93649 Burundi : Fiche de résultats September 24, 2012 Burundi : Assurer une croissance accélérée et partagée pour consolider la paix Vue d'ensemble Marqué par une histoire émaillée de conflits et en proie à une pauvreté généralisée, le Burundi coopère avec l'Association internationale de développement (IDA) au rétablissement de la paix et de la sécurité, à la modernisation des finances publiques, à la fourniture des services de base et au renforcement du secteur agricole. Depuis les accords d'Arusha conclus en 2000, le Burundi a enregistré des progrès vers le rétablissement de la stabilité politique et sociale tout en améliorant les conditions de vie de sa population. De 2005 à 2009, le taux net de scolarisation au primaire a augmenté de 23 %, la mortalité des enfants de moins de cinq ans a diminué de 20 % et le nombre d'accouchements effectués avec l'assistance d'un personnel qualifié a doublé. Fiche intégrale (5 pages) Burundi : Assurer une croissance accélérée et partagée pour consolider la paix (a) (PDF, avril 2011) Défi Le Burundi est un petit pays sans littoral dont l'économie est + de résultats dominée par l'agriculture de subsistance. Son principal produit d'exportation est le café, qui lui procure plus de 60 % 12 000 de ses recettes d'exportation et fournit un revenu à quelques 800 000 ménages. Trente ans de guerres civiles alimentées par les antagonismes ethniques ont accentué la pauvreté, accru les besoins sociaux essentiels et gravement emplois ont été créés à travers la réhabilitation de 176,2 km de endommagé les infrastructures économiques de base. routes et l'entretien de 885 km Depuis la signature des accords d'Arusha en 2000, qui ont conduit à des accords de partage du pouvoir et à des élections en 2005 et 2010, le programme de développement du Burundi vise à consolider la paix et la sécurité, à redynamiser l'économie par la relance de la production agricole et à améliorer la prestation des services sociaux. Le 237 000 personnes se sont soumises Burundi éprouve de grandes difficultés à diversifier son volontairement au test de économie, à réduire la vulnérabilité du secteur agricole aux dépistage du VIH/SIDA (contre 89 000 en 2005) chocs et à renforcer la bonne gouvernance et les pratiques de lutte contre la corruption au sein d'une fonction publique fortement politisée. LIENS CONNEXES Démarche Portail pays de la Banque mondiale Environ 71 % de la population bénéficie de l'eau salubre (ce qui est supérieur à la moyenne de 58 % pour l'Afrique Fiche pays subsaharienne). Dans le secteur de l'éducation, des progrès Stratégie d'aide-pays ont été enregistrés mais il en faut encore davantage pour Données et statistiques garantir la croissance future du pays. Depuis l'instauration de la politique de l'école gratuite en septembre 2005, le taux brut de scolarisation au cycle primaire a considérablement progressé, atteignant environ 130 % en 2007-2008, contre 80 % en 2003-2004. Toutefois, le niveau de qualité est faible et le taux d'achèvement est de 46 % seulement. Depuis septembre 2006, le Burundi a connu une stabilisation de sa situation macroéconomique, une amélioration de la discipline et de l'efficacité budgétaires, ainsi que la réhabilitation et la création d'infrastructures économiques. Résultats Depuis septembre 2006, le Burundi a connu une stabilisation de sa situation macroéconomique, une amélioration de la discipline et de l'efficacité budgétaires, ainsi que la réhabilitation et la création d'infrastructures économiques. À cet égard, les programmes soutenus par la Banque ont donné les résultats suivants : Contribution à la paix et à la sécurité par la démobilisation de 29 527 ex-combattants adultes de 2004 à 2010 et de 6 886 ex-combattants comprenant 380 mineurs en 2009 ; Soutien aux réformes économiques de 2004 à 2009, notamment par l'adoption d'une loi organique pour le ministère des Finances et la révision du code de passation des marchés, du code de l'investissement, du code du commerce et de la loi sur la concurrence ; Réduction du nombre de cas en instance devant le Tribunal de commerce au-delà du délai de 60 jours prescrit par la loi à 10 % en 2009, contre 40 % en 2007 ; Relance de la production agricole de 2004 à 2010 par l'amélioration des rendements : les rendements du riz sont passés de 2,5 à 5 tonnes à l'hectare (t/ha) ; le manioc de 6 à 12 t/ha ; le lait de 2,5 à 7 litres par vache et par jour, l'oignon de 4 à 15 t/ha. Environ 40 000 ménages ont bénéficié de cette relance (35 % étant dirigés par des femmes) et 240 000 personnes supplémentaires en ont bénéficié indirectement (45 % étaient des ménages dirigés par des femmes) ; Amélioration de l'accès à l'éducation de 2006 à 2010 : le taux d'achèvement du cycle primaire est passé à de 38 % à 48 %, et le taux brut de scolarisation de 101,3 % à 130,4 %. Perspectives Les orientations stratégiques de la Banque continueront d'aider le Burundi à passer du statut de pays sortant d'une situation de conflit à celui d'un pays en développement en fournissant une aide sélective au gouvernement pour la mise en œuvre d'une stratégie de réduction de la pauvreté. Ceci permettra au pays : i) de promouvoir une croissance économique durable et largement partagée par l'accroissement de la productivité des cultures vivrières, l'élargissement de la base des exportations, la création d'un environnement plus propice aux affaires, l'amélioration des services d'infrastructure grâce à l'intégration régionale ; ii) d'améliorer l'accès aux services sociaux en vue de consolider la stabilité sociale par une gestion plus rationnelle et plus transparente des finances publiques et l'amélioration de l'accès à des services de base de qualité ; iii) de diffuser les pratiques de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption en renforçant la stratégie et les institutions de gouvernance du Burundi dans l'optique d'améliorer la gestion des finances publiques. Le futur programme de développement du Burundi permettra d'assurer cette transition à condition que la paix et la sécurité soient préservées pour favoriser l'apport d'investissements directs étrangers, que des actions soient engagées pour régler les problèmes démographiques, que les appuis financiers extérieurs soient accrus, que les capacités nationales soient continuellement renforcées pour suivre et gérer les programmes de développement et les ressources publiques, et que la production d'électricité soit assurée. En mettant à profit son partenariat étroit avec le Burundi et les efforts déployés récemment pour concevoir des outils tels qu'un cadre de dépenses à moyen terme, l'IDA continuera d'aider le gouvernement burundais à relever les défis de son développement. (a) indique une page en anglais.