les structures rité est devenue un présupposé de la vie dans les villes de la demande étaient très variables (en particulier modernes, ce qui n'incite guère à réclamer des chan parmi les propriétaires à faible revenu, les locataires gements bénéficiant à l'ensemble de la société. Les et les travailleurs à domicile) et l'on ne disposait pas mesures individuelles donnent des résultats plus encore de compteurs. Dans ces conditions, des pres rapides et plus fiables, et elles sont plus facilement tataires privés spécialisés, connaissant très bien les accessibles aux membres des groupes politiquement quartiers et les clients, étaient mieux à même de influents, qui sont précisément ceux qui réclamaient répondre à la demande. Au début du XIXe siècle, auparavant une action à plus grande échelle". Londres avait déjà été approvisionnée depuis plus de 154 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO 200 ans par des compagnies des eaux privées et elle L'expérience de la France montre combien il est en comptait huit à la fin du siècle26. important, mais aussi difficile, de soumettre les pres À la longue, les gens se sont toutefois mis à criti tataires de services de base à une réglementation. quer le service privé , se plaignant essentiellement Dans ce pays, des services publics sont depuis long de l'absence de desserte des quartiers périphériques, temps assurés par le secteur privé. Le système décen des tarifs élevés, de la qualité médiocre des services tralisé de concessions municipales élaboré en France assurés et de la corruption des hommes politiques. au XXe siècle, qui fait appel à la fois au secteur public L'installation de toilettes équipées de chasses d'eau a et au secteur privé, s'est avéré très efficace, mais l'ex fait augmenter le volume des effluents urbains pol périence de ce pays montre également qu'il s'agit luant les réserves d'eau locales, et les entreprises pri d'un dispositif parfois difficile à appliquer et nécessi vées se sont montrées peu enclines à investir dans des tant de solides mécanismes de contrôle. Au milieu sources d'approvisionnement éloignées. À mesure des années 90, des élus ont été soupçonnés de cor que les techniques de lutte contre l'incendie ont évo ruption à la suite de l'octroi de concessions d'eau . lué, nécessitant davantage d'eau à des pressions plus Des différends sont apparus entre les municipalités et fortes, des désaccords sont apparus sur la question de les concessionnaires, en partie du fait des incertitudes savoir comment fournir l'eau nécessaire et qui en provoquées par les nombreuses modifications de la supporterait le coût28. Les tribunaux ont eu du mal législation applicable au début des années 90, et aussi à venir à bout des problèmes juridiques complexes en raison du grand nombre de contrats défavorables soulevés par ces différends . négociés par des municipalités inexpérimentées. En même temps, l'augmentation des revenus s'est Aussi les partenariats entre les secteurs privé et public accompagnée d'une homogénéité beaucoup plus ont-ils perdu la faveur des élus. La situation est en grande de la demande de services pour l'eau, le gaz et train d'évoluer, deux unions de collectivités locales l'électricité, et l'assainissement, ce qui a éliminé l'un unissant en effet leurs efforts pour créer une associa des avantages que présentaient les petits fournisseurs tion d'experts, Service public 2000, qui aidera les spécialisés. Par ailleurs, ceux-ci ne pouvaient pas pro municipalités à négocier les contrats et à mettre au fiter des économies d'échelle que des services en point une réglementation. En outre, plusieurs lois réseau permettaient de réaliser grâce à un dispositif adoptées depuis 1995 exigent des concessionnaires régional d'alimentation en eau, de réservoirs et d'ins une plus grande transparence, notamment en tallations centralisées de traitement des eaux usées. matière de publicité de l'information. Ces évolutions Pour toutes ces raisons, la façon dont les services ont nettement amélioré la situation et redoré le bla essentiels allaient être fournis au XXe siècle a profon son du régime des concessions d'eau . dément évolué. Des entités autonomes publiques ou L'expérience de Buenos Aires en matière de ges semi-réglementées se sont chargées de fournir des tion des services urbains ressemble par certains services de base dans des pays industriels tels que le aspects à celle de la France33. À la fin du XIXe siècle, Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, les des entreprises privées opérant sur un marché ouvert États-Unis. à la concurrence fournissaient la plus grande partie Les prestataires de services privés font actuelle des équipements et des services essentiels, pour les ment un retour remarqué dans les pays industriels. quels Buenos Aires n'avait rien à envier aux villes Le Royaume-Uni a entrepris des réformes de grande d'Europe. Mais, à la longue, les dirigeants politiques envergure dans les années 80, et un profond change ont toutefois commencé à intervenir dans le proces ment semble être en cours en Europe à mesure que sus réglementaire, ce qui a nui à la qualité des ser des partenariats s'établissent entre les secteurs public vices et fourni, au milieu du XXe siècle, un prétexte et privé pour financer et exploiter des équipements pour mettre en place un système de gestion publique d'infrastructure . Ces partenariats sont dus en par centralisé. Mais le secteur public n'a pas été à la hau tie à la compression des dépenses publiques imposée teur de la tâche. Les attentes des consommateurs durant le processus qui a abouti à la création de locaux et les priorités des services d'utilité publique l'euro, monnaie unique européenne. Mais, si sous le contrôle de l'État fédéral sont devenues de l'Europe fait de plus en plus appel au secteur privé plus en plus incompatibles et, une fois encore, la pour mettre en place des infrastructures, cela tient qualité du service en a pâti. En même temps, le également aux progrès réalisés au niveau de la régle nombre d'habitants non desservis a augmenté. Vers mentation qui était très limitée à la fin du 1990, le gouvernement a remplacé les monopoles XIXe siècle. publics par des monopoles privés. Il est trop tôt pour DES VILLES VIVABLES I55 faire un bilan de cette dernière phase mais, pour que d'échelle. Cela conduit aussi à l'apparition d'une la prestation de services par des entreprises privées économie souterraine dans laquelle l'acquisition de soit un succès, elle devra être soumise à une régle terrains domaniaux, leur lotissement et leur viabilisa- mentation efficace. C'est là un point particulière tion pour en faire des zones d'habitation recevant les ment important dans les pays en développement à services publics nécessaires manquent totalement de faible revenu où les mécanismes réglementaires lais transparence et répondent à une logique assez mysté sent encore à désirer. rieuse. K. J. Alphons, une des personnalités indiennes à la La prestation des services pointe du combat contre la corruption, voit dans dans les pays en développement l'organisme pour lequel il travaille, la Direction de l'aménagement de la ville de Delhi (Delhi Dans les pays en développement, le secteur public Development Authority -- DDA), « l'institution la a de larges attributions en ce qui concerne les zones plus corrompue du pays ». Ses corrupteurs, précise-t- urbaines. Dans beaucoup de villes, l'État possède la il, aident des entreprises de travaux publics illégales à plupart des terrains. Il a souvent le monopole de s'emparer de terrains de la DDA et à y construire nombreux services, en particulier de ceux qui néces ensuite des habitations et des commerces offerts à des sitent des réseaux physiques comme l'approvisionne acheteurs de bonne foi. Les constructions illégales ment en eau, en gaz et en électricité, l'assainissement comprennent aussi bien des habitations précaires et les télécommunications. Dans ces domaines, son pour les pauvres que des centres commerciaux pour privilège est exclusif et la prestation de services par la classe moyenne ou des résidences luxueuses pour des entreprises privées est illégale. Dans d'autres les riches, tous construits sur des terrains domaniaux domaines, tels que le logement, il fixe les normes et dans des conditions frauduleuses, avec des complici la réglementation. tés politiques. De plus, selon Alphons, rien ne peut Lorsque le secteur public s'acquitte bien de ces être construit, légalement ou non, sans dessous-de- vastes responsabilités, le contrôle exclusif qu'il exerce, table- . Les choses se passent ainsi dans un grand joint à sa gestion centralisée, peut théoriquement nombre de villes des pays en développement, les ser permettre des économies d'échelle pour les services vices essentiels n'étant disponibles qu'à un coût social fournis au moyen d'un réseau. Mais, dans le cas exorbitant. Ainsi, on estime que Karachi, au contraire, de graves problèmes peuvent se poser. Pakistan, a besoin de 80 000 logements chaque Lorsque le secteur public n'assume pas correctement année mais, entre 1987 et 1992, les autorités cette fonction, des entreprises privées et des particu n'avaient accordé en moyenne que 26 700 permis de liers commencent à offrir de façon ponctuelle de construire par an. Des méthodes comparables à celles l'eau, des transports, des logements et d'autres ser en usage à Delhi permettent de réduire l'écart. En vices hors du champ de la réglementation officielle, l'absence de réformes, les villes de demain dans les une situation qui peut être à l'origine d'un grand pays en développement risquent de ressembler à nombre de problèmes et de facteurs d'inefficacité. celles d'aujourd'hui, avec des colonies de squatters Dans de nombreux domaines tels que la construc surpeuplées, des lotissements illégaux, un environne tion de logements et l'approvisionnement en eau, le ment mis à mal et des services coûteux . secteur privé ne demande qu'à intervenir car les ser Face à un prestataire public incapable de répondre vices fournis peuvent être source de gains. Mais, dans à la demande mais jouissant d'un privilège exclusif qui beaucoup de pays en développement, les entreprises évince les prestataires privés, les ménages et les entre privées ne peuvent offrir des logements d'un coût prises en sont souvent réduits à compter sur eux- abordable sans enfreindre le code du bâtiment. Le mêmes pour des services de base tels que plus souvent, celui-ci repose sur des normes tech l'approvisionnement en eau et en électricité. Cet niques complexes inadaptées aux pays à faible « auto-approvisionnement » constitue une forme très revenu. De plus, le secteur privé n'est pas prêt à inefficace de privatisation. D'une façon générale, le investir à long terme s'il doit enfreindre la loi et se petit producteur -- comme le petit consommateur -- mettre à la merci des autorités. Cette situation pose ne peut utiliser pleinement le matériel installé ni réali de sérieux problèmes. Si les services essentiels sont ser des économies d'échelle, et il n'est pas en mesure de relégués dans une zone à la légalité mal définie, il est revendre une éventuelle capacité excédentaire sur un impossible d'effectuer des investissements d'un marché que l'on empêche en tout état de cause de se volume suffisant pour réaliser des économies constituer. Lorsque le progrès technologique a permis I56 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO de se passer des infrastructures physiques, comme Cette approche, encore balbutiante, de la gestion dans le cas des télécommunications, des prestataires urbaine nécessite des partenariats stratégiques et de privés ont pu créer des marchés très avantageux pour nouveaux mécanismes institutionnels auxquels doi les consommateurs. Mais l'existence matérielle d'un vent souscrire le secteur public comme le secteur réseau reste nécessaire dans des domaines tels que l'ap privé. Ces partenariats doivent également prendre en provisionnement en eau et en électricité et l'assainisse compte les droits des citoyens et les impératifs de ment. sécurité, de participation, de transparence et de ges Lorsque le secteur privé ne répond pas à la tion responsable. Pour en tirer le meilleur parti, il demande de services essentiels, les usagers se chargent peut être nécessaire de réviser la constitution natio souvent eux-mêmes de les assurer, comme c'est sou nale, comme cela a été le cas en Afrique du Sud et au vent le cas dans le domaine de l'évacuation des eaux Brésil . Mais, en dépit de ces problèmes, et même usées et des déchets solides. Les organisations non sans une réforme de grande envergure, des exemples gouvernementales (ONG) jouent souvent un rôle clé de plus en plus nombreux prouvent l'efficacité de dans ces initiatives, apportant une contribution tech cette approche. À Karachi, des partenariats permet nique aux stades de la conception et de l'exécution. tent d'assurer des services d'assainissement dans des Les services décentralisés ainsi offerts ont permis de banlieues aux implantations sauvages. À Cali, en répondre avec succès aux besoins de nombreux Colombie, ils servent à lutter contre la criminalité et ménages. Mais il arrive souvent que les autorités la violence. De telles associations entre les autorités municipales ne les intègrent pas à l'infrastructure pri municipales et des groupes de proximité -- les ONG maire, soit parce que les zones d'habitation en ques jouant le rôle d'intermédiaires -- peuvent être la tion sont considérées comme une « irrégularité », soit base de nouveaux corps de règles et usages. Nous exa parce que l'infrastructure fournie par les usagers n'est minerons un peu plus loin les résultats, indiscutable pas conforme aux normes en vigueur. Les schémas ment prometteurs, qu'elles ont donnés dans un d'aménagement proposés pour l'ensemble de la ville certain nombre de secteurs. ignorent souvent l'existence d'une infrastructure de proximité qui fonctionne et répond déjà à la demande Logements urbains des ménages, et qui représente des millions de dollars Les tentatives faites par le secteur public pour four d'investissements privés non subventionnés. nir de nouveaux logements aux plus démunis dans les Ces réactions à l'insuffisance des services assurés pays en développement n'ont guère eu de succès. par le secteur public laissent entrevoir un nouveau Parfois, les sites choisis sont inadaptés mais, plus sou modèle de prestation de services en partenariat, qui vent, le code de la construction en vigueur met les loge met le dynamisme du secteur privé et des groupes de ments à un prix tel que les catégories de personnes proximité au service des plans d'aménagement prépa ciblées n'y ont pas accès. Dans la plupart des pays en rés par les autorités. Des formules de ce type sont déjà développement, les dispositions de ce code sont sou appliquées avec succès dans plusieurs pays à travers le vent irréalistes, rendant obligatoires des superficies monde, où l'on parle aujourd'hui de « révolution excessives pour les terrains à bâtir et les emprises tranquille » de la gestion des affaires locales37. Les publiques, et fixant pour les infrastructures et les maté villes d'Amérique latine sont à l'avant-garde de ce riaux de construction des normes si élevées que les mouvement, mais le processus est déjà engagé logements sont trop coûteux pour les ménages à faible ailleurs. Toutefois, les choses ne vont pas aussi vite revenu. Il n'est donc pas surprenant que le nombre de partout. En effet, les usagers sont souvent incapables logements conformes à ces codes soit depuis longtemps de se mettre d'accord sur la marche à suivre en raison insuffisant pour répondre à la demande . Cette pénu de divisions ethniques ou autres. Même en Inde -- rie entraîne une prolifération d'implantations sauvages pays démocratique où s'opère depuis plus d'un demi- et illégales dans un grand nombre de villes de l'en siècle une décentralisation prévue par la constitution semble du monde en développement. En Turquie, plus et où les ONG mènent une action dynamique --, les de la moitié des citadins habitent dans des colonies progrès sont lents, faute d'une pression politique suf urbaines de ce genre, connues sous le nom de gecekon- fisante de la base et d'un manque de soutien de la part dus. À Karachi, le même pourcentage de la population des autorités . De plus, il arrive souvent que les col habite dans des katcbi abadis (voir chapitre 8) et à Sao lectivités locales n'aient pas les moyens techniques et Paulo (Brésil), la proportion des habitants des villes institutionnels voulus pour établir des partenariats vivant dans des favelas serait passée de 9 % en 1987 à avec des groupes de proximité. 19% en 19934'. DES VILLES VIVABLES l» 10- 68. Peterson, 1999. 11 octobre 1998. Les effets du sida sur plusieurs généra 69. Les commentateurs minimisent parfois le rôle de la tions sont décrits sans complaisance dans UNESCO technologie dans la mondialisation, arguant que les com (1999), qui annonce que, d'ici à l'an 2000, 13 millions munications mondiales étaient encore limitées il y a seule d'enfants d'Afrique subsaharienne auront perdu un parent ment 100 ans. En fait, les exportations américaines, ou les deux des suites de cette maladie. pendant les années 90, ne représentent, en pourcentage du 53. Voir The Economist (19990 et AIDS Analysis PIB, que 1 % de plus qu'à la fin du XIXe siècle, et les (1998) sur la réduction de l'espérance de vie dans plu mouvements de capitaux internationaux correspondent à sieurs pays africains. un pourcentage de la production plus faible que dans les 54. La tâche se révèle excessivement complexe et de années 1890 [International Herald Tribune, 23 mai 1999). nombreuses pistes sont à l'étude. Voir The Economist, Il est bien évident que les montants absolus sont beaucoup 1998b ; Financial Times, « Simple to Identify, Difficult to plus élevés. Le commerce est nettement plus diversifié et Destroy. » 16 juillet 1998. comprend une part considérablement accrue de biens 55. Good, 1999 ; Business Week, 1998. manufacturés et de services, et les flux financiers compor 56. New England Journal ofMedicine, 1997. tent davantage d'investissements à court terme, qui s'ap 57. Près des deux tiers de toutes les infections causées puient sur une technologie de l'information extrêmement par Staphyloccocus aureus en Europe résistent à la méthicil- sophistiquée. line et à la plupart des autres antibiotiques. Howson, Fineberg et Bloom ( 1998) ; Lancet, 1998 ; New England Chapitre 1 Journal of Medicine, 1998 ; Cohen, 1992. Walsh (1999) 1. Des études consacrées à l'augmentation récente des décrit les efforts menés pour modifier la vancomycine flux commerciaux (Baldwin et Martin, 1999) et des flux de pour vaincre ces nouveaux super-bacilles. Voir aussi capitaux (Bordo, Eichengreen et Kim, 1998 ; Obstfeld et Business Week (1999). Taylor, 1999) ont identifié des facteurs qui étaient déjà pré 58. Oxford Analytica, « Africa: HIV/AIDS sents durant le processus de mondialisation qui a précédé Concentration ». 1er décembre 1998. La tuberculose ne la Première Guerre mondiale, mais aussi et surtout des fac pose pas seulement un grave problème aux pays à faible teurs propres à la seule période de la fin du XXe siècle. revenu. Elle se répand aussi dans des pays à revenu inter 2. Une récente étude effectuée par Frankel et Romer médiaire comme la Russie, voir Feschbach (1999) ; (1999) met nettement en évidence le lien entre les Farmer (1999). échanges et l'augmentation des revenus. En fait, selon 59. Rien qu'en Asie du Sud-Est, 10 à 15 millions de cette étude, un accroissement du ratio des échanges au personnes traversent les frontières chaque année. Oxford PIB de 1 point de pourcentage se traduit par une aug Analytica, « Southeast Asia: Spreading Diseases. » mentation du revenu par habitant de l'ordre de 0,5 à 2 %. 15 juillet 1998 ; Guerrant, 1998. 3. Anderson, 1999. 60. The Economist, 1998a. 4. The Economist, 1999d ; Oxford Analytica, « East Asia, 61. Curtis et Kanki, 1998. Electronic Commerce. » 1er juin 1999. 62. Ambio, 1995 ; Le New York Times, « Malaria, a 5. Kleinknecht et der Wengel, 1998. Swamp Dweller Finds a Hillier Home. » 21 juillet 1999. 6. Les prêts des banques aux pays en développement 63. John et al. (1998) sur les méthodes de surveillance ; ont diminué de 75 milliards de dollars en 1998, mais OMS, 1999. l'aide publique au développement s'est accrue dans le 64. Harvard Working Group, 1994 ; Ewald et même temps de 3,2 milliards de dollars, pour atteindre Cochran, 1999. Sur les causes infectieuses de plusieurs 51,5 milliards de dollars {Financial Times, « Bank Loans tumeurs malignes, y compris le cancer, voir Parsonnet Cut to Emerging Economies. » 31 mai 1999 ; The (1999). Economist, 1999e). 65. Jamison, Frank et Kaul, 1998 ; Walt, 1998 ; 7. Le coût d'un appel transatlantique de trois minutes Howson, Fineberg et Bloom, 1998 ; The Economist, est tombé de 31,58 dollars en 1970 à moins de 1 dollar 1998c. en 1998. L'utilisation des ordinateurs progresse à un 66. Watson étal., 1998. rythme spectaculaire avec l'accès d'un nombre toujours NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE I95 croissant d'utilisateurs de l'internet. Les vitesses d'accès 1995 ; Levine, 1997, 707 ; Levine et Zervos, 1998c; sont elles-mêmes passées de 14,4 kilooctets à 10 mégaoc Rajan et Zingales, 1998 ; Rousseau et Wachtel, 1998). tets par seconde. Financial Times, « Banker's Black Hole. » 21. Fry, 1995. 21 juillet 1999. 22. Levine, 1997. 8. Feldstein, 1998. 23. Flannery, 1998 ; Knight, 1998. 9. Eberstadt, 1998. 24. Dobson et Jacquet, 1998. 10. Higgins et Williamson, 1997 ; Horioka, 1990; 25. Eichengreen étal., 1999 ; McKinnon, 1991. Kosai, Saito et Yashiro, 1998. 26. Goldstein, 1998. 11. Au Mexique, le taux moyen de fécondité est tombé 27. PNUD, 1999. de 7,0 au milieu des années 60 à 2,5 à la fin des années 90 28. Bennell, 1997. ( The New York Times, « Smaller Families to Bring Big 29. Far Eastern Economie Review, 1998 ; Urata, 1996. Change in Mexico. » 8 juin 1999). 30. Les investissements étrangers directs ont représenté 12. Attanasio et Banks, 1998. 14 % des financements de biens de capital fixe en Chine 13. Giddens, 1998. entre 1979 et 1997, sur un montant total de 220 milliards 14. Costa, 1998. de dollars (Guo, 1998). 15. Peterson, 1999. 31. Prahalad et Liebenthal, 1998. 16. Deaton, 1998. 32. Le nombre d'accords technologiques entre sociétés 17. Vamvakidis et Wacziarg, 1998. enregistrés par la CNUCED est passé de 300 en moyenne 18. CNUCED, 1998. par an au milieu des années 80 à 600 au milieu des 19. OCDE, 1998. Une bonne partie des investisse années 90. Les accords concernant des sociétés de pays en ments étrangers directs destinés aux pays en développe développement ont quadruplé, passant de 10 à 40 par an ment est concentrée dans moins de 20 pays d'Asie de l'Est (CNUCED, 1998 ; Kobrin, 1997). et d'Amérique latine (Fry, 1995). 33. McKinnon, 1998. 20. Jusqu'au début des années 90, l'allégement des dis 34. Le Comité de Bâle a proposé un certain nombre de positions financières contraignantes était considéré changements pour tenter de renforcer le dispositif décou comme un moyen de favoriser la croissance, mais il n'était lant de l'accord de 1988, dont un consiste à utiliser les pas jugé aussi important que les autres facteurs. Ce point notations d'agences indépendantes pour déterminer les de vue est en train de changer à la faveur des recherches ratios d'adéquation du capital des banques, ainsi que les menées ces dernières années. On considère à présent que notations définies au plan interne de certaines banques l'expansion des circuits financiers, et notamment l'établis {Financial Times, « Radical Banking Reforms sement de marchés boursiers performants, contribue for Announced. » 4 juin 1999). tement à la croissance future d'un pays, surtout grâce à 35- Entre 1990 et 1997 les États-Unis ont admis à eux une meilleure répartition des ressources. Le lien entre seuls près de 1 million d'immigrants par an. Voir finance et croissance est plus prononcé dans certaines Population Référence Bureau (1999). régions que d'autres, et certaines données permettent de 36. L'Océanie comprend l'Australie, la dire de manière tout à fait plausible que des systèmes ban Nouvelle-Zélande et les pays insulaires du Pacifique Sud. caires bien réglementés favorisent également la croissance. 37. Zlotnik, 1998. Il existe une étroite corrélation entre les financements sur 38. Kane, 1995. fonds propres et capitaux à risques disponibles et le pro 39. U.S. Committee for Refugees, 1996. grès industriel, et cet aspect est d'une importance toute 40. Cohen et Deng, 1998. particulière pour les petites et moyennes entreprises qui 41. Pour une étude récente des politiques de migration des cherchent à tirer parti des nouvelles technologies, ainsi pays d'Europe, voir Faini (1998). L'analyse des différences de que pour les branches d'activité qui sont très tributaires salaires et des pressions démographiques qui est faite dans cet des sources de financement externes. Bien entendu, le rap ouvrage laisse penser que les mouvements migratoires aux port de causalité peut jouer dans les deux sens (Fry, 1995). quels doivent s'attendre les pays d'Europe de l'Ouest vien Les données relatives à la situation de cinq pays industriels dront plus probablement d'Afrique du Nord que d'Europe de entre 1870 et 1929 montrent que l'intermédiation finan l'FZst. Voir également Dervis et Shafiq (1998). Pour un examen cière encourage la production, et ces résultats confirment récent des incidences de l'évolution démographique sur les ceux obtenus dans le cadre de recherches portant sur des migrations, voir Teitelbaum et Winter (1998). périodes plus récentes, de même que ceux tirés par 42. Borjas, 1998. Gerschenkron de ses études historiques de divers pays 43. Bohning et de Beiji (1995) examinent les effets des européens (Gerschenkron, 1962 ; Gregorio et Guidotti, politiques visant à faciliter l'entrée des travailleurs migrants I 9 6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO sur le marché du travail. Faini (1998) évalue quant à lui les l'accroissement du taux de dioxyde de carbone [Science, problèmes d'assimilation des émigrants dans les pays euro 1997, 496). péens. Ce processus peut engendrer d'intenses rivalités eth 59. Un risque dont il y a lieu de s'inquiéter est la fonte niques qui ont peu à voir avec le taux de chômage ou la et l'éventuelle disparition, d'ici 40 ans environ, des gla proposition dans laquelle les immigrés viennent se substi ciers himalayens, qui entraîneront d'abord des inonda tuer aux nationaux qui occupent des emplois peu qualifiés tions, puis un assèchement des cours d'eau irriguant les ou qui travaillent dans le secteur des services. plaines du sous-continent indien {New Scientist, 1999). 44. Carrington et Detragiache, 1998. Bien que l'on ne pense pas, en l'état actuel des recherches, 45. Données tirées du FMI, Statistiques financières que le changement climatique risque de beaucoup pertur internationales, et citées dans Russell et Teitelbaum ber l'économie ou l'agriculture des États-Unis, il pourrait (1992), et Taylor rt */. (1996). avoir un assez sérieux impact sur certaines régions de ce 46. Voir les éléments d'information rassemblés à ce pays (Lewandrowski et Schimmelpfennig, 1999). sujet dans Taylor et al. (1996). Voir en outre, dans Amjad 60. Les inondations qui se sont produites en 1998 en (1989), les données relatives aux transferts de salaires des Amérique centrale, au Bangladesh et en Chine ont amené travailleurs immigrés d'Asie dans les Etats du Golfe. l'Argentine et le Kazakhstan à lancer un appel pour que les 47. Castles, 1998. émissions de gaz à effet de serre des pays en développement 48. L'afflux en Israël d'immigrés en provenance de soient plafonnées et que la limite retenue soit incluse dans Russie, dans la première moitié des années 90, a encouragé l'Accord de Kyoto à l'occasion des réunions tenues à Buenos l'essor de secteurs d'activité à assez forte intensité de qua Aires en novembre 1998. lifications. Voir à ce sujet Gandal, Hanson et Slaughter 61. Sims (1999) décrit les problèmes d'ordre réglemen (1999). taire auxquels est confrontée la Chine. 49. Greif, 1998. 62. Flavin, 1997. 50. Redding, 1998 ; Skeldon, 1998. 63. Prescott-Allen, 1995. 51. Redding, 1998. 64. Madeley, 1995a. 52. Meyer étal., 1997. 65. Discours prononcé lors du Forum économique 53. Thé New York Times, « Human Influences on mondial de 1999, et cité dans le New York Times du 7 Climate Are Becoming Clearer. » 29 juin 1999. février 1999. 54. Nature, 1998. 66. Hay et Shleifer, 1998. 55. Science, 1999. 67. Root, 1998. 56. Il s'agit là d'une moyenne à long terme qui sera 68. Garrett, 1998 ; Rodrik, 1998b. probablement sujette à de grandes variations. Déjà, les 69. Alesina, 1998. températures hivernales moyennes enregistrées ces 30 der 70. Boniface, 1998. Pegg (1999) estime toutefois qu'il nières années aux latitudes septentrionales ont augmenté ne faut guère s'attendre à voir apparaître de nouveaux de 4 à 5°C, non moins de dix fois la moyenne mondiale États. À l'intérieur des pays, en effet, les régions optent (Financial Times, « Stormy Forecast. » 3 juin 1999). plutôt pour l'autonomie que pour une sécession, et la 57. En dehors du chlorure de méthyle et du bromure reconnaissance extérieure de la souveraineté est difficile à de méthyle, dont les concentrations sont restées relative obtenir (comme en témoigne le cas du Somaliland). ment constantes, l'augmentation des concentrations de 71. Panizza (1999) relève une corrélation positive entre chlorofluorocarbones est à mettre exclusivement au le niveau de décentralisation budgétaire et le degré de compte de l'activité humaine et s'est amorcée au début du morcellement ethnique et de démocratisation (ainsi XXe siècle (Butler, 1999). Le lien entre les gaz atmosphé qu'entre la décentralisation, les dimensions d'un pays et riques et le réchauffement planétaire a été suggéré pour la son revenu par habitant). première fois par le grand mathématicien français Jean- 72. FMI, 1997, 1998c. Baptiste Fourier dans un article publié en 1824 73. Wetzel et Dunn, 1998. (Christianson, 1999). 74. Gavin et Perotti, 1997. 58. L'augmentation des concentrations de dioxyde de 75. Alesina et Spolaore, 1997. L'apparition de 22 nou carbone pourrait certes favoriser la croissance des plantes veaux pays entre 1991 et 1998 est en grande partie due à et une utilisation plus rationnelle des ressources en eau, la fin de la guerre froide et aux antécédents sociaux des mais l'altération de la structure chimique des tissus végé pays en question. taux rendra certaines espèces moins adaptées à la consom 76. Wiseman, 1997. mation. En outre, le stress thermique et hydrique causé à 77. Les recherches à ce sujet donnent à penser que l'ab la végétation contrebalancera certains des avantages liés à sence de transfert important des pouvoirs est en partie liée NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 197 à la qualité de la gestion des affaires publiques aux diffé sur les liens de parenté ou les relations entre protecteurs et rents échelons tettitoriaux (Huther et Shah, 1998). protégés, mais l'établissement de régimes de sécurité sociale 78, Shah, 1997. viables est et restera un défi majeur. 79. L'évolution future du processus de décentralisation 94. Crystal, 1997. dépendra des expériences auxquelles donneront lieu les 95. Satterthwaite, 1996. La ville de Curitiba, au Brésil, essais engagés à la fois dans des pays de tradition centrali est un exemple célèbre de planification rationnelle des satrice et dans d'autres, où le pouvoir politique est moins transports et de bon aménagement de l'espace urbain, concentré (Willis, Garman et Hoggard, 1999). mais l'absence quasi-totale d'autres réussites de ce type 80-Tyler, 1997. témoigne des problèmes auxquels se heurtent les organes 81. Une étude assez typique d'un échantillon de villes de réglementation à l'échelon municipal. Prudhomme et d'Amérique latine tend à montrer que le renforcement des Lee (1998) montrent que l'étalement des villes et les capacités des organisations locales est fonction des ins temps de trajet ont une forte incidence sur les caractéris tances dirigeantes et de la participation des populations tiques du marché du travail. (Fiszbein, 1997). 96. Une étude consacrée au développement écono 82. Verdier, 1998. mique des zones urbaines en Australie (mesurée en termes 83. BrockerhofF et Brennan, 1998. d'augmentation du coût de la main-d'oeuvre) indique que 84. Khilnani, 1997. cette croissance est fonction de la qualité de vie, qui se 85. Lloyd-Sherlock, 1997. Bien que l'on ne dispose pas reflète elle-même dans les services locaux, l'administration de décompte global et fiable du nombre de pauvres vivant locale et les équipements publics disponibles, le degré actuellement en milieu urbain dans les pays en développe d'encombrement de la ville et le niveau initial de capital ment, les fragments d'information disponibles donnent à humain (Bradley et Gans, 1998). penser qu'il est largement supérieur à l'estimation de 97. OIT, 1998. Voir également Porter (1998). 300 millions de personnes pour l'année 1988 (Haddad, 98. Mani, 1996. Ruel et Garrett, 1998). 99. Malgré deux décennies de décentralisation, les 86. Bourguignon, 1998 ; Fajnzylber, Lederman et autorités municipales ne disposent encore que de res Louyza, 1998. sources limitées à investir et, pour la plupart, restent en 87-Tonry, 1997. grande partie tributaires des administrations nationales 88. Caldeira, 1996. (ou des échelons supérieurs d'administration territoriale) 89. Szreter, 1997. et des organismes internationaux (Satterthwaite, 1996). 90. Banque mondiale, 1979. 100. Cohen, 1998 ; Kremer, 1993 ; OIT, 1998. 91. Begg, 1999. La mondialisation et les progrès des 101. Fujikura, 1998. Pour pouvoir réagir aux problèmes technologies de l'information intensifient la concurrence environnementaux, les populations locales doivent pouvoir entre les villes. s'appuyer sur des textes législatifs et réglementaires qui leur 92. Krugman (1998a) relève le peu d'importance donnent accès aux informations concernant la pollution. accordé à l'aménagement de l'espace dans les ouvrages de Sans cet accès, la population, les groupes de proximité et les sciences économiques. Cela étant, les géographes n'ont ONG sont handicapés. Même dans les pays de l'Union négligé ni ces aspects, ni ceux ayant trait aux décisions sur européenne et au Japon, il est souvent difficile de se procu le site des activités économiques. Par ailleurs, l'urbanisme rer ce type d'informations, et la situation est bien pire dans a bénéficié de contributions notables des économistes les pays en développement (New Scientist, 1998). dans les années 60 et les années 90. Mais les progrès récents de la modélisation économique ont renforcé la Chapitre 2 place faite à ce secteur dans les sciences économiques et, 1. Drabek et Laird, 1998. d'une manière plus générale, son importance pour les éco 2. Cela ne veut pas dire que l'OMC est la seule institu nomistes (Boddy, 1999 : Martin, 1999). tion internationale qui se consacre à la promotion du 93. Scott, 1976. Elster (1989) développe le même genre commerce mondial. D'autres institutions, comme le d'argument en étudiant la façon dont le poids des normes Fonds monétaire international et la Banque mondiale, sociales risque de s'émousser dans les sociétés modernes du poursuivent également cet objectif et ont élaboré des pro fait de la mobilité des populations, du caractère éphémère grammes allant dans ce sens. Ces institutions prennent aussi des interactions humaines et du rythme du changement. des mesures pour améliorer la coordination interorganisa Beaucoup a été dit sur l'établissement de filets de protection tions. Elles ont notamment formulé une approche de l'éla sociale pour les pauvres par les pouvoirs publics, dans le but boration des politiques fondée sur le principe de de remplacer les mécanismes de protection informels fondés « cohérence ». Cette approche est exposée dans le « Rapport 198 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO sur la cohérence du Directeur général du Fonds monétaire 19. Cette compensation consiste généralement à accorder international, du Président de la Banque mondiale et du un accès plus large à d'autres marchés dans le pays importa Directeur général de l'Organisation mondiale du com teur, ce qui peut être préjudiciable aux entreprises exposées à merce », en date du 2 octobre 1998. la concurrence des importations sur ces marchés. Anticipant 3. Srinivasan, 1998. François, McDonald et cette compensation, ces entreprises vont s'opposer à celles qui Nordstrom (1996) ont établi que l'impact statique du souhaitent que le pays fasse marche arrière. Mais si le pays Cycle d'Uruguay sur les pays en développement se tradui revient sur les réformes sans offrir de compensation, il risque sait par une augmentation de 0,3 % du revenu national. de faire l'objet d'une plainte devant l'OMC. Un manque Harrison, Rutherford etTarr (1996) ont observé une aug- ment aussi flagrant aux obligations contractées dans le cadre mentarion de 0,38 %. de l'OMC peut amener à prendre des sanctions contre le 4. Foroutan, 1996 ; Harrison, 1994 ; Krishna et Mitra, contrevenant, souvent sous la forme d'une réduction de l'ac 1998 ; Levinsohn, 1993. Contrairement aux observations cès aux marchés. Par anticipation, les exportateurs vont exer citées ici, l'incidence du commerce sur les résultats des cer des pressions pour que les réformes ne soient pas inversées entreprises par le biais des économies d'échelle, des éco en premier lieu. Dans les deux cas, l'incorporation dans les nomies d'échelle externes et de l'apprentissage par la pra obligations du pays à l'OMC de l'engagement de maintenir tique est relativement faible (voirTybout, 1998). des droits de douane réduits renforce la position de ceux qui, 5. Feenstra et al, 1997. dans le pays d'accueil, ont intérêt à préserver l'accès élargi aux 6. Aw et Batra, 1998 ; Clerides, Lach etTybout, 1998. marchés intérieurs et indique au secteur privé que les 7. Voir le chapitre 6 ; Fujita, Krugman et Venables, réformes commerciales sont durables. 1999 ; Glaeser, 1998 ; Puga, 1998 ; Venables, 1998. 20. Finger et Winters, 1998. 8. Quigley, 1998. 21,FungetNg, 1998. 9. Bolbol (1999), entre autres, souligne les avantages, 22. Keesing, 1998. pour les pays arabes, de l'adhésion à une organisation fon 23. Michalopoulos, 1999 ; Short, 1999. dée sur des règles, comme l'OMC. 24. Pour une étude approfondie des effets différenciés 10. A compter du 10 février 1999. Voir, sur le site des courants d'échanges sur les concentrations de plu interner de l'Organisation mondiale du commerce sieurs polluants, voir Antweiler, Copeland et Taylor (www.wro.org), les dernières informations sur la composi (1998). Voir aussi l'encadré 4.7. tion de l'Organisation. 25. Feenstra, 1998. 1 1. Kleinknecht et der Wengel, 1998. 26. BERD, 1998. 12. Voir Frankel (1997). Ce résultat doit être interprété 27. Ces lois sont autorisées par un accord de l'OMC avec prudence car l'accroissement des échanges interrégio (Jackson, 1997, 1998 ; Financial Times, « Developing naux a pu inciter les dirigeants à signer l'accord, qui a lui- World Leads in Anti-dumping. » 29 octobre 1998). même entraîné une augmentation des échanges 28. On trouvera une série d'études de cas sur les effets intrarégionaux. Le fait même qu'il est difficile d'établir un dommageables des procédures anridumping dans Finger lien de causalité accrédite la thèse selon laquelle ces (1993) et Lawrence ( 1998). La multiplication récente dé accords contribuent à l'accroissement des courants cès procédures en Europe et aux Etats-Unis contre les d'échanges interrégionaux. producteurs d'acier asiatiques met en évidence l'effet que 13. Rodrik, 1994. les législations antidumping peuvent avoir sur l'accès aux 14. Le pays qui fait l'objet de la plainte peut faire appel marchés. Les pays asiatiques qui essaient de stabiliser leur de la décision du groupe d'experts, et l'affaire est alors por production se heurtent à des restrictions à l'exportation tée devant un organe d'appel. qui entravent leurs efforts, "l'harakan (1999) présente des 1 5. Baldwin et Venables, 1995. propositions pour réformer ces législations, tandis que 16. Voir Finger et Schuknecht (1999) pour plus de Horlick et Sugarman (1999) proposent de modifier leur détails sur la libéralisation très limitée du commerce des application aux pays n'ayant pas une économie de rextiles depuis la fin du Cycle d'Uruguay. marché. 17. Comme cela pourrait être le cas avec des mesures 29. Burtless et al., 1998 ; Cohen, D., 1998 ; The justifiées pour des raisons phytosanitaires. Voir Flertel, Economiste 1999b ; Hufbauer et Kotschwar, 1998 ; Bach, Dimaranan et Martin (1996) ; Hertel, Martin, Rodrik, 1997, 1998a ; Williamson, 1998. Yanagishima et Dimaranan (1996) ; Krueger (1998) ; 30. Pour une analyse détaillée de cette question, voir Srinivasan (1998) ; Thomas et Whalley (1998) ; et Trela Cline (1997). Anderson et Brenton (1998) proposent une (1998). analyse plus récente de l'effet des échanges et de la tech 18. Rodrik, 1994, nologie sur l'inégalité des revenus aux États-Unis. NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE I 9 9 31. Aghion et Williamson (1998) proposent une ana 54. Hoekman et Djankov, 1997b. lyse théorique et empirique de l'effet de la mondialisation 55. Outre les principes fondamentaux du traitement de sur l'inégalité des revenus et la croissance. la nation la plus favorisée et du traitement national, l'accès 32. Pmsa, 1997. aux marchés était soumis à des disciplines qui interdisaient 33. Pour une étude récente des coûts de l'adaptation à de fait aux pays d'imposer six types de restrictions à la four la réforme commerciale, voir Matusz et Tarr (1998) et niture de services. Voir Hoekman et Primo Braga (1997) PNUD (1999). pour plus de détails. 34. Lawrence, 1996. 56. Hoekman, 1996. 35. Bmtkss et al, 1998. 57. Krueger, 1998. 36. Graham, 1996 ; Rodrik, 1997. 58. Depuis la fin du Cycle d'Uruguay, les négociations 37. Maskus, 1997. sur les services de télécommunications et les services 38. Les pays attachent de plus en plus d'importance au financiers ont été menées à bien. Pour utiles qu'elles mécanisme de règlement des différends, comme en soient, les négociations sectorielles permettent seulement témoigne l'attention accordée aux différends internationaux aux pays d'échanger des engagements pour chaque secteur, relatifs à l'importation dans l'Union européenne de pro et non des engagements pour tous les secteurs où les dif duits génétiquement modifiés, de bananes et de viande férences de coûts entre les pays et les gains à retirer de la bovine, et à l'importation de périodiques au Canada. libéralisation seraient sans doute plus importants. Voir 39. Ostry, 1997, 1998. OMC (1998a) pour une présentation de l'accord sur les 40. Anderson (1999) fait une synthèse de ces questions services financiers conclu en décembre 1997. et d'autres questions concernant la réforme de la politique 59. On trouvera une analyse qualitative du rôle de ces commerciale. réseaux dans les échanges commerciaux dans Krugman 41. Ryan (1998) propose une analyse approfondie de la (1995) et Feenstra (1998). Hummels, Ishii etYi (1999) décri question des droits de propriété intellectuelle. vent en détail la progression du commerce des produits diffé 42. Hoekman et Anderson, 1999. renciés verticalement. Deardorff (1998) propose une analyse 43. Josling, 1998a, 1998b. oeéorique nouvelle de la fragmentation de la production 44. LainCl997. entre les pays. 45. Josling, 1998a. 60. Caimcross, 1997. 46. Hoekman et Anderson, 1999 ; Ingco et Ng, 1998. 61. Graham, 1996. 47. Banque mondiale, 1998o. 62. CNUCED, 1997. 48. James et Anderson, 1998 ; Roberts et DeRemer, 63.Yeats, 1998. 1997. 64. Pour une estimation récente de l'importance de 49. Toutefois, cet accord est déjà remis en question par l'infrastructure et des transports pour les échanges, voir les différends entre l'Union européenne et les Etats-Unis Bougheas, Demetriades et Morgenroth (1999). au sujet des organismes génétiquement modifiés et de la 65. Graham, 1996 ; Vernon, 1998. viande bovine. Certains sont allés jusqu'à préconiser l'in 66. Pour une analyse de l'influence de l'impôr sur les terdiction du commerce international des organismes sociétés et des règles relatives au rapatriement des béné génétiquement modifiés, ce qui contreviendrait aux règles fices sur les décisions d'implantation des entreprises, voir de l'OMC. Voir Financial Times, « Genetically Modified Mutti et Grubert, 1998. Trade Wars. » 18 février 1999, et The Eamomist (1999a). 67. Vernon, 1998. 50. Kerr (1999) examine les différends relatifs au com 68. Voir les chapitres 6 et 7 pour une analyse plus merce des produits agricoles qui pourraient se produire détaillée des questions propres aux villes. dans l'avenir, imposant de plus lourdes charges au Mécanisme de règlement des différends de l'OMC. Chapitre 3 51. Pour une analyse récente des effets de l'ouverture à 1 Bordo, Eichengreen et Irwin, 1999. la concurrence du secteur des transports maritimes, voir 2. Des faits récents donnent à penser que les place François et Wooton (1999). ments à haut risque sont toujours très prisés par les inves 52. Deardorff et nL, 1998. Cette évolution possible tisseurs. On estime que, malgré la débâcle, en 1998, de corrobore la thèse selon laquelle les entreprises occiden Long-Term Capital Management (LTCM), qui a été au tales devront faire face à la concurrence croissante des pays coeur de la crise des fonds spéculatifs, le montant total des en développement dans la plupart des domaines du com capitaux investis dans de tels fonds au début de 1999 avait merce international. diminué de moins de 2 % par rapport à l'année précé 53. Caimcross, 1997. dente. Voir The Economist (1999c). 2 0 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO 3. Cette section s'appuie sur différentes livraisons de la 20. Le recours massif à l'emprunt est plus probable publication du FMI International Capital Markets. Mussa quand le système de gestion des entreprises ne permet pas et Richards (1999) analysent en détail l'ampleur et la com de contrôler convenablement la prise de risque. position des flux financiers dans les années 90, 21. Kaminsky et Reinhart, 1998 ; Calvo, 1999. 4. Un investissement étranger direct consiste en l'acqui 22. Goldstein er Hawkins, 1998. sition d'au moins 10 % du capital d'une société étrangère. 23. Radelet et Sachs, 1998. Un investissement étranger de portefeuille consiste, quant à 24. Leipziger, 1998. lui, en l'achat d'actifs financiers liquides étrangers. En pra 25. Par extension, la contagion mondiale justifie tique, la démarcation n'est pas nette car les opérations l'adoption de normes bancaires internationales financières peuvent combiner les deux. On considère (Golstein, 1997). cependant que les investissements de portefeuille sont plus 26. Rodrik, 1998c. Toutefois, les données présentées liquides et plus mobiles. La définition et l'évaluation des dans Quinn (1997) mettent en relief l'effet positif de la investissements étrangers sont examinées plus en détail dans libéralisation des opérations en capital sur la croissance. Lipsey (1999). Ces investissements ne doivent pas être 27. On trouvera une analyse détaillée de la nature, des confondus avec l'emprunt extérieur à court terme. causes et des conséquences de la contagion financière dans 5. Voir Eichengreen et Mussa, 1998. FMI (1999b). Wolf (1999) apporte des preuves de la corréla 6. Pour une analyse détaillée du rythme de la libéralisa tion entre les principales variables financières, corrélation qui tion des opérations en capital, voir Quirk et Evans (1995) est considérée comme une cause essentielle de la contagion. et les livraisons récentes de Annual Report on Exchange 28. On trouvera une liste complète des mesures préco Rate Arrangements and Exchange Restrictions, FMI. nisées pour renforcer la stabilité du système financier 7. Cette analyse des investissements étrangers directs international dans FMI (1999a). s'appuie sur SFI (1998), Knight (1998), Mallampally et 29. L'importance relative des marchés financiers et de Sauvant (1999) et CNUCED (1998). l'intermédiation bancaire est déterminée en partie par les 8. L'étude qui fait autorité en la matière se trouve dans politiques nationales. Voir Berthélemy et Varoudakis Caves (1996), chapitre 7. Voir aussi Oxley et Yeung (1996). (1998). 30. Levine, 1997, 1998. 9. CNUCED, 1998. 31. Stlglitz, 1999a. 10. CNUCED, 1998. 32. Levine (1998) présente des données internationales 11. Mallampally et Sauvant (1999) indiquent qu'en montrant l'importance des droits des créanciers et des 1997, il existait 1 794 conventions visant à éviter la autres institutions juridiques pour le développement du double imposition. secteur bancaire. Demirgùç-Kunt et Detragiache (1998) 12. CNUCED, 1996, 1998. constatent que la libéralisation du système financier natio 13. Pour une analyse détaillée de la répartition géogra nal a une plus grande incidence sur le risque de crise ban phique des investissements étrangers, voir Lipsey (1999). caire dans les pays où la corruption est très répandue, où 14. Les arguments en faveur de la libéralisation des l'administration est inefficace et où le droit n'est pas res flux financiers internationaux ont été exposés succincte pecté. Voir aussi Comité du G-22 (1998b). ment par le directeur général adjoint du FMI, M. 33. « Financial Infrastructure », Oxford Analytica, 9 Stanley Fischer, dans un discours prononcé en sep novembre 1998. tembre 1997. Voir «Financial Instability », Oxford 34. Dewatripont et Tirôle, 1994. Analytica, 4 novembre 1998. Pour une analyse appro 35. Garcia, 1996, 1998 ; Lindgren et Garcia, 1996. fondie des effets de la mobilité internationale des capi 36. Kane, 1998. taux sur la répartition des ressources dans le monde, voir 37. Litan, 1998. Cooper (1999). 38. Calomiris, 1997. 15. Banque mondiale, 1998b. 39. Voir Comité du G-22 (1998a). 16. Cette analyse s'appuie sur Caprio et Klingebiel 40. Krugman, 1998b. (1996), Demirgiiç-Kunt et Detragiache (1998), 41. Le rôle des banques provinciales dans la crise ban Eichengreen et Rose (1998), Goldsrein (1998), Goldstein caire en Argentine en 1995 est décrit dans etTurner (1996) et Banque mondiale (1998h). Leipziger (1998). 17. Eichengreen, 1999. 42. Il a été avancé récemment que les opérations ban 18. «Financial Instability», Oxford Analytica, 4 caires sont maintenant si complexes qu'il est peu probable novembre 1998. que les directeurs de banques connaissent (ni parfois com 19. Eichengreen et Rose, 1998. prennent) les conséquences des actes de leurs employés NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 201 (Financial Tïmes, « Too Much on Theîr Plate », 4 février Uni, 1998 ; OxfordAnalytka, « Financial Régulation », 29 1999). Les détenteurs d'emprunts subordonnés peuvent décembre 1998. être désavantagés de la même façon. 58. Une autre solution consiste à relever définitivement le 43. Evanoff, 1998 ; Calomiris, 1997, 1999. raux des réserves obligatoires pour les dépôts étrangers ou les 44. Calomiris, 1997. normes de fonds propres pour les emprunts extérieurs. 45. Financial Tintes, « G7 OfFers Shelter from Storm », 59. Les données présentées dans Edwards (1998a) per 22 février 1999. Le Groupe des sept pays les plus indus mettent de penser que ce contrôle a eu un effet temporaire trialisés a établi, en février 1999, une structure de réflexion sur les écarts de taux d'intérêr entre le Chili et les places sur la stabilité financière dans le but de renforcer la sur érrangères. Pour plus de renseignements sur le contrôle veillance et le contrôle du système financier international. des mouvements de capitaux au Chili, voir Chumacero, Des gouverneurs de banques centrales, des hauts fonc Laban et Larrain ( 1996) ; Cooper ( 1999) ; Eichengreen et tionnaires des ministères des Finances et des responsables Fishlow (1998) ; Hemândez et Schmidt-Hebbel (1999) ; du contrôle bancaire y participeront. Les membres vien et Valdes-Prieto et Soto (1996). Pour une analyse critique dront, au départ, des pays du G-7. de ses effets, voir Dooley (1996). 46. Goldstein, 1997, 1998. Des normes de fonds 60. Balino, Bennett et Borensztein (1999). propres élevées ont un coût d'opportunité, qui équivaut 61. Pour une analyse détaillée des effets de la dollarisa aux prêts qui auraient pu être accordés si les normes de tion sur les pays en développement, voit Balino, Bennett fonds propres avaient été inférieures. et Botensztein (1999). 47- Les avantages et les inconvénients de l'admission 62. Une attaque spéculative de ce gente peut être pro des banques étrangères sont examinés en détail dans voquée par une augmenration des taux d'intérêt à l'étran Caprio (1998). Voir aussi Calomiris, 1999 et BERD, ger- 1998. 63. Calomiris (1999) a proposé de modifier le rôle du 48. Claessens, Demirgiîç-Kunt et Huizinga, 1998. FMI en créant un guichet d'escompte qui procurerait des 49. Hellman, Murdock et Stiglitz, 1998 ; Stiglitz, liquidités aux pays remplissant les conditions requises. 1999a. Voir aussi Feldstein (1999). 50. Peek et Rosengren, 1997. 64. La nécessité d'une intervention peut être vue autre 51. Banque mondiale, 1998h ; Eichengreen, 1998, ment. D'après des études récentes, le facteur le plus symp- 1999 ; Eichengreen et Mussa, 1998 ; Johnston, Datbar et tomatique d'une crise est le rapporr entre la dette Echeverria, 1997 ; McKinnon, 1991. extérieure à court terme et les réserves. Si une enrreprise 52. Harwood, 1997 ; Johnston, 1997. emprunte davantage de capitaux à court terme à l'étran 53. Une analyse théorique et empirique de Rodrik et ger, la direction doit constituer des réserves supplémen Velasco (1999) conclut qu'il est souhaitable de prendre des taires, par prudence, consistant généralement en bons de mesures pour limirer les emprunts à court terme. Trésor des États-Unis ou en instruments analogues 54. Feldstein, 1999 ; Eichengreen et Mussa, 1998 ; d'autres pays industriels. McKinnon et Pill, 1998. 65. Eichengreen, 1998. 55. Deux études récentes sur le contrôle des mouve 66. Borenszrein, De Gregorio et Lee, 1998 ; CNU- ments de capitaux en Asie de l'Est et en Amérique latine CED, 1998. L'investissement étranger direct n'est évidem défendent dans l'ensemble le recours à cette mesure (Le ment pas la seule source de transfert de technologie ; la Fort et Budnevich, 1998 ; Park et Song, 1998). Corée et le Japon ont eu recours à des accords de licences Dornbusch (1998) examine les avantages et les inconvé de brevets aux premiers srades de leur développemenr. nients de diverses mesures limitant les entrées de capitaux, Voit Kim et Ma (1997). citant des cas où ce contrôle améliore les performances de 67. Wacziatg, 1998. l'économie. 68. Borensztein, De Gregorio et Lee, 1998. 56. Caprio, 1998 ; Eichengreen, 1998. En 1997, la 69. Berthélemy, Dessus et Varoudakis, 1997. Malaisie a imposé un contrôle des entrées de capitaux à 70. DeMel!o,'l997. courr terme et des sorties de certains capitaux. Bien qu'il 71. Ces renseignements proviennent de Kozul-Wright soit trop tôt pour évaluet l'incidence globale de ces et Rowthotn (1998). mesures, on constate que, depuis 1997, les investissements 72. Kinoshita et Mody, 1997. étrangers directs en Malaisie n'ont pas plus diminué que 73. De Mello, 1997. dans les pays voisins qui n'ont pas imposé de contrôle. 74. Kozul-Wright et Rowthorn, 1998. 57. Johnston, Darbar et Echeverria, 1997 ; Reinhart et 75. Voit Moran (1999) pour des études de cas détaillées Reinhart, 1998 ; Velasco et Cabezas, 1998 ; Royaume- sur chacun de ces insrruments de politique économique. 