103589 Groupe de la Banque Mondiale Réunions du Printemps 2011 Une publication semestrielle à l’attention des Gouverneurs du Groupe EDS13 Administrateur: Agapito Mendes Dias Numéro 1 – avril 2011 Sommaire Mot de l’Administrateur Mot de l’Administrateur Je voudrais souhaiter existants notamment le rapport annuel Page 1 la bienvenue à tous et  le site Web du Bureau seront amélio- Vie du Bureau de l’Administrateur nos Gouverneurs à rés et renforcés. Ces outils sont désormais Page 2 Washington DC et à complétés par le Bulletin du Bureau (deux Réunions du Printemps 2011 la Banque mondiale numéros par an) dont l’objectif est d’in- Page 4 dans le cadre des réu- former les Gouverneurs sur certains sujets nions du printemps importants qui sont d’actualité au sein du Actualité des opérations et de 2011. Je profite de Bureau et à la Banque, aux moments des la stratégie d’intervention de la l’occasion pour vous réunions du printemps et des assemblées Banque Mondiale Agapito Page 4 Mendes Dias / réitérer ma disponi- annuelles. Chaque numéro consacrera un Administrateur bilité à soutenir cha- dossier à la fin du Bulletin couvrant un Autre sujet d’actualité cun de nos pays dans aspect technique du fonctionnement de Page 6 ses efforts de développement économique la Banque. Je voudrais par avance solli- Suivi des actions de financement de et social et à œuvrer au renforcement de citer l’indulgence des Gouverneurs pour la Banque mondiale la coopération entre nos pays et le Groupe les insuffisances éventuelles qu’ils pour- Page 6 de la Banque mondiale. A cet effet, j’ai raient relever dans ce premier numéro. A Dossier : Comment fonctionne fixé avec mon équipe, en rapport avec le cet égard, je souhaiterais compter sur vos l’IDA ? rôle et la mission assignée à l’Administra- commentaires et suggestions pour amé- Page 7 teur, des objectifs clairs et une stratégie liorer les futurs numéros. J’ose espérer pour guider nos actions quotidiennes au que ce nouvel outil de communication sein de mon Bureau. Un des axes de cette sera utile au renforcement de nos interac- stratégie concerne le renforcement de la tions et contribuera à améliorer l’efficacité communication avec nos autorités. Dans dans la réalisation de la mission que vous ce cadre, les outils de communication m’avez confiée. n LA BANQUE MONDIALE Rencontre d’une délégation d’un pays de notre groupe avec le Président Zoellick. Numéro 1 – avril 2011 | 1 Vie du Bureau de l’Administrateur Prise de fonction du nouvel des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) et Internationale (SFI), les réformes internes Administrateur de l’Initiative d’Aménagement de la Dette de la Banque mondiale, le Plan d’Action Lors de la réunion des Gouverneurs Multilatérale (IADM). de la Banque mondiale pour l’Afrique, les des pays de notre groupe tenue le ven- Un des aspects de cette nouvelle stra- stratégies régionales et sectorielles de la dredi 8 octobre 2010, en marge des tégie du Bureau concerne le renforcement Banque, la gouvernance et le processus Assemblées Annuelles du Fonds et de de la collaboration, d’une part, avec les budgétaire. Les trois Administrateurs ont la Banque, Monsieur Agapito MENDES deux autres sièges représentant l’Afrique décidé de demander aux Vices Présidents DIAS, précédemment Administrateur Subsaharienne au Conseil et, d’autre Régionaux de la Banque de coordonner Suppléant, a été élu pour succéder à part, avec les Administrateurs représen- avec eux les visites du Président et des Monsieur Philippe ONG SENG comme tant l’Afrique Subsaharienne au Fonds dirigeants de la Banque dans leurs pays Administrateur de nos pays à la Banque Monétaire International (FMI). respectifs, afin de leur permettre de mieux mondiale. La prise de fonction effective assister leurs autorités dans la préparation du nouvel Administrateur a eu lieu le 1er Première réunion des nouveaux de ces visites. Les trois Administrateurs novembre 2010 pour un mandat de deux Administrateurs africains de la ont enfin convenu d’organiser des ren- ans renouvelable une fois, conformément Banque contres périodiques avec le Président de la aux accords de Toronto de 1982 révisés à Dans le cadre de la mise en œuvre de Banque, M. Robert ZOELLICK, la Directrice Washington en 2007 régissant le fonction- la nouvelle Stratégie de notre Bureau Générale, Mme Ngozi OKONJO-IWEALA nement du groupe. (EDS13) notamment sur l’axe concernant et la Vice Présidente pour l’Afrique, Mme la consolidation des alliances au sein et en Obiagelli EZEKWESILI. Stratégie du Bureau dehors du Conseil d’Administration de la Dès sa prise de fonction, le nouvel Banque mondiale, le Bureau a contribué à Les Bureaux africains du FMI et de Administrateur a mis en place une nou- l’institutionnalisation d’une réunion men- la Banque décident de renforcer velle organisation du