: ' :: . RApPORT ANNUEL SUR LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE Exercise 93 , , " . ':,',: FILE CO Y _____"'-________________,________, ... ,~~~__.:.~"""'~"" ___"' _________...._______.... ,.. .. ~._._, ,","._q;_ HI 1I:.~";.tltllllltlU:i Rapport Annuel sur la Performance du Portefeuille Exercise 93 Banque mondiale Washington © 1994 Banque intemationale pour la reconstruction et Ie developpement/ BANQUE MONDIALE 1818 H Street, N.W. Washington, D.C. 20433, U.S.A. Tous droits reserves Fait aux Etats-Unis d' Amerique Premier tirage in anglais : septembre 1994 Premier tirage in fran~ais : septembre 1994 La presente publication a ete etablie par les services de la Banque mondiale et les constatations, interpretations et conclusions qui y sont presentees ne refietent pas necessairement la position des Administra- teurs de la Banque mondiale ni des pays qu'lls representent. ISBN 0-8213-2961-8 - iii - Table des llUltieres Abreviations iv Constatations et conclusions 1 1 Taille et composition du portefeuille 5 2 Methodes de notation du portefeuille 8 3 Perfonnance du portefeuille par Region 11 4 Perfonnance du portefeuille par secteur 15 5 Autres aspects de la perfonnance du portefeuille 17 6 Gestion de la performance du portefeuille 19 - 2- adopte pour donner suite aux recommandations du GEGP (<< Les prochaines etapes ~) 2. Depuis que Ie Conseil a approuve ce programme enjuillet 1993, des progres sensibles ont ete faits dans divers domaines. Les examens de la performance des portefeuilles-pays (CPPR) sont aujourd 'hui largement integres aux processus operationnels de la Banque et aux plans d'activite des Regions. Les ressources du Fonds de participation cree recemment pour encourager Ie personnel a proposer et a experimenter de nouveaux moyens d'elargir la participation des beneficiaires et d'ameliorer la contribution des projets au developpement ont ete engagees en totalite. Des directives nouvelles pour les strategies-pays ont ete publiees, incorporant expressement des mesures favorables a la gestion du portefeuille dans la formulation des strategies et plans d'aide aux pays. Divers groupes d'etude (cofinancement, rapports financiers, audit, et information pour la gestion du portefeuille) ont acheve leurs travaux et soumis leurs recommandations a la direction. Un Panel d'inspection independant, charge d'examiner les projets finances par la Banque, a ere cree. Un Centre public d'information est entre en fonctionnement, donnant acces a des documents operationnels qui faisaient precedemment l'objet d'une distribution restreinte. Les ameliorations realisees dans I'analyse des risques et de la sensibilite et dans Ie suivi et l'evaluation des progres vers les objectifs de developpement des projets se poursuivent. L'identification des competences necessaires a la gestion du portefeuille avance de maniere satisfaisante et des programmes de formation du personnel a divers aspects de la gestion du portefeuille se mettent en place. Un nouveau processus d'evaluation des prestations du personnel, qui reconnaitra et recompensera Ie travail de gestion et d'evaluation de la performance du portefeuille, est entre en application. • Les ameliorations apportees a la gestion de la performance du portefeuille au cours des deux demieres annees et les progres qui resulteront a I'avenir de la pleine application des mesures prevues par « Les prochaines etapes ~ renforceront dans Ie moyen terme la contribution du portefeuiIle de la Banque au developpement. Pour Ie moment, ces mesures, en particulier les restructurations de projets et les clotures ou annulations de prets dans Ie cas des projets en difficulte, ont eu pour consequence la plus evidente de stabiliser la performance generale du portefeuille. Toutefois, au-dela des effets immediats d'assainissement du portefeuille, rien ne garantit un revirement definitif de la performance generale dans les prochaines annees. En effet, les efforts entrepris pour ameliorer la gestion de la performance du portefeuille ne peuvent faire disparaitre les risques d'execution inherents au programme de developpement ambitieux et complexe de la Banque et de ses emprunteurs. En outre, les prets de la Banque aux emprunteurs se trouvant a un stade peu avance et difficile de leur transition vers l'economie de marche ou de leur ajustement et de leurs reformes economiques posent aussi des risques importants. Comme I'experience Ie montre, les facteurs economiques et institutionnels propres aux differents pays exercent en definitive une influence considerable sur les resultats des projets du point de vue du developpement. Perfonnance du portefeuille d'apres les notations de la situation generate • Le portefeuille d'operations en cours d'execution durant l'exercice 93 comprenait 1.897 operations reparties entre 126 portefeuilles-pays, la valeur totale des engagements elant 2. « Obtenir des resultats : ce que la Banque mondiale veut faire pour mieux agir sur Ie developpement ~, Banque mondiale, juillet 1993 (on peut se procurer ce document a la librairie de la Banque mondiale). -3- de 148,4 milliards de dollars. La qualite generale du portefeuille de la Banque, d'apres les notations de Ia situation generale des projets (note SG), a ete relativement stable de l'exercice 92 it l'exercice 93. Apres avoir atteint un niveau record superieur it 20 % lors de l'exercice 91, Ie pourcentage de projets it problemes est tombe a 18 % pour les exercices 92 et 93. Si I'on exclut Ies pays dont les prets etaient declares improductifs etlou qui ont souffert de graves troubles civils durant l'exercice 93, la part des projets it problemes est passe de plus de 18 % lors de l'exercice 91 a 16 % lors de l'exercice 92 et 15 % lors de l'exercice 93. • Le nombre total des projets a problemes (d'apres les notes SG) s'est reduit d'une unite seulement, passant de 339 a338. Cette modification globalement negligeable masque, en fait, d'importantes transformations dans Ie portefeuille de la Banque entre l'exercice 92 et l'exercice 93 : a) 129 projets ont ete elimines de la categorie des operations a problemes par suite de I'annulation et de la cloture des pretS, ou d'amelioration de leur performance; b) 128 projets y ont ete ajoutes, generalement acause d'une deterioration de leur performance et des effets du « vieillissement » 3. • Les tendances de la performance, de I'exercice 92 a l'exercice 93, ont varie suivant les Regions. Le portefeuille pour l'Europe de l'Est et I'ancienne Union sovietique, relevant de la vice-presidence Europe et Asie centrale, a subi une augmentation sensible du pourcentage des projets aproblemes, provoquee en grande partie par Ies difficultes rencontrees par les pays en transition dans I'application de leurs reformes economiques. A I'autre extremite, Ie pourcentage des projets it problemes s' est reduit sensiblement dans Ie portefeuille pour I' Amerique latine et les Caraibes en raison d'ameliorations de la performance des projets et par suite d'annulations et de clotures. Perfonnance du portefeuille d'apres les notations par rapport aux objectifs de developpement • Le pourcentage des projets it problemes (d'apres la notation de leur contribution au developpement - note 00) est passe de 12 % pour l'exercice 92, a13 % pour I'exercice 93. Cette hausse ne semble pas indiquer une veritable deterioration de la performance du portefeuille du point de vue des objectifs de developpement. Elle provient plutot des tentatives faites par les Regions, dans les limites de la methode actuelle de notation, pour evaluer de maniere plus realiste Ie degre auquel les objectifs de developpement seront atteints. • Les pourcentages des projets a problemes dans les Regions (d'apres les notes 00) ont tous ete inferieurs aux pourcentages correspondants d'apres les notes SG. Cette difference traduisait la conviction, largement repandue parmi Ie personnel de la Banque, que les projets atteindraient finalement leurs objectifs de developpement une fois regles les problemes d'execution. 3. Les projets nouveaux sont presque toujours notes comme des projets sans problemes parce que les difficultes d'execution n'ont pas encore eu Ie temps de se manifester. A mesure que I' execution avance et que des problemes apparaissent, la notation de la performance tend a se degrader. -4- Performance du portefeuille par secteur • Durant l'exercice 93, Ie pourcentage des projets a probl~mes (d'apr~s les notes SO) a ete sensiblement inferieur a la moyenne globale pour les telecommunications, I'education, I'assistance technique (AT), Ie secteur population, sante et nutrition, les transports, et Ie secteur Financements et developpement industriel et sensiblement superieur ala moyenne pour l'industrie, I'agriculture et I'electricite. Toutefois, les differences de performance ont ete bien moindres entre les divers secteurs qu'entre les Regions ou les pays, cela montrant que les problemes de performance tendent a venir davantage de difficultes propres aux pays plut6t qu'aux secteurs. • La plus forte amelioration de la performance entre I'exercice 92 et I'exercice 93 a concerne Ie portefeuille pour I'approvisionnement en eau et I'assainissement. Le pourcentage de projets aproblemes dans ce portefeuille est tombe de 26 % lors de l'exercice 92 (Ie plus eleve de tous les secteurs) a 17 % lors de l'exercice 93 (legerement inferieur a la moyenne pour I'ensemble de la 8anque) a la suite de la restructuration de projets et d'autres mesures prises par les emprunteurs pour renforcer les organismes responsables de I'eau et de I'assainissement et pour ameliorer leur performance financiere. -5- 1. Taille et composition du porte/euille Taille du portefeuille Le portefeuille d'operations en cours d'execution durant l'exercice 93 englobait 1.897 operations reparties entre 126 portefeuilles-pays, les engagements representant une valeur totale de 148,4 milliards de dollars (Tableau 1), avec un solde non d6caisse en debut d'exercice de 77,0 mHliards de dollars (52 % des engagements) 4. La valeur des engagements representait plus de 40 % du total des couts d'investissement a la date d'evaluation des 1.897 operations (368,7 milliards de dollars). Le portefeuille actif, qui exclut les pays dont les prets etaient classes improductifs au 30 juin 1993, comprenait 1.886 operations correspondant a des engagements d'une valeur de 147,5 milliards de dollars. De l'exercice 92 al'exercice 93, la valeur totale en dollars EU des engagements en portefeuille a augmente de 4,4 % en chiffres nominaux et de 1,7 % en chiffres reels, principalement a cause du demarrage d'operations de pret a l'appui des pays de l'ancienne Union sovietique. TABLEAU 1. PORTEFEUILLE DE LA BANQUE EN CHIFFRES NOMINAUX ET EN CHIFFRES REELS, EDl·ED3 Nombre de rz.ro[ets Valeur des enl.fJZ.,ments de rz.rlt Taille f!!Ei.