2 0 2 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Moran a constaté que la publication d'informations et des le taux de déboisement. En 1990, l'État indonésien a vendu mesures purement promotionnelles sont des moyens effi des concessions forestières à un prix nettement inférieur à caces d'encourager l'investissement étranger direct dans les celui du marché. Il n'a recouvré que 17 % de la valeur des pays en développement. arbres, ce qui a coûté plus de 2,1 milliards de dollars de 76. Gastanaga, Nugent et Pashamova, 1998. recettes au Trésor. Au Brésil, en revanche, la décision prise 77. Banque mondiale, 1997d. par l'État en 1988 d'annuler les crédits aux éleveurs qui 78. Vernon, 1998. défrichaient a beaucoup ralenti le déboisement en 79. Oxford Analytica, « Energy Investment », 1er février Amazonie -- et a permis d'économiser les deniers publics. 1996. Les subventions à la construction de routes ont un impact 80. Blomstrôm et Kokko, 1997. sur le déboisement, car les voies de desserte augmentent 81. Claessens et Rhee, 1994 ; Demirgiic-Kunt et nettement la probabilité de voir des zones forestières trans Levine, 1995 ; Levine et Zervos, 1998a. formées en terres agricoles. Le chapitre 5 est l'occasion 82. Levine, 1997 ; Levine et Zervos, 1998a, 1998b. d'examiner les problèmes complexes que pose le finance 83. Saudagaran et Diga, 1997- ment public des investissements d'infrastructure. Une chose 84. Levine 1997, 1999. S'ils jouissent de droits éten est toutefois certaine : l'impact de ces décisions sur l'envi dus, les actionnaires peuvent empêcher les dirigeants ronnement doit être pris en compte (Roodman, 1997). d'une entreprise de contracter trop d'emprunts à court 12. Eskeland et Feyzioglu, 1994. terme à l'étranger. 13. Anderson et McKibbin, 1997. 85. Bryant, 1995 ; Eichengreen et Kenen, 1994 ; Sachs 14. Les pays en transition d'Europe orientale et d'Asie et McKibbin, 1991. ont montré qu'il était politiquement possible d'éliminer 86. Rajan, 1998. progressivement ces subventions sur une période assez 37, ADBI, 1998. courte. En Chine, les subventions à la production de char Rajan, 1998. bon, source de 70 % de l'énergie du pays, sont tombées de S9 Bergsten, 1998. 61 à 11 % entre 1984 et 1995, ramenant les coûts sup portés par l'État de 25 milliards de dollars en 1990-91 à Chapitre 4 10 milliards de dollars en 1995-96 (Watson et aL 1998). 1. Banque mondiale, 1992b. 15. Banque mondiale, 1998E Au Malawi, des estima 2. Pearce et ai, 1996. tions plus récentes conduisent à penser que le gain annuel 3. Banque mondiale, 1998g. résultant des subventions pourrait atteindre 180 dollars 4. Projet Antarctica, 1999. dans les ménages à revenu intermédiaire. 5. Watson et ai, 1998. 16. Roodman, 1997. 6. Imber, 1996 ; Porter et aL 1998. 17. Banque mondiale, 1996a. 7. Grossman et Krueger, 1995. 18. 11 est à signaler que les autobus diesel mal entrete 8. Pour le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, voir Banque nus peuvent constituer une importante source de pollu mondiale (19981). Pour la Chine, voir Chinese State tion. Malgré tout, l'abandon de la voiture particulière au Council (1994). Depuis 1994, de hauts fonctionnaires profit de l'autobus se traduit presque toujours par une chinois ont affirmé à plusieurs reprises qu'ils s'inquiétaient diminution considérable de la pollution atmosphérique en de la dégradation de l'environnement, et le gouvernement ville. Ainsi, à Mexico, par rapport à une voiture équipée a investi des ressources considérables pour protéger l'eau et d'un convertisseur catalytique, l'autobus permer de l'atmosphère. Mais beaucoup reste à faire (voir Banque réduire les émissions d'oxydes d'azote de 40 % par passa mondiale, 1997a). En adoptant le Programme ger-mille, celles d'hydrocarbures de 95 %, et celles de «Action 21 », principal résultat du Sommet de Rio, les monoxyde de carbone de 98 %. Si la voiture n'est pas responsables nationaux se sont engagés à lancer des pro équipée d'un pot catalytique, le gain est encore plus grammes sur les six thèmes suivants : qualité de vie, utili important (Ornusal et Gautam, 1997). sation efficace des ressources naturelles, protection du 19. Voir Goulder (1994), qui estime toutefois que les patrimoine mondial, gestion des aires de peuplement, ges taxes sur les émissions carbonées ne seraient pas efficaces aux tion des déchets et croissance économique durable. Voir États-Unis où elles risqueraient de remplacer certains impôts Flavin (1997) et Banque mondiale (1997b). sur le revenu -- qui ont pourtant une assiette plus large. 9. Wapner, 1995 ; Zurn, 1998. 20. Banque mondiale, 1999d. 10. César, 1998. 2LElster, 1988 ; Schlicht, 1985. 11. L'octroi de concessions forestières en dessous du prix 22. Madeley, 1995b. du marché est une autre forme de subvention qui influe sur 23. de Fonraubert, 1996. NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 203 24. Peterson, 1993. Committee of Advisors on Science and Technology Panel 25. Rose et Crâne, 1995. on Energy Research and Development 1997). 26. French, 1997 ; Ornusal et Gautam. 1997. 57. Pour faire appliquer un accord, qu'il s'articule sur 27. Chomitz et Kumari, 1998. un système de taxes ou de quotas, il pourrait être néces 28. Lampietti et Dixon, 1995. Il ne s'agit, bien sûr, que saire de soumettre à des droits compensatoires, voire puni d'estimations très approximatives qui varieront considéra tifs, les importations en provenance de pays ne s'étant pas blement d'une forêt à l'autre. engagés à réduire leurs émissions ou n'ayant pas tenu les 29. Perrings, 1995. engagements pris. Cela pourrait impliquer le recours à des 30. Lampietti et Dixon, 1995. Il est à noter que ce amendes (comme celles envisagées par l'Union euro consentement à payer se rapportait à des espèces de « pre péenne en cas de violation des critères de convergence mier plan » (grizzlis, grues blanches, pygargues à tête énoncés dans le traité de Maastricht) ou à des sanctions blanche) plutôt qu'à différents types de coléoptères. économiques. Mais il serait difficile d'empêcher les impor 31. Banque mondiale, 1998g ; Porter et al, 1998. tations de produits dont la fabrication s'accompagne Selon des sources de la Banque mondiale, le financement d'émissions de gaz à effet de serre sans, en fait, interdire les accordé par le FEM pour des projets sur l'ozone s'élevait à échanges avec le pays fautif, puisque la quasi-toralité des près de 126 millions de dollars au 30 juin 1999. productions font appel à des sources d'énergie respon 32. Ce protocole a été adopté lors de la Troisième sables de rejets de dioxyde de carbone. En outre, le calcul Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations d'un droit de douane optimal, imposé à titre de sanction, Unies sur les changements climatiques, dite réunion de est très complexe et le régime actuel des échanges multila Kyoto. téraux n'autorise pas les restrictions commerciales basées 33. Aucune limite pour les pays en développement sur le mode de fabrication d'un produit. Comme on l'a vu (autres qu'en transition) n'a été fixée lors la réunion de plus haut, la crédibilité des sanctions commerciales est Kyoto. étroitement liée au gain net que peut procurer l'applica 34. Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de tion des clauses d'un traité et, dans ce cas, beaucoup de FAntarticque continue toutefois à s'agrandir ( The Sciences, pays risquenr d'estimer que les cours à supporter pour 1997). faire respecter ces clauses, en imposant des sanctions, sont 35. WW, 1998. supérieurs aux avantages qu'ils en retireraient (Stiglitz, 36. French, 1997 ; Miller, 1995. 1997 ; Barrett, 1998c ; Banque mondiale, 1998d). 37. Seaver, 1997. 58. Sell, 1996. 38. Barrett, 1998a, 1998b. 59. Stiglitz, 1997. 39. French, 1997. 60. Banque mondiale, 1998d. 40. PNUE, 1999. ôl.Cooper, 1998. 41. Barrett, 1998a, 1998b. 62. Stiglitz, 1997. 42. Sell, 1996 ; Seaver, 1997. 63. Banque mondiale, 1998k. 43. Sell, 1996. 64. Les mécanismes d'échange sont sujets à contro 44. Sell, 1996. verse. À Kyoto, certains pays en développement s'y sont 45. Seaver, 1997. opposés, considérant qu'il s'agissait d'un moyen pour les 46. Banque mondiale, 1998m. pays riches d'acheter le droit de ne pas réduire leurs émis 47. Barkin et Shambaugh, 1996. sions et de transférer cette contrainte aux pays pauvres, 48. Miller, 1995. dont le développement se trouverait entravé par de telles 49. Barrett, 1998a, 1998b. limites (Anderson, 1998), 50. Barrett, 1998a, 1999b. 65. Banque mondiale, 1998d. 51. Seaver, 1997. 66. Watson étal, 1998. 52. Pearce étal., 1996. 67. Calculs effectués à partir de Banque mondiale 53. Hourcade, 1996. (1999i). Il ne s'agit assurément pas d'une très bonne 54. Sell, 1996. méthode pour mesurer le patrimoine de biodiversité. 55. Roodman, 1997. Beaucoup de ces plantes et animaux se rencontrent dans 56. L'exemple des États-Unis est révélateur d'une ten plus d'un pays, et de nombreux animaux ne sont pas dance plus générale : les crédits publics affectés à la menacés d'extinction. Il n'en reste pas moins que les pays recherche-développement dans le secteur de l'énergie ont en développement abritent la majorité des espèces vivant été divisés par six au Royaume-Uni et par quatre en sur la planète. Allemagne et en Italie entre 1984 et 1994 (President's 68. Heywood, 1995. 2 0 4 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I 9 9 9 - 2 0 Q O 69. Madeley, 1995a. 86. WRI, 1998, 70. Miller, 1995. 87. Banque mondiale, 1998e. 71. Simpson, Sedjo et Reid, 1996. 88. Ce programme entre dans le cadre du Mécanisme 72. La convention ne fait qu'une vague référence à un pour un développement propre, créé par le Protocole de paiement contre l'utilisation des ressources génétiques. Kyoto. L'atticle 15 dispose que les parties contractantes assurent 89. Goodman, 1998. « le partage juste et équitable des résultats de la recherche et de la mise en valeur, ainsi que des avantages résultant Chapitre 5 de l'utilisation commerciale et autres des ressources 1. Les responsables locaux sont élus dans 71 des génétiques... selon des modalités mutuellement conve 75 démocraties pluralistes sur lesquelles il existe des don nues », mais ne définit pas le champ des termes « juste et nées. Selon le classement de Freedom House, le monde équitable », Les pays industriels défendent le concept comprend au total 117 démocraties pluralistes. On trou selon lequel la biodiversité est un bien mondial qui ne vera de plus amples détails sur la décentralisation au peut être assigné en propre à tel ou tel pays, tout en affir tableau A. 1 de l'Annexe, et sut le classement des démo mant que les sociétés doivent être à même de breveter les craties pluralistes dans Freedom House (1998), produits pharmaceutiques qu'elles mettent au point à 2. Nous utilisons les termes « décentralisation » et partir d'espèces végétales et animales. Si le statu quo est « délégation » de manière interchangeable dans tout ce maintenu, les transferts de ressources correspondant à chapitre. ces produits continueront à se faire au profit des pays 3. Smith, 1996. Voir aussi Dahl (1986) et Stepan industriels. En dépit des revenus provenant de la vente (1999) sur le lien entre démocratie et décentralisation. des médicaments obtenus à partir de la pervenche de Strictement parlant, seule une démocratie constitution Madagascar, par exemple, le pays ne perçoit toujours nelle peut gatantir de façon convaincante que les préroga aucune redevance ; rappelons toutefois que cette situa tives des sous-unités seront respectées, tion est antérieure à la Convention de Rio (Munson, 4. Treisman, 1998. 1995 ; Miller, 1995). 5. Hommes, 1996. 73. Sell, 1996. 6. Litvack, 1994. 74. Miller, 1995. 7. Musgrave et Musgrave, 1973 ; Oates, 1972 ; 75. Simpson, Sedjo et Reid, 1996. Ce chiffre n'est pas Tiebout, 1956. élevé. Si chaque hectare abrite des milliers, voire des mil 8. Ostrom, Schroeder et Wynne, 1993. lions, d'espèces différentes, on n'obtient qu'un petit 9. Junaid Ahmad a contribué à la rédaction de cet enca nombre d'espèces endémiques si l'on divise le nombre dré, qui s'inspire également d'Ablo et Reinikka (1998) et total d'individus par le nombre total d'hectares de l'ouest d'une note de Paul Smoke. du pays. 10. Breton, 1996. 76. Des accords régionaux, comme le Programme 11. Il existe un certain nombre d'études, mais elles ten conjoint d'action d'ensemble en faveur de l'environne dent à se concentrer sur un secteur donné d'un pays (King ment de la mer Baltique, qui prévoit des transferts de et Ozler, 1998 ; Ablo et Reinikka, 1998) ou sur un niveau connaissances, une assistance technique et des finance d'administtation donné dans un pays (Faguet, 1998 ; ments pour la protection de l'environnement, peuvent Banque mondiale, 1995b). Toutes corroborent l'idée selon aussi contribuer pour beaucoup à la préservation de la bio laquelle les conséquences de la décentralisation dépendent diversité génétique et des habitats (Freestone, 1999). de la façon dont elle est conçue et réalisée, 77. Charnovitz, 1996. 12. King et Ozler, 1998. 78. Freestone et Makuch, 1998. 13. Burki, Perry et Dillinger, 1999, 79. Charnovitz, 1996. 14. Litvack, Ahmad et Bird, 1998. 80. Charnovitz, 1996. 15.AhmadetCraig, 1997. 81. The Economat, 1998d ; Howse et Trebilcock, 1996. 16. Les administrations locales ont généralement accès 82. Howse et Trebilcock, 1996. à des renseignements plus complets tant sur les préfé 83. Au Costa Rica, on a constaté que certaines essences rences de la population que sur leurs propres ressources et de haute altitude sont en train de mourir, car le change prestations. Cet avantage leur permet de fournir une ment climatique fait remonter la couverture nuageuse au- gamme de services mieux adaptée. Mais le fait que l'admi dessus des forêts (voit, par exemple, Holmes, 1999). nistration centrale peut ne pas partager cette information 84. Watson étal, 1998. complique le suivi de la performance des administrations 85. Watson et al, 1998. locales et le calcul du montant de l'aide financière dont NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 205 elles ont réellement besoin. On trouvera un examen de ces contre de responsables corrompus ou abusant de leurs questions et des éléments de solution dans Ravallion fonctions. L'information sur la corruption provient du (1999a, 1999b) et Burgess (1998). Finonciol Times du 5 mars 1999, « Scandale pout fraude 17. Bird et Rodriguez, 1999. en Chine : des fonctionnaires sont arrêtés » et « Les ten 18. Ahmad et Craig, 1997. tacules de la corruption seraient une menace pour la sécu 19. Ravallion propose des moyens de résoudre ce pro rité de l'État », blème (1999b). 35. Les dépenses publiques favorisent les régions les 20. Ravallion, 1999a. moins peuplées du Brésil et de l'Argentine, qui ont une 21. Ravallion, 1999b. représentation territoriale dans les deux chambres législa 22. Alderman, 1998. tives. Par contre, les dépenses publiques par habitant ne 23. Banque mondiale, 1999h. varient pas sensiblement entre les États au Mexique et aux 24. Ravallion, 1999b. États-Unis, où la représentation territoriale n'est en 25. Faguet, 1998. vigueur qu'au sénat (Gibson, Calvo et Falleti, 1999). 36. C'est également ce qui s'est fait aux États-Unis jus 27. La Chine, qui n'est ni un pays riche ni un État fédé qu'en 1913 et en Argentine jusqu'en 1994. ral, fait exception à la règle. Les administrations locales 37. Au Brésil, par exemple, on estime qu'environ 40 % assument une grande partie de la perception des taxes et des sénateuts ont été gouverneurs et que beaucoup de des dépenses (encadré 5.5). Il n'a pas été possible d'obte sénateurs ambitionnent de devenir gouverneurs. Qui plus nir de chiffres similaires sur ce pays pour les figures 5.1 est, au cours de la période législative 1991-94, environ et 5.2. 35 % des députés ont manifesté une préférence pour un 28. Gavin er Perotti, 1997 (Amérique latine) ; poste au niveau de leur État, certains renonçant même à McKinnon, 1997 (États-Unis) ; Spahn, 1998 (Europe leur siège parlementaire. Dans ce contexte, il faut s'at occidentale). La stabilité macroéconomique et la décen tendre à ce que les députés cherchent davantage à satisfaire tralisation sont examinées plus avant dans Fornasari, leurs électeurs et le gouverneur de leur État qu'à oeuvrer Webb et Zou (1999) ; McLure (1999) ; Prud'homme dans l'intérêt de la nation (Stepan, 1999). (1995) ; Sewell (1996) ; Shah (1998) ; Tanzi (1996) ; et 38. Ordeshook et Shvetsova, 1997. Wildasin (1997). Pour une analyse de la décentralisation 39. Le pluralisme ou les élections à un tout, au et la croissance, voir Davoodi et Zou (1998) ; Xie, Zou et contraire, garantissent pratiquement l'existence d'une Davoodi (1999). Le lien entre la décentralisarion et la majorité parlementaire (Lijphart, 1994). taille de l'administration est étudié dans Jin et Zou 40. Carey, 1997. Même lorsque les membres d'une coa (1998) ; Petsson et Tabellini (1994) ; Quigley et lition ont assez de voix pour faire obstacle au changement, Rubinfeld (1997). On trouvera une étude générale de la ils peuvent ne pas avoir assez d'influence pour opérer par décentralisation et de la croissance dans Martinez-Vasquez eux-mêmes des changements positifs (Alesina et Perotti, etMcNab(1997). 1997 ; Roubini et Sachs, 1989). Le cas des pays d'Amérique 29. de Figueiredo et Weingast, 1998. latine et d'Europe montre que l'administration centrale est 30. Linz et Stepan, 1997 ; Elstet et Slagsrad, 1993. moins à même de réagir de façon décisive aux chocs, de limi 31. Weingast, 1995. ter les dépenses et de maîtriser la taille de l'administration 32. Dans les fédérations constituées à partir de la base, dans les pays à représentation proportionnelle. En Europe, comme l'Union européenne et les États-Unis, les membres toutefois, les règles budgétaires semblent remédier en partie qui les composent fixent les règles initiales. Ces fédéra à ces problèmes (Hallerberg et von Hagen, 1997; Stein, tions se dotent souvent de services centraux beaucoup plus Talvi et Grisanti, 1998), faibles que celles qui sont constituées à partit du sommet. 41. Gamble étal, 1992. Voir Lijphart (1994) pour une Voir de Figueiredo et Weingast (1998). analyse complète. 33. Ordeshook et Shvetsova, 1997. 42. Lijphart, 1994. 34. Cet encadré s'inspire de Bahl (1999b) ; Lall et 43. Cette partie s'inspire d'Ordeshook et Shvetsova Hofman (1994) ; Qian et Weingast (1997) ; Wong (1997). (1998) ; Banque mondiale (1995a). Le Washington Posta 44. On trouvera une analyse de cette question dans le publié un article intitulé « La Chine approuve l'élection contexte de l'Amérique latine dans Willis, Garman et au Sichuan », sur l'élection tenue à Buyun après le renvoi Haggard (1999). pour incompétence du dirigeant local pat la population. 45. En Yougoslavie, les premières élections ouvertes ont L'article indiquait que, dans d'autres régions du pays, la été organisées au niveau local. Elles ont été remportées pat population prenait des mesures du même type à ren les partis régionaux et les partis nationalistes ethniques. ZOO RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Les guerres civiles ont éclaté avant la tenue d'une élection problèmes et les réformes possibles sont étudiés par à l'échelon national. Au Nigeria, lors de la première élec Dillinger(1992). tion fondatrice de 1959, les partis nationaux n'ont prati 62. On trouvera une analyse plus poussée de la réforme quement pas obtenu de sièges, ce qui a attisé l'escalade des des impôts locaux dans Bahl et Linn (1992), Bird (1999), tensions ethniques et provoqué la tentative de sécession du McLure (1999), Norregaard (1997), et Vehorn et Ahmad Biafra et la guerre civile qui a suivi (Stepan, 1999). (1997). Bird, Ebel et Wallich (1995) et Bird et 46. L'intégration de la structure des partis peut être vaillancourt (1999) donnent des exemples locaux, et assimilée de plusieurs façons par le système politique. En Inman et Rubinfeld (1996) traitent la question d'un point Allemagne, par exemple, la chambre haute, qui représente de vue plus théorique. les intérêts des collectivités territoriales, a des pouvoirs très 63. Les pays Scandinaves, qui ont attribué des pouvoirs restreints. Mais la moitié de la chambre basse est élue sur substantiels en matière de taxation à leurs administrations des listes régionales contrôlées par les mêmes partis qui éli locales, font exception à cette règle. Voir Litvack, Ahmad sent les candidats à des postes au niveau des Lander et Bird (1998). (Ordeshook et Shvetsova, 1997). 64. Diamond, 1999. 47. Oates, 1972 ; Tiebout, 1956 ; Musgrave et 65. Cette partie s'inspire largement de Bahl et Linn Musgrave, 1973. (1992). 48. Donahue, 1997. 66. Cet encadré repose sur McLure (1999) ; Bird et 49. Musgrave, 1997. Gendron (1997) ; et Inman et Rubinfeld (1996). La'l'VA 50. Hemming et Spahn, 1998. locale est examinée par Bird et Gendron (1997). 51. C'est le modèle traditionnel de Tiebout (1956) : 67. Bahl et Linn, 1992 ; Bahl, 1999a. « voter >> et « partir ». 68. Cet aspect est discuté de façon plus détaillée dans 52. Ces hypothèses et leur utilité pour le modèle de Ter-Minassian et Craig (1997). fédéralisme budgétaire sont examinés par Oates (1998). 69. Ter-Minassian et Craig, 1997. 53. Manning, 1998 ; Fay et al, 1998. 70. Aux Etats-Unis, les Etats qui ont établi des pla 54. Wctzel et Dunn, 1998. fonds d'emprunt officiels sont moins endettés en 55. Le nombre de districts scolaires aux Etats-Unis a moyenne que les autres (Poterba, 1994), mais cela ne les sensiblement diminué pendant les années 50, période empêche pas de connaître des crises financières sérieuses pendant laquelle les collectivités se sont efforcées de for (Von Hagen, 1991). De plus, ce sonr eux qui onr volon mer des groupes d'élèves assez grands pour que les écoles tairement adopté ces mesures, inscrites dans leur constitu primaires aient des classes différenciées. En Allemagne, le tion par leur assemblée législative. Elles ne leur ont pas été nombre des municipalités (Gcmeinden) a été réduit de imposées par l'administration fédérale. moitié. Le Royaume-Uni a éliminé tout un niveau de l'ad 71. Stotsky et Sunley, 1997. ministration locale en Ecosse, au Pays de Galles et dans les 72. Au Royaume-Uni, chaque conseil municipal est habi zones métropolitaines de l'Angleterre. Sauf en France, le lité à établir ses propres barèmes de salaires, mais 90 % plus petit niveau de l'administration locale des grands pays d'entre eux signent des conventions collectives avec les syn de l'OCDE compte en moyenne 5 000 à 7 000 habitants. dicats de fonctionnaires nationaux. En Allemagne, les auto Au Japon, cependant, ce chiffre peut atteindte 39 000 et, rités locales sont tenues de respecter les accords négociés au Royaume-Uni, 109 000. conjointement par le gouvernement fédéral et les syndicats 56. Vaillancourt, 1998. de fonctionnaires. 57. Dans les 15 années qui ont suivi le retour de la 73. Smith, 1996. D'une manière plus générale, les démocratie, le nombre de « municipios » brésiliens est gains attendus influent sur la participation. Chaque élec passé de 3 000 à près de 5 000. La nouvelle constitution teur doit être convaincu que les avantages qu'il recevra des Philippines reconnaît non seulement 1 605 villes, mais seront supérieurs au coût de son temps, de son travail et aussi près de 42 000 associations de quartiers (barangays) de son argent (Hirschman, 1970 ; North, 1990 ; Ostrom, comme unités d'administration locale. Schroeder et Wynne, 1993). 58. Ces arbitrages sont analysés dans le contexte de 74. Galeotti, 1992. l'Union européenne par Alesina et Wacziarg (1998). 75. Bridges, 1997 ; Hawley, 1970. 59. Diamond, 1999. 76. Poterba, 1994. 60. Ce sujet est examiné plus avant par Wildasin 77. Dahl, 1971. (1997). 78. Stren, 1998. 61. L'impôt foncier peut constituer l'une des meilleures 79. La loi de 1994 sur la participation populaire offi sources de recettes pour les administrations locales. Les cialise les fonctions de surveillance exercées par les organi- NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 2 0 7 sations locales au niveau municipal. Elle leur accorde le 21, Henderson, 1998. droit de signaler au Sénat tout abus présumé (Campbell, 1998). 23. Ades et Glaeser, 1995. 80. Tendler, 1997 ; Vivian, 1994 ; Zaidi, 1999. 24. Henderson et Kuncoro, 1996. 81. Banque mondiale, 1992a. 25. Gertler, 1997. 82. O'Donnell, Schmitter et Whitehead, 1986. 26. Ce calcul suppose des coûts pat habitant de 83.Wiseman, 1997. 150 dollars pour l'eau et de 300 dollars pour les égouts. Il 84. Boeninger, 1992 ; Przeworski et Limongi, 1997. suppose également que 30 % de la population est privée 85. Diamond, 1996. d'eau potable et que 40 % n'a pas accès au tout-à-1'égout. 86. Bird et Vaillancourt, 1999. Chiffre du PIB fourni par la Banque mondiale (19981). 87. Dillinger et Webb, 1999a. 27. MayoetAngel, 1993. 88. Le code révisé des administrations locales adopté en 28. Mohan, 1999. 1992 prévoyait que les organismes de l'administration 29. la question des sources de recettes fiscales locales sort centrale délégueraient aux unités territoriales des activités du cadte du Rapport sur le développement dans le monde. précises (notamment la vulgarisation agricole, la gestion Bahl et Linn (1992) constituent une référence majeure. Les des forêrs, l'administration des centres hospitaliers locaux, impôrs fonciers restent la principale source de recettes pour les programmes de soins de santé primaires, les routes beaucoup de villes parce que leur perception, quoique sou locales, l'alimentation en eau et les réseaux d'irrigation vent partielle et discriminatoire, est relativement facile. communaux). Pour financer ces coûts, les administrations Théoriquement, l'impôt foncier est une source de finance locales ont reçu une part accrue des recettes fiscales natio ment n'entraînant pas de distorsions mais, dans la pratique, nales. Au cours de la première année de la décentralisa le calcul de la valeur des terrains proprement dits est difficile, tion, le code disposait que l'Etat financerait en outre les Tous les terrains ont éré viabilisés dans une certaine mesure, frais de personnel qui en résulteraient pour les adminis ce qui incite les autorités à leur attribuer une valeur excessive. trations locales. 30. Dailami et Leipziger, 1998. 89. La décentralisation semble donner des résultats rai 31. AB Assesores, 1998 ; Freire, Huertas et Darche, sonnablement satisfaisants dans plusieurs pays, mais elle 1998. n'apparaît encore nulle parr comme une réussite totale. 32. Peterson et Hammam, 1997. 33. Perterson et Hammam, 1997 ; Dailami er bapttre 6 Leipziger, 1998. l.Hohenberg, 1998 34. Communication privée avec S. Mayo (Lincoln 2. Glaeser et Rappaport, 1998. Instituts), 1998. 3. Richardson (1987) fournit des données sur le coût 35. Colgan, 1995. de la vie élevé dans les villes du Brésil, des États-Unis, de 36. Colgan, 1995. France et du Pérou. 37. Markusen, 1998, 4. Shukla, 1996. 38. Miranda et Rosdil, 1995 ; Bradbury, Kodrzycki et 5. Mazumdar, 1986 ; Mills et Becker, 1986. Tannenwald, 1997. 6. Krugman, 1993 ; Quigley, 1998. 39. ILO, 1998 7. Dumais, Ellison et Glaeser, 1997 ; Glaeser, 1997 ; 40. Markusen, 1998. Jaffe, Trajtenberg et Henderson, 1993. 41. Bertaud et al, 1997. 8. Henderson, 1998 ; Henderson» Lee et Lee, 1998. 42. Cour, 1998a. 9. Lucas, 1998. 43. Cour, 1998b. 10. Brown et McCalla, 1998. 11. Rousseau, 1995 ; Thomas, 1980. Chapitre 7 12. Àdes et Glaeser, 1995. 1. Banque mondiale, 1994. 13. Gertler, 1997, 2. La mobilité sociale à Karachi (Pakistan) est examinée 14.Yeates, 1997. dans bits!étal. (1993). On trouvera une étude de cas sur 15. Black et Henderson, 1998. Katachi au chapitre 8. 16. Gaspar et Glaeser, 1998. 3. Kessîdes, 1998 ; Evans, 1998. 17. Choe et Kim, 1999. 4. Brown et McCalla, 1998. 18. CNUEH, 1996. 5. Douglass, 1992. 19. Tarver, 1995. 6. WRI, 1996. Une étude antérieure de l'OMS (1986) 20. Lucas 1998, Mills, 1998 ;Tacoli, 1998. estimait cette diminution à 40-50 %. 2 0 8 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO 7. OMS, 1995. 35. Voir l'étude de cas sur Karachi au chapitre 8. 8. Chhabra étal, 1998. 36. Hardoy et Satterthwaite, 1990. 9. WRI, 1996. 37. Campbell, 1998 ; Stren, 1998. 10.WRI-OMS, 1999. 38. Root, 1998. 1 1. Banque mondiale, 1994. 39. Harpham et Stuttafbrd, 1999. 12. WRI, 1996. 40. Mayo et Angel, 1993. 13. PNUD, 1998. 41. Hasan, 1997a. ; Leitman et Baharoglu, 1998; 14. Banque mondiale, 1997a. Lloyd-Sherlock, 1997. 15. WRI, 1996 ; Harpham et Tanner, 1995. Pour des 42. Espinosa et Lépez Rivera, 1994 ; CNURH, 1996 ; données récentes sur les différences d'une ville à l'autre Banque mondiale, 1996b. aux Etats-Unis, voir Claudio et al (1999). 45. Buckley et Mayo, 1989 ; CNUF.H, 1996. Bien que 16. WRI, 1996 ; Haddad, Rucl et Garrett, 1999. la stratégie des Nations Unies ait officiellement approuvé 17. D'autres déterminants sont également importants, l'« approche habilitante », celle-ci avait bien avant de fer notamment l'aliénation culturelle et politique, les conflits vents partisans. Le Rapport sur le développement dans le ethniques et la violence dans les médias. Voir également monde, 1979 proposait pour les pays en développement Bourguignon (1998). une stratégie visant essentiellement à encourager le secteur 18. Zaidi, 1998. privé à améliorer l'offre de logements urbains (Banque 19. Bourguignon, 1998. Selon une estimation récente mondiale, 1979). pour l'Afrique du Sud, le coût de la criminalité et de la 44. Les réformes devraient consister notamment à élar violence représente (au moins) 6 % du PIB du pays gir les droits de propriété et l'enregistrement foncier, sim (Business Tintes, 14 février 1999). plifier les procédures et règlements afin de réduire les 20. Banque mondiale, 1994. coûts du logement, encourager la concurrence dans le sec 21. Rosen, 1993. teur du bâtiment, fournir une infrastructure primaire sur 22. Rosen, 1993. la base d'un recouvrement intégral des coûts, encourager 23. Dans beaucoup de villes (Bogota, Karachi, Manille le développement des systèmes de financement hypothé er Taipei, par exemple), les riches ne sont pas à l'abri de la caire et, en particulier, faciliter l'accès au crédit et cibler les criminalité ni des enlèvements. Même les mesures de sécu subventions (Mayo et Angel, 1993 ; CNUEH, 1996). rité les plus draconiennes sont incapables de garantir la 45. Strong, Reiner et Szyrmer, 1996 ; Struyk, 1997. sécurité des personnes. Voir Simon Romero, « Cashing in 46. Gilbert et Gugler, 1992 ; Hasan, 1997a. on Security Worries, » The New York limes, 47. WRT, 1996. "" 24 juillet 1999. 48. Whittington, Lauria et Mu, 1991. 24. CL Shah, 1997. 49. The Wall Street Journal, « Populist Perrier? Nestlé 25. Chaplin, 1999. Pitches Bottled Water to World's Poor. 18 juin 1999. 26. Tynan et Cowen, 1998. 50. Atlaf, 1994a. 27. Foreman-Peck et Millward, 1994. 51. Atlaf, 1994b. 28. Andersen, 1988. 52. Banque mondiale, 1994. 29. Shugart, 1997. 53. Solo, 1999. 30. Financial Times, 29 avril 1999. 54. Porter, 1996 ; Cowen et Tynan, 1999. 31. En France, la Cour des comptes a publié, en jan 55. Porter, 1996. vier ] 997, un rapport consacré au secteur de l'eau et de 56. Banque mondiale, 1993a. l'assainissement, dans lequel elle signale un manque de 57. Porter, 1996. transparence dans un certain nombre de cas et indique 58. Blackett, 1994; Banque mondiale, 1994; WRI, que des acteurs privés semblent parfois empêcher l'infor 1996. mation de parvenir aux élus. Cela étant, le rapport a 59. Au sujet des égouts en copropriété, voir Watson, conclu que les services d'approvisionnement en eau 1995 et Banque mondiale, 1992b. Mais étant donné que étaient globalement assurés de façon satisfaisante. Voir les ménages passent souvent de latrines sèches à des sys Shugart (1997) pour un examen de la question. tèmes à chasse d'eau sans drainage approprié, l'évacuation 32. <· Gestion de l'eau : renégociations en chaîne des des effluents se fait parfois par les caniveaux. Des cas de ce contrats avec les groupes privés, » Les Echos, 25 mars genre ont été observés à Gujranwala (Pakistan), Kumasi 1999. (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso). Voir Altaf 33. Pirez, 1998. (1994a) ; Altaf et Hughes (1994) ; Whittington et al. 34. Cité dans Root (1998). (1993). NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 2t>9 60. Hasati, 1998. Cèapîtfv 8 61. 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Konan et Maskus, 1997. électrique récemment mis en place. Voir CNUEH 9. Hoekman et Konan, 1999. (1996). 10. BERD, 1998 65. WRI, 1996. 11. Long et Kopanyi, 1998 ; Vittas et Neal, 1992. 66. Burgess, 1999 ; Frigenti et Harth, 1998 ; Graham, 12. Abel et Szakadat, 1997-98. 1994. 13. Long et Kopanyi, 1998. 67. Haddad, Ruel et Garrett, 1999. 14. Calomiris, 1997. 68. Banque mondiale, 1999e. 15. Souza, 1996. 69. Mitlin et Satterthwaite, 1998. 16. Mendes, 1999. 70. CNUEH, 1996. 17. Les Etats perçoivent le produit d'une taxe à la 71. Douglas, 1992 ; Evans, 1998. valeur ajoutée dont ils fixent l'assiette et qu'ils prélèvent 72. Au Japon, les postes de police de quartier, appelés directement. Impôt ayant le rendement le plus élevé au kobans, constituent un modèle de police de proximité Btésil, la TVA fournit aux États la base de leur autonomie efficace. La réduction du taux de criminalité -- déjà très de fonctionnement, en particulier dans les riches régions faible et en diminution -- au Japon est à porter au crédit du sud-est, où elle est la principale source de recettes fis d'un vaste réseau d'organisations citoyennes de lutte cales. contre la criminalité qui opère dans les quartiers des 18. Afonso, 1992 ; Rezende, 1995. écoles et les lieux de travail. Les associations de préven 19. Mainwaring, 1997. tion de la criminalité disposent de 540 000 cellules de 20. Deux des 26 États (Bahia et Cearâ) ont depuis lors liaison locales. Ceux qui les composent sont censés rendre entrepris un programme important d'ajustement et de visite au moins deux fois par an à chaque famille et à réformes. Voir Dillînger et Webb (1999). chaque entreprise de leurs quartiers et leur fournir de 21.Dillinger.1997. nombreux services de proximité, les aidant par exemple à 22. Après l'introduction du plan au milieu de 1994, le rédiger des bulletins d'information ou à organiser des taux annuel d'inflation (tel que mesuré par l'INPC) a été réunions et des manifestations sportives. Le système de ramené de 929 % en 1994 à 22 % en 1995, 9 % en 1996, koban est très efficace pour lutter contre la criminalité. 4,3 % en 1997 et 2,5 % en 1998. C'est ainsi qu'en 1989, les membres des kobans ont assuré 23. Ter-Minassian et Craig, 1997. 73 % de l'ensemble des arrestations et effectué 76 % des 24. Une solution qui mérite d'être étudiée consisterait enquêtes sut les vols, qui ont été menées à bien. Voir à intetdire purement et simplement à l'administration Zaidi (1998). centrale d'accorder des prêts. En Argentine et en 73.Ayres, 1997. Colombie, par exemple, le crédit aux collectivités locales 74. Hasan, 1998. est entièrement laissé au secteur privé. Jusqu'à présent, 75. Conger, 1999. cela a permis d'éviter toute demande d'intervention des 76. Un mécanisme de budgétisation concertée a égale autorités fédérales en vue d'obtenir des allégements de ment été mis en place dans les villes du Mexique et du dette. Venezuela. Voir Campbell (1998) et Coelho (1996). 25. L'étude de cas est basée sur Hasan, Zaidi et Younus, 77. Banque mondiale, 1992a. 1998. 78. Andetson, 1998. 26. Mahmood, 1999. 79. Fujikura, 1999. 27. Zaidi, 1997. 80. Afsah, Laplante et Wheeler, 1997. 28. Hassan, 1997b. 2IO RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2.OOO 29. Banque mondiale, 1999j. La transformation des 45. Pour ("oie et Phelan (1999), le fruit des activités de denrées alimentaires, la fabrication des boissons et les acti recherche dépend de la richesse et du nombre de cher vités de négoce ont commencé par se multiplier dans les cheurs du pays considéré, mais il est aussi fonction d'une villages périurbains, donnant aux ménages un complé culture qui attache une valeur importante aux résultats ment de revenu (Baker, 1999). scientifiques et d'une saine concurrence entre les universi 30. Brautigam, 1997. tés pour attirer des talents de très haut calibre. 31. Banque mondiale, 1999J. 46. Voir Wambugu (1999) et Lipton (1999). Entre 1994 32. Lele et Christiansen, 1989. En Tanzanie, 20 % seu et 1998, les superficies consacrées aux cultures transgéniques lement des superficies agricoles sont occupées par des dans le monde sont passées d'environ 2 millions à 35 millions exploitations de plus de 10 hectares. Au Kenya, 43 % des d'hectares. Mais ces cultures restaient pratiquement inconnues terres sont occupées par des unités de plus de 200 hectares en Afrique, où le rendement des produits de base tels que la (Tomich, Kilby et Johnston, 1995). pomme de terre et le maïs est le plus faible de toutes les 33. Buckley, 1997. régions. Cramer (1999) attire l'attention sur l'importance de 34. EIU, 1998. la recherche sur les variétés de noix de cajou, les techniques de 35- Carr, 1993. De façon plus générale, les paysans tan- greffage et les méthodes de transformation pour permettre aux zaniens préfèrent encore les cultures vivrières aux cultures pays africains d'accroître leurs rendements et élargir leurs parts marchandes, car ils craignent de ne pas pouvoir vendre ces de marchés d'exportation pour les noix transformées. dernières et acheter des denrées alimentaires à la fin de la période de végétation, Documents de référence 36. En moyenne, les tarifs fret payés par les pays subsa Barrett, Scott. « Faciliraring International Coopération. » hariens pour leurs exportations sont supérieurs de 20 % à Bourguignon, François. « Crime as a Social Cost of ceux que paient les exportateurs de l'Asie de l'Est. En Poverty and Inequality: A Review Focusing on Developing Tanzanie, les surcoûts sont multipliés à cause des lenteurs Countries. ·> des formalités douanières, de l'inefficacité des installations Burgess, Robin. « Social Protection, Globalization, and de manutention du fret et de l'importance des frais de Decentralization. » transit (Hertel, Masters et Elbehri, 1998). La construction Castles, Stephen. « Impacts of Emigration on Countries d'un centre de fret doté d'installations de froid à l'aéroport of Origin. » Jomo Kenyatta de Nairobi offrira une capacité de manu Choe, Sang-Chuel et Won Bae Kim. « Globalization and tention de 160 000 tonnes de produits d'horticulture et Urbanization in Korea, » autres par an. 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A n n e x e Décentralisation, urbanisation et environnement : statistiques et indicateurs es conventions ci-apres ont ete utilisées Fay pour le Rapport sur k développement dans la présentation des données de cette dans k monde 1999-2000, Les données ont section : été compilées à partir de sources diverses, et Les chiffres en italique se rapportent notamment les Area Hanbook Séries non pas aux années ou périodes indi publiées en 1998 par la Fédéral Research quées, mais aux années les plus proches Division de la Bibliothèque du Congrès ; pour lesquelles on dispose de données. World Factobook 1998 de la CIA; The Les taux globaux sont généralement Statesman's Yearbook 1998-99; Local des moyennes pondérées par la valeur du Finance in the Fifieen Countries of the dénominateur (désignées par la lettre tu). European Union, publié par DEXIA in La lettre f désigne les totaux dont le 1997 ; The Directory of Local Govemment calcul a donné lieu à l'imputation de Systems in Africa, publié en 1998 par le valeurs aux observations manquantes. Municipal Development Program ; La lettre s désigne les totaux dont le « Decentralization in the EGA Région: calcul n'a pas donné lieu à l'imputation de Progress and Prospects », document de la valeurs aux observations manquantes. Banque mondiale préparé en 1998 par Le symbok -- signifie « sans objet ». Deborah Wetzel et Jonathan Dunn ; et des Le symbole.. signifie « non disponible ». rapports de la Banque mondiale consacrés à différents pays. Les informations présen Tableay A.1. Décentralisation tées ont été recoupées pat les équipes-pays Les données sur les recettes des dépenses de 1a Banque mondiale et les représentants des administrations nationales et infrana- diplomatiques des nations considérées à tionales sont tirées de la version électro Washington. nique de la publication du Fonds La part des dépenses publiques totales monétaire international, Govemment imputable aux administrations infranatio Finance Statistics Yearbook (GFS). Les don nales est calculée à partir de données tirées nées sut les élections infranationaîes, les du GFS. Elle est égale au rapport entre les niveaux des administrations infranationaîes dépenses des administrations infranatio pour lesquels des élections sont organisées nales (intermédiaires et locales) et les et le nombre de juridictions proviennent dépenses totales des administrations de « How Many Tiers ? How Many publiques, tous niveaux confondus. Les Jurisdictions ? A Review of Decentraliz- transferts courants et en capital entre les dif ation Structures across Countries », docu férents niveaux des administrations sont ment de référence préparé par Marianne exclus de ce calcul pour éviter tout double 239 2 4 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO comptage. Les transferts sont calculés par la formule indiquée Les estimations de la population d'une ville ou d'une zone ci-après avec les codes GFS du FMI : [Cil administrations métropolitaine dépendent des limites retenues. Par exemple, belles + (CM - C3.2 - C7.1.1) administrations intermé- Téhéran (République islamique d'Iran) compte 6,8 millions diaires]/[CII administrations locales + (CM - C3.2 - C7.1.1) d'habitants quand on considère les 700 kilomètres carrés qui administrations intermédiaires + (CM - C3.2 - C7.1.1) admi constituent le centre de la ville, mais plus de 10 millions si on nistration centrale consolidée]. La part des recettes fiscales considère la zone métropolitaine qui couvre 2 100 kilomètres totales imputable aux administrations infranationales est cal carrés. Il s'ensuit que, selon la définition choisie pour les culée à partir de données tirées du GFS. Elle est égale au rap limites de la ville, la part de la population totale de l'Iran port entre les recettes fiscales (code A1V du GFS) recouvrées habitant à Téhéran varie enrre 11 et 18,5 %. par les administrations infranationales et les recettes fiscales Les estimations de la population urbaine mondiale peu totales recouvrées par les administrations publiques, tous vent se modifier sensiblement lorsque les limites des zones niveaux confondus. Les chiffres portés en italique pour 1990 se urbaines sont redéfinies dans les pays les plus peuplés du rapportent non pas à 1990, mais à l'année de la période 1988- monde, tels que la Chine où l'Inde. Par exemple, vers le 92 la plus proche de 1990 pour laquelle on dispose de données. milieu des années 90, lorsque le bureau national de la statis Les chiffres portés en italique pour 1997 se rapportent non pas tique chinois a reclassé un grand nombre des centaines d'ag à 1997, mais à l'année de la période 1993-97 la plus récente glomérations du pays dans la catégorie des villes, il a plus que pour laquelle on dispose de données. La mention ·< oui » appa doublé la fraction de la population totale chinoise considérée raissant dans l'une ou l'autre des deux colonnes de la rubrique comme urbaine. À la fin de1996, environ 43 % de la popu intitulée élections infranationales signifie que, d'après les der lation du pays était considérée vivre en zone urbaine contre nières informations disponibles, des élections ont été tenues à seulement 20 % en 1994. Les estimations d'organisations cet échelon et l'équipe dirigeante a été élue. La mention internationales telles que les Nations Unies et la Banque « non+ » signifie que, bien que le corps législatif soit élu, le chef mondiale indiquent que 47 % de la population mondiale vit du corps exécutif (par exemple, le maire ou le gouverneur) est en zones urbaines ; or, si l'on prend en compte les nouveaux nommé et a d'importants pouvoirs. le nombre des échelons chiffres relatifs à la Chine, ce pourcentage dépasse 50 %. Les des administrations infranationales donnant lieu à des élec estimations présentées dans le tableau étant basées sur les tions indique le nombre d'administrations dont les membres définitions du terme urbain retenues par chaque pays, les sont élus qui siègent actuellement en dessous des niveaux de comparaisons internationales sont sujettes à caution. l'administration centrale ou de l'administration fédérale. Ne Les agrégats relatifs aux régions et aux groupes de revenu sont pas considérées dans cette rubrique les administrations ont été calculés pour les 210 pays pour lesquels on disposait infranationales dirigées par un membre nommé du corps exé de données. cutif disposant d'importants pouvoirs. Le nombre de juridic La population urbaine est la population en milieu d'an tions indique, pour chaque échelon des administrations née de toutes les zones considérées comme urbaines dans infranationales dont les membres sont élus, le nombre de juri chaque pays, er déclarées comme telles aux Nations Unies. La dictions distinctes existant à ce niveau. Au niveau intermé population urbaine par taille de ville ventile la population diaire, il indique le nombre d'États (pour une fédération), de urbaine en fonction de la taille des agglomérations. La part provinces où de circonscriptions équivalant à une province ; à de la population vivant dans la ville principale est le pour l'échelon local, il indique le nombre de municipalités ou de col centage de la population urbaine résidant dans la plus grande lectivités territoriales équivalant à des municipalités. Les com zone métropolitaine du pays. Elle est un indicateur de la paraisons doivent être interprétées avec prudence, car la taille et concentration de la population urbaine L'accès à des services les fonctions des administrations infranationales varient d'un d'assainissement en zones urbaines indique le pourcentage pays à un autre, et parfois même au sein d'un même pays. de la population urbaine qui a accès à des installations muni cipales ou privées d'évacuation des excréments, telles que Tableau Â.2. Urbanisation cabinets d'aisance, latrines à chasse d'eau manuelle, fosses Les chiffres sur la population urbaine sont ceux du docu septiques, toilettes communales et autres dispositifs. ment des Nations Unies intitulé World Urhan Prospects: Tbe 1996 Révision. Les effectifs totaux de population sont des Tableau À.3 Conditions de ¥Ïe en zones urbaines estimations de la Banque mondiales. Les données sur l'accès Les chiffres proviennent de la base des données sur les aux services d'assainissement en zones urbaines proviennent indicateurs urbains du programme concernant les indica de l'Organisation mondiale de la santé. Le tableau inclut les teurs urbains du Centre des Nations Unies pour les établis pays dont la population dépasse 1 million d'habitants et sements humains (CNUEH). Le tableau contient certains pour lesquels on dispose de données sur au moins cinq des indicateurs pour diverses villes, dont les valeurs proviennent 11 indicateurs considérés, y compris des données récentes des séries du CNUEH, qui recouvrent 46 grands indica sur l'accès aux services d'assainissement. teurs urbains et 237 villes. Ne sont incluses dans le tableau ANNEXE 24I que les villes pour lesquelles on disposait de données sur au nique (Carbon Dioxyde Information Analysis Center) qui est moins six des 11 indicateurs considérés. parrainé par le ministère de l'Énergie des États-Unis. Les don Il importe d'interpréter les données avec prudence, car les nées sur la production d'électricité et de combustibles fossiles pays peuvent employer des méthodes de collecte et des défi proviennent de l'Agence internationale de l'énergie. Les don nitions différentes. L'échantillon est également biaisé en né» sur la biodiversité sont tirées de la publication du Centre faveur des petites agglomérations. On ne dispose de données mondial de surveillance de la conservation de la nature intitu que pour 1993, de sorte qu'il n'est pas possible d'en déduire lée Bîodiversity Data Sourcebook 1994 et de celles de l'Union si les conditions s'améliorent ou se dégradent. internationale pour la conservation de la nature et de ses res L'expression zone urbaine recouvre la ville proprement sources (UICN) : 1997IUCN Red List ofThreatenedAnimais dite, les banlieues qui se trouvent à sa périphérie et toutes les et 1997 IUCN Red List ofThreatened Pknts. Les données sur zones construites comptant une forte densité de population les pêcheries proviennent du Yearbook of Fishery Statistics, qui sont situées à l'extérieur de la ville mais adjacentes à ses volume 82, publié par l'Organisation des Nations Unies pour limites. La population urbaine est la population des agglo l'alimentation et l'agriculture (FAO), et d'informations com mérations urbaines, c'est-à-dire de territoires habités contigus muniquées sous forme électronique par la FAO à la Banque qui ne correspondent pas nécessairement à des circonscrip mondiale. Les données ont été choisies en raison de leur dis tions administratives. Le revenu moyen du ménage est la ponibilité et de l'intérêt que présentent à l'échelle mondiale les moyenne des revenus des ménages par quintile. Le revenu du indicateurs relatifs à ces différents pays. Sont inclus ici les pays ménage englobe les revenus que tirent les différents membres dans lesquels les émissions de gaz carbonique dépassent 2 % dudit ménage de sources diverses, y compris les salaires, pen des émissions totales mondiales, la production de combus sions ou antres avantages, les gains d'entreprises, les loyers et tibles fossiles est supérieure à 50 millions de tonnes, plus d'une la valeur de tous les produits d'une entreprise ou des biens de centaine d'espèces d'oiseaux ou de mammifères sont mena subsistance consommés (tels que des denrées alimentaires). cées, et les prises de poissons marins atteignent plus de 10 mil L'écart de revenus est égal au rapport entre le revenu moyen lions de tonnes. Les agrégats présentés par niveau de revenu et des ménages du quintile supérieur et celui du quintile infé par région ont été calculés au moyen des données de tous les rieur. Le ratio prix des logements/revenu est égal au rapport pays (sur un total de 210) pour lesquels on disposait de don entre le prix moyen des logements et le revenu moyen des nées pouvant être regroupées. ménages. Le degré d'occupation est mesuré par la superficie Les données sur les émissions de gaz carbonique mesu médiane utile habitable par personne. Le nombre de trajets rent les émissions produites par la combustion de combus domicile-travail par des transports en commun est le pour tibles fossiles et la fabrication de ciment. Elles comprennent centage de déplacements entre le domicile et le lieu de travail les émissions de gaz carbonique associées à la consommation effectués par autobus ou minibus, tramway ou train mais non de combustibles solides ou liquides, de carburants dérivés du par d'autres moyens de transport couramment utilisés dans gaz et des flambages à la torche à gaz. La production d'élec les pays en développement, tels que taxis, bacs, rickshaws ou tricité est mesurée aux bornes de tous les groupes alternateurs animaux, la durée du trajet domicile-travail est la durée d'une centrale. Une fraction de cette production provient de moyenne en minutes, tous modes de transport confondus, l'utilisation de combustibles fossiles, à savoir de pétrole, de nécessaire pour se rendre du domicile au lieu de travail. La produits pétroliers, de charbon et de gaz naturel. la produc rubrique des ménages raccordés au réseau d'assainissement tion de combustibles fossiles est la production totale de tous indique le pourcentage des ménages dans cette situation. La les combustibles fossiles, convertis en tonnes de brut à rubrique des ménages bénéficiant de services réguliers d'en contenu énergétique équivalent. Les espèces de mammifères lèvement des ordures ménagères indique le pourcentage des et d'oiseaux excluent les baleines mais incluent les oiseaux ménages dont les ordures sont régulièrement collectées direc dont les zones d'hivernage couvrent les pays considérés. Les tement à domicile ou collectivement dans de grands conte espèces végétales supérieures sont les espèces de plantes vas- neurs. Elle ne comprend par les ménages qui amènent culaires natives. Le nombre d'espèces menacées est le nombre eux-mêmes leurs ordures à la décharge locale. La rubrique des des espèces classées par l'UICN dans les catégories menacées ménages ayant accès à de l'eau potable donne le pourcentage d'extinction, vulnérables, indéterminées, antérieurement des ménages qui peuvent se procurer de l'eau potable dans un menacées d'extinction mais désormais stabilisées, ou sur les rayon de 200 mètres de leur logement ; par eau potable, on quelles on ne dispose pas d'informations suffisantes. Les don entend l'eau non polluée qui peut être bue sans être de nou nées sur les prises marines annuelles se rapportent au volume veau traitée, total des prises résultant d'activités de pêche de foutes natures (commerciales, indastnelles, de loisirs, et de subsistance) par Tableau AA, Environnement toas les types et catégories d'unités de pêche (individus, Les données sur les émissions de gaz carbonique provien bateaux de pêche, etc.) dans les eaux des océans Atlantique, nent du Centre d'analyse des informations sur le gaz carbo Indien et Pacifique et les mers adjacentes. 242. RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOÛ Tableau A I . Décentralisation Décentralisation budgétaire Décentralisation électorale Part des administrations infranationales (%| Élections infranationalesa Nombre de niveaux Nombre de du seuil de pauvreté (%l du seuil de pauvreté (%) des adm. juridictions Dépenses publiques Recettes fiscales totales Interméd." Locales1 infrationales élues Interméd." Locales^ Économie 1 9 » 1997 1990 1997 1999 1999 1999 1999 1999 Afrique du Sud 20.7 49,8 5,5 5.3 Oui Oui 2 9 «40 Albanie 24,9 0,9 Non Oui 1 374 Algérie Nun-f Nom 0 48 1 552 Allemagne 40,2 37,8 28,9 28,8 Oui Oui 3 16 16 121 Angola Non Non 0 Arabie Saoudite Non 0 Argentine- 46,3 43,9 38,2 4 l,ï Oui Oui 2 24 1 617 Arménie 5.!'1 3.3d Non Oui 1 931 Australie 50,9 47.9 20.0 22.7 Oui Oui 2 8 901) Autriche 3t,9 21,7 20.7 Oui Oui 2 9 1 35.5 Azerbaïdjan Non Non 0 Bangladesh Non Oui ,e 4 642 Bêlants 30,6 32,5 29,4 23,7 Non Non+ 0 179 Belgique 11,9 11,8 4,5 5,4 Oui Oui 2 10 589 Bénin Non Non 0f 7? Bolivie 17,7 36,3 15,1 19,1 Nont Oui 1 9 312 Bosnle-Her/.