fonctionnement de suelle des trois Administrateurs représen- leur collaboration son Bureau contenue dans un document tant les trois groupes formés par les pays Les nouveaux Administrateurs représen- intitulé « Bureau de l’Administrateur pour africains au Sud du Sahara. tant les pays de l’Afrique au Sud du Sahara l’Afrique Groupe II (EDS13)—Objectifs et Au cours de leur première réunion au FMI (deux Administrateurs) et à la stratégies d’action 2010–2014 ». Ce docu- tenue le mercredi 17 novembre 2010, Banque mondiale (trois Administrateurs) ment définit le rôle et la mission assignée les trois Administrateurs de l’Afrique ont tenu, le jeudi 13 janvier 2011, leur à l’Administrateur, fixe les objectifs du Subsaharienne ont convenu de se ren- première réunion depuis leurs élections Bureau par rapport à la réalisation de cette contrer une fois par mois dès la publica- intervenues dans le courant du dernier mission et indique les stratégies mises en tion du calendrier mensuel de travail du trimestre 2010. Au cours de cette réu- place pour atteindre ces objectifs. Conseil d’Administration, pour discuter nion, ils ont réaffirmé leur détermina- Trois objectifs sont identifiés, d’une les points inscrits dans ce calendrier et tion à renforcer la concertation entre les part, au niveau du Groupe de la Banque harmoniser leurs points de vues dans la Administrateurs africains du Fonds et de mondiale et, d’autre part, au niveau des perspective des discussions au Comité la Banque sur tous les sujets d’intérêt pays de notre groupe. Les objectifs au d’Orientation (Steering Committee) chargé commun pour les pays qu’ils représen- niveau du Groupe de la Banque mondiale d’examiner, chaque mois, le contenu de tent auprès des deux institutions. Ils ont sont  : (1) Influencer les politiques et les ce document. Les trois Administrateurs décidé de se réunir périodiquement pour stratégies du Groupe de la Banque mon- ont également convenu de se retrouver faire le point de cette concertation et pour diale en faveur des pays de notre groupe ; une fois par trimestre pour un déjeuner de la préparation des réunions du Caucus et (2) Améliorer l’efficacité de l’assistance travail informel. du Groupe Consultatif Africain. du Groupe de la Banque mondiale à nos Au cours de la même réunion, les pays ; (3) Veiller au traitement équitable trois Administrateurs ont convenu que Rencontre entre les nouveaux des cadres africains à la Banque mondiale. leurs conseillers identifieront ensemble Administrateurs élus de l’Afrique Les objectifs identifiés au niveau de nos les sujets d’intérêt commun à discuter Subsaharienne et le Président de la pays sont : (1) Tenir compte des attentes en vue de la préparation des réunions du Banque mondiale spécifiques de chaque pays ; (2) Renforcer Conseil d’Administration. Ils rédigeront des La première rencontre entre le Président de les capacités de nos pays à mieux exploi- projets de déclaration commune notam- la Banque mondiale, M. Robert ZOELLICK, ter les opportunités offertes par le Groupe ment sur les sujets concernant la straté- et les trois nouveaux Administrateurs repré- de la Banque mondiale ; (3) Assister nos gie du Groupe de la Banque mondiale, la sentant les pays de l’Afrique Subsaharienne pays dans le cadre de l’Initiative en faveur feuille de route de la Société Financière à la Banque mondiale a eu lieu le 20 janvier 2 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 1 – avril 2011 O KO N J O - I W E A L A . Administrateurs représentant l’Afrique au Dans l’organigramme Sud du Sahara et la Directrice Générale. de la Banque, trois Directeurs Généraux, Après la consolidation des bases sous l’autorité immé- de travail de son Bureau, le nouvel diate du Président, Administrateur a pris son bâton assurent la coordi- de pèlerin en direction de nos nation des activités capitales ; objectif : recueillir les des Vice-présidents orientations de nos autorités pour régionaux et secto- l’exercice de son mandat riels. Un des postes L’Administrateur agapito MENDES DIAS de Directeur Général a entrepris, au cours de la période allant est occupé par Mme de décembre 2010 à avril 2011, des visites Ngozi OKONJO- dans les pays qu’il représente au sein du IWEALA, ancien Conseil d’Administration du Groupe de la Les trois Administrateurs africains en ministre des finances Banque mondiale. Il s’est en effet rendu séance de travail. De gauche à droite, du Nigéria. Elle est aujourd’hui consi- successivement au Mali, au Gabon, à Hassan TAHA (EDS14), Agapito MENDES dérée comme la personnalité d’origine Sao Tome et Principe, en République du DIAS (EDS13) et Renosi MOKATE (EDS25). africaine située dans les rangs les plus Congo, en République Démocratique du élevés de la hiérarchie de la Banque mon- Congo, au Burkina Faso et au Tchad. Au 2011. