PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Comores Séisme Inondation .y,clone tropical Ir Initiative d'évaluation et de financement des risque5s Renforcer les capacités de dans le sud-ouest de l'océan Indien ."résilience face aux catastrophes .a ..en Afrique subsaharienne GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE GRm G b F re e ©2016 Banque mondiale Banque internationale pour la reconstruction et le développement / Groupe de la Banque mondiale 1818 H Street, NW Washington, D.C. 20433, États-Unis d'Amérique Novembre 2016 L'élaboration des Profils de risques de catastrophes en Afrique bénéficie de financements ou cofinancements du Programme ACP-UE de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et le Programme ACP-UE de financement de la réduction des risques liés aux catastrophes en Afrique, administrés par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR). DÉNI DE RESPONSABILITÉ Le présent document est le fruit des travaux du personnel du GFDRR, et repose sur les informations fournies par ses partenaires. Les observations, analyses et conclusions qu'il contient ne reflètent pas nécessairement les vues de toute organisation partenaire individuelle du GFDRR, y compris, par exemple, la Banque mondiale, ses Administrateurs, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Union européenne ou les pays qu'ils représentent. Tout en faisant raisonnablement tout son possible pour veiller à la justesse de toutes les informations présentées dans ce document, le GFDRR ne saurait en garantir l'exactitude ou l'intégrité. L'utilisateur se fonde sur les données ou informations issues du présent document à ses propres risques, et ni le GFDRR ni l'un quelconque de ses partenaires ne saurait en aucune hypothèse être tenu responsable de toute perte ou de tout dommage subi, de toute responsabilité mise en jeu ou de toute dépense engagée en conséquence de l'utilisation des données que contient le présent document. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données présentées dans cette publication. Les frontières, les couleurs, les dénominations et toute autre information figurant sur les cartes du présent document n'impliquent de la part de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d'un territoire quelconque et ne signifient nullement qu'elle reconnaît ou accepte ces frontières. L'Union européenne n'est responsable d'aucune utilisation éventuelle des informations que contient le présent document. DROITS ET LICENCES Le contenu de cette publication fait l'objet d'un dépôt légal. La Banque mondiale encourage la diffusion de ses connaissances. La reproduction totale ou partielle du présent document à des fins non commerciales est dés lors autorisée, à condition que les droits de la Banque mondiale y afférents soient pleinement reconnus. Toute demande de renseignement sur les droits et licences, y compris les droits subsidiaires, est à adresser à : Office of the Publisher, The World Bank, 1818 H Street NW, Washington, D.C. 20433, États-Unis d'Amérique. Télécopie : 202-522-2422. Courriel: pubrights@worldbank.org. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE MkT?DUC101 Le projet SWIO RAFI La modélisation des risques entreprise dans le cadre de l'initiative SWIO RAFI s'est axée sur trois phénomènes: les cyclones tropicaux, les inondations L'initiative d'évaluation et de financement des causées par les événements autres que les cyclones risques dans le sud-ouest de l'océan Indien (SWIO tropicaux et les séismes. Trois aléas associés aux RAFI) se fixe pour objectif d'être la solide base sur cyclones tropicaux, vents, inondations intérieures laquelle reposera la mise en oeuvre du financement et marées de tempête côtières, ontété inclus dans des risques de catastrophes. Pour ce faire, elle e'anays de risque Pares, dans contribuera à renforcer les connaissances sur les l'analyse des risques. Par ailleurs, dans e cadre de risques de catastrophes auxquels sont exposés l'évaluation du rise sismique, des zones de risque les États insulaires participant à l'initiative. de tsunami ont été recenséespourchaque p Cette initiative est menée en partenariat avec les L'initiative SWO RAFI obla collecte ministères des Finances, les bureaux nationaux L'intate sWr RaFa enle eapolte dendonne de gestion des risques de catastrophes et les existantes sur les aléas et les eposi eion ainsi représentants du secteur de l'assurance des élaborerune évaluation de rsqe