égovine Oui Oui 3« 2 13? Botswana 7,9 3,8 0,1 0,6 Non Oui 1 1? Brésil 3 5 3 36,5 30,9 31,3 Oui Oui 2 28 5 581 Bulgarie 18,9 15,7 22,4 11,8 Non Oui 1 294 Burkina Faso Oui Oui 2 45 250 Burundi Non Non 0 Cambodge Non Non oh Cameroun Non Oui 1 336 Canada 58,7 49,4 49,5 43,5 Oui Oui 2 12 4 507 Chili 7,2 8,5 6,4 7,0 Non Oui 1 340 Chine 55,6 51,4 Non Non 0 Colombie Oui Oui 2 33 1 068 Gmgo, Rép. déni. du Non Non 0 ("urée. Rép. de Ouï Oui 2 15 204 Corée, Rép. dém. de Non Non 0 Costa Rica 3,0 2,8 2,3 23 Non Non+ 0' 496 Côte d'Ivoire N011+ Oui 1 50 196 Croatie 12,1 7,5 Oui Oui 2 21 543 Cuba Oui Oui 2 15 169 Dam-mark 54,8 54,5 31,1 31,5 Oui Oui 2 16 275 Egypte, Rép. arabe (ï Non Non+ 0 199 Bl Sak'ador Non Oui 1 262 F-quateur Oui Oui 2 21 1 079 Erythrée Non+ Oui li 6 Fspagne 34,3 35,0 13,3 13,8 Oui Oui 3 17 8 082 F.sronie 34,8 22,4 26,5 14,2 Non Oui 1 254 Ftars-Unis 42,0 46,4 33,8 32,9 Oui Oui 3 51 70 500 F.tlnopie 1,5 1,6 Oui Oui 2 11 910 Fédération de Russie 37,6 40,0 Oui Oui 3 90 2 000 Finlande 46,5 41,2 25,9 27,6 Non Oui 1 455 France 18,7 18,6 9,7 10,8 Oui Oui 3 22 36 559 Géorgic Non Oui 1 or 2 4 000 Ghana Non Oui I 110 Grèce Oui Oui 2 13 5 922 Guatetnala 10,1 10,3 1,3 1,7 Non Oui 1 324 Guinée Non Oui 1 13 Haïti Non Oui 1 133 Honduras Non Oui 1 293 Hongrie 20,6 23,7 7,6 8,9 Oui Oui 2 20 3 153 Inde- 51,1 53,3 33,8 36,1 Oui Ou! 2 32 237 ÙS~l Indonésie 13,1 14,8 2,9 2,9 Non Non 0 Iran, Rêp. islamique d' 4,9 8,4 Non Oui ] 720 Irak Non Non 0 Irlande 27,9 30,7 2,5 2,4 Ou! Oui 3 8 80 Israël 12,7 15,1 6,9 6,2 Non Oui 1 275 Italie 22,8 25,4 3,6 6,5 Oui Oui 3 20 8 104 Japou 37,8 Oui Oni 2 47 5 2)5 Jordanie Non Oui 1 669 Kaz.akh.sran N011+ Non r 0 16 303 Kenya 4,4 3,5 2,2 1,9 Non Oui 1 168 Lettonie 25,8 15,8 Non-t- Oui 1 3.3 566 Liban Non Non 0 Libye Non Oui 1 1 500 Ltutanle 30,4 22,6 14,4 16,2 Non+ Oui 1 10 56 Maelagascat Non Oui 1" 1 391 Malalsie 20,2 19,1 3J 2,4 Non+ Non 0 13 143 Malawi Non Non ()m Mali Non Oui 1 2-'9 Maroc Nom- Oui I 65 1 547 ANNEXE 243 Décentralisation budgétaire Décentralisation électorale Part des administrations infranMionale» {%! Élections infranationoles" Nombre de niveaux Nsmbre de du seuil de pauvreté (%) du seuil de pauv raté (%l dis dm. juridictions Dépenses publiques Recettes fiscales totales lnterméd.b Locales11 infrationales élues Interméd.11 Locales0 Économie 1990 1997 1990 1997 1999 1999 1999 1999 1999 Mexique 17,8 26,1 19,0 20,6 Ouï Oui 2 32 2418 Moldova. Rép. de Non* Oui 1 3 35 Mozambique Oui Oui 2 10 33 Mvanmar Non Non 0 Népal Oui Ouï 2 75 4 053 Nicaragua 3,5 9,6 2,5 8,3 Non Ouï 1 143 Niger Non+ Nont- 0 32 150 Nigeria Oui Oui 2 31 S89 Norvège 36,7 374 20,9 19,6 Non Ouï 1 435 Nouvelîe-Zcl andc 9,3 10,8 6,9 6,3 Oui Oui 3 12 155 Ouganda Oui Oui 2 58 1 040 Ouzbékistan Non-f" Non+" 0 14 281 Pakistan Non+ Non+ 0" 4 S 195 Papouasie-Nouvelle-!" uinée Non Oui 1 284 Paraguay 1,9 2,6 0,8 2,0 Oui Oui 2 17 212 Pays-Bas 29,0 26,1 3,4 4,1 Oui Oui 2 12 572 Pérou 9,8 24,4 1,2 2,1 Non Oui 1 1 808 Philippines 6,5 4,0 Oui Oui 2 76 1 541 Pologne 22,0 21,3 9,6 Oui Oui 3° 16 2 489 Portugal 8,7 11,6 3,6 5,9 Non Oui 21* 275 RDI' lao Non Non 0 République arabe svrienne Non Oui 1 300 République centrafricaine Non Ou! 1 174 République dominicaine 1,6 2,6 0,5 0,2 Non Oui 1 90 République kirghize Non-i- Oui 1 7 61 République slovaque Non Oui 1 2 834 Republique tchèque 21,3 12,3 Non Oui 1 5 768 Roumanie 15,4 13,3 12,8 9,2 Non* Oui 1 4*1 2 948 Royaume-Uni 29,0 27,0 5,9 3,6 Oui Oui 1 or 2 135 319 Rwanda Non Non* 0 143 Sénégal Non-r Non-r 0 10 99 Sierra Leone Non Oui 1 204 Slovénie Non Oui 1 192 Sri Lanka Non* Oui 1 9 238 Soudan Nonl Oui 1 615 Suède 39,8 36,2 28,2 31,4 Ouï Oui 2 24 286 Suisse 51,2 49,3 37,0 35,5 Oui Oui 2 26 3 000 Tadjikistan Non-i- Non+ 0r 3 41 Tanzanie Non Oui 1 101 Tchad Non Non 0 Thaïlande 7,5 9,6 4,4 5,5 Non Oui 1 149* IbgO Non Oui' 1 30 Tunisie Non Oui 1 257 Turkménistan Non Non 0 Turquie Non+ Oui 1 80 2 801 Ukraine Nona- Oui 1 27 619 Uruguay Non Oui 1 19 Venezuela Oui Oui 2 24 330 Vier Nam Non Non 0 Yémen, Rép. du Non 0 Zambie Non Oui 1 72 Zimbabwe 13,5 3,4 Non Oui 1 SO a " Non* » signifie que bien que le corps législatif soir élu. le cher du corps exécutif! >ar exemple, le maire ou le gouverneur eàt nommé et a d imponants poirvoirs. b. Etat d'une fédé- ration, province, rêgkm département ou toute autre entité administrative élue intervenant enta* l'administration locale et l'administration nationale. e. Mun eipalsre ou eqim aient, d. Les données. Ibudgétaires° _relatives aux administrations infranationalcs proviennent de données obtenues des pays et de calculs eftêcrués par la Banque mondiale, e, Ijà Commission,, des admi .1 : L . J . ! _ : 1 ~ r ,, n ;-,.;, a.,,. -aTM: nistrai ions locales de 1996 a recommandé l'établissement d'un système d'administration iottanationale à quatre niveaux composé (par otdre ascendant) d'environ 85 000 villages, de 4 633 unions et municipalités, de 460 thtintu&t ufimùis, et de 64 ziuts. Ir Parlement a adopté la loi sur le conseil d'upitzibu et des élections doivent avoir lieu en 1999 ; b toi sur le conseil de ùta n'avait pas encore éré adoptée en juin 1999, À l'heure actuelle, on ne compte d'administrations élues qu'au niveau des municipalités, qui se composent de 4 500 unions parkhads en zones rurale;, île 129 fmmmîmM^ ou municipalités de faille plus réduire er de 4 corporations urbaines, f. Une loi adoptée en 1998 autorise la tenue d'élections au niveau de la commune. mais aucune élection de ce type n'a encore eu lieu. g. La Bosnie-1 knégovtnese compose d'une fédération. qui compte deux niveaux administratifs inférieurs (19 cantons et 73 munici palités) et de la République Srpska* qui compte un niveau administrateur inférieur {64 municipalités), h. Des élections locales doivent être tenues à la tin de 1999 ou au début de 2000. Un projet de loi est actuellement à fétude, qui définira les pouvoirs et responsabilités des conseils communaux élus. i. Les chefs des administrations locales sont actuellement nommés, bien que le système doive erre modifié en 1999. i. IJCS personnes élues par les villages pour Ira représenter au niveau des districts élisent dles-mèrnes un parlement de province. Ix gou verneur de la province est nommé par le chef d'Etat. LErythrée a entrepris de modifier sa constitution, de sorte que le système pourrait changer, k. Les administrations locales se com posent de 3 609 entités locales en zones urbaines et de 474 zjk fwrkhoeùzn zones rurales qui, exercent un certain pouvoir sur les 5 906 panckâyatt samtifm, qui onr aussi un certain pouvoir sur les 227 698 grampmichûynis. H n'est donc pas vraiment justifié de regrouper ces différentes entités en un seul échelon d'administration locale. 1. La constitution a été modifiée en 1998 pour permettre ia constitution de six provinces et d'un nombre non spécifié de régions en sus des municipalités existantes. Seules la municipalités actuelles élisent pour îinstarn. leurs adminisrrations. m. Le Malawi a des administrations locales, mais aucune administration élue ne siège depuis plusieurs années- Des élections locales devraient être tenues en octobre 1999. n. Des élections locales n'ont été tenues que de manière irrégulîère, et les administrations locales sont constituées par les administrations provinciales, o. Il existe trois niveaux administra tifs, qui se composent de 16 gttwms, 368 pmvittft et 2 365 municipalités, p. Le Portugal compte également 4 207 sous- municipalités qui constituent un deuxième échelon d'administra tions locales élues, q. Au niveau intermédiaire, le pays est décomposé en 26 Etats dont le gouverneur peut être élu ou nommé, r. Ixs membres des assemblées des oblmts (provinces) et des na'w (districts) sont élus, mais leurs chefs sont nommés par le président. Au niveau àçsjamortts, c'est-à-dire des communautés, l'administration locale est élue par les résidents dans le cadre d'une assemblée générale, s. l;',n Thaïlande, 149 villes ont actueliemenr des administrations municipales élues. Il existe aussi 1 050 districts sanitaires qui fournissent des services dans les zones de peuplement dense- en dehors des villes. Chaque district est gouverné par un conseil composé de membres nommés et élus ; 983 de ces districts acquerront bientôt le statut de municipalités. 11 existe jusqu'à 7 823 tambom, organisations administratives qui fournissent des services de base en zones rurales et qui sont gouvernées par des assemblées élues et un corps exécutif nommé. La constitution de 1997 stipule que b majeure partie du corps exécutif et des conseils des administrations locales doivent être élus. Les modifications requises devraient être effectuées d'ïcï à octobre 1999, auquel cas le pays n'aura toujours qu'un seul échelon d'administration locale élu mais près de 8 955 administrations locales dont rom les membres sont élus. t. Tous les maires ne sont pas élus ; une di/aine d'entre eux sont nommés, u. t-cs khokiim (gouverneurs ou maires), qui sont nommés, ont un pouvoir pratiquement Illimité dans les oktasrsct les rayons, tandis que les membres des conseils, qui sont prariqnemenr élus, ont un pouvoir très limité. 2 4 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-ZOOO Tableau A.2. Urbanisation Population urbaine par taille de ville Accès à services % pop. urbaine totale Part popul. vivant d'assainissement en Population urbaine 750 000 -- dans ville principale zones urbaines Milliions % pop. totale < 760 000 3 millions > 3 millions % pop. urbaine % pop, urbaine Économie 1980 1997 1980 1S97 1995 1995 1995 1980 1995 1982 1995 Afrique du Sud 13.3 20,2 48 50 36 64 0 12 11 78 Albanie 0.9 1,3 34 38 97 Algétie 8,1 16,8 43 57 76 0 24 25 24 95 Allemagne 64,7 71,3 83 87 49 28 23 10 9 Angola 1,5 3,8 21 32 39 61 0 63 61 27 71 Arabie saoudire 6,2 16,8 66 84 69 31 0 16 17 100 Argentine 23,3 31,6 83 89 51 II 39 43 39 76 80 Arménie 2,(1 2,6 66 69 50 50 0 51 50 Australie 12,6 15,7 86 85 32 24 44 26 23 Autriche 4,9 5.2 65 64 60 40 0 42 40 Azerbaïdjan 3.3 4,3 53 56 56 44 0 48 44 67 Bangladesh ·'.8 24.1 11 19 45 16 39 33 39 20 41 Bélarus 5,4 7.4 56 72 76 24 0 24 24 Belgique 9,4 9,9 95 97 89 il 0 13 11 Bénin 0,9 2,3 27 40 45 60 Bolivie 2.4 4,8 46 62 53 47 0 30 28 5/ 77 Bosnie'-1 le'rzégovine 1,5 1,0 36 42 71 Botswana 0,1 1.0 15 65 79 91 Brésil 80,5 130,1 66 80 56 14 30 16 13 33 74 Bulgarie 5,4 5,7 61 69 79 21 0 20 21 Burkina Fa.so 0 / i 1.8 9 17 48 52 0 44 52 38 Burundi 0,2 0,5 4 8 90 71 Cameroun 2,7 6,5 31 46 59 41* 0 19 22 73 Canada 18,6 23,3 76 77 46 20 34 16 19 Chili 9,0 12,3 81 84 59 0 41 41 41 79 95 Chine 192.3 390,7 20 32 60 19 21 6 4 68 Hong Kong, Chine 4.6 6.2 91 95 1 0 99 100 99 Colombie 18,2 29,4 64 74 53 14 33 20 22 96 70 Congo, Rép. tlérn, du 7,8 13,7 29 29 60 6 34 28 34 8 53 Congo. Rt:p. du 0,7 1.6 41 60 33 67 0 67 67 17 15 Corée, Rép. de 21.7 38,3 57 83 29 28 43 2 2 100 100 Corée, Rép. dém. de 1(1,1 14,2 57 62 82 18 0 18 18 100 100 Costa Rica 1,0 1,7 4.3 50 45 55 0 61 55 100 100 Côte d'Ivoire 2,9 6,3 35 45 52 48 0 44 48 13 ( Toarie 2,3 2,7 50 57 63 37 0 28 37 72 71 Cuba 6,6 8,5 68 77 73 27 0 29 27 92 Danemark 4,3 4,3 84 85 70 30 0 32 30 Egypte, Rép. arabe d! 17,9 27,2 44 45 44 5 51 38 37 95 lii Salvador 1,9 2,7 42 46 52 48 0 39 48 89 89 Emirats arabes unis 0.7 2,2 71 85 59 41 0 31 41 93 Equateut 3,7 7,2 47 60 54 46 0 30 27 79 70 Espagne 27,2 30.2 73 77 75 12 14 16 14 Etats-Unis 167.6 204.8 74 77 44 27 29 9 8 Ethiopie 4,0 9,7 11 16 72 28 0 30 28 Fédération de Russie 97.0 1 12,9 70 77 73 14 13 8 8 Hinlande 2,9 3,3 60 64 67 33 0 22 33 100 100 Etanee 39.5 44,0 73 75 70 8 22 23 22 Gabon 0,2 0,6 34 52 79 Géorgie 2,6 3.2 52 59 58 42 0 42 42 C.liana 3,4 6.6 31 37 73 27 0 30 27 47 il Grèce 5,6 6,3 58 60 34 16 50 54 50 Guatemala 2.6 4,2 37 40 43 57 0 29 57 73 91 Guinée 0,9 2,1 19 31 19 81 0 65 81 54 24 Guinée-Bissau 0,1 0,3 17 23 21 32 Haïti 1,3 2,5 24 33 36 64 0 55 64 42 43 Honduras 1,2 2.7 35 45 60 40 0 33 40 22 91 Hongrie 6.1 6.7 57 66 69 31 0 34 31 Inde' 158,8 264,1 23 27 59 18 23 5 6 25 46' îndonésie 32,9 74,8 22 37 7.3 14 13 18 1.3 30 88 Iran, Rép. islamique d" 19,4 36,6 50 60 57 23 20 26 20 90 86 Irak 8,5 16,5 66 75 55 17 28 39 28 30 85 Islande 1,9 2,1 55 58 56 44 0 48 44 Israël 3.4 5,3 89 91 61 39 0 41 39 100 Italie 37,6 38.4 67 67 66 15 19 14 11 Jamaïque 1,0 1.4 47 55 92 99 Japon 89,0 98,9 76 78 50 8 42 25 28 Jordanie 1,3 3.2 60 73 61 39 0 49 39 91 91 Kazakhstan ., 9,6 54 60 87 13 0 13 Kenva 2.7 8,7 16 30 77 23 0 32 23 75 69 Koweït 1.2 1,8 90 97 29 71 0 67 71 100 100 Ecsotho 0.2 0,5 13 26 22 76 Lettonie 1.7 1,8 68 73 50 50 0 49 50 90 Eiban 2.2 3,7 74 88 48 52 0 55 52 94 Libye 2,1 4.5 69 86 41 59 0 38 40 /00 90 Madagascar 1,6 3.9 18 28 75 25 0 29 25 8 64 ANNEXE 245 Population urbaine par taillede ville Accès 9 services %pop. urbaine totale Part popul, vivant d'assainissement en Population urbaine 750 000 -- dans villeprincipale zones urbaines Mil ions % pop totale < 750 000 3 millions > 3 millions %pop urbaine % pop. urbaine Économie 1980 1997 1980 1997 1995 1995 1995 1980 1995 1982 1995 Maiaisie 5,8 11,9 42 55 89 11 0 16 11 94 Malawi 0,6 1,5 9 14 88 H2 Mali 1,2 2,9 19 28 65 35 0 40 35 90 Maroc 8,0 14,5 41 53 68 9 23 26 23 85 97 Mexique 44,8 69,6 66 74 55 15 30 31 25 77 93 Moidova. Rép. de 1,6 2,3 40 53 66 34 0 96 Mozambique 1,6 6,0 13 36 59 41 0 4? 41 5*1 68 Myanmar 8,1 11,7 24 27 65 0 35 27 35 34 44 Namibie 0,2 0,6 23 38 78 Népal 0,9 2,4 7 11 5 34 Nicaragua 1,6 3,0 53 63 59 41 0 41 41 35 88 Nigeria 19,1 48,7 27 41 73 3 23 23 23 30 82 Norvège 2,9 3,2 71 74 100 Nouvelle-Zélande 2,6 3,2 83 86 69 31 0 30 31 Oman 0,3 1,8 32 79 60 58 Ouganda 1,1 2,7 9 13 60 40 0 42 40 40 60 ( luzbékisîan 6,5 9,9 41 42 76 24 0 28 24 46 Pakistan 23,2 45,4 28 35 42 23 35 22 23 48 60 Panama 1,0 1,5 50 56 34 66 0 62 66 99 99 Papouasie-Nouvelle-Guinée 0,4 0,7 13 17 51 95 Paraguav 1,3 2,7 42 54 57 43 0 52 43 66 20 Pays-Bas 12,5 13,9 88 89 84 16 0 8 8 100 Pérou 11,2 17,5 65 72 60 0 40 39 40 67 78 Philippines 18,1 41,1 37 56 73 3 24 33 24 Pologne 20,7 24,9 58 $4 66 20 14 16 14 Portugal 2,9 3,6 29 37 47 53 0 46 53 Puerto Rico 2,1 2,8 67 74 52 48 0 51 48 RDP lao 0,4 1,1 13 22 13 République arabe syrienne 4,1 7,9 47 53 47 53 0 34 28 58 97 République dominicaine 2,9 5,1 51 63 8 27 65 50 65 72 89 République kirghize 1,4 1,8 38 39 78 87 République rchèque 6,5 6,8 64 66 82 18 0 18 18 Roumanie 10,9 12,8 49 57 83 17 0 18 17 81 Royaume-Uni 50,0 52,7 89 89 71 15 15 15 15 Sénégal 2,0 4,0 36 45 53 47 0 47 47 87 Singapour 2,3 3,1 100 100 0 0 100 100 100 85 100 Slovénie 0,9 1,0 48 52 90 100 Sri Lanka 3,2 4,2 22 23 81 Soudan 3,7 9,2 20 33 73 27 0 31 27 70 79 Suède 6,9 7,4 83 83 69 31 0 20 21 Suisse 3,6 4,4 57 62 79 21 0 20 21 Tadjikistan 1,4 2,0 34 32 83 Tanzanie 2,7 8,0 15 26 62 38 0 30 24 93 97 Tchad 0,8 1,6 19 23 45 55 0 40 55 74 Thaïlande 7,9 12,5 17 21 45 0 55 59 55 50 98 Togo 0,6 1,4 23 32 34 76 Trinité-et-'Ibbago 0,7 0,9 63 73 100 97 Tunisie 33 5,8 52 63 69 3*1 0 35 3*1 64 100 Turkménistan 1,3 2,1 47 45 70 Turquie 19,5 45,7 44 72 63 18 19 23 19 Ukraine 30,9 36,1 62 71 73 27 0 7 8 70 Uruguay 2,5 3,0 85 91 54 46 0 49 46 59 56 Venezuela 12,0 19,7 79 86 58 26 16 21 16 57 74 Vlet Nam 10,3 15,0 19 20 67 9 25 27 25 Yémen, Rép. du 1,7 5,7 20 35 40 Yougoslavie, Rép. féd, de (Serb./MontJ 4,5 6,1 46 58 80 20 0 24 20 Zambie 2,3 4,1 40 44 66 34 0 23 34 56 66 Zimbabwe 1,6 3,8 22 33 60 40 0 39 40 100 99 Toutes économies l 748,2 s 2 676,0 s 39 w 46 w 59 w 19 w 22 w 18 w 17 w Économies à revenu faible 307,7 577,7 22 28 59 21 20 16 19 29 56 Économies à revenu intermédiaire 824,3 1 389,9 37 49 62 18 19 19 16 77 Tranche inférieure 559,0 966,2 31 42 64 18 18 16 14 75 Tranche supérieure 265,4 423,7 62 74 58 20 22 24 20 Économies à revenu foîble/intemîédiaire 1 132,1 1 967,7 31 40 61 19 20 18 17 Afrique subsaharienne 87,6 198,0 23 32 62 30 9 28 30 Amérique latine et Caraïbes 233,8 366,5 65 74 55 17 28 27 25 60 80 Asie de l'Est et Pacifique 288,4 578,0 21 33 64 16 20 13 9 74 Asie du Sud 198,5 345,5 22 27 56 19 25 9 11 27 48 Europe er Asie centrale 240,1 317,7 56 67 71 20 9 15 15 Moyen-Orient et Afrique du Nord 83,7 161,9 48 58 58 20 22 31 27 81 Économies à revenu élevé 616,1 708,4 75 76 53 20 27 17 16 2.46 R A P P O R T SUR LE D E V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E , I 9 9 9 - 2 O O O Tableau A.3, Conditions de vie en zones urbaines Ecart de Degré Trajets Ménages Revenu revenus Prix d'occupatior domicile/ Durée raccordés ayant ayant Zone Popul. moyen Quintile des rrrde travail par trajet au reseau services accès a urbaine totale du ménage sup./ loge superfi./ transports domicile/ d'assainis réguliers l'eau km' Milliers Dollars quintile ments/ par commun travail sement enlèvement potable infér. revenus personne % Minutes % ordures % % Économie Ville 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 Allemagne Coiniyie 405 1 1)06 34,0 17 99 1(10 100 Duishurg 233 136 7,9 32.1 21 100 1(10 100 l cipzig 151 481 33,1) 3} 93 100 100 Wieshaden 204 266 37,0 23 10(1 100 11)0 Krftm 268 213 5.1 29,1 31 95 100 1011 Arménie Ycrevan 213 1 223 1407 28,4 39,0 13.0 98 52 93 81 98 Australie Melbourne ! 148 3 023 30 216 ÏIo 3,6 55.0 16 25 99 100 1110 Azerbaïdjan Raku 2 300 977 8.7 13,0 12.9 80 57 79 100 Bangladesh Dhaka 1 194 7 300 478 6,9 5.0 2.7 44 511 Tangail 32 155 228 6,9 8,0 1,2 15 SI Bénin Commît! 88 359 2 745 6.0 1,6 5,9 60 1 25 60 l'ono Novo 30 183 1 479 6.1 3,4 5,5 40 1 25 76 Bolivie Sanci Cru*/ de la Sierra 165 742 3 786 2.6 25 22 1(10 8~ La l'a/ 51 726 3 787 1,2 35 58 92 9(1 El Ain» 58 442 1 786 25 20 95 S6 Cnebahamba 68 425 4 035 17 47 )-> "1 Botswana Gaborone 473 .. .. 7,2 12,5 42 20 33 98 mu Brésil Rio de îaneiro 1 255 5 554 12 087 20,3 2.5 18.9 (3- 51 87 88 M Récite ' 1 503 287? 2.2 15,S 70 40 38 95 ·)5 Curitiba 1 352 1 091 16,1 5,7 21,0 72 30 75 95 9"-" Brasilia 12 (187 20.3 3,0 17.3 49 74 95 89 Bulgarie .Sofia 1 29., .. .. 5.8 16.7 75 35 98 95 10(1 Burkina Faso Ouagadougou 170 716 2 622 X} 8,5 12.2 - 22 75 · 40 Bobo-Ilioulasso 67 284 2 379 9.1 10,2 12,0 15 30 81 Burundi Bujumbura 100 278 1823 17,0 1.9 5,8 .. 30 29 41 03 Cameroun i louala 144 1 094 - 4,6 10,0 Il 45 3 60 83 Yaoundé 923 677 3,9 12.6 6 50 3 44 85 Canada 'loronto .. 4 236 49 791 9,5 3,9 41, 1 50 23 100 100 1110 Chili Santiago .. 4 820 8 043 16.0 2,4 14,4 14 36 92 95 98 Chine 1 k-il-i 5 809 2 080 13.x *' 11,0 0 57 1110 Qîn^dao 2 121 1 165 1.8 11, 1 11 10(1 Fonrun 52 385 5 354 3,2 16.3 0 100 100 Colombie Bogo.à 482 5 314 7 13.0 14,7 3,1 8.8 75 59 99 '14 97 Congo, Bip. dém. du Kinshasa 591 " 4 566 2 24 1 6.7 .. 61 1 20 3 0 70 Cote efIvoire Abidjan 569 2 462 2 827 7,9 7.2 7,2 49 90 45 70 62 Bou.lke 439 1 820 9,5 5.6 7,4 10 35 .35 28 Croatie Zagreb 868 4 354 5,9 11,0 22.1 52 26 80 100 90 Cuba La Havane 2 176 2,1 16,0 58 42 85 100 83 Caniasaue» 155 296 18,7 6 50 46 'H 7) Cicnfuegos 44 151 1, 5 19.2 0 30 70 ')" 100 PiuardelKio 28 129 3,7 21.0 0 8(1 48 100 4 5 Danemark Copenhague 3,1 100 Djibouti 69" cquateiu ( lUayatiuil 5 406 :,o 15,6 55 Quin» 2,4 8,6 93 ITgypte, Rép. arabe cf LcCaire i 524 658 13.0 58 60 91 <)l» Charbcva 383 656 13,5 32 30 91 99 Assiour 322 14,0 29 30 93 rnsirafs arabes unis Duba 26 564 60 100 FI Salvador San .Salvador 163 343 4 320 6,6 80 46 -rpf~ -Sauta Ana 18 142 2 998 8.1 57 'XI San Miguel 3 420 46 Liston Tall an 468 3,6 95 Ktals-Unis New York 39 25h 6,3 ranon de Kussie Kosrroma 2 357 5.1 65 91 90 100 Moscou 4 040 17.0 85 100 100 1011 Na/bnv Novgorod 2 459 6.4 78 35 95 KM) 1011 Novgorod 2 SOS 7.3 16.3 44 30 96 99 100 Rva*/-an 2 348 8.9 16,2 88 92 99 1110 Taris : 586 9319 20 899 4.3 40 98 100 1110 Marseille 351 800 14 640 0 99 99 100 Slrasbourg 388 1 5 942 0 98 100 100 ill Gambie Banjul 479 530 4,8 Géorgie Thilm 204 1 295 ,. 16 2 98 70 100 52 100 Ghana 411 1 718 40.3 8,0 a 47 45 12 60 86 758 822 2,9 17.8 5 8 55 20 12 11 57 22 193 682 1,9 17.4 5 45 18 6 5 38 Grèce Athènes .. 1 464 3.1 29 0 34 53 95 90 ion Guatemala t iuaU'tmla .. 1 327 2 760 76.7 9.0 8 0 55 40 53 64 Guinée; t. kmakry .. 1 308 6,4 6 5 26 55 17 50 "5 Hongrie Budapest .. 320 5 621 9,2 7.7 29 4 66 40 90 100 100 Inde Mumhat 12810 1 504 6.7 3,5 -» 79 33 51 9(1 96 Delhi 624 8 957 1 196 11.4 7,0 6 9 53 44 40 92 ChctUKÛ 612 5 651 1 184 8,0 7,0 6 42 37 90 60 ANNEXE 247 Écart de Degré Trajets Ménages Revenu revenus Prix d'occupation domicile/ Durée raccordes avant ayant ' Zone Popul. rnOY»" Quintile des m'de travail par trajet au réseau services accès» urbaine totale du ménage supV loge superfi./ transports domicile/ d'assainis réguliers l'eau km! Milliers Dollars quintile ments/ par commun travail sement enlèvement potable infér, revenus personne % Minutes % ordures % % Éeonomis Ville 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 1993 Inde (suite) Bangalorc 4 472 1 224 6.5 10,8 9,5 46 18 35 % 81 l.ucknow 1 804 992 7,5 4,6 5,5 1 23 3(1 74 88 Varanasi 104 1 078 928 5,1 4,5 21 22 41 88 85 Mysore 701 1 236 7,5 11,8 13 20 60 60 90 Rbiwandi 26 572 0,3 2,4 8 15 15 40 86 Gulbarga 330 1028 3,5 6,1 8 11 74 90 Tumkur 194 809 4.9 7,4 21 8 50 86 Hubli-Dharbad 1 114 3.6 6,2 37 89 89 Indonésie Djakarra 13 048 2 460 6,6 9,9 15,0 38 82 84 93 Bandimg I 819 1 625 5.8 12,0 13,1 0 29 97 86 Medan 1 810 1 674 4.5 5,5 13.9 44 30 19 94 Semarang 1 076 1 351 6.0 5,4 12,0 14 25 69 88 Banjarmasin 1 474 4,4 4,0 6.4 12 37 70 94 Surabava ! 970 8,1 8.6 11,5 23 23 87 99 Jordanie Amman ,. ., 12 813 13.9 6.5 15,4 14 M 79 100 100 Kazakhstan Almaty .. .. M1 173 7,2 14.5 43 35 88 83 100 Kenya Momba.sa 234'" 382 5,9 27 2 Ï:T 31 40 95 Nairobi 64 333 15,6 0 64 63 45 1,8 Lettonie R»ga .. 1026 .. .. 19,4 57 27 97 85 100 Libéria Monrovia .. 697 .. 24,0 14,0 75 60 1 0 20 Lituanie Vilnius .. 670 .. 5,4 16,2 49 25 94 95 100 Malawi Blamyre ·- 403 ·· 8,3 8,3 39 44 8 20 80 1 .Hongwe 220 4,2 6.6 5 31 12 80 Mali Bamako 26? .. .. 3.7 3,2 12 40 1 95 53 Mauritanie Nouakchott 72 576 1 481 8.9 6.4 10,0 45 50 4 15 68 Moldova, Rép, de ChîUnau 131 662 1 055 9,7 13.0 ï'5.0 48 25 86 83 100 Mongolie Ulaanhaatar 3 542 .. 317 3,2 37.7 9.2 85 29 51 49 Maroc Rabat .. 1 345 7 514 si 6,8 10.0 0 .. 95 90 100 Mozambique Mapuîo .. .. 414 4.9 .. 12,0 13 .. 23 37 73 Namibie Windhoek 69 142 11 618 15,2 6,0 43.0 0 20 75 93 98 Pays-Bas Amsierdum 202 724 21 687 5a 3,5 38,3 0 22 100 100 100 Nouvelle-Zél ande Auckland .. 942 25 900 8,1 4,4 40,0 6 .. 98 Niger Niamey 224 " 505 1 369 13,2 7,3 7.7 17 27 25 77 Nigeria Lïgos 959 5 968 492 ^ 18,2 10,0 5,5 54 85 8 75 lhadau 2 937 1 941 415 50,0 6,8 9,0 40 40 40 70 Kano 123 1 510 340 6,9 3.2 2,8 56 .. 38 16 Onitsha 9 623 18,5 12,0 53 33 38 95 Ouganda Kampala 202 840 .. 2,3 4,0 45 23 9 20 87 Pakistan Lahore .. 5 150 3 298 7.7 16,0 1.2 16 25 74 50 90 Paraguay Àsunciôn 67 949 5 496 8,8 5,3 4.7 31 60 10 79 58 Pérou Lima 6 232 1 109 · 9.2 25.7 65 35 69 57 87 Trujillo 45 509 3,8 15,2 74 30 71 48 98 Philippines Manille ,. 5.318 8.4 .. 34,1 40 120 80 85 94 Pologne Varsovie .. .3 021 3,1 5,4 18,2 11 34 91 97 100 République centrafricaine Bangui 163 471 .. 6,2 11,2 .. 45 1 25 45 République slovaque Bratislava 2 144 651 3 984 5,1 5,6 22,3 72 34 96 100 100 République tchèque Prague 496 1 214 .. 11,9 26,0 67 57 94 100 100 Roumanie Bucarest .. 2 350 .. 6,8 12,9 65 78 90 86 98 Rovaume-Uni Herrfordshire 1 604 1 000 28 270 10.9 6,0 34,8 27 100 100 100 Glasgow 618 7 329 1,8 4,5 39 99 99 Bedrord-shire 539 32 080 10,9 3.0 34,6 10 93 98 98 Cardiff 137 306 2,9 17.5 13 100 100 100 Sénégal Dakar 1 801 3 008 17,0 3.0 8,1 5.3 45 25 75 92 Kaolack 187 1 488 20,9 13 27 3 56 /.iguinehor 155 1 150 22,0 20 2 30 Mhour 101 2 192 15.9 20 31 2 79 Sierra Leone Freetown 82 595 370 11,4 .. 10.0 0 1 53 Slovénie Ljubljana 275 316 11 729 6.1 - · 1 22 99 99 100 Maiibot 738 185 9 314 6,2 41 28 58 90 100 Sri Lanka Colombo 2 190 436 3,4 .. 18,7 74 35 60 94 98 Soudan Khartoum 249 826 .. 21,9 63 42 3 12 55 Suède Stockholm 309 30 840 4,5 4,6 40,0 37 35 100 100 100 Tanzanie Àrusha 564 4,1 5,0 5,0 61 .30 16 60 Dar-es-Salaam 564 4,1 5,0 4,5 48 30 6 25 60 Mwanza 94 5,0 4,0 24 30 8 15 74 Togo Lomé 288 802 3,5 " 12,0 30 30 37 Tunisie l'unis .. 1 684 4 032 6,0 5,2 12,0 0 45 73 61 96 Viet Nam Hanoi 47 32 966 Ï0,4 5,8 0 40 45 100 Yémen, Rép, du Sana'a .. 183 "ïi.. 17,0 4,0 0 15 12 51 60 Yougoslavie Rép, féd. de Belgrade 765" 1 318 i'SF 19,4 0 * 35 71 86 99 (Serb./Mont,) Novi Sad 290 232 30.0 21,8 60 21 93 95 100 Nis 150 214 17.4 19,7 61 25 84 87 92 Zambie Lusaka ·· 867 14,0 6.5 6,9 65 20 36 6 Zimbabwe Harare 754 9,8 8,0 48 100 248 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau A.4. Environnement Changements climatiques Diversité biologique Pêcheries Emissions gaz Production Production Espèces mammifères Espèces Pirrses carbonique électricité comb. fossiles et oiseaux végétales supérieures annluelles Millions % total Milliards % de comb. Milliers Nombre Nombre m«irines de tonnes monde dekWh fossiles de tonnes Nombre menacé Nombre menacé Milliers de tonnes Économie 1996 1996 1996 1996 1996 1997 1997 1997 1997 1970 1995 Afrique du Sud 292,7 1.3 198 93 113 023 843 49 23 420 2215 1 205 560 Algérie 94,3 0,4 21 99 115 700 284 23 3 164 141 25 103 Allemagne 861.2 3,8 551 65 93 004 315 13 2 682 14 851 198 Arabie Saoudite 267,8 1,2 98 100 474 997 232 20 2 028 7 17 3') Argentine 129,9 0.6 70 56 68 249 1 217 68 9 372 247 163 925 Australie 306,6 1,4 177 90 182 819 901 103 15 63S 2 245 54 128 Bolivie 10,1 0,0 3 36 4 290 1 590 51 17 367 227 0 1 Brésil 273.4 1,2 290 5 49 577 1 886 174 56 215 1 358 407 545 Canada 409.4 1, 8 571 21 293 525 619 12 3 270 278 1 127 445 Chili 48,8 0,2 31 45 2 684 387 34 5 284 329 1 101 T 270 Chine 3 363,5 14,9 1 080 81 874 408 1 494 165 32 200 312 2 076 10 087 Colombie 65,3 0,3 45 20 56 817 2 054 99 5 i 220 712 Ib 103 Corée, Rép. de 408.1 1,8 223 66 2 228 16) 25 2 898 66 521 1 729 Corée, Rép. dém. de 254.3 1, 1 35 36 18 107 26 2 898 4 445 1 5>)9 Costa Rica 4,7 0,0 5 14 805 27 12 1 19 527 s 16 Cuba 31,2 0,1 13 92 1 221 168 22 6 522 888 86 57 Danemark 56,6 0,3 54 95 16 005 239 5 ! 450 2 1 184 1 ^78 Egypte, Rép. arabe d! 97,9 0,4 58 81 57 621 251 26 2 076 82 25 105 Émirats arabes unis 81,8 0,4 20 100 148 818 92 7 0 40 105 Equateur 24,5 0,1 9 il 20 100 1 690 81 19 362 824 81 484 Espagne 232,5 1,0 173 43 10 981 360 29 5 050 9S5 1 255 967 États-Unis 5 301,0 23,4 3 652 69 1 386 112 1 078 85 19 473 4 669 1 575 3 5811 Fédération de Russie 1 579,5 7.0 846 68 8S9 367 897 69 214 3 787 Grèce 80,6 0,4 42 90 7 765 346 23 4 992 571 84 138 Guaremala 6,8 0.0 4 21 740 708 12 8 681 355 1 1 Inde- 997,4 4.4 435 82 193 816 1 239 148 16 000 1 236 941 2 420 Indonésie 245,1 1. 1 67 83 172 364 i 955 232 29 375 264 732 2 868 Iran, Islaoîic Rep. 266,7 1,2 91 92 219 538 463 34 8 000 2 16 237 Italie 403,2 1.8 239 80 22 129 324 17 5 599 311 295 261 Jamaïque 10,1 0,0 6 93 137 11 3 308 744 9 9 Japon I 167,7 5.2 1 003 59 6 327 382 62 5 565 707 7 229 4 587 Kazakhstan 173,8 0,8 59 88 61 923 30 71 0 Kenya 6,8 0,0 4 9 1 205 67 6 506 240 8 4 Kuwak 25 100 112 600 41 4 234 0 3 6 Libya 40,6 0,2 18 100 77 617 167 13 1 825 57 6 54 Madagascar 1,2 0,0 307 74 9 505 306 1 1 71 Malaisie 119,1 0,5 51 90 66 757 787 76 15 500 490 243 921 Maurice 1,7 0,0 31 14 750 294 5 17 Mexique 348,1 1,5 163 72 195 899 1 219 100 26 071 1 593 212 981 Nigeria 83.3 0,4 15 63 105 266 955 35 4 7 1 5 37 78 212 Norvège 67,0 0,3 104 0 198 023 297 7 I 715 12 2 896 2 475 Nouvelle-Zélande 29,8 0,1 36 21 8 965 160 47 2 382 211 40 455 Panama 6,7 0.0 4 37 950 27 9 915 1 302 46 162 Pays-Bas 155.2 0,7 85 92 71 543 246 9 1 221 1 200 380 Pérou 26,2 0.1 17 22 6 972 1 882 110 18 245 906 1 2 468 9 441 Philippines 63,2 0,3 37 63 523 548 135 8 931 360 784 1 561 Pologne 356,8 1.6 141 98 97 962 311 16 2 450 ">T 447 388 Portugal 47,9 0,2 34 54 60 270 20 5 050 26') 453 237 Puerto Rico 15,8 0,1 121 14 2 493 223 2 2 Royaume-Uni 557.0 2,5 346 70 242 852 280 6 1 623 18 1 028 781 Sri Lanka 7,1 0,0 5 28 338 25 3 314 455 86 204 Tanzanie 2,4 0,0 2 12 3 1 138 63 10 008 436 20 39 Thaïlande 205,4 0,9 87 91 21 951 881 79 11 625 385 946 2 462 Turquie 178,3 0,8 95 57 16 018 418 29 8 650 1 876 168 S7S Ukraine 397,3 1,8 182 51 57 293 25 52 381 Venezuela 144,5 0,6 75 29 188 822 1 486 46 21 073 426 98 367 Viet Nam 37,6 0,2 17 100 17 470 748 85 10 500 341 407 412 Toutes économies 22 653,9 t 100,0 w 13 621 t 62 w 46 462 t 75 144 t Économies à revenu faible 1 448,1 6,4 672 72 Économies à revenu intermédiaire 10 068,9 44,4 4 447 69 22 657 48 358 Tranche supérieure 7 512,7 33,2 3 041 72 18 360 35 282 Tranche inférieure 2 556,2 11,3 1407 61 4 297 13 075 Économies à revenu ràïmVi ntermédiaire 11 517,0 50,8 5 119 69 25 5.31 53 749 Asie de t'Est et Pacifique 4 309,5 19,0 1 379 81 6 003 20 646 Europe et Asie centrale 3 412,7 15,1 1 780 68 1 308 476 Amérique latine et Caraïbes 1 209,1 5,3 810 32 14 752 20 592 Moven-Orienï et Afrique du Nord 988,6 4,4 380 93 1 089 769 567 1 567 Asie du Sud 1 125,1 5,0 509 79 Afrique subsaharienne 472,1 2,1 261 79 2 266 Économies à revenu élevé 11 136,9 49,2 8 503 58 20 931 21396 Grands indicateurs du développement dans le monde Introduction es grands indicateurs du développe teurs : la valorisation du capital ment dans le monde constituent un humain, la viabilité de l'environne noyau d'indicateurs types établis à ment, les résultats macroécono partir des bases de données sur le miques, le développement du secteur développement de la Banque mon privé et les relations internationales diale. Les 21 tableaux sont structu qui influent sur les conditions exté rés de manière à présenter des rieures du développement. Un CD- données socio-économiques compa ROM produit en parallèle aux World ratives sur plus de 130 pays pour Development Indicators contient une l'année la plus récente pour laquelle base de données comprenant plus de elles sont disponibles et pour une 1 000 tableaux et 500 séries chrono année antérieure. Un tableau sup logiques se rapportant à 227 pays et plémentaire contient les indicateurs régions. de base pour 78 économies pour les quelles on ne dispose que de don Présentation des Grands nées fractionnaires ou qui comptent indicateurs du développement moins de 1,5 million d'habitants. dans le monde Les indicateurs présentés ici ont Les tableaux 1 et 2, Le monde en été sélectionnés à partir des quelque chifres, passent en revue les grandes 500 indicateurs inclus dans la publi questions du développement : Quel cation des World Development est le degré de pauvreté ou de Indicators 1999. Cette dernière, qui richesse de la population ? Quel est paraît une fois par an, présente les leur niveau de bien-être effectif, si progrès accomplis au plan du déve l'on se base sur les taux de malnutri loppement dans un cadre global. Le tion et de mortalité juvéniles ? premier chapitre décrit les résultats Quelle est l'espérance de vie des obtenus et les perspectives en matière nouveau-nés ? Quel est le pourcen de progrès économique et social dans tage d'adultes analphabètes ? les pays en développement, par réfé Les tableaux 3 à 7, Population, rence à six objectifs internationaux. décrivent les progrès accomplis en Ses cinq sections principales reflètent matière de développement social au la contribution de nombreux fac cours des dix dernières années. Des 253 2 J 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO données sur la croissance démographique, le taux conforme aux directives opérationnelles actuelles de d'activité et la répartition des revenus sont incluses la Banque mondiale. Les valeurs du PNB par habi dans les indicateurs, qui comprennent aussi des tant retenues ici comme seuils pour définir les mesures du bien-être comme les dépenses au titre des groupes sont : 760 dollars ou moins en 1998 pour les soins de santé, les taux de scolarisation et les diffé pays à faible revenu ; entre 761 et 9 360 dollars pour rences entre les niveaux de scolarité de la population les pays à revenu intermédiaire ; et au moins masculine et de la population féminine. 9 361 dollars pour les pays à revenu élevé. La caté Les tableaux 8 à 10, Environnement, regroupent gorie des pays à revenu intermédiaire est elle-même des indicateurs fondamentaux de l'utilisation des sols divisée entre pays à revenu intermédiaire, tranche et de la productivité agricole, des ressources en eau, inférieure, et pays à revenu intermédiaire, tranche de la consommation d'énergie et des émissions de supérieure, selon que le PNB par habitant des pays gaz carbonique. considérés est inférieur ou supérieur à 3 030 dollars. Les tableaux 11 à 15, Economie, présentent des Les pays sont aussi classés par région. La liste des informations sur la structure et la croissance écono pays compris dans chaque groupe (y compris ceux miques dans le monde et sur les statistiques de qui comptent moins de 1,5 million d'habitants) finances publiques, ainsi qu'un état récapitulatif de la figure dans le tableau sur la Classification des écono balance des paiements. mies, à la fin du présent volume. Les tableaux 16 à 19, Etats et marchés, examinent La classification des économies est modifiée de la contribution du secteur public et du secteur privé temps à autre par suite des changements apportés à la création des infrastructures nécessaires à la crois aux seuils indiqués plus haut ou à l'évaluation du sance économique. Ils fournissent des informations PNB par habitant des différents pays. Dans ce cas, sur l'investissement privé, les bourses et les activités les agrégats établis sur la base de cette classification économiques de l'Etat (y compris les dépenses mili sont recalculés pour la période précédente de taires), ainsi qu'une série complète d'indicateurs sur manière à maintenir la cohérence des séries chrono les technologies de l'information et sur la recherche- logiques. Entre 1998 et 1999, plusieurs grands pays développement. ont changé de catégorie, ce qui a eu pour effet de Les tableaux 20 et 21, Relations internationales, sensiblement modifier les agrégats du revenu et des présentent des informations sur les flux commer régions. Par exemple, la République de Corée est sor ciaux et financiers, et notamment l'aide et les prêts tie de la catégorie des pays à revenu élevé pour ren aux pays en développement. trer dans celle des pays à revenu intermédiaire, Etant donné que la Banque mondiale a essentiel tranche supérieure ; les chiffres correspondant à la lement pour mission de fournir des prêts et des Corée sont donc aussi inclus dans le calcul des agré conseils à ceux de ses pays membres qui ont un faible gats relatiis aux pays en développement d'Asie de revenu ou un revenu intermédiaire, les questions l'Est et du Pacifique. La Chine a été reclassée dans la abordées dans la publication se rapportent essentiel catégorie des pays à faible revenu après une révision lement à ces économies. Les informations qui sont des estimations de son PNB par habitant. L'Afrique disponibles sur les pays à revenu élevé y sont aussi du Sud est passée de la tranche supérieure à la incluses à titre de comparaison. Le lecteur peut se tranche inférieure des pays à revenu intermédiaire ; reporter aux publications statistiques nationales ou l'Indonésie et les Iles Salomon sont passées de la caté aux publications de l'Organisation de coopération et gorie des pays à revenu intermédiaire, tranche infé de développement économiques et de l'Union euro rieure, à celle des pays à faible revenu ; Grenade et péenne pour obtenir de plus amples informations sur Panama, de la tranche inférieure à la tranche supé ces derniers pays. rieure des pays à revenu intermédiaire ; et l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine, de la catégorie des pays à Classification des économies faible revenu à celle des pays à revenu intermédiaire, Comme dans le corps du Rapport, le PNB par tranche inférieure. habitant est le principal critère utilisé pour classer et regrouper approximativement les pays selon leur Sources des données et méthodes stade de développement économique. Ces dernières Les données socio-économiques présentées dans sont classées en trois catégories en fonction du ce rapport proviennent de différentes sources : elles niveau de leur revenu. La classification retenue dans peuvent avoir été directement recouvrées par la la présente édition a été mise à jour de manière à être Banque mondiale, être tirées de publications statis- GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 255 tiques des pays membres ou avoir été établies par des moyennes pondérées (lettre w) ou des valeurs instituts de recherche, comme l'Institut des res médianes (lettre m) pour l'ensemble des pays du sources mondiales, ou des organismes internationaux groupe. Les données sur les pays qui ne sont pas comme les Nations Unies et ses institutions spéciali inclus dans les tableaux principaux (c'est-à-dire les sées, le Fonds monétaire international et pays inclus dans le tableau la) sont prises en compte l'Organisation de coopération et de développement dans les chiffres récapitulatifs parce que l'on dispo économiques (se reporter à la Bibliographie qui figure sait des informations nécessaires ou que l'on a sup à la suite des Notes techniques pour une liste exhaus posé qu'ils onr suivi la tendance générale des pays tive des sources des données). Bien que les normes déclarants durant la période considérée. Cela permet, internationales applicables en matière de couverture, en normalisant la composition des groupes pour de définition et de classification soient respectées pour chaque période, de parvenir à des agrégats plus cohé la plupart des statistiques communiquées par les pays rents. Cependant, aucun chiffre récapitulatif n'est et les institutions internationales, il existe inévitable indiqué lorsque les données manquantes représen ment des différences au niveau du champ d'application tent un tiers ou plus de l'estimation globale. La sec et de l'actualité des données, ainsi que des capacités et tion des Notes techniques consacrée aux « Méthodes ressources consacrées au recouvrement des données de statistiques » fournit de plus amples informations sur base et à leur compilation. Pour certains domaines, la les méthodes employées pour calculer les valeurs des Banque mondiale doit examiner des données d'ori agrégats. Les coefficients de pondération utilisés gines différentes afin de s'assurer qu'elle retient les don pour construire les agrégats sont indiqués dans les nées les plus fiables. Tl arrive aussi que les données notes techniques relatives à chaque tableau. disponibles ne soient pas incluses dans le Rapport parce qu'elles sont jugées trop déficientes pour fournir Terminologie et eûuwerture des données une évaluation fiable des niveaux et tendances, ou ne Le terme pays n'implique pas nécessairement l'in sont pas suffisamment conformes aux normes interna dépendance politique, mais peut désigner tout terri tionales. toire pour lequel les autorités communiquent Les données présentées sont dans l'ensemble com séparément des statistiques sociales ou économiques. parables à celles publiées dans World Development Les données sont présentées pour les pays tels qu'ils Indicators 1999. Les chiffres ont toutefois été révisés étaient constitués en 1998, et les chiffres se rappor et mis à jour chaque fois que de nouvelles informa tant aux périodes antérieures ont été modifiés sur la tions ont été obtenues. Les écarts constatés peuvent base des situations politiques actuelles. Dans les aussi tenir aux révisions apportées aux séries chrono tableaux, une note de bas de page précise les excep logiques et aux méthodes. Les chiffres publiés dans tions à la règle. différentes édirions d'une même publication de la Depuis le 1er juillet 1997, la Chine exerce de nou Banque n'ayant pas toujours été établis à la même veau sa souveraineté sur la Région administrative époque, il est recommandé au lecreur de ne pas com spéciale de Hong Kong. Les données relatives à piler de séries statistiques à partir de chiffres prove Hong Kong (Chine) sont portées sur une ligne dis nant d'éditions différentes. Celui-ci trouvera des tincte, après les données sur la Chine, et sont incluses séries de données cohérentes sur le CD-ROM de dans le calcul des agrégats des pays à revenu élevé. World Development Indicators 1999. Sauf indication contraire, les données pour la Chine Sauf indication contraire, tous les montants sont ne comprennent pas Taïwan (Chine). exprimés en dollars courants des États-Unis. Les Dans la mesure du possible, on a présenté des diverses méthodes utilisées pour la conversion des données distinctes pour la République tchèque et chiffres en monnaie nationale sont décrites dans les pour la République slovaque, que couvrait antérieu Notes techniques. rement la Tchécoslovaquie. Dans la mesure du possible, des données sont pré Chiffres récapitulatifs sentées séparément pour l'Erythrée ; les données Les chiffres récapitulatifs portés au bas de chaque anrérieures à 1992 présentées pour l'Ethiopie tableau sont des totaux (et sont suivis de la lettre t si incluent toutefois, dans la plupart des cas, l'Erythrée. leur calcul a fair intervenir des estimations parce que Sauf indication contraire, les données sur des données manquent ou que des pays n'ont pas l'Allemagne portent sur l'Allemagne unifiée. communiqué leurs données, ou de la lettre s s'il s'agit Sauf indication contraire, les données sur la d'une simple somme des données disponibles), des Jordanie se rapportent seulement à la rive orientale. 256 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOQ En 1991, l'Union des Républiques socialistes sovié et par région, et aux notes de renvoi des tableaux. tiques a été officiellement scindée en 15 pays : l'Arménie, Pour tout renseignement supplémentaire, le lecteur l'Azerbaïdjan, le Bélarus, l'Estonie, la Fédération de peut se reporter à World Development Indicators Russie, la Géorgie, le Kazakhstan, la Lettonie, la 1999. La Bibliographie qui figure à la fin de ces notes Lituanie, l'Ouzbékistan, la République de Moldova, la techniques indique les sources de données où le lec République kirghize, le Tadjikistan, le Turkménistan et teur trouvera des définitions et des descriptions plus l'Ukraine. Les données relatives à chaque pays ont été complètes des concepts utilisés. présentées dans la mesure du possible. Toutes questions ou observations concernant les Les données présentées pour la République du Grands indicateurs du développement dans le Yémen ne couvrent pas les années antérieures à monde et les autres publications statistiques de la 1990 ; sauf indication contraire, les données indi Banque mondiale sont à adresser à : quées pour ces années se rapportent à l'ex- République arabe du Yémen et à Fex-République Information Center, Development Data Croup démocratique populaire du Yémen. The World Bank Dans la mesure du possible, on a présenté des 1818HStreet, N.W. données distinctes pour les pays que couvrait l'ex- Washington, D.C. 20433 Yougoslavie : la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'ex- Téléphone : (800) 590-1906 ou (202) 473-7824 République yougoslave de Macédoine, la Slovénie et Télécopie : (202) 522-1498 la République fédérale de Yougoslavie (Serbie et Messagerie : info@worldbank.org Monténégro). Site web : http://www.worldbank.org/wdi Notes techniques Il est possible de commander les publications de la Banque mondiale par courrier électronique en adres La qualité des données et les comparaisons inter sant la demande à books@worldbank.org, par cour nationales étant souvent source de difficultés, le lec rier normal en écrivant à World Bank Publications à teur est invité à se référer aux Notes techniques, au l'adresse ci-dessus, ou par téléphone en composant le tableau de la Classification des économies par revenu (202)473-1155. 258 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO Tableau 1. Taille de l'économie Densité de Produit national brut (PNB) PNB par habitant Évaluation PPA du PNBa population Taux de Taux de Population Superficie Nombre croissance croissance Par habitant Millions Milliers d'habitants Milliards annuel annuel Milliards d'habitants de km2 au km2 de dollars Rang moyen (%) Dollars Rang moyen (%) de dollars Dollars Rang Economie 1998 1996 1998 1998b 1998 1S97 98 1998" 1998 1997-98 1998 1998 1998 Afrique du Sud 41 1 221 34 119,0 U 0.6 2 880 288.? 6 990' "9 Albanie- 29 123 2,7 137 810 Algérie 30 2 382 13 46,5 50 7.3 1 3 SI) 116 5,0 131 A' 4 380 l(H Allemagne 82 235 2 122,7 -0.4 25 851) 13 -0,4 1 708,5 20 810 20 Angola 1 247 10 340 178 4,8 10,1e 8411e l 3.8 25,9 1X10 158 Canada 31 9 971 3 612,2 9 6,1 20 020 26 5.1 735,6 24 050 Chili 14 757 20 71.3 42 8,0 4 810 6,5 191.1 I 2 890 Chine 9 597° 133 928,9 7.4 750 149 6,5 3 983,6 3 220 Hong Kong. Chine ! 6 755 158,3' 24 -5,1 23 670' 21 -7,8 147.1 12 000 Colombie 1 139 39 106.1 35 5.6 2 600 95 3,7 306,0 7 500 Congo, Rép. dém. du 48 2 345 21 5.3 108 4,0 110 209 0,7 36,4' 750' Congo, Rép, du 3 342 8 1,9 151 11,9 690 153 8.9 4,0 1 430 Corée. Ré)., de 99 470 369,9 -6,3 7 970 59 569,3 12 270 Costa Riea 51 69 9.8 4.7 2 780 93 3,1 25,3 6 620 86 Côte d'Ivoire 322 46 10,1 5.7 700 152 3,6 25,0 1 730 161 Croatie 57 82 20,7 4 520 73 Danemark 43 125 176,4 33 260 6 126,4 .l-, 8311 Egypte. Rép. 6! 62 79,2 40 5,1 1 290 3.3 192.S î 130 132 El Salvador 6 292 11,2 81 3,6 1 850 107 1.4 17.3 2 85(1 139 Equateur 12 284 44 1S,6 70 1 530 119 0,2 ^6,3 4 630 100 l-rvthrëe 118 38 0,8 176 -4.0 200 202 -6,7 3,7 950 193 Espagne 506 79 553,7 10 3.7 14 080 39 3,7 631.5 16 060 38 Estonte 1 45 34 4,9 112 3 390 87 Etars-Unis 270 9 364 29 7 921,3 1 3.7 29 340 10 2,8 7 922.6 29 346 Ethiopie 61 1 104 61 6,1 104 -0,8 100 210 50.8 500 208 1-ëdërarion t 147 17 075 9 337,9 16 -6,6 2 500 101 579,8 3 950 110 hinlande S 338 17 124,3 30 5,2 24 110 19 Ù 104,5 2(1 270 1_^ 39 107 1 466,2 3.2 24 940 1 312.0 22 320 Géorgic 5 70 78 5,1 109 930 139 Ghana 18 2.39 81 7,2 98 4.6 390 171 1,9 29.8' 1 610' 168 Grccr 1.32 82 122,9 31 5,7 1 1 650 3,4 137,2 13 010 42 Guatcmala 109 100 4,8 1 640 44.0 4 070 Guinée 246 3,8 4,3 540 159 1,9 12,5 1 760 160 ! laïti H 28 3,1 134 3,0 410 167 9,6' 1 250' 182 1 bmdttras 6 112 4,5 117 3,9 730 151 13,2 2 140 1 longrie 10 93 110 45,6 51 4 510 Inde 980 3 288 330 421,3 430 1 700 163 Indonésie 204 1 905 112 138,5 28 680 154 -16,2 568,9 2 790 141 Iran. Rép. 62 1 633 38 109,6 1 770 109 Irlande 70 53 67,3 43 9,0 18 340 8,5 67.5 1 8 340 30 Israël 6 21 290 95,2 36 1,9 1 5 940 32 -0,4 103.4 17 310 Xi 58 301 196 1 166.2 6 2,3 20 250 25 165.4 20 200 lamatqtie 3 11 238 4.3 1 680 -1,9 8.3 5 210 130 lapon 126 378 335 4 0893) 32 380 -2,8 928.4 l.i 180 14 lordanie 5 89 51 6,9 100 0.3 1 520 120 -2.5 14,8 5 250 128 Kazakhstan 16 20,6 64 -2,6 1 310 126 -2,0 s 3,4 3 400 126 Kcnva 29 580 9,7 86 1,5 330 180 -0.9 I 130 1,57 Koweït 18 105 f Lesotho 30 6K 168 -3.1 570 158 -5,4 4,8'" lA'ttonie 65 39 5,9 101 2 430 98 Liban 10 412 15,0 4,3 3 560 84 6 1 50 89 Lituanie 65 9,0 5,6 2 440 97 5,9 4 510 105 Macédoine, ·RY t 26 79 2,6 13') 2.9 1 290 3 660 1 15 .Mad.tga.sear 587 25 3,8 128 4,8 260 193 1,6 900 194 Malaisie 130 68 79,8 39 -6,3 3 600 82 -8,4 145,1' 6 990' Malawi ILS 112 2,1 1.8 200 202 -0.7 750 205 Mali 1 240 2.6 5,3 256 194 720 2(14 AWf : Les Noirs techniques indiquent t=- que recotts-rent les chiffres et dans quel e mesure ils sont comparables. I. ."hiffres en italisjue se tppom-m a des innée celles qui sont indiquées. Les rangs ont c té établis en fonction des 210 pays com idéres, y compris les 78 figurant c s le tableau la. Voir , Notes techoicu G R A N D S I N D I C A T E U R S D U D É V E L O P P E M E N T D A N S LE M O N D E 2 5 9 LE MONDE EN CHIFFRES Densité de Produit national brut (PNB) PNB par habitant Evaluation PPA du PNBa population Taux de Taux de Population Superfici» Nombre croissance croissance Par habitant Millions Milliers d'habitants Milliards annuel annuel Milliards d'habitants de km2 au km2 de dollars Rang moyen (%) Dollars Rang moyen |%) de dollars Dollars Rang Economie 1998 1996 1998 1998* 1998 1997-98 1998» 1998 1997-98 1998 1998 1998 Maroc 2H 447 62 34,8 56 0,8 1 250 130 -1,0 86,8 3 120 133 Mauritanie 3 1 026 2 1,0 171 5,2 410 167 2,4 4,2e 1 660e 165 Mexique 96 1 958 50 380,9 13 4,8 3 970 76 3,0 785,8e 8 190' 71 Moldova, Rép. de 4 34 130 1,8 118 410 167 Mongolie 3 1 567 2 1,0 172 4,9 400 170 3,2 3,9 1 520 170 Mozambique 17 802 22 3,6 130 11,3 210 199 9,2 14,5e 850e 196 Myamnar 44 677 68 ,.R Namibie 2 824 2 3.2 131 1,2 1 940 106 -1,2 8.2e 4 950e 94 Népal 23 147 160 4,8 114 2,2 210 199 -0,1 24,9 1 090 189 Nicaragua 5 130 40 ,,R 8,6e 1 790e 159 Niger 10 1 267 8 1,9 150 4,3 190 204 0,8 8.4 830 198 Nigeria 121 924 133 36,4 55 1,1 300 186 -1,7 99,7 820 199 Norvège 4 324 14 152.1 25 2,4 34 330 4 1,8 107,6 24 290 8 Nouvelle-Zélande 4 271 14 55,8 46 1,4 14 700 36 0,5 60,1 15 840 40 Ouganda 21 241 105 6,7 102 5,8 320 185 2,9 24,5e 1 170e 185 Ouzbékistan 24 447 58 20,9 62 3,0 870 141 1,2 69,8 2 900 138 Pakistan 132 796 171 63,2 44 5,0 480 162 2,5 204,9 1 560 169 Panama 3 76 37 8,5 91 3,8 3 080 90 2,0 19,2 6 940 81 Papouasie-Nouvelle-G uinée 5 463 10 4,1 120 2,3 890 140 0,0 12,4e 2 700e 142 Paraguay 5 407 13 9,2 87 0,2 1 760 111 -2,1 19,0 3 650 117 Pays-Bas 16 41 463 388,7 12 3,3 14 760 18 2,7 339,3 21 620 19 Pérou 25 1 285 19 61,1 45 2 460 96 Philippines 75 300 252 78,9 4! 0,1 1 050 135 -2,1 265,6 3 540 122 Pologne 39 323 127 150,8 26 5,4 3 900 79 5,4 260,7 6 740 83 Pouugai 10 92 109 106,4 34 3,9 10 690 51 3,8 143,1 14 380 45 RI)F lao 5 237 22 1,6 163 4,0 330 180 1,4 6,5e 1 300e 180 République arabe syrienne 15 185 83 15.6 75 4,4 1 02» 136 1,8 45,8 3 000 136 République centrafricaine 3 623 6 1,0 170 4,5 300 186 2,6 4,5e 1 290e 181 République dominicaine 8 4') 171 14,6 78 6,5 1 770 109 4,6 38,8 4 700 99 République kirghixe 5 199 24 1,6 162 4,2 350 175 2,8 10,3 2 200 152 République slovaque 5 49 112 20,0 66 3 700 80 République tchèque 10 79 133 51,8 48 5 040 69 Roumanie T ? 238 98 31,3 58 -5,6 1 390 125 -5,3 89,3 3 970 109 Royaume-Uni 59 245 244 1 263,8 5 2,0 21 400 22 1,9 1 218,6 20 640 22 Rwanda 8 26 329 1,9 155 9,9 230 197 7,1 5.6 690 206 Sénégal 9 197 47 4,8 115 6,0 530 160 3,1 15,4 1 710 162 Sierra Leone 5 ---> 68 0,7 181 -0,7 140 206 -2,9 1,9 390 210 Singapour 3 1 5 186 95,1 37 1,5 30 060 9 -0,4 90,5 28 620 5 Slovénie 2 20 99 19,4 67 9 760 52 Sri Lanka 19 66 290 15,2 76 810 144 Suède 9 450 22 226,9 20 3,5 25 620 14 3,5 172,5 19 480 27 Suisse 7 41 180 284,8 18 2,1 40 080 3 1,8 189,1 26 620v 7 Tadjikistan 6 143 43 2,1 143 350 175 Tanzanie 32 945 36 6,7' 101 3,2 210' 199 0,6 15,9 490 209 Tchad 7 1 284 6 1,7 160 2.30 197 Thaïlande 61 513 120 134,4 29 -7,7 2 200 102 -8,5 357,1 5 840 91 logo 4 57 82 1,5 164 -1,0 330 180 -3,5 6,2 1 390 176 Tunisie 9 164 60 19,2 69 5,5 2 050 105 3,9 48,3 5 160 93 Turkménistan 5 488 10 136 ..f Turquie 63 775 82 200,5 22 3 160 89 Ukraine 50 604 87 42,7 53 850 142 Uruguay 3 177 19 20,3 65 6,6 6 180 67 5,8 31.2 9 480 67 Venezuela 23 912 26 81,3 38 -0,4 3 500 85 -2,4 190,4 8 190 71 Viet Nam 78 332 238 25,6 60 4,0 330 180 2,8 131,0 1 690 164 Yémen. Rép. du 16 528 31 4,9 110 7,3 30» 186 4,6 12,1 740 202 Zambie 10 753 13 3,2 132 -1,8 330 180 -4,0 8,3 860 195 Zimbabwe 12 391 30 7,1 99 -0,4 610 156 -2,2 25,2 2 150 153 Toutes économies 5 897 s Ï33 567 s 45 w 28 862,2 t 1,5 w 4 890t 0,1 w 36 556,8 t 6 2 0 0 w Économies à revenu raïble 3 515 42 695 85 1 843,7 3,8 520 2,1 7 475,1 2 130 Sauf*Chine et Inde I 296 29 810 45 493,5 -3,9 380 -5,9 1 821,3 1 400 Économies à revenu intermédiaire 1 496 58 789 26 4 419,6 -0,4 2 950 -1,5 8 315,8 5 560 Tranche inférieure 908 36 729 25 1 557,4 -1,5 1 710 -2,6 3 709,4 4 080 Tranche supérieure 588 22 060 27 2 862,1 0,2 4 860 -1,1 4 606,3 7 830 Économies à revenu faible/ intermédiaire 5 011 101 484 50 6 263,3 1,0 1 250 -0,5 15 790,8 3 150 Afrique subsaharienne 628 24 290 27 304,2 2,2 480 -0,4 900,6 1 430 Amérique latine et Caraïbes 502 20 462 25 1 977,6 i 5 3 940 0,8 3 401,5 6 780 Asie de t'Est et Pacifique 1 817 16 384 114 1 801,6 -1,1 990 -2,2 6 179.5 3 400 Asie du Sud 1 305 5 140 273 555,5 5,9 430 3,9 2 100.4 1 610 Europe er Asie centrale 473 24 208 20 1 038.8 2 190 2 005,5 4 240 Moyen-Orient et Afrique du Nord 285 11 000 26 585,6 2 050 1 203.3 4 220 Economies à revenu élevé 885 32 082 29 22 599,0 1,6 25 510 1,1 20 766,0 23 440 a- Parité de pouvoir d'achat ; voir les Notes techniques, b. Estimations préliminaires de la Banque mondiale calculées par la méthode de 1''Atlas. c. Chiffres estimés par régres- sion ou extrapolés i partir des estimations les plus récentes du Projet de comparaison internationale, d. Y compris Taïwan (Chine), e, I.es ;hifTre.s indiqués pour le PNB .sont ceux du PIB. t. Considéré comme revenu supérieur (9 361 dollars ou plus), g. Considéré comme revenu intérieur (760 dollars ou moins) h. Considéré comme revenu inter- médiaïte, tranche supérieure (3 031 à 9 360 dollars), i. Partie continentale de la Tanzanie uniquement. i 6 o R A P P O R T SUR LE D E V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E , 1 9 9 9 - 2 O O O Tableau 2. Qualité de la vie Croissance de Prévalence Taux de Taux d'analphabétisme Accès aux la consommation privée malnutrition mortalité Espérance de vie des adultes services par habitant juvénile des moins à la naissance %de a population Population d'assainissement Taux de croissance annuel % enfants de 5ans Années âgée de 15 ans et plus urbaine en zones urbaines moyen (%) 1980-97 de moins Pour 1 000 1997 1997 % du total % population Ajustée sur de S ans urbaine Economie Non ajustée distribution 1992-97» 1980 1997 Garçons Filles Hommes Femmes 1980 1998 1995 Afrk|uc du Sud -0,3 -(!,! 9 91 65 62 68 15 17 48 50 78 Albanie 57 40 69 75 34 38 97 Algérie -1,8 -1,2 13 139 3'1 69 72 27 32 ·13 58 Allemagne 16 6 74 80 83 87 Angola 7.S 33 261 209 45 48 21 }} 71 Arabie saoudite 85 28 69 66 83 Argentine 38 24 70 83 89 Arménie 70 66 69 Australie 1,7 1,1 76 81 86 85 Autriche 2,0 1,6 74 81 65 65 Azerbaïdjan 10 23 67 75 Bangladesh 1,5 56 104 58 58 50 73 20 Hébrus -2,7 63 74 0 2 56 73 Belgique 1,2 15 73 80 95 97 Bénin 29 214 149 52 55 27 41 60 Bolivie 170 96 60 63 9 23 46 63 Botswana 94 88 46 48 28 23 15 68 91 Brésil 0,2 6 44 63 16 16 66 80 74 Bulgarie -0,4 25 24 67 74 2 61 69 Burkina l'aso 33 169 44 45 89 9 17 Burundi 38 193 200 41 44 46 8 Cambodge 38 330 147 53 55 22 Cameroun -1,5 173 78 55 58 21 5 31 47 Canada 1,3 0,9 13 8 76 82 76 77 Chili 3,8 1,7 35 13 72 5 5 81 84 Chine 7,7 4,5 16 65 39 68 71 9 25 20 33 68 1 lonq Kons*. Ohinc 5,2 76 82 4 12 91 95 Columhîe 1,2 0,5 8 58 30 67 73 9 9 64 74 79 Congo, Rép. déni, du -4,5 34 210 148 49 52 29 30 3 Î ("anges, Rép. du 0,2 24 125 145 46 51 15 30 41 61 Corée- Rép. de 7,0 18 11 69 76 1 4 57 84 1110 Costa Ricu 0,8 0,4 5 29 15 74 79 5 5 43 51 100 Côte d'Ivoire -2,3 -1,5 24 170 140 46 47 49 66 35 45 Courie ., 1 23 10 68 77 1 4 50 57 71 Danemark 1,7 1,3 10 6 73 78 84 86 Egypte, Rép. arabe d' 2,0 1,3 15 175 66 65 68 35 60 44 45 95 Kl Salvador 2,9 1,5 11 120 39 67 73 20 26 42 46 89 Equateur -0,2 -0,1 17 101 39 68 73 7 11 47 61 7(l Erythrée ,, 44 95 49 52 14 18 12 Espagne 2,2 1,5 16 7 75 82 2 4 73 77 I atonie -2,2 -1,3 25 13 64 76 70 74 Etats-Unis 1,9 1,1 1 15 73 79 74 77 Ethiopie -0,4 48 213 175* 42 44 59 71 11 17 l'édëration de Russie .. 3 25 61 73 0 1 70 77 linlande 1,4 1,1 9 5 73 81 60 64 100 l-ïanee 1,7 1,1 13 6 74 82 73 75 Géorgie ,, 21 69 77 52 60 ( ihana 0,2 0,1 27 157 102 58 62 23 43 31 37 75 (. ïréee 1,8 23 9 75 81 2 5 58 60 Guatemala 0,1 0,0 27 55 61 67 26 41 37 40 91 ( àiinée 1,0 0,5 24 299 182 46 47 19 31 24 1- Jaïti ,, 28 200 125 51 56 52 57 24 34 43 1 ion Juras -0,2 -0,1 18 103 48 67 72 29 30 35 46 91 1 longrie -0,1 -0,1 26 12 66 75 1 1 57 66 Inde 2,7 1,9 53 177 88 62 64 33 61 23 28 Indonésie 4,5 3,0 34 125 60 63 67 9 20 77 38 88 Iran, Rep. Islamique d' 0,2 16 126 35 69 70 19 34 50 61 86 Irlande 2,7 1,8 14 7 73 79 55 58 Israël 3,3 2,1 19 8 76 79 *> 7 89 91 100 Italie 2,2 1,5 17 7 75 82 I 2 67 67 Jamaïque 2,2 1,3 10 39 14 72 77 19 10 47 55 99 lapon 2,9 11 6 77 83 76 79 Jordanie -1,2 -0,7 10 48 35 69 73 8 18 60 73 Kaz.akh.stan ., 8 29 60 70 54 61 Kenva 0,9 0,4 23 115 112 51 53 13 28 16 31 Koweït 11 35 13 74 80 17 23 90 97 100 [ esorho -2,8 -1,2 16 168 137 55 57 29 7 13 26 76 Lettonie 26 19 64 75 0 1 68 74 ·m Liban .. 3 il 68 72 9 22 74 89 Lituanie .. 24 13 66 77 0 1 61 74 Macédoine, LRY de 69 17 70 75 53 61 Madagascar -2.4 -0.2 34 216 158 56 59 18 28 MalaUie 3,1 1.6 20 42 14 70 75 10 19 42 S6 94 Malawi 0.6 30 265 224 43 43 27 57 9 15 ·M Mali -0.4 40 2.