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre diale. Elle supervise, les Vice-présidences cours de ces tournées, l’Administrateur des contacts périodiques que ces derniers régionales pour l’Afrique, pour l’Europe a rencontré les plus hautes autorités de ont décidé d’avoir avec le Président de la et l’Asie Centrale, pour l’Asie du Sud nos pays notamment les chefs d’Etat et de Banque. Ils l’ont remercié pour son sou- et pour les ressources humaines. Au gouvernement, ainsi que les Gouverneurs tien dans l’attribution du troisième siège cours de la rencontre, les entretiens de la Banque et les ministres en charge de africain au sein du Conseil d’Adminis- ont porté sur une variété de sujets sur certains secteurs de l’économie. Avec ses tration. Ils ont réitéré leur disponibilité à lesquels le renforcement de la collabo- interlocuteurs, l’Administrateur a fait le collaborer avec lui sur les dossiers concer- ration entre la Directrice Générale et tour d’horizon de la situation économique nant l’Afrique. Le Président de la Banque les trois Administrateurs de l’Afrique et financière nationale et internatio- s’est déclaré ouvert à cette collaboration. Subsaharienne devra porter. Cette colla- nale ainsi que le point de la coopération Il a indiqué sa satisfaction quant à l’élec- boration a contribué récemment à une avec le Groupe de la Banque mondiale tion d’un africain en la personne de M. conclusion heureuse de la reconstitution pour dégager les priorités et les actions Agapito MENDES DIAS à la tête du comité des ressources au titre de l’IDA 16. Au qui devraient guider la consolidation de chargé des ressources humaines au sein du nombre des sujets identifiés figurent les cette coopération au cours des prochaines Conseil. En marge de cette rencontre, M. réflexions sur les moyens de pérenniser années. Il a ainsi recueilli les orientations MENDES DIAS a informé M. ZOELLICK de les ressources de l’IDA, la révision du et les conseils utiles pour conduire, tout son intention de travailler avec lui au cours Plan d’Action de la Banque pour l’Afrique, au long de son mandat en tant qu’Ad- de son mandat pour avancer, dans les sous la coopération Sud-Sud, la diversité au ministrateur, ses actions à la Banque et régions couvertes par les pays qu’il repré- sein de la Banque, notamment en ce qui au sein du Conseil d’Administration en sente, quelques grands projets dans les concerne l’accès des cadres africains aux faveur du renforcement des relations domaines de l’énergie, de l’agriculture et postes de responsabilité, la coordination entre la Banque mondiale et chacun des des transports. des visites des autorités de la Banque pays visités. Au cours de ces voyages, il a en Afrique, la volatilité des cours des également pris contact avec les réalités en Rencontre des trois Administrateurs matières premières et les actions envisa- matière de développement ainsi qu’avec de l’Afrique subsaharienne avec gées par la Banque pour soutenir les pays certains projets exécutés avec l’appui de la Directrice Générale Ngozi les plus vulnérables, les financement la Banque mondiale et le personnel de la OKONJO-IWEALA innovants, notamment pour catalyser les Banque sur place. Il a profité de l’occa- Comme convenu à la réunion inaugu- actions du secteur privé, et le référen- sion pour rencontrer les institutions d’in- rale de leurs rencontres mensuelles, les dum au Sud Soudan. Il a été convenu tégrations sous-régionales, notamment trois Administrateurs de l’Afrique au de multiplier ce genre de rencontre, afin la Commission Economique des Etats de Sud du Sahara ont rencontré le vendredi d’établir des relations de collaboration l’Afrique Centrale (CEEAC), la Banque 7 janvier 2011, la Directrice Générale susceptibles de créer un cadre de soutien de Développement des Etats de l’Afrique de la Banque mondiale, Mme Ngozi mutuel au sein de l’institution entre les (Suite à la page 4) Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 1 – avril 2011  | 3 (Vie du Bureau, suite de la page 3) Réunions du printemps 2011 Centrale (BDEAC) et la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Avec ces institutions, l’Administrateur a examiné la coopération P our les réunions du printemps 2011, le Comité de Développement se prépare à lancer un appel à la mobilisation pour prévenir une nouvelle crise alimentaire et un appel pour la concentration des efforts autour des grands projets sous régionaux sur les Etats fragiles et ceux affectés par les conflits qui requièrent un appui particulier de la Banque mondiale. Les réunions du prin- Parmi les sujets inscrits au programme des Monde, à savoir que la violence et les temps 2011 marquent une pause dans ce réunions de printemps 2011 du Comité de autres défis qui minent les bases du périple qui reprendra dès le mois de mai Développement figurent deux dossiers