£nne des e.rlts {t millions! Ex91 Ex92 Ex93 Ex91 Ex92 Ex93 Ex91 ~ Ex93 Cbiffres oomiDaux Ajustement a/ 143 142 136 22.690,2 23.415,9 23.651,6 158,7 164,9 173,9 lnvestissement 1.702 1.710 1.761 115.342,2 118.729,2 124.723,4 67,8 69,4 70,8 Total 1.845 1.852 1.897 138.032,4 142.145,1 148.375,0 74,8 76,8 78,2 Cbiffres rlSels !!I Ajustement PI 22.690,2 22.815,8 22.446,3 158,7 160,7 165,0 lnvestissement 115.342,2 115.686.6 118.367,1 67.8 67,7 67,2 Total 138.032,4 138.502,4 140.813,4 74,8 74,8 74,2 PI La categorie " Ajustement .. englobe les operations d'ajustement structurel, d'ajustement sectariel, et de r6duction de la dette. hI En prix constants de I' exereice 91 par application des deflateurs suivants au montant des engagements: &91: 100; &92 : 102,63; &93 : 105,37. 4. Le nombre de portefeuilles comprend trois portefeuilles multipays ou regionaux. -6- Composition ligionale En raison du demarrage des prets de la Banque aux pays de I'ancienne Union sovietique, la Region Europe et Asie centrale a augmente sa part dans Ie portefeuille total pour I' exercice 93 mais a eu, cette annee encore, Ie plus petit portefeuille regional d'apres Ie nombre de projets (Tableau 2). Le portefeuille de la Region Afrique est reste Ie plus nombreux (environ 35 % du nombre total de projets), suivi par ceux des Regions Amerique latine et Caraibes (18 %) et Asie de l'Est et Pacifique (17 %). Le portefeuille reste concentre sur un petit nombre de pays. Les cinq plus gros portefeuilles-pays d'apres la valeur des engagements (Inde, Chine, Indonesie, Mexique et Bresil) ont represente 22 % du nombre total de projets et environ 42 % de la valeur totale des engagements lors de l'exercice 93. Ces pays regroupaient 54 % de la population des pays emprunteurs de la Banque. Quarante pays emprunteurs (comprenant les cinq plus gros emprunteurs) representaient chacun plus d'un milliard de dollars d'engagements ou au moins 20 projets (<< grands portefeuilles-pays »), et collectivement plus de 70 % du nombre de projets et 87 % de la valeur totale des engagements pour I'exercice 93. Ces pays regroupaient 87 % de la population des pays emprunteurs de la Banque. TABLEAU 2. REPARTInTON DU PORTEFEUILLE DE LA SANQUE PAR REGION. EX91-EX9l !!till!! !i!I!.f.!!!. 11!!1!!!. .!.Ie! !!!!!! ~ ~ £x91 ($",;IIi_1 !..!l!!.!!!!!!J !!l!!:!.d!. I!!!i!!:!. !..!l!!.!!!!!!J ~ ~ .!:x92 ($miJ/i"".) .. " - -.d.l!!li.... ~ _da ~ ($ ..- . . , - !J!! !!!! AI'riqoc 641 34.7 22.123.3 16.0 644 34.8 23.2lII.7 16.3 6S6 34.6 23.669.1 16.0 _ _ 1'Ea 309 16.1 27.301.3 19.8 319 17.2 29.1144.6 21.0 326 11.2 31.954.3 21.3 _"'Sao! m 1M 31.077.3 22.S 27S 14.8 30.862.3 21.7 m 14.6 30.291.0 2G.4 100 S,4 13.8S8.9 10.0 101 B 14.216.2 10.0 120 6.3 16473.9 11.1 Eoropc .. - - ~ OricoIIAI'riqoc ... II.... 179 9.1 9.974.7 7.2 181 9.8 10.m.4 7.5 178 9.4 IU56,4 7.' Amerique lad... ToUoI, _ do 10 IIoaqut 339 1.1M! 18.4 "II,. 33.6969 IlI.CIl2,4 24.4 100.' I.m 332 17.9 lit,' 33.202.9 14Z.14f,1 23.4 100,' 340 1J197 17.9 I .... 34.430.4 1011,375,0 .. 23.2 Composition sectorlelle La part du secteur Agriculture dans Ie portefeuille a continue a diminuer durant I'exercice 93 (voir Tableau 3), mais elle est restee superieure a celie des autres secteurs (plus de 25 % du nombre total de projets et 19 % de la valeur totale des engagements). Le secteur Industrie et Ie secteur Financements et developpement industriel ont egalement vu leur part diminuer ces dernieres annees. Simultanement, la part combinee du secteur Education et du secteur Population, sante et nutrition est passee d'environ 15 % du nombre total de projets lors de I'exercice 91 a plus de 17 % pour I'exercice 93, et de plus de 9 % de la valeur totale des engagements a pres de 12 %. Par rapport aux chiffres relativement peu eleves de l'exercice 91, Ie nombre des projets et la valeur des engagements pour les operations autonomes d'assistance technique et les operations de gestion du secteur public ont poursuivi leur hausse rapide, Ia part combinee de ces operations dans Ie nombre total de projets passant d'environ 6 % pour l'exercice 91 a plus de 7 % pour I'exercice 93, et leur part de la valeur totale des engagements passant de plus de 2 % pour I'exercice 91 a plus de 3 % pour I'exercice 93. -7- TABLEAU 3. REPARTITION DU PORTEFEUILLE DE LA BANQUE PAR SECTEUR. EX91-EX93 &91 Ex.92 &93 !il!!ti!. .!.!!!!. MOfItant du Nl1rtde MontantdtJ .!.!!!!. !il!!ti!. .!.!!!!. Montant tin .!.!!!!. ~ l!!!!i!!!. !!!!!! !!JJ!J!J!lmtl/ts .!.!!!!. proitl• .!.!!!!. tllreJJ,tments !!!!!! 2!!d!!! !!!!!! t_IIIS !!!!!! ($ milU-/ !!!!!! !!!!!! ($ milliOl/J/ ($ miliiOl/J/ A&riculture et d6v. rural 51) 27.8 30.337.6 22,0 SOl 27,1 29.579.9 20,8 482 25,4 28.832,3 19,4 T......porU 219 11,9 17.325,5 12,6 213 11,0 17.265,3 12,1 220 11,6 19.166,5 12,9 Urbanis..... 104 5,6 7.354,5 5,3 112 6.0 7.746,4 SA 116 6,1 8.283,6 5,6 Touris..... 0 0,0 0,0 0,0 0 0,0 0,0 0,0 0,1 130,0 0.1 0' Approv. on cau _iniss. 97 5,3 6.533,2 4.7 96 5,2 6.993,1 4,9 100 5,3 7.789,8 5,3 FillllXlODlO!lbfdewl. indusu. 158 8,6 17.528,5 12,7 ISO 8,1 17.107.2 12.0 135 7,1 14.822,4 10,0 IndusUie 66 3,6 6.149.9 4,5 60 3.2 6.120.9 4.3 57 3.0 6.105,4 4,1 Communlcalions 34 1.8 1.978,8 1,4 32 1,7 2.340.2 1,6 35 1,8 2.620,0 1,8 Elecuicill! IS4 8.3 21.325,9 15,4 ISS 8,4 21.961,2 15.4 158 8,3 21.390,4 14,4 Ener,ie 57 3,1 5.317.2 3,9 S3 2.9 5.408,0 3,8 S2 2.7 5.720,8 3,9 Educalloll 170 9,2 8.617,9 6,2 179 9,7 9.655,9 6,8 197 10,4 11.039,1 7,4 I'qIuIa!lon 9B S,3 4.274,4 3,1 114 6,2 5.151,0 3,6 132 7,0 6.715,6 4,S Assistm:e lecltnique 94 5,1 1.094,6 0,8 99 S,3 1.162,2 0,8 112 5,9 1.626.3 1.0 Galion du _ public 13 0.7 1.945.1 1.4 17 0.9 2.546.8 1,8 24 1,3 3.105,8 2.1 MIlI-prognmmelPAS 68 3.7 8.249.3 6,0 71 3,8 9.106,7 6,4 76 4,0 11.027,0 7,4 Total, ........bIe de Ja 1.145 100,0 138.032,4 100,0 1.11.5% 100,0 141.145,1 100,0 1.897 100,0 148.315,0 100,0 IIaIIque -8- 2. Methodes de notation du portefeuille Fonnule 590 L'examen du portefeuille pour l' ARPP de l'exercice 93 s'est fonde sur les memes methodes de notation que celles utilisees pour les examens anterieurs (Ie systeme dit de la « Formule 590 :., d'apres Ie numero de la formule utili see pour recapituler les appreciations de chaque mission de supervision). Dans les limites de ces methodes, l'examen a cependant accorde davantage d'attention qu'auparavant a l'evaluation de la contribution au developpement attendue des projets. Les projets ont d'abord ete notes individuellement sur la formule 590 pour plusieurs aspects de la performance comprenant : a) Ie degre auquel les objectijs de developpement du projet (note OD) semblaient pouvoir etre atteints, et b) la situation generale (note SG). Pour les divers niveaux d'agregation des projets - portefeuilles nationaux, regionaux, sectoriels et de I' ensemble de la Banque - les notations correspond ant aux divers aspects de la performance ont ete ensuite calculees a partir de la note donnee individuellement a chaque projet. Suivant Ie systeme de la formule 590, les projets sont notes selon un bareme de 1 a 4, la note 1 etant la meilleure et la note 4 la plus mauvaise. Pour les objectifs de developpement (00), la note 1 signifie qu'on estime que tous les objectifs de developpement du projet seront atteints pour I'essentiel. La note 2 indique que les principaux objectifs semblent devoir etre atteints et que, meme si certains objectifs mineurs ne sont pas realises, Ie projet reste justifie. La note 3 signifie que les principaux objectifs du projet ne seront probablement atteints que partiellement et qu'il n'est pas certain que Ie projet reste justifie. La note 4 indique, enfin, que les principaux objectifs ne seront probablement pas atteints et que Ie projet ne parait plus justifie. Les notes 00 sont utili sees dans Ie present rapport comme une mesure des effets de developpement attendus d'un projet. La note 00 moyenne des projets constituant un portefeuille, et Ie pourcentage de projets ayant une note 00 de 1 ou 2, sont utilises pour indiquer la contribution au developpement attendue du portefeuille considere s, Compte tenu de la note 00 et des notes attribuees pour les autres aspects de la performance (essentiellement la concretisation des diverses entrees et sorties des projets), chaque projet r~oit une note refletant sa situation generale (note SG) 6, La note 1 signifie qu'il n'y a pas de problemes 5. Actuellement, les notes 00 refletent Ie jugement porte sur les effets de developpement attendus des projets en cours d'execution. Ces attentes ne sont pas toujours definies clairement ou precisement, ce qui ajoute a la difficulte d'interpreter les notations 00. Les comparaisons des notations 00 et l'agregation des 00 des projets pour obtenir un indice de l'efficacite pour Ie developpement a l'echelle d'un portefeuille doivent donc etre interpretees avec prudence. 