ÎS 49 52 -»/ 72 19 29 M Les Notes technique*; indiqucnr ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres en italique se rapportent à des années autres irlles qui -sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE ï6l LE MONDE EN CHIFFRES Croissauce de Prévalence Taus; de Taux d'analphabétisme Accès aux la consommation privée malnutrition mortalité Espérance dévie des adultes services par habitant juvénile des moins à la naissance % de la population Population d'assainissement Taux de croissance annuel % enfants de S ans Anne es âgée de 15 ans et plus urbaine en zones urbaines moyen %11980,97 de moins Pour 1 000 1997 1997 % du total % population Ajustée sur de 5 ans urbaine Economie Non ajustés distribution 1992-97a 1980 199? Garçons Filles Hommes Femmes 1980 1998 1995 Maroc 1,6 1,0 10 152 67 65 69 41 67 41 54 97 Mauritanie 0.1 0.1 23 175 149 52 55 51 72 27 55 4t Mexique 0,1 0,0 14 74 38 69 75 8 12 66 74 93 Moldova. Rép. de 24 63 70 1 3 40 54 96 Mongolie 12 68 64 67 52 62 100 Mozambique - 2 3 26 223 201 44 47 43 75 13 38 68 Mvanmar 43 134 131 59 62 11 21 24 27 56" Namibie -3,0 26 114 101 55 57 19 22 23 39 Népal 2,1 1,3 47 180 117 58 57 44 79 7 11 74 Nicaragua -2,6 -1.3 12 143 57 66 71 37 37 53 64 88 Niger -2,6 -1,7 43 320 45 50 78 93 13 20 Nigeria -4,7 -2,6 39 196 122 52 55 31 49 27 42 82 Norvège 1,5 1,2 11 6 76 81 71 74 100 Nouveile-ZéJande 0,9 16 7 75 80 83 87 Ouganda 1,7 1,0 26 180 162 43 42 25 47 9 14 60 Ouzbékisran 19 31 66 72 41 42 Pakistan 2,0 1,4 38 161 136 61 63 45 75 28 36 75 Panama 1,6 0,7 6 36 26 72 76 8 10 50 57 99 Papouasie-Nouvelle-Guinée -1.1 -0,5 30 100 82 57 59 13 17 Paraguay 1,8 0,7 61 28 68 72 6 9 42 55 20 Pays-Bas 1,6 1,1 11 7 75 81 88 89 Pérou -0,5 -0,3 8 126 52 66 71 6 16 65 72 78 Philippines 0.7 0,4 30 81 41 67 70 5 6 37 57 88 Pologne 0.9 0,6 12 69 77 0 0 58 65 Porrugai 3,1 31 8 71 79 6 12 29 37 RDP lao 40 200 52 55 13 22 République arabe syrienne 1,0 13 73 38 67 71 1.3 43 47 54 République centrafricaine -1,5 23 160 43 47 44 70 35 40 République dominicaine -0,2 -0,1 6 92 47 69 73 17 18 51 64 89 République kirghize 11 63 71 38 40 République slovaque 23 69 77 52 60 République tchèque 1 19 8 71 78 64 66 Roumanie 0,3 0.2 6 36 26 65 73 1 3 49 57 Royaume-Uni 2,6 1,8 14 7 75 80 89 89 Rwanda -1,1 -0,8 29 209 39 42 29 44 5 6 Sénégal -0,7 -0.3 22 190 110 51 54 55 75 36 46 68 Sierra Leone -3,2 -1,2 336 286 36 39 24 35 Singapour 4,9 13 6 73 79 4 13 100 100 Slovénie 18 6 71 79 0 0 48 52 100 Sri Lanka 2,8 1,9 38 48 19 71 75 6 12 22 23 81 Suède- 0,7 0,5 9 5 77 82 83 83 Suisse 0,6 0,4 11 6 76 82 57 62 Tadjikistan 36 66 71 1 2 34 33 Tanzanie 0,0 0,0 31 176 136 47 49 18 38 15 26 Tchad 0,0 39 235 182 47 50 19 23 74 Thaïlande 5,5 2,9 58 38 66 72 3 7 17 21 98 Togo -0,5 19 175 138 48 50 31 62 23 32 76 Tunisie 1,0 0,6 9 100 33 68 71 22 44 52 64 100 Turkménistan 50 62 69 47 45 Turquie 2,5 10 133 50 67 72 8 26 44 73 Ukraine 17 62 73 62 72 Uruguay 2,4 4 42 20 70 78 3 2 85 91 56 Venezuela -0,8 -0,4 5 42 25 70 76 7 8 79 87 74 Viet Narn 45 105 40 66 71 5 11 19 20 Yémen, Rép- du 29 198 137 54 55 36 79 20 36 40 Zambie -3,7 -2,0 24 149 189 43 43 17 33 40 44 66 Zimbabwe 0,3 16 108 108 51 54 6 12 22 34 Toutes économies 3,1 w 2,1 w 125 w 79 w 65 w 69 w 1 8 w 33 w 39 w 46 w ..w Économies à rewnu faible 3,9 2,7 151 97 62 64 22 42 21 31 Sauf Chine et Inde 0,4 178 130 55 58 30 47 21 31 Economies à revenu intermédiaire 1,2 42 66 72 10 16 55 66 Tranche intérieure 47 65 71 11 18 50 58 Tranche supérieure 83 Économies à revenu faiMe/intermédiaire 3,3 2,2 37 83 63 67 19 34 32 41 Afrique subsaharienne .2,1 ,. 89 147 49 52 34 50 23 .33 Amérique îarinc et Caraïbe; 0,5 0,2 41 66 73 12 14 65 75 80 Asie de l'Bsr et Pacifique 6,8 4,0 81 46 67 70 9 22 22 35 75 Asie du Sud 2,5 1,8 80 100 62 63 36 63 22 27 Europe et Asie centrale 30 64 73 2 6 56 68 Moyen-Orient et Àfricjue du Nord 0,7 137 62 66 68 27 50 48 58 Économies à revenu élevé" 2,1 1,2 15 7 74 81 75 76 a. Données les plus récentes disponibles pour la période. 2Ô2 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2.OOO Tableau 3. Population et population active Population Population active Totale Taux de croissance 15-64.ans Totale Taux deicroissance Femmes (% Enfants 10-14 ans (% (millionsl annuel moyen (%) (millionsl (millions! annuel moyen (%) population active) de ce groupi2 d'âge! Économie 1998 1980-90 1990-98 1980 1998 1980 1998 1980-90 1990-98 1980 1998 1980 1998 Afrique du Sud 27,6 41,3 4,n 2,3 16 25 10 16 4,3 23 35 38 1 0 Albanie 2 J 3,4 2,3 0,3 2 2 1 2 3.1 0,6 39 41 4 1 Algérie 18,7 30,0 4,7 2,6 9 18 5 10 7.1 4,9 2! 26 7 1 Allemagne 78,3 82,1 0,5 0,5 52 56 38 41 0,9 0,5 40 42 0 0 Angola 7.0 12.0 5,4 3.8 4 6 3 6 4.7 3.4 47 46 30 27 Arabie Saoudite 9,4 26.7 7,9 3.9 5 12 3 7 8,9 3,5 8 15 5 0 Argentine 28,1 36,1 2,5 1,5 17 22 11 14 3.0 2,2 28 32 8 4 Arménie 3,1 3,8 2,0 1.0 2 2 1 2 2,3 1,3 48 48 0 0 Australie 14.7 18,8 2,4 1,3 10 13 7 10 3.5 1,6 37 43 0 0 Autriche 7,6 8.1 0,7 0.7 5 6 3 4 1.1 1,0 41 40 0 0 Azerbaïdjan 6,2 7,9 2,5 1,4 4 5 3 3 2,2 1,6 48 44 0 0 Bangladesh 86.7 125,6 3,7 1.9 44 71 41 64 4,5 3,3 42 42 35 29 Bélarus 9,6 16.2 0.6 0.0 6 7 5 5 0.4 (),() 50 49 0 0 Belgique 9.8 10,2 0.4 0.3 6 7 4 4 0,6 0,7 34 ·11 0 0 Bénîn 3,5 6.» 5.4 3,3 2 3 2 3 4.8 33 47 48 30 27 Bolivie 5,4 7,9 5.9 2,7 3 4 2 3 4,5 2.7 33 38 19 13 Botswana 0.9 1,6 5,4 2,9 0 1 0 1 5.4 2,9 50 46 26 16 Brésil 121,7 165,9 3.1 1,6 70 108 47 76 4.7 13 28 35 19 11 Bulgarie 8,9 8,2 -0,7 -0.8 6 6 5 4 -0.9 -0.8 45 48 0 0 Burkina Fa.so 7,0 10,7 4,3 2,7 3 3 4 5 3.4 2.1 48 47 71 48 Burundi 4,1 6,6 4.7 2,7 2 3 2 4 4,5 2.7 50 49 50 49 Cambodge 6,5 10.7 5,0 3,1 4 ft 4 6 4.6 3.1 55 52 27 24 Cameroun 8,7 14,3 5,0 3,2 5 8 4 6 4,8 3.5 37 38 34 24 Canada 24,6 30,6 2,2 1,4 17 21 12 17 3,0 1.6 40 45 0 0 c .hili 11.1 14,8 2,8 I.S 7 10 4 6 4,5 2,5 26 33 0 0 Chine 981.2 1 238,6 2,3 1,2 586 836 540 743 3,2 1.5 43 45 30 II) Hong Kong, Chine 5.0 6,7 2.8 2,3 3 5 2 3 3,4 2,5 54 17 6 0 Colombie 2S.4 40.8 3,6 2,2 16 25 <) 18 6,3 3,2 26 3V. 12 6 Congo, Rép. dém. du 27,0 48,2 5,8 3,6 14 24 12 20 5,3 3.6 45 43 33 29 (.'ongo, Rép. du 1,7 2.8 5,1 3,2 1 1 1 1 4,9 2,9 42 45 27 26 Corée, Rép-de 38.1 46,4 2,0 1,1 24 33 16 23 4,0 2,3 59 41 0 0 Costa Rica 2,3 3.5 4,3 2,1 1 2 1 1 5,7 2,8 21 31 10 5 Côte d'Ivoire 8,2 14,5 5,7 3,1 4 8 3 6 5,7 3,9 32 33 28 20 Cro.it ic 4.6 4,6 0,0 0,6 3 3 2 2 0,4 0,0 40 44 0 0 ! )aiîemsrk 7,1 5,3 0.3 0,4 3 4 3 3 0.9 0,2 44 46 0 0 Lgvpte, Rép. arabe d* 40,') 61.4 4,1 2,3 23 37 14 23 4.6 3.0 27 30 18 10 Kl Salvador 4,6 6,1 2,8 2,4 2 4 2 3 4,9 3,9 27 36 17 15 Equateur 8,0 12,2 4,2 2,4 4 7 3 5 6.0 3,6 20 27 9 5 Krythrée 2,4 3.9 4,9 3,0 -) 1 2 4.7 3.0 47 47 44 39 Kspagne 37.4 39.3 0.5 0,2 23 ">7 14 17 2.2 1,2 28 37 0 0 Estonie 1,5 1,4 -0,3 -1,2 1 1 1 1 -0,3 -0,9 51 49 0 0 Ktats-L'nis 227,2 276,0 1,7 M 151 177 109 138 2,3 1,4 41 46 0 a Ethiopie 37,7 61.3 4,9 2.6 20 31 17 26 4.4 1.9 42 41 46 42 Fédération de Russie 139.0 146,9 0.6 -0.1 95 101 76 78 0.2 0,1 49 49 0 0 Finlande 4,8 5.2 0,8 0.5 3 3 i 3 1.0 0.2 47 48 0 0 France 53,9 58.8 0,9 0.5 34 38 24 26 1.1 0,8 40 45 0 0 Géorgie 5.1 5,4 0.7 -0,1 3 4 3 3 0.5 -0,1 49 47 0 0 Chana 10,7 18,5 5.4 3,1 6 10 5 9 5.4 3,1 51 5 | 16 13 Grèce 9.6 10,5 0,9 0.5 6 7 4 5 1.9 1,2 28 Ï7 5 0 ( matemala 6,S 10.8 4,6 3,0 3 6 7 4 5,2 3.4 22 28 19 15 Guinée 4,5 7,1 4,6 3,0 > 4 2 3 4,0 2,7 47 47 41 33 1 ïaitL 5.4 7,6 3,6 2,4 3 4 3 3 2.9 2,0 45 43 33 24 Honduras 3,6 6.2 5,5 3,3 2 3 1 2 6,3 4,5 25 31 14 8 1 Inngrie 10.7 10,1 -0,6 -0,3 7 7 5 5 -0.6 0.3 43 45 0 (1 Inde 687.3 979,7 5,5 2,0 394 596 302 431 3,5 2,7 34 il 21 13 Indonésie 148.3 203,7 3,2 1,9 83 130 58 98 5,2 3.1 35 40 13 9 Iran, Rép. islamique d 39.) 61,9 4.6 1,9 20 36 12 19 4,6 2,3 20 26 14 4 Irlande 3.4 3,7 0,8 0,7 2 2 1 2 1,8 2.2 28 34 1 11 Israël 3.9 6,0 4.3 3.5 2 4 1 3 5,8 4.9 34 41 0 0 Italie 56.4 57,6 0,2 0,2 36 39 23 25 1,2 0.5 33 38 2 0 Jamaïque 2.1 2,6 1,9 1.6 1 2 1 1 3,3 1,8 46 46 0 0 Japon 1 16,8 126,3 0,8 0.5 79 87 57 68 1.8 6.9 38 41 0 11 iordank* 2.2 4,6 7.4 5,2 1 5 1 1 9,3 6,2 15 25 4 0 Kazakhstan 14.9 15,7 0.5 -6,6 10 8 -0.3 48 47 0 0 Kenya 16.6 29,3 5,7 3,1 8 15 8 15 6,5 4.0 4 h ·16 45 40 Kowcïr 1,4 1,9 3.1 -1.8 1 1 0 1 3,9 -2,9 13 31 0 0 Lesotho 1,3 2,1 4.3 2,6 1 1 1 1 4,(1 2.9 38 37 28 22 Lettonie 2,5 2,4 -0.4 -1,3 2 2 1 l -0,8 -1.6 51 50 0 0 l .iban 3,0 4,2 3.4 2.1 2 3 1 1 5.3 3.4 23 29 5 0 Lituanie 3,4 3,7 0,8 -0,1 2 7 2 2 0.6 -0.1 50 48 11 II Macédoine, FRV de 1.9 2,0 0,6 0,8 1 1 1 1 1.3 1,1 56 41 1 u Madagascar 8,9 14.6 5,0 3,2 5 8 4 7 4,6 3.2 45 45 40 35 MalaLsic 13,8 22,2 4,8 2,8 8 13 5 9 5,5 3,5 34 37 8 3 Malawi 6,2 10,5 5,3 3,1 3 5 3 5 4.9 2,8 51 49 ·15 3'f Mali 6,6 10,6 4,7 3,2 3 5 3 5 4.3 2,9 47 46 61 V' Nf>te : IJZS Notes rechmtjucs indiquent ce querecouvrent 1» chiffre, a dans quelle mesure ils ;ionr corniparabîes. Les chiffres en italique se rapporlen! à des années :Hiires que celles qui sont indiquées. G R A N D S I N D I C A T E U R S D U D É V E L O P P E M E N T D A N S LE M O N D E 2 6 3 POPULATION Population Population active Totale Taux de croissance 15-64 ans Totale Taux de croissance Femmes !% Enfants 10-14 ans 1% {millions! annuel moyen (%l (millions) (millions) annuel moyen (%) population active) de ce groupe d'âge) Économie 1980 1998 1980-90 1990-98 1980 1998 1980 1998 1980-90 1990-98 1980 1998 1980 1998 Maroc 19.4 27,8 3,6 2.1 10 17 7 11 34 35 Mauritanie 1.6 2,5 4,9 3.2 I ! ·ï,5 45 44 30 23 Mexique 67,6 95,9 3,5 2,0 35 59 38 5,4 27 33 9 6 Moldova, Rép. Je 4,0 4,3 0,7 -0,2 3 3 2 0,3 50 49 3 0 Mongolie 2,6 1 1 5,0 46 47 2 Mozambique 16,9 3,4 2,6 6 9 9 2,8 2,3 49 48 39 33 Myanmar 44,4 2,7 1,3 19 29 17 24 3,1 1,9 44 43 28 24 Namibie 1,7 4,8 3,0 1 1 0 1 4,3 2,6 40 41 34 20 Népal 22,9 4,5 2,8 S 13 11 4.1 2,8 39 40 56 4l Nicaragua 4,8 5,0 3,2 3 2 6,6 4,8 28 35 19 13 Niger 5,6 10,1 6,0 3,9 3 5 3 5 5,3 3,3 45 44 48 45 Nigeria 71,1 121,3 5,3 3,3 36 64 29 49 5,1 3,3 36 36 29 25 Norvège 4,1 4,4 0,8 0,6 3 3 2 2 1,6 1.2 41 46 0 0 Nouvelle-Zélande 3,1 3.8 2,0 1,7 2 0 1 2 3,7 2,3 34 45 0 0 Ouganda 12,8 20,9 4,9 3,5 6 10 7 10 4,3 3,0 48 48 49 -o Ouzbékistan 16,0 24,1 4,1 2,3 9 14 6 10 4.6 3.3 48 47 0 0 Pakistan 82,7 131,6 4,6 2,8 44 71 29 40 5.2 3.2 23 28 23 17 Panama 2,0 2,8 3,5 2,0 1 2 1 1 5.3 3.1 30 35 6 3 Papotsasie-Nouvelle-Guinée 3,1 4.6 4,0 2,6 2 3 2 2 4.0 2.6 42 42 28 18 Pataguay 3,1 5,2 5,1 3.0 2 3 1 2 5.1 3.4 27 30 15 7 Pays-Bas 14,2 15.7 1,0 0,7 9 11 6 7 2,7 1,0 32 40 0 0 Pérou 17,3 24,8 3,6 2,0 9 15 5 9 5,4 3,2 24 31 4 2 Philippines 48.3 75.1 4,4 2.6 27 44 19 32 5.2 3,3 55 38 14 7 Pologne 35,6 38,7 0,8 0.2 23 26 19 20 0,6 0,8 45 46 0 0 Portugal 9.8 10,0 0.2 0,1 6 7 5 5 0,8 0,4 39 44 8 2 RDI* lao 3,2 5,0 4,4 3.0 ~i 3 ,, ,, 31 26 République arabe syrienne 8,7 15,3 5,6 3,3 4 8 2 6,6 4,8 24 26 14 4 République centrafricaine 2.3 3.5 4.1 2.4 1 2 ·>,, ,, 39 30 Rc'pubiique dominicaine 5.7 8,3 3,7 2,1 3 2 2 4 5,2 3,2 25 30 25 15 République kirghize 3,6 4,7 2,6 1.0 1 3 2 2 2,6 1,6 48 47 0 0 République siovaque 5,0 5,4 0,8 0,3 3 4 2 3 1,6 1,1 45 48 0 0 Répubhque tchèque- 10,2 10,3 0,1 0,1 6 7 5 6 0,8 0,7 47 47 0 0 Roumanie 22,2 22.5 0,1 -0.5 14 15 11 11 -0,3 -0,1 46 44 0 0 Rovatmie-Uni 56,3 59,1 0.5 0,4 36 38 27 30 0,9 0,4 39 44 0 0 Rwanda 5.2 8,1 4,5 2.2 3 4 3 4 5,1 2,7 49 49 43 42 Sénégal 5.5 9,0 4.9 3.0 3 5 s 4 4,7 3,0 42 43 43 30 Sierra Leone 3.2 4,9 4,1 2.8 2 2 I 2 3,5 2,8 36 37 19 15 Singapour 2.3 3,2 3.3 2,2 2 2 1 1 4,1 2.0 35 39 2 0 Slovénie 1,9 2,0 0,4 -0,1 1 1 1 1 0,4 0,2 46 46 0 0 Sri Lanka 14.7 18,8 2,4 1.4 9 12 5 8 3,9 2,4 27 36 4 2 Suêde 8,3 8,9 0,6 0,5 5 6 4 S 1,2 0,5 44 4» 0 0 Suisse 6,3 7,1 1.2 0,8 4 5 3 4 2.4 1,1 37 40 0 0 Tadjikistan 4,0 6,1 4,3 2,0 2 3 2 2 4,1 2,8 47 44 0 0 Tanzanie 18,6 32.1 5.5 3,3 9 17 9 16 5.5 3,0 50 49 43 38 Tchad 4,5 7,4 5.0 5,5 2 3 2 4 4,6 3,5 43 45 42 38 Thaïlande 46,7 61,1 2.7 1,4 4.1 47 46 25 1.5 Topj 2,6 4.5 5,3 3.4 4.6 3.1 39 40 36 28 Tunisie 6,4 9.4 3,8 2,0 5.2 3,5 29 6 0 Turkménistan 2,9 4,7 5,0 3,6 5,5 4,3 46 0 0 Turquie 44,5 63,5 3,6 1,8 42 30 4,9 3,3 37 21 22 Ukraine 50,0 50,3 0,0 -0,5 34 ·7 25 -0,5 -0,5 50 49 0 0 Uruguay 2.9 3,3 1.2 0,8 1 1 2.4 1,1 31 41 4 2 Venezuela 15,1 23,2 4,3 2,5 5 9 5,9 3,6 27 34 4 1 Vire Nam 53,7 77,6 3,7 2,3 >6 40 4.3 2.3 48 49 22 8 Yémcn, Rcp. du 8,5 16,5 6,6 4,7 2 5 7.6 5.6 iS 28 26 20 Zambie 5,7 9.7 5,2 3.1 3 5 2 4 5,2 3.4 45 45 19 16 Zimbabwe 7,0 11,7 5,1 2,6 3 6 3 5 5,3 2,6 44 44 37 28 Toutes économies 4 429,9.5 896,5 s 2,9 w 1,6 w 2 586 s 3 697 s 2 028 s 2 847 s .3,4 w 2,0 w 39 t 41 t 20 w 13 w Economies à revenu faible !508, 6 3 514,7 3,4 2,0 [ 423 2 155 206 1 759 3,8 2,3 40 41 28 17 Sauf Chine et Inde 840,0 1 296.4 4,3 2,6 442 723 364 585 4.7 3,0 40 41 29 24 Économies à revenu intermédiaire 132, 1 1 496,4 2,8 1.5 658 950 465 658 3,5 2,0 37 39 10 6 Tranche inférieure 695,0 908,3 2,7 1,4 404 572 292 397 3.1 1,7 40 40 9 4 Tranche supérieure 437, 1 588,1 3,0 1,6 254 379 173 261 4,1 2,4 33 36 11 9 Economies à revenu faible/intermédiaire 3 640,7 5 011,1 3,2 1,8 2 080 3 105 1 672 2417 3,7 2,2 39 40 13 14 Afrique subsaharienne 380.7 628,3 5.0 3,0 195 330 170 275 4,8 3,0 42 42 35 30 Amérique latine et Caraïbes 360,3 501,9 3,3 1,9 201 313 130 212 4,9 2,7 28 34 13 9 Asie de l'Est et Pacirique 1 397,5 1 817,1 2,6 1,5 820 i 204 718 1 026 3,6 1,8 43 44 26 10 Asie du Sud 902,6 1 305,3 5,7 2,1 508 778 392 574 3,8 2,8 34 33 23 16 Europe et Asie centrale 425,8 473,4 1.1 0,2 265 315 207 236 1,3 0.6 47 46 3 4 Moyen-Orient et Afrique du Nord 173,7 285,1 5,0 2,6 91 165 54 94 5,5 3,4 24 2T 14 5 Économies à revenu élevé 789,2 885,5 0,7 505 592 357 430 1,9 1,1 43 2 6 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 4. Pau¥reté Seuils de pauvreté internationaux Seuils de pauvreté nationaux Pop.ayant Ecart de Pop.ayant Ecart de moins de pauvreté, moins de pauvreté, Population en dessous Population en dessous 1USD pop, ayant 2USD pop, ayant du seuil de pauvreté (%) du seuil de pauvreté[%) par jour 1USD par Jour 2USD Annéede Année de Année de (PPAI» par Jour IPPAla par jour Économie l'enquête Rurale Urbaine Nationale l'enquête Rurale Urbaine Nationale l'enquête % IPPAj» % % IPPAI» % Afrique du Sud 1993 23,7 6A 50,2 22,5 Albanie 1994 28,9 1996 19,6 .'. Algérie 1988 16,6 7,3 12,2 1995 30,3 14,7 22,6 1995 <2 17,6 1,4 Allemagne Angola Arabie saoudke Argentine 1991 25.5 Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan 1995 68,1 Bangladesh 1991-92 ··Î6.0 23,3 42,7 1995-96 39,8 14,3 35,6 Bclarus 1995 22,5 1993 <2 6.4 0,8 Belgique Bcnin 1995 33,0 Bolivie Botswana 1985-86 33,0 12,4 61,0 30,4 Brésil 1990 32,6 13,1 17,4 1995 23,6 10,7 43,5 22,4 Bulgarie 1992 2,6 0,8 23,5 6,0 Burkina Faso Burundi 1990 36,2 Cambodge 1993-94 43,1 24,8 39,0 1997 40,1 21,1 36,1 Cameroun 1984 32,4 44,4 40,0 Canada Chili 1992 21,6 1994 20,5 1992 15,0 4,9 38,5 16,0 Chine 1994 11,8 <2 8,4 1996 7,9 <2 6,0 1995 22,2 6,9 57,8 24,1 I long Kong, Chine Colombie 1991 29,0 7,8 16,9 1992 31,2 8,0 17,7 1991 7,4 2,3 21,7 8,4 Congo, Rép. dêm. du Congo, Rép. du Corée, Rép. de Costa Rica 1989 18,9 7,2 43,8 19,4 Côte d'ivnile 1988 17,7 4,3 54,8 20,4 Croatie Danemark Kgypte, Rép. arabe d! 1990-91 7,6 1,1 51,9 15,3 Kl Salvador 1992 55,7 43,1 48,3 F.quareur 1994 47,0 25,0 35,0 1994 30,4 9,1 65,8 29,6 Krythrée Lspagnc Fsronie 1994 14,7 6,8 8,9 1993 6,0 1,6 32,5 10,0 F.rats-Unis Krhiopie 1981-82 46,0 12,4 89,0 42,7 Fédération de Russie 1994 30,9 1993 <2 10,9 2,3 Finlande France- Géorgie Ghana 1992 34,3 26,7 31,4 Grèce Guatemala 1989 53,3 28,5 76,H 47,6 Guinée 1991 26,3 12,4 50,2 25,6 Haïti 1987 65,0 1995 81,0 Honduras 1992 46,0 56,0 50,0 1992 46,9 20,4 75,7 41,9 Hongrie 1993 25,3 1993 <2 10,7 2.1 Inde 1992 43,5 33,7 40,9 1994 36,7 30,5 35,0 1994 47,0 12,9 87,5 42,9 Indonésie 1987 16,4 20,1 17,4 1990 14,3 16,8 15,1 1996 7,7 0,9 50,4 15.3 Iran, Rêp. islamique d' Irlande Israël Italie Jamaïque 1992 34,2 1993 4,3 0,5 24,9 7,5 Japon Jordanie 1991 15,0 1992 2,5 0,5 23,5 6,3 Ka-/akhsran 1996 39,0 30,0 34,6 1993 <2 12,1 2,5 Kenya 1992 46,4 29,3 42,0 1992 50,2 22,2 78,1 44,4 Koweït Lesotho 1993 53,9 27,8 49,2 1986-87 48,8 23,8 74,1 43,5 Lettonie 1993 <2 «2 Liban Lituanie 1993 <2 18,9 4,1 Macédoine, ERY de Madagascat 1993 72,3 3.3,2 93,2 59,6 Malaisie 1989 15,5 1995 4,3 0,7 22,4 6,8 iMalawi 1990-91 54,0 Mali Noîe : Les Notes technie ues indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont compara ules. ï,es chiffres en italique se rapportent à des années autrès que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 265 POPULATION Seuils de pauvreté internationaux Seuils de pauvreté nationaux Pop. ayant Ecart de Pop.ayant Ecart de moins de pauvreté, pauvreté, Population en dessous Population en dessous 1USD pop. ayant 2USD pop.ayant du seuil de pauvreté (%) du seuil de pauvreté {%) par jour !USD par jour 2USD Année de Année de Année de (PPAP par jour (PPAla Economie l'enquête Rurale Urbaine Nationale l'enquête Rurale Urbaine Nationale l'enquête % (PPAP % % |IW % Maroc 1984-85 32/» 17,3 26,0 1990-91 18,0 7,6 15,1 1990-91 <2 19,6 4.6 Mauritanie 1990 57,0 1988 31.4 15,2 68,4 33,0 Mexique 1988 10,1 1992 14,9 3,8 40,0 15,9 Moldova, Rép. de 1992 6,8 1,2 30,6 9.7 Mongolie 1995 33,1 38,5 36,3 Mozambique Myanmar Namibie Népal 1995-96 44,0 23,0 42,0 1995 50,3 16,2 86,7 44,6 Nicaragua 1993 76,1 31,9 50,3 1993 43,8 18,0 74,5 39,7 Niger 1989-93 66,0 52,0 63,0 1992 61,5 22,2 92,0 51,8 Nigeria 1985 49,5 31,7 43,0 1992-93 36,4 30,4 34,1 1992-93 31,1 12,9 59,9 29,8 Norvège Nouvelle-Zélande Ouganda 1993 55,0 1989-90 69,3 29,1 92,2 56,6 Ouzbékisran Pakistan 1991 36,9 28,0 34,0 1991 11,6 2,6 57,0 18,6 Panama 1989 25,6 12,6 46,2 24,5 Papou asie-Nouvelle-Guïnée Paraguay 1991 28,5 19,7 21,8 Pays-Bas Pérou 1994 67,0 46,1 53,5 1997 64,7 40,4 4 >,0 Philippines 1994 53,1 28,0 40,6 1997 51,2 22,5 3 ?,5 1994 26,9 7,1 62,8 27,0 Pologne 1993 23,8 1993 6,8 4,7 15,1 7,7 Portugal RDP ko 1993 53,0 24,0 46,1 République arabe syrienne République centrafricaine République dominicaine 1989 27,4 233 24,5 1992 29,8 10,9 2 ),6 1989 19,9 6,0 47,7 20,2 République kirghïze 1993 48,1 28,7 40,0 1993 18,9 5,0 55,3 21,4 République slovaque 1992 12,8 2,2 85,1 27,5 République Tchèque 1993 3,1 0,4 55,1 14,0 Roumanie 1994 27,9 20,4 21,5 1992 17,7 4,2 70,9 24,7 Royaume-Uni Rwanda 1993 51,2 1983-85 45,7 11,3 88,7 42,3 Sénégal 1991 40,4 16,4 33,4 1991-92 54,0 25,5 79,6 47,2 Sierra Leone 1989 76,0 53,0 68,0 Singapour Slovénie 1993 <2 <2 Sri 1-anka 1985-86 45.5 26,8 40,6 1990-91 38.1 28,4 35,3 1990 4,0 0,7 41,2 11,0 Suède Suisse Tadjikistan Tanzanie 1991 51,1 Tchad 1995-96 67,0 63,0 64,0 Thaïlande 1990 18,0 1992 15,5 10,2 L5,1 1992 <2 23.5 5,4 1987-89 32,3 Tunisie 1985 29,2 12,0 19,9 1990 21,6 8,9 1' 1,1 1990 3,9 6,9 22,7 6,8 Turkménistan 1993 4,9 0,5 25.8 7,6 Turquie Ukraine 1995 31.7 1992 «2 <2 Uruguay Venezuela 1989 31,3 1991 lï,8 3,1 32,2 12,2 Viet Nam 1993 57,2 25,9 50.9 Yémen, Rép. du 1992 19,2 18,6 19,1 Zambie 1991 88,0 46,0 68,0 1993 86,0 1993 84,6 53,8 98.1 73,4 Zimbabwe 1990-91 25,5 1990-91 41,0 14,3 68,2 35,5 a. Prix de 1985. 266 R A P P O R T SUR LE D É V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E , 1 9 9 9 - 2 O O O Tableau 5. Répartition du revenu ou de la consommation Pourcentage du revenu ou de I» consommation Décile le Quintile le Deuxième Troisième Quatrième Quintile 1e Décile le Année de Coefficient plus pauvre plus pauvre quintile quintile quintile plus riche plus riche Économie l'enquête de Gini (10 %) (20 %} (20 %} (10 %! Afrique du SIK! 1,1 .9 5,5 17,7 fVÎ,8 45,9 Albanie Algérie 35,3 2,8 7,0 11,6 22,7 42,6 26,8 Allemagne 28,1 3,7 9,0 13,5 22,9 22,6 Angola Arabie Saoudite Argentine Arménie Australie 33,7 2,5 7,0 12,2 16.6 23,3 4(1,9 24,8 Autriche 23,1 4,4 10,4 14,8 18.5 22.9 33,5 19,3 A/erh,iïdjari Bangladesh 28,3 4,1 0,4 13,5 17,2 22,0 17,9 23,7 Bclarus 28,8 3,4 8,5 13,5 17,7 23,1 37,2 22.6 Belgique 1 W - 25,0 3,7 9,5 14,6 18.4 23,0 34.5 20,2 Bénin Bolivie 42,0 2,3 14,5 Botswana Brésil 1995'"-'= 60,1 0,8 2.5 5,7 9.9 17,7 64,2 47.9 Bulgarie 1992e-d 30,8 3,3 8.3 13,0 17.0 22,3 39,3 24,7 Burkina I:; 1994"-b 48.2 2,2 5.5 8,7 12,0 18,7 55,0 39,5 Burundi Cambodge Cameroun Canada 1994c-d 31.5 2,8 7,5 12,9 17.2 23,0 59,3 23,8 Chili 1994c-d 56,5 1,4 3,5 6,6 10,9 18,1 61.0 46.1 Chine 1995"1 41,5 2,2 5,5 9,8 14,9 22,3 47.5 30,9 Hong Kong, Chine Colombie 1995e'*1 57.2 1,0 3,1 6,8 10,9 17,6 61.5 46,9 Congo, Rép. déni, du Congo, Rép. du Corée, Rép. d< C .nstu Rica 19%<" 47.0 13 4,0 8,8 13,7 34,7 Côte d'Ivoire 2,8 6,8 11.2 15,8 22,2 28.5 Croatie Danemark 1992' 14,9 18,3 22,7 34,5 20,5 F.gypre, Rcp. trahe tf |..,| 32,0 3,9 8,7 12,5 16,3 21,4 26,7 H Salvador 1W 49.9 1,2 3,7 8,3 13,1 20,5 54,4 38.3 Fquatcur 1995e-' [994.1,1 46.6 2,3 5,4 8,9 13,2 19,9 52,6 37.6 Hryrhréc i'.spagne 1990e-' 32,5 12,6 17,0 22,6 40,3 25,2 1995e 35.4 2,2 6,2 12,0 17,0 23,1 4 1,8 26,2 États-Unis 1994' 40.1 1.5 4,8 10,5 16,0 23,5 15.2 28,5 Ethiopie 1995J 40,0 3,0 7,1 10.9 14,5 19,8 47 7 33,7 Fédération de I996s 48,0 1,4 4,2 8,8 13,6 20,7 52.8 37.4 Finlande 1991' 25.6 4,2 10,0 14,2 17,6 22,3 35,8 21,6 Tano 1989e- 32.7 2,5 7,2 12,7 17,1 22,8 24,9 3,6 s',4 12.2 15,8 2Ï,9 0,6 2,1 5,8 10,5 18,6 Cjumée 1994"- 2,6 6,4 10.4 14,8 21,2 ·1.',2 32,0 Flaïti Honduras !9W' 53,7 1,2 3,4 7,1 11,7 19,7 5K.0 42,1 Hongrie l'W.V- 27.9 4,1 9,7 13,9 16.9 21,4 58,1 24,0 Inde 1994-'- 4,1 9,2 13,0 16,8 21,7 59,3 25,0 Indonésie 1996e- 36.5 3.6 8,0 11,3 15,1 20,8 44,9 30,3 Iran, Rép, islamique ci' 1987e- 55.9 2.5 6,7 11.6 16.4 22,'t 42,9 27,4 1992e- 35.5 2,8 6,9 11,4 16.3 22,9 42,5 26,9 Italie 1991e- 31,2 2,9 7.6 12,9 17,3 38,9 23,7 jamasque I99P- 41,1 5,8 14.9 4.--.-Î 31,9 lapon îordanie 199 V- 43,4 2et 5,9 9,8 13.9 20.3 50.1 34,7 Kazakhstan 1993e- 32,? 3,1 7,5 12,3 16.9 22,9 40,4 24,9 Kenya 1994-1- 44,5 1,8 5,0 14.2 20.9 50,2 34,9 Kf tweïr Lesotho l'>86-87a- 56.0 0,9 6.5 19,4 60,1 ·t.-.,'! Lettonie 1995e- 28.5 33 8.3 13.8 18,0 22,9 37,0 22,4 Liban Lituanie 1993'- 33,6 8,1 16.2 42,1 28,0 Maeedoii Madagas* 199.-S-»- 46,0 1,9 5.1 9,4 13,3 20,1 52.1 36.7 Malaisk- 1989e- 48,4 1.9 4,6 8,3 13,0 20.4 5.3.7 37,9 Mahnvi Mali 4.6 56,2 Noh> : Les Notes techniques ilndi(uent ce nue recouvrent i nîïres er dans- quelle mesure ils sonî comparables. Les chiffres en iraliquc .se rapparient à tics années autre que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 2 6 7 POPULATION Pourcentage du revenu ou de la consommation Décile le Quintile le Deuxième Troisième Quatrième Quintile le Décile le Année de Coefficient plus pauvre plus pauvre quintile quintile quintile plus riche plus riche Économie l'enquête de Gini 110%! 120%) (20%) (10%) Maroc 1990-9\'h 39,2 2,8 6,6 10,5 15,1) 21,7 46,3 30.5 Mauritanie I995a-b 38,9 2,3 6,2 10,8 15,4 22,0 45,6 29.9 Mexique I995c-d 53,7 1,4 3,6 7,2 11,8 19,2 58,2 42,8 Moldova, Rép. de 1992e-'1 34,4 2,7 6,9 11,9 16,7 23,1 41,5 25,8 Mongolie ,9954,1» 33,2 2,9 7,3 12,2 16,6 23,0 40,9 24,5 Mozambique Myanmar Namibie Népal 1995-96*1' 36,7 3,2 7,6 ii',5 15.1 21,0 44,8 29,8 Nicaragua 1993*-b 50,3 1,6 4,2 8,0 12,6 20,0 55,2 39,8 Niger 199S«.b 50,5 0,8 2,6 7,1 13,9 23,1 53,3 35,4 Nigeria 1992-93"'b 45,0 1,3 4,0 8,9 14,4 23,4 49,3 31,4 Norvège 199I"1 25,2 4,1 10,0 14,3 17,9 22,4 35.3 21,2 Nouvelle-Zélande Ouganda t992-93"-b 39,2 2,6 6,6 10,9 15,2 21,3 46,1 31,2 Ouzbékistan Pakistan ,995a.!. 31,2 4,1 9,4 13,0 16,0 20,3 41,2 27,7 Panama ,995c. 39,5 2,5 6,1 10,9 15,3 21,6 46,1 30,8 Zambie l«)96»-b 49,8 1,6 4,2 8,2 12,8 20,1 54.8 39.2 Zimbabwe 1990»* 56,8 1,8 4.0 6,3 10,0 17,4 62,3 46,9 a. Les données se rapportent à h1 part des dépensespar quantile de la population. b. Classement sut la base des tlépenses par habitant, e, Les données se rapportent à la part du revenu par quantité de la po]julation. d. Classement sur ia base: du revenu par habitant. 268 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 6. Education Dépenses publiques Taux net d'inscription* Pourcentage de la cohorte Nombre c 'années d'éducation % du groupe d'âge pertinent atteignant la 5' année d'enseignement de scolarité escompté % du PNB Primaire Secondaire Garçons Filles Garçons Filles Economie 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1980 1995 1980 1995 Afrique du Sud 7.9 51 72 79 13 13 Albanie 3.1 ,, 102 81 83 Algérie 7,8 5.1 81 94 ,31 56 90 94 85 95 9 11 6 10 Allemagne 4.8 ,. 100 8~ 15 15 Angola 8 7 Arabie Saoudite 5.5 Argentine 3.5 Arménie 2.0 Australie 5,5 5.6 102 95 92 12 16 12 16 Autriche S.4 5.6 87 IOO 88 11 14 11 14 Azerbaïdjan 33 Bangladesh 1.5 2.9 Rélams 6.1 85 Belgique 6.0 3,2 98 14 Kcnin 3.2 63 Bolivie ·'4.4 5,6 79 8 Botswana 6.0 10,4 76 81 45 8 Brésil 3.6 5,5 81) 90 20 9 Bulgarie 4.5 ,3.3 96 11 1.3 Burkina Faso 15 /4 1 2 Burundi 3.1 00 96 Cambodge 2.9 Cameroun 3,6 -2,9 70 70 8 6 t smada 6.9 70 95 93 15 15 18 Chili 4.6 3.1 88 58 94 ')? 100 12 lime 2.3 102 93 94 1 long Kong, Chine 2.9 90 98 99 1.3 12 13 inlomhic 2.4 4.4 85 50 36 70 39 76 iongo, Rc'p. dém. du 2,6 5.» 17 7 4 iongo, Rép. du 7.(1 40 83 78 orée Rép, de 92 70 97 94 100 94 100 12 15 11 14 osfa Rica 5.3 89 91 39 43 86 82 89 10 .. 10 otc d'Ivoire 5.0 55 86 77 ~9 71 roaiie 5.3 82 66 12 .. 12 Danemark 8.2 99 HT 99 99 14 15 14 15 Ei.gvpre, Rép. arabe d* 4.8 93 68 88 11 td'Salvadnr 3.9 2.2 ~8 21 76 /,S' 10 i.tjuaîeur 5,6 3.5 97 84 86 Lrythrée 1,8 30 73 67 5 4 Espagne 4.9 105 15 16 .stonie 7.5 87 83 97 12 13 Ïais-Uuîs 6,7 5.4 95 90 15 16 ïhujpie 3.1 4,0 28 53 édération de Russie 3.5 4,1 93 iniande 5,3 7 6 99 100 Irancc 5,0 6.1 100 100 16 Cénrgie 5.2 87 10 i dsana 3,1 Crcce 2.0 3,0 96 Cuaremala 1.8 1.7 59 (minée 41 Haït! 33 34 Honduras 3.6 78 90 1 longrie 4.7 95 9~ 96 12 10 Inde 3.4 iHiesle 1.7 1,4 88 97 42 10 10 s. Rép. islamique d' 7.5 4.0 90 69 Irlande 6,3 5,8 100 100 86 14 11 14 Israël 7,9 7.2 4.7 100 100 Jamaïque 7,0 7.4 96 64 91 91 n 11 lapon =.,8 3,6 101 103 93 98 100 100 1? 14 12 14 [ordanic 6,6 7,3 92 94 i : 12 Kazakhstan .. 4,7 Kenya 6.8 6.6 91 60 62 Koweït 2,4 5.7 85 54 54 9 9 lA-socho 5,1 7.0 67 70 13 17 50 68 8 9 Lettonie 3.3 6,5 90 79 11 12 Liban .. 2.5 76 Lituanie ,, 5.6 80 Macédoine, F.RY de .. 5,6 95 51 9 5 95 10 10 Madagascar 4,4 1,9 61 4 9 33 Malaisie 6.0 5.2 102 97 97 Malawi 5,4 .5.5 43 68 48 40 Malt 3.7 2.2 20 28 48 87 42 82 Note : 1 c Notes techniques indiquent ce que ccouvrent les chiffres CÎ dans quelle mesure ils sont comparables, Les chiffres en italique se rapportent à des années autres que celles qui \om indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 2.6<) POPULATION Dépenses publiques Taux net d'inscription" Pourcentage de la cohorte Nombre d'années d'éducation % du groupe d'âge pertinent atteignant la 5" année d'enseignement de scolarité escompté % du PNB Primaire Secondai» Garçons filles Garçons Filles Économie 1980 1998 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1996 1980 1995 1980 1995 Maroc 6.1 5.3 62 74 20 79 79 78 77 Mauritanie ,. 5.1 57 61 68 Mexique 4.7 4.9 101 51 85 86 Moldova, Rép. de ,. 9,7 Mongolie · 6,4 81 53 6 8 Mozambique 4,4 ,, 40 6 52 39 5 4 4 3 Myanmar 1.7 1,2 Namibie 1.3 9.1 91 36 Népal 1.8 2,8 Nicaragua 3,4 3,7 70 78 23 27 40 47 8 9 9 9 Niger 3.1 .. 21 25 4 6 74 72 72 74 Nigeria 6,-i 0.9 Norvège 6,5 7,5 98 99 84 96 100 100 100 100 13 15* 13 15 Nouvelle-Zélande 5,8 7,3 100 81 97 94 94 14 16 13 17 Ouganda 1,2 2.6 82 73 Ouzbékistan ,. 8,1 Pakistan 2,0 3,0 Panama 4 3 4,6 89 46 74 79 11 11 Papouasie-Nouvelïe-Guinée .. .. Paraguay- 1,5 3.9 89 91 38 59 58 9 9 Pays-Bas 7.6 5,2 93 99 81 91 94 98 14 16 13 15 Pérou 3.1 2,9 86 91 53 78 74 11 13 10 12 Philippines 1,7 2.2 94 101 45 60 68 73 10 11 11 11 Pologne ,, 5.2 98 95 71 85 12 13 12 13 Portugal 3.8 5.5 99 104 78 14 15 RDP ko 2,5 72 18 8 6 République arabe syrienne 4,6 4,2 90 91 39 38 93 93 88 94 11 10 9 République centrafricaine .. ., 56 63 50 République dominicaine 2,2 2,0 81 22 11 11 République kirghtze · 5,7 95 République slovaque .. 4,9 République tchèque .. 5.4 91 87 13 13 Roumanie 3,3 3,6 95 73 12 11 Royaume-Uni 5,6 5,4 100 100 79 92 13 16 13 17 Rwanda 2,7 59 55 59 Sénégal «, 3,5 37 58 89 89 82 81 .Sierra Leone 3,5 ,, Singapour 2,8 3,0 99 lôo 100 11 11 Slovénie .. 5,8 95 Sri Lanka 2,7 3,4 92 83 91 84 Suède 9,0 8,3 102 98 98 98 99 97 12 14 13 15 Suisse 4,8 5,3 14 15 13 14 Tadjikistan .. 2,2 Tanzanie 68 48 89 90 Tchad .... ,.2,4 46 6 62 53 Thaïlande 3,4 4,1 Togo 5,6 4,7 85 59 45 Tunisie 5,4 6,7 82 98 23 89 90 84 92 10 Turkménistan «, ,. Turquie 2,2 2,2 96 50 11 Ukraine 5.6 7.2 Uruguay 2,3 3,3 93 97 99 Venezuela 4,4 5,2 82 84 14 22 86 92 10 11 Viet Nain 2,6 95 Yérneru Rép. du ..·· 6,5 52 Zambie 4,5 2,2 77 75 17 88 82 8 7 Zimbabwe 6,6 8,3 82 78 76 79 Toutes économies 4.0 m 4,8 m ,. w ,, w ,, w ,. w ,, w .. w Économies à revenu faible 3,2 3,9 Sauf Chine et Inde 3,4 ,, Économies à revenu intermédiaire 4,0 5.1 Tranche inférieure 4,2 5,3 Tranche supérieure 4,0 5,0 94 43 Économie* à revenu faible/ i ntermédïâife 3,5 4,1 Afrique subsaharienne 4,1 4,3 Amérique latine et Caraïbes 3,8 3,7 91 33 Asie de l'Est et Pacifique 2,5 2,3 101 93 94 Asie du Sud 2.0 3,0 Europe et Asie centrale ,, 5,4 92 Moyen-Orient et Afrique du Nord 5,0 5,3 85 61 88 84 Économies à revenu élevé 5,6 5,4 97 90 a. Des taux nets de scolarisation supérieure à 100 % indiquent l'existence de divergences entre les estimations de la population d'âge scolaire et les effectifs scolai 2JO RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 7. Santé Accès aux Taux de Prévalence de Indice Mortalité Accès à une services mortalité infantile la contraception synthétique maternelle Dépenses publiques eau salubre d'assainissement Pour 1 000 % de femmes de fécondité Pour 100 000 de santé % de la % de la naissances âgées de Naissances naissances % du PIB population population vivantes 15 a 49 ans par femme vivantes Économie 1990-973 1982 1995 1982 1995 1980 1997 1990-98" 1980 1997 1990-97" Afrique du Sud 3.6 59 67 48 60 ·16 2,8 230 ' Alhanie 2,5 ~6 58 47 26 3.6 2.5 28'· Algérie 3,3 98 6.7 3.6 141) b Allemagne 8,1 90 5 1.4 Angola 3,') 28 12S 6,n 100 r Arabie .Saoudite 6,4 93 76 86 61 7.3 53) 18" Argentine 4,3 65 65» 75 35 33 2.h Mit)' Arménie 3.1 26 15 2,3 21 I' Australie 5.8 9') 11 5 13) M ' Autriche 5,7 99 5 1.6 IIP' Azerbaïdjan 30 20 3.2 Bangladesh 10 132 75 6.1 851)' Bêlants 100 16 12 22 ' ! Belgique 98 6 1.7 1 0 ' Rciiin 14 10 88 7,0 5(10 '< Bolivie 3.8 53 7 0 36 41 118 6 6 4 5 5,5 4,4 5 7 9 '» Botswana 1,8 7 7 70 36 ->> 71 58 ,. 6.1 4.3 25(1 ' Btcsil 1,9 ?5 6 9 24 6 7 70 3 4 7 7 3,9 13 169 d Bulgarie 3,5 « 5 2 0 18 .. 2.0 1,1 29 h Burkina I-aso 4,7 3 5 5 121 9 9 K 7.5 6,6 9 3 0 * Burundi 1,0 23 58 52 48 122 119 ,. 6.8 6,3 1 30(1 ' C a m b o d g e 0,7 13 201 103 ,. 4.7 4,6 ·Mil) ' C a m e r o u n 1.(1 36 41 36 40 94 52 16 6,4 5,3 5 5 0 ' C a n a d a 6,3 9 7 9 9 6 0 95 10 6 1.7 1,6 6 ' Chili 13 86 91 67 81 3 2 11 .... 2.8 2,4 65 '· C h i n e 2,1 83 4 2 3 2 85 2,5 1.9 95 '· 1 l o n g K o n g . C h i n e 2,3 11 5 .. 2,0 1,3 7 '" C o l o m b i e 2.') 91 75 68 59 41 24 7 2 3,9 2,8 1 0 0 ' C o n g o . Rép. déni, d u 0,2 112 9 2 6,6 6,4 8 7 0 ' C o n g o . Rép. d u 1.8 40 9 8 9 9 0 ..,. 6,3 6.1 8 9 0 '' Corée. Rép, de 2,3 83 x.5 100 100 2 6 9 2.6 1,7 3 0 '' Costa Rica 6,0 93 100 95 9 7 2 0 12 .... 3,7 2,8 55 ' C ô t e d Ivoire 1,4 20 ~2 17 5 / 108 8 7 11 7,4 5.1 S U ) ' 1 Croatie 8,4 70 6 3 67 61 21 9 1,6 1 2 ' · D a n e m a r k ..1.5 5,1 100 8 6 .... 1,8 ·) ' ligvprc. Rép. arabe d' 1.7 9 0 84 7 0 70 120 51 4 8 5 3 32 1 7 0 ' Ll Sah/ador 2,4 5 / 5 3 62 7 7 8 4 32 5 3 4.9 3,2 3 0 0 ' lùpiateur 2.0 58 5 5 5 " 5 3 7 4 3 3 5 7 5,0 5.0 1 5 0 ' l'Yylhrêe 1,1 ~ 91 6 2 8 .. 5,8 1 0 0 0 ' Kspagnc 5.8 99 97 12 5 - 2.1 1,1 7 " F.sronie 5.8 17 10 .. 2.0 1.2 52 >> i;tat.s-Unis 6,6 100 7 3 9 8 13 7 7 6 1.8 2,0 12 ' Krhiopie 1,6 4 2 6 8 155 107 4 6.6 6,5 1 4 9 0 '" 1-édératinn d e Rus-sie 4.1 2 2 17 34 13) l,3 5 3 1' I-lnlande 5.7 95 98 100 100 8 4 .. 1.6 l,9 11 ' S-rance 7.7 98 100 10 5 .. 1.9 1.7 15 · Céorgie 0.6 2 5 17 .. 2.3 1.5 |,,!. C l u n a 22) 6 5 26 32 94 6 6 2 0 6.5 4,') 7 4 0 ' C r è c e 5,3 8S 18 7 ., 2.2 1.3 1 0 ' ( u t a t e m a l a 1.7 58 6 7 54 6 7 8 4 4 3 M 6.3 4.5 190 '' t ïuhiée 1.2 20 î î 12 14 1,85 120 1 6.1 5.5 8 8 0 '' Haïti 1.2 38 3 9 19 2 6 123 71 18 5,9 4.4 6 0 0 ·' H o n d u r a s 2.8 V) 7 7 12 8 2 7 0 3 6 5 0 6.5 4,3 2 2 0 ' 1 îongrie 4.5 8 .. r 2 3 10 1,9 1.4 14 h Inde 0.7 54 85 8 16 115 71 41 5.0 3.3 4 4 0 ' Indonésie 0.7 39 65 30 55 lH) 4 7 57 4 , 3 2,8 3 9 0 d Iran. Rép. islamique d' 1.7 5 0 9 0 6 0 81 87 3 2 7 3 6,7 2,8 1 2 0 ' Irlande- 5,1 97 11 -> 6 0 3,2 1.9 1 0 ' Israël 0.3 100 9 9 100 15 7 3,2 2.7 7 · halle 5,3 99 15 -> .... 1,6 1,2 1 2 ' Jamaïque 2,5 96 9 3 91 '4 21 12 6 5 3,7 2.7 1 20 ' Japon 5,7 99 96 99 100 8 4 .. 1.S 1.4 18 >' Joidanie 3.7 89 9 8 7 6 98 4 1 2 9 5 3 6,8 4,2 1 50 - Kazakhstan 2.5 33 24 5') 2,9 2.0 5,5 '' Kenva 12) 27 - o 4-1 O 7 5 74 3 8 7,8 4.7 6 5 0 ' Koweït S.5 100 H » 100 100 2 7 12 5.3 2.9 2 0 ' · Lesotho 3.7 18 6 2 12 119 9 3 2 3 5,5 4.8 (11 0 ' Lettonie- 3.5 2 0 15 2,0 1.1 15 1' Liban 3,0 9 2 9-f 59 9 7 4 8 28 4,0 2.5 3 0 0 ' Lituanie 5.0 2 0 10 ...... 2.0 1,4 13 '· M a c é d o i n e . KRY de 6.2 54 16 .. 2,5 1,9 1 > I-. Madagascar 1,4 3 / 16 5-f 119 94 19 (.,6 5.8 SOI) '' Malai.sie 1.4 71 8 9 75 94 3 0 11 .. 4,2 3,2 54 b Malawi 2,3 32 6 0 60 64 169 133 2 2 7,6 6,4 6 2 0 d Mali 2,0 48 21 37 184 118 7 7,1 6,6 5 8 0 d Note : Les Noies techniques indiquent ce que tecouvrem les chiffres ce dans quelle mesure ils sonr comparables. Les chiffres en italique se rapporteur à des années autrcN que celles qui .sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 1J\ POPULATION Accès aux Tau» de Prévalence de Indice Mortalité Accès aune services mortalité infantile la contraception synthétiq ue maternelle Déf» mes publiques aau salubra d'assainissement Pour 1000 % de femmes de fécondité Pour 100 000 de santé % de la %de la naissances âgées de Naissances naissances % du PIB population population vivantes 15 à 49 ans par femme vivantes Économie 1990-973 1982 1995 1982 1995 1980 1997 1990-98» 1980 1997 1990-97» Maroc l,2 32 57 50 68 99 51 50 5.4 3,1 3 7 0 f Mauritanie 1,8 37 64 32 120 92 6,3 5,5 800 e Mexique 2,8 82 95 57 76 51 31 4,7 2.8 110 e Moldova, Rép. de 6.2 56 50 35 20 74 2,4 1,6 >3 1> Mongolie 4,3 100 54 50 82 52 5,3 2,6 65 e Mozambique 4.6 9 24 10 23 145 135 6 6.5 5,3 1 100 e Myanmar 0.4 20 60 20 43 109 79 4,9 2.4 580 e Namibie 4,1 60 a 90 65 29 5.9 4,9 220 " Népal 1.2 U 59 0 23 132 83 6,1 4,4 1 500 e Nicaragua 5.5 50 62 27 59 84 43 44 6,3 3,9 160^ Niger 1,6 37 48 9 17 150 118 8 7,4 7,4 590 d Nigeria 0.2 36 50 57 99 77 6 6.9 5,3 1 000 e Norvège 6,2 99 100 100 8 4 1,7 1,9 6 e Nouvelle-Zélande 5.9 87 90 88 13 7 2,0 1,9 25 e Ouganda 1,9 16 42 13 67 116 99 15 7.2 6,6 550 f Ou*béicislan 3,3 57 18 47 4,8 3,3 24 <> Pakistan 0.8 38 62 16 3V 127 95 24 7,0 5.0 340 e Panama 4,7 82 84 81 90 32 21 3,7 2,6 55 e Papouasie-Nouvelle-Ciuinée 2,8 31 25 78 61 26 5,8 4,3 370 e Paraguay 1,8 23 39 49 32 50 23 51 5,2 3,8 190 d Pays-Bas 6,2 100 99 100 9 5 1,6 1.5 12 e Pérou 2,2 53 66 48 61 81 40 64 4,5 5.2 280 e Philippines 1,3 65 83 57 7~ 52 35 48 4,S 3,6 210 d Pologne 4,8 82 26 10 2,3 1,5 5I , Portugal 4,') a 82 24 6 2,2 1,4 1 5 e RDI' lao 1,3 51 32 127 98 6,7 5,6 S60 «' République arabe .syrienne 71 88 45 71 56 31 40 7.4 4,0 180 b République cenrrafricaine 2,0 16 23 19 45 117 98 14 5,8 4,9 700 d République dominicaine 1.8 49 73 66 80 76 40 64 4,2 3,0 110 e République kirghi/e 2.9 81 43 28 60 4,1 2,8 32 >> République slovaque 6,1 43 51 21 9 2 3 1,4 8 ' ' République tchèque 6,4 100 16 6 69 2,1 1,2 2 b Roumanie 2,9 77 62 *4 29 12 57 2,4 1,3 41 h Royaume-Uni 5,7 100 100 96 12 6 1.9 1,7 « b Rwanda 1.9 94 128 124 21 8,3 6.2 I 300 e Sénégal 1,2 44 50 117 70 13 6.8 5,6 5)(>J Sierra Leone 1.6 24 .>? 13 190 170 6,5 6.1 Singapour 1,5 100 100 85 100 12 4 1.7 1,7 10 e Slovénie 7.1 98 80 98 15 5 2,1 1.3 5>> Sri Lanka 1.4 37 70 66 75 34 14 3,5 2,2 30 b Suède 7,2 100 7 4 1,7 1,7 7 e Suisse 7,1 100 100 9 5 1.5 1,5 6 ' Tadjikistan 2,4 69 62 58 30 5,6 3,5 58 b lanzanie 1,1 52 49 86 108 85 18 6,7 5,5 5.30 '· Tchad 1,6 31 24 14 21 123 100 4 6.9 6,5 840 ' Thaïlande 2,0 66 89 47 96 49 33 3.5 1,7 200 ' Togo 1,6 35 55 14 41 110 86 6,6 6,1 640 e Tunisie 3,0 72 90 46 80 69 30 60 5.2 2,8 170 e Turkménistan 1,2 60 60 54 40 4,0 3,0 44 < l Turquie 2,7 69 109 40 4,3 2,5 180 e tuerai ne 3,9 55 49 17 14 2,0 1,3 30 b Uruguay 1,9 83 89 59 61 37 16 2.7 2,4 85 e Venezuela 1,0 84 79 45 72 36 21 4,2 3.0 120 * Vier Nam U 47 30 60 57 29 75 5.0 2,4 105 h Yémen, Rép. du 1,3 39 19 141 96 21 7,9 6.4 1 400 e Zambie 2,9 48 53 47 51 90 113 26 7,0 5,6 650 ê Zimbabwe- 1,7 10 77 5 66 80 69 48 6,4 3,8 280 â Toutes économies 2,5 w .. w 75 w ,, w .. W 80 w 56 w 3,7 w 2,8 w Economies à revenu raibie 1,0 74 98 69 4,3 3,2 Sauf Chine et Inde 37 55 21 45 114 84 6,0 4,4 Économies à revenu intermédiaire 2,4 74 59 33 3,7 2.5 Franche inférieure 2,2 61 38 3.6 2.5 Tranche supérieure 3,0 78 79 52 75 57 27 3.7 2,4 Economies à revenu feible/intermécUaite 1,8 7J 87 60 4.1 2,9 Afrique subsaharienne 1,7 47 47 115 91 6,6 5,5 Amérique latine et Caraïbes 2,6 73 75 46 68 60 32 4,1 2,7 Asie de LEsr et Pacifique 1,8 7 7 55 37 3,0 2,1 Asie du Sud 0.8 50 81 9 20 119 77 5,3 3,5 Europe er Asie centrale 5.9 41 2.3 2,5 1,7 Moyen-Orient et Afrique du Nord 2,3 69 62 95 49 6,2 3,7 Economies à revenu élevé 6,0 98 12 6 1.8 1,7 a. Données les plus récentes disponibies. b. Estimations officie:Iles. c. Estimations de l'UN CEF/OMS basées sur un modèle statistique. d. Chiffres établis à partir d'esti- mations indirectes basées sur les résultats iïenquêtes, e. Chiffre établi sur la base d'une étude couvranr 30 provinces, £ Chiffre établi sur a base d'une enquête par sondage, 272 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 8. Utilisation des sols et productivité agricole Machiiries Productivité agricole Terres SOUS agrïcoles travailleurs agricoles Indice de cultures Terres irriguées Terres arables Nombre de Valeur iajoutée agric. production permanentes % terres Hectares tracteurs par travailleur agricole alimentaire % du total cultivables par habitant par milliers Dollars de 1995 1989-9'U 100 Économie 1980 1996 1979-81 1994.96 1979-81 1994-96 1979-81 1994-96 1979-81 1995-97 1979-81 1995-97 Aftique du Sud 0,7 0.7 8,4 8,1 0.45 0,38 90 69 2 465 3 355 92,8 ')-.î Albanie 4,3 4.6 53,0 48,4 0,22 0.I8 15 10 1 19.3 1 71? Algérie 0,3 0.2 5,4 6,9 0,37 0,27 27 43 1411 1 903 69,7 118.2 Allcm.igne !/i 0.7 3.7 3,9 0,15 0,14 624 954 19 930 91,0 90,9 Angola 0,4 0.4 2,2 2.1 0,41 0.27 4 î 117 9 !,'» 130,1 Arabie saoudire 0,1) 0.1 28,9 38.7 0,20 0,20 2 II 2 167 10 507 31,0 90.8 Argentine 0.8 0,8 5,8 6,3 0,89 0,72 132 190 12 195 13 833 94,9 121.9 Arménjc 3,5 43.7 0,15 64 4 477 82.3 Australie 0.0 0,0 3,5 4,8 2.97 2,68 751 698 20 880 29 044 91.5 I 26,9 Autriche 1.2 1,1 0,2 0.3 0,20 0.18 945 1 492 9 61 7 15 474 in,$ 1011,0 Azerbaïdjan 4.6 50,0 0,21 31 847 55.6 Bangladesh 2.1) 2,5 17.1 39,1 0,10 0.07 0 0 181 221 79,2 100,11 BélariK 0,7 1,9 0,60 131 3 461 58,9 Belgique 0,4 0,5 0.1 0,1 917 1 130 88,4 114,4 Bénin 4,0 4,1 0.3 0,5 0,39 0.26 0 0 302 504 63,4 129,5 Bolivie 0,2 0.2 6,6 3,7 0,35 0,27 4 4 71,1) 126,7 Botswana 0,0 (KO 0.5 0,3 0.44 0,25 9 21 619 647 87.6 104,2 Brésil 1.2 1,4 3,3 4,9 0,32 0,32 31 51 2 047 3 931 69.1 122.2 Bulgarie 3,2 1,8 28.3 18,7 0,43 0,48 66 61 2 754 4 351 105,3 68.3 Burkina Faso 0.1 0.1 0,4 0,7 0,39 0,34 0 0 134 159 62,6 122,4 Burundi 10,1 12,9 0,7 1,3 0.22 0,13 0 0 177 139 80,5 96,4 Cambodge 0,4 0.6 4,9 4,5 0,30 0,37 0 0 407 51.1 1 24.8 Cameroun 2 2 2,5 0,2 0,3 0.68 0,45 0 0 834 958 83,2 118.7 Canada 0.0 0,0 I.3 1,6 1,86 1,53 824 1 683 79,9 112.7 Chili 0,3 0.4 29,6 32.6 0.36 0,25 43 44 2 612 5211 71,5 128.7 Chine 0,4 1,2 45,1 37.0 0.10 0,10 2 1 162 296 61,0 155.8 Hong Kong, Chine 1,0 1.0 43,8 28,6 0.00 0,00 0 0 97,4 56.7 Colombie 1,4 2,4 7,7 23.4 0,13 0,05 8 7 1 926 2 890 76.0 110.8 Congo, Rép. dém. du 0,3 0,4 0,1 0,1 0,25 0,16 0 0 270 285 71.9 104,9 Congo, Rép. du 0,1 0,1 0,7 0.6 0,07 0.05 a 1 391 470 80.3 114.1 Corée, Rép. de 1,4 2,0 59.6 60,7 0,05 0.04 1 34 3 957 10 962 77.9 119,1 Costa Rica 4,4 4,8 12.1 23,8 0,12 0,08 22 23 3 1 59 4 627 73.0 128,4 Côte d'Ivoire 7,2 13,5 1.0 1,0 0,24 0,21 1 î 1 074 1 005 70,9 119,2 Croatie 2.2 0,2 0,24 14 7 144 57.7 Danemark 0,3 0.2 14,5 20,3 0.52 0,45 971 1 088 21 321 46 621 83,2 102,5 Egypte, Rép. ar.tbe d' 0.2 0.5 100.0 100,0 0,06 0,05 4 10 721 1 163 68.4 129,8 El Salvador 8,0 10.5 14,8 14.2 0,12 0,11 5 5 2 013 1 705 90,8 109,5 Equateur 3,3 5.2 19,4 8,1 0,20 0,14 6 7 1 206 1 764 76,6 136,9 Erythrée 0,8 5,4 0,12 1 102.3 Espagne 9,9 9,8 14,8 17,7 0,42 0,39 200 513 12 022 82.1 99.4 Estonie 0,4 0,76 475 3 342 49.3 Etats-Unis 0,2 0,2 10,8 12,0 0,83 0,67 1 230 1 452 34 727 94,7 113,7 Ethiopie 0,6 1.6 0,20 0 90,2 Fédération de Russie 0.1 4,0 0,88 122 2 540 69.5 Finlande 0,49 0,54 721 1 301 16 995 28 296 92,8 92,4 France 2,5 2,1 4,6 8,2 0,32 0,31 737 1 189 14 956 34 760 93,7 103.6 Géorgie 4,7 42,2 0.14 28 1 838 74,6 Ghana 7.5 7,5 0,2 0,1 0,18 0,16 1 1 663 533 73.5 147,7 Grèce 7,9 8.4 24,2 33,8 0,30 0,28 120 267 8 S04 12 611 91.2 98.4 Guatemala 4,4 5,1 5,0 6,5 0,19 0,14 3 2 2 110 1 902 69,9 114.0 Guinée 0,9 1,2 12,8 10,9 0,11 0.09 0 0 262 96,5 129.2 1 laiti 12,5 12,7 7,9 9,7 0,10 0,08 0 0 578 407 105.5 90,5 } îonduras 1,8 3,1 4,1 3,6 0,44 0,30 5 7 697 1 018 88,2 104,7 Hongrie i.5 2,4 3,6 4,2 0,47 0,47 59 54 3 389 4 655 91,0 76,8 Inde" 1,8 2,4 22,8 32,0 0,24 0,17 2 5 253 343 68.4 117,1 Indonésie 4,4 7,2 16,2 15,0 0,12 0,09 0 1 610 745 63,5 122,4 Itan, Rép. islamique d' 0,5 1,0 35,5 38,0 0,36 0,30 17 39 2 533 3 831 60.9 136,8 Irlande 0,0 0,0 0,33 0,37 606 978 83,3 106,2 Israël 4,3 4,2 49,3 45,3 0,08 0,06 294 336 85,7 114,1 Italie 10,0 9,1 19,3 24,9 0,17 0,14 370 867 9 994 19 001 101,5 99,7 Jamaïque 5,5 6,1 13,6 14,0 0,08 0,07 9 1) 892 1 294 86,0 117.9 Japon 1,6 1,0 62,6 62,7 0,04 0,03 209 593 15 698 28 665 94,2 96,9 Jordanie 0,4 1,0 11,0 18,2 0,14 0,08 48 42 1 447 1 634 55,3 157,3 Kazakhstan 0,1 6,9 2,04 106 1 477 68.5 Kenya 0.8 0,9 0,9 1,5 0,23 0,15 1 1 262 230 67,7 102.9 Koweït .. 0,00 0,00 3 14 98,9 1 39.3 Lesotho .. 0,22 0,17 6 6 498 319 89,4 104,4 Lettonie 0,5 0,68 284 3 125 49,8 Liban 8,9 12,5 28,3 28,4 0.07 0,05 28 77 57,8 117.5 Lituanie 0,9 0,79 239 2 907 69.8 Macédoine, ERY de 1,9 9,4 0,31 323 1 528 95.9 Madagascar 0,9 0.9 21,5 35,0 0,28 0,19 1 1 198 180 82,1 105,3 Malaisie 11,6 17,6 6,7 4,5 0,07 0,09 4 23 3 279 6 267 55,4 124,0 Malawi 0,9 1,1 1,3 1.6 0,20 0,16 0 0 100 122 91,2 105,3 Mali 0,0 0,0 2,9 2,3 0,31 0,37 0 1 225 241 79,7 118,7 Note : Les Notes techniques indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres en italique se tapportent à des années autres que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 2 / 3 ENVIRONNEMENT Machines Productivité agricole Terres sou» agricoles travailleurs agricoles Indice de cultures Terres irriguées Terres arables Nombre de Valeur ajoutée agric. production permanents! % terreS Hectares tracteurs par travail eur agricole alimentaire %du total cultivab es par habitant parmi liers Dollars de 1995 1989-91 = 100 Économie 1980 1996 1979-81 994-96 1979-81 1994-96 1979-81 1994-96 1979-81 1995-97 1979-81 1995-9? Maroc 1,1 1,9 15,2 13,0 0,38 0,33 7 10 1 117 1 593 55,9 94,9 Mauritanie 0,0 0,0 22.8 10,3 0,14 0,20 1 1 301 439 86,1 103,2 Mexique 0,8 1,1 20,3 23,1 0,34 0,27 16 20 1 482 1 690 84,9 120,6 Moldova, Rép, de 12,5 14,1 0,41 82 1473 58,3 Mongolie 0,0 0,0 3,0 6,1 0,71 0,54 32 22 75T 1 085 88,2 81,6 Mozambique 0,3 0,3 2,1 3.4 0.24 0,19 1 1 76 99,2 119,5 Myanmar 0,7 0,9 10,4 15,9 0,28 0,22 1 1 87,8 133,5 Namibie 0,0 0,0 0,6 0,8 0,64 0,51 10 U 876 l 235 107,4 118,8 Népal 0,2 0,4 22,5 30,6 0,16 0,13 0 0 162 187 65,1 113,5 Nicaragua 1,5 2,4 6,0 3,3 0,39 0,54 6 7 1 334 1 407 117.9 123,7 Niger 0,0 0,0 0,7 1,4 0,62 0,53 0 0 222 190 101,4 118,4 Nigeria 2,8 2,8 0,7 0,7 0,39 0,27 1 1 370 541 57,7 1.34,2 Norvège 0,20 0,22 824 1251 17 044 31 577 91,8 99,7 Nouvelle-Zélande 3,7 6,4 5,2 8,9 0,80 0,43 619 451 90,8 120,3 Ouganda 8,0 8,8 0,1 0,1 0,32 0,26 0 1 326 70,5 107,7 Ouzbékistan 0,9 81,6 0,20 59 2 085 100,7 Pakistan 0,4 0,7 72,7 80,2 0,24 0,17 5 12 392 585 66,4 130,5 Panama 1,6 2,1 5.0 4,9 0,22 0,19 27 20 2 122 2 463 85,6 102,5 Papauasie-Nouvelle-Guinée 0,9 1,1 0,01 0,01 1 1 717 827 86,1 106,8 Paraguay 0,3 0,2 3,4 3,0 0.52 0,45 14 25 2 506 3 295 60,6 116,7 Pays-Bas 0,9 1,0 58,5 61,5 0,06 0,06 561 646 21 663 43 836 87,0 106,1 Pérou 0,3 0,4 32,8 41,8 0,19 0,16 5 3 1 349 1619 78,4 131,5 Philippines 14,8 14,4 14,0 16,7 0,09 0,07 1 1 1 348 1 379 86,4 120,6 Pologne 1,1 1,2 0,7 0.7 0,41 0,37 112 277 1 647 87,9 84,8 Portugal 7,8 8,2 20,1 21,7 0,25 0,22 72 203 5 574 71,9 99,8 RDI» iao 0,1 0,2 15,4 20,3 0,21 0,17 0 0 526 71,2 112,4 République arabe syrienne 2,5 3,9 9,6 20,4 0.60 0.33 29 65 94,5 136,7 République centrafricaine 0,1 0,1 0,81 0,59 0 0 396 439 79,9 122,7 République dominicaine 7,2 11,4 11,7 13.7 0,19 0,17 3 3 1 8.39 2 454 85,1 109,1 République kirghr/e 2,7 76,8 0,23 44 2 917 123,8 République slovaque 2,7 13,4 0,28 100 3 347 74,4 République tchèque 3,1 0,7 0,30 148 81,9 Roumanie 2,9 2,4 21,9 31,4 0.44 0,41 39 80 3 170 112,7 100,5 Royaume-Uni 0,3 0,2 2,0 1,8 0,12 0,10 726 871 91,6 100,5 Rwanda 10,3 12,2 0,4 0,3 0,15 0,13 0 0 307 201 89,7 76,9 Sénégal 0,0 0,1 2,6 3,1 0,42 0,27 0 0 341 321 74.5 109.1 Sierra Leone 0,7 0,8 4,1 5,4 0,14 0,11 0 1 368 404 84,5 94,7 Singapour 9,8 0,0 0,00 0,00 3 16 13 937 39 851 154,3 .37,9 Slovénie 2,7 0.7 0,12 2 762 26 006 100,9 Sri Lanka 15,9 15,5 28,3 29,2 0,06 0,05 8 9 648 732 98,4 113,0 -Suède 0,36 0,32 715 931 100,2 95,1 Suisse 0,5 0,6 4 2 5,9 0,06 0,06 494 616 95,8 96,2 Tadjikistan 0,5 80.6 0.14 37 67,9 Tanzanie 1,0 1,0 3,8 4,6 0,12 0,10 1 1 159 76,8 97,2 Tchad 0,0 0,0 0,2 0,4 0.70 0.48 0 0 155 212 90,6 117,5 Thaïlande 3,5 6,6 16,4 23,2 0,35 0,29 1 7 630 928 79,9 107,2 logo 6,6 6,6 0,3 0,3 0,76 0,50 0 0 345 510 77,0 129,9 Tunisie 9,7 13,1 4,9 7,5 0,51 0,32 30 39 1 743 2 750 67,6 108,3 "litrkménistan 0,1 87,8 0,32 83 108,7 Turquie 4,1 3,2 9,6 15,4 0,57 0,40 38 57 1 852 1 835 75,8 106,3 Ukraine 1,8 7,5 0,65 92 2 259 69,9 Uruguay 0,3 0,3 5,4 10,7 0,48 0,39 171 172 6 822 9 384 86,8 128,8 Venezuela 0,9 1,0 3,6 5,2 0,19 0,12 50 58 4 041 4 931 79.6 114,0 Viet Nam 1,9 3,8 24,1 29,6 0,11 0,07 1 4 226 64,0 132,7 Yémen. Rép. du 0,2 0,2 19,9 31,3 0,16 0,09 3 2 303 75,0 115,5 Zambie 0,0 0,0 0,4 0,9 0,89 0,59 3 2 331 226 74.2 95.6 Zimbabwe 0,3 0,3 3,1 4,6 0,36 0,27 7 307 316 82,1 94,8 Toutes économies 0,9 w 1,0 w 17,8 w 18,8 w 0,24 w 0,24 w 1 9 w 20 w .. w ..w 76,0 w 128.2 w Économies à revenu laibis 0,9 1,3 25,5 28,9 0,18 0.15 2 3 339 69,3 137,5 Sauf Chine er Inde 1,0 1,3 16,2 19,4 0,23 0,18 74,9 123.1 Economies à revenu intermédiaire 1,2 1,0 15,8 14.1 0,23 0,36 25 46 80,1 118,4 Tranche inférieure 1,3 0,8 22,9 14,9 0,16 0,39 17 34 Tranche supérieure 1,1 1,3 10,3 12.4 0,34 0,30 37 71 78,6 116,7 Économies à revenu faible/intermédiaire 1,0 1,1 21,9 21.5 0,20 0,21 5 8 601 72,0 132,6 Afrique subsaharienne 0,7 0,8 4,0 4.3 0,32 0,26 3 2 269 355 80,2 119,6 Amérique latine et Caraïbes 1,1 1,3 11,6 13,3 0.33 0,28 25 34 80,7 121,0 Asie de ITst et Pacifique 1,5 2,6 37,0 35,5 0.11 0,11 2 2 67,1 152,9 Asie du Sud 1,5 1,9 28,7 38,9 0,23 0,16 2 1 380 70,8 119,1 Europe et Asie centrale 3,2 0,4 11,6 9,9 0,14 0,61 102 Moyen-Orient et Mrique du Nord 0,4 0,7 25,8 35,0 0,29 0,21 24 70,5 128,5 Economies à revenu élevé 0,5 0,5 9,8 11,1 0,46 0,41 520 877 93.1 105,2 2 7 4 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 9. Consommation d'eau, déboisement et aires protégées accès à l'eau Aires protégées Ressources salubre Déboisement à l'échelon national eau douoe Prélèvements annuels d'eau douce % population annuel 1996 % total Usages 1995 1990-95 par hab. Milliards des Agriculture'' Industrie1" domestiques'' % annuel, Milliers superficie Economie 1996 de ni3* Urbaine Rurale km2 variât. de km2 totale Alrique du Sud 1 231' 13,3 26,6' 72' 17» 90 33 150 65.X Aib.miV 10 785' 0.2J 0.4' 76 6 97 70 0 0.8 Algérie 4,5 33.2e 60e 15e 25e 234 58.'! Allemagne 2 084e 46,3 27,1e 20 70 11 0 0,0 04.2 27,11 Angola 11782 0,5 0,3 76e 10e 14e 370 1.0 81.8 6,6 Arabie Saoudite 120 709,2 90 1 9 18 0,8 49.6 Argentine 27 861' 27.6e' 2,8' 73 18 9 24 894 0,3 46.9 Arménie 2 136e 3.8 47,0' 72 15 13 -84 .',4 Ansrralie 18 5(18 14.6J 4,3 M 2 65 -170 0.0 563,9 7.3 Aulrichc 11 187' 2,4 2.6e 9 58 33 (I 0.0 23,4 28,3 Azerbaïdjan 4 339' 15.8 47.9e 74 4 0 0.0 4.S Bangladesh 19 065e 22,5 1,0' 96 3 49 88 0.8 1.0 0.8 Bélarus 1 841e 3.0 15,9' 19 49 32 688 -1,0 8,6 4.1 Belgique 1 227e 9.0 72,2' 4 85 11 0 0.0 0,8 Bénin 4 451e 0.2 0,6' 10' 23e 82 69 596 7,8 Bolivie 38 625 0,4 85 5 10 88 43 5S14 1,2 156.0 14.1 Boîswasra 9 589e 0.1 0,7' 48e 20e 32e 100 77 708 0.5 105,0 18.5 Brésil 42 459e 36,5 0,5' 59 19 22 80 28 25 544 0,5 555,5 Bulgarie 24 663e 13,9 6,8' 76 3 -6 0,0 4.9 ·1.4 Burkina Faso 1 671 0,4 2,2 0e 19e 320 0.7 28,6 10.5 Burundi 559 0,1 2,8 64e 0e 36e 14 0,4 1.4 Cambodge 47 530' 0,5 0.1e 94 1 5 20 12 1 638 1.6 28.6 16.2 Cameroun 19 231 0,4 0,1 35e 19e 46e 30 1 292 0,6 21,0 4.5 < ianada 95 785' 45,1 1.6' 12 70 18 - I 764 -0,1 921,0 10.0 Chili M 007 16,8e1 3.6 89 5 6 2.92 0,4 141.3 18,9 Chine 2 282 460,0 16.4 866 0,1 598,1 6,4 1 long Kong. Chine 0.4 40,4 Colombie 26 722 5,3 0,5 43 16 41 90 32 93.6 9,0 '. ongo, Rép. dém. du 21 816e 0,4 0.0e Î.V 16e 6 1 ' 89 26 101,9 4,5 Congo, Rép. du 307 283' 0,0 0.0e 27e 62« II 416 0,2 i 5,4 4,5 Curée. Rép. de 1 438 46 35 19 93 77 130 0,2 6.8 h,') Cosra Rica 27.61 27 425 M' 1,4 89 7 4 100 99 414 3.0 7.0 13.7 (.'oie d Ivoire 5 468 0.7 0.9 67e 11e 22e 308 0,6 1 ').') 6.3 Croatie 12 879 0 0,0 3,7 6,6 Danemark 2 460' 1,2 '1,2' 30 0 0.0 13,7 32,3 r'.gvpte, Rép. ara '166' 94,5e 86'' 95 74 0 0,0 ~,9 0,8 HÎ Salvador 3 197 5,3 89 82 24 38 3.3 0,1 0,5 Kquateur 26 305 1,8 90 81 10 890 1,6 119,3 Krytitrée 2 332e 0 0.0 5.(1 5,0 bspngne 2 398e 30.S 32,6' 62 0 0,0 8,4 hstonte 12 071e 3,3 18.8e 92 5 - 1 % -1,0 5,1 Érais-Unis 9 259' 467,3 18,9' 45e 13e -5 886 -0,3 226,7 13.4 F.rhiopie 1 841 2.2 2,0 86e 3e 11e' 624 0,5 55.2 5,5 Fédération 30 168e 117.0 2,6e 23 60 17 0 0,0 516.7 3,1 Finlande 21 985e 2.2 1,9e 3 85 12 166 0,1 18.2 6.0 France 3 029' 37,7 21,3e 15 69 16 100 100 -1 608 -1,1 58.8 10,7 Céorgie 8 2'> Ie 4,0 8,9e 42 37 21 0 0,0 1,9 2,7 Chana 2 958' 0,3'' 0,6' 52e 13e 35e 88 52 I 172 1,3 11.0 \,% ( irèce 5 289' 5,0 9,1' 63 29 8 - 1 4 0 8 -l,S 3.1 2,4 Guaccmala 11 028 0,7J 0.6 17 9 97 48 824 2,0 18.2 16,8 Cuinée 32 661 0,7 0.3 87e 3 e 10e 55 44 748 1,6 0,7 Haïti 1 468 0,0 0,4 68 8 24 38 39 8 3,4 0.1 0,4 1 londur.ls 9 259e 2,7' 91 5 4 91 66 1 022 11.1 9,9 Hongrie 11 817' 6,8 5.7' 36 55 9 -88 -0,5 6.3 6,8 2 167e 380.0'1 18.2' 93 4 3 82 -72 0,0 142.9 Indonésie 12 625 16,6 0,7 11 13 87 57 10 844 192,3 Iran, Rép. islamique d' 1 339' 70,0'' 85.8e 92 2 6 98 82 284 83,0 Irlande 13 657' 0,8J 1,6e 10 74 16 -140 0,6 0.9 Israël 377e 1.9 84,1e 79e 16e 100 0 0,0 3,1 15.0 Italie 2 903' 56.2 33,7e 59 -58 -0,1 lama't'quc 3 250 0.3" 3,9 86 7 7 158 0,0 Japon 4 338 90.8 16,6 50 33 17 132 0.1 25,5 jordanle 198e 0,5'l 51,1e 75 3 22 2,5 3.0 rCa^akhstan 8 696' 37.9 27.6' 79 17 4 -1 928 73.4 Kenya I 056' 6,8e 76e 4e 20e 34 0,3 55,0 Koweït 0,5 700,0 60 2 37 100 100 0 0,0 0,5 Lesotho 2 597 0,1 1,0 56e 22e 22e' 64 60 0 0,0 0,1 Lerronie 13 793' 0,7 44 42 92 -250 -0,9 7,8 12,6 Liban 941' 1,3'- 33,1 4 28 52 7,8 0,0 0.0 1 ituanie 6 5.51- 4,4 18J 90 -112 -0,6 6,5 10,0 Macédfiine, i :RY de 0.0 1.8 Madagascar 23 819 16,3 4.8 99e 0e 1 300 0.8 11,2 Malaisie 21 046 9,4a 2.1 47 30 23 86 4 002 2.4 14,8 Malawi 1 814e 0.9 4.8e 86e 3e 10e 32 546 1.6 10.6 11,5 Mali 9 718e 1,4 97e Ie 2e 20 1 138 1.0 45,3 3.7 N/JW : Les Notes techniques indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sonr comparables. Les chiffres en italique - rapportent a Oes années autres que celles qui soin indiquées, GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 2 J J ENVIRONNEMENT Accès i l'eau Aires protégées Ressources salubre Déboisement à l'échelon national eau douce Prélèvements annuels d'eau douce % population annuel 1996 m3 % total Usages 1995 1990-95 % par hab. Milliards des Âflrieultureb Industrie11 domestiques11 % annuel, Milliers superficie Économie 1996 de m3" ressources8 % % % Urbaine Rurale km2 variât. de km2 totale Maroc 1 088 10.9 36.5 92e 3e 5e 97 20 118 0,3 3.2 0,7 Mauritanie 4 632' 1.6e1 14.3e 92 -) 6 87 41 0 0,0 17,5 1,7 Mexique 3 788 77.6e1 21.7 86 8 6 5 080 0,9 71,0 3,7 Moldova, Rép. de 397e 3.7 216,4e 23 70 7 98 18 0 0,0 0,4 1,2 Mongolie 9 677 0,6 2,2 62 27 11 100 68 0 0,0 161,3 10,3 Mozambique 12 989e 0,6 0,3e 89 2e r 40 1 162 0,7 47,8 6,1 Mvanmar 24 651 4,0 0.4 90 3 7 78 50 3 874 1,4 1,7 0,3 Namibie 28 042' 0,3 0,5e 68e y 29e 420 0,3 106,2 12,9 Népal 7 616 2,7 1.6 95 1 4 61 59 548 1,1 11,1 7,8 Nicaragua 37 420 0.9d 0.5 54 21 25 93 28 1 508 2,5 9,0 7,4 Niger 3 317' 0.5 1.5e 82e 2e 16e 70 44 0 0.0 96,9 7,6 Nigeria 2 375e 3,6 1,3e 54e 15e 31e 80 39 1 214 0,9 30.2 3,3 Norvège 89 008e 2,0 0,5e 8 72 20 100 100 -180 -0,2 93,7 30.5 Nouvelle-Zélande 532 2,0 100,0 44 10 46 ^$34 -0,6 63,3 23.6 Ouganda 3 248' 0,2 0,3e 60 8 32 60 36 592 0.9 19,1 9,6 Ouzbékistan 5 476' 82,2 63,4e 84 12 4 -2 260 -2 7 8,2 2,0 Pakistan 3 256' 155.6'1 37,2' 97 2 2 «5 56 550 2,9 37,2 4,8 Panama 52 961 1,3 0,9 77 11 12 99 73 636 2,1 14,2 19,1 Papouasie-NouveMe-Gumée 177 963 0,1 0,0 49 22 29 1 332 0,4 0,1 0,0 Paraguay 61 750' 0,4 0,1e 78 7 15 70 6 3 266 2,6 14,0 3,5 Pays-Bas 5 767' 7,8 8,7e 34 61 5 0 0,0 2,4 7,1 Pérou 1641 6,1 15,3 72 9 19 91 31 2 168 0,3 34,6 2,7 Philippines 4 393 29.5e1 9,1 61 21 18 91 SI 2 624 3,5 14,5 4,9 Pologne 1454' 12,3 21,9e 11 76 13 -120 -0,1 29,! 9,6 Portugal 6 998' 7,3 10,5e 48 37 15 -240 -0,9 5,9 6,4 RDP lao 55 679 1,0 0,4 82 10 8 0,0 0,0 République arabe syrienne 859' 14,4 112,6e 94 2 4 96 79 52 2.2 0,0 0,0 République centrafricaine 41 250 0,1 0,0 74» 5e 21e 20 25 1 282 0,4 51,1 8,2 République dominicaine 2 467 3,0 14,9 89 6 } 88 55 264 1,6 12,2 25,2 République kirghize 2 509 11,0 94,9 95 3 2 0 0,0 6,9 3,6 Republique slovaque 5 720 1,8 5,8 -24 -0.1 10,5 21,8 République tchèque 5 649 2,7 4,7 2 57 41 _2 o.o 12,2 15,8 Roumanie 9 222e 26,0 12,5e 59 33 8 12 0,0 10.7 4,6 Royaume-Uni 1 203 11,8 16,6 3 77 20 100 100 -128 -0,5 50,6 20,9 Rwanda 798 0,8 12,2 94e 2e *>£ 79 44 4 0,2 3,6 14,6 Sénégal 4 482' 1,4 3,5e 92e 3e 5' 90 44 496 0,7 21.8 11,3 Sierra Leone 33 698 0,4 0,2 89e 4e T 58 21 426 3,0 0,8 1,1 Singapour 193 0,2'' 31,7 4 51 45 0 0,0 0,0 0,0 .Slovénie 0 0,0 1,1 5,5 Sri Ianka 2 329 6.3d 14.6 96 2 2 88 65 202 1,1 8,6 13,3 Suède 20 340' 2,9 1,6' 9 55 36 24 0,0 36,2 8,8 Suisse 7 054' 1,2 2,4' 4 73 23 100 0 0,0 7,1 18,0 Tadjikistan 12,6 88 7 5 0 0,0 5,9 4,2 Tanzanie 2 842 1,2 1,3' 89e 2e 9e 3 226 1,0 138,2 15,6 Tchad 6011' 0.2 0.4' 82e 2e 16e 48 942 0,8 114,9 9,1 Thaïlande 2 954 31,9 17,8' 90 6 88 3 294 2,6 70,7 13.8 Togo 2 762' 0,1 0,8' 25e 13e 62e 82 41 186 1,4 4,3 7,9 Tunisie 447e 3,1 74,5' 89e 3e 100 76 30 0,5 0.4 0,3 Turkménistan 3 950' 22,8 123.9e 91 8 0 0,0 19,8 4,2 Turquie 2 246' 31,6 22,1e 72e 11e 0 0,0 10,7 1.4 Ukraine 4 556e 34,7 15.0' 30 54 16 -54 -0,1 9,0 1,6 Uruguay 37 966e 0,7.1 0,5' 91 3 6 99 4 0,0 0,5 0,3 Venezuela 57 821e 4,1e' 0,3' 46 11 43 79 79 5 034 1,1 319,8 36,3 Vier Nam 4 902 28.9 7,7 78 9 13 1 352 1,4 9,9 3,0 Yémen, Rép. du 255 2.9 71,5 92 74 0 0,0 0,0 0,0 Zambie 12 284' 1.7 1.5e 77e r 16e 66 37 2 644 0,8 63,6 8.6 Zimbabwe 1 744e 1.2 6.1e 79e 7e 14e 500 0,6 30,7 7,9 Toutes économies 8 3 3 8 w 69 w 22 w 9 w ., w 101 724 s 0,3 ·»v 8 542,7 s 6,6 w Economies à revenu faible 5 214 90 49 332 0,7 2 439,4 5.9 San! Chine er Inde Économies à revenu intermédiaire 14 950 67 22 11 64 086 0.3 2 809.9 4,8 Tranehe intérieure il 573 67 24 9 21 162 0.2 1 563.6 4,3 Tranche supérieure 68 19 13 42 924 0,5 I 246,3 5,7 Economies à revenu faïhie/întermédiaire 8 095 80 13 7 113 418 0,4 5 249.3 5.3 Afrique suhsaharienne 8 565 85 4 10 74 32 29 378 0,7 1 467.8 6,2 Amérique latine et Caraïbes 27 386 77 11 12 83 36 5? 