impor- développement des pays fragiles et ceux 2011 en direction des autres capitales du tants pour le développement dans le monde. affectés par des conflits ne peuvent être groupe qu’il représente. n Il s’agit de : (1) la réponse à la volatilité des réglés par des solutions partielles de court cours mondiaux des produits alimentaires terme. Le rapport souligne à cet effet la et son impact sur la sécurité alimentaire ; nécessité d’une mise en place d’institu- et (2) l’opérationnalisation du Rapport sur tions capables de promouvoir la sécurité, Actualité des le Développement dans le Monde 2011 : la justice et l’emploi. La réduction durable opérations et de la conflit, sécurité et développement. de la pauvreté appelle une révision des Le premier sujet résulte du constat priorités en faveur d’une focalisation sur stratégie d’intervention d’une nouvelle montée des prix mondiaux les situations de fragilité et les pays affec- de la Banque mondiale des produits alimentaires en l’espace de tés par les conflits. trois ans, rappelant le spectre de la crise D’autres sujets hanteront également IDA 16 : De Paris à Bruxelles via alimentaire qui a secoué le monde, et les couloirs des réunions du printemps Bamako et Washington, chronique surtout les pays en développement, en 2011. Il s’agit des perspectives de réali- d’une reconstitution de ressources 2008. Ce constat confirme la certitude sation des Objectifs du Millénaire pour Les promesses de contribution au titre de selon laquelle l’incertitude et la volatilité le Développement (OMD) à l’approche l’IDA 16 (toutes sources confondues) ont des prix des produits agricoles se poursui- de l’échéance de 2015 et du point des atteint un montant record de 49,3 millions vront tant que la contrainte ne sera pas réformes de la gouvernance interne du de dollars US soit 18% de plus que l’IDA définitivement levée du coté de l’offre. Groupe de la Banque mondiale, en particu- 15. Ce montant est destiné au finance- A cette fin, la coordination des efforts à lier l’intendance et la surveillance par les ment concessionnel des 80 pays membres l’échelle internationale sera indispensable actionnaires dans deux domaines princi- de la Banque mondiale les plus pauvres pour protéger les pauvres et les couches paux. L’un concerne la procédure de sélec- (dont 40 en Afrique Subsaharienne) pour les plus vulnérables contre l’insécurité ali- tion du Président de la Banque mondiale, la période allant de juillet 2011 à juin 2014. mentaire dans le court terme et faire face et l’autre porte sur l’évaluation réciproque Cette période est critique pour la réalisa- aux défis que constitue la nécessité d’une des performances du Conseil d’Adminis- tion des Objectifs du Millénaire pour le expansion durable de l’offre des produits tration et du Président de la Banque. Tous Développement (OMD). alimentaires. ces sujets sont développés et analysés Les discussions pour cette reconstitu- Le deuxième sujet résulte d’un dans les fiches techniques habituelles pré- tion se sont déroulées successivement à autre constat, celui que relève le dernier parées par le Bureau de l’Administrateur à Paris (3–4 mars 2010), Bamako (16–18 juin Rapport sur le Développement dans le l’attention de nos Gouverneurs. 2010), Washington (11–12 octobre 2010) et Bruxelles (14–15 décembre 2010). Un véritable marathon des donateurs et des représentants des bénéficiaires, sous la le changement climatique. La réunion de ont approuvé le cadre d’évaluation des houlette de la Banque mondiale, conduit Bamako a permis de préciser les options résultats et des performances de l’IDA à par l’africaine Ngozi IKONJO-IWEALA, discutées à Paris et de les renforcer notam- mettre en œuvre à partir de l’IDA 16, les Directrice Générale, et très proche colla- ment par la mise en place d’un cadre principes et les ressources du guichet de boratrice du Président de la Banque. d’évaluation des résultats des actions de réponse aux crises ainsi que la création A la réunion de Paris, les participants l’IDA. Les participants ont également mis des groupes de travail informels sur les ont discuté les enjeux, les orientations l’accent sur la création d’un guichet de thèmes retenus. Ils ont demandé à l’IDA stratégiques et les thèmes spéciaux à cou- réponse aux crises sur la base des résul- d’aller au-delà des 50% dans l’allocation vrir par l’IDA 16. Quatre thèmes ont été tats de l’expérimentation de ce méca- des ressources aux pays bénéficiaires de retenus à savoir, les pays fragiles, la pro- nisme au cours du cycle de l’IDA 15. A la l’Afrique Subsaharienne. Ils ont défini le motion du genre, la réponse aux crises et réunion de Washington, les participants cadre de financement au titre de l’IDA 4 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 1 – avril 2011 16 et pris connaissance de leur projet de