6. Ces entrees et sorties comprennent la gestion du projet, la disponibilite des fonds et Ie respect des clauses juridiques, qui doivent obligatoirement faire I'objet d'une notation, et la passation des marches, la formation, l'AT, les etudes, les aspects environnementaux et diverses autres categories, qui font I'objet d'une notation si la Region Ie juge justifie. La notation de la situation generate resume Ie jugement du personnel sur I'ensemble des aspects notes, sur les progres physiques dans I'execution du projet et sur Ie decaissement, -9- graves; la note 2 indique des probU:mes moderement graves; la note 3 indique des problemes graves, mais pour lesquels des mesures de redressement appropriees sont en cours; enfin, la note 4 signale l'existence de problemes graves pour lesquels on n'a pas pris de mesures correctives appropriees. Les directives pour I'utilisation de la formule 590 prevoient que les notes OD seront prises en compte dans les notes SG. Toutefois, une recente analyse faite en conunun par Ie Departement de Ia politique operationnelle (OPR) et Ie Departement de l'evaluation retrospective des operations (OED) au sujet des divergences constatees entre les notes figurant sans l' ARPP et les notes donnees dans Ies rapports d'achevement de projet (RAP) et les rapports d'evaluation retrospective des projets (RERP) pour un echantillon de 1.030 projets approuves et executes dans Ies annees 80 a conclu que les notes SG de l'echantillon semblaient refleter avant tout des preoccupations de court terme concernant l'execution des projets. De ce fait, les notes SG ne donnaient pas une mesure totalement fiable du degre auquel les projets atteindraient finalement leurs objectifs de developpement. L'analyse a montre aussi que, pour de nombreux projets de l'echantillon etudie, les notes OD etaient generalement plus optimistes que Ies notes SG, ce qui temoignait de Ia conviction optimiste que les objectifs seraient atteints une fois regles les problemes d'execution. Les notes OD d'un grand nombre de projets etaient egalement optimistes par rapport aux notes fmalement attribuees une fois les projets acheves (dans les RAP et les RERP) 7. Compte tenu des constatations ci-dessus et Ie GEGP ayant recommande de centrer I'attention sur la contribution des projets au developpement, les directives pour l' ARPP de I'exercice 93 ont souligne la necessite d'ameliorer Ia fiabilite des notes OD portees sur la formule 590. Alors que pour les precedents examens du portefeuille, la note SG avait ete Ia principale mesure de la performance, il a ete demande au personnel, pour Ia present rapport, d'attacher aussi une grande importance a la note OD et de porter une attention particuliere a la notation des projets des pays pour lesquels on avait constate d'importantes differences entre les notes OD et SG attribuees durant la supervision et Ies notes attribuees a I'achevement. D'autre part, tout ecart marque entre la note SG et la note OD devrait etre justifie. Conune indique ci-apres, Ie surcroit d'attention accorde par Ie personnel aux notes OD pour I' ARPP de I'exercice 93 a contribue a en accroitre la fiabilite. Toutefois, pour que des ameliorations substantielles de la fiabilite puissent continuer d'etre enregistrees, il est essentiel de definir precisement les effets de developpement attendus de chaque projet, et de disposer de meilleurs moyens de mesurer les progres accomplis vers I' obtention des resultats prevus au cours de la periode de decaissement du pret ou d'execution des operations. En principe, les progres devraient etre a evalues l'aide des criteres couts/avantages ou cout/efficacite utilises pour l'evaluation preaIable du projet et au moment de son achevement. S'il n'y avait pas de contraintes financiers, on pourrait la date de cloture et Ie respect des couts. 7. II est interessant de relever que les notes OD et SG, de meme que celles qui figurent dans les rapports d'achevement, sont toutes determinees par Ie personnel des Regions. Les notes donnees dans les rapports d'evaluation retrospective proviennent du personnel de I'OED. Sur l'echantillon de 926 projets d'investissement couverts par l'analyse conjointe de 1'0PR et de l'OED, 30 % avaient fait l'objet d'une evaluation retrospective de I'OED. Lorsqu'il a ete possible de distinguer, dans la base de donnees de 1'0ED, entre les notations provenant des RAP et celles provenant des RERP, on a constate que les notations provenant des RAP et des RERP ne differaient que dans 8 % des cas. - 10- renouveler periodiquement, au cours de I'execution du projet, I'analyse initiale couts/avantages ou cout/efficacioo faite lors de l'evaluation prealable en utilisant des donnees ou des estimations revisees ou actualisees. Dans un esprit pratique et par souci d'economie, Ie GEGP a recommande de suivre l'evolution d'un nombre limite de variables (<< indicateurs de performance ») portant sur Ies elements qui, lors de l'analyse des risques et de la sensibilite faite au moment de i'evaluation prealable, ont ete juges essentiels a Ia realisation des objectifs de developpement. Cette approche exige d'ameliorer I'analyse des risques et de Ia sensibilite, ainsi que Ie suivi des indicateurs de performance. Dans Ie contexte du programme « Les prochaines etapes », faisant suite au rapport du GEGP, la Banque prepare des directives a l'intentiondu personnel sur I'analyse des risques et de la sensibiliOO, et sur les indicateurs de performance. La methode de notation des projets et Ie systeme de notation de la performance des projets devaient etre revus sur la base de ces travaux en juin 1994. A I'achevement de ce travail, il s'agira d'etablir des programmes pour former Ie personnel a I'application des nouvelles directives pour I'analyse des risques et de la sensibilite, des indicateurs de performance, de la methode de notation des projets et du systeme de notation de la performance. 11 faudra, de toute evidence, quelques annees pour donner plein effet a ces ameliorations, etant donne Ie changement qu'elles entraineront par rapport aux pratiques actuelles et Ie grand nombre de projets presents dans Ie portefeuille de la Banque. Entre-temps, diverses modifications seront apportees a la preparation du prochain ARPP (portant sur I'exercice 94) pour donner plus d'importance a l'evaluation des effets de developpement attendus, c'est-a-dire aI'evaluation de I'efficacite du portefeuillede la Banque : a) Ie systeme de la formule S90 sera remplace par un systeme de notation en deux parties permettant de noter separement I'avancement de I'execution du projet et sa contribution au developpement (donc, les notes OD ne seraient plus integrees aux notes SG); b) on n'attribuera pas de note OD aux projets, ce qui evitera Ie parti pris optimiste des notations de depart; c) on n'attribuera une note OD qu'apres la premiere annee d'execution, lorsqu'il existera une meilleure base d'appreciation; d) les directives de I'OED pour I'evaluation des effets de developpement des projets acheves (qui sont compatibles avec les directives devant etre distribuees prochainement au personnel au sujet des rapports de fin d' execution (RFE» s'appliqueront a revaluation de la contribution au developpement des projets en cours d'execution; enfin, e) les dernieres missions de supervision, lorsqu'un projet est pres d'etre acheve. accorderont une attention particuliere a I'evaluation de I'efficacite des projets du point de vue du developpement afin de reduire au minimum "ecart entre les notes donnees par ces missions et les notes attribuees ulterieurement dans Ie RFE, une fois Ie projet acheve. Ces modifications devraient ameliorer la fiabilite des notes OD pour l' ARPP de l'exercice 94. Mesures de la perfonnance Dans Ie present rapport, on a utilise comme principales mesures de la performance les pourcentages des projets notes 3 ou 4 pour leur situation generale (SG) et leur contribution au developpement (OD) (appeles ci-apres« projets a problemes »). Comme Ies pourcentages des projets aproblemes peuvent aller, theoriquement, de 0 a 100, tandis que, pour Ies notes SO, et OD, la fourchette n'est que de 1 a 4, Ie premier indicateur se prete mieux aux comparaisons entre regions, pays ou secteurs, de m&ne qu' aux comparaisons avec les appreciations des RAP et des RERP. - 11 - 3. Perjomuznce du portefeuille par Region Situation generaIe I.e pourcentage des projets a problemes (d'apres les notes SO) dans l'ensemble du portefeuille de la Banque a culmine a 20,3 % durant l'exercice 91 avant de tomber a 18,3 % lors de l'exercice 92 et 17,8 % lors de l'exercice 93 (Tableau 4). L'amelioration est encore plus marquee si l'on exclut du portefeuille les pays ayant, durant I'exercice 93, pose des problemes de gestion du portefeuille d'un type totalement different (c'est-a--dire les pays dont les prets etaient classes improductifs etlou souffraient de graves troubles civils. Sur cene base corrigee, Ie pourcentage des projets a problemes est passe de 18,4 % durant l'exercice 91 a 15,3 % durant I'exercice 93 . . TABLEAU4. PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAR REGION, EX91·EX93 &91 EX92 Ex93 % I2.roiets a I2.robl~l/It!s % f!.roiels a f!.robl~l/It!s 2! I2.roiets a g,robUl/It!s Nbrede Nbrede Nbrede f!.rojt!ls SG OD projets SG QQ projets SG OD Afrique 641 29,2 22,6 644 25,6 19,6 656 26,2 19,5 Asie de l'Est 309 3,9 3,2 319 3,1 1,6 326 4,3 2,1 Asie du sud 277 19,1 6,9 275 17,5 8,0 277 15,9 12,6 Europe et Asie centrale 100 17,0 8,0 101 17,8 12,9 120 22,5 17,5 Moyen-Orient et Afrique du Nord 179 15,6 6,7 181 17,7 9,9 178 17,4 13,5 Amerique Iatine 339 22,7 12,1 332 19,9 10,5 340 14,7 9,1 Total, eusemble de Ia Banque 1.845 20,3 12,7 1.852 18,3 11,8 1.897 17,8 13,0 Autres 0/ 135 43,7 28,!) 