766 0,6 1 456.3 7,3 Asie de l'Est et Pacifique 82 10 8 29 956 0.8 1 102.2 6,9 Asie du .Sud 4 085 94 3 3 84 84 1 316 0,2 213,0 4,5 Europe et Asie centrale 13 255 54 36 10 - 5 798 -0.1 768,0 3,2 Moyen-Orient et Afrique du Nord 1 045 90 4 6 800 0,9 242,0 2,2 Economies à revenu élevé 39 46 15 .. -11 694 -0,2 3 293,4 10,8 a. Sauf indication contraire, les données se rapportenr à une année quelconque de la période 19H0-97. b. Sauf indication contraire, les pourcentages sonr des estimations pour 1987. c. Y compris les eaux des rivières venant d'autres pays,. d. i.es données sont des estimations se rapportant à des années antérieures à 1980 (voir World Development Inelkators, 1999). e. Les données se rapportent à des s années autres que 1987 {voir World Development indkaton, 1999). RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 10. Consommation d'énergie et émissions Consommation d'énergie commerciale Importations F a rhabitant nettes Taux de PIB par unité d'énergie Émissions de gaz carbonique Milliers de tonnes Kg croissance de consommation en % de la Totales Par d'équivalent d'équivalent annuel d'énergie consommation Millions habitant pétrole pétrole moyen 1%) USD de 1995 le kg commerciale de tonnes Tonnes Économie 1980 1996 1980 1996 1980-96 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1980 1996 Afrique du Sud 65 355 99 079 2 370 2 482 -0,4 1,7 1,4 -12 -29 211.3 292.7 7.7 7.3 Albanie 3 049 1 188 1 142 362 -7.8 o,s 2.2 -12 9 4.8 1.9 1.8 0.6 Algérie 12410 24 ISO 665 842 1.0 2.5 1.8 -440 381 66,2 94.3 3.5 ^3 Allemagne 360 441 349 552 4 603 4 267 -0.5 7.1) 48 60 861.2 10.5 Angola 4 538 6 017 647 532 -1.2 0,9 -149 -573 5,3 5.1 0,8 0.3 Arabie saoudue 35 337 92 243 3 773 4 753 0,4 1,4 408 267,8 14,0 13.8 Afgemine 'il 868 58 921 1 490 I 673 0,7 5,0 I 29.9 3." Arménie 1 070 1 790 346 4/4 -4,9 -18 59 Australie 70 372 100 612 4 790 5 494 0,9 3,7 -88 202.8 306.6 13.8 Autriche 1} 450 27 1S7 3 105 3 .37.3 0,9 8,7 67 59,3 (1.9 Azerbaïdjan 15 002 11 862 2 433 70 -5,6 0,3 30,1) 1,0 Bangladesh 14 920 23 928 172 Î97 U,9 I,"" 11 10 23,0 0.2 Bélaru.s 2 385 24 566 247 2 386 7,5 0,8 -8 87 61.7 6.0 Bâsr 46 100 56 399 4 682 5 552 1,4 -1,6 84 79 106.0 10,4 1 363 1 920 394 341 -1.0 0,9 il -2 0,5 0.7 Bolivie 2 335 3 633 436 479 23 -84 --44 lO.i 0.» Bot.su ami 1,0 2.1 1,1 Brésil 108 997 163 374 896 1 012 4,4 43 31 183.4 273.4 1.7 Bulgarie 28 673 22 605 3 235 2 705 0,5 73 75,3 55.3 8,5 6,6 Burkina Fascs 0,4 1,0 0,1 0.1 Burundi 0,1 0.2 0,0 0,0 Cambodge 0,3 0.5 0,0 0.0 Cameroun 3 687 5 000 426 369 -58 100 3,9 3.5 0.4 0,3 Canada 193 000 236 170 ' 848 7 880 0.3 -51 420,9 409,4 13.7 9 525 20 456 855 1 419 3,7 41 27.9 48,8 3.4 Chine 593 109 096 800 604 902 2.6 0.3 0,7 -3 176.8 3 363,5 2,8 Hong Kong, < Jiine 5 681 12 190 1 127 1 931 4,4 10.0 12,0 99 100 16.3 23,1 3,7 Colombie 31 393 672 799 1.0 2.4 2,6 -113 39,8 65,3 1.4 Congo, Rép. dém. du 8 706 13 799 322 305 -0.2 1,0 0,5 0 1 3.5 2,3 0.1 Congo "- Ken. du ' 845 1 205 506 457 -0,6 1.5 1,9 370 -854 0.4 5.0 0.2 Corée, Rép. de 43 756 162 874 I 148 3 576 8,1 3.1 3,0 86 125.2 408,1 3.3 ( 'osta Riea 1 527 2 248 669 657 0,7 3,7 4.0 50 67 2,5 4.7 1.1 Côte d'Ivoire 3 662 5 301 447 382 -0.6 2,0 34 10 4,6 13,1 0.6 0.9 Croatie 6 765 1 418 2.8 42 17,5 3.7 Danemark 19 734 22 870 4 346 8.2 23 62,9 56.6 12,3 10.7 gypte. Rép. arabe d' I 5 970 37 790 391 638 2.6 1,8 1,6 114 -5X 45,2 97.9 1.7 I Salvador 2 540 4 058 554 700 1,0 2,9 2,4 25 36 2,1 4,0 0.7 .eptatetu 5 191 8 548 652 731 0,2 2,4 126 156 13,4 24.5 2.1 .rvtbrée spagne 68 583 101411 1834 !583 5,6 200,0 232,5 Atome 5 621 3 834 0,9 31 16,4 aats-Unis 811 650 2 134 960 7 973 8 03] 0.4 3,4 21 4 57S.4 5 301,0 ahiopie Il 157 16 566 296 284 -0,1 0,'i 0.4 6 1.8 3,4 édératîou de Russie 764 349 615 899 5 499 4 169 -3,6 0,5 0,5 I 579,5 inlande 25 413 31482 5 316 6 143 1,1 3,7 4,1 54.9 59,2 rame 190 111 254 196 3 528 4 355 1,6 6,1 76 49 482.7 361,8 6.2 iéorgie 4 474 1 576 8S2 291 -5,8 2,1 -5 55 3,0 0,5 ihana 4 071 6 657 379 .380 0,4 1.0 19 16 2.4 4.0 0,2 iivee 1 5 960 24 389 1 655 2 328 2,5 4,8 64 51.7 80.6 luatemaia 3 754 5 224 550 510 0,0 2.9 4,5 6.8 r.iuiiK-e 0,9 1,1 0.2 Haïri 2 099 1 968 392 268 1.4 19 0,8 1,1 0.1 1 ionduras 1 X77 2 925 526 503 30 40 4,0 0.7 Hongrie 28 895 25 470 2 699 2 499 -0,8 1.6 1.8 48 50 82,5 59.5 5.8 Inde 242 024 450 287 352 476 1,9 0.6 0.8 8 13 347,3 907.4 Indonésie 59 561 132 419 402 672 3,5 1,3 1.6 -116 94,6 245.1 Iran. Rép. i 38 918 89 340 995 1 491 3,2 1.4 /,/ -116 116.1 266,7 Irlande 8 484 11 961 2 495 3 293 2.0 4.0 5,9 78 25.2 34.9 9,6 Israël 8 609 16 185 2 220 2 843 2,6 5.1 5,6 98 96 21.1 52,3 9,2 Italie 138 629 lui 141» 2 456 2 808 1,3 6,0 6,8 86 82 371.9 403,2 6,6 7,0 Jamaïque 2 378 3 718 1 115 465 2,3 1,3 91 85 8.4 10,1 lapon 346 491 510 359 2 967 058 2,4 9A 88 80 920.4 1 167,7 "Jordanie I 714 4 487 786 040 0.6 100 96 Kazakhstan 76 799 45 376 3 163 724 -4,9 O -44 173,8 10,9 Kenya M 791 13 279 589 476 19 6,8 0, Koweïr 9 564 13 859 6 956 8 167 -884 Lesotho Lettonie 4 171 1 674 16,0 1.5 54 7<> 9.3 .. 3.7 Liban 2 483 4 747 827 ! 164 ,.1.7 ., 93 96 6,2 14,2 2,1 3.5 Lituanie 1 1 701 8 953 3 428 2 414 -4,0 0.8 95 53 13.8 - 3. Maeédume ERY de .. ., 12.7 ,. 6,4 Mtd.igasea .. .. 1,6 1,2 0.2 0 1 Malai.sk- 11 128 41 209 809 1 950 6.0 1 9 2,3 -50 -69 28.0 I 19,1 2,0 5.6 Malawi 0,7 0.7 0,1 0,1 Mali .... ,... 0.4 0,5 0.1 0,0 Ntitt : Les Notes technique indiquent ce que recouvrent les chiffres et dyns quelle mesure ils sont comparables Les chiffres en italique se rapportent à de^ annco autres qu celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 2 7 7 ENVIRONNEMENT consommatio n d'énergie commerciale Importations Par habitant nettes Taux de PIB par unité d'énergie Émissions de aai earboniaue Milliers de tonnes K9 croissance de consommation en % de la Totales Pai d'équivalent d'équivalent annuel d'énergie consommation Millions habitant sétrole pétrole moyen !%) USD de 1995 le kg commerciale de tonnes Tonnes Économie 1980 1996 1980 1996 198046 1980 1996 1980 1996 1980 1996 1980 1996 Maroc 4 778 8 822 247 329 2,1 4,5 4,2 82 90 15,9 27,9 0,8 1,0 Mauritanie 0,6 2,9 0,4 1,2 Mexique 98 904 141 384 1 464 1 525 0,2 2,3 2,1 -51 -51 251,6 348,1 3,7 3,8 Moldova, Rép. de 4 601 1 064 0,6 106 99 12,1 2,8 Mongolie 6,8 8,9 4,1 3,6 Mozambique 8 386 7 813 693 481 -2,0 0,2 0,3 _2 7 3,2 1,0 0,3 0,1 Myanmar 9 430 12 767 279 294 0,3 -1 7 4,8 7,3 0,1 0,2 Namibie Népal 4 663 6 974 322 320 0,1 0,5 0,7 3 9 0.5 1,6 0,0 0,1 Nicaragua 1 562 2 391 535 525 -0,1 1,3 1,0 42 37 2,0 2,9 0,7 0,6 Niger 0,6 1,1 0,1 0,1 Nigeria 52 846 82 669 743 722 -0,1 0,4 0,4 -181 -106 68.1 83,3 1,0 0,7 Norvège 18819 23 150 4 600 5 284 1,2 5,1 6,7 -196 -799 90,4 67,0 22,1 15,3 Nouvelle-Zélande 9 251 16 295 2 972 4 388 2,9 4,7 3,8 41 17 17,6 29,8 5,6 8,0 Ouganda 0,6 1,0 0,1 0,1 Ouzbékistan 4 821 42 406 302 1 826 7,0 0,5 4 -12 95,0 4,1 Pakistan 25 479 55 903 308 446 2,3 1,0 1.1 18 26 31,6 94,3 0,4 0,8 Panama 1 865 2 280 957 853 -0,3 2.8 3,6 72 67 3,5 6,7 1,8 2,5 Papouasie-Nou%'etie-Guinée 1,8 2,4 0,6 0,5 Paraguay 2 094 4 285 672 865 1,5 2.8 2.1 23 -56 1,5 3.7 0,5 0,7 Pays-Bas 65 000 75 797 4 594 4 885 0,9 4,4 5,4 -11 3 152,6 155,2 10,8 10,0 Pérou 11 700 13 933 675 582 -1,2 4.1 4,3 -25 11 23,6 26.2 1,4 1,1 Philippines 21 212 37 992 439 528 1,1 2,7 2,1 50 55 36,5 6.3,2 0,8 0,9 Pologne 124 806 108 411 3 508 2 807 -2,0 0,9 1.2 > 6 456,2 356,8 12,8 9,2 Portugal 10 291 19 148 1 054 1 928 4,5 6,8 5,6 86 87 27,1 47,9 2,8 4,8 RDP lau 0,2 0,3 0,1 0,1 République arabe syrienne 5 348 14 541 614 1 002 2.4 1,7 1,2 -78 -132 19,3 44,3 2,2 3,1 République centrafricaine 0,1 0,2 0,0 0,1 République dominicaine 3 464 5 191 608 652 0,1 2,2 2.5 62 72 6,4 12,9 1,1 1,6 République kirghize 1 717 2 952 473 645 4,1 1,2 --27 51 6.1 1,3 République slovaque 20 810 17 449 4 175 3 266 -1,8 1,1 84 72 39,6 7,4 République tchèque 46 910 40 404 4 585 3 917 -1,7 1.3 9 22 126,7 12,3 Roumanie 64 694 45 824 2 914 2 027 -2,9 0,6 0,7 19 32 191,8 119,3 8,6 5,3 Royaume-Uni 201 299 234 719 3 574 3 992 0,8 4,0 4,8 2 -14 583,8 557,0 10,4 9,5 Rwanda 0,3 0,5 0,1 0,1 Sénégal 1 921 2 588 347 302 -0,7 1,6 1,8 46 39 2,8 3,1 0,5 0,4 Sierra Leone 0,6 0,4 0,2 0,1 Singapour 6 054 23 851 2 653 7 835 8,1 4,6 3,8 100 100 30,1 65,8 13,2 21,6 Slovénie 4 313 6 167 2 269 3 098 1,0 3,1 62 55 13,0 6,5 Sri Lanka 4 493 6 792 305 371 0,7 1,5 2,0 29 38 3,4 7,1 0,2 0,4 Suède 40 984 52 567 4 932 5 944 0,9 4,5 4,5 61 39 71,4 54,1 8,6 6,1 Suisse 20 861 25 622 3 301 3 622 0,8 12,1 12,0 66 59 40,9 44.2 6,5 6,3 Tadjikistan 1 650 3 513 416 594 5,1 0,5 -20 62 5,8 1,0 Tanzanie 10 280 13 798 553 453 -1,1 0,3 8 5 1,9 2,4 0,1 0,1 Tchad 0,2 0,1 0,0 0,0 Thaïlande 22 740 79 987 487 1 333 7,3 2,3 2,2 51 45 40,0 205,4 0,9 3,4 logo 0,6 0,8 0,2 0,2 Tunisie 3 900 6 676 611 735 1,4 2,7 2,9 -79 6 9,4 16,2 1,5 1,8 Turkménistan 7 948 12 164 2 778 2 646 -10,5 0,3 -1 -168 34,2 7,4 Turquie 31 314 65 520 704 1 045 2,6 2,8 2,8 45 59 76,3 178,3 1,7 2,8 Ukraine 97 893 153 937 1 956 3 012 1,0 0,5 -12 49 397,3 7,8 Uruguav 2 637 2 955 905 912 0,2 5,8 6,4 75 65 5,8 5,6 2,0 1,7 Venezuela 35 026 54 962 2 321 2 463 -0,4 1,7 1,4 -280 -253 89,6 144,5 5,9 6,5 Viet Nam 19 348 33 750 360 448 0.7 0,7 7 -14 16,8 37,6 0,3 0,5 Yémen, Rép. du 1 424 2 936 167 187 0,6 1,3 96 -519 Zambie 4 551 5 790 793 628 -1,7 0,7 0,6 8 7 3,5 2,4 0,6 0,3 Zimbabwe 6511 10 442 929 929 0,4 0,7 0,7 13 16 9,6 18,4 1,4 1,6 Toutes économies 6 954 8471 9 317 4041 1 622 w 1 684 w 2,9 w 3,1 w 3,2 w .. w ,, w 13 640,7122 653,91 3,4 w 40 w Economies à revenu faible 1 153 366 2 063 558 480 640 3,9 -14 -9 2 126,1 5 051.8 0,9 1,5 Sauf Chiite et Inde 318 233 516 471 433 486 3,7 0,8 302,0 690,9 0,4 0,6 Économies à revenu intermédiaire 2 030 275 2 588 365 1 852 1 801 5,0 2,4 1,7 -35 -33 2 804,5 6 871,5 3,3 4,8 Tranche inférieure 1 368 743 1 537 541 2 040 1 763 7,4 1,7 1,0 -13 -20 1 150,1 4 194.9 2,6 4,8 Tranche supérieure 661 532 1 050 824 1 557 1 861 2,8 2,8 2,6 -98 -65 1 654,4 2 676,6 4,0 4,7 Economies à revenu faible/intermédiaire 3 183 641 4 651 923 910 998 4,5 1,4 1,3 -32 -28 4 930,6 11 923,3 1,5 2,5 Afrique subsaharienne 207 332 304 286 720 670 2,3 350,7 472,1 0,9 0,8 Amérique larme et Caraïbes 376 913 557 686 1 062 1 163 2.4 3,5 3,2 -24 -35 848,5 1 209,1 2,4 2,5 Asie de l'Est et Pacifique 812 075 1 621 801 588 925 4,6 1 958,5 4 717,5 1,4 2,7 Asie du Sud 301 578 543 884 334 441 3,9 0,7 0,9 10 15 392,4 1 125,1 0,4 0,9 Europe et Asie centrale 1 339 527 1 287 193 3 349 2 739 7,6 0,8 7 -13 886,9 3 412,7 7,4 Moyen-Orient et Afrique du Nord 146215 337 073 842 1 244 5,1 2,2 1,6 -577 -225 493,6 986,9 3,0 3,9 Economies à revenu élevé 3 771 206 4 665 482 4 792 5 346 1,6 4,1 5,0 27 24 8 710,2 10 730,6 12,3 12,3 27« RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1 9 9 9 - 2 0 0 0 Tableau 11. Croissance de l'économie Taux de croissance annuel moyen (%) Produit Déflateur Valeur ajoutée, Valeur ajoutée, Valeur ajoutée, Exportations de Investissement implicite du PIB agriculture industrie biens et de services intérieur brut Économie nmtT'mLs 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1990-98 Afrique d u Sud 1.2 1,6 14,9 9,8 2,9 2,7 0,0 0,9 2.4 1,8 1,9 5,1 3.4 Albanie l . s 1.8 - 0 , 4 58,1 l,9 8,1 2.1 -9.7 - 0 . 4 4.7 18.3 26,9 Algérie ·ÎJ 1.2 8,1 21,4 4,6 2,6 2.3 - 2 , 0 3.6 4,8 4,1 3.0 - 0 . 8 Allemagne*' 2.2 1.6 2,2 1,7 0,8 1,2 2.9 2 , 5 2.8 0,8 Angola^ 3.7 - 0 , 4 5, y 9 2 1 . 1 0,5 - 4 . 3 6,4 3,6 1.8 - 5 , 7 3.~ 5.9 12,6 Arabie Saoudite 0,0 1,6 - 4 . 9 1.0 13,4 o.~ - 2 , 3 1.5 1,3 2.0 Argentine 0.4 S,3 3 8 9 . 8 10,0 0,7 2,1 - 1 , 3 4,6 0.0 3.9 3,8 9.3 12,5 A r m é n i e .. -I0.J 482.8 (12 -18.1 ,. -10,8 2,3 -10.9 Australie 3,4 3,6 7.3 1,8 3.i 1,1 2,9 2.5 3,7 4.4 6,9 81 5.4 Autriche -> Î 2,0 3,3 2,5 1,1 -0.7 1,9 1.3 2.5 2.2 4,9 1.0 2.6 Azerbaïdjan - 1 0 . 5 3 1 6 , 5 -2.7 4.2 .. 9,9 19.5 108,8 Bangladesh 4 , 3 4.8 9.5 3.6 2,7 1.5 4,9 7,0 5,0 5,2 7 7 13.7 7 , 0 Bélarus .. - 6 , / 561.4 -5.9 -78 .,1,8 -3.8 -23.5 -12.2 Belgique 2,0 1.6 4,4 2.3 2,0 1.6 2,2 0.7 1.3 4,3 4.4 -0,3 Bénin 2,9 4.6 1.3 10,1 5,5 5,2 3,0 4,0 1,4 4 , 3 - 2 . 4 5,3 4 , 6 Bolivie - 0 , 2 4.2 3 2 7 , 9 10,0 ,, .. .. 1,0 6,7 6,9 Botswana 10,3 4.8 13.6 10.3 3.3 0,1 10,2 3,1 11,7 7,1 10,6 4,9 2,0 Brésil 2,7 5.3 2 8 4 , 0 3 4 7 , 3 2,8 3,1 2,0 3,2 3,3 3.4 7,5 3,6 3,9 Bulgarie 3,4 -5,5 1,8 109.S - 2 , 1 -.11 5,2 - 5 . 5 4,5 -0.6 - 3 . 5 2.3 -12,8 Burkina Faso 3,6 3,5 3.3 6,6 3.1 3,4 3.8 3,1 4.6 3.2 - 0 , 4 0,8 4,1 Burundi 4.4 - 3 . 2 4 . 4 12,2 3.1 - 2 . 4 4.5 - 7 , 8 5.6 - 2 , 9 3,4 0,1 - 1 6 , 1 C a m b o d g e .. 5,5 3 7 , 5 2.2 10.7 .. 7,6 (Cameroun 3.4 0.6 5,6 6.1 2,1 5,0 5,9 -3,3 2,1 0,0 5.9 - 1 , 5 - 1 , 6 C a n a d a \ 5 2,2 4.5 1,6 t j 1,2 3.1 1.8 3.6 1.8 6,5 9.0 1,5 Chili 4.2 73) 2 0 , 7 9.4 5,9 5,2 3,5 6,8 2,9 7,7 6,9 9,8 13,9 C h i n e 10.2 11.1 5,9 9.8 5,9 4,3 11,1 15,4 13,7 9,3 11.5 14,9 13,4 H o n g Kong, Cabine 6.') 4,4 7,7 6.4 .. ,. 14,4 9.3 8,9 2.9 ., C o l o m b i e 3,6 4,2 24,8 2 1 , 7 1,6 5,0 2,9 2.8 4,9 7.5 6,8 13,6 C o n g o , Rép. dé m . d u 1.6 - 5 . 1 6 2 , 9 1 423,1 2,5 2,9 0,9 -nr 1.5 -15.2 9,6 - 5 , 5 -3,5 C o n g o , Rép. d u 3,3 1.0 0,5 7,1 3,4 1,6 5.2 0,2 2,1 1,4 5,1 4,9 4,1 Corée. Rép. de 0,4 6,2 6,1 5.1 2,8 2,1 12,1 .7 5 9.0 78 12,0 nr 6,3 Cosra Rica 3.0 3.7 2 3 , 6 17,4 3,1 2,8 2,8 3,3 3.1 4 , 3 6.1 8,7 2,8 C ô t e d'Ivoire 0,7 3,5 2,8 8.7 0,3 2,4 4,4 5,1 - 0 . 5 3.5 1.9 4.5 18,0 Croatie .. -1,0 218.1 -4,4 -8,2 .. - 3 , 9 0.9 1,2 D a n e m a r k 2.3 2,8 5,6 1,7 3,1 1,7 2,9 1,9 2.6 1,4 4.3 ï, T 0.1 F.gvpte, Rép. arabe il" 5.4 4,2 13,7 9.7 2,7 2.9 5,2 4.2 6,6 4,1 5,2 4 , 3 4 , 3 RI Salvador 0.2 5,3 16,3 9.1 -1,1 1,3 0,1 5.4 0,7 6.3 - 3 , 4 13,2 ~,7 Lquateur 2.0 2,') 3 6 . 4 3 2 , 7 4,4 2,7 1,2 3.7 1.7 2.5 5.4 4.4 4,2 Krythrêe .. 5.2 10.1 .. .. 4. ~ K.spagne 3,0 1,9 9,5 4.2 - 2 , 5 -0.4 ..· · -13.1 5,7 10,4 - 7 . 5 Fournie 2,2 - 2 , 1 2.3 7 5 . 5 - 4 . 3 - 5 , 9 0.5 -5.6 Litats-lhiis 3.0 2,') 4.2 2,2 2.0 4.3 ..,. 1.9 4,7 8.1 5.8 Frbk)pieh 4,9 4,6 7,9 0,2 2.8 0.4 6.5 . 3 / 6,4 2.4 9.0 15,-1 Fédération de Russie ../,/ - 7 , 0 2 3 5 , 3 -0.9 -8.1 .. - 4 , 7 2.0 - 1 4 , 8 Finlande .-,.3 2,0 6.8 1,8 - 0 . 2 0.2 3,3 2.1 4,1 -0,1 2,2 9.2 - 5,5 France 2.3 1.5 6.0 1,7 2.0 0,4 1,1 0.1 3,0 1.6 3,7 4.1 -2.0 Céon»ie 0,4 -16J 1.9 / 0:112 .. Charîa ..2.8 ..5.6 3,0 4,2 42.1 2 8 , 6 1.0 3,5 4,4 5,7 2,5 10,2 2,8 C r é é e 1,8 2.0 18,0 10,6 - 0 , 1 2.0 1.3 - A S 2,7 1.8 7.2 4.0 3.1 C u a î e m a l a 0,8 4,2 14,6 11,5 1,2 2,2 - 0 , 2 4 , 3 0,9 5.0 - 1 . 8 7 7 3,7 K usinée .. 5.0 5,9 4,4 1,6 .. 7.» 2,6 5,7 Haïti - 0 , 2 - 2 , 5 7.5 2 5 , 3 - 0 . ) - 6 . 9 - 1 . 7 -2.7 0,9 -0.7 1.2 4.4 1,8 H o n d u r a s 2,7 3.6 5.7 20.8 ") 7 7.2 3.3 3.8 2,5 3.8 1,1 2.2 9,1 H o n g r i e 1.3 -0.2 8,9 22.8 1.7 -3,8 0.2 1.1 2,1 0.3 3.6 1.9 7.3 Inde 5,8 6,1 8,0 7.5 3.1 3,4 7.0 6.7 6.9 7,9 5.9 12,4 5,9 Indonésie 6,1 5.S 8,5 12.5 3.4 2.8 6.9 9,9 7.0 .72 2,9 8,6 4.4 b a n , Rép. islamique d 1,7 4.0 14.4 3 2 . 5 4,5 4.8 3,3 3.8 - 1 . 0 6.0 6,9 2,4 -O.» b l a n d e 3.2 7,5 6,6 1.9 9,0 12.6 1,9 Israël 3,5 5,4 101,1 10,9 .... ....2,8 ..,. 5,5 .5,6 8.9 Italie 2.4 1,2 10,0 4.4 0.1 1.3 2,0 0.8 1.1 4,1 7,5 - 1,9 Jamaïque 2.0 0,1 18,6 2 9 , 5 0,6 2,3 2.4 - 0 , 4 1,8 0,2 5,4 0,(1 6,0 j a p o n 4.0 1,3 1,7 0.4 1,3 -2,0 4 . 2 0,2 3,9 2.0 4.5 3.9 0.2 Jordanie 2.5 5.4 4,3 3.3 6,8 -3,1 1,7 6,8 2,0 5,5 5.9 7.8 4,4 KavaUistan - 6,') 3 2 9 , 9 -12. ~ -10,2 .. 2.1 0.3 - / x i Kenva 4.2 2,2 9,1 15.0 3.3 1.2 3.9 2,0 4,9 3,5 4.3 2,7 4 . 3 K< pweïr IJ .. -2,8 ,, 14,7 ., 1.0 2.1 .. 2.3 Lesotho 4,4 7,2 13,8 7,7 2,2 6,0 7,1 9.2 4,6 6.2 4,1 11.1 11,1 Lettonie 3.5 -S. 5 0.0 877 2.3 -10.8 4,3 -15,9 5.1 -0.2 -0.6 - 2 5 , / Liban 7.7 24,0 3.2 2,1 2,6 15.6 18.4 Lituanie .... - 5 , 2 111,5 - 1 . 4 -10,1 ..· · - 0 . 4 M a c é d o i n e . F.RV de .. 0.1 14,8 1,9 - 4 . 6 .. - 0 . 6 0.6 2.1 Madagascar 1,1 1.3 17,1 22,1 2,5 1,5 0,9 1.5 0,3 1.5 - 1 , 7 1.3 0,4 Malaisie 5,5 7.7 1.7 4,5 5,8 2.0 7,2 10.8 4 , 2 8,8 10,9 13,2 10,8 Malawi 2,5 3,') 14.6 32,8 2.0 8,9 2.9 1,3 3,6 0,1 2,5 4,7 - 8 , 0 Mali 0,9 3,7 4,5 9.2 3.3 3.3 4.3 7,6 1,9 2,2 4,S 9,2 1.5 Note. . Notes techniques idiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ïls sont comparables. Les chiffres en italique se rapporrem à des années mures que celles sont indiquées. GRANDS I N D I C A T E U R S DU D É V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E 2 7 9 ECONOMIE Taux de croissance annuel moyen (%) Produit Déflateur Valeur ajoutée, Valeur ajoutée. Valeur ajoutée, Exportations de Investissement intérieur brut implicite du PIB agriculture Industrie services biens et de services intérieur brut Economie 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1980-90 1990-98 1990-98 Maroc 2.1 7.1 3,8 6.7 0.3 3,0 3.2 4,2 6,8 6.6 1,3 Mauritanie 1,8 4.2 8.4 5,9 1,7 5,0 4.9 3.4 0.4 4,6 3.6 -2,3 4,0 Mexique 0,7 2,5 72,1 19,8 (1,8 1,4 1,1 3.2 0,6 2,4 7.0 14,7 2,4 Moldova, Rép. de- 3.0 -14,1 222.5 -13,0 -19.9 6,4 -21.9 Mongolie 5,-( 0,1 -1,6 78.4 1.4 L9 -2,(1 5.8 1,2 Mozambique -0,1 5,7 38,3 41,3 6.6 4,8 - 4 , ·> 8,1 S.l 5.3 -6.8 14,8 8,9 Myanmar 0.6 6.3 12,2 21.2 0,5 5,0 0.5 10,1 0.8 6.4 1,9 8,8 1X0 Namibie 0,9 3,5 13.9 9,5 1,8 2.9 -1,2 3,3 3.6 -0,1 5.4 4,1 Népal 4,6 4.8 11.1 9,0 4,0 2,3 8,7 7,3 3,9 9,6 3,9 16,8 6,0 Nicaragua -2.0 4.1 422,6 6.77 -5,8 8,7 -4.8 -2,8 2.0 -7,8 llJ.fi 9.8 Niger -0,1 1,9 6,8 1,7 -1,7 -0,7 1,6 -2.9 -0,2 4,4 Nigeria 1,6 2.6 16,7 38,6 3,3 2.9 -1,1 3.6 -0.3 5,2 8,0 Norvège 2,8 3,9 5.6 1,8 -0.2 4.5 3,3 5.6 XI 5.2 5, .9 *'./ Nouvelle-Zélande 1,8 3,2 10.8 1,7 3,8 1,1 3,5 4,0 5.8 8.8 ()uganda 3,2 7.4 104.0 15,3 2.1 5.0 13,3 8,3 1,8 16,1 10,0 Orr/îiékisran .. -1.9 355,1 -1,6 -5,0 -0,9 Pakistan 6,3 4,1 6.7 11.2 4,3 3.8 7,3 5.0 4,6 8,-4 52 Panama 0,5 4,3 2,4 2,5 1,7 -1,3 6,3 4,1 -0,6 0,7 12,9 Papouasie-Nouvelle-Gumée 1,9 5,7 5,3 6,7 1,8 4,1 1,9 8,9 2.0 4.3 3.5 111.6 8.2 Paraguay 2,5 2,8 24,4 14,5 3,6 2,9 0,3 3,1 3,1 2,6 12,2 7,3 3,6 Pavs-Bas 2,3 2,6 1,6 2,1 3,4 X? 1,6 1.2 2,6 2,3 4,5 1,5 0.6 Pérou -0,3 5,9 231,3 33,7 5,5 -0,9 7,1 -0,7 4,9 -1,6 8,2 11,3 Philippines 1,0 3,3 14,9 8,5 1.0 1,5 -0,9 3.6 2,8 3,8 3,5 11,0 4,4 Pologne 1,8 4,5 53,8 27,0 0.7 -1,6 -1,3 4,7 2,8 3.0 4,5 12,3 1 (1,6 Portugal 3,1 2,3 18,0 3,8 -0,4 0.5 2.3 8,7 4.8 RDI' lao .. 6.7 .. 12.2 3,4 4.5 6.1 11.9 3.4 République arabe syrienne 1,5 5,9 15,3 8,9 -0,6 .. 6,6 .. 0,1 7.3 5,4 8,3 République centrafricaine 1,4 1,5 7,9 5,4 1,6 3,5 1,4 0.2 1,0 -1,3 -1.2 14,3 -5,4 République dominicaine 3.1 5.5 21.6 10,6 0.4 3,6 3,6 6,1 3,5 5,6 4.5 20.4 11,8 République kirghize .. -7,3 .. 157,8 .. -1,2 .. -12.0 -1.8 8.6 République slovacpte 2.0 0,6" 1,8 12,6 -0,4 -6,5 8.1 12.1 2.1 République tchèque 1.7 -0.2 1.5 17,1 70 5,0 Roumanie 0.5 -0,6 2,5 113,3 -0,2 -0,8 -0,2 6,1 -8,3 Royaume-Uni 3,2 2 2 3,7 3,0 3,9 5.5 1.4 Rwanda -3,3 4,0 18.4 -5,2 2.5 -0,6 -2,9 3,4 -9,8 -3,9 Sénégal 3,1 3,0 6,5 6,1 2.8 1.4 4.3 4.0 2,8 3,1 3.7 2,3 2,2 Sierra Leone 0.3 -4.7 64,0 32,5 3,1 1,5 1,7 -7,8 -2.8 -3.1 2,1 -9.4 -13.3 Singapour 6.6 8.0 2,2 2,5 -6,2 2,1 5,4 8.8 7,5 8,1 10,8 13.3 9.8 Slovénie ,. 1.4 ., 32.3 0,2 ., 0.8 .. 3.8 -2.3 9.0 Sri Lanka 4,0 5.3 11,0 9,8 ..2.2 1,5 4.6 6.5 4,7 6.3 1.9 9,(1 5,8 Suède 2,3 1.2 7,4 2,3 1.5 -1,9 2.8 -0,7 2,6 -0.1 4,3 7,6 -3,2 Suisse 0,4 3.4 1,7 3,5 1.6 -0,9 Tadjikistan -16,4 394.3 Tan7anieL 2.9 24.3 3,7 1,8 2,3 10.9 -2.3 Tchad 3.7 4.6 7.3 5.4 0.0 -«,5 6,5 18,6 Thaïlande 7,6 7.4 3.9 4M 3,9 XI 9,8 9.0 7.3 7.1 14,1 11,1 6,5 Togo 1,7 2,3 4.8 8,8 5,6 4.5 1.1 2.6 -0,3 0.2 0,1 0.8 12,6 Tunisie 3 3 4,4 7,4 4,8 2,8 1,7 3,1 4,5 3,5 5,2 5,6 5,1 3,1 Turkménistan .. -9,6 .. / 074,2 .. ., Turquie 5,4 4,1 45,2 79,3 ,.1.3 ..1.1 7,8 ..5.0 4.4 4,1 12,1 ..u Ukraine -13.1 591,0 21.4 -I6.1 -8,6 -3,2 -15.4 Uruguay 0.4 3.9 61.3 40.4 0,0 4,2 -0,2 1,2 0,8 5,1 4,3 8.0 8,3 Venezuela 1,1 2,0 19,3 49.7 3,0 1,6 3,5 0,4 0,5 2,8 5,4 3,9 Vier Nam 4.6 8.6 210.8 19.7 4,3 5.1 13,3 8,8 28,4 Vénien. Rép. du 3,8 24,2 4,3 6,4 1,0 67) 8,8 Zambie 1,0 1.0 42,2 63,5 3.6 -4,«; 0,8 -4,7 -0,4 8,9 -3,4 2.0 12.1 Zimbabwe 3,6 2,0 11,6 22.4 3,1 3,4 3,2 -1,0 3,1 3,1 4,3 8.9 4,5 Toutes économies 3,2 w 2,4 w 2,7 w 1,2 w ,. w 2,1 w .. w 2,0 w 5,2 w 6,4 w 2,3 w Economies à revenu faible 6,6 7.3 4,1 3,5 7,8 11,0 8.0 7.3 5,9 11,1 9,9 Sauf Chine 62 inde 4.1 3.6 3,0 2,5 4,6 5,9 5,0 4.7 2,7 7.0 5.2 Économies à revenu intermédiaire 2.6 1,9 2,6 -0,2 2,5 1,6 2,7 2.7 6,1 ~,5 1.9 Tranche intérieure .. -1,3 .. -2,2 ., -2,8 .. 0,4 ., 2.8 -4.0 Tranche supérieure 2.7 3.9 2,5 1.9 2,5 4,4 2,7 4,0 7,6 11,5 5.9 Économies à revenu (aibie/interaiédiaï re 3.5 5,3 3,4 1,7 3,7 4,2 3,7 3.7 6,1 8,4 4,2 Afrique subsuharienne 1,8 2,2 2,5 2,6 0,9 1,2 2,4 2,1 2,4 4,6 4.2 Amérique laîinc et Caraïhes 1,6 3,7 2,1 2,6 1,2 3,7 1,6 3,4 5,4 9,3 5.7 Asie de l'Est. ci Pacifique 8.0 8,1 4,4 .3,5 9,5 11.5 8,8 7.9 9,6 14,(1 10.6 Asie du Sud 5,7 5,7 3.1 3.2 6,8 6,5 6,5 7,1 6,6 10,5 5,7 Europe cr Asie centrale .. -4.3 .. -6.3 .. -5.5 .. -1,4 .. 3,9 -7,5 Moyen -Orient eî Afrique du Nord 3,0 5,5 0,6 3.6 Kconomies a revenu élevé 2.Î 03 i,5 1.8 5>1 6,1 iJ a, Les chiffres antérieurs à ] l)90 se réfèrene à !a République fédérale d Allemagne avant l'unification, h. Les données antérieures à 19l*2 couvrent l'Erythrée. c. Les données ne couvrent que la partie continemale de la tatuanie. 2 8 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 12. Structure de la production Produit intérieur brut Valeur ajoutée en pourcentage du PIB Millions de dollars Âgricuilture Industrie Secteur manufacturier Services Économie 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 Afrique du Sud 78 744 116 730 7 4 50 38 23 24 43 57 Albanie 2 460 34 63 45 m 21 19 Algérie 42 J45 49 585 10 12 54 47 9 9 36 41 Allemagne 2 142 018 ; 24 44 Angola 6 648 14 54 5 32 Arabie Saoudite 156 487 125 840 1 6 81 45 5 10 18 49 Argentine 76 962 344 360 6 7 41 37 29 25 52 56 Arme'me 1 628 41 36 25 23 Ausrraîie 160 110 364 247 5 3 36 26 19 14 58 71 Autriche 78 539 212 069 4 1 36 30 25 20 60 68 Azerbaïdjan 4 127 19 44 9 36 Bangladesh 17 4.50 42 775 34 23 24 28 18 18 42 49 Bélarus 22 629 14 44 37 42 Belgique 119 938 247 076 2 1 34 27 21 18 64 72 Bénin 1 405 2 32.2 35 39 12 U 8 8 52 47 Bolivie 2 750 8 558 16 33 4 52 Botswana 1 105 5 690 II 4 45 46 5 5 44 51 Brésil 234 873 778 292 11 8 44 36 33 23 45 56 Bulgarie 20 040 10 085 14 23 54 26 18 32 50 Burkina Faso 1 709 2 881 33 32 22 28 16 21 45 40 Burundi 920 949 62 49 13 19 7 11 25 32 Cambodge 3 089 51 15 6 34 Cameroun 6 741 8 736 31 42 26 22 10 11 43 36 Canada 266 002 598 847 4 38 19 58 Chili 27 572 78 025 7 8 37 35 22 17 55 57 Chine 201 687 960 924 30 18 49 49 41 37 21 33 Heurt; Kong, Chine 28 495 166 554 1 0 32 15 24 7 67 85 Colombie 33 399 91 108 22 13 35 .38 26 19 4.3 49 Congo, Rép. déni, du 14 922 6 964 25 58 33 17 14 42 25 Congo. Rép. du 1 706 1 961 12 12 47 50 7 8 42 39 Corée. Rép. de 62 803 297 900 15 6 40 43 28 26 45 5/ Costa Rica 4 815 10 252 18 14 27 22 19 16 55 64 Côte d'Ivoire H) 175 11 041 26 25 20 23 13 19 54 52 Croatie IV 081 Danemark 67 791 174 272 5 29 20 66 Egypte, Rép. arabe d" 22 912 78 097 18 17 37 33 12 26 45 50 F.l Salvador 3 574 12 148 38 13 22 28 16 22 40 59 Fquatcur 11 733 19 766 12 12 38 34 18 22 50 54 F.ryrhrcc 650 9 30 16 61 Espagne- 213 308 551 923 3 18 Estonie 5 462 5 27 17 67 Etats-Unis 2 709 000 8 210 600 3 2 33 27 22 18 64 71 Ethiopie"' S 179 6 568 56 12 8 32 Fédération ele Russie 446 982 9 42 49 Finlande 51 306 125 673 10 4 40 34 28 25 51* 62 France 664 596 1 432 902 4 2 34 26 24 19 62 72 Céorgie 5 2t4 24 32 36 23 28 18 40 45 Ghana 4 445 7 501 58 37 12 25 8 8 30 38 Grèce 48 613 120 304 14 25 16 61 Guaremala 7 879 19 281 25 21 22 19 17 13 53 60 Cuinée 3 615 22 35 4 42 ! laïtt 1 462 2 815 31 20 48 i londuras 2 566 4 722 24 23 24 30 15 18 52 47 l longrie 22 186 45 725 19 6 47 34 25 34 60 Inde" 186 4.39 383 429 38 25 24 30 16 19 39 45 Indonésie 78 013 96 265 24 16 42 43 13 26 34 41 Iran. Rép. islamique d* 92 664 18 32 9 50 Irlande 20 080 80 880 Israël 21 885 100 031 Italie 449 913 1 171 044 6 3 39 31 28 20 55 66 [amaïque 2 652 6 607 8 7 38 35 17 16 54 58 lapon I 059 254 3 783 140 4 42 29 54 Jordanie 3 962 7 015 8 3 28 25 13 13 64 72 Kazakhstan 21 029 10 27 12 63 Kenya 7 265 11 083 33 29 21 16 13 10 47 55 Koweït 28 639 30 373 0 75 6 25 Lesotho 369 792 24 11 29 42 7 17 47 47 Ixrionie 5 527 12 7 51 31 46 21 37 62 Liban 17 073 12 27 17 61 Lituanie 10 517 14 40 26 46 Macédoine. FRV de 2 201 12 27 0 61 Madagascar 4 042 3 749 30 31 Ici 14 u 54 56 Maîaisic 24 488 71 302 22 12 38 48 21 34 40 40 Malawi 1 238 1 643 44 39 23 19 14 15 34 41 Mali 1 787 2 695 48 45 13 21 7 6 38 34 Note : Les Notes techniques. indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont eompssrâbles.Les chiffres en iralique se rapportent à des années; autres que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE î 8 l ÉCONOMIE Produit intérieur brut Valeur ajoutée en pourcentage du PIB Millions de dollars Agriculture Industrie Secteur manufacturier Services Économie 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 Maroc 18 821 33 514 18 16 31 30 17 17 51 54 Mauritanie 709 971 30 24 26 30 9 44 45 Mexique 223 505 393 224 a 5 33 27 22 20 59 68 Moktova, Rép. de / 872 31 35 28 3i Mongolie 1 043 15 33 33 28 52 40 Mozambique 3 526 3 959 48 34 30 18 W 22 48 Myanmar 47 59 13 10 10 7 41 31 Namibie 2 262 3 108 11 10 55 34 9 14 34 56 Népal 1 946 4 479 62 40 12 22 4 10 26 38 Nicaragua 2 144 1 971 23 34 31 22 26 16 45 44 Niger 2 509 2 048 43 41 23 17 4 6 34 42 Nigeria 64 202 41 353 21 32 46 41 8 5 34 27 Norvège 63 419 145 896 4 2 35 32 15 11 61 66 Nouvelle-Zélande 22 395 54 093 11 31 22 58 Ouganda 1 244 6 653 72 43 4 18 4 9 23 39 Ouzbékistan 14 194 28 30 13 42 Pakistan 23 690 63 895 30 25 25 25 16 17 46 50 Panama 3 810 9 218 9 7 19 17 11 9 72 76 Papnuasie-Nouvellc-Guinéc: 2 548 4 639 33 28 27 36 10 9 40 36 Paraguay 4 579 8 571 29 25 27 22 16 15 44 53 Pays-Ras 171 861 382 487 3 32 18 64 Pérou 20 658 64 122 10 7 42 38 20 22 48 55 Philippines 32 500 65 096 25 17 39 32 26 22 36 52 Pologne 57 068 148 863 4 26 17 70 Portugal 28 729 106 650 RDP lao 1 753 52 21 16 27 République arabe syrienne 13 062 17899 20 23 56 République centrafricaine 797 1 057 40 55 20 18 7 9 40 27 République dominicaine 6 631 15 489 20 12 28 33 15 17 52 56 République kirghize 1 704 46 24 18 30 République slovaque 19 463 5 33 62 République tchèque 29 042 52 035 7 63 30 Roumanie 34 843 15 36 25 48 Royaume-Uni 537 389 1 357 429 2 2 43 31 27* 21 55 67 Rwanda 1 163 2 082 50 34 23 23 17 16 27 43 Sénégal 2 986 4 836 19 17 15 23 11 15 66 59 Sierra Leone 1 199 647 33 44 21 24 5 6 47 32 Singapour 11 718 85 425 1 0 38 35 29 24 61 65 Slovénie 18 201 5 39 29 57 Sri Lanka 4 032 15 093 28 22 30 26 18 17 43 52 Suède 125 557 224 953 4 34 23 63 Suisse 107 474 264 352 Tadjikistan I 990 ianzanie^ 7 917 46 14 7 40 Tchad 1 033 / 603 45 39 9 15 12 46 46 Thaïlande 32 354 153 909 23 11 29 40 22 29 48 49 Togo 1 136 1 510 2? 42 25 21 8 9 48 37 Tunisie 8 742 22 041 14 14 31 28 12 18 55 58 Turkménistan 4 397 Turquie 68 824 189 878 26 15 22 28 14 18 51 57 Ukraine 49 677 12 40 6 48 Uruguay 10 132 20 155 14 8 34 27 26 18 53 64 Venezuela 69 417 105 756 5 4 46 43 16 17 49 52 Viet Narn 2^848 26 31 43 Yémen, Rép. du 4 318 18 49 11 34 Zambie 3 884 3 352 14 16 41 30 18 12 44 55 Zimbabwe 6 S79 5 908 16 18 29 24 22 17 55 58 Toutes économies 10 939 459 t 28 854 043 t 7 w 5 w 38 w ., W 25 w 20 w 56 w 61 w Économies à revenu faible 801 498 1 811 106 31 21 38 41 27 29 30 38 Saut Chine et Inde 451 756 451 051 29 25 32 33 13 18 39 42 Economies à revenu intermédiaire 2 303 442 4 420 845 13 9 41 36 25 21 46 56 Tranche inférieure ; 704 528 12 36 52 Tranche supérieure 1 165 003 2 816 378 H 7 42 35 26 22 47 57 Économies à revenu faible/intermédiaire 3 106 342 6 251 315 18 12 40 37 25 23 42 51 Afrique subsaharienne 270 391 316 517 18 17 39 34 16 19 43 50 Amérique latine er Caraïbes 782 173 2 076 540 10 8 40 34 29 22 50 58 Asie de l'Est et Pacifique 503 834 1 688 394 24 15 42 45 31 31 33 41 Asie du Sud 237 343 517 654 36 25 24 29 16 19 40 46 Europe et Asie cemrale / 137953 11 34 55 Moyen-Orient cî Afrique du Nord 10 55 9 37 Economies à revenu élevé 7 936 460 22 560 624 3 2 37 25 19 59 65 a. l.t\s données antérieuie^ à 1992 couvrent l'Erythrée, fa. Les données ne couvrent que la partie continentale de la lan/anie. 282 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OGO Tableau 13. Structure de la demande Pourcentage du PIB Consommation Consommation des Investissement Eparg 16 Exportations de Solde privée administrations publiques intérieur brut intérieure brute biens et de services des ressources Economie 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 Afrique du Sud 50 61 13 22 28 16 36 17 36 29 8 1 Albanie 56 103 9 11 35 12 55 -13 23 12 0 -25 Algérie 43 56 14 11 39 27 43 33 34 29 4 6 Allemagne 5* 20 21 22 7 7 2 Angola 48 39 25 13 57 -12 Arabie Saoudite 1Z 3.5 16 30 22 20 62 35 71 45 41 14 Argentine 76 7S ..a 3 25 22 24 19 5 9 - I - 2 Arménie 116 15 9 -29 20 -38 Australie 59 63 1» 17 25 20 24 21 16 21 -2 -1 Autriche 55 57 18 20 29 24 27 23 36 12 -2 _/ Azerbaïdjan 90 11 34 -1 25 -35 Bangladesh 86 80 2 4 22 21 13 15 4 14 _9 ^6 Bêlants .55» 19 26 22 60 _4 Belgique 64 63 18 15 22 18 19 22 57 73 _3 5 Bénin 96 81 9 10 15 16 -5 9 23 1A - 2 0 - 8 Bolivie 67 75 14 15 17 19 19 9 25 15 2 - 9 Botswana 46 40 20 25 37 25 34 35 50 45 -2 10 Brésil 7» 67 9 14 23 21 21 19 9 7 -2 --2 Bulgarie 55 70 6 12 34 12 39 17 36 61 5 6 Burkina laso 95 77 H) 12 17 26 - 6 11 10 14 -23 _14 Burundi 91 90 9 II 14 S - 1 -1 «J d _14 _<; Cambodge «" 9 16 4 30 -12 Cameroun 69 71 10 9 21 18 22 20 28 27 1 2 Canada 53 58 22 21 23 18 25 21 28 41 2 2 Chili 71 72 12 6 21 27 17 22 23 25 _4 _ ; Chine 51 44 15 13 35 39 35 43 6 22 0 5 Hong Kong. Chine 60 60 6 9 35 30 34 30 90 125 _1 0 C olomhie 70 y y 10 9 19 18 20 14 16 17 1 _4 ( >mgo, Rép. déni, du 82 83 8 8 m 8 10 9 16 24 0 2 Congo. Rép. du 47 59 18 14 36 35 36 26 60 63 0 - 9 ( Wètr. Rép. de 64 55 12 11 32 35 24 34 34 38 -7 _/ Costa Rica 66 63 18 13 27 27 16 24 26 43 -10 - 3 C ou- d'Ivoire 63 65 17 11 27 18 20 24 33 43 .......(, 6 Croatie 66 30 15 3 42 -Il Danemark 56 27 18 16 33 - 2 Hg\ pte, Rép. arabe d' 69 80 16 10 28 19 15 10 31 17 -12 _9 hi Salvador 72 86 14 10 13 17 14 5 34 24 1 -12 Kqualeur 60 68 15 15 26 21 26 17 25 25 0 -4 lirvthrée SI 48 41 -29 20 -70 l-spaS,,e 66 62 13 16 23 21 2Ï 21 16 26 - 2 / i-saonie 62 21 26 17 76 _9 îaaivUns.s 64 68 17 16 20 18 19 16 10 12 _I -/ iùhiopie 79 77 14 14 13 20 7 9 // 16 -6 - I l E-édérjtïriit de Russie 67 10 20 24 27 3 Rolande 54 53 18 22 29 17 28 25 33 40 -1 9 hranec 59 61 18 19 24 17 23 20 22 24 _1 3 Géorgie 56 <>5 13 9 29 7 31 .-4 12 2 -11 <1hana 84 7 7 11 10 6 23 5 13 8 7 7 -1 -10 Créa- 62 "5 12 14 M 19 27 11 16 "l5 -& _ç> liuatcmala 79 ss 8 5 16 14 13 7 22 17 -î - 7 Guinée 74 7 22 19 22 - 3 Haili 82 97 H) 7 17 10 8 -4 22 8 _9 _ / 5 Honduras 70 62 13 13 25 30 17 25 36 42 -8 - 5 i longric 61 63 10 10 31 27 29 27 39 45 -2 0 Inde 73 71 10 11 20 23 17 18 6 12 - 3 -5 Indonésie 51 6.5 11 7 24 31 38 31 34 28 14 0 Iran, Rép. islamique d' 53 21 30 26 13 - 3 Irlande 67 î.i 19 14 27 18 14 33 48 76 -13 15 Israël 5.3 62 40 29 22 22 7 9 44 32 -16 -13 halle 61 61 15 16 27 17 24 22 22 27 _3 4 Jamaïque 64 54 20 21 16 34 16 24 51 49 0 _9 Japon 59 10 32 31 14 -1 Jordanie 79 68 29 25 37 27 - 8 6 40 50 _44 -21 Ka/.akfissan 75 12 16 13 34 _3 Kenya 62 72 20 15 29 18 18 13 28 26 -11 -5 Koweït 31 37 11 28 14 13 58 25 78 53 44 12 IXSSOEHO 133 12! 26 22 43 49 -59 -A3 20 33 -102 -91 Lenouic 59 67 8 23 26 20 33 10 50 7 -10 1 iban 98 15 28 -13 11 _40 Lituanie 67 20 28 14 50 -14 Macédoine, HRY de 83 12 20 4 45 -15 Madagascar 89 89 12 6 15 13 - 1 5 13 21 _16 -8 Maiaisie 51 42 17 II 30 32 33 47 58 118 3 15 Malawi 70 8(1 19 14 25 18 11 5 25 33 -14 -13 Mali 87 77 12 13 15 21 0 10 15 24 _14 -11 NtJk' : I .es Notes techniques ndiquenr ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres en italique se rapportent à des années autres que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 283 ECONOMIE Pourcentage du PIB Consommation Consommaiion des Investissement Épargim Exportations de Solde privée administrations publiques intérieur brut irrtériwr» brut* biens et de services te rtssoiurces Economie 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 1980 1998 .Maroc 68 65 18 16 24 22 14 18 17 28 -10 - 3 Mauriranle 68 80 25 13 36 22 7 7 37 40 -29 -15 Mexique 65 68 10 8 27 26 25 24 11 31 - 2 - 2 Moldova, Rép. de 74 26 24 0 53 -24 Mongolie 44 60 29 16 è 23 27 24 21 68 -36 1 Mozambique 98 90 12 9 6 21 -11 1 11 12 -16 -20 Myanmar 82 88 .7 .,» 21 13 18 12 9 ; _4 - 1 Namibie 47 56 17 26 29 19 37 19 76 63 8 0 Népal 82 82 7 9 18 21 11 9 12 23 - 7 -11 Nicaragua 82 84 20 13 17 28 - 2 3 24 41 -19 -25 Niger 75 84 10 13 28 10 15 3 25 16 -14 -7 Nigeria 56 77 12 11 21 20 31 12 29 23 10 - 8 Norvège 47 48 19 20 28 23 34 32 43 41 6 7 Nouvelle- Zclandc 62 63 18 14 21 22 20 22 30 29 - 1 1 Ouganda 89 84 11 10 6 15 0 6 19 10 - 7 -10 Ouzbékistan 57 22 23 22 22 -1 Pakistan 83 77 10 10 18 17 7 13 12 16 -12 - 4 Panama 52 57 18 18 28 27 31 25 51 36 2 - 2 Papouasie-Nouvcllc-Guinée 61 44 24 23 25 37 15 33 43 56 -10 -4 Paraguay 76 73 6 10 32 21 18 17 15 45 -13 -4 Pays-Bas 61 60 17 14 22 20 22 26 51 56 0 7 Pérou 57 68 11 12 29 25 32 20 22 12 3 -5 Philippines 67 73 9 13 29 25 24 15 24 56 -5 -11 Pologne 67 65 9 16 26 24 23 20 28 25 - 3 -4 Portugal 65 65 13 18 34 24 21 17 25 31 -13 ^9 RDI' lao 81 7 29 11 24 -17 République arabe syrienne 67 70 23 11 28 29 10 18 18 29 -17 -11 République centrafricaine 94 84 15 12 7 14 _9 4 25 16 -16 - 9 République dominicaine 77 72 8 10 25 26 15 19 19 32 -10 - 7 République kirghize 82 16 18 2 35 -16 République slovaque 49 22 35 28 56 - 7 République tchèque 51 20 31 34 28 53 - 5 Roumanie 60 77 5 10 40 20 35 13 35 24 - 5 - 7 Royaume-Uni 59 64 22 21 17 16 19 0 27 29 2 0 Rwanda 83 96 12 11 16 10 4 -7 14 5 -12 - 1 7 -Sénégal 85 75 20 10 12 20 - 5 15 27 32 -17 -5 -Sierra i^eooe 93 21 8 8 -1 18 22 -10 -9 Singapour 53 39 10 10 46 37 38 51 215 - 9 14 -Slovénie 57 20 24 23 57 -1 Sri Lanka 80 72 9* 10 34 24 11 17 32 36 -23 - 7 -Suède 51 52 29 26 21 15 19 21 29 44 - 2 7 Suisse 62 61 12 14 29 20 25 24 35 40 - 3 4 Tadjikistan Tanzanie1' 85 9 16 6 16 -10 Tchad 100 92 "4 7 3 19 - 9 / 17 17 -12 -18 Thaïlande 65 54 12 10 29 35 23 36 24 47 - 6 1 Ibgo 54 81 22 11 28 14 23 7 51 34 -5 - 7 "Tunisie 62 61 14 15 29 25 24 24 40 42 -5 - 2 Turkménisran Turquie 77 68 12 12 18 25 11 19 5 25 - 7 -i Ukraine 62 22 20 16 41 ^4 Uruguay 76 SI 12 7 17 13 12 12 15 22 - - 6 -1 Vene/-uela 55 78 12 6 26 16 33 16 29 17 7 - i Vicl Nam 70 9 29 21 46 s Yémen, Rép. du 76 22 22 2 34 -19 Zambie 55 84 26 11 23 14 19 5 41 2») - 4 -9 Zimbabwe 68 63 19 17 17 21 14 20 23 45 - 3 - 2 Toutes économies 61 w 63 w 1 5 w i 6 w 25 w 20 w 24 w 21 w 20 w 25 w - 1 w Ow Économies à revenu faible 60 57 12 12 28 30 28 32 12 19 0 0 Sauf Chine et inde 65 70 11 9 22 24 24 20 25 27 2 -3 Économies à revenu intermédiaire 63 63 12 14 26 24 25 23 22 22 -1 -2 Tranche inférieure 65 U 23 22 28 _2 Tranche supérieure 64 68 11 11 25 23 25 21 20 19 -1 - 2 Économies à revenu nuble/in termédiai re 62 65 12 12 27 25 26 24 19 21 -1 Afrique -subsaharienne 59 67 14 17 24 18 26 15 33 30 -!2 - 3 Amérique larine et Caraïbes 68 70 10 10 24 22 22 20 12 14 -2 -2 Asie de TTst et Pacifique 56 52 13 // 32 36 31 37 21 34 -1 1 Asie du Sud 76 73 9 10 21 22 15 17 8 13 -5 -5 Europe el Asie centrale 65 14 23 21 31 ,,_? Moyen-Orient er Afrique du Nord 45 18 27 38 42 11 Économies à revenu élevé 60 63 16 17 25 19 24 19 20 2'i -1 0 a. ( h\ ne dispose pas de ehiftrca distincts pour la consommation des administraiions publiques, quï est donc incluse dans la comommaiio» privée, b. Les données antérieures à 1992 couvrent l'ïiryxhîéc. c.t.es données ne couvrent que la partie continentale de h tanzanie. 2 8 4 R A P P O R T SUR LE D E V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E , I 9 9 9 - 2 O O O Tableau 14. Finances de l'administration centrale Pourcentage du PIB Pourcentage des dépenses totales*5 Recettes fiscales Recettes non Dépenses Dépenses Excédent/ Biens et Services courantes fiscales courantes courantes en capital déficit global" services sociaux' Économie liio 199? 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1S80 1997 Afrique du Sud 20,5 3,0 2.0 19,1 32,5 3,0 1,3 -3.8 39,9 29.2 Albanie 16,6 4,6 25,5 5,5 -9,0 26,2 33,0 Algérie Allemagne 26,7 5,0 32,1 1,3 31,(5 68,8 Angola Arabie Saoudite Argentine 5,2 1,1 18,2 12,7 0,0 -2,6 21,4 28,6 Arménie Australie 19.5 23,2 2.2 1,9 21,1 25,3 1,5 0,9 -1,5 0,4 2133 45,5 60,7 Autriche 31.2 34.4 2,6 2.8 33.3 3H, 6 3,3 3,1 -3.3 -4.1 25,6 24,2 70,0 65,7 Azerbaïdjan Bangladesh 1,8 20,1 Bêla rus 29.4 2.4 28,9 5.1 -1.9 29,0 45,7 Belgique 41,2 43.0 1,8 1,1 45,0 45,9 2.4 -8,0 -3.2 18,6 60,2 Bénin Bolivie 15,0 1,9 18,4 3,5 -2.3 37,7 Botswana 21,9 14J 8,0 29,5 20,3 28,5 9,5 6.8 -0,1 8.4 40,5 46.8 30,6 Brésil 17,8 4,8 18,6 1,6 -2,4 16,1 32,3 Bulgarie 25,2 6,8 30,9 2,6 313) 42.0 Burkina Faso 10.4 9,8 2,3 0,2 Burundi 13,2 12,7 0,8 1,0 11,5 17,3 10,9 3,7 -3.9 -5,5 39,2 55,2 23.0 Cambodge Cameroun 14,9 9.4 1,3 3.6 10,5 11,4 5,2 /,/ 0,5 0,2 54,7 52.6 25,4 21.0 Canada 16,0 2.5 20,8 0.2 -3.5 20,0 43,8 Chili 25,6 18.9 6,4 3,8 25,3 17,3 2,7 3,5 5,4 1,9 40,2 28.8 57,6 66,2 Chine 4,9 0.6 2.6 Hong Kong, Chine Colombie- 10.3 1,7 10,4 -1,8 35,2 44,1 Congo. Rép. dém. du 8,3 1,1 0.4 9,9 0,3 -0,8 0.0 65,2 94.5 1.6 Congo. Rép. du 27,0 8,3 21,8 -5,2 Corée, Rép. de 15,5 18,6 2,2 2,9 14.8 14,7 2,4 4,1 -2,2 -1,4 38,6 21,6 22,0 27,8 Costa Riea 16,8 23.5 1.0 3.2 21,3 27.6 5,2 2.9 -7,4 -3,9 52,2 47.1 62,4 5 y. 6 Côte d'Ivoire 21,1 1,7 19.1 9,0 -10,8 Croatie 42.8 2.6 41.2 5,5 -0,5 47.9 62,6 Danemark 30,7 33.7 4,0 5,1 35.9 40.0 2,7 1,5 -2,6 -1,9 21,3 18.9 56,3 H 5 Egypte*. Rép. arabe d' 28,8 21.5 15,2 13,9 39,5 10,8 6.6 -11,7 0.9 34,1 31.2 20,9 El Salvador 11,1 10.4 0,5 0,8 11,7 10,5 2,8 2,3 -5,7 0,6 49,8 55,0 .54.5 Equateur 12,3 0,5 11,9 2,3 -1,4 28,2 43,9 Erythrée spagne 28.3 1.9 2.0 23,6 34.9 2,9 1,9 -4,2 -6,0 37,6 16.4 64,8 49,2 hstonie 30,1 3,4 28,7 2,9 2,4 42,0 57,5 États-Unis 19,8 1,7 1,5 20,7 21,0 0,7 -2.8 -0,3 28.3 22,2 48.8 53,5 Ethiopie 8 11.9 3,5 5,2 18.0 18.1 7,7 -3,1 -4.5 85,9 52.4 19.6 30.8 Fédération de Russie 17.9 1.1 -4.5 it.l Einbnele 5.1 28.4 2,1 5.1 25.2 38,5 1.6 -6,3 17.6 50,3 5.1,0 36,' 39.2 37.4 44.6 2,1 2,0 -0,1 -3,5 30,1 23,6 69,4 Céorgie Chana 6,4 0.5 9.8 1,1 -4.2 47,3 35,1 Créée 22,6 20,6 2,7 25,7 28.5 4.6 4.3 -4,1 -8,5 44,3 29.3 51,2 Guatema 8.7 8,7 0,7 7,3 6,8 5,1 2.3 -3,4 -1.0 46,6 53,1 29.S Guinée ] laïtî 1,3 1 Ionduras 13,6 .. 0.9 . .. .. .. Elougrie i4.ft 32,5 8.6 4,7 48.7 38.5 7,5 4,1 -2.8 -2,6 19,4 18,6 26. 7 43.2 Inde 9,0 10,8 1,8 3,3 10,8 14,7 1.4 1,7 -6,0 -4,9 20,4 20,5 5,5 K.7 Indonésie 20,2 l-i.7 1,0 2.3 11,7 8,-7 10.4 6.0 -2.3 1.2 23,7 27.9 1 1.8 36,2 Iran, Rép. islamique* d' 6,9 6.7 14,7 178 27,7 15,7 8,0 7.6 -13,8 1.4 57,3 55,8 36,7 41,1 Irlande- 30,9 32.4 3,9 1.6 40,4 3-1,4 4,6 3.7 -12,5 -1.4 17,3 18.1 -l9,J 60.5 Israël 44.9 36.8 7,3 5,8 69.7 45,1 17) 3,4 -16,2 0,4 46,2 35,0 25,7 W ) Italie 29.3 42.2 2,5 2,5 37,8 45,4 2,2 2,5 -10.8 -3,1 17,1 18,5 48.8 .. Jamaïque 27,8 .. 1,2 .. .. -15,5 .. .. lapon 11,0 .. 0,6 14,8 3,6 -7,0 12,6 .. .. .. Jordanie 14,0 22.4 4,0 ..6,3 25,0 28.0 12,1 ..7.0 -9,3 -1.4 39,5 611,0 25.0 44. 7 Kazakhstan .. .. .. ,. .. ., ., .. .. .. Kenya 19,2 23.4 2,8 3.7 19,4 25.6 5,9 3.4 -4,5 -419 52,9 4i-5 30,3 29.6 Koweït 2,7 1.2 86,6 ,, 18,9 35,8 8,9 5.8 58,7 40,5 24,0 Ixsotho 29.4 30,7 -1.8 7.0 32.9 26,5 12.-1 13.3 -Vf 1,0 50.0 54,3 22.8 .. Ixtionie 29,2 3,3 30.6 1.5 0,9 30.6 58.3 Liban 14.1 .33 29,4 8.5 -20.6 30.H 172 Uuuinie ...... 25,4 ...... 1.0 ...... 25,0 2.4 -1,9 ...... 44.9 .,.... 50.2 Macédoine, ERY de .. .. .. Madagascar 12,9 8,5 0.3 ~0,2 .. 10,5 6,8 -1.3 .. 24.6 .. 16.5 Malaisie 23,5 19.4 2,8 4,2 19.2 15,5 9,9 4,6 6,0 3,0 33.5 411,5 26.8 42,5 Malawi 16,6 .. 2,5 .. 18.0 16,6 -1 5.9 32,4 14.2 Mali 8.7 ,, 0,8 · 11,2 1,7 -.. -4,2 43.8 .... 20,7 ·· ; Notes techniques indiquent ce que ccumviem les chiffres et dans quelle menue ils sain comparable?., les chiffres en italique .se rapporrenr à des années qui .sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 285 ÉCONOMIE Pourcentage du PIE Pourcentage des dépenses totales" Recettes fiscales Recettes non Dépenses Dépenses Excédent/ Biens et Services courantes fiscales courantes courantes en capital déficit global* services sociaux' Économie 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 Maroc 20,4 2X8 2,9 4.7 22,8 26,1 10,3 7,2 -9,7 -4.4 46,6 48,5 27,0 26,i> Mauritanie .. .. ,, .. ., Mexique 13,9 UM 1,1 2.5 11,7 13.7 5,0 ..1,9 -3,0 -0,2 30,2 25.9 42,0 50,1 Moklova, Rcp. de ., ,. .. ,. Mongolie 17.0 .,4,8 16.0 ..3,7 -6,0 24A Mozambique ., ., ,. ., .. .. Myanmar 9,6 4.0 6,4 2.9 12,1 4.7 3,8 5,4 1,2 -3,2 26,5 18,9 Namibie ,« ,, ., ,, Népal 6,6 8,9 1,3 1,8 .... ,, -3,0 -4,1 ...,,. 15,6 25,9 Nicaragua 20,3 23.9 2,4 1.5 24,8 22,3 5,7 10,9 -6,8 -0.6 59.6 28,8 33,2 Niger 12,3 ,. 2,2 ., 9,5 ,, 9,1 .. -4,8 «, 29.1 .. 24,8 Nigeria ,. .. ,, ,, Norvège 33,7 32,5 3,5 ..9,2 32,5 35.1 2,0 ..1,7 -1,7 5,1 17,9 20,3 36,8 50,2 Nouvel le-Zélande 30,7 31,2 3,5 2,7 35,9 31,4 2,4 0,9 -6.7 4,0 27.1 52,7 57,0 76,5 Ouganda 3,1 .. 0,1 ·· 5,4 .. 0,8 .. -3,1 .. .. 23,5 Ouzbékistan .. ,. ,. .. .. ., Pakistan 133 12,9 2,9 3,1 14,5 19,9 3,1 2,8 -5,7 -7,9 36,6 50,0 Panama 18,6 15,9 6.8 10,1 25,0 23,9 5,5 3,5 -5,2 -0,7 49,7 49,2 39,6 64,0 Papouasie-Nouvelle-Gui née 20,6 2,4 29,2 5,2 -1,9 .. 56,4 ,, 27,2 Paraguay 9,8 .... 0,9 .... 7,5 ,... 2,4 .... 0,3 57,2 .. 33,6 Pays-Bas 44,1 42,7 5,3 3,0 48,2 46,0 4,6 1,7 -4,6 -1,7 15,3 15,4 62,9 63,9 Pérou 15,8 14,0 1.3 1,7 15,0 13,1 4,4 2,4 -2,4 0,3 44,7 38,0 Philippines 12,5 17,0 1,5 2.0 9,9 16,3 3,4 2,2 -1,4 0.1 52,2 51,1 20,8 26,5 Pologne 35,2 3.4 39,3 1,9 -1,4 25,3 71,4 Portugal 24,1 31.1 1,9 3,1 28,7 36.2 4,4 5,3 -8,4 -2.3 32,0 40.8 46,0 RDP lao ,. , .. .. .. République arabe syrienne 10,5 16,5 16,3 67 30,3 l-},3 17,9 9,4 -9,7 -0,2 17,6 182 ,, .. République centrafricaine 15,0 ,, 1,5 18,5 1.3 -3,5 ., 66,0 28,6 République dominicaine 11,! 13.9 3,2 ..1,2 11,4 .,9,0 5,2 ..6,3 -2,6 -0,3 49,5 36.5 35,4 41,5 République kirghîze .. - République slovaque .. ,. .. .. .. .. République tchèque 32,7 1,2 32,6 3,3 -1,1 14.3 71.3 Roumanie 10,1 24,4 35.2 2.1 29,8 29,1 15.0 2,9 0,5 -iS 11,3 30,1 18,8 49,0 Royaume-Uni 30,6 33.4 4,6 2,8 36,4 39,6 1,8 2,1 -4,6 -5,3 30,2 29.6 43,7 51,7 Rwanda 11,0 .. 1,8 : 9.3 56,8 5,0 .. - t , 7 Sénégal 21,0 .. 1,5 .. 22.5 ,, 1,9 ,. 0,9 .. 71,6 .. 36,8 Sierra Leone 13,6 10,2 1,5 0,3 19,6 1.3,4 5,0 4,3 -11,8 -6,0 39.0 Singapour 17,5 15,9 7.8 8,3 15,6 1!,6 4,5 5,0 2,1 11,6 47,6 36,7 24,1 23,2 Slovénie ,. ,. ,. ,. Sri Lanka 19,1 16,2 1,1 ..2,3 24.7 20,7 16,6 .,5,0 -18,3 -4,5 30.4 39.5 23,6 33,6 Suède 30,1 36,9 4,9 5,1 37,5 43,2 1,8 1,1 -8,1 -1,3 15,8 14,0 58,2 58,1 Suisse 17,2 21.1 1,4 1,6 17,9 25,3 1,3 1,0 -0,2 -1,2 27,1 26,5 63,6 70.6 Tadjikistan .. Tanzanie 51,8 21,9 Tchad ,.,... ....- -..,- ..., .,..- ,.,,- Thaïlande 13,2 16,1 1,2 1,9 14,4 11,0 4.4 7,7 -4,9 -0,9 53,3 49,8 28.0 39,1 Togo 27,0 .. 4,3 23,7 ,. 8.9 -2.0 .. 51.9 ,. 39,9 Tunisie 23,9 24.8 6,9 ..4,8 22,1 25,9 9,4 .,6,7 -2.8 ~3J 38,3 57,9 34,2 46,6 Turkménistan ,, ,, ,. .. ., 2,2 ,. Jurquie 14.3 15,2 3,7 3J 15,5 24,7 5,9 -3,1 -H,-l 46.6 3*2.7 23,8 19.0 Ukraine ,. .. ,. ., ,, .. Uruguay 21.0 27.9 1.2 2,3 20,1 30,0 1,7 1,7 0,0 -1,3 46,7 28,8 61,1 74,6 Venezuela 18,9 17.5 3,4 6,4 14,9 17.4 4,0 3,4 0,0 2,2 41.9 22,8 Viei Nani ,, .. ,. ., .. Yémen, Rép. du 13,3 24,5 33,6 .,5,6 -2.6 39,0 19,4 Zambie 23,1 17,1 1,8 1,5 33,0 14,3 4,0 7,1 -18,5 0,7 45,8 39.0 17.4 29.8 Zimbabwe 15,4 3,9 ·· 26,5 1,4 -8,8 - 55,3 - 28,5 a. Couvre les dons, b. Couvre les prêts moins les remboursements. c. Education, santé, sécurité sociale, aide sociale, logements et équipements colleciirs. d. Les données antérieure-s à 1992 couvrent l'Erythrée. LS6 RAIU'OKT Sl'R I.I-; DI-.V1-.I Oi'I'UMIlNT DANS LE MOM.>! H K vvv- LOOO Tableau 15. Compte des transactions courantes de la balance des paiements et réserves internationales USD millions Biens et services Transferts Solde des Réserves iliternationales Exportations Importations Revenu net courants nets transactions courantes birutes Économie 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1997 1980 1998 Afrique dn .Sud 28 627 35 440 22 073 34 626 - 3 285 - 2 602 239 - 1 4 3 3 508 - 1 931 7 888 5 SI 18 Albanie 378 222 371 809 4 50 6 265 16 - 2 7 2 382 Algérie 14 128 14 779 12 511 8 568 - l 869 - 2 523 301 249 7 064 8 452 Allemagne*' 224 224 590 984 225 599 558 835 914 - 2 436 -12 858 - 3 2 487 -13 319 - 2 774 104 702 108 265 Angola* 5 223 5 389 - 8 2 6 5 841 3 266 206 Anibie saouelite 11)6 761 64 939 55 793 52 399 526 5 1 56 - 9 995 - 1 5 4.39 41 503 257 26 129 8 843 Argentine 9 897 29 382 13 182 34 968 - 1 512 - 4 190 23 347 -4 774 -9 429 9 297 24 846 Arménie 330 952 102 217 - 5 0 3 328 Australie 25 755 83 703 27 089 81 891 - 2 688 - 1 4 132 - 4 2 5 - 2 7 0 - 4 447 12 591 6 366 16 144 Atirriehe 26 650 88 266 29 921 91 446 -.528 - 1 2 2 - 6 6 - I 695 - 3 865 - 4 996 17 725 25 208 Azerbaïdjan 1 150 2 101 - 3 3 45 -949 447 Bangladesh 885 5 096 2 545 7 677 14 - 9 1 802 1 770 - 8 4 4 - 9 0 2 331 1 936 Bel.» us 8 306 9 103 79 78 - 7 9 8 519 Belgique1, 70 498 ISS 415 74 259 173 865 6 28? -1 231 - 3 898 - 4 931 13 939 27 974 21 0 ) 3 Bénin 226 524 421 r.ï8 673 - 5 8 151 - 3 6 15 26) Bolivie i 030 1 362 833 2 049 - 2 6 3 - 2 6 6 60 248 6 705 553 1 150 Botswana 645 3 030 818 2 365 - 3 3 - 1 4 5 55 201 - 1 5 1 721 344 6 025 Brésil 21 869 60 256 27 826 79 817 -7 018 - 1 6 091 144 1 812 - 1 2 831 - 3 3 840 6 875 45 902 Bulgarie 9 702 6 277 7 994 5 730 - 4 1 2 - 3 5 7 58 237 954 42? 3 12? Burkina l'aso 210 298 577 654 - 3 -33 322 - 4 9 75 373 Burundi 96 139 - 1 2 60 4 105 70 Cambodge 896 1 252 - 4 3 188 - 2 1 0 524 Cameroun 1 880 2 443 1 829 2 041 - 6 2 8 - 6 0 9 83 87 - 4 9 5 - 1 2 1 206 1 C ianada 74 «77 247 438 70 259 236 225 --10 764 -20 915 - 4 2 439 - 6 088 -9 261 1 5 -162 24 023 Chili 5 968 20 6(IS 7 052 22 218 - 1 000 - 2 975 113 528 -1 971 -A 057 4 1 28 16 014 Chine 23 6.1? 207 25 i 18 900 166 754 7 5 / - 1 5 923 486 5 144 5 674 29 718 10 091 1 52 843 H o n g Kong. Chine 25 585 228 877 27 017 231 485 -1 432 2 608 89 620 Colombie 5 328 15 861 5 454 18 784 - 2 4 5 - 3 371 165 612 - 2 0 6 - 5 682 6 474 8 397 Congo. Rép. 4 106.398 Amérique latine et Caraïbes 114 161 337 037 129 051 377 410 Asie de TEsr er Pacifique 105 229 661 970 110191 640 933 Asie du Sud 17 314 66 540 28 820 90 646 Lurope er Asie centrale 347 889 3?l 154 Moyen-Oricnr et Afrique du Nord 18(! 284 177 797 130 208 155 923 Économies à revenu élevé 1 680 398 3 195 331 732 925 5 022 907 a. Les dunnér.s .ultérieures à990 se réfèrent à la République fédérale d'Allemagne avant rimificatton, b. Y compris le Luxembourg. c. Les donnée;, antérieures à 1992 enuvrenT ITrythrée. 288 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 16. Finances du secteur privé Investissement privé Capitalisation Nombre de sociétés Crédit intérieur % formation bruîe de boursière intérieures cotées Marge d'intérêt du secteur bancaire capital fixe intérieur Millions de dollars en oourse Points de pourcentage % du PIB Économie 1980 1997 1990 1998 1990 1997 1990 1998 1990 1998 Âlrîque du Sud Sd.H 72,9 137 540 170 252 732 642 2,1 5,3 102,7 85.4 Albanie ,, 2.1 53,2 Algérie 67.4 72,5 .,",-' 74,7 i2,9 Allemagne .. 355 073 825 233 413 700 4,5 6,1 10H, 5 145.8 Angola 88,0 8.1 14,3 Arabie ^joudïte .. 48 213 42 563 59 70 .. 14,4 .. Argéminé 94,2 3 268 45 332 179 136 5.1 32.4 28,3 Arménie 53,7 16 59 23,5 62,3 8.2 Australie 73,5 SI.fi 107 611 696 656 1 089 1 219 4,5 3,4 103,5 89.-1 Autriche .- 11 476 35 724 97 101 3,8 123,0 131,9 Azerbaïdjan 96.5 ,, 57J 13.5 Bangladesh 57.TM (»7,8 321 1 034 1.34 202 4,0 5.6 24,1 32,8 BéUuus 12,7 )7,~ Belgique ..., 65 449 136 965 182 138 6.9 4,2 70,9 147.9 Bénin W,î 9.0 .. 22,4 7,0 Bolivie 58,1 5*4 11 18,0 26,6 30,7 67,1 Botswana 60,4 44,6 261 724 9 12 1,8 4.8 -A6A 74,5 Brésil 89,8 88,7 16 354 160 887 581 536 .. 89,8 53,3 Bulgarie 85,9 992 15 8,9 10,3 118,5 ji'.O Burkina hiso 52.4 9,0 .. 13,7 13,4 Burundi 8,1 30,9 .. 24,5 25.-I Cambodge 68,9 10,5 .7 TM Cameroun 77,8 93.7 11,0 17,0 31,2 K..8 Canada 87.4 86.3 241 920 567 63 5 1 144 1 362 1.3 1.6 85,8 99,0 Chili- 80,9 13 645 51 866 215 295 8.6 5.3 73,0 65,6 Chine 43,4 49,1 2 028 231 322 14 764 0.7 2,6 90,0 120,0 1 long Kong, Chine 85J ,, 83 397 413 323 284 658 3,3 2,4 156,3 146,8 Colombie 58,2 59.1 1 416 13 357 80 189 8,8 9.7 35,9 45,7 Congo, Rép. déni, du 42,4 64.4 .. 25,3 ., Congo, Rép. du 66,5 11,0 17,0 29,1 21.8 Corée. Rép. de 86,0 110 594 114 593 669 776 0,0 2,0 56,9 84.1 Costa Rica 61,3 80.0 ^75 820 82 114 11,4 9,7 29,9 46.1 Cote d'Ivnire 53.2 70.2 549 1 818 23 35 9,0 .. 44,5 28.1 Croatie 59.6 3 190 / 77 ¥29.3 11,1 46.4 Danemark .. 39 063 93 766 258 237 6,2 4,8 63.0 61.2 Egypte, Rép. arabe d' 30J 68,4 1 765 24 381 573 650 7,0 3,7 106.8 95,5 El Salvador 44,8 77.0 499 59 3,2 4.7 32,0 40.8 Equateur 59,7 82,9 6V 1 527 65 41 -6,0 10.4 17,2 45,'j Erythrée 53.8 .. l:,,spagne .. 111 404 290383 427 384 5,4 ..2,1 110,9 1 14,9 Estonie 7;,., 519 22 8,6 65.0 31,6 Etats-Unis 86,5 85.9 3 059 434 11 308 779 A 599 8 851 .. 114,6 162,8 Ethiopie 56.6 3,6 4.5 50.4 44,1 Fédération de Russie 76,6 244 20 598 13 208 24,7 35.6 Finlande .. 22 721 73 322 73 124 4.1 3.3 84,3 57,4 France .. 314 384 674368 578 683 6,0 3,3 106.1 103,3 Géorgie 84.0 .. Ghana 46,4 7(5 1 384 13 21 .... 13.2 27,7 Grèce 51.5 .. 15 228 79 992 145 230 8,1 7,9 73,3 56,. i Guatemala 6 3 J 80,4 139 7 5.1 11,1 17,4 16,1 Guinée 68,5 0,2 .. 5.4 6,8 Elaïti 51,0 10,6 32,9 25,8 Honduras 62,1 72,2 40 26 119 8.3 12,1 40.9 28,5 Hongrie ,, 505 14 028 21 49 4,1 3.2 82.6 ,. Inde 55,! 68,7 38 567 105 188 6 200 5 843 : 50,6 48,2 Indonésie 60,5 8 081 21 224 125 282 3,3 -6,9 45.5 57,9 Iran, Rép. islamique d' 34 282 15 123 97 263 62,1 Irlande 24 135 83 5,0 5,8 100,2 Israël 3 324 39 628 216 640 12,0 5,2 106.2 82.3 Italie 148 766 344 665 220 235 7.3 4,7 90,1 93,6 Jamaïque 911 2 139 44 49 6,6 19,1 34,8 42.7 japon 2 9)7 679 2 216 699 2 071 2 387 3,4 2,1 266,8 137.4 Jordanie 51,3 84,0 2 001 5 838 105 139 1 -y 3.2 110,0 93.2 Kazakhstan 9,1 Kenya 54,7 61,8 453 2 024 54 58 11,1 52,9 Koweït 25 880 74 0.4 2,6 217,6 92,3 I .esotho 81,8 7.4 9,3 27,4 -27.2 Lettonie 89.2 382 50 9,0 15,2 Liban 79,3 2 904 9 23,1 6,9 132,6 134,9 Lituanie 88,2 1 074 607 6.2 11,7 Macédoine, F.RY de 91,2 9,4 20,7 Madagascar 46,9 5,3 15,6 26,2 13,9 Malaisie 62,6 73,0 48 611 107 104 282 1,3 2,1 77,9 162,4 Malawi 21,4 27,7 8,9 18,6 17,8 6,5 Malt 60,8 9,0 1.3,7 14,4 Note : Les Notes techniques indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres en italique se tappottent à des années autres que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS D U D É V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E 2 8 9 ECONOMIE Investissement privé Capitalisation Nombre de sociétés Crédit intérieur % formation brute de bours ère intérieures cotées Marge d'intérêt du secteur bancaire capital fixe intérieur Millions dt dollars en bourse Points de pourcentage %du PIB Économie 1880 1997 1990 1998 1990 1997 1990 1998 1990 1998 Marne 70,4 966 1S676 71 49 0,5 42,9 81,7 Mauritanie 78,3 5,0 54,7 2,4 Mexique 57.0 81.5 32 725 91 746 199 198 14.9 36,6 34,8 Moldova, Rép. de 86,2 9.1 62,8 26,7 Mongolie » 54 434 15,7 68,5 13,3 Mozambique 43,7 15,6 2,4 Mvanmar 20,6 55,0 2.1 4,0 44:? 34,4 Namibie 42,0 62,2 21 689 3 13 10.6 7,H 19,5 53,9 Népal 60,2 65,8 200 98 2,5 5,1 33,4 35,9 Nicaragua 38,6 12,5 10,9 206,6 141,0 Niger 20,1 45,3 9,0 16.2 9,3 Nigeria 44,0 1 372 2 887 131 182 5,5 13,1 23,7 14,2 Norvège 70,3 .. 26 130 66 50.1 112 196 4,6 0,7 67,4 62,4 Nouvelle-Zélande 69.2 87.2 8 835 90 483 171 190 4,4 4.4 74.3 104,5 Ouganda 63,6 7,4 9,5 1.7,7 7,0 Ouzbékistan .. 465 4 Pakistan 36,1 65,4 2 850 5418 487 781 50,9 50,9 Panama 83,3 226 2 175 13 21 3,6 4,1 52,7 92,9 Papouasie-Nouvelle-Guïnée 58,6 84,9 6.9 4,0 35,8 35.7 Paraguay 85,1 67,5 389 60 8,1 14,0 14,9 33,4 Pays-Bas 85,1 86,3 i 19 825 -468 736 260 201 8,4 3,4 107,4 131.5 Pérou 75,6 84,7 812 11 645 294 248 2 335,0 15,7 16,2 22,0 Philippines 69,0 », 5 927 35 314 153 221 4,6 4,7 23,2 69,8 Pologne 86,6 144 20 461 9 143 462,5 6,3 19,5 38,6 Portugal ·· 9 201 62 954 181 148 7,8 3,9 71,8 108,0 RDI» ko 2,5 11,5 5,1 16,4 Republique arabe syrienne 36,1 ,,, 56,6 38,5 République centrafricaine 46,5 42,2 11,0 17,0 12,9 10,6 République dominicaine 68,4 83,0 140 6 15,2 8,0 31,5 33,1 République kirghi/.e 94,9 5 27 37,7 19.1 République slovaque 965 872 4,9 71,8 République tchèque 12 045 276 4,7 74,2 Roumanie 1016 76 79,7 24,2 Royaume-Uni 70,0 87,0 848 866 / 996225 2 046 2,2 2,7 123,0 129,3 Rwan da 18,0 6,3 17,1 12,1 Sénégal 58,1 70,1 9,0 33,8 21,8 Sierra I-eone 12,0 16,7 26,3 52,1 Singapour 75,6 106317 150 303 2,7 2,8 60,9 85,4 Slovénie 90,4 2 450 24 26 142,0 5,5 36,8 35,8 Sri Lanka 77,4 77,6 1 705 175 239 -6,4 -7,0 43,1 32,2 Suède 79,7 97 929 272 730 258 245 6,8 4,0 145,5 80,9 Suisse 160 044 575 338 182 216 -0,9 3,4 179,0 177,2 Tadjikistan ianzanie 83,8 18,9 39,2 13,5 Tchad 11,0 17,0 10,9 9,8 l'hajiande 68,1 67,7 23 896 34 903 214 431 2,2 3,8 91,1 159,5 Togo 28,3 85,0 9,0 21,3 24,9 Tunisie 46,9 49,3 533 2 268 13 34 62,5 53,3 Turkménistan Turquie ., 78,5 19 065 33 646 110 257 2*5,9 34,1 Ukraine ,, 0,0 570 >« 32,2 83,2 24,7 Uruguay .. 72,1 212 36 16 '6,6 42,8 60,1 41,3 Venezuela 51,4 43,6 8 361 ·587 76 91 0,5 11,3 37,4 17,5 Viet Nam 79,7 ,, 5,3 15,9 22,6 Yémen. Rép. du ,,.. 63,2 .. 62,0 35,7 Zambie 60,1 705 6 9,4 18,7 67,8 63,5 Zimbabwe 87,3 88,7 2 395 1310 57 64 2,9 13,0 41,7 62,7 Joutes économies ..w ,. w 9 398 391 s 23 540 720s 29 189 s 40 394 s 125,2 w 126,2 w Économies à revenu faible 47,7 55,2 54 588 387 ISt 7211 8 948 60,0 86,0 Sauf Chine et Inde ,. 63,0 16 021 52 352 1 011 2 341 38,1 37,4 Economies à revenu intermédiaire .- 82,4 430 570 / 404 501 4 914 9 193 57,9 52,9 Tranche inférieure ,, 70,5 176 701 524 675 2 455 4 433 .. 57,5 Tranche supérieure 69,1 87,6 253 869 879 826 2 459 4 760 54,1 51,8 Économies à revenu faible/intermédiaire 73,3 485 158 / 791 685 2 125 18 141 58,5 65,3 Afrique subsaharienne 52.0 67,3 142 594 245 652 1 011 1 077 57,5 45,5 Amérique iarine et Caraïbes 70,0 84,0 78 470 608395 1 748 2 238 59,1 41,9 Asie de l'Est et Pacifique 57,3 66,9 197 109 i26 006 1 443 3 624 70,9 108,6 Asie du Sud 53,8 68,6 42 655 143 250 6 996 7 163 48,3 47,2 Europe et Asie centrale 75,3 19 065 2-t3 096 110 2711 .. 32,9 Moyen-Orient et Afrique du Nord 5 265 125 286 817 1 328 54,3 Économies à revenu élevé 8 9)3 233 21 749035 17 064 22 253 140,0 140,4 .yo R A P P O R T SUR î.i-. DUVF.I.OIMM'.MI-NT D A N S n·: MONOi., 1999-2.000 Tableau 17. Rôle des administrations publiques dans l'économie Taux d'imposition marginal supérieur" Subventions et Valeur ajoutée Notation de Personnes physiques autres transferts par entreprise Dépenses Notation crédit" Sur revenu courants d'État militaires de risque Institution^ au-delà Sociétés % dépenses totales % du PIB % du PIB ICRG* Imsstoi de (dollars) % Économie 1985 1997 1985-90 1990-96 1985 1995 février 1999 mars 1999 1998 1998 1998 Afrique du Sud 31 48 14,9 3,8 2,2 68,8 45,8 45 20 576 35 Albanie 48 5,3 1,1 60,5 10.7 Algérie 2,5 3,2 52,8 25.2 Allemagne 55 58 82,8 92,5 66 988 30 Angola 19.9 3,0 46,5 11.5 Arabie uudite 22,7 13,5 69,0 54,4 O ., 45 Argentine 59 3,8 1,7 76,3 42,7 33 120 000 33 Arménie 0,9 61,0 Ausrralic 63 69 2,7 2,5 80,0 74.3 47 32 404 36 Autriche 58 59 1,3 0,9 84,8 88.7 50 55 564 34 Azerbaïdjan 2,8 56,0 1 850 32 Bangladesh 3,1 1,7 66,0 25,0 Bêlants 54 0,8 59,8 11,9 Belgique- 56 59 2,8 3,1 1,7 80,5 83,5 65 547 Bénin 2.2 1,2 16.3 Bolivie 27 40 13,9 13.8 3.3 2,3 67,5 28,0 25 Botswana 29 31 5,6 5,6 2,5 5,3 82,0 53,5 30 21 008 15 Brésil 42 7,6 8,0 0,8 1,7 61.5 37,4 25 19 459 15 Bulgarie 37 14,1 2,8 75,5 28,6 40 7 232 30 Burkina Faso 9 .... 1,9 2,9 65,5 18,8 Burundi 11 7 3 -- 3,0 4,4 - Cambodge 3,1 Cameroun 14 13 18,0 8,5 1,9 63,5 18,1 60 12 345 39 Canada 60 .. 2,2 ..1,7 82,8 83.0 29 41 370 38 Chili 51 52 14,4 8.1 4.0 3,8 74,0 61,8 43 6 748 13 Chine 75,5 57.2 45 12 077 30 Hong Kong, Chine 76.3 61,8 20 1 1 688 17 Colombie 48 7,0 1,6 2.6 57,3 44.5 35 38 764 35 Congo. Rép. déni, du 7 1,2 0.3 39,5 11.1 50 13 167 Congo, Rép. du 15,1 4,0 2,9 50.0 9,7 Corée. Rép. de 38 49 10,3 5,0 3,4 74,5 52,7 40 56 529 28 Costa Rica 33 23 8,1 0,7 0,6 76,3 38,4 25 15 746 30 Cûte d'Ivoire 67,3 24,3 10 3 950 35 ( iroatie 38 10,5 70,8 39,0 Danemark 64 2.5 1,8 86,0 84,7 Egypte.Rép. arabe à' 31 25 12,8 5,7 69,0 44,4 32 13 749 El Salvador 11 20 1,8 5,7 1,1 76,8 31.2 30 22 857 Equateur 10,2 2,8 3,7 61,5 25,5 66 226 krychrée Espagne 55 66 79.5 80,3 69 216 Estonie 47 1,1 73,0 42,8 26 26 Etats-Unis 49 60 6,1 3,8 82,8 ·>2,2 40 278 430 35 Ethiopie 13 6,7 2,2 57,8 16,2 Fédération de Russie 11,4 49,8 20.0 35 8 587 35 Pin lande 67 65 2,0 86,5 82.2 38 56 450 28 France 64 65 11,2 3,1 81.8 90,8 Géorgie 2,4 10,9 Ghana 10 8,5 1,0 62,8 29.5 35 7 269 ( irèee 35 22 11,5 7,0 5,5 76,3 56.1 45 55 923 Cuatemala 14 8 1,9 2,1 1,6 1,3 68,3 25 29 221 tiuinée .. . 1,5 60,5 15,4 Haïri 43 1.5 2,9 55.0 11,2 Honduras -5.5 3,5 1,4 58.8 19.8 30 75 758 15 1 longrie 69* 55 .. 7,2 1,5 77,8 55.9 42 5 394 18 Inde 44 38 1.3,4 13.4 3.5 2,4 63,3 44,5 40 5 059 10 Indonésie 24 21 14,5 2,4 1,8 48,5 27,9 30 8 938 30 Iran, Rép. i lamique ds 13 15 7,7 2,6 66,3 27,7 54 173 227 12 Irlande 57 60 1.7 1,3 87,5 81,8 46 14 493 32 Israël 33 48 20.3 9,6 64,8 54,3 50 57 387 36 Italie 57 57 ,-...... 2.2 1,8 80,8 79,1 46 18] 801 37 Jamaïque I ,. 0,9 0,8 71,3 28,0 25 2215 M lapon 52 1,0 1,0 83,3 86,5 50 230 592 38 fordauie 14 11 15,5 7,7 73,8 37.3 rCa?akhsnm ..,.,. . 0,9 69,0 27.9 40 Si) Kenya 18 18 11,6 2.3 2,3 63.8 24.1 33 384 35 Koweït 26 20 .. 5,7 11,6 73,5 56,5 0 6 Lesotho 5 9 5,3 1.9 U'ttonie 61 0.9 71,0 38,0 25 25 Liban 13 3.7 55.3 31,9 Lituanie 41 ,..,.,., ... 0,5 73,5 33 29 Macédoine. F.RY de 3.3 Madagascat 8 1.9 0,9 66,0 Malaisic 13 , 24 ..., 3.8 3,0 70,8 51.0 30 38 961 28 Malawi 7 4,3 2,0 1,6 61.8 20.4 38 1 969 38 Mali 8 · 2,9 1,8 66,5 15,4 Note : Les Notes techniques indiquent ce que recouvrent les chiffres er dan* quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres en italique se rapportent à des minces aunes que celles qui sont indiquées- GRANDS INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT DANS LE M O N D E 2 9 1 ÉTATS ET MARCHÉS Tau» d'imposition marginal supérieur* Subventions et Valeur ajoutée Personnes physiques autres transferts par entreprise Sur revenu courants d'État au-delà Sociétés % dépenses totales % du PII % de (dollars) Économie 1985 199? 