En outre, tirant toutes les leçons de une nouvelle stratégie susceptible de rapport. Dans ces conditions, la réunion la crise, la Banque a engagé des réformes revitaliser ce Plan. Sur la base des nom- de Bruxelles a principalement servi au internes notamment sur l’amélioration breuses suggestions reçues, cette nouvelle bouclage des promesses de contribution de la gouvernance interne et de la trans- stratégie intitulée « l’Avenir de l’Afrique et pour la reconstitution des fonds au titre parence afin de réaliser pleinement ses son Appui par la Banque mondiale » est de l’IDA16 mettant ainsi fin au processus. potentialités dans l’avenir. axée sur deux piliers et une fondation. Notre Bureau a joué dans ce processus Les piliers concernent  : (1) la levée un rôle actif aussi bien en amont, dans la Plan d’Action pour l’Afrique : Vers des contraintes à la compétitivité et à préparation des réunions, qu’en aval, après un nouveau souffle l’emploi notamment par l’amélioration la conclusion des négociations, notam- Le Plan d’Action pour l’Afrique (du sigle des infrastructures, du climat des affaires ment pour indiquer à la haute hiérarchie anglais AAP) a été lancé par le Groupe de et du renforcement des capacités ; (2) le de la Banque les attentes de l’Afrique par la Banque mondiale en 2005 pour aider renforcement de la capacité de résistance rapport à cette nouvelle mobilisation de les pays de l’Afrique Subsaharienne à aux chocs macroéconomiques, sanitaires, la communauté des bailleurs de fonds en accélérer leur avancée vers les Objectifs politiques et aux catastrophes naturelles, faveur des pays IDA. du Millénaire pour le Développent ex-ante et ex-post. La fondation de la nou- (OMD). Ce Plan, qui résulte d’un consen- velle stratégie est basée sur l’amélioration Orientations après crise : Bâtir sur sus entre l’ensemble des pays membres de la gouvernance et le renforcement des les leçons tirées de la crise de la Banque sur la nécessité de mener capacités du secteur public pour conduire La crise financière et économique de 2008– des actions d’envergure visant à résor- les transformations nécessaires. 2009 qui a fait suite aux crises alimentaire ber le retard accumulé dans le processus Le projet de ce document à été examiné et énergétique de 2007–2008 a aggravé le de développement de l’Afrique, est conçu lors d’une réunion entre la Vice Présidente retard déjà accumulé dans la progression pour guider la Banque dans sa stratégie Régionale de la Banque pour l’Afrique vers les Objectifs du Millénaire pour le d’aide et pour améliorer les résultats de et les trois Administrateurs de l’Afrique Développement (OMD). Elle a détourné ses différentes actions sur le continent. Subsaharienne auxquels s’est joint l’Ad- l’attention des pays donateurs et des ins- Les revues du Plan effectuées en ministrateur pour le Moyen Orient et titutions multilatérales des enjeux des 2007 et 2009 ont permis de refocaliser l’Afrique du Nord. A la suite de cette réu- OMD. Pendant que les efforts de sortie de les objectifs et les actions prévues, mais nion, un long mémo d’observations et de crise progressent, le Groupe de la Banque les domaines couverts sont restés centrés recommandations a été adressé par notre mondiale a décidé de se refocaliser sur son autour de l’accélération de la croissance, Bureau à la Vice Présidente Régionale mandat et de redoubler d’effort dans la la promotion d’une croissance durable et pour l’Afrique. La nouvelle stratégie a été lutte contre la pauvreté, en aidant à remé- inclusive, le renforcement de la bonne gou- approuvée par le Conseil d’Administration dier au ralentissement, voire à la régres- vernance et des capacités des Etats, ainsi en sa session du 1er mars 2011. sion des progrès accomplis avant la crise. que l’amélioration de l’efficacité de l’aide. Tenant compte de la nouvelle confi- Après cinq années d’existence, les SFI : Processus d’une guration de l’économie mondiale, créée évaluations ont montré que très peu de décentralisation notamment par l’ascension rapide des pays progrès ont été accomplis dans la mise Depuis le début des années 2000 la émergeants, et de la nécessité d’établir en œuvre de ce plan. Le Plan manque Société Financière Internationale (SFI) une nouvelle forme de multilatéralisme, notamment de priorisation des actions s’efforce d’accroitre son impact sur le la Banque mondiale a révisé ses priori- et n’implique pas suffisamment la développement en se rapprochant de plus tés stratégiques pour le combat contre la Société Financière Internationale (SFI) en plus de sa clientèle, surtout dans les pauvreté au cours de la période post-crise. et l’Agence Multilatérale de Garantie des pays IDA où l’immensité des besoins et Cinq domaines de priorité ont été défi- Investissements (AMGI). Il n’a surtout leur complexité requièrent la