et d nt ri a Comores, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles risque pour les omores, Madagasca srficls et de Zanzibar, en coordination avec le projet Seporles Comore ISLANDS de la Commission de l'océan Indien (COI), Seychelles etZanzibar. le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) et l'Agence Les données sur les expositions crennent des française de développement (AFD). L'initiative SWIO nformationsdétaillées sur la cons rcides RAFI soutient le Programme de protection financière bâtiments pour diverses catégoies : r eie, des États insulaires (IFPP) du projet ISLANDS, qui conmerciale, industrielle, équi ements publics reçoit également l'appui de l'Union européenne (UE), (établissements scolaires et de formation de l'UNISDR et de l'AFD. Les profils de risque de et installations d'urgence par exemple) et catastrophe en Afrique bénéficient du financement infrastructures (route, aéroports, ports et commun du Programme de prévention des risques réseaux publics par exe ple) Pour terminer, des de catastrophes naturelles du partenariat ACP-UE, informations surles r alesu myen financé par l'Union européenne, et du Programme d'une combinaison de données sr fesralés de financement des risques de catastrophes en les expositions et la vuln atsont fournies Afrique du partenariat ACP-UE, administré par la au niveau national et au niaude pluseurs Facilité mondiale pour la prévention des risques de administrations pour chaqeipénomène et pour catastrophes et le relèvement (GFDRR). tous les phénomènes cinés, ventilées par catégories d'occupation. L'initiative SWIO-RAFI vient compléter les travaux de la COI pour réduire la vulnérabilité Outre les informations contenues dans les aux catastrophes naturelles, en application de profils de risque, les données sur les aléas et les la stratégie de Maurice pour la poursuite de la expositions et les résultats de l'analyse des risques mise en ouvre du programme d'action pour le seront rassemblés t stoctkés dans chaque pays développement durable des petits États insulaires sur des plateformes ouvertes d'informations en développement (PEID) 2005-2015. De manière geospatiales sur le risque, ou GeoNodes, et seront plus générale, cette initiative offre un soutien aux à la disposition de une multitude d'utilisateurs grands objectifs économiques et de développement finaux. Les résultats seront disponibles sous social à long terme. forme de fichiers géospatiaux, de fichiers texte et de rapports définitifs détaillés, et pourront servir à la planification et à la mise en oeuvre du développement sectoriel. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE 1 INTRODUCTION RÉCAPITULA TIF DES RISQUES Séisme Inondation Cyclone tropical présente analyse indique que les Comores subissent en Faits essentiels moyenne chaque année 5,7 millions de dollars de pertes D'après la présente analyse: directes totales causées par les séismes, les inondations et les cyclones tropicaux. Un événement individuel tel qu'un •La perte directe annuelle violent cyclone tropical peut cependant causer des pertes moyenn e du e a ux s éismes, beaucoup plus importantes. Les résultats indiquent par exem-indtosetycns ple qu'un cyclone tropical centennal pourrait occasionner des tropicaux est de 5,7 millions de pertes directes de 43 millions de dollars et nécessiter environ dollars. 9,9 million de dollars de dépenses d'urgence. Étant à l'origine d'environ 64 % des pertes annuelles moyennes, •La perte due aux événements les cyclones tropicaux sont de loin le risque le plus Important centennaux, pour es tri des trois phénomènes étudiés. Viennent ensuite les inondations phénomènes, dépasse le 48 qui représentent près de 35 % des pertes. Il est à souligner que dillidusPd deas, somo rese le volcan Karthala, qui expose 1'ile de la Grande Comore à un204 risque important, n'a pas été inclus dans la présente analyse.204 Dans la présente analyse, le secteur résidentiel subit 80 % des •La perte due aux événements pertes combinées, le secteur public plus de 11 % et le secteur ayant une période de commercial près de 6 %. C'est Anjouan qui subit l'essentiel des récurrence de 250 ans, pour pertes, avec près de 80 % des pertes annuelles causées par les les trois phénomènes, pourr-ait trois phénomènes combinés. Outre les pertes directes, on estime représenter 150 millions de la moyenne annuelle des dépenses d'urgence à près de 1,3 dollars, soit 24 % du PIB des million de