1998 N Nigeria Norvège Nouvelie-Zélami Ouganda Ouzbékistan ,, 3,8 .. Pakistan 15 8 .. 6,2 6,1 5.3,5 20,4 Panama 17 25 7,6 7,6 2,0 1,4 72,3 39.9 30 200 000 15 Papouasie-Nouvclie-Guinée 16 1,5 1,4 67,0 30,4 47 57 803 15 l'aiaguay 23 4,8 4,5 1,1 1,4 63,0 31,3 0 30 Pays-Ras 69 72 , 3,0 2,1 87,8 91,7 60 51 373 35 l'ému 11 36 6,4 5,7 6,7 1,7 66,3 35,0 30 50 036 30 Philippines 7 18 2,3 2,2 1,4 1,5 73,0 43,3 34 12 464 34 Pnlogne 75 62 >, 10,2 2,3 80,5 56,7 40 14 372 36 Portugal 45 37 15,1 2,9 2,6 82,0 76,1 40 34 ISA 37 RDI' lao ,. 7,4 4,2 .. République arabe syrienne ,, 21,8 7,2 71,5 23,0 République centrafricaine 4,1 1,8 .. République dominicaine 17 17 1,2 1,4 72,0 28,1 25 16 176 25 République kirghize ,,.. .. -· 40 250 30 République slovaque .. ., 3,0 77,8 41,3 42 31 576 40 République tchèque 74 .. 2,3 76,5 .. 40 23 750 35 Roumanie 27 50 ..., 6,9 2,5 57,8 31,2 45 3 672 38 Rovaume-Uni 55 56 3,6 2,8 5,1 3,0 81,3 90,2 40 44 580 31 Rwanda .. 1,7 5,2 .. Sénégal 6,9 2,8 1,6 63,0 21,7 50 20 821 35 Sierra Leone 5 24 0,8 6,1 29,5 6,3 Singapour 10 8 5,9 4,7 87,5 81,3 28 238 095 26 Slovénie .. 1,5 79,5 58,4 Sri Lanka 16 20 .,.,.... 2,9 4,6 63,8 33,3 30 4 862 35 Suède 64 71 .. 3,0 2,8 83,5 79,7 31 27 198 28 Suisse 66 2,4 1,6 87,3 92,7 13 46 382 45 Tadjikistan -,,,, ,. 3,7 .. Tanzanie 22 12,9 3,8 1,8 58,8 18,3 35 13 405 30 'Tchad 2 .. 2,0 3,1 - Lhaïbnde 8 7 ., 4,2 2,5 67,0 46,9 37 84 836 30 Togo 11 ,, 2,6 2,3 60,8 16,6 Tunisie 29 29 3,6 2,0 72,8 50,3 Turkménistan .,., ,, 1,7 .. Turquie 41 47 6,5 5,1 4,6 4,0 56,0 36,9 45 59 259 25 Ukraine 2,9 59,0 17,2 40 10 754 30 Uruguay 43 61 5,0 2,9 2,4 73,0 46,5 0 30 Venezuela 31 48 22,3 2,1 1,1 62,8 34,4 Viet Nain 19,4 2,6 60,3 27,8 50 25 Yémen, Rép. du 33 .. 62,8 .. Zambie 15 32,2 2,8 59,8 16,1 30 1 212 35 Zimbabwe 37 10,8 11,3 5,7 4,0 52,0 26,5 40 3 578 38 Toutes économies 28 m 32 m 5,2 w 2,8 w 67,7 m 353 m rxonomie» à revenu faible 59,3 19,8 Sauf Chine et Inde 59,0 18,5 Economies à revenu intermédiaire 23 33 69,5 36,3 Tranche inférieure 19 25 67,9 29,2 fiancise supérieure 38 49 73,0 42,9 Economies à revenu faible/intermédiaire 64,0 28,6 Afrique siibsahariennc 60,8 18,5 Amérique latine et Caraïbes 23 33 67,0 33,7 Asie de l'Est et Pacifique 67,8 38,0 Asie du Sud 16 20 62,8 25,7 Europe cr Asie centrale 65,9 33,8 Moyen -Orient et Afrique du Nord a 34J Économies à revenu élevé 55 39 83.4 80,8 a. Ces informations, qui sont protégées par copyright, sont présentées avec l'autorisation des fournisseurs de données suivants : PRS Group, 6320 Ely Road, Suiïe 102, F.O, BOX 248, East Syracuse, N.Y- 13057 ; ïwtituùotid! ÈnvesloK J n c 488 MJ<:iison Avenue. New York, N.Y. 10022 ; PricewaterhouseCoopers, 1177 Avenue of ihe Americas, New York, N.Y. 10036. Aucune de ces données ne peut être utilisée par d'aï;itres parties que la Banque mondiale, à moins que les fournisseurs de données susmentionnés n'en aient donné préalablement rautorisanon par écrit à ces parties. 2 9 2 R A P P O R T S U R LE D É V E L O P P E M E N T D A N S LE M O N D E , I 9 9 9 - 2 O O O Tableau 18. Électricité et transports Électricité Marchandises Marchandises Nombre de Consommation Pertes de transport transportées transportées par rail passagers, par habitant et distribution Routes revêtues par route Tk par USD millions services aériens Kwh % production % total Millions de tk de PIB (PPA) Milliers Économie 1980 1996 1980 1996 1990 1997 1990 1997 1990 1997 1996 Afrique du Sud 3 213 3 719 8 8 30 42 43U 594 337 153 7 183 Albanie 1 083 904 4 52 30 / 195 80 85 396 5 523 13 Algérie 265 524 11 18 67 69 14 000 25 161 3 494 Allemagne 5 005 5 596 4 5 99 99 245 700 281300 >9 350 40 118 Angola 67 61 28 25 25 585 Arabie Saoudite 1 356 3 980 9 41 43 4 634 4206 11 706 Argentine 1 170 1 541 13 29 29 36 412 7 913 Armcrue 2 729 905 10 99 100 1 533 479 Australie 5 393 8 086 10 35 39 82 122 30 075 Autriche 4 371 5 952 6 100 100 13 300 16600 89 362 78 423 4 719 Azerbaïdjan 2 440 1 822 14 22 3 287 497 Bangladesh 16 97 35 30 12 8 032 l 252 Bélarus 2 455 2 476 9 16 96 98 22 128 9 065 297 626 624 045 843 Belgique 4 402 6 878 5 5 81 80 32 100 42 800 46 189 31 976 5 174 Bénin 36 48 220 87 20 20 75 Bolivie 226 371 10 4 6 37 118 1 784 Botswana 32 24 104 Brésil 974 1 660 12 10 9 56 (168 22 012 Bulgarie 3 349 3 577 10 92 92 13 823 483 360 291 718 Burkina Faso 17 16 138 Burundi 18 9 Cambodge 8 1 200 Cameroun 167 171 20 11 13 33 299 34 023 362 Canada 12 329 15 129 35 35 54 700 71 473 433 765 22 856 Chili 876 1 864 14 15 882 5 998 3 622 Chine 253 687 8 7 671 824 36-1 633 51 77() Hong Kong,Chine 2 167 5 013 11 14 100 100 Colombie 561 922 16 22 12 12 6 227 2 400 8 342 Congo, Rép. dém. du 147 130 8 3 5Ï 198 178 Congo, Rép. du 94 207 1 0 144 851 253 Corée, Rép. de 841 4 453 6 5 72 31 841 74 504 40 875 24 826 33 003 Costa Rica 860 1 349 0 12 15 17 2 243 3 070 918 Côte d'Ivoire 192 174 7 16 9 10 15 79Ï 13 480 179 Croatie 0 2 291 16 80 82 2 458 470 190 170 86 593 727 Danemark :245 6 113 7 5 100 100 9 400 9 400 19 119 14 518 5 892 Egypte. Rép. atabe d' 380 924 13 0 72 78 31 400 31 500 23 310 4 282 El Salvador 293 516 13 13 14 20 I 800 Equateur 361 616 14 21 13 19 2 638 3 558 1 925 Erythrée 19 22 Espagne 2 401 3 749 74 99 151 000 186 700 22 427 27 759* hsrome 3 433 3 293 19 52 51 4 510 2 773 516391 536 100 149 Etats-Unis 8 914 11 796 7 58 61 1 073 100 />39532 360 699 361 911 571 072 Ethiopie 16 18 15 15 2 467 743 Fédération de Russie 4 706 4 165 74 300 138 2 725 816 22 117 Finlande 7 779 12 979 61 64 26 300 24 100 99 052 68 994 5 598 France 3 881 6 09! 7 6 100 137 000 158 200 49 908 41 253 Géorgie 1 910 ! 020 16 23 94 94 7 370 98 152 ( ihana 426 275 0 0 20 24 6 811 197 Grèce 2 064 3 395 7 7 92 92 12 600 12 800 6 395 6 396 Guatemala 212 364 6 13 25 28 300 ( iuince 15 // 36 Haïti 41 34 26 54 22 24 Honduras 225 350 14 27 21 20 Hongrie 2 335 2 814 10 13 50 43 836 247 428 10-t 527 1 563 Inde 130 347 18 18 46 248 469 176 217 13 395 Indonésie 44 296 19 12 46 46 8 619 17 139 Iran. Rép. islamique d! 491 I 142 10 20 50 40 223 7 610 Irlande 2 528 4 363 10 9 94 5 500 14 322 9 132 7 677 Israël 2 826 5 081 5 4 100 100 16 663 11 9-i~ 3 695 Italie 2 831 4 196 9 7 100 100 197 600 20 795 18 420 25 839 Jamaïque 482 2 108 17 il 64 71 1 388 lapon 4 395 7 083 4 4 69 74 274 444 305 510 11 603 8 664 95 914 Jordanie 387 1 187 19 10 100 100 78 625 -<~2-l2 1 299 Kazakhstan 0 2 865 15 55 83 6 481 5 042 201 568 Kenya 92 126 16 16 13 14 75 496 779 Koweït 4 749 12 808 10 0 73 81 2 133 Lesotho 18 18 17 Eeuonic 2 664 I 783 26 47 13 38 800 209 517 / 114 210 276 Liban 789 I 651 10 13 95 95 775 Lituanie 2715 I 785 12 11 82 89 8 622 915 522 5-15 100 214 Macédoine, F.RY île 0 2 443 59 64 1 708 1 210 287 Madagascar ,. 15 12 542 Malaisie 630 2 078 9 11 70 75 16 313 9 4lu 15 118 Malawi 22 19 14 881 10 003 153 Mali .... H 12 53 8S2 75 Note : I es Notes techniques indiquent ce que recouvrent les ch iff es et dans quelle mesure ils sont con par bies. .es chiffres e 1 italique st rapporte ni à des années autres que elles qui sont indiquées GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 293 ETATS ET MARCHES Electricité Marchandises Marchandises Nombre de Consommation Pertes de transport transportées transportées par rail passagers, par habitant et distribution Routes revêtues par route Tk par USC millions services aériens Kwh % production %total Millions de tk de PIB (PPAI Milliers Economie 1980 1996 1980 1996 1990 1997 1990 1997 1990 1997 1996 Maroc 223 408 10 4 49 52 2 638 2 086 72 108 55 523 2 301 Mauritanie 11 11 235 Mexique 846 1 381 11 15 35 37 108 884 165 00(1 64 884 53 917 14 678 Moidûva, Rép.de 1 495 1 314 8 23 87 87 6 305 780 190 Mongolie 10 3 1 871 1 324 119 Mozambique 370 76 0 0 17 19 110 163 Mvanmar 31 58 22 36 11 12 335 Namibie 11 8 308 833 139 137 237 Népal 13 39 29 28 38 42 753 Nicaragua 303 256 14 28 11 10 51 Niger 29 8 75 Nigeria 68 85 36 32 30 19 3 009 221 Norvège 18 289 23 487 9 8 69 74 7 940 1! 838 12 727 Nouvelle-Zélande 6 26>) 8 420 13 11 57 58 51 927 9 597 Ouganda 12 582 11 567 100 Ouzbékistan 2 085 1 657 9 <> 79 87 1 566 Pakistan 125 333 29 2} Vi 58 352 84 174 43 586 26 582 5 375 Panama 828 1 140 13 18 32 34 689 Papouasie- Nouvelle-Guinée 3 v 970 Paraguay 233 914 6 9 10 261 Pays-Bas 4 057 5 555 4 4 88 90 22 900 27 600 12 779 9 751 17 114 Pérou 502 598 13 15 10 10 7 486 2 328 Philippines 353 405 2 17 0 0 7 263 Pologne 2 470 2 420 10 13 62 66 4') 800 95 500 473 103 28^381 1 806 Portugal 1 469 3 044 12 10 10 900 / / 200 13 976 13 598 4 806 RDI* bo 24 14 120 125 République arabe syrienne 354 753 18 0 72 23 48 071 29 655 599 République centrahicaine 144 60 75 République dominicaine 433 608 21 25 45 49 30 République ki ghize 1 356 1 479 6 53 90 VI 5 627 350 488 République si vvaque 3 817 4 450 8 6 99 99 4 180 3 779 297426 63 République le ïeque 3 595 4 875 7 8 100 100 43 088 207 099 1 394 Roumanie 2 434 1 757 6 12 5/ 5/ 13 800 22 400 507 379 231 838 913 Royau me-Un 4 160 5 198 8 9 100 100 136 300 153 900 17 191 64 209 Rsvanda 9 9 9 Sénégal 97 10.3 11 16 27 29 31 209 155 Sierra leone 11 8 15 Singapour 2 412 7 196 5 4 97 97 11 841 Slovénie 4 089 4 766 8 6 72 83 3 440 1 775 h!2 879 112 529 393 Sri 1 anka 96 203 15 17 32 40 19 30 5 926 1 171 Suède- 10 216 14 239 9 7 71 77 26 500 31 200 127 826 103299 9 879 Suisse 5 57V 6 91M 7 7 10 400 13 000 10 468 Tadjikistan 2217 2 292 7 12 72 Hi 394 Tanzanie sa 59 14 12 37 -f '7 466 91 623 224 Tchad 1 ! 93 Thaïlande 279 1 289 10 9 55 98 14 869 14 078 'logo 21 32 75 Tunisie 37l> 674 12 11 76 79 58 795 53343 1 371 Turkménistan 1 720 I 020 12 11 74 81 523 Turquie 439 1 161 12 17 25 139 789 30 838 17 747 8 464 Ukraine 3 598 2 640 8 10 94 95 79 668 20 532 2 109 937 / 411 737 1 151 Uruguay 977 1 605 15 20 74 90 10 455 16125 504 Venezuela 2 037 2 498 12 20 36 39 4 487 Vîet Nam 50 177 18 19 24 25 13 S26 16352 2 108 V'émen, Rêp. du 59 99 6 26 9 8 388 Zambie 1 016 560 7 11 17 73 728 56426 235 Zimbabwe 990 765 14 7 14 47 274 759 196429 654 Toutes économies i 576. 39 m 44 Î 1 389 943 s Économies à revenu faible 188 433 12 12 17 19 103 110 Sâu£ Chine et înde 155 218 14 19 17 18 37 945 Économies à revenu intermédiaire 1 585 1 902 9 12 52 51 238 360 "j rancite inférieure 1 835 1 771 8 11 54 51 102 609 Tranche supérieure 1 188 2 106 10 13 52 47 135 751 Economies à revenu faible/intermédiaire 633 886 9 12 29 30 341 470 Afrique subsaharienne 444 439 9 10 17 16 16 049 Amérique latiiie et Caraïbes 854 1 347 12 16 22 26 76 275 Asie de l'Est et Pacifique- 260 724 8 9 24 12 143 204 Asie du Sud 116 313 19 19 38 41 22 445 Europe et Asie centrale 2 925 2 795 8 11 77 83 46 014 Moyen-Orient et Afrique du Nord 483 1 162 10 9 67 50 .37 484 Êcoinonnes a revenu eleve 5 783 92 1 048 473 2 9 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Tableau 19. Communication, information, science et technologie Hôtes Scientifiques Export, de internet et ingénieurs technologie Pour 1 000 habitants Pour R-D de pointe Lignes de 10 000 Par % export. Nombre d«>mandes téléphone Téléphones Ordinateurs habitants million produits brevets déposées* Quotidiens Radios Télévisions principales portables personnels janvier d'habitants manuf. Non- Économie 1986 1996 1997 1997 1997 1997 1999 1985-95 1997 Résidents résidents Afrique du Sud 30 316 125 107 37 41,6 34,67 938 Albanie .M 235 161 23 1 0,30 1 1 18 761 Algérie 38 239 67 48 1 4,2 0.01 22 48 150 Allemagne 311 946 570 550 99 255,5 160,23 2 843 26 56 757 98 538 Angola 12 54 91 5 1 0,7 0.00 Arabie samtdite 59 31') 260 117 17 43,6 0,15 29 27 810 Argentine 123 677 289 191 56 39,2 18.28 671 15 Arménie 23 5 21H 150 2 1.01 162 20 268 Australie 297 1 385 638 505 264 362,2 420,57 3 166 39 9 196 34 125 Autriche 294 740 496 492 144 210,7 176,79 1 631 2l 2 506 75 985 Azerbaïdjan 2H 20 211 87 5 0,21 165 16 470 Bangladesh 9 50 7 3 0 0 70 156 Bclaru.s //·» 290 314 227 1 0,70 2 33') 701 26 347 Belgique 160 792 5H) 468 95 235,3 162,39 1 814 03 1 356 59 099 Bénin 2 108 91 6 1 0.') 0,02 177 Bolivie 55 672 115 69 15 0.78 250 9 17 106 Botswana iy 155 27 56 0 15,4 4,18 5 46 Brésil 40 435 316 107 28 26,3 12,88 168 18 2 655 29 451 Bulgarie 253 531 366 323 8 29,7 9,05 518 12 2.55 Burkina KIMÎ 1 32 6 3 0 0,7 0.16 Burundi 3 68 10 3 0 0,00 32 1 4 Cambodge 127 124 2 3 0,9 0,06 (.amermni 7 162 81 5 0 1,5 0,00 3 Canada 159 1 078 708 609 139 270,6 364,25 2 656 25 3 316 45 938 Chili 99 354 233 180 28 54,1 20,18 19 189 I 771 Chine 195 270 56 10 6,0 0,14 350 21 1 1 698 41 016 i long Kong, Chine 800 695 412 565 343 230,8 122,71 98 29 ·Il 2 05i) Colombie 49 563 217 148 35 33,4 3,93 20 87 1 172 Congo, Rép. dém, du 3 98 43 / 0 0,00 2 27 l nngo, Rép. du M 124 a H 0 0,00 16 Corée. Rcp. de J'Pi 1 037 341 444 150 150,7 40,00 2 636 39 68 4-16 45 3jK Costa Rica 91 271 403 169 19 9,20 14 Côte d'Ivoire H> 15T 61 9 2 3,3 0,16 Croatie 1 14 333 26' 335 27 22,0 12,84 1 978 19 159 356 l Xmemark 311 1 146 568 633 27.3 360,2 526,77 2 647 27 2 452 72 1 5 1 Egvptc, Rep. arabe d' 38 316 127 56 0 7,3 0,31 458 7 5U4 706 Id Salvador 4 H 461 250 56 7 1,33 19 16 3 6-1 Equateur 70 342 294 75 13 13,0 1.26 169 12 554 Erythrée 101 11 6 0 0,00 Espagne 99 328 506 403 110 122,1 67,21 1 210 17 2 689 81 294- Estonie 173 680 479 321 99 15,1 152,98 2 018 24 12 21 l-i) Etais-Unis 212 2 115 847 644 206 406,7 1 131,52 3 732 44 1 1 1 8S3 1 I 1 536 Ethiopie 2 194 5 3 0 0,01 0 3 Fédération de Russie 105 344 390 183 3 32,0 10,04 3 520 19 18 138 28 l-i 9 Hinlaude 455 1 585 534 556 417 310,7 1 058,13 2812 26 3 762 61 55,, France 218 943 606 575 99 174,4 82,91 2 584 .il 17 090 81 418 Géorgie 553 475 114 6 1,27 28') 21 124 Cihana 14 238 109 6 1 Ï.6 0,10 5 5 Grèce IV 477 466 516 89 44,8 48,81 774 12 45-1 52 5/1 ( iuatcmaia M 73 126 41 6 3,0 0,83 99 13 2 102 Guinée 47 41 3 0 0,3 0,00 i iaïii 3 55 5 8 0 0,00 3 6 Honduras 35 409 90 37 T 0,16 4 10 126 Hongrie 189 697 436 304 69 49,0 82,74 1 033 39 832 2 . 1-P Imie' 105 69 19 1 2,1 0,13 149 // 1 660 6 632 liKlone-sie 23 155 134 25 5 8,0 0,75 20 4n 5 957 Inui, Rcp. islamique d" 24 237 148 107 4 32,7 0,04 521 Irlande 153 703 455 411 146 241,3 148,70 1 871 62 925 52 -tir Israël 291 530 321 450 283 186,1 161,96 33 1 363 I 2 | T 2 Ira lie 104 874 483 447 204 113,0 58,80 1 325 15 8 860 71 992 Jamaïque- 64 482 323 140 22 4,6 1,24 8 67 lapon 580 957 708 479 304 202,4 133,53 6 309 38 340 861 60 390 jotdanic 45 287 45 70 2 8,7 0,80 106 26 Ka.'.akhstan 30 384 234 108 1 0,94 1 024 20 064 Kenya 9 108 19 8 0 2,3 0,23 11 15 39 034 Koweït 688 491 227 116 82,9 32,80 4 Lesotho 48 24 10 1 0,09 2 5/ tH.i lx:ttome 246 699 592 302 31 7,9 42,59 189 15 197 21 498 1 ihan 141 892 354 135 5,56 Lituanie 92 292 41 27,48 21 101 21 249 Macédoine, ERY de 184 6 .- 2,56 53 18 934 Madagascar 192 45 3 0 1,3 0,04 11 2 7 20 800 Malaisie 163 452 166 195 13 46,1 21,36 87 67 Malawi 256 0 ,, 0,00 3 39 031 Mali 49 0 0,6 0,00 Note : Les Notes techniques indiquent ce que recouvrent les chiffres et dans quelle mesure ils sont comparables. Les chiffres eu italique se rapportent à des années autres que celles qui sont indiquées. GRANDS INDICATEURS DU D É V E L O P P E M E N T DANS LE M O N D E 2 9 5 ÉWTSETMAHCHÉS Hôtes Scientifiques Export, de Internet et ingénieurs technologie Pour 1 000 habitants Pour R-0 dépeint» Lignes de 10 000 Par % export. Nombre demandes téléphone Téléphonât Ordinateurs habitants million produits brevets 1983 1997 1983 1997 Maroc 2 006 7 295 40 35 774 2 203 3 592 10 270 44 48 476 1 267 Mauritanie 292 448 20 19 240 380 170 197 Mexique 25 559 117 505 37 80 3 749 11 214 10 896 128 940 96 83 4 300 11 813 Moklos'a, Rép, de 680 1 075 Mongolie 560 418 10 55 47 852 443 6.5 43 87 Mozambique 132 200 20 636 760 66 Mvanmar 378 866 56 268 2 053 70 Namibie 846 1 400 356 921 I 600 494 Népal 94 402 41 77 107 795 464 1 716 63 32 83 216 Nicaragua 429 610 8 33 36 124 826 1 153 66 67 101 229 Niger 299 268 324 424 Nigeria 10 357 10 360 0 402 786 12 254 9 900 54 2211 4 694 Norvège 17 997 39 645 29 23 6 988 14 256 13 497 36 193 74 77 7 102 14 460 Nouvelle-Zélande 5 414 12 114 20 29 1 315 3 905 ï 333 12 501 68 82 1 749 4 893 Ouganda 372 557 377 1312 Ouzbékistan 3 940 4 205 Pakistan 3 077 8 370 63 86 668 1 463 5 329 9 170 51 52 847 2 413 Panama 321 712 9 18 976 1 382 1 412 3 097 60 71 517 1 154 Papouasie-Nouvelie-Guinée 813 2 142 2 62 436 1 120 1 697 50 314 747 Paraguay 269 1 021 7 17 134 546 3 050 62 65 149 Pays-Bas 64 684 198 212 49 67 13 133 48 529 61 652 184 148 52 68 13 824 43 812 Pérou 3 015 5 550 8 15 649 1 447 2 548 10 050 60 61 892 2 190 Philippines 4 890 29 330 52 85 1 516 15 130 7 977 31 960 60 74 1 598 14 073 Pologne 11 S80 26 300 64 72 1 990 8 969 10 600 48 020 52 77 1 783 5 681 Portugal 4 599 23 503 7> 84 1 427 7 523 8 240 35 082 so 73 1 131 6 148 RDI' ko 41 359 150 648 République arabe syrienne 1 923 3 9/6 15 10 384 1 366 4 542 3 900 46 68 69S 1 302 République centrafricaine 80 1~4 33 11 77 232 60 91 République dominicaine 785 903 20 451 2 071 1 471 4716 40 292 956 République kirghize 605 38 835 48 République slovaque- 10 665 76 1 151 12 965 60 2 062 République tchèque 26 36(1 85 7 033 28 820 79 5 305 Roumanie 10 160 8 295 79 727 1 398 7 640 11 820 67 726 1 998 Royaume-Uni 91 619 272 692 63 83 27 060 91 928 100 080 316 077 65 81 20 962 71 265 Rwanda 121 88 18 42 279 299 86 151 Sénégal 618 924 200 364 1 025 1 189 253 405 Sierra Leone 119 17 25 17 71 160 91 37 40 79 Singapour*-' 21 833 109 846 49 84 ? 733 30 379 28 158 101 496 55 82 3 747 19 422 Slovénie 9 120 90 2 032 10 100 76 1 439 Sri Lanka 1 066 4 770 28 282 850 I 820 5 970 ^5 396 1 270 Suède 27 446 84 455 77 78 fi 191 17S84 26 098 67 637 63 76 6 166 19 462 Suisse 25 592 78 741 91 93 8 230 2S615 29 192 80 017 73 84 4 62^ 14 132 Tadjikistan 560 725 Tanzanie 364 674 9 106 460 832 1 454 64 162 706 Tchad 105 202 157 2-/0 Tbaïlande 6 368 53 57S 31 71 1 733 15 619 10 287 41 800 60 77 1 845 17 126 Togo 163 23? 25 58 282 373 58 112 Tunisie 1 850 5 746 44 78 921 2 427 3 107 8 333 64 75 483 1 014 Turkménistan 650 1 015 iurquie 5 728 26 140 46 75 1 917 19 193 9 235 46 400 43 72 1 073 8 085 Ukraine 12 825 4 937 14 746 2 268 Uruguay- 1 045 2 848 29 37 255 1 465 788 3 842 41 76 455 903 Venezuela 13 937 17 200 2 II 1 035 1 290 6 419 15 600 67 69 2 636 5 213 V'iet Nam 616 8 980 l 526 11 015 Yémen. Rép. du 701 2 4SI 3 101 ; 901 Zambie 836 901 79 851 807 321 Zimbabwe 1 135 2 508 11 124 1 205 3 092 77 409 Toutes économies 1 757 2161 5 414 844 t 66 w 78 w 356 892 1326 312 1 755 569 5 358 5671 57 w 73 w 377 843 t 1307 6181 Economies à revenu faible 88 785 334 896 42 75 10 869 51 538 102 719 295 254 63 71 21 228 85 092 Sauf ( ibine et Inde 5 457 18 068 17 369 44 337 Economies à revenu intermédiaire 410 520 953 662 41 64 57 320 230 847 381 036 1 018 458 60 71 87 836 247 297 Tranche inférieure 329 691 27 570 101 056 205 214 370 345 35 868 103 897 Tranche supérieure 225 563 622 990 48 72 30 088 130 233 184 578 647 211 60 73 51 234 143 661 Economies à revenu rkiblc/intermédiai re 493 984 1 288 084 42 66 68 072 2S2 785 482 412 1 313 145 61 71 108 707 332 063 Afrique subsaharienne 49 231 «4 706 12 6 603 13 026 51 878 86 534 59 14 347 25 133 Amérique latine et Caraïbes 99 355 270 876 25 50 14 268 44 471 74 429 337 406 63 77 21 329 63 390 Asie de Tlist et Pacifique 97 271 537 234 52 78 12 292 105 518 101 854 411 054 62 73 17 773 128 602 Asie du Sud 14 868 S() 743 53 75 4 457 12 396 25 032 67 304 52 Sj 5 329 17 494 Europe et Asie centrale 249 450 51 77 726 309 720 64 59 655 Moyen-Orient et Afrique du Nord 118 705 103 782 16 14 926 30 412 123 259 113 156 68 38 488 36 039 Economies à revenu élevé 1 274 830 ·4 124 433 72 81 288 345 1 043 005 1 278 838 4 040 S45 56 74 271 116 977 279 a. Les chiffres de l'OMC pour 1998 sont essentiellement basés sur des estimations effectuées au début de 199*) ; pour de nombreux pays, ces estimations ont été effectuées à partir de données provisoires incomplètes et sont sujettes à révision, b. Les données antérieures à 1990 portem sur la République fédérale d'Allemagne avant l'unification. c, Y compris le Luxembourg, d. Y compris les réexportations, e. Les données antérieures â 1992 couvrent l'Erythrée. 298 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, IQ99-2OOO Tableau 21. Aide et flux financiers Millions de dollars Dette extérieure Aide publique au développement Flux nets de Investissement Totale Valeur actuelle Dolliars/ capitaux privés étranger direct Millions de dollars % du PNB habitant %du PNB Économie 1990 1997 1990 1997 1990 1997 1997 1990 1997 1990 1997 Afrique du .Sud 3 610 1 725 25 222 19 12 0,4 Albanie 31 47 0 48 349 706 22 3 51 0,5 6.7 Algérie -424 -543 0 7 27 877 30 921 65 10 8 0,4 0,(1 Allemagne 2 532 -344 Angola 237 -24 -335 350 8 594 10 160 206 29 37 3.3 10.2 Arabie Saoudite 1 864 - / 129 3 1 0,0 0.0 Argentine -203 19 834 1 836 6 645 62 233 123 221 38 6 6 0,1 0.1 Arménie 0 51 0 51 41 666 26 / 45 0,1 9,7 Australie 7 465 8 737 Autriche 653 2 354 Azerbaïdjan 658 650 504 10 0 23 0,0 5,0 Bangladesh 70 118 3 135 12 768 15 125 20 19 8 6,9 2,3 Bélarus 173 169 7 200 189 1 162 5 18 4 0,5 0,2 Belgique Bénin 1 3 1 3 1 292 1624 46* 57 39* 1*5,0 10,7 Bolivie 3 812 27 601 4 275 5 247 51b 85 92 12,0 9,2 Botswana 77 95 95 100 563 562 9 117 81 4,2 2,4 Brésil 562 43 377 989 19 652 119 877 193 663 23 1 3 0,0 0,1 Bulgarie -42 569 4 498 10 890 9 858 96 2 25 0,1 2,2 Burkina Faso 0 0 0 0 834 1 297 301' 38 35 12,3 15,6 Burundi -5 1 1 1 907 1 066 58 49 19 24,1 12,6 Cambodge 0 200 0 203 1 854 2 129 52 17 36 13,0 12,1 Cameroun -125 16 -113 45 6 679 9 293 93 39 36 4,2 5,9 Canada 7 581 7 132 Chili 2 098 9 637 590 5417 19 227 31 440 43 8 9 0,4 0,2 Chine 8 107 60 828 3 487 44 236 55 301 146 697 15 2 2 0,6 0,2 Hong Kong, Chine 7 1 0,1 0,0 Colombie 345 10 151 500 5 982 17 222 31 777 2"? 3 7 0,3 0,2 Congo. Rép, dëm. du -24 1 -12 1 10 270 12 330 215 24 4 10,5 3,2 Congo. Rép. du -100 9 0 9 4 953 5 071 247 104 99 9,9 14,7 Corée, Rép. de 1056 13 069 788 2 844 46 976 143 373 33 I - 3 0,0 0,0 Costa Rica 23 104 163 57 3 756 3 548 34 78 -1 4,4 0,0 Côte d'Ivoire 57 -91 48 3">7 17 251 15 609 14lb 59 31 7,5 4,7 Croatie 2 397 388 6 842 36 0 10 0,0 0,2 Danemark 1 132 2 ";92 £gv'pte, Rép. arabe d' 698 2 595 734 891 32 947 29 849 28 104 32 12A 2,5 El 'Salvador 8 61 l 11 2 148 3 282 25 68 51 7,4 2,7 Equareur 183 829 126 577 12 109 14 918 72 16 15 1,7 0,9 Erythrée- 0 0 76 4 33 14,8 Espagne 13 984 5 556 Ksconie 104 347 82 266 58 658 14 10 44 0,3 1,4 Etats-Unis 47 918 93 448 Ethiopie"' -45 28 12 5 8 634 10 078 13Ï 21 11 15,8 10,1 Fédération de Russie 5 562 12 453 0 6 241 59 797 125 645 27 2 5 0,0 0,2 Finlande 812 2 128 France 13 183 23 045 Géorgie 21 50 0 50 79 1 446 20 0 46 0,0 4,7 Ghana - 5 203 15 130 3 873 5 982 57b 38 28 9,8 7,2 Grèce 1 005 984 4 0,0 Guaremahi 44 166 48 90 3 080 4 086 21 23 29 2,7 1,7 Guinée -1 -23 18 1 2 476 3 520 65 49 55 10,9 10,1 Haïti 8 3 8 3 889 1 057 21 27 44 5,8 11,8 Honduras 77 124 44 122 3 724 4 698 86 93 51 16,4 7,0 Hongrie -308 2 605 0 2 079 21 276 24 373 52 6 16 0,2 0,4 Inde 1 872 8 307 162 3 351 83 717 94 404 18 2 2 0,4 0,4 Indonésie 3 235 10 86.3 1 093 4 677 69 872 136 174 62 10 4 1,6 0,4 Iran. Rép. islamique d* ^392 -303 -362 50 9 020 11 816 9 2 3 0,1 0,2 Irlande 627 2 727 Israël 101 2 706 294 204 2,7 ï,2 lralie 6 411 3 700 Jamaïque 92 377 138 137 4 671 3 913 90 117 28 7,4 I.H Japon I 777 3 200 Jordanie 254 fil 38 22 8 177 8 234 110 275 104 23,8 h,8 Kazakhstan 117 2 158 100 1 321 35 4 278 19 7 8 0,4 0,6 Kenya 124 -87 57 20 7 056 6 486 49 51 16 14,8 4,6 Koweït 20 3 1 0.0 0,0 Lesotho 17 42 17 29 396 660 35 83 46 13.9 7,4 Lettonie 43 559 29 521 65 503 8 / 33 0.0 1,5 Liban 12 1 070 6 150 1 779 5 036 32 71 58 7.5 1.6 Lituanie -3 637 0 355 56 1 540 15 / ' 7 0,11 1.1 Macédoine, i:i 76 58 45,6 29,6 Myanmar 153 180 161 80 4 695 5 074 4 1 Namibie 29 I3~ 91 102 5,0 ..5,0 Népal -S 12 6 23 1 640 2 398 25 23 19 11,8 8,3 Nicaragua 21 157 0 173 10 708 5 677 2441, 101 90 39,0 22,7 Niger 9 -12 -1 2 1 726 1 579 56b 52 35 16,5 18,6 Nigeria 467 1 285 588 1 539 35 440 28 455 72 3 1 1,0 0,5 Ncsrvègc 1003 3 545 ,, Nouvelle- Zélande 1735 2 650 ,. Ouganda 16 179 0 180 2 583 3 708 31£ 42 4Ï 16,2 12,8 ( lu/.békistan 40 435 * 285 60 2 760 11 3 6 0,3 0,5 Pakistan 182 2 097 244 713 20 663 29 664 38 10 5 2,7 1,0 Panama 127 1 443 132 1 030 6 678 6 338 88 42 47 2,0 1,5 Papauasie-Nmivelle-Lîumée 204 143 155 200 2 594 2 272 41 109 78 13,5 7,8 Paraguay 67 273 76 250 2 104 2 052 20 14 24 1,1 1,3 Pays-Bas 12 352 9 012 ,, Pérou 59 3 094 41 2 030 20 064 30 496 45 19 20 ï,3 0,8 Philippines 639 4 164 530 1 222 30 580 45 433 51 20 9 2,9 0,8 Pologne 71 6 787 89 4 908 49 366 39 889 27 35 17 2,4 0,5 Portugal 2 610 1 713 .. RDI' lao 6 90 6 90 1 768 2 320 53 44 71 20,6 19,5 République arabe syrienne 18 69 71 80 17 068 20 865 114 58 13 6,0 1,2 République centrafricaine 0 6 1 6 698 885 53 86 27 17,2 9,3 République dominicaine 130 401 133 405 4 372 4 239 27 16 9 1,7 0,5 République kirghize 0 50 0 50 4 928 39 5 52 1,1 14,1 République slovaque 278 1 074 0 165 2 008 9 989 48 1 13 0,0 0,3 République tchèque 876 1 818 207 1 286 6 383 21456 40 1 10 0,0 0,2 Roumanie 4 2 274 0 1 215 1 140 10 442 29 11 9 0,6 0,6 Royaume-Uni 32 518 37 007 .. Rwanda 6 1 8 1 712 1 111 33 43 75 l'l,6 32,0 Sénégal 42 44 57 30 3 732 3 671 56 112 49 14,9 9,7 Sierra Leone 36 4 32 4 I 151 1 149 89 18 27 9,1 16,0 Singapour 5 575 8 631 -1 0 0,0 0,0 Slovénie 321 49 0,5 Sri Lanka 54 574 43* 430 5 863* 7 638 35 43 19 9,2 2,3 Suède 1 982 9 867 ., Suisse 4 961 5 506 Tadjikistan 0 20 0 20 10 901 34 "2 17 0.4 ..5,0 Tanzanie5' 5 143 0 158 6 447 7 177 77 48 31 30,3 13,9 Tchad -1 15 0 15 524 1 026 35 55 31 19,9 14,3 Thaïlande 4 39') 3 444 2 444 3 745 28 165 93 416 61 14 10 0.9 0,4 Togo 0 - 6 0 0 1 275 1 339 59 74 29 16,4 8,4 Tunisie -122 903 76 316 7 691 11 323 58 48 21 3,3 1,1 Turkménistan 847 85 1 771 59 2 2 0.1 0.4 Turquie- 1 782 12 221 684 805 49 424 91 205 43 21 0 0,8 0,0 Ukraine 369 1 419 0 623 55/ 10 901 21 6 4 0.3 0,4 UÎ uguay -m 632 0 160 4415 6 652 32 17 17 0,7 0.3 Venezuela -126 6 282 451 5 087 33 170 35 541 41 4 1 0,2 0,0 Vieï Nam 16 1 994 16 1 800 15 270 21 629 78 19 13 4,2 4,1 Yémen, Rép. du 3» -138 -131 -138 6 345 3 856 56 37 23 9.3 7,3 Zambie 194 79 203 70 7 265 6 758 136 62 65 16.0 16,7 Zimbabwe 85 32 -12 70 3 247 4 961 52 36 29 4,2 4.1 Toutes économies .. s .. s 192 662 s 400 394 s ..:s .. s 14 w 11 w 1,4-w 0,7 w Économies à revenu faible 14 819 88 685 5 732 59 509 473 398 669 626 15 11 4,3 2,9 Sauf Chine et Inde 4 84(1 19 551 2 083 11 922 334 380 428 525 .. Economies à revenu intermédiaire 28 091 210 049 18 697 103 786 998 783d 1 645 94I'1 13 9 1,0 0,5 franche inférieure 13 10 1,5 0,9 franche supérieure 10 5 0,3 0,1 Économies à revenu faible/in termédiaire 42 910 298 734 24 429 163 291 1 472 181d 2 315 567d 14 11 1.5 0,9 Afrique subsaharienne 1 288 6 674 834 5 222 177 428 219 445 40 26 10,7 5,0 Amérique latine et Caraïbes 12 411 118 918 8 188 61 573 475 366 703 669 12 13 0,5 0,3 Asie de l'Est et Pacifique- 18 720 104 257 11 135 64 284 286 061 654 551 6 4 1.0 0,5 Asie du Sud 2 174 11 110 464 4 662 129 899 154 946 5 3 1.5 0,8 Europe ec Asie centrale- 7 695 49 875 1 097 22 314 221 028 390 579 19 15 0,9 0,5 Moyen-Orient et Afrique du Nord 622 7 899 -3 ?j ] 5 240 1K2 399 192 37K 45 19 2,3 1,0 Economies à revenu élevé 168 233 237 099 6011' 1 0341' - a. Lesdonnées antérieures a 1992 couvrent l'hrythrée b. Données produites par l'analyse de la capacité d'endeitemenî soutcnable entreprise dans Je cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés- Les estimations de ia valeur actuelle de la dette de ces pays ne couvrent que k dette publique et à garantie publique, c. Ixs données ne cou%Tcm que h partie cominemale de la Tanzanie, d. Comprend les données pour Gibraltar, qui ne sont pas incluses dans d'autres tableaux, e. l,es données ne couvrenr que Malte. 3 0 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO Tableau 1a. Indicateurs de base pour les autres économies Produit national PNB par habitant Taux brut (PNB) du PNB" d'analpha- Densité de Estimations PPA Espérance bétisme Emissions population Taux de Taux de dévie des adultes de dioxyde Population Superficie Nombre Millions croissance croissance Millions Par à la % de la pop. de carbone Milliers Milliers d'habitants de annuel annuel de habitant naissance âgée de 15 Milliers d'habitants de km' au km' dollars moyen |%) Dollars moyen (%1 dollars (dollars) (années) ans et plus de tonnes Économie 1998 1996 1998 1998- 1997-98 1998" 1997-98 1998 1998 1997 1997 1996 Afghanistan 25 761 652,1 40 45 67 Andorre 65 0.5 144 Àntigua-et-Barbuda 67 0,4 152 555 8 300 9 440 75 322 Antilles néerlandaises 213 0,8 266 4 (. 4 Ml Araba 94 0,2 495 1 517 Bahamas 294 13,9 29 3,0 1,4 3 073 10 460 4 1 707 Bahréïn 641 0.7 929 4 912 7 660 -1,3 8 787 13 700 73 14 10 5/8 Barbade 266 0,4 618 2 096 2,5 7 890 3 257 12 260 76 835 Belioe 236 23.0 10 615 0,8 2 610 927 3 940 7S 355 Bermudes 63 0.1 1 260 462 Bhcmtan 759 47,0 16 260 Bosnie-1 ierzégovinc 51,1 3 111 Brunci 314 5.8 60 76 10 5 071 Cap-Vcrr 412 4,0 102 437 4,5 1 060 1 216f 2 950' 68 29 121 Chypre 753 9,3 82 78 4 5 379 Cisjordanie et Ga;ea 2 673 411 Comores 531 238 196 1.0 370 787f 480' 60 45 55 Corée, kép. dém. de 23 171 120,5 192 ,.8 63 254 126 Cuba 11 103 110,9 101 ,. P 76 31 170 Djibouti 653 23,2 28 ..g 50 366 Dominiquc 74 O.S 98 222 0.2 3 010 0,2 291 3 940 76 81 Emirats arabes unis 2 671 83.6 32 48 666 -5.7 18 220 -8,9 52 659* 19 720' 75 25 81 843 Etats fédérés de M icronésie 113 0,7 155 203 -3,1 l 800 -4,8 67 Kdji 827 18,3 45 1 745 -4,2 2 110 -5,7 2 962 3 580 73 8 762 Gabon 1 181 2 6 7 J 5 4 664 5.7 3 950 3.2 7 865 6 660 52 3 69» Gambie 1 216 11,3 122 413 5,0 340 2,0 i 743f 1 430' 53 67 216 Grenade 96 0,3 283 305 1,6 3 170 0,9 454 4 720 72 16! Groenland 56 341,7 0 68 509 Guadeloupe 431 1,7 255 77 1 513 Guy m 149 0,6 271 77 4 078 Guinée équaroriale 432 28,1 647 36,0 1 500 32,5 1 900 4 400 50 20 143 Guinée-Bissau 161 36.1 186 -28,9 160 -30,4 872 750 44 66 2.51 857 215,0 660 -1,5 770 -2,6 2 302 2 6SU 64 2 953 Guyane française 163 90.0 2 3' 920 île de Mail 73 0,6 122 ,,.. îles Anglo-Normandes 149 0,3 478 ,, 78 lies Caïmans 36 0,3 138 ...3 .rc 282 îles Fémé 42 1,4 42 630 îles Mariannes du Nord 70 0,5 140 ...,. ,3 îles Marshall 62 0,2 310 _4,4 1 540 Iles Salomon 415 28,9 15 311 -7,0 750 -9.7 862' 2 080' 70 161 îles Vierges (LU) 118 0,3 348 .3* 77 12 912 Irak 22 347 438,3 51 .fi 58 91 387 Islande 274 103.0 3 7 675 ....5,1 28 010 4,1 6 256 22 830 79 2 195 Kiribad 85 0,7 117 101 15.2 1 180 12,6 297 3 480 60 22 Libéria 2 969 111,4 31 · 47 52 326 Libye 5 330 1 759,5 3 ,. 70 24 40 579 Liechtenstein 32 0,2 200 .3* ... ,. Luxembourg 427 2,6 161 18 587 4,2 43 570 3,0 15 962 37 420 76 8 281 Macao 455 0,0 22 763 .. .3 .. 78 8 1 407 Maldives 262 0,3 874 323 1 230 .. 67 4 297 Mahe 378 0.3 1 180 3 564 4,1 9 440 3,4 5 138' 13 610* 77 9 1 751 Martinique 397 1,1 374 e ,. 79 3 2 02 5 Maurice I 159 2.0 571 4 288 4,5 3 700 3,5 10 899 9 400 71 17 l 744 M avorte 126 0,4 315 .. .. .. Monaco 32 0.0 1 600 .. ' Nouvelle-Calédonie 206 18,6 11 .3* 73 i 751 Oman 2 Î22 212,5 11 73 M 15 145 Palaos 19 0,5 32 d 71 245 Polynésie Iraneaise 228 4,0 62 ..,...-. .3 ...,,.- 72 561 Porto Rico 3 857 9.0 435 ·i .. 7S 7 15 806 Qatar 742 11,0 67 ..,: 74 20 29 121 Réunion 6S7 2.5 275 ,., ,3' ,... 75 14 1 561 Salnt~Kitts-et-Nevis 41 0,4 113 250 3,7 6 130 3,7 324 7 940 70 103 Saint-Vineenr-et-les Grenat ines 113 0,4 290 274 2.3 2 420 1,6 463 4 090 7 ^ 125 Samte-I ucie 160 0,6 263 546 3,7 3 41(1 3,0 738 4 610 71) 191 Samoa 176 2.S 62 180 1,8 1 020 0,5 607 3 440 69 1 3.2 Samoa américaines 63 0.2 315 ,, .. 282 Sâo Tomé-et-Principe 142 1,0 148 40 2,5 280 0.2 192 1 350 64 77 Scvchelles 79 0,S 175 507 -1,3 6 450 -2,5 827 10 530 71 169 Somalie 9 076 637,7 14 s 47 11 Soudan 28 347 2 505,8 12 8 221 5,0 290 2.7 38 602 I 360 55 47 3 473 Surinam 413 163,3 3 685 2,7 1 660 2.4 70 2 O'W Swaziland 988 17,4 57 1 384 1,8 1 400 -1,3 3 540 3 580 60 23 341 ibnga 99 0.8 137 167 -1.0 1 690 -1.8 381 3 860 70 1 17 Triniré-et-'Ibbago 1 31 5,1 257 5 835 6.3 4 430 ~t,~> 8 854 6 720 73 i2 237 Vannant 82 12,2 15 231 2,1 1 270 -0,4 574'" 3 160' 65 02 Yuiigoslayie. RI-' de (Scrfi./Mont.) 10 640 102,2 104 a. Parité de pouvoir d'achat ; voir les Notes techniques, b. Chiffres calculés par Ja méthode de ïAtlas de la Banque mondiale c. Egal ou Inférieur a 760 dollars (considéré comme faible revenu), d. De 3 031 à 9 360 dollars (considéré comme revenu intermédiaire, tranche supérieure), e. Egal ou supérieur à 9 361 dollars (considéré comme revenu élevé), f Chiflrc estimé par régression ; les autres chiffres sont extrapolés à partir des estimations les plus récentes du Projet de comparaison Internationale, g. De 761 à 3 030 dollars {considéré cumule revenu intermédiaire, tranche inférieure). Notes techniques es notes techniques examinent les nationale sont obtenues auprès des sources et méthodes utilisées pour gouvernements membres par le biais compiler les 149 indicateurs inclus des missions économiques de la dans cette édition des Grands indi Banque mondiale et sont, dans cer cateurs du développement dans le tains cas, alignées par les services de monde. Les notes sont organisées cette institution sur les définitions et dans l'ordre dans lequel les indica les concepts applicables à l'échelle teurs apparaissent dans les tableaux, internationale. La plupart des don nées sociales provenant de sources Sources nationales sont extraites des dossiers Les données incluses dans les administratifs normaux, d'enquêtes Grands indicateurs du développe spéciales ou de recensements pério ment dans le monde sont tirées de diques. La bibliographie qui figure World Development Indicators 1999. après les présentes notes techniques Les révisions des données communi indique les principales sources inter quées après la date butoir de publica nationales utilisées. tion de cette édition ont toutefois été incluses dans la mesure du possible, et Cohérence et fiabilité des données les estimations de la population et du Un gros effort de normalisation produit national brut pour 1998 qui des données a été fait ; il est toutefois viennent d'être publiées sont incluses impossible d'assurer une parfaite dans le tableau 1. comparabilité des données, aussi ces La Banque mondiale produit les indicateurs doivent-ils être interprétés indicateurs publiés dans World avec soin. De nombreux facteurs Development Indicators au moyen de influent sur la disponibilité, la com données de sources diverses. Les parabilité et la fiabilité des données ; données relatives à la dette extérieure les systèmes statistiques de beaucoup sont directement communiquées à la d'économies en développement pré Banque mondiale par ses pays sentent encore des lacunes ; les membres en développement au méthodes, les pratiques et les défini moyen du Système de notification tions statistiques, ainsi que la couver de la dette. Les autres données pro ture des données varient largement viennent essentiellement des d'un pays à l'autre ; et les comparai Nations Unies et de ses institutions sons entre pays et entre périodes spécialisées, du Fonds monétaire posent toujours des problèmes tech international (FMI) et des rapports niques et théoriques complexes qu'il communiqués par les pays à la est impossible de résoudre parfaite Banque mondiale. Les estimations ment. Pour toutes ces raisons, si les des services de la Banque servent données proviennent des sources également à tenir les données plus à considérées comme les plus fiables, jour et à en améliorer la fiabilité. elles doivent néanmoins être prises Pour la plupart des pays, les estima comme des indicateurs des tendances tions relatives à la comptabilité et des principales différences entre les 301 302 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO diverses économies, plutôt que comme des instru prix constants qui soient comparables, la Banque ments permettant de quantifier précisément ces diffé ramène les valeurs du PIB (et de la valeur ajoutée) par rences. De plus, les bureaux statistiques nationaux branche d'activité à une même année de référence révisent en général leurs séries chronologiques, notam (1995, à l'heure actuelle). Cette opération fait appa ment pour les années les plus récentes, de sorte que les raître un écart de translation entre le PIB ramené à la chiffres publiés dans différentes éditions d'une même nouvelle base et la somme de ses composantes rame publication de la Banque mondiale n'ont pas toujours nées à la nouvelle base. L'allocation de cet écart de été établis à la même époque. Il est donc recommandé translation étant source de distorsions pour le taux de au lecteur de ne pas comparer les chiffres d'éditions croissance, il n est pas procédé à cette opération. différentes. Celui-ci trouvera des séries de données cohérentes sur le CD-ROM de World Development Chiffres récapitulatifs Indicators 1999. Les chiffres récapitulatifs par région et catégorie de revenu, indiqués à la fin de la plupart des Ratios et taux: de croissance tableaux, sont calculés par simple addition lorsque Les tableaux des World Development Indicators les données communiquées pour une variable sont présentent généralement les données sous forme de exprimées en valeur absolue. Les taux de croissance ratios et de taux de croissance, et non les valeurs à globaux et les ratios sont généralement des moyennes partir desquelles ces derniers ont été calculés de pondérées. Pour les indicateurs sociaux, les données manière à en faciliter la consultation. Les valeurs ini récapitulatives sont pondérées par la population ou tiales figurent dans le CD-ROM de World des sous-groupes de la population, sauf celles sur la Development Indicators 1999. Sauf indication mortalité infantile qui sont pondérées par le nombre contraire, les taux de croissance ont été calculés par de naissances. Le lecteur est invité à se reporter aux la méthode des moindres carrés (voir la section notes relatives aux indicateurs en question pour de « Méthodes statistiques » ci-après). Étant donné que plus amples informations. cette méthode tient compte de toutes les observa Lorsque les chiffres récapitulatifs portent sur un tions sur une période, les taux de croissance qui en grand nombre d'années, les calculs sont fondés sur un résultent reflètent des tendances générales qui ne ensemble uniforme de pays de sorte que la composi sont pas indûment influencées par des valeurs excep tion du groupe ne se modifie pas d'une année sur tionnelles. Pour faire abstraction des effets de l'infla l'autre. Les indicateurs de groupe ne sont calculés que tion, les taux de croissance sont calculés au moyen si les pays pour lesquels on dispose de statistiques pour d'indicateurs économiques en prix constants. Les une année donnée représentent au moins les deux tiers données en italique se rapportent à d'autres années de l'ensemble du groupe, tel qu'il est défini pour fan- ou à d'autres périodes que celles indiquées en tête de née de référence, c'est-à-dire 1987. Tant que cette colonne -- dans une fourchette allant jusqu'à deux condition est remplie, les pays qui n'ont pas commu ans avant ou après la période ou l'année considérée niqué de données sont supposés avoir évolué de la pour les indicateurs économiques, et jusqu'à trois ans même manière que l'échantillon constitué par le avant ou après ladite année ou période pour les indi groupe ayant fourni des estimations. Le lecteur ne doit cateurs sociaux, ces dernières données tendant à être pas perdre de vue que les chiffres récapitulatifs sont recueillies moins régulièrement et à changer de des estimations des indicateurs représentatifs pour manière moins radicale sur de courtes périodes. chaque rubrique, et que l'on ne peut déduire quoi que ce soit de significatif sur le comportement de tel ou tel Séries en prix constants pays à partir des indicateurs de groupe. En outre, le La croissance d'un pays est mesurée par l'augmen processus de pondération peut faire apparaître des dif tation de la valeur ajoutée produite par les personnes férences entre la somme des totaux par sous-groupe et physiques et les personnes morales qui opèrent dans ce les roraux généraux. pays. Pour mesurer la croissance réelle, il faut donc disposer d'estimations du PIB et de ses composantes Tableau 1. Taille de l'économie en prix constants. La Banque mondiale collecte des Les estimations de la population sont basées sur la séries de données sur les comptes nationaux en prix définition de la population telle qu'elle se présente, à constants. Ces données sont exprimées en monnaie savoir tous les résidents d'un pays, que! que soit leur nationale et rapportées à l'année de base retenue par le statut juridique ou leur citoyenneté, à l'exclusion des pays considéré. Pour obtenir des séries de données en réfugiés qui ne se sont pas installés définitivement GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 303 dans le pays d'accueil, ces derniers étant généralement qués en monnaie nationale en valeurs exprimées en considérés comme appartenant à la population de leur dollars des États-Unis. La méthode en question utilise pays d'origine. Les indicateurs sont des estimations en une moyenne sur trois ans pour lisser les effets des milieu d'année (voir la note technique du tableau 3). fluctuations temporaires de taux de change (voir la La superficie est la superficie totale d'un pays, y section « Méthodes statistiques » ci-après pour plus de compris la superficie couverte par les eaux intérieures détails). Il importe ici de noter que les taux de crois et les voies navigables côtières. sance sont calculés en prix constants et en unités de La densité de population est égale au rapport entre monnaie nationale, et non à partir des estimations le nombre d'habitants en milieu d'année et la superfi obtenues par la méthode de YAtlas. cie des terres. La superficie des terres est la superficie Les taux de change nominaux ne reflétant pas tou totale d'un pays, non compris la superficie couverte jours les différences entre les prix relatifs sur les mar par les eaux intérieures et les voies navigables côtières. chés internationaux, le tableau 1 indique également La densité de population est calculée à partir des don les chiffres du PNB convertis en dollars internatio nées les plus récentes disponibles. naux sur la base des taux de change de la PPA. Ces Le produit national brut (PNB) est la somme de la derniers permettent de comparer les niveaux des prix valeur ajoutée brute par l'ensemble des producteurs réels dans plusieurs pays, de la même manière que les résidents, majorée des taxes (minorée des subventions) indices des prix conventionnels permettent de compa qui ne sont pas incluses dans l'évaluation du produit, rer les valeurs réelles à différentes périodes. Les facteurs et des montants nets de revenu primaire (rémunéra de conversion PPA utilisés ici ont été établis sur la base tions des employés et revenu de la propriété) versés par des dernières enquêtes sur les prix réalisées par le des non-résidents. Les données en monnaies natio Projet de comparaison internationale (PCI), auquel nales sont converties en dollars des Etats-Unis cou collaborent la Banque mondiale et les commissions rants par la méthode utilisée pour XAtlas de la Banque économiques régionales des Nations Unies. Cette série mondiale (voir la section « Méthodes statistiques » ci- d'enquêtes, achevée en 1996, a porté sur 118 pays et après). Le taux de croissance annuel moyen du PNB utilise 1993 pour année de référence. Les estimations est calculé à partir des données en prix constants du relatives aux pays qui n'ont pas été couverts par l'en PNB exprimé en unité de monnaie nationale. Le PNB quête ont été calculées à partir de modèles statistiques par habitant est égal au PNB divisé par le nombre au moyen de données disponibles. d'habitants en milieu d'année et est converti en dollars Les classements ont été établis sur la base des don courants des États-Unis par la méthode de l'Atlas. Le nées relatives aux 210 pays, y compris les 78 pays taux de croissance annuel moyen du PNB par habi inclus dans le tableau 1A, pour lesquels on ne dispose tant est calculé à partir des données en prix constants que de données fractionnaires ou qui comptent moins du PNB exprimé en unité de monnaie nationale. Pour de 1,5 million d'habitants. Des estimations par inter calculer le PNB sur la base de la parité de pouvoir valle du PNB et du PNB par habitant ont été effec d'achat (PPA), on a converti le PNB en dollars des tuées pour un grand nombre de ces derniers, comme Etats-Unis en utilisant comme facteur de conversion le Liechtenstein et le Luxembourg à qui le premier et la parité du pouvoir d'achat (PPA). Le dollar produit le deuxième rangs, respectivement, ont été attribués par cette opération a le même pouvoir d'achat par rap sur la base du PNB par habitant. port au PNB d'un pays que par rapport au PIB des Etats-Unis et, pour cette raison, est parfois qualifié de Tableau 2. Qualité de la vie dollar international. La croissance de la consommation privée par habi Le PNB, qui est l'indicateur le plus général du tant est égale au rapport entre la variation annuelle revenu national, est égal au montant total de la valeur moyenne de la consommation privée et le nombre ajoutée par des sources nationales et étrangères reve d'habitants en milieu d'année, (Voir la définition de la nant aux résidents de l'économie. Il représente la consommation privée donnée dans la note technique somme du produit intérieur brut (PIB) et des mon du tableau 13.) Le taux de croissance ajusté sur la base tants nets du revenu primaire versés par des non-rési de la distribution est égal au produit de 1 moins le dents. La Banque mondiale classe les pays en fonction coefficient de Gini (voir la note technique du de leur PNB par habitant en dollars des Etats-Unis à tableau 5) et du taux de croissance annuel de la des fins analytiques et pour déterminer leur éligibilité consommation privée. On observe généralement une à emprunter. Elle suit la méthode de conversion de augmentation de la consommation privée par habi l'Atlas pour convertir les chiffres du PNB communi tant lorsque la pauvreté diminue, mais, si la distribu- 3 0 4 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1999-2OOO tion du revenu ou de la consommation est très inégale, lité par âge sont généralement des estimations basées il se peut que les pauvres ne soient pas concernés par sur les données les plus récentes produites par des cet accroissement. La relation entre le taux de réduc recensements ou des enquêtes ; se reporter au tableau tion de la pauvreté et la distribution du revenu ou de du Profil des données originales de World Development la consommation, mesurée par un indice comme celui Indicators 1999. de Gini, est complexe. Toutefois, Ravaillon et Chen Le taux d'analphabétisme des adultes est la pro (1997 ; voir la Bibliographie) a déterminé que le taux portion des personnes âgées de 15 ans et plus ne de réduction de la pauvreté était, en moyenne, pro sachant pas lire en le comprenant, ni écrire intelligi portionnel au taux de croissance de la consommation blement, un texte court et simple sur leur vie quoti privée ajusté en fonction de la distribution, dienne. Il est difficile de définir et de mesurer La prévalence de la malnutrition juvénile mesure Falphabétisme, La définition retenue ici se fonde sur le le pourcentage d'enfants de moins de cinq ans dont le concept d'alphabétisme fonctionnel, c'est-à-dire la rapport poids/âge est au moins deux écarts types en possibilité pour une personne d'exploiter utilement ses dessous de la médiane de la population de référence, connaissances en lecture et en écriture dans le contexte c'est-à-dire d'enfants vivant aux Etats-Unis et jugés de la société dans laquelle elle vit. Pour mesurer le taux être bien nourris. Le rapport poids/âge est un indica d'alphabétisme sur la base de cette définition, il faut teur synthétique construit à partir du rapport établit des mesures à partir de recensements ou d'en poids/taille (insuffisance pondérale) et du rapport quêtes par sondage dans des conditions bien définies. taille/âge (insuffisance staturale). Les estimations de la En pratique, de nombreux pays estiment le nombre malnutrition juvénile proviennent de l'OMS. d'adultes analphabètes à partir des déclarations mêmes Le taux de mortalité des moins de cinq ans est égal des intéressés ou d'estimations du nombre de per à la probabilité qu'un enfant né l'année considérée sonnes ayant achevé leur scolarité. Il importe de ce fait mourra avant d'atteindre l'âge de cinq ans, si l'on d'interpréter avec prudence les comparaisons des applique les taux de mortalité par âge à la période chiffres relatifs à des pays différents et, pour un même considérée. Cette probabilité est représentée par le pays, les chiffres relatifs à des périodes différentes. nombre de décès pour 1 000 enfants. La population urbaine est la population des zones L'espérance de vie à la naissance indique le nombre considérées comme urbaines dans chaque pays. d'années que vivrait un nouveau-né si les tendances de L'accès à des services d'assainissement en zones la mortalité observées à la date de sa naissance restaient urbaines indique le pourcentage de la population inchangées tout au long de son existence. urbaine qui a accès à des installations municipales ou Les données sur la mortalité par âge, telles que les privées d'évacuation des excréments, telles que cabi taux de mortalité infantile et juvénile ou l'espérance de nets d'aisance, latrines à chasse d'eau manuelle, fosses vie à la naissance, sont probablement les meilleurs septiques, toilettes communales et autres dispositifs. indicateurs de l'état de santé d'une communauté à la période considérée, et sont souvent utilisées pour Tableau 3. Population et popylation active décrire en termes synthétiques le bien-être ou la qua La population totale comprend tous les résidents lité de la vie de la population. Les principales sources d'un pays, quel que soit leur statut juridique ou leur des données sur la mortalité sont les bureaux de l'état citoyenneté, à l'exclusion des réfugiés qui ne se sont civil des pays ou les estimations effectuées directement pas installés définitivement dans le pays d'accueil, qui ou indirectement sur la base d'enquêtes par sondage sont généralement considérés comme appartenant à la ou de recensements. En effet, les bureaux d'état civil population de leur pays d'origine. Les indicateurs sont ayant des systèmes de déclararion des données relati des estimations en milieu d'année. Les estimations de vement complets sont assez rares, et il est nécessaire la population sont généralement établies à partir des d'effectuer des estimations à partir des informations recensements nationaux. Les estimations effectuées obtenues dans le cadre d'enquêtes par sondage ou cal avant et après ces recensements sont le résultat d'in culées par des méthodes d'estimations indirectes à par terpolations ou de projections basées sur des modèles tir des données produites par les déclarations d'état démographiques. Les chiffres obtenus peuvent com civil, des recensements ou des enquêtes. Les estima porter des erreurs ou être sous-estimés même dans les tions indirectes sont basées sur les données actuarielles pays à revenu élevé ; dans les pays en développement, regroupées sous forme de tables de vie qui peuvent ne les erreurs peuvent être importantes en raison des dif pas être représentatives de la population considérée. ficultés de transport et de communication et de l'in L'espérance de vie à la naissance et les taux de morta suffisance des ressources nécessaires à la réalisation GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 305 d'un recensement exhaustif. Il est par ailleurs difficile Le taux de croissance annuel moyen de la popula de comparer les indicateurs de la population établis tion active est calculé par la méthode des points pour différents pays parce que les bureaux statistiques extrêmes du modèle de croissance exponentiel (voir la nationaux et autres organismes qui rassemblent des section « Méthodes statistiques » ci-après). données utilisent différents concepts» définitions, pro La proportion de femmes dans la population cédures de collecte des données et méthodes d'estima active indique la mesure dans laquelle les femmes par tion. Les données du tableau 3 proviennent des ticipent à la vie économique. Les estimations sont bureaux statistiques nationaux ou de la Division de la tirées de la base des données du BIT. Il n'est pas pos population des Nations Unies. sible de comparer les chiffres relatifs à différents pays Le taux de croissance annuel moyen de la popula car, dans un grand nombre de régions, les femmes par tion est le taux de variation exponentiel sur la période ticipent aux travaux de la ferme ou à d'autres entre (voir la section « Méthodes statistiques » ci-après). prises familiales sans être rémunérées, et les pays La population appartenant à la tranche d'âge 15- emploient des critères différents pour déterminer la 64 ans inclus est la mesure généralement retenue pour mesure dans laquelle elles doivent être incluses dans la déterminer le nombre de personnes formant poten population active. tiellement la population active. Dans beaucoup de La proportion d'enfants âgés de 10 à 14 ans dans pays en développement, toutefois, de nombreux la population active est le pourcentage d'individus enfants âgés de moins de 15 ans travaillent à temps appartenant à ce groupe d'âge qui participe à la vie plein ou pattiel et, dans certains pays à revenu élevé, économique ou cherche un emploi. Il est difficile nombre de travailleurs ne partent pas à la retraite à d'établir des estimations fiables du nombre d'enfanrs l'âge de 65 ans. qui travaillent. De nombreux pays interdisent le tra La population active totale se compose des per vail des enfants ou nient son existence, de sorte qu'il sonnes qui satisfont à la définition de la population n'est pas déclaré ou pris en compte dans les enquêtes dite active de l'Organisation internationale du travail, ou enregistré dans les statistiques officielles. Les don à savoir l'ensemble des personnes qui fournissent leur nées existantes ne décrivent en outre pas totalement la travail en vue de la production de biens et de services réalité parce qu'elles ne couvrent pas les enfants qui pendant une période de temps déterminée. Elle inclut participent à des activités agricoles ou ménagères avec les personnes employées ainsi que celles qui sont au leur famille. chômage. Bien que les méthodes suivies par les divers pays puissent différer à certains égards, la population Tableau 4. Pauvreté active comprend en général les forces armées et les L'année de l'enquête est l'année durant laquelle les demandeurs d'un premier emploi, mais exclut les données utilisées ont été collectées. femmes au foyer, tous ceux qui s'occupent d'autrui, à La population rurale en dessous du seuil de pau titre bénévole, et les personnes travaillant dans le sec vreté national est le pourcentage de la population rurale teur informel. Les données sur la population active vivant en dessous du seuil de pauvreté rural établi par les sont compilées par le BIT à partir des informations autorités nationales. La population urbaine en dessous produites par les recensements et les enquêtes auprès du seuil de pauvreté national est le pourcentage de la de ce groupe de population. Malgré les efforts population urbaine vivant en dessous du seuil de pau déployés par le BIT pour encourager l'utilisation de vreté urbain établi par les autorités nationales. La popu normes internationales, les données sur la population lation totale en dessous du seuil de pauvreté national active ne sont pas totalement comparables d'un pays à est le pourcentage de la population vivant en dessous du l'autre et, parfois, au sein d'un même pays, car les défi seuil de pauvreté national. Les estimations à l'échelle du nitions, méthodes de collecte des données, classifica pays sont basées sur des estimations effectuées à partir tions et tabulations peuvent différer. Pour estimer les d'enquêtes auprès de sous-groupes de ménages et pon chiffres indiqués au tableau 3, on a multiplié les esti dérées par le nombre d'habitants. mations de la population active de la Banque mon Le pourcentage de la population ayant moins de diale par les taux d'activité tirés de la base des données 1 dollar par jour (PPA) pour subsister et le pourcen du BIT de manière à former des séries compatibles tage de la population ayant moins de 2 dollars par avec lesdites estimations. Cette procédure produit par jour (PPA) pour subsister sont les pourcentages de la fois des estimations qui diffèrent quelque peu de celles population vivant à ces niveaux de consommation ou qui sont publiées dans YAnnuaire des statistiques du tra de revenu aux prix de 1985, ajustés sur la base de la vail éxi BIT. parité des pouvoirs d'achat. 