133 45,1 32,3 124 53,2 42,7 Total (net), ens. de Ia Baaque 1.710 18,4 11,5 1.71!} 16,2 10,2 1.773 15,3 10,!} a. Pays c1ass~s improductifs etlou ayant souffert de troubles cjvils durant l'exercice 93 (Angola. Congo. Liberia. Rwanda. SomaJie. Soudan, Tchad. Togo et Zaire; ex-Yougoslavie; Haiti). De I'exercice 92 a I'exercice 93, Ie nombre total des projets a problemes dans Ie portefeuille de la Banque n'a diminue que d'un, passant de 339 a 338 (Tableau 5). Une fois exclus les pays classes improductifs et/ou ayant souffert de troubles civils durant l'exercice 93, Ie nombre des projets a problemes s'est reduit de 279 a 272. I.e changement insignifiant du nombre total de projets a problemes est cependant la resultante de profondes modifications a I'interieur du portefeuille. II est dO a deux grands phenomenes: a) les effets nets des sorties et des entrees; b) Ie relevement et I'abaissement des notations a la suite de modifications de la performance et en raison de I'age des projets (Tableau 5). - 12- • Trente-huit projets a problemes ont ete annules ou clos lors de l'exercice 92, alors que les entrees en portefeuille lors de l'exercice 93 n'ont comporte que quatre projets a problemes, provoquant une diminution nette de 34 projets a problemes. A lui seul, pareH changement aurait abaisse Ie pourcentage des projets a problemes a 16,1 % du portefeuille de I'exercice 93, mime si rien d'autre n'avait change. • L'evolution de la performance et Ie phenomene de vieillissement ont eu pour effet net d'augmenter de 33 Ie nombre des projets a problemes durant l'exercice 93, contrebal~t quasi-totalement la reduction nette de 34 projets a problemes provoquee par Ie jeu des sorties et des entrees. Cette augmentation de 33 projets a problemes a ete due a I'abaissement de la notation de 124 projets (generalement passes de la note 2 pour l'exercice 92 a la note 3 pour l'exercice 93) et au relevement de la notation de 91 projets (generalement passes de la note 3 a Ja note 2). Les relevements ont conceme 19 projets qui ont ete restructures durant I'exercice 93. En I'absence de telles restructurations, Ie pourcentage global des projets a problemes serait monte a 18,8 % pour l'exercice 93 au lieu de descendre au niveau effectif de 17,8 %. En outre, il est important de relever que les Regions ont ete generalement prudentes dans leur notation des projets restructures. Les 19 projets restructures mentionnes ci-dessus ne representaient qu'une petite partie des quelque 140 projets en cours de restructuration lors de l'exercice 93. La notation de la plupart de ces projets n'a pas ete revue en hausse, dans I'attente d'indices evidents d'un redressement de la perfonnance sous I'effet de la restructuration (et generalement de la simplification de leurs objectifs et de leur conception). De ce fait, Ie plein impact des restructurations sur les mesures quantitatives de la perfonnance du portefeuille ne se fera probablement sentir que dans les annees a venir. TABLEAU 5. EFFETS DES ENTREES ET SORTIES, ET DES RELEVEMENTS ET ABAISSEMENTS DES NOTATIONS SUR LE NOMBRE DES PROJETS A PROBLEMES (Notes SG) PAR REGION AUl.menJations (+ !/dimillutions (-! du nombre des e.rolets d rzrobllmes Ex92 Somes du Entrees en RetevemenJs AbaissemenJs RJsultot ntt Ex9J Nombre l!!!.rtd/uille l!!!.rtd/uille RJsultat net m.! tnJre rellvemelllJl fiJI!JJJlJ:I. ~ctif &92 Ex9J enJrees/somes &92 et Ex93 Ex92 et Ex93 abaissemmn I1Ii£!j[ Afrique 165 -16 0 -16 39 62 23 172 Asie de l'Est 10 0 0 0'" 8 12 4 14 Asie du Sud 48 -2 2 0" 18 14 -4 44 Europe et Asie centrale 18 -2 0 -2 3 14 11 21 Moyen-Orient et Afrique du Nord 32 -4 0 -4 5 8 3 31 Amerique latine 66 -14 2 -12 18 14 -4 50 Total, ensemble de Ia Banque 339 -38 4 -34 91 124 33 338 Autres oJ -9 -9 2 17 15 " (iO 0 Total (net), ens. de Ia Banque 279 -29 4 -25 89 107 18 272 a. Pays classes improductifs etlou ayant $Ouffen de troubles civils durant l'exercice 93 (Angola, Congo, LiMria, Rwanda, Somalie, Soudan, Tchad, Togo et Zaire; ex-Yougoslavie; HaIti). a b. Parmi les projets nouveaux et annul6s/clos, aucun n'a ete c1ass6 conune projel probl~mes. a c. I.e nombre des projets probl~mes parmi les projets annulesfclos a ete Ie ~me que parmi les nouveaux projets. - 13 - Les tendances de la performance (d'apres les notes SO) de l'exercice 92 a l'exercice 93 ont varie suivant les portefeuilles regionaux (voir Tableau 4). Les modifications les plus notables ont ete les suivantes : • Le pourcentage des projets a problemes dans la Region Europe et Asie centrale a augmente sen.,iblement, en raison des difficultes qu'ont posees aux pays en transition l'application de leurs rHormes economiques et a cause du vieillissement de portefeuilles-pays relativement jeunes. La croissance du produit interieur brut (PIB) dans la Region a ete de -14 % en 1992. Corrune Ie montre Ie Tableau 5, l'augmentation du nombre des projets aproblemes due a une deterioration de la performance et au vieillissement a ete beaucoup plus forte que la reduction resultant du solde des sorties et des entrees. • Le pourcentage des projets aproblemes dans la Region Amerique latine et Caraibes a diminue sensiblement, par suite de l'annulation ou de la clOture de projets a problemes (sorties). La performance du portefeuille s'est amelioree egalement, la Region ayant reussi amaintenir une croissance positive du PIB pour la seconde annee consecutive, malgre la recession au Bresil en 1992, et plusieurs projets ayant ete restructures. L'effet de cette amelioration de la periormance a ete renforce par la reduction relativement importante du nombre des projets a problemes provoquee par les sorties (Tableau 5). La performance des portefeuilles s'est legerement amelioree durant l'exercice 93, pour la Region Asie du Sud et la Region Moyen-Orient et Afrique du Nord, et legerement degradee pour la Region Afrique et pour la Region Asie de I'Est et Pacifique. Objectifs de developpement A la difference des notations de la situation generale (SO), les notations par rapport aux objectifs de developpement (OD) se sont degradees lors de I'exercice 93, comme I'indique I'augmentation du pourcentage des projets aproblemes (OD) dans Ie portefeuille de la Banque, leur proportion passant d'environ 12 % pour I'exercice 92 a 13 % pour I'exercice 93 (Tableau 4). A "echelon des Regions, Ie pourcentage des projets a problemes (OD) dans les portefeuilles Asie du Sud et Moyen-Orient et Afrique du Nord a augmente, malgre un pourcentage relativement stable ou en diminution pour les projets a problemes d'apres la notation de la situation generale. Le pourcentage des projets a problemes (OD) a augmente egalement dans la Region Europe et Asie centrale, en meme temps que Ie pourcentage des projets a problemes d'apres les notations de la situation generale. Les pourcentages regionaux des projets a problemes par rapport aux objectifs de developpement ont ete, dans tousles cas, inferieurs aux pourcentages correspondants d'apres les notations de la situation generale. Les Regions Afrique, Amerique latine et Caraibes et Europe et Asie centrale sont celles ou l'ecart a ete Ie plus marque, allant de 5 a 7 % de leurs portefeuilles respectifs. Les ecarts temoignent de la conviction largement repandue qu'une fois les problemes d'execution regles, les projets atteindront finalement leurs objectifs de developpement. Cette conviction s'appuie sur les diverses mesures prises par les Regions pour regler les problemes d'execution. Ces mesures sont examinees dans les chapitres consacres aux diverses Regions et recapitulees dans I'analyse de la gestion de la performance du portefeuille presentee ci-dessous. a L'augmentation du pourcentage global des projets problemes (OD) qui vient d'atre mentionnee n'indique pas necessairement une deterioration reelle de la performance du portefeuille de la Banque - 14 - par rapport aux objectifs de developpement. Elle temoigne, en fait, des efforts faits par les Regions, dans les limites des methodes de notation actuelles pour fonder les notes OD sur une vision plus realiste du degre auquel les objectifs de developpement des projets seront atteints. Pour former son jugement sur ce point, Ie personnel des Regions a tenu compte, autant que possible, des constatations de I'etude OPRIOED sur la disparite entre les notes attribuees lors des missions de supervision et celles donnees dans les rapports de fin d'execution pour les projets executes dans les annees 80. La plus grande attention consacree aux notes OD est attestee egalement par la tendance a la hausse, sur la periode des exercices 1991-93, du pourcentage des projets a problemes dans Ie groupe d'dge approchant de l'achevement (six a huit ans), la proportion passant de 13 % lors de l'exercice 91 a pres de 18 % lors de l'exercice 93. Les notations pour ce groupe d'dge particulier