proximité de nis à savoir  : (1) ciblage des pauvres et pas réussi à jouer le rôle catalytique qui l’institution. Ce processus s’est accéléré à des vulnérables ; (2) création des oppor- était prévu pour l’accroissement des flux partir de 2005 avec le développement du tunités pour la croissance économique  ; de ressources en direction de l’Afrique. volume des activités et la nécessité d’une (3) promotion d’actions collectives à Aussi, la recherche d’un nouveau souffle plus grande ouverture vers les pays les l’échelle internationale  ; (4) renforce- pour le Plan s’impose-t-elle. A cet effet, plus pauvres. L’Institution entend passer ment de la gouvernance  ; et (5) gestion la Région Afrique de la Banque, qui est d’un système centralisé à un modèle de des risques et préparation aux nouvelles en charge de ce dossier, a engagé (sur la décentralisation faisant appel à une forte crises. Ces priorités qui guideront désor- période allant de juin à décembre 2010) présence du personnel et des pouvoirs de mais les actions de la Banque seront sous- une vaste campagne de consultation de décision sur le terrain. Entre 2002 et 2010, tendues par son savoir faire, ses capacités l’ensemble des acteurs du développement la proportion du personnel sur le terrain financières et son pouvoir de mobilisation. sur le continent, afin de mettre en place (Suite à la page 6) Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 1 – avril 2011  | 5 (Opérations, suite de la page 5) Centrale, le Moyen orient et l’Afrique du Un processus de longue haleine dont on est passée de 36% à 54%, dont un des Nord. Deux autres centres régionaux sont espère une plus grande efficacité de l’ins- Vice Présidents Régionaux, 7 Directeurs prévus à l’horizon 2013 sur la base des titution et surtout un impact plus impor- Régionaux et un Directeur Sectoriel. Le leçons qui auront été tirées de l’expé- tant sur la contribution du secteur privé premier centre régional des opérations a rience pilote du centre d’Istanbul. Ainsi au processus de développement écono- été créé et installé à Istanbul en Turquie donc à la SFI, le processus de décentrali- mique et social dans le monde et particu- à la fin 2010 pour couvrir l’Europe, l’Asie sation de la Banque est réellement lancé. lièrement en Afrique. n Autre sujet d’actualité Démarrage de la 7ème cohorte de stagiaires dans le cadre du Programme de Renforcement de la Voix et de la Représentation des pays en Développement et en Transition En 2002 à Monterrey, les institutions de Bretton Wood ont été instruites par les Gouverneurs d’accroitre la voix et la repré- sentation des pays en développement et en transition dans le processus de déci- sion des deux institutions. A la Banque mondiale, en plus du renforcement de leur droit de vote et de leur représentation au Stagiaires de la 6ème cohorte du Programme de Renforcement de la Voix et de la Représentation. sein du Conseil d’Administration, d’autres dispositions ont été prises dont un pro- gramme de renforcement des capacités développement et en transition sont pla- démarré le 14 février 2011, est composée des administrations de ces pays. Mis en cés dans les différents départements de de 12 stagiaires dont 5 africains parmi place à partir de 2005, ce programme a la Banque mondiale au siège, pour y tra- lesquels 3 sont originaires des pays repré- essentiellement pour objectif d’améliorer vailler dans les mêmes conditions que les sentés par notre Bureau. Ce stage se pour- la qualité du dialogue entre la Banque et membres du personnel pour une durée de suivra jusqu’en août 2011. Entretemps, les pays en développement et en transi- 6 mois. La préparation de leur formation les services des ressources humaines de tion. Cet objectif est poursuivi par le biais commence dès leur sélection depuis leurs la Banque qui assurent le secrétariat de de l’accueil et de l’encadrement des sta- pays d’origine et se poursuit à leur arrivée ce programme piloté par le Conseil d’Ad- giaires en provenance de ces pays, permet- à Washington, notamment sur l’apprentis- ministration, procèderont au lancement tant de renforcer leurs connaissances sur sage de la langue anglaise (pour les non des candidatures pour la 8ème cohorte. les procédures, les produits et les opéra- anglophones) et les activités de la Banque. Nous encourageons nos pays à désigner, tions de la Banque. Ainsi, chaque année, La majorité des stagiaires viennent de à temps, leurs candidats à cet important un certain nombre de cadres des pays en l’Afrique. La 7ème cohorte, dont le stage a programme de renforcement de capacité. n Suivi des actions de financement de la Banque mondiale Le montant total des dossiers approuvés dont USD 0,2 milliard aux pays de notre concerne les 34 dossiers de dons, 17 ont par le Conseil d’Administration au cours groupe. bénéficié à l’Afrique Subsaharienne dont de la période allant du 1er juillet 2010 au Au cours de la période, le Conseil 6 aux pays de notre groupe. 