3 0 6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO L'écart de pauvreté pour la population ayant est plus forte dans les villes que dans les campagnes, ce moins de 1 dollar (PPA) par jour pour subsister et qui n'est pas le cas lorsque les chiffres ne sont ajustés l'écart de pauvreté pour la population ayant moins qu'en fonction du coût de la vie. de 2 dollars (PPA) par jour pour subsister sont les L'évaluation des conditions de vie des ménages pose écarts moyens entre le seuil de pauvreté et le niveau de d'autres problèmes : faut-il, par exemple, choisir le revenu ou de consommation effectif de tous les revenu ou la consommation comme indicateur de ménages pauvres, exprimé en pourcentage du seuil de bien-être ? Il est généralement plus difficile de mesu pauvreté. Cet indicateur mesure l'intensité ainsi que la rer le revenu de manière précise, et la consommation prévalence de la pauvreté. a un rapport plus direct avec le concept de niveau de La comparaison des données sur la pauvreté pour vie ; le revenu peut en outre se modifier sur une cer différents pays pose des problèmes aussi bien concep taine période sans que le niveau de vie ne change. tuels que pratiques. La pauvreté est définie de Toutefois, lorsque l'on ne dispose pas de données sur manières diverses selon les pays, et il est difficile d'ef la consommation, il faut utiliser les données sur le fectuer des comparaisons cohérentes entre les données revenu. D'autres difficultés tiennent au fait que les de pays qui ont les mêmes définitions. Le pouvoir questionnaires présentés aux ménages dans le cadre d'achat aux seuils de pauvreté nationaux est générale des enquêtes peuvent être très différents d'une enquête ment plus grand dans les pays riches qui retiennent à une autre, ne serait-ce qu'en ce qui concerne le des normes plus généreuses que les pays pauvres. nombre de catégories de biens de consommation On établit des seuils de pauvreté internationaux qu'ils identifient. La qualité des enquêtes est en outre pour tenter de maintenir la valeur réelle du seuil de inégale, et il peut être difficile de comparer les résultats pauvreté à un niveau constant d'un pays à un autre. La d'enquêtes similaires. norme de 1 dollar par jour, aux prix mondiaux de Certains autres éléments, tels que l'importance rela 1985 et ajustée en monnaie nationale par le biais du tive de la consommation de biens non marchands, facteur de conversion de la PPA, a été retenue dans le rendent les comparaisons difficiles entre pays ayant Rapport sur le développement dans le monde, 1990 : La atteint des niveaux de développement différents. La pauvreté, car ce chiffre est représentatif des seuils de valeur de marché locale de la consommation en nature pauvreté dans les pays à faible revenu. En effet, les fac (y compris la consommation par un ménage de sa teurs de conversion de la PPA prennent en compte les propre production, qui est particulièrement impor prix intérieurs des biens et services qui ne font pas tante dans les économies rurales en développement) l'objet d'échanges internationaux. Ils sont toutefois devrait être prise en compte dans l'évaluation des conçus pour permettre de comparer non pas la pau dépenses totales de consommation. Il importe, de vreté dans le monde, mais les agrégats des comptes même, d'inclure dans le revenu le bénéfice imputé au nationaux des différents pays. Il n'est donc pas certain titre de la production de biens non marchands. Or, ce qu'un seuil de pauvreté international mesure le même n'est pas toujours ce qui se passe en pratique, bien que degré de privation ou de besoin dans tous les pays. cette omission ne constitue plus un problème aussi La comparaison des indicateurs de pauvreté peut important qu'il ne l'était pour les enquêtes réalisées également poser des difficultés que ce soit au sein d'un antérieurement aux années 80. La plupart des données même pays ou d'un pays à l'autre. Par exemple, le coût incorporent maintenant des évaluations de l'autocon- des denrées alimentaires de première nécessité et, plus sommation des ménages et des revenus correspon généralement, le coût de la vie sont souvent plus élevés dants. Les méthodes d'évaluation diffèrent toutefois, en zones urbaines qu'en zones rurales. La valeur nomi certaines enquêtes utilisant le prix en vigueur sur le nale du seuil de pauvreté urbain devrait donc être plus marché le plus proche tandis que d'autres retiennent le élevée que celle du seuil de pauvreté rural. Or, il n'est prix de vente moyen à la ferme. pas toujours évident que, en pratique, la différence Les indicateurs de la pauvreté internationaux portés entre ces deux seuils reflète bien la différence entre le dans le tableau 4 sont basés sur les estimations PPA les coût de la vie en zones urbaines et en zones rurales. plus récentes tirées de la dernière version des Petm Dans certains pays, la valeur réelle du seuil de pauvreté World Tables (National Bureau of Economie Research retenu pour les zones urbaines est plus élevée que celle 1997 ; voir Bibliographie). Toute révision du facteur du seuil de pauvreté rural, ce qui implique que, à ce de conversion PPA d'un pays ayant pour effet d'incor niveau, les pauvres peuvent acheter davantage de biens porer de meilleurs indices des prix peut toutefois de consommation. Parfois, l'écart est tellement impor entraîner une modification radicale des seuils de pau tant qu'il faut en déduire que l'incidence de la pauvreté vreté exprimés en monnaie nationale. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 307 On a utilisé dans la mesure du possible la consom Les séries de données sur les revenus ou la consom mation comme indicateur de bien-être pour détermi mation des individus ou des ménages sont tirées d'en ner les individus qui sont pauvres. Lorsque seul le quêtes représentatives menées auprès des ménages à revenu des ménages était disponible, on a ajusté le l'échelon national et renvoient à diverses années de la revenu moyen en fonction soit d'une estimation de la période 1982-97. Les notes de renvoi portées près de consommation moyenne basée sur les résultats d'une l'année de l'enquête indiquent si le classement est enquête (si possible), soit d'une estimarion basée sur effectué en fonction du revenu ou de la consomma les données relatives à la consommation des comptes tion. Les distributions sont établies sur la base des cen- nationaux. Cette procédure ne permet cependant tiles de population et non des ménages. Lorsqu'elles d'ajuster que la moyenne ; il n'est pas possible d'effec étaient disponibles, on a utilisé les données effective tuer des corrections pour prendre en compte l'écart ment recueillies lors de l'enquête auprès des ménages observé entre la consommation et le revenu au niveau pour calculer directement le pourcentage des revenus des courbes (de répartition du revenu) de Lorenz. (ou des dépenses de consommation) correspondant Les courbes des distributions empiriques de Lorenz aux différents quintiles ; sinon, ce pourcentage a été sont tracées à partir de données pondérées par la taille estimé sur la base des meilleurs groupes de données du ménage, et sont donc établies par centile de popu disponibles. lation et non par ménage. Dans tous les cas, les indi Les indicateurs de répartition ont été ajustés en cateurs de la pauvreté ont été calculés à partir de fonction de la taille des ménages, et sont donc une données tirées de sources primaires (tableaux ou don mesure plus cohérente du revenu ou de la consomma nées relatives aux ménages) et non des estimations dis tion par habitant. Aucun ajustement n'a été effectué ponibles. Pour produire des estimations effectuées à au titre des écarts entre le coût de la vie dans des partir des tableaux, il faut procéder par interpolation : régions différentes d'un même pays, parce que les on a retenu ici la méthode des courbes de Lorenz avec données nécessaires à ces calculs ne sont généralement des fonctions flexibles, celle-ci ayant donné de bons pas disponibles. Pour plus de détails sur les données et résultats dans le passé. méthodes d'estimation employées pour les économies à faible revenu et à revenu intermédiaire, voir Tableau 5. Répartition du revenu Ravallion (1996 ; et Bibliographie). ou de la consommation Parce que les méthodes employées pour effectuer les L'année de l'enquête est l'année pendant laquelle enquêtes auprès des ménages sur lesquelles se fondent les données de base ont été recueillies. ces données et que les informations collectées diffè Le coefficient de Gini indique la mesure dans rent, les indicateurs de répartition ne sont pas parfai laquelle la répartition des revenus (ou, dans certains tement comparables entre pays. Bien que ces cas, des dépenses de consommation) observée pour les problèmes aillent s'atténuant à mesure que les individus ou les ménages d'un pays s'écarte d'une dis méthodes d'enquête s'améliorent et sont normalisées, tribution parfaitement uniforme. Le coefficient de il demeure impossible d'effectuer des comparaisons Gini mesure l'aire située entre la courbe de Lorenz rigoureuses. Dans le cas des économies à revenu élevé, (décrite dans la note technique du tableau 4) et une la distribution des revenus et les indices de Gini ont droite théorique représentant une situation d'égalité été directement établis à partir de la banque de don parfaite, et est exprimé en pourcentage de l'aire totale nées internationale de la Luxembourg Income Study. située en dessous de la médiale. Tel qu'il est défini ici, La méthode d'estimation retenue ici est compatible le coefficient de Gini décrit une situation d'égalité avec celle employée pour les pays en développement. totale lorsqu'il est égal à zéro, tandis qu'un coefficient Il convient de noter certains éléments qui rendent de 100 % indique une situation d'inégalité totale (en les comparaisons difficiles. Premièrement, diverses ce sens que le montant total du revenu ou de la enquêtes utilisent le revenu et d'autres les dépenses de consommation revient à une seule personne ou à un consommation comme indicateur du niveau de vie. seul ménage). En général, la répartition du revenu est plus inégale Le pourcentage du revenu ou de la consommation que celle de la consommation. Les définitions du est la part qui revient à chaque quintile ou décile de la revenu utilisées dans les enquêtes sont en outre habi population classé par niveau de revenu ou de consom tuellement très différentes de la définition écono mation. La somme des pourcentages par quintile peut mique du revenu (à savoir le niveau de consommation ne pas être égale à 100 parce que les données ont été maximum compatible avec le maintien au même arrondies. niveau de la capacité de production). Il s'ensuit que les 308 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO dépenses de consommation sont généralement une chaque élève, on estime le nombre d'élèves qui passent bien meilleure mesure du niveau de vie, en particulier d'une classe à la suivante au moyen des données sur les dans les pays en développement. Deuxièmement, les taux moyens de promotion, de redoublement et ménages diffèrent tant par le nombre de leurs d'abandon. Les autres flux associés aux nouveaux ins membres que par la répartition du revenu entre ces crits, aux élèves qui reprennent leurs études, qui sau derniers. Les membres du ménage n'ont pas tous le tent une classe, qui migrent ou changent même âge ni les mêmes besoins de consommation. d'établissement pendant l'année scolaire ne sont pas Les différences qui existent à ces égards entre les pays pris en compte. Cette procédure, qualifiée de méthode peuvent biaiser les comparaisons des distributions. de la cohorte reconstituée, repose sur trois hypothèses simplificatrices : les individus qui ont abandonné leurs Tableau 8. Éducation études ne les reprennent jamais, les taux de promo Les dépenses publiques au titre d'éducation repré tion, de redoublement et d'abandon restent constants sentent le pourcentage du PNB affecté au finance sur l'ensemble de la période pendant laquelle la ment, d'une part, des dépenses publiques consacrées à cohorte est inscrite à l'école ; et ces taux sont les l'enseignement public et, d'autre part, des subventions mêmes pour tous les élèves inscrits dans une même à l'enseignement privé aux niveaux d'enseignement année d'enseignement, qu'ils aient ou non précédem primaire, secondaire et universitaire. Elles peuvent ne ment redoublé une classe. pas comprendre les dépenses consacrées aux écoles Le nombre d'années de scolarisation escompté est confessionnelles, qui jouent un rôle important dans de le nombre moyen d'années de scolarité traditionnelle nombreux pays en développement. Les données rela qu'un enfant est censé avoir, y compris les années tives à certains pays et certaines années se rapportent d'études universitaires et les années redoublées. Il peut uniquement aux dépenses du ministère de l'Education aussi être considéré comme un indicateur de l'en au niveau de l'administration centrale, et n'incluent semble des ressources éducatives, mesurées en nombre donc pas les dépenses d'éducation d'autres ministères d'années de scolarité, dont un enfant aura besoin sur et services de l'administration centrale, des adminis toute sa période scolarisée. trations locales et autres entités. Les données sur l'éducation sont compilées par Le taux net d'inscription est le nombre d'enfants l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la en âge de poursuivre leur scolarité (tel qu'il est défini science et la culture (UNESCO) à partir des résultats par le système de l'enseignement dans les différents officiels d'enquêtes et de rapports communiqués par pays) inscrits à l'école primaire ou secondaire, en les autorités nationales de chaque pays. Le champ pourcentage du nombre d'enfants en âge de pour d'application, la définition et les méthodes de collecte suivre leur scolarité à ce niveau. Les données sur le des données pouvant varier d'un pays à un autre et nombre d'inscrits proviennent d'enquêtes réalisées dans le temps, il importe d'interpréter avec prudence chaque année, en général au début de l'année scolaire. les données sur l'éducation. Ils ne représentent pas le nombre d'enfants effective ment scolarisés et n'incluent pas les abandons en cours Tableay 7. Santé d'année. Il est difficile de comparer les taux d'inscrip Les dépenses publiques de santé recouvrent les tion d'un pays à un autre en raison d'erreurs, inadver- dépenses de fonctionnement et d'équipement portées tantes ou non, concernant l'âge des individus ainsi que aux budgets de l'administration centrale et des admi d'erreurs intervenant dans l'estimation des effectifs nistrations locales, les emprunts et dons extérieurs (y d'âge scolaire. Les structures de la population par compris les dons d'institutions internationales et d'or franche d'âge et par sexe sont établies à partir des don ganisations non gouvernementales) et les caisses nées produites par les recensements ou les dossiers de sociales (ou obligatoires) d'assurance maladie. Peu de l'état civil, qui sont les sources primaires d'informa pays en développement étant dotés de comptes sani tion sur les populations d'âge scolaire et qui sous-enre- taires nationaux, il est difficile de compiler des estima gistrent fréquemment les effectifs, surtout pour les tions des dépenses publiques de santé dans les pays où jeunes enfants. les Etats et les administrations provinciales ou locales Le pourcentage de la cohorte atteignant la cin contribuent au financement des services de santé. Ces quième année d'enseignement est le pourcentage des données ne sont en effet pas communiquées de enfants ayant commencé leur scolarité primaire qui manière régulière et, lorsqu'elles le sont, elles sont fré entrent en cinquième année du primaire. Parce que quemment de piètre qualité. Certains pays considè l'on ne dispose pas de données sur la scolarité de rent que les services de santé sont des services sociaux, GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 309 et ne les incluent donc pas dans les dépenses du sec qui vivrait jusqu'à la fin de ses années de procréation teur de la santé. Les chiffres relatifs aux dépenses de en donnant naissance, à chaque âge, au nombre d'en santé portés au tableau 7 onr été collectés par la fants correspondant au taux de fécondité pour cet âge. Banque mondiale dans le cadre de sa stratégie en Les valeurs indiquées proviennent des registres natio matière de santé, nutrition et population. Aucune esti naux de l'état civil ou, en leur absence, de recense mation n'a été effectuée pour les pays dont les données ments ou d'enquêtes par sondage. Lorsque les étaient incomplètes. recensements et les enquêtes sont de date récente, les L'accès à une eau salubre indique le pourcentage de estimations sont jugées fiables. Comme pour les autres la population qui n'a pas trop difficilement accès à des statistiques démographiques, il est difficile de procé quantités adéquates d'eau salubre (y compris les eaux der à des comparaisons internationales en raison des superficielles traitées ou des eaux non traitées mais non différences qui interviennent au niveau de la défini contaminées provenant, par exemple, de sources, de tion des données et des métliodes de collecte et d'esti puits sanitaires et de points d'eau protégés). Cela signi mation employées. fie, pour les zones urbaines, qu'il existe une fontaine ou Le taux de mortalité maternelle indique le nombre une borne publique à moins de 200 mètres de chaque de décès de femmes liés à la maternité pour logis et, pour les zones rurales, qu'aucun membre du 100 000 naissances vivantes. Il est difficile à détermi ménage ne doit consacrer une trop grande partie de la ner parce que les systèmes d'informations sanitaires journée à aller chercher de l'eau. On considère qu'il présentent souvent des carences. Pour pouvoir attri faut normalement 20 litres d'eau, par personne et par buer un décès à une cause maternelle, il est nécessaire jour, pour satisfaire aux besoins essentiels de l'orga d'avoir un cerrificar de décès établi à cet effet par un nisme, assurer l'hygiène de la personne et du milieu. La membre du personnel médical compétent sur la base définition de l'eau salubre évolue au cours des ans. des informations disponibles au moment du décès. L'accès aux services d'assainissement indique le Même alors, le diagnostic peut être entaché d'une cer pourcentage de la population qui a accès à des instal taine incertitude s'il n'est pas procédé à une autopsie. lations adéquates d'évacuation des excréments, qui Dans beaucoup de pays en développement, la cause empêchent que la population, les animaux et les du décès est déterminée par des personnes non quali insectes ne soient exposés à des contacts avec ceux-ci. fiées sur le plan médical et imputée à des « causes indé Les installations adéquates vont des latrines à fosse terminées ». Les décès maternels ne sont souvent pas simples mais couvertes aux toilettes à chasse d'eau rac déclarés dans les zones rurales. Les données du cordées au système d'égout. Pour être efficaces, ces ins rableau 7 sont des estimations officielles établies à par tallations doivent être bien construites et bien tir des dossiers de l'administration, par des méthodes entretenues. d'estimation indirecte sur la base de résultats d'en Le taux de mortalité infantile exprime le nombre quêtes, ou d'estimations calculées au moyen d'un de décès d'enfants de moins d'un an pour 1 000 nais modèle démographique construit par le Fonds des sances vivantes au cours d'une année donnée (voir Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'OMS. l'analyse des taux de mortalité par âge présentée dans Dans tous les cas, les erreurs types des taux de morta la note technique du tableau 2). lité maternelle sont élevées, de sorte qu'il est particu La prévalence de la contraception indique la pro lièrement difficile de suivre l'évolution de cet portion de femmes qui pratiquent, ou dont le parte indicateur sur une courte période. naire sexuel pratique, une forme quelconque de contraception. L'emploi de contraceptifs se mesure en Tableau 8. Utilisation des sols et urbanisation principe uniquement pour les femmes mariées âgées Les terres sous cultures permanentes recouvrent les de 15 à 49 ans. Toutes les formes de contraception terres consacrées aux mêmes cultures pendant de sont prises en compte, des méthodes traditionnelles longues périodes, et qui ne doivent pas être replantées inefficaces aux méthodes modernes très performantes. après chaque récolte ; elles ne comprennent toutefois Les enquêtes excluent souvent les femmes célibataires, pas les superficies plantées en arbres destinés à la pro ce qui peut avoir pour effet de biaiser les estimations. duction de bois ou de grumes. Les terres irriguées Les chiffres proviennent essentiellement d'enquêtes sont les terres sur lesquelles de l'eau est amenée à des démographiques et sanitaires, et d'enquêtes sur la pré sein, et incluent les terres irriguées par ruissellement valence de la contraception. réglé. Les terres arables recouvrent, selon la définition L'indice synthétique de fécondité mesure le de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimenta nombre d'enfants que mettrait au monde une femme tion et l'agriculture (FAO), les terres affectées aux cul- 3IO RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO tures temporaires (les cultures intercalaires ne sont Tableau 9, Consommation d'eau, comptées qu'une fois), les prairies temporaires de déboisement et aires protégées fauche ou de pâturage, les jardins maraîchers ou pota Les ressources en eau douce recouvrent les res gers, et les terres en jachère temporaire. Les terres sources renouvelables intérieures, y compris le débit abandonnées dans le cadre d'un système de culture iti des cours d'eau et des eaux souterraines provenant des nérante ne sont pas incluses. eaux de pluie. Les ressources en eau douce par habi Il est difficile de comparer les données sur l'utilisa tant sont calculées au moyen des estimations de la tion des sols dans différents pays parce que les défini population de la Banque mondiale. tions, les méthodes statistiques et la qualité des Les données relatives aux ressources en eau douce données collectées ne sont pas uniformes. Tous les sont basées sur des estimations des apports d'eau aux pays n'utilisent pas la même définition de l'utilisation rivières et de la réalimentation des nappes souter des terres. La FAO, qui est la principale organisation raines. Ces estimations sont basées sur des données responsable de la compilation de ces données, ajuste provenant de sources diverses et se rapportant à des souvent la définition des catégories de terres et révise années différentes, de sorte que les comparaisons entre parfois les données antérieures. Les chiffres reflétant pays sont sujettes à caution. Ces données étant en les modifications intervenues dans les procédures de outre collectées par intermittence, elles ne rendent pas recouvrement des données ainsi que les changements compte des importantes variations que peut accuser le constatés dans l'utilisation des terres, il importe d'in total des ressources renouvelables d'une année à terpréter avec prudence les tendances observées. l'autre. Elles ne rendent pas compte non plus des dif Les machines agricoles sont les tracteurs à roues et férences qui peuvent exister, au sein d'un même pays, à chenilles (à l'exclusion des motoculteurs) utilisés à d'une saison ou d'une région à l'autre. Les données des fins agricoles à la fin de l'année civile indiquée ou portant sur des régions arides et semi-arides et les au premier trimestre de l'année suivante. petits pays sont considérées comme moins fiables que La productivité agricole recouvre la valeur ajoutée celles qui concernent les zones à climat humide et les par travailleur agricole et la valeur ajoutée par hectare grands pays. de terre agricole mesurées en dollars constants de Les données relatives aux prélèvements annuels 1995. La valeur ajoutée agricole inclut la valeur ajou d'eau douce se rapportent au volume total des prélè tée par les activités forestières et la pêche. Il importe vements, à l'exclusion des pertes par evaporation des donc d'interpréter les statistiques sur la productivité réservoirs d'eau. Les prélèvements incluent aussi ceux agricole avec prudence. On a retenu ici la moyenne des usines de dessalement dans les pays où ces usines sur trois ans des indicateurs de manière à lisser les fluc contribuent pour une large part au prélèvement total. tuations annuelles des activités agricoles. Les données se rapportent à une seule année de la L'indice de la production alimentaire couvre les période 1980-97, sauf indication contraire. Il importe denrées alimentaires considérées être comestibles et d'interpréter les données avec prudence lorsque l'on avoir une valeur nutritive. Le café et le thé sont donc cherche à comparer les prélèvements annuels d'eau exclus de cette catégorie parce que, bien qu'ils soient douce, car les méthodes de collecte et d'estimation comestibles, ils n'ont aucune valeur nutritive. peuvent changer. Les prélèvements peuvent excéder les L'indice de la production alimentaire est calculé par ressources renouvelables totales, lorsque des volumes la FAO, qui obtient des données officielles ou semi- considérables sont prélevés sur des usines de dessale officielles sur les rendements, les superficies cultivées ment et des eaux souterraines non renouvelables ou et le cheptel. Lorsqu'elle ne peut obtenir des don que l'eau est recyclée à grande échelle. Les prélève nées, elle procède par estimation. L'indice est calculé ments à des fins agricoles et industrielles correspon par la formule de Laspeyres, c'est-à-dire en faisant, dent aux quantités totales prélevées pour l'irrigation et pour chaque année, la somme des quantités pro l'élevage et les prélèvements directs destinés à des duites pour chaque denrée, pondérées par le prix usages industriels (y compris ceux qui servent au moyen des produits de base sur les marchés mon refroidissement des centrales thermiques). Les prélève diaux à l'année de base. L'indice de la FAO peut dif ments pour usages domestiques comprennent l'eau férer de ceux établis par d'autres entités en raison des potable, la consommation ou les ventes d'eau des différences qui peuvent exister au niveau du champ communes, la consommation des services publics, des d'application, des pondérations, des concepts, des établissements commerciaux et des ménages. Les don périodes, des méthodes de calcul et de l'emploi des nées sont estimées pour la période 1987-95 pont la OxOL IIlOOClictllK,* plupart des pays. GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 311 L'accès à l'eau salubre indique le pourcentage de la un accès limité. On base le calcul des superficies population qui n'a pas trop difficilement accès à des totales protégées sur la superficie totale du pays. volumes adéquats d'eau potable, soit directement dans L'ampleur et le nombre des aires protégées peuvent leur logis, soit à une distance raisonnable de ce dernier, être sous-estimés dans le cas des petits pays, où elles Les données sur l'accès à l'eau salubre sont largement peuvent couvrir une superficie inférieure à 1 000 hec utilisées bien qu'elles reposent sur des critères extrê tares. Les données ne comprennent pas les zones pro mement subjectifs ; les termes tels que « adéquat » et tégées par les seules autorités locales ou provinciales. « salubre » peuvent être interprétés de diverses Les données sur les aires protégées sont compilées à manières par différents pays, bien que l'OMS en ait partir de sources diverses par le Centre mondial de fourni une définition officielle. Même dans les pays surveillance de la conservation, qui est une opération industrialisés, l'eau traitée peut ne pas être potable. Si conjointe du Programme des Nations Unies pour l'en Ton considère que l'eau tirée d'un réseau d'alimenta vironnement, le Fonds mondial pour la nature et tion communal est salubre, une fois le raccordement l'Alliance mondiale pour la nature. Comme elles peu effectué, il n'en existe pas moins des différences de vent être fondées sur des définitions différentes et être qualité et de coût (au sens large) qui ne sont pas prises communiquées sous diverses formes, elles se prêtent en compte par les données. Il importe donc d'inter difficilement à des comparaisons entre pays. Elles se préter avec prudence les comparaisons entre pays. Les rapportent en outre à divetses périodes. Le fait qu'une variations observées au sein d'un pays peuvent tenir à aire soit classée comme aire protégée ne signifie pas une modification des définitions et des évaluations. nécessairement qu'elle est effectivement protégée. Par déboisement annuel, on entend l'affectation permanente de zones forestières (formations naturelles Tableau 10. ou non d'arbres) à d'autres usages : culture itinérante, Consommation d'énergie et émissions culture permanente, pâturage, peuplement ou aména La consommation d'énergie commerciale se réfère gement d'infrastructures. Les superficies déboisées ne à la consommation apparente, qui est égale à la pro comprennent ni les zones provisoirement déboisées duction intérieure plus les importations et les varia mais qui seront replantées, ni les zones dégradées par tions de stocks, moins les exportations et la la collecte de bois de feu, les pluies acides ou des consommation de combustibles utilisés pour des incendies de forêt. Les chiffres négatifs indiquent une transports maritimes et aériens internationaux. Les augmentation des superficies boisées. données sur l'énergie sont compilées par l'Agence Les estimations relatives à la superficie des zones internationale de l'énergie (AIE) et la Division de sta forestières sont tirées de la publication de la FAO inti tistique des Nations Unies. Les données de l'AIE pout tulée Situation desforêts du monde, 1997, qui fournit les pays non membres de l'Organisation de coopéra des informations sur le couvert forestier pour 1995 et tion et de développement économiques (OCDE) sont des estimations tévisées pour 1990. Les statistiques sur basées sur les données nationales ajustées pour corres le couvert forestier dans les pays en développement pondre aux rubriques des questionnaires remplis sur sont basées sur des évaluations nationales préparées à une base annuelle par les pays membres de l'OCDE. diverses dates et qui, avant d'être présentées, ont dû Les données de la Division de statistique des Nations être rapportées aux années de référence 1990 et 1995. Unies sont compilées essentiellement à partir des Pour procéder à cet ajustement, on a utilisé un modèle réponses aux questionnaires envoyés aux gouverne de déboisement qui établit une corrélation entre la ments des différents pays, complétées par les statis variation du couvert forestiet dans le temps et cer tiques nationales officielles et par des données taines variables auxiliaires, telles que la croissance émanant d'organisations intergouvernementales. démogtaphique et la densité de population, le couverr Lorsqu'il n'existe pas de données officielles, la Division forestier initial et la zone écologique dans laquelle est de statistique des Nations Unies base ses estimations située la zone forestière considérée. sur des documents établis par des spécialistes ou en Les aires protégées à l'échelon national sont les vente dans le public. Il est difficile de comparer les sta zones d'au moins 1 000 hectares totalement ou par tistiques d'un pays à un autre en raison de la diversité tiellement protégées par les autorités nationales et des sources employées. considérées comme parcs nationaux, monuments La consommation d'énergie commerciale recouvre naturels, réserves naturelles, sanctuaires de protection la consommation d'énergie primaire -- avant la trans d'espèces sauvages, paysages terrestres ou marins pro formation de cette dernière en combustibles destinés à tégés, ou réserves scientifiques auxquelles le public a divers usages (électricité, produits dérivés du pétrole 312 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO raffiné, etc.). Elle comprend la consommation d'éner produits. Il n'est tenu compte ni de l'amortissement gie produite par des combustibles renouvelables ou des actifs fabriqués ni de l'épuisement ou de la dégra des déchets. Tous les chiffres relatifs à la consomma dation des ressources naturelles. La valeur ajoutée est tion d'énergie commerciale, énergie et électricité pri égale à la production nette d'un secteur qui s'obtient maires, sont convertis en équivalent pétrole. Pour en faisant la somme de tous les produits et en dédui convertir l'électricité nucléaire en équivalent pétrole, sant les facteurs de production intermédiaires. on suppose un rendement thermique théorique de L'origine par branche d'activité de la valeur ajoutée est 33 % ; l'électricité hydraulique est considérée comme déterminée sur la base de la Classification internatio ayant un rendement de 100 %, nale type, par indusrrie, de toutes les branches d'acti Le PIB par unité de consommation d'énergie est le vité économique (CITI), révision 2. montant estimé du produit intérieur brut réel, en dol Le déflateur implicite du PIB mesure les variations lars (aux prix de 1995), produit par kilogramme du niveau des prix de toutes les catégories de demande d'équivalent pétrole consommé sous forme d'énergie finale, telles que la consommation des administrations commerciale. publiques, la formation de capital et les échanges Les importations nettes d'énergie sont égales à la internationaux, et la consommation finale du secteur différence entre la consommation et la production privé, qui est la principale de ces catégories. Il est cal d'énergie mesurées en équivalent pétrole. Le signe culé en prenant le rapport entre le PIB aux prix cou moins indique que le pays est un exportateur net rants et le PIB à prix constants. Le déflateur du PIB d'énergie. peut également être calculé de manière explicite par la Les données sur les émissions de gaz carbonique formule de l'indice des prix de Laspeyres en prenant mesurent les émissions produites par la combustion de les quantités de produits à la période de base comme combustibles fossiles et la fabrication de ciment. Elles coefficients de pondération. comprennent les émissions de gaz carbonique asso La valeur ajoutée par l'agriculture est la valeur ciées à la consommation de combustibles solides ou ajoutée par les activités correspondant aux divi liquides, de carburants dérivés du gaz et des flambages sions 11-13 de la CITI, y compris la foresterie et la à la torche à gaz. pêche. La valeur ajoutée par l'industrie est la valeur Le Centre d'analyse des informations sur le gaz car ajoutée par les activités des industries extractives (divi bonique (Carbon Dioxide Information Analysis sions 10-14 de la CITI), du secteur manufacturier Center -- CDIAC), qui est parrainé par le ministère (divisions 15-37 de la CITI), du bâtiment (division 45 de l'Énergie des Etats-Unis, calcule les émissions de la CITI) et des secteurs électricité, eau et gaz (divi anthropiques annuelles de gaz carbonique. Ces calculs sions 40 et 41 de la CITI). La valeur ajoutée par les reposent sur les données relatives à la consommation services correspond aux activités des divisions 50 à 96 de combustibles fossiles, enregistrées dans la base des de la CITI. données sur l'énergie dans le monde de la Division de Les exportations de biens et de services représen statistique des Nations Unies et les données relatives à tent la valeur de tous les biens et services marchands la fabrication de ciment de la base des données du fournis au reste du monde ; marchandises, fret, assu United States Bureau of Mines. Le CDIAC recalcule rances, voyages et autres services hors facteurs, La rous les ans l'ensemble des séries chronologiques de valeur des revenus des facteurs et de la propriété 1950 à Tannée en cours pour inclure les observations (autrefois qualifiés de services, y compris les revenus les plus récentes et les dernières révisions apportées à des facteurs), comme le produit des placements, les sa base des données. Les estimations ne couvrent pas intérêts et le revenu du travail, en est exclue. Les trans les combustibles utilisés dans le cadre des transports ferts sont également exclus du calcul du PIB. maritimes et aériens internationaux, car il est difficile L'investissement intérieur brut comprend les de ventiler leur consommation entre les différents pays dépenses consacrées à l'accroissement du capital fixe qui bénéficient de ces transports. de l'économie, plus les variations nettes du niveau des stocks. L'accroissement du capital fixe recouvre les tra Tableau 11. Croissance de l'économie vaux d'amélioration foncière (clôtures, fossés, canaux Le produit intérieur brut est égal à la somme de la d'écoulement, etc.) ; les installations et achats d'ou valeur ajoutée brute, aux prix d'acquisition, par l'en tillages et de matériels ; et la construction de bâti semble des producteurs résidents et non résidents de ments, de routes, voies ferrées, et autres infra l'économie, majorée des impôts et minorée des sub structures, y compris les établissements commerciaux ventions qui ne sont pas incluses dans l'évaluation des et industriels, les immeubles de bureaux, les écoles, les GRANDS INDICATEURS BU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 313 hôpitaux et des logements privés. Les stocks compren financières peuvent aussi ne pas être enregistrées. Il est nent les quantités de marchandises détenues par les fréquemment nécessaire d'estimer la production agri entreprises pour faire face à des fluctuations tempo cole de manière indirecte, par diverses méthodes don raires ou imprévues des niveaux de la production ou nant lieu à l'estimation des facteurs de production, des des ventes. rendements et des superficies cultivées. Les taux de croissance du PIB sont des moyennes Dans l'idéal, la production industrielle devrait être annuelles calculées à partir de données en prix mesurée dans le cadre de recensements et d'enquêtes constants exprimées en monnaie nationale. Les taux auprès des entreprises effectués à intervalles réguliers. de croissance par région et par catégorie de revenu Mais, dans la plupart des pays en développement, ces sont des valeurs en dollars des Etats-Unis, obtenues enquêtes sont peu fréquentes et les informations par conversion des chiffres en monnaie nationale sur qu elles produisent sont rapidement obsolètes, de sorte la base du taux de change officiel indiqué par le FMI qu'il faut effectuer de nombreux calculs par extrapola pour l'année indiquée ou, dans certains cas, d'un fac tion. Le choix de l'unité d'échantillonnage, à savoir teur de conversion établi par le Groupe de gestion des l'entreprise (les réponses pouvant être basées sur des données sur le développement de la Banque mondiale. comptes financiers) ou l'établissement (les unités de Les méthodes employées pour calculer les taux de production pouvant faire l'objet de comptes distincts), croissance et les facteurs de conversion sont décrites influe aussi sur la qualité des données. Par ailleurs, la dans la section « Méthodes statistiques » ci-après. Pour majeure partie de la production industrielle émane, de plus amples informations sur le calcul du PIB et de non pas d'entreprises, mais d'opérations non consti ses composantes sectorielles, se reporter à la note tech tuées en société ou d'entreprises individuelles qui ne nique du tableau 12. sont pas prises en compte dans les enquêtes axées sur le secreur formel. Même dans le cas des grandes Tableau 12. Structure de la production branches dans lesquelles des enquêtes sont probable Le produit intérieur brut est la somme de la valeur ment plus fréquemment menées, les estimations de la ajoutée par tous les producteurs au sein du pays. (Une valeur ajoutée sont vraisemblablement réduites par définition plus détaillée du PIB et des définitions de l'évasion fiscale, notamment au niveau de la taxe de ses composantes à valeur ajoutée, à savoir l'agriculture, consommation. Le problème s'aggrave lorsque le sec l'industrie, le secteur manufacturier et les services, teur industriel d'un pays cesse d'êrre placé sous le sont présentées dans la note technique du tableau 11.) contrôle de l'État pour se restructurer dans le cadre du Depuis 1968, aux termes des directives du Système de secreur privé, car de nouvelles entreprises se créent et comptabilité nationale (SCN) des Nations Unies, les un nombre croissant d'entreprises préexistantes ces estimations du PIB par origine industrielle doivent sent de communiquer leurs résultats. Conformément être évaluées aux prix de base (non compris toutes les au SCN, la production doit inclure toutes les activités taxes indirectes frappant les facteurs de production) ou non déclarées ainsi que la valeur des opérations illé aux prix à la production (y compris les taxes frappant gales et autres activités non déclarées, du secteur infor les facteurs de production mais non compris les taxes mel, ou de petite envergure. Il est nécessaire de indirectes perçues sur le produit final). Toutefois, cer collecter ces données par des moyens autres que des tains pays communiquent ces données aux prix d'ac enquêtes conventionnelles. quisition, c'est-à-dire au prix que paie le Dans les secteurs dominés par d'importantes orga consommateur final, ce qui peut avoir des répercus nisations ou entreprises, les données sur la production, sions sur les estimations de la répartition des produits, l'emploi et les rémunérations sonr généralement dis Les chiffres portés dans le tableau ont été évalués aux ponibles et raisonnablement fiables. Par contre, dans prix d'acquisition pour le PIB total, et aux prix de base le secteur des services, il est parfois difficile d'identifier pour les composantes du PIB. les nombreux individus qui travaillent pour leur La compilation des comptes nationaux soulève plu propre compte et les entreprises individuelles, dont les sieurs difficultés qui tiennent, notamment, au fait que propriétaires n'ont guère intérêt à répondre aux les activités économiques sur le marché informel ou enquêtes et encore moins à déclarer la totalité de leurs parallèle ne sont pas mesurées. Dans les pays en déve revenus. La situation est encore compliquée par le fait loppement, une importante proportion de la produc que de nombreuses formes d'activité économique ne tion agricole n'est pas commercialisée (parce qu elle est sont pas déclarées, comme le travail non ou peu rému consommée par le ménage) ou est vendue sans faire néré des femmes ou des enfants. Pour plus de détails l'objet d'une transaction monétaire. Les transactions sur les problèmes associés à l'utilisation des données 314 RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO des comptes nationaux, voir Srinivasan, (1994) et vés. Toutes les autres dépenses au titre de la défense Heston (1994) dans la Bibliographie. sont traitées comme des dépenses de fonctionnement. Les dépenses d'investissement peuvent être estimées Tableau 13. à partir d'enquêtes directes auprès d'entreprises et de Structure de l'économie : la demande dossiers administratifs ou par la méthode des flux de La consommation privée représente la valeur, aux marchandises, au moyen de données sur les échanges et prix du marché, de tous les biens et services, y compris les activités de construction. La qualité des données sur les biens de consommation durables (tels qu'automo la formation de capital fixe du secteur public dépend biles, machines à laver et ordinateurs individuels) de la qualité du système de comptabilité nationale, qui achetés ou reçus à titre de rémunération en nature par est généralement insuffisante dans les pays en dévelop les ménages et les institutions à but non lucratif. Elle pement ; les chiffres relatifs à la formation de capital ne comprend pas les achats de logements, mais elle fixe du secteur privé, et surtout aux dépenses d'équipe inclut le loyer imputé des logements occupés par leurs ment des petites entreprises non constituées en société, propriétaires. En pratique, elle peut comprendre tout sont habituellement très peu fiables. écart statistique constaté pour l'emploi des ressources. Les estimations de la variation des stocks sont rare La consommation privée est souvent estimée par ment complètes mais couvrent habituellement les acti différence, en déduisant du PIB toutes les autres vités ou les produits les plus importants. Dans certains dépenses connues. L'agrégat ainsi obtenu peut faire pays, ces estimations sont obtenues par différence, intervenir des écarts assez importants. La consomma parallèlement à la consommation privée globale. En tion privée peut être calculée séparément ; dans ce cas, application des conventions relatives aux comptes les enquêtes auprès des ménages sur lesquels reposent nationaux, il est nécessaire de procéder à des ajuste pour une large part les estimations correspondent ments pour faire apparaître l'appréciation de la valeur généralement à une seule année et ont une portée des stocks par suite de l'évolution des prix. Cette opé limitée. Les estimations deviennent donc rapidement ration n'est pas toujours réalisée en pratique. Dans les obsolètes et doivent être complétées par des estima pays où l'inflation est soutenue, ce facteur peut être tions effectuées par des procédures statistiques faisant important. intervenir quantités et prix. L'opération est également L'épargne intérieure brute est le PIB moins la compliquée par le fait que, dans de nombreux pays en consommation totale. développement, la différence entre les versements en Les exportations de biens et de services représen espèces effectués au titre des activités commerciales et tent la valeur de tous les biens et services marchands ceux effectués pour le compte des ménages peut être fournis au reste du monde (y compris les transports, difficile à établir. voyages et autres services tels que les communications, La consommation des administrations publiques les assurances et les services financiers). Les exporta comprend toutes les dépenses courantes consacrées à tions et les importations sont compilées à partir des l'achat de biens et de services (y compris les traite statistiques douanières et des données sur la balance ments et salaires) par tous les échelons des administra des paiements émanant des banques centrales. Bien tions publiques, mais non par la plupart des que les données sur les paiements au titre des exporta entreprises d'Etat. Elle comprend aussi la plupart des tions et des importations fournissent une description dépenses au titre de la défense et de la sécurité natio relativement fiable des transactions internationales, nales, dont certaines sont désormais considérées elles peuvent ne pas être strictement conformes aux comme des investissements. normes d'évaluation ou aux définitions des périodes L'investissement intérieur brut comprend les retenues pour la comptabilisation des opérations de la dépenses consacrées à l'accroissement du capital fixe balance des paiements ou, ce qui est plus grave, ne pas du pays, plus les variations nettes du niveau des stocks. respecter le critère du transfert de propriété. (Dans les Le capital fixe et les stocks sont définis dans la note comptes conventionnels de la balance des paiements, technique du tableau 11. Conformément aux direc une transaction est considérée se produire au moment tives révisées du SCN (1993), l'investissement inté du transfert de propriété et est enregistrée à cette date.) rieur brut comprend également les dépenses Cette question revêt de plus en plus d'importance du d'équipement au titre de la défense qui se rapportent fait de la globalisation des activités industrielles et à des établissements pouvant être utilisés par le public, commerciales. Ni les statistiques douanières, ni les tels que des écoles ou des hôpitaux, et les dépenses comptes de la balance des paiements ne couvrent les relatives à certains types de logements résidentiels pri transactions illégales qui se produisent dans de nom- GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 315 breux pays. Les voyageurs peuvent légalement passer la L'excédent/déficit global est la différence entre, frontière avec des marchandises, mais le commerce d'une part, les recettes courantes, les recettes en capi navette peut avoir pour effet de biaiser encore plus les tal et les dons publics reçus et, d'autre part, les statistiques commerciales. dépenses totales et les prêts moins les rembourse Le solde des ressources est la différence entre les ments. exportations et les importations de biens et de services. Les dépenses au titre de biens et services recou vrent l'ensemble des paiements effectués au titre de Tableay 14. Finances de l'administration centrale biens et de services, y compris les traitements et Les recettes fiscales courantes comprennent les salaires. encaissements, sans contrepartie et non rembour Les dépenses au titre des services sociaux recou sables, correspondant à des versements obligatoires à vrent les dépenses au titre de la santé, de l'éducation, l'administration centrale à des fins publiques. Elles du logement, de la sécurité sociale, de l'aide sociale et comprennent aussi les intérêts perçus sur les arriérés des équipements collectifs. Elles recouvrent également fiscaux et les pénalités pour défaut ou retard de paie les indemnités versées aux personnes malades er tem ment, et sont indiquées nettes des remboursements et porairement invalides pour compenser leurs pertes de autres ajustements correctifs. revenu ; les prestations versées aux personnes âgées, Les recettes non fiscales courantes comprennent aux invalides permanents et aux chômeurs ; les alloca les encaissements avec contrepartie et non rembour tions familiales et les indemnités de maternité et pour sables correspondant à des versements obligatoires à enfants à charge ; et le coût des services d'aide sociale, des fins publiques, comme les amendes, les droits comme les soins aux personnes âgées, aux invalides et administratifs ou les revenus tirés par les administra aux enfants. De nombreuses dépenses visant la défense tions publiques des biens qu'elles possèdent ainsi qu'à de l'environnement, comme les mesures antipollu des versements volontaires, sans contrepartie et non tion, l'alimentation en eau, l'assainissement et l'enlè remboursables effectués à des fins publiques par des vement des ordures ménagères, sont incluses dans entités autres que l'administration centrale. En sont cette catégorie, sans être mesurées séparément. exclus les sommes provenant de dons et d'emprunts, Les données sur les recettes et les dépenses de l'ad les recouvrements de prêts antérieurs des administra ministration centrale sont collectées par le FMI, qui tions, le produit de la vente de biens de capital fixe ou soumet à cet effet des questionnaires aux gouverne de stocks, de terrains ou d'actifs incorporels, ou de ments de ses pays membres, et par l'OCDE. En dons émanant de sources autres que l'administration général, la définition de l'administration centrale centrale et effectués à des fins d'équipement. Les exclut les entreprises publiques non financières er les recettes courantes englobent toutes les recettes fiscales institutions financières publiques (telles que la et non fiscales courantes. banque centrale). Malgré les efforts déployés par le Les dépenses courantes recouvrent les dépenses FMI pour rationaliser et normaliser la collecte des avec contrepartie effectuées à un titre autre que l'ac données sur les finances publiques, les statistiques ne quisition de biens d'équipement ou de biens et ser sont souvent pas complètes, à jour ou comparables. vices devant servir à produire des biens En raison des carences observées en ce qui concerne d'équipement. Elles recouvrenr aussi les dépenses la portée des données, il n'est pas possible de présen sans contrepartie effectuées dans un but autre que de ter les informations à un niveau infranational, de permettre aux bénéficiaires d'acquérir des biens sorre que les comparaisons entre pays peuvent prêter d'équipement, de dédommager les bénéficiaires des à confusion. dégâts causés à des biens d'équipement ou de leur Les données sur les dépenses totales de l'adminis destruction, ou d'accroître les actifs financiers des tration centrale telles qu'elles sont présentées dans la bénéficiaires. Les dépenses courantes ne couvrent ni publication du FMI, Govemment Finance Statistics les prêts des administrations publiques, ni les rem Yearbook, constituent un indicateur de la consomma boursements à ces dernières, ni la prise de participa tion des administrations publiques de portée plus tions à des fins d'intérêt général. limitée que celles qui apparaissent dans les comptes Les dépenses en capital sont les dépenses effectuées nationaux parce qu'elles ne comprennent pas les en vue d'acquérir des biens d'équipement, des terrains, dépenses de consommation des États d'une fédération des actifs incorporels, des stocks des administrations et des administrations locales. Le concept retenu par le publiques et des actifs non financiers non militaires. FMI pour les dépenses de l'administration centrale est Elles incluent également les subventions d'équipement. en revanche plus vaste que la définition des comptes 3l6 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO nationaux parce qu'elle englobe les investissements sans réciprocité. Tous les transferts qui ne peuvent être intérieurs bruts et les transferts des administrations. dits transferts de capital sont des transferts courants. Les finances de l'administration centrale peuvent Le solde des transactions courantes représente la être présentées sur une base consolidée ou sous forme somme des exportations nettes de biens et de services, de données budgétaires. Dans la plupart des pays, les du revenu net et des transferts courants nets. données sur les finances de l'administration centrale Les réserves internationales brutes comprennent sont consolidées en un compte unique, mais, dans les avoirs constitués par l'or monétaire, les DTS, la d'autres, seuls les comptes budgétaires de l'administra position de réserve au FMI et les avoirs en devises sous tion centrale sont disponibles. Les pays dont les statis le contrôle des autorités monétaires. La composante or tiques sont présentées dans des comptes budgétaires de ces réserves est évaluée sur la base du cours de For sont indiqués dans le Profil des données originales des en fin d'année à Londres (589,50 dollars l'once en World Development Indicators 1999. Comme ces 1980 et 287,80 dollars Fonce en 1998). comptes budgétaires ne couvrent pas toujours la tota La balance des paiements comporte deux groupes lité des unités de l'administration centrale, ils donnent de comptes. Le compte des transactions courantes généralement une idée incomplète des activités de recouvre les transactions relatives aux biens et ser celle-ci. Un des principaux problèmes tient au fait que vices, aux