dollars. Comores en 2014. Pertes directes dues à tous les phénomènes Perte annuelle moyenne() 0% 0.1 0.2 0.3 C.4 Perte annuelle moyenne() Pertes directes par aléa O 0.06 0.12 0.18 0.24% Séisme Inondation Cyclone tropical $160 M -- - - ------ ---------- -- - - -- -- - - -- - --- - - ------ $80 M -- ----------- -- ---- - ------------------- ------------ ------- -- -------- --------- $40 M $20 M $2 --- ------------- ----- - PROFIL-D--RI-QE-DE-CATASTROPH AAL PR10 PR100 PR250 AAL PR10 PR100 PR250 AAL PR10 PR100 PR250 2 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | RÉCAPITULATIF DES RISQUES RÉCAPITULATIF DES RISQUES Ch P $ i Pp.i 7 population des Comores en immeubles résidentiels, commerciaux, et de construction. S'agissant du type 2015 s'élevait à environ 790 000 industriels et publics et autres d'occupation, le secteur résidentiel habitants. L'île la plus peuplée est infrastructures. C'est sur Grande Comore représente plus de 66 % de la valeur de Grande Comore. Presque 58 % de la que se concentre la plupart de la valeur remplacement totale. population comorienne vit dans des zones de remplacement. métropolitaines ou urbaines (autrement Pour ce qui est du type de construction, dit, les zones comptant plus de 2 000 Pour mieux évaluer les risques, on classe les immeubles de briques et de béton habitants par kilomètre carré) et un peu souvent les valeurs de remplacement et la représentent près de 83 % de la valeur plus de 29 % en zone rurale (moins de perte en fonction des types d'occupation de remplacement totale. 1 600 habitants par kilomètre carré). En 2014, le produit intérieur brut (PIB) des Perte annuelle moyenne Pertes causées par les événements Comores était d'environ 620 millions de centennaux dollars (1,3 milliard de dollars en parité Phénomène Pertes directes Dépenses Pertes directes Dépenses d'ur- de pouvoir d'achat), et le PIB par habitant totales d'urgence totales gence de 790 dollars. Séismes USD 99 000 USD 16 000 USD 1,8 million USD 280 000 Pour 2015, on estime à près de 2,6 Inondations USD 2,0 millions USD 460 000 USD 10 millions USD 2,3 millions milliards de dollars la valeur de remplacement totale de tous les Cyclones USD 3,6 millions USD 830 000 USD 43 millions USD 9,9 millions tropicaux Pertes directes par type d'immeuble pour tous les aléas Résidentiel Commercial/industriel Perte annuelle moyenne (%) 0.36% Perte annuelle moyenne (%) 0.36% 0.27 0.27 0.18 0.18 0.09 0.09 0 0 Infrastructure Public* Perte annuelle moyenne (%) Perte annuelle moyenne (%) 0.36% 0.36% 0.27 0.27 0.18 0.18 0.09 0.09 0 0 Aucune donnée *Éducation, Santé, Religion, Urgence PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE j RÉCAPITULATIF DES RISQUES 3 elon la présente analyse,les Comores subiront avec des pertes annuelles moyennes dues aux en moyenne chaque année autour de 2 inondations de 350 000 dollars et 330 000 doars PRmillions de dolla's de pertes directes dues respectivement malgré un écart important entre O aux inondations, soit près de 35 % des pertes les actifs exposés au risque (1,3 miliard de dollars directes anuelles totales du pays imputables aux sur Grande Comore et 170 miRions de dolars sur seismes, inondations et cyclones tropicaux. Moheli). On estime que plus de W7% des pertes directes Des pertessignificatives dues aux inondations dues aux inondations concernentle secteur peuvent se produire f,réquemment Pour lrésidentiel et 5 %le secteur commercial Les l'ensemble du territoie acoorien, on estime à 4,8 pertes causées aux infrastructures et à l'industrie millions de dollars les pertes directes dues à une représentent respectivement 6 % et 1% du totaL inondation décennale et à 10 millions de dollars 0On estime à plus de 460 000 dolars en moyenne celles dues à une inondation centennale. par an les dépenses d'urgence associées aux 0O C in o n d a tio n s .P é i d d e e r s La présente analyse indique qu'Anjouan est l'îlePriddePts la plus exposée au risque de pertes dues aux récurrence modélisées totales inonidatiors, avec une moyenne annuelle de 1,3 AAL -$2 million m15ion de dollars due aux inondations causées PRio million par des événements autres que les cyclones PR100 $10 million tropicaux, soit près de 66 % des pertes totales dues PR250 $12 million aux inondations. Sur Anjouan, la viCe d'Ouani est la plus exposée au risque de pertes directes, avec des pertes annuelles moyennes dues aux inondations de 660 000 dollars. Grande Comore et Moheli courent le même niveau