se pretent mieux que les notations pour tous les groupes d'dge a une comparaison avec les notes donnees aux projets a leur achevement 8. Pour les projets de ce groupe d'dge, Ie pourcentage des projets a problemes (OD) lors de l'exercice 93 a ete inferieur de 12 points au pourcentage des projets consideres comme non satisfaisants dans les RAP et les RERP pour les projets acheves, approuves en majorite durant la premiere moitie des annees SO. Cet ecart dans l'appreciation de la performance entre ces deux ensembles de projets est loin d'etre negligeable. Cependant, comme les RAP et les RERP des projets proches de leur achevement lors de l'exercice 93 n'ont pas encore ete rediges, it reste avoir si I'ecart entre la note OD attribuee aces projets lors de la supervision et la note qu'ils recevront dans les RAP et les RERP sera superieur ou inferieur a 12 points de pourcentage 9. A I'echelon des Regions, l'ecart entre Ie pourcentage des projets aproblemes lors de l'exercice 93 pour Ie groupe d'dge des six a huit ans, et Ie pourcentage des projets acheves declares non satisfaisants a ete minime ou relativement faible pour les Regions Europe et Asie centrale, Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Afrique, mais tres net pour les Regions Amerique latine et Caraibes, Asie du Sud, et Asie de l'Est et Pacifique. Alors que l'environnement de l'execution des projets dans de nombreux pays des trois demieres Regions mentionnees est devenu plus favorable ces dernieres annees grace a une meilleure gestion economique et a un ajustement reussi aux chocs extemes de la premiere moitie des annees 80, il n'est pas possible de conc1ure, sur la base des donnees actuelles disponibles, que les taux d'echec pour ces Regions seront, dans I'avenir, sensiblement moindres que les taux d'echec historiques respectifs. Dans ce contexte, it faut observer que l'application des taux d'echec historiques au groupe des projets vieux de six a huit ans dans les portefeuilles des Regions Asie du Sud et Asie de l'Est et Pacifique aboutirait a des hausses relativement faibles du nombre des projets a problemes au-dell de l'augmentation signalee par Ie pourcentage des projets aproblemes durant l' exercice 93. 8. L'age moyen d'un projet a l'achevement est proche de sept ans. 9. Les projections preliminaires de l'OED, basees sur un petit echantillon de projets approuves apres 1983 (qui n'est pas necessairement representatif de I'ensemble des projets) indiquent que les notations pour au moins deux ou trois annees d' approbation ulterieures pourraient se deteriorer avant de manifester les signes d'un redressement modeste (<< Examen annuel des resultats de I'evaluation retrospective 1992, Banque mondiale » (<< Annual Review of Evaluation Results 1992, World Bank »), 13 octobre 1993). - 15 - 4. Performance du portefeuille par secteur La performance du ponefeuille par secteur durant l'exercice 93, mesuree par Ie pourcentage des projets aproblemes, semble etre de qualite inegale (Tableau 6). Si I'on consid~re la notation de la situation generale (SO), eUe s'est de nouveau amelioree leg~rement lors de I'exercice 93. Ce redressement est Ie resultat net d'ameliorations pour I'agriculture, I'eau et l'assainissement, les telecommunications, l'electricite, Ie secteur population, sante et nutrition, l' AT et la gestion du secteur public, et de deteriorations pour les transports, I'urbanisme, Ie secteur financements et developpement industriel, I'industrie, I'energie (petrole et gaz), l'education, les prets-progranunes et les prets al'ajustement structurel (PAS). La performance de la plupart des secteurs est aujourd'hui meilleure que 10rs de l'exercice 91, sauf pour I'urbanisme, l'industrie, I'energie, Ie secteur population. sante et nutrition, la gestion du secteur public et les PAS. TABLEAUfi. PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAR SECTEUR, EX91-EX93 Ex91 EX92 i!2.l % ll.roiets d ll.roblimes % I!.roiels d e.roblimes !i e.roit!l. d e.robllmes Nbrede Nbretk t!I!!!JI! projers SG OD projels SG OD projels SG m Agriculture et dev. rural 513 26,1 17,9 502 22,4 13,6 482 21,8 14.9 Transpons 220 16,9 9,6 213 14,6 10.3 220 15.5 10.0 Urbanisme 103 17,3 11.5 111 17,0 11.6 116 18.1 12.9 Tourisme 0 0,0 0,0 0 0,0 0,0 2 0,0 0,0 Eau et assainissement 98 22,7 10,3 96 26,0 10,4 101 17,0 13.0 Financements et devel. industr. 159 17,1 13,9 150 14.0 12,7 135 15,6 11.1 Industrie 66 16,7 10,6 59 18,3 lfi,7 57 22,8 22.8 Communications 33 17,6 5,9 31 12,5 6,3 34 11,4 2.9 Electricite 153 22,1 9,1 156 20,6 9,0 157 20.3 14.6 Energie 57 10,5 5,3 54 17,0 9,4 51 19,2 11,5 Education 170 17,6 7,1 180 13,4 11,2 197 14,2 9,6 Population, sante, nutrition 98 13,3 6,1 115 18,4 7,9 133 15,2 9,8 Assistance technique 94 27,7 25,5 98 16.2 14,1 112 14.3 15,2 Gestion du secteur public 13 15,4 15,4 17 17,6 17,6 25 16,7 16.7 Pltts-programrneslPAS 68 11,8 11,8 70 15.5 14,1 76 17,1 17.1 Total, ensemble de la Banque 1.845 20,3 12,7 1.852 18,3 11,8 1.197 17,8 13,0 Si I' on considere les notes 00, les indicateurs montrent une cenaine deterioration de la perfonnanc::e d'ensemble, notamment pour I'approvisionnement en eau et I'assainissement, I'industrie, l'electricit6, I'energie, Ie secteur population, sante et nutrition, et les PAS. L'ecart entre la performance IIJ.eS11Re d'apr~s la situation generale et celie mesuree par rappon aux objectifs de developpement s'est legerement resserre mais reste vaste. Les indicateurs SO et 00 continuent a donner une image de la perfonnanc::e du ponefeuille plus favorable que celIe resultant des notations donnees dans les rapports dtachevement des projets et les rapports d'evaluation retrospective. Si I'on considere uniquement la performance des projets proches de I'acbevement, I'age des projets (six ahuit ans) correspondant ainsi mieux acelui des projets vises - 16 - par les PAR et les RERP, I' ecart global entre les notations se reduit, mais ne disparait cependant pas completement. Des disparites demeurent dans Ie cas de l'agriculture et du developpement rural, de l'urbanisme, de l'eau et de l'assainissement, des telecommunications, de l'electricite, de l'education et du secteur population, sante et nutrition, et de I'assistance technique. La performance a ete meilleure dans certains secteurs que dans d'autres durant l'exercice 93. Les telecommunications, I'education, I'assistance technique, Ie secteur population, sante et nutrition, les transports et Ie secteur financements et developpement industriel ont tous un pourcentage de projets a problemes sensiblement inferieur a la moyenne (d'apres la situation d'ensemble), tandis que I'agriculture , l'industrie et l'electricite ont eu un pourcentage nettement superieur a la moyenne. Toutefois, la variation est beaucoup moins marquee dans la performance par secteur que dans la performance par Region et, a fortiori, par pays. Cette constatation incline apenser que les problemes de performance tendent a etre specifiques aux pays plutot que specifiques aux secteurs. - 17 5. Autres aspects de la performance du portefeuille Projets a problemes Les projets a problemes ont ete au nombre de 338 durant l'exercice 93; 60 d'entre eux ont r~u la note 4 pour la situation generale (ce qui signifie qu'its ont rencontre des problemes graves auxquels il n'a pas ete remedie correctement). Sur l'ensemble des projets cotes, 4, 29 se situaient dans des pays dont les prets etaient classes improductifs etlou qui ont souffert de troubles civils durant l'exercice 93, et avaient donc ete effectivement inactifs au cours de I'annee. Des mesures officielles seront prises pour clore, annuler ou, dans certains cas, restructurer ces projets des que les relations avec la B,anque se seront normalisees ou que la situation dans Ie pays s'ameliorera au point de permettre la reprise des activites normales de supervision. Trente-et-un des projets notes 4 se trouvaient dans d'autres portefeuilles-pays sujets a problemes; parmi eux, 17 ont deja ete clos et les autres devraient etre clos ou annules dans un avenir proche. Durant l'exercice 93, les Regions ont intensifie leurs efforts pour restructurer les projets a problemes et pour annuler ou clore les projets qui ne presentaient guere de perspectives d'amelioration. A la fin de l'exercice 93, la restructuration etait achevee ou en cours pour 104 projets et se preparait pour 36 autres. Pres de 77 projets a problemes, (dont 13 projets dans des pays classes improductifs et/ou ayant souffert de troubles civils lors de l'exercice 93) ont ete clos ou annules durant l'exercice 93, contre 38 durant l'exercice 92. Les restmcturations, clotures et annulations de projets intervenues ces deux dernieres annees ont eu un effet positif sur la structure par age des projets a problemes, la plus forte amelioration concernant la proportion des projets classes parmi les projets a problemes pendant deux annees consecutives. Toutefois, plus des deux-cinquiemes des projets aproblemes durant l'exercice 93 figuraient dans cette categorie depuis trois annees consecutives ou davantage, ce qui indique que la Banque est disposee a maintenir son engagement envers les emprunteurs en les aidant a restructurer les projets a problemes et a remedier a leurs deficiences (les projets d'electricite en Inde et en Turquie sont de bons exemples). Comme on l'a deja observe, les Regions ont eu une attitude prudente dans Ia notation des projets et, dans l'attente d'indications claires d'un redressement de la performance, la plupart des projets qui ont ete restructures sont restes classes parmi