revenus et aux transferts courants. Le les opérations quasi budgétaires de la banque centrale compte de capital et d'opérations financières enre ne sont pas prises en compte. Les pertes encourues par gistre les transferts de capital, les acquisitions ou ces la banque centrale dans le cadre d'opérations moné sions d'actifs non financiers non produits (comme taires et de financements consentis à des taux bonifiés les brevets), et les opérations portant sur des avoirs et peuvent engendrer d'importants déficits quasi budgé engagements financiers. Les réserves internationales taires, de même que les opérations d'autres intermé brutes sont enregistrées dans une troisième série de diaires financiers, tels que les institutions publiques de comptes, intitulée position des investissements inter financement du développement. Les données ne cou nationaux, qui comptabilise les avoirs et engage vrent pas non plus les engagements conditionnels des ments en termes de stocks. administrations publiques au titre des régimes d'assu La balance des paiements est établie sur la base d'un rance et des plans de retraite par répartition. système d'enregistrement en partie double qui indique tous les flux de biens et services entre une économie et Tableau 15. Compte des transactions le reste du monde ; tous les transferts constituant la courantes de la balance des paiements contrepartie de ressources réelles ou des créances finan et réserves internationales cières sur le reste du monde ou détenues par celui-ci Les exportations et importations de biens et ser sans réciprocité, tels que les dons et subventions ; et vices recouvrent toutes les transactions donnant lieu toutes les variations des créances de résidents sur des au transfert de la propriété entre des résidents d'un non-résidents ou engagements de résidents sur des non- pays et le reste du monde de marchandises diverses, résidents qui résultent de transactions économiques. de produits devant faire l'objet d'opérations de trans Toute transaction donne lieu à deux inscriptions, l'une formation ou de réparation, d'or non monétaire et au crédit et l'autre en débit. En principe, le solde net de services. doit être égal à zéro, mais, en pratique, il arrive fré Le revenu net englobe les rémunérations des sala quemment que les comptes ne s'équilibrent pas. Dans riés versées à des non-résidents au titre de travaux ces cas, un montant égal mais de signe contraire est effectués pour le compte de résidents du pays consi enregistré, au titre des erreurs et omissions nettes, dans déré et réglés par ces derniers, er le revenu des inves le compte de capital et d'opérations financières. tissements (recettes et paiements afférents aux Des écarts peuvent apparaître dans les comptes de la investissements directs, aux investissements de porte balance des paiements parce que les données provien feuille, aux autres investissements et aux avoirs de nent de différentes sources et qu'il n'est pas possible de réserve). Les revenus qui proviennent de l'utilisation s'assurer qu'elles sont entièrement cohérentes. Les de biens incorporels sont classés dans les services aux sources utilisées sont les statistiques douanières, les entreprises. comptes monétaires du système bancaire, les statis Les transferts courants nets correspondent aux tiques sur la dette extérieure, les informations fournies transactions dans le cadre desquelles les résidents par des entreprises, les enquêtes menées pour estimer d'une économie fournissent ou reçoivent des biens, les transactions relatives aux services, et les registres des des services, un revenu ou des ressources financières opérations de change. Les différences existant entre les GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 317 méthodes d'enregistrement -- par exemple en ce qui boursières de toutes les sociétés cotées sur les bourses concerne les principes de chronologie, la définition des nationales ; la capitalisation boursière d'une société est critères de résidence et de propriété, et les taux de le produit du cours de l'action en fin d'année et du change utilisés pour évaluer les transactions -- contri nombre de titres existants pour cette action. En tant buent aux erreurs et omissions nettes. Il se peut égale qu'indicateur du degré de développement du marché ment que des transactions effectuées en contrebande boursier d'un pays, elle présente des carences concep ou autres types d'opérations illégales ou paralégales ne tuelles et statistiques en raison, notamment, du manque soient pas enregistrées ou le soient de manière erronée. d'exactitude des données communiquées et du manque Les définitions et concepts utilisés sont basés sur le d'uniformité des normes comptables retenues. Manuel de la balance des paiements, Cinquième édi La rubrique des sociétés intérieures cotées en tion, du FMI. Cette édition donne une nouvelle bourse indique le nombre d'entreprises intérieures définition des transferts de capital dans lesquels elle constituées en société et cotées en bourse en fin d'an inclut certaines transactions auparavant enregistrées née, à l'exception des sociétés d'investissement, des dans le compte des transactions courantes, telles que fonds communs de placement et autres organismes de les remises de dettes, les transferts de capital des placement collectif. migrants et l'aide extérieure employée pour financer La marge d'intérêt, également qualifiée de marge l'acquisition de biens d'équipement. Le solde du d'intermédiation, est la différence entre le taux d'intérêt compte des transactions courantes reflète donc perçu par les banques sur leurs prêts à court et à moyen désormais plus exactement le produit des transferts terme au secteur privé et le taux d'intérêt servi par les courants nets en sus des transactions sur biens et ser banques sur les dépôts à vue, à terme ou d'épargne de vices (antérieurement qualifiés de services autres que leur clientèle résidente. Les taux d'intérêt devraient indi le revenu des facteurs) et du revenu (autrefois quali quer la mesure dans laquelle les institutions financières fié de revenu des facteurs). De nombreux pays conti réagissent à la concurrence et aux mesures d'encourage nuent toutefois d'utiliser des systèmes de collecte des ment. La marge d'intérêt peut toutefois ne pas être une données basés sur les concepts et définitions de la mesure fiable de l'efficacité du système bancaire dans la quatrième édition. Si nécessaire, le FMI convertit les mesure où les informations relatives aux taux sont données communiquées dans le cadre des systèmes inexactes, les banques ne suivent pas les opérations de antérieurs pour les rendre conformes aux principes tous les membres de leur personnel de direction, ou le retenus dans la cinquième édition (voir le Tableau du gouvernement fixe les taux prêteurs et créditeurs. Profil des données originales dans World Le crédit intérieur fourni par le secteur bancaire Development Indicators 1999). Les valeurs de ce englobe l'ensemble des crédits fournis aux différents tableau sont exprimées en dollars des États-Unis secteurs sur une base brute, à l'exception des concours convertis aux taux de change officiels. à l'administration centrale qui sont enregistrés sur une base nette. Le secteur bancaire comprend les autorités Tableau 18. Finances du secteur privé monétaires, les banques créatrices de monnaie, et les L'investissement privé correspond aux dépenses autres institutions bancaires pour lesquelles on dispose brutes du secteur privé (y compris les organismes pri de données (y compris les institutions qui n'acceptent vés sans but lucratif) effectuées en vue d'accroître ses pas de dépôts transférables mais contractent des enga immobilisations intérieures. En l'absence d'estimations gements sous forme de dépôts à terme et d'épargne). directes de la formation brute de capital fixe intérieure Au nombre de ces autres institutions bancaires figurent du secteur privé, on estime cet agrégat en calculant la les caisses d'épargne et de crédit et les caisses d'épargne- différence entre l'investissement intérieur brut total et logement. l'investissement consolidé du secteur public. En général, les indicateurs présentés ici ne prennent L'amortissement des actifs n'est pas pris en compte ici. pas en compte les activités du secteut informel, qui L'investissement privé étant souvent estimé en faisant continue d'être une importante source de financement la différence entre deux quantités estimées (l'investisse dans les économies en développement. ment fixe intérieur et l'investissement consolidé du sec teur public), il se peut que l'investissement privé soit Tableau 17. Rôle des administrations sous-évalué ou surévalué et que les chiffres obtenus publiques dans l'économie soient erronés à terme. Les subventions et autres transferts courants La capitalisation boursière (également qualifiée de englobent tous les transferts en compte courant non valeur du marché) est la somme des capitalisations remboursables et sans contrepartie aux entreprises pri- 3l8 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, 1 9 9 9 - 2 0 0 0 vées et publiques, et le coût, pour le public, des défi civile, les dons militaires en nature, les pensions accor cits d'exploitation, sur la base des encaissements et dées au personnel militaire, et les cotisations de sécu décaissements, des unités de production marchande rité sociale versées par des entités des administrations des administrations au titre de leurs ventes au public. publiques à d'autres entités de ces mêmes administra Pour estimer la valeur ajoutée par les entreprises tions publiques. Les données officielles peuvent ne pas publiques, on calcule la différence entre le produit des couvrir certaines dépenses militaires, ne pas indiquer ventes et le coût des facteurs de production intermé certains financements parce que ceux-ci ont été enre diaires, ou la somme de l'excédent (solde) d'exploita gistrés dans des comptes extrabudgétaires ou que des tion de ces entreprises et des rémunérations versées. réserves de change non déclarées ont été utilisées, ou Les entreprises publiques sont des entités écono ne pas couvrir l'aide militaire ou les importations miques dont les administrations publiques sont pro secrètes de matériel militaire. Les données déclarées priétaires ou qu'elles contrôlent, qui tirent l'essentiel sont probablement plus complètes pour les dépenses de leurs revenus de leurs ventes de biens et de services. courantes que pour les dépenses d'équipement. Dans Cette définition recouvre les entreprises commerciales certains cas, il est possible d'estimer de manière plus directement gérées par un service des administrations exacte les dépenses militaires en faisant la somme de la publiques et dans lesquelles celles-ci détiennent une valeur estimée des importations d'armes et des participation majoritaire, directement ou indirecte dépenses militaires nominales. Cette méthode peut ment par le biais d'autres entreprises publiques. Elle toutefois sous-estimer ou surestimer les dépenses recouvre aussi les entreprises dans lesquelles les admi d'une année spécifique lorsque le paiement des armes nistrations publiques détiennent une participation est effectué à une date autre que celle de leur livraison. minoritaire, à condition qu'elles en détiennent le Les données du tableau 17 proviennent de l'U.S. contrôle par suite de la répartition des actions res Arms Control and Disarmament Agency (ACDA). tantes. Elle n'inclut pas les entreprises dont les activi La publication du FMI, Government Finance tés relèvent du secteur public, comme l'éducation, les Statistics Yearbook, est une source primaire de don services de santé, et la construction et l'entretien des nées sur les dépenses au titre de la défense. Elle se routes, qui sont financées d'autres manières, générale base sur une définition cohérente des dépenses au ment à partir des ressources générales des administra titre de la défense basée sur la classification des fonc tions publiques. Les entreprises financières étant de tions des administrations publiques des Nations nature différente, elles sont généralement exclues de la Unies et sur la définition de l'OTAN. Le FMI s'as couverture des données. sure de la cohérence générale des données relatives Les dépenses militaires des membres de aux dépenses au titre de la défense et des autres don l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord nées macroéconomiques qui lui sont communiquées, (OTAN) sont établies sur la base de la définition de mais ne peut pas toujours vérifier leur exactitude ou l'OTAN, qui couvre les dépenses de nature militaire leur couverture. Le champ d'application des données du ministère de la Défense -- y compris les dépenses relatives aux différents pays dépend en outre du de recrutement, de formation, de construction et d'ac retard avec lequel celles-ci sont communiquées ou de quisition de matériels et fournitures militaires -- et leurs carences. La plupart des spécialistes complètent des autres ministères. Les dépenses à caractère civil du donc les données du FMI par les évaluations des ministère de la Défense ne sont pas couvertes par cette dépenses militaires réalisées de manière indépen définition. Laide militaire est incluse dans les dépenses dante par des organismes tels que l'ACDA, l'Institut du pays donateur. Les achats à crédit de matériels mili international de recherches pour la paix de taires sont enregistrés à la date à laquelle la dette cor Stockholm, et l'Institut international d'études straté respondante est encourue et non au moment du giques. Ces organismes s'appuient toutefois dans une paiement. Les données relatives aux autres pays cou large mesure sur les données communiquées par les vrent généralement les dépenses du ministère de la pouvoirs publics, sur des estimations confidentielles Défense, mais non les dépenses au titre de l'ordre de services de renseignement de qualité variable, de public et de la sécurité du territoire, qui sont classées sources qu'elles ne peuvent ou ne veulent révéler, et séparément. des publications des unes et des autres. Les définitions des dépenses militaires varient selon La notation synthétique de risque ICRG est un qu'elles incluent la protection civile, les forces supplé indice global tiré du International Country Risk Guide tives et de réserve, les forces de police et paramilitaires, (ICRG), basé sur 22 éléments de risque. Le les forces à double usage telles que la police militaire et International Country Risk Guide du PRS Croup col- GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 319 lecte des informations sur chaque élément, regroupe Tableau 18. Électricité et transports ces éléments en trois grandes catégories de risque La consommation d'électricité par habitant (politique, financier et économique), et calcule un mesure la production des centrales électriques et des indicateur synthétique dont la valeur est comprise centrales électrocalogènes moins les pertes de distribu entre 0 er 100. Une notation inférieure à 50 indique tion et la consommation des centrales en question. Les l'existence d'un risque élevé, tandis qu'une notation pertes au niveau du transport et de la distribution supérieure à 80 témoigne d'un risque très faible. Les sont les pertes subies entre la source d'alimentation et notations sont révisées tous les mois. les points de distribution, et entre les points de distri La notation de crédit d'Institutional învestor, qui bution et les lieux de consommation, y compris par va de 0 à 100, indique la probabilité qu'un pays n'ho suite de vols. norera pas ses engagements envers l'étranger ; plus la Les données sur la production et la consommation notation est élevée et plus cette probabilité est faible. d'électricité sont collectées auprès des agences natio Les notations de crédit des pays $ Institutional nales par l'Agence internationale de l'énergie, qui les Investor sont basées sur des informations fournies par ajuste pour les rendre conformes aux définitions inter de grandes banques internationales, dont les nationales, par exemple, pour prendre en compte les réponses sont pondérées par une formule qui accorde établissements qui, en sus de leur activité principale, une plus grande importance à celles dont les engage produisent de l'électricité en partie ou en totalité pour ments sont géographiquement plus diversifiés et leur propre usage. Dans certains pays, la production dont les systèmes d'analyse sont plus perfectionnés. d'électricité effectuée pour leur propre compte par les Les notations de risque peuvent être très subjec ménages ou les pérîtes entreprises est importante en tives, et être influencées par des perceptions qui ne raison de l'isolement de ces derniers ou du manque de reflètent pas toujours la situation effective d'un pays. fiabilité des réseaux d'alimentation publics, et les ajus Ces perceptions subjectives déterminent toutefois le tements peuvent ne pas donner une idée exacte de la climat dans lequel s'effectuent les entrées de capitaux production effective. privés étrangers et sont donc une réalité pour les res Bien que l'autoconsommation et les pertes en ponsables de l'action publique. Les pays auxquels les réseau des centrales électriques soient ramenées à des agences de notation donnent une notation peu favo valeurs nettes, la consommation d'électricité englobe rable n'attirent en général pas les flux de capitaux pri la consommation des postes auxiliaires, les pertes des vés déclarés. Les notations de risques indiquées ici ne transformateurs qui sont considérés faire partie inté sont pas entérinées par la Banque mondiale et ne grante de ces postes et l'électricité produite par les ins sont présentées qu'à des fins analytiques. tallations de pompage. Elle couvre l'électricité Le taux d'imposition marginal supérieur est le produite par toutes les sources d'énergie primaires taux le plus élevé du barème appliqué au revenu (charbon, pétrole, gaz, réactions nucléaires, sources imposable des personnes physiques et des sociétés. Le hydroélectriques et géothermiques, vent, marée et tableau indique également le niveau de revenu des combustibles renouvelables) pour lesquelles des don personnes physiques à partir duquel le taux d'impo nées sont disponibles. Ni les chiffres de la production sition marginal le plus élevé s'applique. ni ceux de la consommation n'indiquent le degré de Les systèmes de recouvrement de l'impôt sont fiabilité de l'alimentation (fréquence des coupures de souvent complexes et prévoienr de nombreuses courant et des pannes, coefficients d'utilisation, etc.). exceptions, exemptions, pénalités et autres éléments La rubrique routes revêtues indique le pourcen qui influent sur l'incidence de l'impôt et, partant, les tage des routes recouvertes d'asphalte ou de maté décisions des salariés, des dirigeants des entrepre riaux similaires employés pour la construction de neurs, des investisseurs et des consommateurs. La routes. Celle des marchandises transportées par progressivité de l'impôt, telle que l'indique le taux route représente le volume des biens transportés par marginal supérieur d'imposition du revenu des per véhicules routiers, mesuré en millions de tonnes- sonnes physiques ou des sociétés, peut avoir un effet kilomètres. La colonne marchandises transportées important en ce domaine. Les taux présentés pour les par rail fait état du produit du tonnage de marchan personnes physiques se rapportent généralement au dises transportées et du nombre de kilomètres par revenu du travail. Dans certains pays, le taux margi courus par million de dollars de PIB mesuré sur la nal supérieur est aussi le taux de base ou un taux for base de la PPA. Le nombre de passagers, services faitaire ; auquel cas, des surtaxes, déductions et autres aériens, couvre les passagers voyageant sur les lignes facteurs peuvent également intervenir. intérieures et internationales. 3 2 0 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Les données relatives à la plupart des industries de viseurs qu'ils possèdent, le nombre de postes déclarés transport ne se prêtent pas à des comparaisons inter peut sous-estimer le nombre de postes effectivement nationales parce que, contrairement aux statistiques possédés. démographiques, aux comptes nationaux et aux statis Les lignes de téléphone principales sont les lignes tiques sur le commerce international, les données sur de téléphone qui raccordent le matériel d'un abonné l'infrastructure ne sont pas collectées dans tous les au réseau téléphonique public commuté, par millier pays sur la même base. Les données sur les routes sont d'habitants. La rubrique téléphones portables indique rassemblées par la Fédération routière internationale le nombre d'utilisateurs de téléphones portables abon (FRI), et les données sur les transports aériens par nés à un service public de téléphonie mobile automa l'Organisation de l'aviation civile internationale. La tique qui utilise la technologie cellulaire pour FRI se procure essentiellement ses données auprès des brancher ses clients sur le réseau téléphonique public associations nationales de la route ; lorsqu'un pays ne commuté, par millier d'habitants. LUIT compile les compte aucune association de ce rype ou que celle-ci données sur les lignes de téléphone principales et les ne communique pas ses informations, la FRI contacte téléphones portables en envoyant chaque année à cet d'autres organismes, tels que la direction des routes, le effet des questionnaires aux administrations des télé ministère des Transports ou des travaux publics, ou le communications et aux sociétés d'exploitation. Ces bureau central de statistique. Les données compilées données sont complétées par celles des rapports sont donc de qualité inégale. annuels et des annuaires statistiques préparés par les ministères des Télécommunications, les organismes de Tableau 19. Communications, réglementation, les sociétés d'exploitation et les asso information, science et technologie ciations de télécommunications. La rubrique quotidiens indique le nombre d'exem La colonne ordinateurs personnels indique le plaires distribués de journaux publiés au moins quatre nombre estimé des ordinateurs autonomes conçus fois par semaine, par millier d'habitants. Celle des pour être utilisés par une personne à la fois, par millier radios représente le nombre estimé de récepteurs radio d'habitants. LUIT estime le nombre d'ordinateurs utilisés pour la diffusion de messages dans le public, personnels, notamment à partir de questionnaires par millier d'habitants. Les chiiFres relatifs à ces deux annuels. Dans de nombreux pays, les systèmes infor rubriques proviennent d'enquêtes statistiques de matiques sont dans une très large mesure structurés l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la autour d'unités centrales de traitement, et des milliers science et la culture (UNESCO). Dans certains pays, d'utilisateurs peuvent être branchés sur le même ordi les définitions, les classifications et les méthodes de nateur ; dans ce cas, le nombre d'ordinateurs person dénombrement ne sont pas totalement conformes aux nels sous-estime l'utilisation totale de moyens normes de l'UNESCO. Par exemple, certains pays informatiques. mesurent la circulation des journaux par le nombre Les hôtes Internet sont les ordinateurs directement d'exemplaires imprimés au lieu du nombre d'exem reliés au réseau mondial ; un grand nombre d'ordina plaires distribués. De nombreux pays perçoivent en teurs peuvent se connecter à I'intemet par l'intermé outre une redevance radio pour couvrir en partie le diaire d'un même hôte. Les hôtes internet sont affectés coût des émissions publiques, ce qui décourage les aux pays selon le code de pays d'accueil, même si ce propriétaires de radio de déclarer les postes qu'ils pos code n'indique pas nécessairement si l'hôte est situé ou sèdent. Pour cette raison, ainsi que d'autres problèmes non dans le pays. Tous les hôtes non identifiés par un associés à la collecte des données, les estimations du code de pays sont attribués aux États-Unis. Network nombre de journaux et de radios sont d'une fiabilité Wizards (qui est la source de ces données à très variable et doivent être interprétées avec prudence. http://www.n.w.com) ayant changé de méthode d'en La colonne télévisions indique le nombre estimé quête sur le domaine internet à dater de juillet 1998, des postes utilisés, par millier d'habitants. Les données les données présentées ici ne sont pas directement proviennent de l'Union internationale des télécom comparables à celles qui ont été publiées l'an dernier. munications (UIT), qui envoie chaque année des La nouvelle méthode d'enquête est réputée plus fiable questionnaires aux organismes nationaux de radiodif et évite les problèmes de sous-estimation qui se pro fusion et de télédiffusion et aux associations qui opè duisent lorsqu'une organisation interdit tout téléchar rent dans ce domaine. Certains pays exigent que les gement des données de son domaine. Certains postes de télévision soient déclarés aux autorirés. Dans problèmes d'évaluation continuent toutefois de se la mesure où les ménages ne déclarent pas tous les télé poser, de sorte que le nombre d'hôtes internet indiqué GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 321 pour chaque pays doit être considéré comme une les échanges interindustriels, Davis a estimé l'intensité approximation. technologique des branches d'activité des États-Unis La rubrique scientifiques et ingénieurs R-D donne en tetmes des dépenses de R-D nécessaires pour pro le nombre de personnes formées dans un domaine duire un produit manufacturé spécifique. Cette scientifique, quel qu'il soit, dont les activités consis méthode prend en compte les dépenses de R-D tent à procéder à des activités de recherche et dévelop directes par producteur final ainsi que les dépenses pement à un niveau de cadre (administrateurs indirectes par fournisseur de biens intermédiaires uti compris), par million d'habitants. La plupart de ces lisés pour produire l'article final. Les branches d'acti emplois exigent l'obtention d'un diplôme universi vité, organisées sur la base de la Classification des taire. activités économiques des Etats-Unis (SIC), sont clas L'UNESCO collecte des données sur les travailleurs sées en fonction de leur intensité technologique et les scientifiques et les techniciens et sur les dépenses de R- dix groupes de la SIC (codes à trois chiffres) arrivant D dans ses États membres essentiellement par le biais en tête du classement ont été qualifiés de branches des réponses fournies par les autorités à des question d'activité à technologie de pointe. naires et à des enquêtes spéciales, mais aussi à partir de Pour produire une définition des échanges de tech rapports et de publications officielles, ainsi que d'in nologies de pointe à partit de la classification des formations tirées d'auttes sources nationales et inter branches d'activité de Davis, Braga et Yeats (1992) ont nationales. Elle indique soit le nombre de scientifiques exploité la concordance entre les catégories de la SIC et et d'ingénieurs, soit le nombre effectif de personnes celles de la Classification type pour le commerce inter actives ayant les qualifications requises pour travailler national (CTCI), révision 1, proposée par Hatter comme scientifiques ou ingénieurs. Les données sur le (1985). À cette fin, ils n'ont considéré que les catégories nombre de personnes effectivement employées sont de la CITI (codes à quatre chiffres) ayant un coefficient tirées de recensements et sont moins à jour que les de technologie de pointe supérieur à 50 %. Au nombre indicateurs de la population active. L'UNESCO com de ces exportations figurent les aéronefs, les équipe plète ces données par des estimations du nombre de ments bureautiques, les produits pharmaceutiques et les personnes qualifiées pour exercer les fonctions de instruments scientifiques. Cette méthode repose sur scientifiques ou d'ingénieurs en comptant le nombre l'hypothèse relativement peu réaliste selon laquelle l'uti de personnes ayant achevé les niveaux d'études 6 et 7 lisation des relations interindustrielles et la structure des de la CITE (Classification internationale type de échanges des États-Unis ne biaisent pas la classification. l'éducation). Les données sur les scientifiques et les Le nombre de demandes de brevet déposées est le ingénieurs, qui sont normalement calculées en équiva nombre de documents délivrés par une administra lent de personnes employées à plein temps, ne peu tion, décrivant une invention et créant une situation vent prendre en compte les différences considérables en droit dans laquelle l'invention brevetée ne peut observées entte les niveaux de qualité de la fotmation normalement être exploitée (fabriquée, utilisée, ven et de l'éducation. due, importée) que par le titulaire du brevet ou avec Les exportations de technologies de pointe recou son autorisation. La protection accordée aux inven vrent les biens produits par des branches d'activité tions est d'une durée limitée (généralement 20 ans à (définies sur la base de la classification des branches partir de la date de dépôt de la demande de délivrance d'activité des États-Unis) qui comptent parmi les dix d'un brevet). Les informations sur les demandes de plus importantes en termes de dépenses de R-D. Les délivrance d'un brevet sont présentées séparément exportations de produits manufactutés couvrent les pour les résidents et les non-résidents. Les données sur produits indiqués dans la Classification type pour le les brevets proviennent de l'Organisation mondiale de commerce international (CTCI), révision 1, la propriété intellectuelle, selon laquelle, à la fin de sections 5-9 (produits chimiques et connexes, articles 1996, environ 3,8 millions de brevets étaient en manufacturés classés principalement d'après la matière vigueur dans le monde entier. première, articles manufacturés, machines et matériel de transports, articles manufacturés divers, et articles Tableau 20. Échanges internationaux et transactions non classés ailleurs) à l'exclusion de la La rubrique exportations de marchandises indique division 68 (métaux non ferreux). la valeur FOB (franco à bord), en dollars, des mar Le classement des branches d'activité est basé sur chandises fournies au reste du monde. Celle des une méthode mise au point par Davis (1982 ; voir importations de produits manufacturés donne la Bibliographie). Par le biais de techniques fondées sur valeur GIF (coût, assurance, fret), en dollars, des mar- J22 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO chandises achetées au reste du monde. Les données données COMTRADE. Lorsqu'il ne leur a pas été relatives aux exportations et aux importations de mar possible de se baser sur des chiffres de l'OMC, les ser chandises correspondent aux produits classés aux sec vices de la Banque mondiale ont estimé la part des tions 5 (produits chimiques), 6 (articles manufacturés échanges de produits manufacturés à partir des infor classés principalement d'après la matière première), mations les plus récentes de la base des données 7 (machines) et 8 (articles manufacturés divers) de la COMTRADE. Dans toute la mesure du possible, CTC1, à l'exception de la division 68 (métaux non fer l'OMC publie toutes les données sur les échanges de reux) et du groupe 891 (armes et munitions). Les ser marchandises sur la base du système général du com vices commerciaux recouvrent tous les échanges de merce, qui inclut les produits importés en vue de leur services, y compris les services de transport, de com réexportation. Deux économies, à savoir Hong Kong munication et de commerce, mais non compris les ser (Chine) et Singapour, enregistrent d'importants vices de l'Etat qui recouvrent les services liés au secteur volumes au titre des réexportations, comme indiqué des administrations publiques (dépenses au titre des dans le tableau. Les biens qui transitent par un pays ambassades et des consulats, par exemple) et aux orga mais sont destinés à un autre pays ne sont pas pris en nisations régionales et internationales. compte. Les données sur les échanges de services com Les données sur les exportations et les importations merciaux sont tirées de la base des données de la de marchandises sont basées sur les statistiques doua Balance des paiements du FMI et de publications nières et peuvent ne pas totalement refléter les nationales pour les pays qui ne communiquent pas concepts et définitions de la cinquième édition du leurs données au FMI Manuel de la balance despaiements du FMI. La valeur des exportations enregistrée est le coût des marchan Tableau 21. Aide et flux financiers dises amenées à la frontière du pays exportateur en vue Les flux nets de capitaux privés englobent les flux de leur expédition à l'étranger, c'est-à-dire la valeur générateurs de dette et les flux non générateurs de FOB. De nombreux pays collectent et présentent les dette du secteur privé. Les flux générateurs de dette du données sur les échanges en dollars des États-Unis. secteur privé recouvrent les prêts des banques com Lorsque les données sont communiquées en monnaie merciales, les crédits obligataires et autres crédits nationale, elles sont converties en dollars sur la base du consentis par le secteur privé ; les flux non générateurs taux de change officiel moyen pour la période consi de dette du secteur privé correspondent aux investisse dérée. La valeur des importations est généralement ments directs étrangers et aux prises de participation. donnée au coût des marchandises au moment de leur Par investissement étranger direct, on entend les achat par l'importateur majoré du coût de leur trans entrées nettes de capitaux investis de manière à acqué port et de leur assurance jusqu'à la frontière du pays rir un intérêt durable (au moins 10 % des actions don importateur, c'est-à-dire le coût CIE Les données sur nant droit de vote) dans une entreprise opérant dans les importations sont tirées des mêmes sources que un pays autre que celui de l'investisseur, qui permet à celles des exportations. En principe, les exportations l'investisseur de participer effectivement à la gestion mondiales devraient être égales aux importations de l'entreprise. Il est égal à la somme des flux de par mondiales, et les exportations d'un pays devraient être ticipations, des bénéfices réinvestis, des autres flux de égales à la somme des importations du reste du monde capitaux à long ferme et des flux de capitaux à court en provenance de ce pays. On constate toutefois des terme tels qu'ils sont enregistrés dans la balance des divergences à tous les niveaux en raison des différences paiements. qui existent dans les dates d'enregistrement et les défi Les données sur l'investissement étranger direct nitions. sont basées sur les données de la balance des paiements Les chiffres portés dans ce tableau ont été compilés présentées par le FMI, ainsi que les données commu par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). niquées par l'OCDE et diverses sources nationales Les données sur le commerce des marchandises sont officielles. La définition de l'investissement étranger tirées de Statistiques financières internationales-- FMI, direct retenue dans le monde entier est celle qui figure d'informations supplémentaires provenant de la base dans la cinquième édition du Manuel de la balance des des données de la Division de statistique des Nations paiements du FMI. L'OCDE a également publié une Unies (COMTRADE), et de publications nationales définition, formulée en consultation avec le FMI, pour les pays qui ne communiquent pas leurs données Eurostat (Office statistique des communautés euro au FMI. Les données sur les échanges internationaux péennes) et les Nations Unies. Etant donné la multi de produits manufacturés proviennent de la base des plicité des sources et les différences qui exisrenr au GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 323 niveau des définitions et des méthodes de présenta mations des économistes chargés des pays considérés à tion, il peut exister plus d'une estimation de l'investis la Banque mondiale et au FMI. Certains pays fournis sement étranger direct pour un pays, et les données sent en outre des données sur la dette privée non peuvent ne pas être comparables d'un pays à un autre. garantie. En 1996, 34 pays avaient communiqué des Les données sur l'investissement étranger direct ne données de ce type à la Banque mondiale, et des esti fournissent pas une image complète des investisse mations ont été calculées pour 28 autres pays pour les ments étrangers dans une économie. Les données de la quels ce type d'endettement est connu pour être élevé. balance des paiements sur l'investissement étranger La valeur actuelle de la dette extérieure est une direct ne couvrent pas les capitaux levés dans les éco évaluation des obligations futures au titre du service nomies hôtes, qui sont devenus une importante source de la dette qui peut être considérée par référence à de financement des projets d'investissement dans cer des indicateurs tels que le PNB. Pour la calculer, on tains pays en développement. Il est aussi de plus en actualise le service (intérêts et remboursement du plus apparent que les données sur l'investissement principal) dû au titre de la dette extérieure à long étranger direct sont de portée limitée parce qu'elles ne terme sur la durée de vie des prêts en cours. La dette couvrent que les flux d'investissement transfrontaliers à court terme est prise en compte à sa valeur nomi qui donnent lieu à une prise de participation à l'ex nale. Les données relatives à la dette sont exprimées clusion de ceux qui ne donnent pas lieu à une prise de en dollars, après avoir été converties aux taux de participation, comme les flux de biens et services change officiels en vigueur. Le taux d'actualisation de intra-entreprises. Pour une étude détaillée des pro la dette à long terme est fonction de la monnaie en blèmes associés aux données, voir le volume 1, cha laquelle le prêt est remboursé et est basé sur les taux pitre 3 des WorU Debt Tables 1993-94 de la Banque d'intérêt commerciaux de référence de l'OCDE. Le mondiale. taux d'actualisation utilisé pour les prêts de la La dette extérieure totale est la dette due à des non- Banque internationale pour la reconstruction et le résidents, remboursable en monnaie étrangère, en développement et les crédits de l'Association inter biens ou en services. Elle est la somme de la dette nationale de développement, de même que pour les publique, de la dette à garantie publique, de la dette obligations envers le FMI, est un taux de référence privée non garantie à long terme, du recours au crédit du DTS. Si le taux d'escompte est supérieur au taux du FMI et de la dette à court terme. La dette à court d'intérêt du prêt, la valeur actuelle sera inférieure à la terme englobe toutes les obligations ayant une valeur nominale des futures obligations au titre du échéance initiale ne dépassant pas un an, ainsi que les service de la dette. intérêts en arriérés dus au titre de la dette à long terme. L'aide publique au développement (APD) repré La valeur actuelle de la dette extérieure est égale à la sente les décaissements au titre des dons et des prêts somme de la dette extérieure à court terme et de la (nets des remboursements du principal) accordés à valeur actualisée de la somme de tous les paiements au des conditions concessionnelles par des organismes titre du service de la dette à long terme publique, à publics des pays membres du Comité d'aide au déve garantie publique et privée non garantie sur la durée loppement (CAD) et de certains pays arabes afin de des prêts en cours. promouvoir le développement économique et le Les données sur la dette extérieure de pays à faible- bien-être social dans les pays considérés par le CAD revenu et à revenu intermédiaire sont collectées par la comme étant en développement. Les prêts compor Banque mondiale par le biais du Système de notifica tant un élément de don supérieur à 25 % sont inclus tion de la dette. Les services de la Banque mondiale dans l'APD, de même que l'assistance et la coopéra calculent l'endettement des pays en développement au tion techniques. L'APD englobe également les flux moyen des rapports soumis par ces pays pour chacun d'aide (nets des remboursements) des bailleurs de de leurs emprunts à long terme public ou à garantie fonds officiels aux économies en transition d'Europe publique, ainsi que des informations sur la dette à de l'Est et de l'ex-Union soviétique et à certains pays court terme collectée par les pays ou auprès de créan en développement et territoires ayant un revenu plus ciers par le biais des systèmes de notification de la élevé mais inclus dans la liste par le CAD. Ces flux, Banque des règlements internationaux et de l'OCDE. qui sont parfois qualifiés d'« aide officielle », sont Ces données sont complétées par des informations sur accordés à des conditions similaires à celles de l'APD, les prêts et crédits effectués par les grandes banques Les données relatives à l'aide en pourcentage du multilatérales, les relevés des prêts des organismes offi PNB sont analysées sur la base des valeurs converties ciels de prêt des principaux pays créanciers, et des esti en dollars au taux de change officiel. 324 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Les données se rapportent aux dons et prêts bilaté lorsque l'on ne dispose que de moins de la moitié des raux des pays du CAD, des organisations multilaté observations pour la période. rales et de certains pays arabes, mais ne tiennent pas On estime le taux de croissance, r, en déterminant compte de l'aide accordée par les pays bénéficiaires à l'équation d'une droite de régression par la méthode d'autres pays en développement. Il s'ensuit que cer des moindres carrés à partir des valeurs logarithmiques tains pays qui sont des donateurs sur une base nette de la variable pour chacune des années de la période (comme l'Arabie Saoudite) apparaissent dans le considérée. Cette équation de régression revêt la forme tableau en tant que bénéficiaires. suivante : Les données ne sont pas ventilées par type d'aide (programme, projet, ou aide alimentaire ; secours Log X = a + bt, d'urgence ; aide aux opérations de maintien de la paix ou coopération technique), bien que ces diffé qui est la transformée logarithmique de l'équation rentes catégories puissent avoir un impact très dif du taux de croissance géométrique : férent sur l'économie. Les dépenses de coopération technique ne profitent pas toujours directement au X =X(j(l + r)f. pays bénéficiaire dans la mesure où elles contri buent à couvrir les coûts encourus au sein du pays Dans ces équations, Xest la variable, t représente la en question au titre des rémunérations et avantages période, a = Log XQ et b - Log (1 + r) sont les para accordés aux experts techniques et des frais géné mètres que l'on cherche à estimer. Si b* est l'estima raux des entreprises qui fournissent les services tion de b produite par la méthode des moindres carrés, techniques. il suffit, pour obtenir le pourcentage moyen de crois Les données sur l'aide présentées au tableau 21 sance annuelle, r, de calculer [exp (b*) - 1], puis de étant basées sur les informations produites par les multiplier le résultat par 100. bailleurs de fonds, elles ne correspondent pas aux Le taux de croissance ainsi calculé est un taux moyen chiffres portés par les bénéficiaires dans leur balance représentatif des observations disponibles sur la des paiements, qui excluent souvent en totalité ou en période considérée. Il n'est pas nécessairement égal au partie l'assistance technique, et notamment les paie taux de croissance effectif entre deux périodes données. ments directement effectués aux expatriés par les bailleurs de fonds. De même, l'aide sous forme de Taux de croissance dons en nature n'est pas toujours enregistrée dans les calculé à partir du modèle exponentiel statistiques commerciales ou la balance des paie Dans le cas de certaines statistiques démogra ments. Bien que les estimations de l'APD incluses phiques, couvrant notamment la population active et dans les statistiques de la balance des paiements la population, le taux de croissance entre deux dates visent à exclure l'aide purement militaire, la distinc différentes est calculé au moyen de l'équation suivante : tion est parfois difficile à faire, et c'est généralement la définition du pays d'origine qui prévaut. Méthodes statistiques dans laquelle pn et />; sont respectivement la der La présente section décrit les méthodes de calcul du nière et la première observation de la période, n le taux de croissance par la méthode des moindres carrés, nombre d'années de la période, et Log l'opérateur du du taux de croissance exponentiel (points extrêmes) et logarithme népérien. Ce taux de croissance est basé sur du coefficient de Gini, ainsi que la méthode suivie un modèle de croissance exponentiel continue entre dans YAtlas de la Banque mondiale pour calculer le deux dates. Il ne prend pas en compte les valeurs inter facteur de conversion employé pour estimer les valeurs médiaires de la série. Il convient ici de noter que le du PNB et du PNB par habitant en dollars. taux de croissance calculé à partir du modèle expo nentiel ne correspond pas au taux de croissance annuel Taux de croissance mesuré à des intervalles d'un an, qui est donné par la calculé par la méthode des maimdres carrés formule (pn -/Vy%-/- On calcule les taux de croissance par la médiode des moindres carrés chaque fois que l'on a des séries Le coefficient de Gini chronologiques suffisamment longues pour que les Le coefficient de Gini indique la mesure dans calculs soient fiables. On ne calcule pas ce type de taux laquelle la répartition du revenu (ou, dans certains cas, GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS EE MONDE 325 des dépenses de consommation) entre les individus ou DTS est calculé à partir de données en DTS, puis les ménages d'une économie diffère d'une répartition converti en dollars des Etats-Unis au moyen d'un fac correspondant à une situation d'égalité parfaite, la teur de conversion (de VAtlas) du DTS en dollar. courbe de Lorenz joint les points correspondant aux Cette moyenne sur trois ans permet de lisser les pourcentages cumulés du revenu total revenant aux dif fluctuations annuelles des prix et des taux de change férents pourcentages cumulés du nombre des bénéfi pour chaque pays. On multiplie le PNB du pays par ciaires, en commençant par les individus ou les ménages le facteur de conversion de la méthode de l'Atlas, puis les plus pauvres. Le coefficient de Gini est égal au rap on divise le PNB en dollars ainsi obtenu par le nombre port, en pourcentage, de Faire située entre la courbe de d'habitants au milieu de la plus récente des trois Lorenz et une droite théorique décrivant une situation années pour obtenir le PNB par habitant. Lorsque les d'égalité parfaite, à la surface du demi-carré situé en des taux de change officiels sont jugés peu fiables ou non sous de la droite. Ce coefficient varie entre zéro, qui représentatifs pour la période considérée, la formule représente une situation d'égalité parfaite, et 100 %, qui de l'Atlas fait intervenir une autre estimation du taux implique une situation d'inégalité maximale. de change (voir ci-dessous). La Banque mondiale utilise un programme d'ana Les formules décrivent le mode de calcul lyse numérique, POVCAL, pour estimer les valeurs du du facteur de conversion pour l'année t : coefficient de Gini ; voir Chen, Datt et Ravallion (1993, voir Bibliographie). Méthode de l'Atlas de la Banque mondiale JL \Pt-2\Pt-2) \Pt-il Pi-l) Dans certains cas, la Banque mondiale utilise un et celui du PNB par habitant en dollars pour l'année taux de change synthétique couramment appelé fac t: teur de conversion de ïAtlas pour calculer le PNB et le PNB par habitant en dollars des États-Unis. L'emploi de ce facteur a pour objet de réduire l'impact où e* est le facteur de conversion de XAtlas (unités de des fluctuations de taux de change sur les comparai monnaie nationale par rapport au dollar) pour l'année sons des revenus nationaux des différents pays. t, et est le taux de change annuel moyen (unités de Le facteur de conversion de ï Atlas pour une année monnaie nationale par rapport au dollar) pour l'année quelconque est la moyenne du taux de change effectif t, ptest le déflateur du PNB pour l'année t, / ^ est le d'un pays par rapport aux monnaies des pays du G-5 déflateur du DTS en dollars pour l'année t, Y est le (ou du facteur de conversion retenu) pour l'année en PNB courant (en monnaie nationale) pour l'année t, cause et des taux de change des deux années précé et Nt est la population au milieu de l'année t. dentes, compte tenu de l'écart d'inflation entre le pays concerné et les pays du G-5. Le taux de change effec Autres facteurs de conversion tif d'un pays est une moyenne de ses taux de change La Banque mondiale vérifie systématiquement si les par rapport à la monnaie d'autres pays, généralement taux de change officiels sont des facteurs de conver pondérée par les échanges du pays avec ces partenaires. sion adéquats. Elle a recours à un autre facteur de Les pays du G-5 (Groupe des cinq) sont l'Allemagne, conversion lorsque l'écart entre le taux de change offi les États-Unis, la France, le Japon et le Royaume-Uni. ciel et le taux effectivement employé dans le cadre des Le taux d'inflation des pays du G-5 est représenté par transactions intérieures portant sur des devises ou le la variation des déflateurs du DTS. (Le Droit de tirage commerce international des marchandises est jugé spécial ou DTS est Funité de compte du FMI.) Le exceptionnellement important. Ce n'est le cas que déflateur du DTS est la moyenne pondérée des défla pour un petit nombre de pays (se reporter au teurs du PIB exprimé en DTS des pays du G-5. Les tableau intitulé Profil des données originales de World pondérations sont déterminées par le montant de Development Indicators 1999}. Des facteurs de conver chaque monnaie entrant dans la composition d'un sion autres que le taux de change sont utilisés dans le DTS. Elles varient dans le temps parce que la compo cadre de la méthode de l'Atlas et, dans certains cas, sition monétaire du DTS et les taux de change relatifs dans Les Grands indicateurs du développement'pour une de chaque monnaie se modifient. Le déflateur du année déterminée. Bibliographie ACDA (Organisme de contrôle des armements, er du désarmement). 1997. pour l'environnement mondial : l'Environnement urbain. Ottawa et WorU Military Expendttures andArms Transfers 1996. Washington. Paris : Centre international/Comité 21. 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Ressources mondiales, 1994--95 : Un guide Washington : U.S. Govemment Printing Office. 32.7 328 RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE, I999-2OOO Classification des économies par revenu et par région, 1999 Afrique suhsahariemie Europe et 4<\sie centrale Moyen- Orient et Afrique de Asie Europe de Afrique du Nord llisi ei Asie de l'Est et Groupe Afrique Afrique l'Est et Asie du Asie Reste de Moyen- Afrique de revenu Sous-groupe australe de f Ouest Pacifique Sud centrale l'Europe Orient du Nord Amérique Angola Bénin Cambodge Afghanistan Arménie Yémen, \ laûi Burundi Burkina Faso Chine Bangladesh Azerbaïdjan Rép. du I Honduras On m ores Cameroun Corée, Rép. Bhouran Moldova Nicaragua Congo, Rép. Congo, dém. de Fnde République dém. du' Rép. du lies Salomon Népal kîrghize Érvthrée Côte d'Ivoire Indonésie Pakistan Tadjikistan Ethiopie Gambie Mongolie Turkménistan Kenya Ghana Myanmar Lesotho Guinée- RDI» iao Madagascar Gui née- HUÏI Salomon Malawi Bissau îles Mozambique Libéria Vîet Nu m Faible revenu Mali Mauritanie Niger J Nigeria République centrafricaine Sâo Tomc-et- Prindpe Sénégal Sierra Leone Tcliud Togo Djibouti Cap-Vert Fidji Maldives Albanie Cisjordanic Algérie Reii?c Namibie Guinée îles Marshall Sri Lanka Bélarus et (!azu Egypte, Rép. Bolivie Afrique du équatotïaîe Micronésîe. Bosnie- Iran, Rép. arabe d" Colombie Sud États féd. de Herzégovine islamique d' Maroc- Cosra Rica Swaziland PapoLUIsic- Bulgarie Irak Tunisie Cul M Nouvel1c- Fédération Jordanie Dominique Guinée de Russie Rép. arabe El Salvador Philippines Géorgie syrienne Eqiuueur Samoa Kazakhstan Guatemala Tranche Thaïlande Lettonie Guyana inférieure Tonga Lituanie Jamaïque Vanuatu Macédoine, Pamgtut} ERY de' Pérou Ouzbékistan République Roumanie dominicaine Ukraine SaimA'Incem- Yougoslavie. er-les Rép. féd. de Grenadines Revenu Suriname intermédiaire Botswana Gabon Corée, Rép. Croatie île de Mari Arabie Libye Antigua-et- Maurice Malaisie. Estonie Turquie Saoudite Barhuda Mayotte Paîaos Hongrie Bahrem Argentine Seyc belles Samoa Pologne Liban Baibade américaines République- O m a n Brésil slovaque Chili République Grenade tchèque Guadeloupe Tranche Mexique Panama supérieure Porto Rico Sainr-Kïns- et-Nevis Sainte-Lucie Trinité et-Tohago Uruguay Venezuela Total partiel : 157 26 23 23 8 26 3 10 5 34 GRANDS INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE 3^9 Classification des économies par revenu et par région, 1999 (suite) Afrique subsâharienne Europe et Asie centrale Moyen-Orient et Afrique de Asie Europe de Afrique- du Nord l'Est et Asie de l'Est et Groupe Afrique Afrique l'Est et Asie du Asie Reste de Moyen- Afrique de revenu Sous-groupe australe de l'Ouest Pacifique Sud centrale l'Europe Orient du Nord Amérique !tin Australie Allemagne Canada Japon Autriche États-Unis Nouvelle- Belgique Zélande iiiliii Membres de ('OCDE l Revenu Uni élevé Suède Suisse Réunion Brunéi Slovénie Andorre Emirats Malte Antilles Guam Chypre arabes unis néerlandaises Hong Kong, Groenland Israël Aruba Chine'* îles Anglo- Koweït Bahamas îles Normandes Qatar Bermudes Mariannes îles Féroé Guyane du Nord Liechtenstein française Non-membres Macao Monaco îles Caïmans de l'OCDE Nouvelle- îles Vierges Calédonie (EU) Polynésie Martinique Française Singapour Taïwan» Chine Total : 211 2? 23 35 8 27 28 14 5 44 a . Ex-République yougoslave de Macédoine. b. République fédérale de Yougoslavie (Serbie/Monténégro). c. Le 1*' juillet 1997, Hong Kong a été replacée sous la souveraineté de la Chine. Source ; Données de la Banque mondiale Les groupements établis par la Banque mondiale à ni que les autres économies ont achevé leur développe des fins opérationnelles et pour les besoins de l'analyse ment ou sont parvenues à un stade plus avancé. La reposent principalement sur le produit national brut classification par niveau de revenu ne reflète pas néces (PNB) par habitant. Les économies sont réparties en sairement le degré de développement. trois catégories : économies à faible revenu, économies Ce tableau indique le classement de toutes les écono à revenu intermédiaire (subdivisées en une tranche mies membres de la Banque mondiale et de toutes les inférieure et une tranche supérieure) et économies à autres économies comptant plus de 30 000 habitants. revenu élevé. On utilise aussi d'autres groupements Les économies sont divisées en catégories de revenu en analytiques, fondés sur l'appartenance géographique, fonction du PNB 1998 par habitant calculé selon la les exportations et le niveau de la dette extérieure. méthode de l'Adas de la Banque mondiale. Les groupes Les économies à revenu faible et à revenu intermé sont les suivants : faible revenu (égal ou intérieur à 760 diaire sont parfois appelées économies en développe dollars) ; revenu intermédiaire, tranche inférieure (com ment. L'emploi de cette expression est commode, mais pris entre 761 et 3 030 dollars) ; revenu intermédiaire, cela ne veut pas dire que toutes les économies de ce tranche supérieure (compris entre 3 031 et 9 360 dol groupe en sont au même stade de leur développement, lars) ; revenu élevé (égal ou supérieur à 9 361 dollars).