22 mars 2011 pour le compte de l’exercice d’Administration a approuvé 218 projets Le tableau suivant donne la liste 2011 (1er juillet 2010–30 juin 2011) s’élève dont 129 sont financés sur ressources IDA des projets qui ont été approuvés par le à USD 20,7 milliards dont USD 7,1 mil- parmi lesquels 34 sont des dons. Sur les Conseil d’Administration de la Banque liards au titre de l’IDA. Au niveau des 129 projets IDA, 50 sont situés dans les en faveur de nos pays du 1er juillet 2010 approbations au titre de l’IDA, USD 2,8 pays de l’Afrique Subsaharienne dont 13 au 22 mars 2011 au titre de l’exercice milliards reviennent aux pays africains dans les pays de notre groupe. En ce qui 2011. n 6 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 1 – avril 2011 Projets approuvés en faveur des pays de notre groupe (Montants en millions de dollars US) 1er juillet 2010 au 22 mars 2011 Pays Nature Date Montant Bénin Financement additionnel du projet d’appui au Développement participatif National 6 juillet 2010 12.00 Communautaire (Don) Burkina Faso Financement additionnel du Projet sectoriel de Transport (Don) 30 mars 2010 16.00 Cap-Vert 6eme crédit d’appui à la réduction de la pauvreté 16 décembre 2010 10.00 Centrafrique Financement additionnel du projet de maintenance et de réhabilitation de 28 septembre 2010 7.50 l’infrastructure urbaine Financement additionnel du projet de maintenance et de réhabilitation de 28 septembre 2010 16.40 l’infrastructure urbaine (Don) Comores Projet d’Assistance Technique à la Gouvernance Economique 31 janvier 2011 1.80 Congo (Rép. Dem.) Projet d’assistance Technique à la Gouvernance et la Croissance du secteur Minier 01juillet 2010 50.00 Rép. du Congo Projet d’appui à la diversification Economique 16 décembre 2010 10.00 Guinée Bissau Projet de Conservation de la Biodiversité 17 mars 2011 1.95 Projet de réhabilitation d’urgence de l’Electricité et de l’Eau (Don) 23 juillet 12.70 Mali Financement additionnel du projet de Développement Communautaire Rural 30 septembre 2010 11.20 Tchad Projet d’appui au Programme de Développement local – Phase 2 18 mars 2011 13.75 Projet d’appui au Programme de Développement local – Phase 2 (Don) 18 mars 2011 11.25 TOTAL IDA EN FAVEUR DU GROUPE 174.55 TOTAL IDA EN FAVEUR DE l’AFRIQUE 2,844.05 TOTAL IDA 7,061.58 TOTAL IDA & BIRD 20,651.71 Dossier Comment fonctionne l’IDA ? leurs politiques économiques et de leurs ses pays membres pour son financement. Créée en 1960, l’Association Internationale capacités institutionnelles. Elle tire des ressources supplémentaires pour le Développement, plus connue sous Aussi, le fonctionnement de l’IDA est-il des transferts de revenus de la BIRD et de son sigle anglais IDA, a pour objectif de basé sur trois aspects : (1) la reconstitution la Société Financière Internationale (SFI) contribuer à la réduction de la pauvreté périodique de ses ressources ; (2) l’alloca- ainsi que des remboursements de ses par l’octroi de crédits concessionnels et tion ou la répartition des ressources entre crédits antérieurs effectués par les pays de dons aux pays les plus pauvres. Sont pays bénéficiaires ; et (3) le cadre d’utili- emprunteurs. éligibles aux ressources de l’IDA, les sation des ressources pour le financement Les pays donateurs se réunissent tous pays dont le revenu par tête d’habitant des programmes de développement dans les trois ans pour reconstituer les res- est inférieur ou égal à un seuil fixé à chaque pays bénéficiaire. sources de l’IDA et passer en revue ses 1165 dollars US pour l’exercice 2011. Les politiques.  Ils se réunissent également 80 pays bénéficiaires des ressources de Reconstitution périodique des pour évaluer les progrès dans la mise en l’IDA ayant tous des besoins importants ressources  œuvre de chaque cycle d’utilisation des de financements concessionnels, les fonds Contrairement à la Banque Internationale ressources de l’IDA lors d’une réunion disponibles sont largement en deçà des pour la Reconstruction et le Développement d’examen à mi-parcours. besoins. L’IDA se trouve ainsi dans l’obli- (BIRD) qui mobilise l’essentiel de ses res- Dans un souci de plus grande trans- gation de faire une allocation optimale de sources sur les marchés internationaux parence et pour permettre aux politiques ses ressources limitées entre tous les pays des capitaux, l’IDA dépend en grande par- de l’IDA de répondre adéquatement aux éligibles, sur la base de la performance de tie des contributions des plus riches de (Suite à la page 8) Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 1 – avril 2011  | 7 (Dossier, suite de la page 7) passant notamment par l’environnement besoins et à la situation des pays visés, des affaires