les projets a problemes. Depuis juillet 1993, les Regions ont adopte une approche plus structuree de l'examen de la performance des projets figurant parmi les projets a problemes depuis plus de 12 mois. Pour ces operations, les responsables des departements sont tenus de convenir avec les emprunteurs de plans d'action enon~ant precisement les conditions auxquelles la Banque maintiendra son soutien aux projets. Si Ie plan d'action n'est pas execute dans les 12 mois suivants, Ie projet en cause doit etre annule ou restructure. L'application de cette regie lors de l'exercice 94 devrait provoquer de nouvelles ameliorations notables de Ia structure par age des projets a problemes. Performance du dicaissement La performance du decaissement dans Ie portefeuille de la Banque s' est amelioree durant l'exercice 93. Les decaissements totaux pour les operations d'investissement et d'ajustement au cours de l'exercice 93 ont aug mente jusqu'a plus de 17,8 milliards de dollars, soit une hausse de 1,3 milliard de dollars par rapport au niveau de l'exercice 92. Apres avoir dirninue de plus de - 18 - 0,2 milliard de dollars lors de I'exercice 92, les decaissements pour les operations d'investissement ont augmen16 de plus de 0,8 milliard de dollars durant l'exercice 93, de sorte que Ie ratio de decaissement est passe de 17,1 a 17,6 % 10. Cette hausse a ete due a une forte augmentation des decaissements, associl~e a une augmentation moins que proportionnelle des sol des non decaisses. C'est pour la Region Moyen-Orient et Afrique du Nord que Ie ratio de decaissement a augmente Ie plus, passant de 14,1 % lors de I'exercice 92 a 19,1 % lors de I'exercice 93. Le ratio de decaissement pour la Region Afrique et la Region Asie de l'Est et Pacifique est reste stable: 15,0 % et 25,8 %, respectivement. Le ratio pour la Region Amerique latine et Caraibes a diminue de 18,7 % a 18,2 %, tandis que pour la Region Europe et Asie centrale, it est tombe de 11,5 % lors de l'exercice 92 a 10,6 % pour I'exercice 93. La performance du decaissement a varie egalement d'un secteur a l'autre. C'est pour Ie secteur urbain que Ie ratio de decaissement a augmente Ie plus (passant de 12,6 % pour l'exercice 92 a 21,2 % pour l'exercice 93). Le ratio de decaissement a baisse legerement pour I'agriculture, l'industrie, Ie secteur financements et developpement industriel, et l'energie. Malgre une petite augmentation, les ratios de decaissement pour Ie secteur population, sante et nutrition et pour celui de la gestiondu secteur public (10,8 % et 7,3 %, respectivement) sont restes nettement inferieurs a la moyenne pour la Banque. Controles financiers Le systeme de contr61e des rapports d'audit montre que la Banque finit par recevoir environ 93 % des rapports d'audit exiges, les 7 % manquants correspondant aux portefeuilles-pays a problemes et aux projets a problemes devant etre elimines du portefeuille. Toutefois, si Ie nombre des rapports r~us de la plupart des pays est en augmentation reguliere, la majorite des rapports ne sont pas transmis dans les delais. Pour I'exercice 93, la part des rapports r~us dans les delais accordes aux organismes d'execution des projets pour la soumission de leurs rapports d'audit (six a neuf mois apres la cloture de I'exercice) a ete d'environ 40 %. Plus important encore, la qualite des rapports a varie considerablement d'un emprunteur a I'autre et d'un projet a I'autre. Le plus souvent, les rapports avaient e16 etablis davantage pour satisfaire aux exigences des accords de pret qu'en vue de promouvoir I'execution et la gestion des projets. De 15 a 20 % des rapports d'audit r~us contenaient des reserves ou une opinion defavorable, ou un deni de responsabilite. Pres de 50 % des audits avaient ete effectues par des organes d'audit publics (Ie pourcentage Ie plus bas etant de 23 % dans la Region Afrique et Ie plus eleve depassant 80 % dans la Region Asie de l'Est et Pacifique) qui manquent souvent d'independance et de personnel qualifie, en particulier pour I'audit des etablissements de type commercial. Les mesures prises durant I' exercice 93 pour renforcer Ie controle financier des emprunteurs sont resumees au chapitre suivant. 10. Le ratio de decaissement exprime Ie rapport entre les decaissements effectues au cours d'un exercice au titre des prets d'investissement et Ie solde non decaisse des prets d'investissement a l'ouverture du meme exercice. - 19 - 6. Gestion de La performance du portefeuille A partir d'une analyse de 545 operations achevees, Ie rapport d'evaluation de I'OED de 1992 a confirme les conclusions du GEGP sur I'importance de la qualite a I'entree et d'une saine gestion du portefeuille pour assurer des resultats satisfaisants a l'acbevement. Au cours de I'exercice 93, les Regions ont applique diverses mesures dans ce sens. Les modifications operees ont ete facilitees par Ie renforcement du soutien organisationnel pour la gestion de la performance du portefeuille. En outre. les heures de travail consacrees a la supervision ont augmente et les missions residentes ont assume de plus vastes responsabilites de supervision. Ameliorer la qualire des projets a I'entree Les Regions ont pris les mesures ci-apres pour realiser cet objectif. • Durant I' exercice 93, de nombreux departements ont cherche a faire en sorte que les mesures essentielles a la reussite de I'execution soient prises avant la presentation des projets au Conseil. En outre, des plans de supervision detailles ont ete etablis et ont fait l'objet d'un accord lors des negociations. Dans plusieurs cas, I'instruction de grandes operations a ete interrompue jusqu'a ce qu'aient ete prises les mesures voulues en mati~re de reformes des politiques economiques, passation des marches et gestion du projet. • La formule de missions speciales de lancement et d'ateliers de lancement a ete utilisee de plus en plus souvent pour assurer un bon demarrage des operations. Dans Ie cas des projets decentralises dans certains pays, les Regions ont tenu specialement a organiser des ateliers de lancement a l'echelon des Etats ou a I'echelon local. • La reorganisation des departements techniques des Regions a mi-chemin de I'annee 93 a permis d'allouer plus de ressources a l'amelioration de la qualite en amont. • La simplification de la conception des nouveaux projets a ete I'une des grandes priorites. Les Regions ont effectue des examens departementaux de tous les projets en preparation pour faire en sorte que la conception des operations soit simple et adaptee aux capacites institutionnelles, techniques et fmancieres des emprunteurs. • Toutes les Regions ont intensifie leur action pour encourager la participation de toutes les parties prenantes d'un bout a I'autre du cycle du projet. Trente pour cent des projets approuves par Ie Conseil durant I'exercice 93 comportaient la participationd'organisations non gouvernementales (ONG). Dans certains pays, des seminaires ont eu lieu avec les membres de l'opposition politique, les organes legislatifs, des groupes d'entrepreneurs, des industriels, des economistes locaux et des ONG. Un fonds de participation a ete cree en juin 1993 pour encourager I'experimentation de nouveaux moyens d'ameliorer I'impact sur Ie developpement et les methodes de travail, en elargissant Ia participation des beneficiaires. • Les Regions ont fait davantage pour renforcer I' appropriation des projets par les emprunteurs, principalement en cherchant a developper les capacites institutionnelles locales d' execution des projets. L'assistance technique fournie par du personnel expatrie dans la Region Afrique. par exemple. est en cours de remplacement par une assistance technique d'origine locale partout - 20- oil cela est possible, et des programmes de fonnation pour les responsables locaux des projets ont eu lieu dans plusieurs pays. • Les Regions ont cherche davantage aetablir un lien entre les prets nouveaux et la performance du portefeuille et les etudes economiques et sectorielles. Les strategies d'aide aux pays ont tenu compte expressement des resultats des recents examens de la perfonnance du portefeuille et fixe des criteres de performance pour la gestion du portefeuille. Les strategies sectorielles se sont ameliorees notablement pour plusieurs secteurs, ce qui a contribue a une meilleure conception technique des projets. • Durant I' exercice 93, les Regions se sont davantage efforcees d' integrer les enseignements des projets anterieurs dans la conception des projets nouveaux. EIles ont continue a exiger que Ie resume analytique initial etabli pour chaque projet indique comment il a ere tenu compte des l~ons des projets anterieurs. Les examens par les pairs et les reunions de reflexion ont largement favorise l'echange d'infonnations sur les methodes ayant donne de bons resultats dans d'autres contextes et ont aide a eviter Ie renouvellement des erreurs passees. Dans la Region Afrique, plusieurs organisations ont ete constituees pour faciliter I' echange d'infonnations sur les problemes d'execution et leurs solutions, comme des clubs de chefs de projet(Gambie, Mali, Senegal et Ouganda) et l'association plurinationale fonnee par les organismes du type AGETIP II. Les coordonnateurs des plans nationaux d'action environnementale (PNAE) ont cree eux aussi une organisation pour aider les pays nouveaux venus dans ce domaine. Renforcer les pratiques de gestion du portefeuille Outre la recherche systematique d'une meilleure qualite pour les projets nouveaux, diverses mesures ont ere prises pour ameliorer la perfonnance