de risque d'inondation, Perte annuelle moyenne ($) Exposée ($)O > 450 K 0 0 > 350 M OO 200 - 450 K 0 200 - 350 M <200 K ( < 200 N Modeled Direct Losses Perte a nnu elle m oyenne AAL emmmmms$1.5 million Résidentiel PR10i $4 millon PR100 $8.5 miflion Faits essentieLs PR.5 $9.5 million D'après la présente analyse: AA Lo $90,000 •La perte directe annuelle moyenne due Commercial PR10I == $250,000 aux inondations est de 2,0 millions de Industriel PR100pmmm $500,000 dollars. PR5Z mmm$000 Anjouan est l'ile la plus exposée au risque AA L am$100,000 de perte directe due aux inondations, Public PR00 000,000 avec une perte annuelle moyenne de 1,3 PR250 $950,000 million de dollars. AAL $0,00 Les inondations centennales sont Infrastructure PR10mm $50,000 responsables d'une perte directe de 10 PR100 $150,000 millions de dollars. PR250 $200,000 4 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | INONDATION INONDATION Importance de 'inondation Dcnnees centennales utisant un seud de10 cm L a présente analyse indique que la hauteur des pluies annuelles moyennes modélisées causées par des événements autres que les cyclones tropicaux est de 979 mm, avec un minimum de 446 mm et un maximum de 1757 mm. Cest à Anjouan, que la hauteur des inondations est la plus élevée. La hauteur des inondations modélisées peut dépasser 1 m dans la région de Fomboni, sur l'ile de Moheli, et dans la région d'Ouani, sur l'ile d'Anjouan. Résidentiel Commercial/Industriel Public Infrastructure o CY o 0o oCY C C o - o P FI DE R DE C P N CI 1\ c \b - Iv 1 / CoI 'lc> fllkb - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -y4 ',40 o 0>CY 0t> 0~ z"9' ) 'C PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE i INONDATION5 CYCLONE TROPICAL es eyclones tropicaux sont liréquents respectivement environ 13 % et 1 % des pertes dans la région du sud-ouest de l'océan directes totales. On estime à près de830 000 SIndien, et les Comores sont parfois dolars en moyenne par an les dépenses touchées Les vents, les pluies et les marées d'urgence associées aux cyclones tropicaux. R de tmpte associés aux cyclones tropicaux causent tous des pertes. Les cyclones tropicaux provoquent des vents, des inondations et des marées de tempête. Cette Exemple récent de cyclone tropical ayant frappé étude montre que les vents sont responsables Sles Comores,e cyclone Hellen a balayé le sud de 54% des pertes dues à ces trois aléas, du pays en mars 2014, causant la mort d'une les marées de templte et les inondations o personne en raison des marées de tempête, représentant respectiverent 43 % et 2 % détruPsant900 maisons et provoquant des environ de ces pertes. $inondations et des glissements de terrain, sur 0 Moheli et Anjouan en particulier' L U0étude indiLue que les Comores subiront en rr moyenne tous les ans environ 3,6 millions de doParsde pertes directes dues aux vents, Période de Pertes inondations et marées de tempête associésréurnemdissttas aux cyclones tropicaux, soit 64 % des pertes AA L $4 million directes annuelles totales du pays causées par PR10 $5 mil[lion les séismes, les inondations et les cyclones PR100 $40 million tropicaux. Les résultats montrent que près de PR250 $150 million 77 % de pertes dues aux cyclones tropicaux concernent le secteur résidentiel et environ 6% le secteur commercial. Les pertes subies par le secteur public et l'industrie représentent Perte annuelle moyenne ($) Exposée ($) > 0 > 350 MO 600 K- -1 M 0 200 - 350 M <600 K 0 O> <200 M Pertes directes modélisées Réidnte PR0 $.5mllo $35 millon Faits essentiels ..25 $100 million D'après la présente analyse: AA L $250,000 La perte directe annuelle moyenne due Commercial PR10O $300,000 aux cyclones tropicaux est de 3,6 millions Industriel PR100 OZ " $milion de dollars. PR250 $9.5 millio n ------ ----- ----- ----- ----- - --- ----- ----- ----- ----- ----- -Anjouan-- -est--lanplus e texposée e p aué risquequede PR1AL $600,000 perte directe due aux cyclones tropicaux, Public PR00 $5.5mllio avec une perte annuelle moyenne de 3,1 PR250 $20 million millions de dollars. AAL $7, 000Les cyclones tropicaux centennaux sont Infrastructure PR10 $20,00O0 responsables de 43 millions de dollars de PR100 $550,000 pertes. PR250 L $3.5 million 6 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | CYCLONE TROPICAL CYCLONE TROPICAL Aléas associés aux cyclones tropicaux viese des veuts s upéueureå 63 km/b, mnldtosde e c,e etfipt eptsÉ, tiiftuin es cyclones tropicaux sont å l'origine