96054 Dernière mise à jour : sept 2008 Égypte : projet pour une économie rurale viable December 11, 2008 Liens : - Qu'est-ce que l'IDA ? - Nos activités en Égypte (a) En savoir plus sur l'Égypte :  - Emprunts précédents - Données et statistiques (a) - Recherche - Contactez-nous (a) Le désert couvre plus de 95 % du territoire égyptien. Avec moins de 5 % de la surface du pays habitable, presque la totalité des 72 millions d'habitants sont contraints de vivre le long de la mer Méditerranée ou du Nil. La capitale du pays est l'une des villes connaissant la plus forte densité au monde. Selon les prévisions, le nombre d'habitants en Égypte devrait doubler d'ici à 2050. Cette croissance démographique ne fera qu'aggraver les conditions de vie associées à cette surpopulation. Même si l'agriculture ne représente que 14 % des revenus de l'Égypte, le secteur agricole emploie 32 % de la main d'œuvre du pays. Pour des millions d’agriculteurs égyptiens, particulièrement ceux de la région du delta du Nil, la production agricole et les revenus chutent en raison de la salinisation du sol. En effet, sur les quelque 3,3 millions d'hectares de terres cultivables d'Égypte, plus de 25 % sont touchés par des problèmes de salinisation. Au nord et à l'est de la région du delta, plus de 60 % des terres cultivées sont affectées par ce phénomène. Le projet intitulé East Delta Agricultural Services Project (Projet de services agricoles pour les terres de l'est du delta) visait à offrir des services de soutien afin de faciliter l'installation d'environ 29 000 familles paysannes pauvres sur environ 55 000 hectares de terres situées à l'est du delta et anciennement gagnées par le sel. Ce projet contribuait également à une croissance de la production agricole. La zone concernée se trouve dans l’est de la région du delta, entre le canal de Suez et le lac Manzala, soit une superficie de 85 000 hectares dans les quatre gouvernorats de Port-Saïd, Ismailia, Sharkiya, et Dakahliya. Une analyse a montré que ces sols riches en sel peuvent toutefois être regagnés. Une fois désalinisées, ces terres permettent d'obtenir, avec la même quantité et qualité d'eau, des rendements agricoles similaires à ceux de la région du delta. Le projet comprenait des services agricoles (vulgarisation, recherche adaptative et développement communautaire), la mise en place d’infrastructures agricoles, destinées notamment à l’irrigation tertiaire et au drainage des champs, ainsi que des travaux d’approvisionnement en eau potable. Ce projet a permis d'augmenter les revenus issus de l'agriculture et de poser les bases d'un développement économique viable dans les zones rurales à l'est de la région du delta. Points importants : - Augmentation régulière de la surface cultivée. Environ 50 000 hectares ont été cultivés durant l'hiver 2007-2008, ce qui représente 90 % de la zone ciblée (de 55 000 hectares) et une augmentation de 13 % par rapport à l'hiver 2006-2007. - Augmentation régulière des rendements agricoles, concernant notamment le blé, l'orge, la betterave à sucre, le riz, le coton et des plantes submergées. - Activités de développement communautaire très efficaces. L'unité de développement communautaire (UDC) s'est impliquée dans tout un éventail d'activités en faveur de la coopération des villages. Jusqu'à maintenant, 14 associations de développement communautaire (ADC) ont été formées, ainsi que plus de 328 associations d'irrigants (AI) et 8 syndicats d'utilisateurs d'eau (SUE), surpassant ainsi les objectifs fixés. Les hommes et les femmes des communautés locales ont pu acquérir de nouvelles compétences pour générer des revenus telles que la préparation des aliments, la production de champignons, d'artisanats et de produits laitiers. Pour soutenir leurs activités, certaines ADC reçoivent déjà un financement de la part du ministère des Affaires sociales. - Progrès en termes d'infrastructures. Le projet a permis de construire une grande usine de traitement pour l'eau potable et trois usines de traitement des eaux usées. Des unités compactes de traitement pour l'eau potable ont également été réhabilitées ou agrandies. Le crédit de l'IDA d'environ 15 millions de dollars a pris effet en janvier 1999 et sera clôturé en décembre 2008. Le Fonds international de développement agricole a cofinancé ce projet à hauteur de 25 millions de dollars. La clôture de ce projet était prévue au 31 mars 2008. Le réseau de canalisation des eaux usées ainsi que l'usine de traitement du village d'El Radwan sont désormais sous le contrôle du gouvernorat de Port-Saïd. Ce dernier a déjà mis le système en opération. Les dispositions pour transférer le contrôle de la principale usine de traitement des eaux usées, située en Hussainie du sud, à l'entreprise El Sharkiya Water Company ont été prises. L'entreprise a envoyé des membres de son personnel pour seconder l'équipe chargée de superviser la construction de la station de traitement des eaux. Projet de services agricoles pour les nouvelles terres de l’est du delta Documents du projet Related News Lancement d’un fonds pour soutenir les initiatives à l’appui des marchés du carbone dans les pays en développement Permanent URL for this page: http://go.worldbank.org/ZSXY0SQWY0