du portefeuille existant. • Pour renforcer l'engagement des emprunteurs, on a cherche ales associer a la supervision des projets et a la preparation des etudes economiques et sectorielles. Dans certains pays, les emprunteurs ont nSdige les projets d'aide-memoire des missions de supervision, y compris les rapports d'activite et les rapports periodiques sur Ie respect des clauses des accords et des . engagements conclus anterieurement. Dans d'autres pays, les emprunteurs ontdefini avec la Banque la conception et l'organisation des etudes economiques et sectorielles. Ces mesures ont contribue egalement a reduire les couts. • Les Regions ont intensifie leur action pour restructurer les projets a problemes durant l'exercice 93 et pour annuler ou clore les projets pour lesquels les perspectives d'amelioration 11. Les AGETIP (Agences d'execution de travaux d'interet public) sont des organismes non gouvernementaux, autonomes, d'execution des projets, responsables de la mise au point technique des projets, de la passation et de l'administration des marches. La premiere AGETIP a ete creee au Senegal en 1990 dans Ie cadre du projet des travaux publics a l'appui de la creation d'emplois. Des dispositifs analogues ont ete introduits dans plusieurs pays d' Afrique. - 21 etaient minces 12. La restructuration de 79 projets a ete achevee durant l'exercice 93. En outre, au terme de l'exercice, 25 autres projets ctaient en cours de restructuration et 36 restructurations supplementaires etaient prevues. Le montant des annulations qui devrait resulter des restructurations achevees et prevues est estime a un total d'environ 2,6 milliards de dollars se repartissant comme suit : Region Asie du Sud, 1,2 milliards de dollars, resultant largement d'annulations dans Ie portefeuille de l'lnde; Region Amerique latine et Caraibes, et Region Afrique, environ 0,5 milliard de dollars chacune; Region Europe et Asie centrale, 0,4 milliard de dollars; Region Asie de l'Est et Pacifique, 37 millions de dollars. Les restructurations de projets dans la Region Moyen-Orient et Afrique du Nord n'ont pas comporte d'annulations au cours de I'exercice 93, mais quelques annulations doivent avoir lieu durant l'exercice 94. Les restructurations et les annulations ont aide amontrer clairement aux emprunteurs l'importance d'une execution efficace. Dans certaines Regions, Ie message a ete renforce par la decision de ne pas accorder de' prets nouveaux aux secteurs ou pays pour lesquels des problemes subsistaient dans Ie portefeuille en cours d'execution. • Des efforts ont ete faits egalement pour rMuire les retards dans l'achevement des projets, principalement par une gestion plus stricte des dates de cloture. Les prolongations de projet ne sont plus accordees d'office. Pour obtenir une prolongation, l'emprunteur doit apporter la preuve convaincante que Ie projet sera acheve durant Ie delai supplementaire et I' organisme d'execution doit avoir demontre qu'it est capable d'assurer une performance satisfaisante. • Les financements de contrepartie ont de nouveau ete source de difficultes et la question a souvent ete abordee avec les emprunteurs dans Ie cadre des CPPR. Dans certains pays, des ateliers ont eu lieu pour attirer l'attention sur cet aspect important. Dans d'autres, des projets pour Ie renforcement de la gestion economique et des institutions ont ete entrepris afin d'ameliorer l'aptitude des pouvoirs publics a ameliorer la mobilisation et l'allocation des ressources. Certains pays, en Afrique surtout, ont ete encourages a prendre des mesures novatrices. On etudie ainsi, au Ghana, la possibilite de regrouper les fonds de contrepartie sur un compte administre a l'echelon central afin de reduire la proportion des fonds qui sont engages mais inutilises. • La passation des marches est restee une contrainte majeure. Pour tenter de regler ce probleme, les Regions ont maintenu un grand nombre des mesures adoptees lors de I' exercice precedent et ont egalement lance des initiatives nouvelles. L'organisation de missions de supervision centrees sur la passation des marches s'est revelee un moyen d'une bonne efficacite-cout de s'attaquer aux problemes de passation des marches et plusieurs Regions (Amerique latine et Caraibes, et Afrique, par exemple) recourent de plus en plus souvent a 12. Les annulations de 1'IDA et de la BIRD ont represente 4,5 milliards de dollars lors de l'exercice 93 et ont implique l'annulation totale ou partielle de 277 projets. Lors de l'exercice 92, les annulations avaient represente un total de 3,2 milliards de dollars et porte sur 231 projets. Des motifs propres a chaque pays,ou une demande emanant de l'emprunteur, ont ete al'origine de pres de la moitie du montant total des annulations intervenues durant I' exercice 93. Les soldes non decaisses ala date de cloture et les economies de cmlt ont ete al'origine d'annulations de plus de 1,0 milliard de dollars, constituant la deuxieme cause d'annulation par ordre d'importance, suivis par Ie non-respect des conditions du projet (0,4 milliard de dollars) et des decisions de restructuration (0,4 milliard de dollars). - 22- cette fonnule. L'utilisation de dossiers types d'appels d'offres est aujourd'hui pratique courante dans toutes les Regions. En outre, toutes les Regions ont engage du personnel supplementaire pour ameliorer Ie traitement de la passation des marches et organiser des activites de formation dans les pays emprunteurs. Des ateliers sur la passation des marches ont eu lieu dans de nombreux pays (23 rien qu'en Afrique). L'organisation d'examens nationaux de la passation des marches r~oit toujours la priorite et ces evaluations ont servi de base au dialogue sur la refonne de la passation des marches avec de nombreux gouvemements. Certains projets executes en Afrique ont compone des composantes concernant la refonne de la passation des marches et plusieurs projets finances par Ie Fonds de developpement institutionnel cherchent a ameliorer les pratiques dans ce domaine. • La responsabilisation insuffisante des emprunteurs, par suite de faiblesses au niveau de la gestion financiere et notamment de la comptabilite des projets, a nui egalement a I'execution . des projets. Diverses mesures ont ete prises durant l'exercice 93 pour remedier a ces difficultes. Dans la Region Amerique latine et Caraibes, I'utilisation plus frequente de lettres d'audit a donne de bons resultats. La Region Moyen-Orient et Afrique du Nord a etabli des plans d'action departementaux pour I'audit et a obtenu de considerables ameliorations du respect des conditions d'audit. Dans plusieurs pays (Chine, Indonesie, Nepal et Pakistan, par exemple), la Banque fournit une assistance technique, dans Ie cadre de pr~ts autonomes ou via Ie Fonds de developpement institutionnel, afin d'ameliorer les capacites et les pratiques en matiere de comptabilite et d'audit. Selon les besoins, les emprunteurs ont ete encourages a faire appel it des auditeurs prives, surtout pour les entreprises de type commercial. La Banque a aussi veille davantage a assurer Ie respect des clauses concernant I'audit. Les Regions sont a1lees jusqu'a suspendre les decaissements et a faire de la reception des rapports d'audit une condition de l'entree en vigueur des prets nouveaux ou du report de la date de cloture des prets en vigueur. Plusieurs divisions ont nomme des coordonnateurs de l'audit. Un groupe d'etude sur les rapports financiers et I'audit a ete cree pour renforcer la responsabilisation dans la performance des projets. • Outre les initiatives prises pour ameliorer I'execution des projets, la Banque a continue a financer des projets visant la gestion du secteur public. Durant l'exercice 93, Ie Conseil a approuve dix operations pour la gestion du secteur public, contre six lors de I' exercice 92 13. Ces projets visent it renforcer Ie cadre institutionnel et a creer un meilleur environnement pour I'execution des projets futurs. • Diverses mesures ont ete prises pour rendre I'assistance technique plus efficace. Des a conditions plus strictes s'appliquent la nomination des consultants essentiels; les termes de reference des consultants contiennent desormais couramment des dispositions qui obligent les interesses it assurer la fonnation de leurs homologues; la supervision des composantes d' AT s'est renforcee; enfin, dans certaines Regions, les rapports de supervision et les rapports de fin d'execution (qui remplacent les RAP) contiennent aujourd'hui couramment une section 13. Ces chiffres ne tiennent compte que des projets classes dans Ie secteur de la gestion du secteur public. Cependant, plusieurs operations interessant la gestion du secteur public sont aussi classees dans Ie secteur de I'assistance technique. Les chiffres mentionnes ci-dessus a sous-estiment donc la portee de l'action de la Banque I'appui du developpement institutionnel dans Ie cadre de ses operations de pret. - 23 - specialement consacree a I' AT. Toutes les Regions ont effectue un examen de leur approche generale de I' AT au cours de I' exercice 93. • Les examens des projets a mi-parcours ont ete plus nombreux dans toutes les Regions, procurant des occasions utiles de discuter de la restructuration des projets ou de I'annulation des composantes non productives. Certaines Regions incorporent systematiquement aux accords de pret une clause imposant un examen a mi-parcours. • D(',s CPPR et autres examens de I' execution des projets ont ete effectues pour 39 portefeuilles-pays. • Le ciblage de la supervision sur des themes ou