de ptus de 10cm des vents, des marées de tempête et des inondations (causées par des pluies excessives). Pour les Comores, la présente analyse indiqlue que les régions les plus exposées aux vents sont les extrémités nord-est et sud-est de l'îe d'Anjouan. Les vents associés au cyclone tropical centennal peuvent dépasser les 200 km/h. Intensitý des vents D'aprés la présente analyse, les îles d'Anjouan et de Moheli sont les plus exposées aux inondations. Les côtes comoriennes sud-est et e st sont les plus exposées aux marées de tempête. A certains endroits, la marée de tempéte peut dépasser 1,5 métre. Résidentiel Commercial/Industriel Public Infrastructure PROFI oD RSU AA C CCYL T PC cC , .CD C>~ f 0.2\1 E- PRFLDCIQDD AATRPEICCOETOIA es séismes sont courants dans la région aux séismes. Plus de 75 % des pertes dues aux du sud-ouest de l'océan Indien, et les séismes concernentle secteur résidentiel, P nComores connaissentune activité environ 13%le secteur des infrastructures et R esismique relativement forte par rapport environ 6 %e secteur commercial On estime PRautres îes de la région. Les sinistres à 16 000 dollars en moyenne par an les Povoqués par les séismes restent cependant dépenses d*urgence associées aux séismes. assez rares. Les deux sources principales d'activité sismique sontla dorsale médio- Les pertes s ignilc catives dues aux indienne dans l'océan Indien et le système séismes ne devraient pas se prodlre très du rift est-africain. Quoique fréquents dans fréquemment. Par esemple, d'après la n la région, les séismes sont le plus souvent de présente analyse, les pertes directes dues aux magnitude faible à modérée. Une secousse de s éism es ayant un e périod e de récurrence d e magnitude 5.1 s'est produite à 88 kilomètres 50 ans se montent à environ 55 000 dollars et au sud de Moronile 29septembre 2016. celles dues aux sismes ayant une période de récurrence de cent ans à 1,8 mllrion de doars. 0 La présente analyse indique queles séismes sont responsables d'environ 2 % des pertes Période de Pertes directes annuelles totales dues aur séismes' récurrence modélisées totales inondations et cyclones tropicaux aux Comores, avec un montant annuel estimé à AAL $100,000 environ 99 000 dollars en moyenne. PR10 $0 PR100 $2 million Les résultats montrent que la région exposée PR250 $7 million au plus grand risque absolu de perte due aux séismes est Grande Comare, avec une perte estimée à 55 000 dolars par an, soit près de 70 % des pertes directes totales dues Perte annuelle moyenne ($) Exposée ($) > 20 K 0> 350 MOO 10 - 20 K 0 200 - 350 M <10PK R 5 52000M Pertes directes modélisées Pe rte a nnu elle m oyenne Réidnte PR0 $1.5 million Faits essentiels PR250 $5 millon D'après la présente analyse: AA L $6,000 •La perte directe annuelle moyenne due Commercial/ PR10 $0 aux séismes est de 99 000 dollars. Industriel PR100 ""$90,000 PR25O $400,000 •Grande Comore est la plus fortement exposée au risque de perte directe due PR10 $100 aux seismes, avec une perte annuelle Public PR10 $0,0 moyenne de 55 000 dollars. ------------PR25----------- $800,000Le sé m sc nt na x o t AAL~~ L4 00responsables d'une perte directe de 1,8 Infrastructure PR10 $0 million de dollars. PR100s $2,000 PR250 $200,000 8 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | SÉISME SÉISM E a présente analyse indique qu'il Zone exposée au tsunami et Aléa sismique existe une faible probabilité de Déplacementdu sol causé par un sésme ayant une période de récurrence de 250 ans et zones epse secousse tellurique sur le territoire eu risquexpse des Comores. La probabilité d'occurrence de tsunami des séismes susceptibles de causer des dégâts majeurs aux structures est faible. Aléa ismique Les tsunamis résultent le plus souvent de séismes de forte magnitude survenant oen dans les zones de subduction. Les séismes de forte magnitude ne sont pas nombreux dans la région du sud-ouest de l'océan Indien, qui ne contient pas de zones de subduction majeures. I:ensemble de la région est cependant exposée au risque de tsunamis déclenchés dans des zones de subduction se trouvant dans d'autres régions de l'océan Indien. La région du sud-ouest de l'océan Indien a récemment été touchée par le tsunami de l'océan Indien du 26 décembre 2004. À certains endroits de la bande nord-est de Grande Comore, le niveau des eaux a atteint 6,8 mètres au-dessus du niveau de la mer. Résidentiel Commercial/Indu striell Public Infrastructure fhi 'C te 0o \c C