et la promotion du genre. des représentants de pays emprunteurs de Chaque rubrique est notée sur une échelle chaque région administrative de l’Asso- de 1 (performance très faible) à 6 (perfor- ciation sont invités, et ce depuis l’IDA- mance très élevée). Toutes les rubriques 13, à prendre part aux négociations ont le même poids dans l’évaluation. La Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur pour la reconstitution des ressources. cotation finale est la moyenne des cota- Leur nombre a été accru à l’occasion tions de toutes les rubriques. Rédaction : Bureau de des négociations de l’IDA-15, pour être Sous l’IDA 15, il a été décidé de réser- l’Administrateur (EDS13) porté à neuf. Également, depuis l’IDA- ver 50% des ressources de l’IDA aux 40 Edition: Bureau de l’Administrateur 13, les documents d’information produits pays africains bénéficiaires, en raison de (EDS13) en appui des négociations sont rendus la priorité accordée à l’accélération du Conception: Will Kemp, Services publics, de même que les projets de rap- développement économique et social en Généraux, Groupe de la Banque ports sur les reconstitutions avant qu’ils Afrique Subsaharienne, du fait de l’am- mondiale ne soient finalisés. pleur des defis auxquels est confrontée cette région. Le processus d’allocation Impression : Groupe de la Banque Allocation des ressources aux pays des ressources tient également compte mondiale, Washington, D.C. membres bénéficiaires  des possibilités d’accès à d’autres Le facteur le plus important qui détermine sources de financement par certains pays Pour toute contribution ou l’allocation des ressources de l’IDA à un éligibles, notamment ceux dits hybrides suggestion veuillez contacter pays est sa performance dans la mise en (ou à revenus intermédiaires) qui ont à Abdoul Karim OURO SAMAH, œuvre des politiques de promotion de la la fois accès aux financements de l’IDA aallassan@worldbank.org croissance économique et de réduction de et de la BIRD. 202-458-1158 tél la pauvreté. Cette performance est éva- 202-522-1585 fax luée par l’indicateur d’évaluation des poli- Cadre d’utilisation des ressources tiques et des institutions du pays, Country Les allocations ainsi définies servent de Emile Brillant EKAMBY, Policy and Institutional assesment (CPIA), base pour la conception de la stratégie eekamby@worldbank.org qui, dans le cadre des allocations des pays de la Banque, Country Assistance 202-473-4643 tél ressources de l’IDA, est désigné sous le Strategy (CAS) , en anglais. Le CAS eds13@worldbank.org vocable de l’index d’allocation des res- s’inspire du Document de Stratégie de Ce bulletin est aussi disponible sources de l’IDA, IDA Resouces Allocation Réduction de la Pauvreté (DSRP) conçu sur le site web du Bureau de Index (IRAI). Le IRAI et la performance par chaque pays pour indiquer les l’Administrateur, à l’adresse du portefeuille de la Banque dans le pays domaines considérés comme prioritaires http//www.worldbank.org/eds13 constituent ce que l’on appelle la cota- dans son programme de développement. tion de la performance du pays, Country Le CAS constitue le cadre à travers lequel Performance Rating (CPR) . Le CPR, la les ressources de l’IDA allouées à un pays population et le revenu par tête d’habitant sont débloquées progressivement sur une déterminent ensemble l’allocation des res- période de trois ans pour le financement sources de l’IDA à un pays. des différents projets de développement, En définitive, le système d’allocation par le biais d’un mélange de dons et de repose essentiellement sur le CPIA, les crédits concessionnels. autres éléments (performance du porte- feuille de la banque, population et revenu Conclusion par tête d’habitant) étant des complé- Au vu de ce qui précède, il est indéniable ments ou des éléments d’ajustement. Le que l’IDA est centrale dans l’architecture CPIA comporte 16 rubriques regroupées de l’aide internationale au développement. en 4 domaines à savoir, gestion écono- Il constitue un formidable outil de soli- mique, politiques structurelles, politiques darité entre pays riches et pays pauvres. des autres financements multilatéraux, d’inclusion sociale et gestion publique et Cependant, comme indiqué auparavant, tels que ceux de la Banque Africaine de institutionnelle. Ces 16 rubriques couvrent ses ressources sont largement en deçà développement (BAD), des fonds bila- donc un éventail large allant de la ges- des besoins de nos pays, d’où la nécessité téraux, de la coopération sud-sud et, tion macroéconomique à la transparence d’une diversification des sources de finan- surtout, la mobilisation de l’épargne inté- dans la gestion des affaires publiques, en cement du développement en direction rieure et celle de la diaspora. n 8 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 1 – avril 2011 1114759