problemes particuliers a donne des resultats tres satisfaisants durant l' exercice 93. La fonnule d' examens thematiques a ete utilisee principalement pour la supervision des activites de passation de marcbe, mais aussi dans les domaines de I'audit, des problemes environnementaux et de I'assistance technique. La Region Asie du Sud s' est fondee sur des strategies de supervision a I' echelle des secteurs pour repartir les res sources de supervision. Renforcer Ie soutien organisationnel a la gestion du portefeuille La performance du portefeuille depend non seulement d'une saine gestion et d'une bonne conception des projets, mais aussi de l'existence d'un cadre organisationnel favorable. Les mesures ci-apres ont ete prises durant I' exercice 93 pour renforcer I' appui organisationnel a la gestion du portefeuille. • L'elargissement du role des missions residentes de la Banque s'est poursuivi. Plusieurs departements ont delegue la responsabilite de la gestion et de la supervision de certains projets aux missions residentes. Certaines missions residentes sont aujourd'hui directement responsables de la passation des marches ou de la coordination entre les donateurs, ou de I'ensemble de ces taches. La structure du personnel de nombreuses missions residentes a aussi change considerablement durant I'exercice 93 par suite du recrutement plus systematique de cadres locaux. Le nombre d'agents du siege transferes dans les missions residentes a augmenre egalement. La formation du personnel des missions residentes a retenu specialement I'attention. Les communications operationnelles avec les missions se sont ameliorees considerablement grace a I'expansion du reseau de messagerie electronique. • La participation du personnel de direction au reglement des questions d'execution s'est encore renforcee. Les vice-presidents regionaux, les directeurs de departement, les conseillers pour les projets et les chefs de division prennent regulierement part aux examens des portefeuilles et au reglement des problemes identiques. • La participation du personnel aux activites d'execution a augmente. La Region Afrique a tenu un atelier de trois jours sur Ie theme « Obtenir des resultats sur Ie terrain ,., aftn d'inviter Ie personnel a formuler des recommandations pour l'amelioration de la qualite a I'entree et de I'execution des projets. En outre, la Region a procede ades enquetes sur les possibilites de rationaliser les procedures et a cree un groupe departemental consultatif sur les questions de qualire. Les Regions ont egalement revu les programmes de travail du personnel et affecte davantage de ressources aux taches d'appui a I'execution. - 24- • Des mesures ont ete prises aussi pour renforcer les incitations a une meilleure execution. II est tenu de plus en plus compte de leur contribution a la bonne execution des projets dans revaluation de la performance des membres du personnel et dans les augmentations du merite qui leur sont accordees. • Certaines Regions ont pris des mesures pour ameliorer Ie dosage de competences des equipes-pays. Durant l'exercice 93, la Banque a egalement poursuivi son action pour developper les competences dans les domaines de I' execution en offrant au personnel en place des activites de formation con~ues a cette fin et en recrutant des specialistes possedant des competences jugees d'une importance critique. • Des postes de responsables de la gestion du portefeuille ont ete crees dans plusieurs divisions de la Banque. Certains services ont decide que l'equipe ayant evalue et negocie Ie pr~t serait egalement chargee d'en assurer Ia supervision. Beaucoup de services ont cherche it definir des « indicateurs» et it en suivre revolution afin d'ameliorer Ie suivi des progres de I' execution. Ressources affectees it la gestion du portefeuille Les paragraphes suivants resument les tendances de I'exercice 93 en ce qui conceme l'ampleur et la repartition des ressources affectees a la supervision. • Les ressources de personnel affectees it Ia supervision ont augmente durant I'exercice 93, poursuivant Ia tendance it la hausse des deux exercices precedents. L'effort moyen de supervision par projet a augmente de plus de 9 %, passant de 14,1 semaines de travail pour I'exercice 92 it 15,4 semaines de travail pour I'exercice 93. Pour Ie quart du portefeuille qui a fait I'objet d'une supervision intensive durant I'exercice 93, I'effort moyen a ete de 36 semaines de travail. Les ressources effectivement allouees par les Regions a la gestion du portefeuille durant I'exercice 93 ont depasse de 13 % les previsions budgetaires. Elles ont represente 94,3 millions de dollars pour l'exercice 93 (hors prestations), soit une hausse de 11 % en chiffres reels par rapport a I'exercice 92. Si I'on rapPorte l'intensite de la supervision a l'age des projets, on constate que la Banque cherche davantage it prevenir les problemes qu'a remedier aux difficultes deja nees dans I'execution de son portefeuille. En moyenne, la supervision a represente 19 semaines de travail par projet pour les operations agees d'un a trois ans, contre 11 semaines pour les operations agees de six a huh ans. • Pour resoudre Ies problemes du portefeuille, Ie niveau de la supervision (directe) a ete releve dans presque tous les secteurs au cours des demieres annees. L'effort de supervision par projet atteint aujourd 'hui un niveau record depassant de plus de 9 % Ie maximum atteint precedemment lors de l'exercice 92. L'augmentation a ete particulierement marquee pour I'assistance technique, l'energie, Ie secteur population, sante et nutrition, la gestion du secteur public et I'education. Cependant, I'affectation sectorielle des moyens de supervision par Region pour I' exercice 93 ne correspond que de tres loin a la repartition sectorielle d'ensemble. Ainsi, I'effort de supervision pour Ie secteur population, sante et nutrition, par rapport a I'effort regional moyen, est eleve dans toutes les Regions alors que, pour les PAS, il est faible pour plusieurs Regions et surtout pour I' Asie de l'Est et Ie Pacifique. II faut relever, toutefois, que certaines moyennes regionales et sectorielles sont basees sur un tres - 25 - petit nombre de projets, principalement pour la Region Europe et Asie centrale, et la Region Moyen-Orient et Afrique du Nord. • Ce sont les prets de secours d 'urgence pour la reconstruction qui ont necessite la supervision la plus intensive: 30,4 semaines de travail par operation lors de I'exercice 93, en hausse par rapport aux 21,6 semaines de travail observees lors de l'exercice 92. Les prets aI'ajustement ont exige eux aussi des ressources de supervision considerables : 23,2 semaines pour les prets aI'ajustement structurel et 18 semaines pour les prets aI'ajustement sectoriel. La supervision des prets d'investissement a augmente durant I'exercice 93, atteignant 15,5 semaines de travail contre 14,1 semaines durant l'exercice 92. Le surcroit d'attention accordee a I'amelioration del' efficacite de I'AT dans I'ensemble des Regions se manifeste par une augmentation des heures de travail consacrees a la supervision des prets d'assistance technique, qui se sont elevees a 14,2 semaines lors de l'exercice 93 contre 12,3 semaines pour l'exercice 92. • L'augmentation des res sources affectees a la supervision a ete generaie dans I'ensemble des Regions. L'Asie du Sud est celie qui a affecte Ie plus de res sources a la supervision (18,7 semaines de travail par projet), les Regions Europe et Asie centrale et Afrique venant ensuite, avec 17,5 semaines de travail et 17,0 semaines de travail par projet, respectivement. Etant donne la faible proportion des projets aproblemes dans son portefeuille, la Region Asie de J'Est et Pacifique a cons acre une moyenne de 11,1 semaines de travail a la supervision dunmt I' exercice 93. • Les missions residentes ont assume une responsabilite accrue dans la gestion du portefeuille. Au cours de l'exercice 93, elles ont r~u 15,5 % du total des res sources de supervision, en hausse par rapport aux 13,6 % du programme de supervision plus restreint de I'exercice 92. Mesures prevues pour l'exercice 94 Les diverses mesures que les Regions prevoient d' executer durant I' exercice 94 visent a intensifier les efforts faits lors de I' exercice 93 pour ameliorer la qualite a I' entree et renforcer la gestion de la performance du portefeuille. II est prevu de chercher principalement a integrer la gestion du portefeuille aux strategies d'aide aux pays, d'encourager la participation de toutes les parties prenantes a chaque phase du cycle du projet et de simplifier la conception des projets en I' adaptant aux capacites institutionnelles, techniques et fmancieres locales. En outre, la Banque continuera a mettre l'accent sur la restructuration des projets et, Ie cas echeant, sur I'annulation des prets. Les plans d'action regionaux seront executes dans Ie cadre du programme adopte a I'echelle de la Banque pour donner suite aux recommandations du rapport du GEGP. ... ~, , --_._----------_......--_..._-------------------_ .._-----, Banque mondiale Siege Bureau europeen Bureau de Tokyo 1818 H Street, N.W. 66, avenue d'Iena Kokusai Building Washington, D.C. 20433, U.S.A. 75116 Paris, France 1-1, Marunouchi 3-chome Chiyoda-ku, Tokyo 100, Japan Telephone: (202) 477-1234 Telephone: (1) 40.69.30.00 TeIecopie: (202) 477-6391 Telecopie: (1) 40.69.30.66 Telephone: (3) 3214-5001 Telex:MCI 64145 WORLDBANK Telex: 640651 Telecopie: (3) 3214-3657 MCI 248423 WORLDBK Telex: 26838 Adresse telegraphique: INTBAFRAD WASHINGTONDC