103596 Une publication semestrielle à l’attention des Gouverneurs du Groupe EDS13* Administrateur : Mohamed Sikieh KAYAD Numéro 8– avril 2015 GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE • RÉUNIONS DU PRINTEMPS 2015 Mot de l’Administrateur Sommaire Mesdames, Messieurs les Gouverneurs, Mot de l’Administrateur 1 J’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser, pour la première fois en Réunions de Printemps 2015 – Thèmes tant qu’Administrateur, une chaleureuse bienvenue aux Réunions de à l’ordre du jour du Comité de printemps 2015 qui se tiennent à Washington DC, du 17 au 19 avril 2015. Développement 2 Permettez-moi de saisir cette occasion pour vous renouveler ma Visite du Président Mahamadou gratitude pour la confiance que vous avez placée en ma personne pour Mohamed Sikieh KAYAD ISSOUFOU à la Banque Mondiale 3 représenter nos pays au sein du Conseil d’administration du Groupe de Premier Ministre de Côte d’Ivoire – Hôte la Banque mondiale. Comme annoncé dans ma lettre de prise de fonction, je m’engage à tout mettre du forum sur les Etats fragiles organisé par la Banque mondiale 3 en œuvre pour pousser plus haut les programmes de réformes et de développement économique de Discussion du Diagnostic-Pays nos pays dans l’agenda de la communauté économique et financière internationale, et à œuvrer au ren- Systématique de la Banque mondiale forcement des relations de coopération entre nos pays et le Groupe de la Banque mondiale. Ainsi, mon sur le Mali 3 action se situera dans le cadre de la continuité et du renforcement de l’œuvre de mes prédécesseurs. Les Administrateurs Africains du FMI et Une mobilisation plus accrue des ressources pour le financement des secteurs prioritaires que de la Banque mondiale unis derrière la candidature du Sénégal pour les j’avais évoqués dans ma lettre susvisée sera au centre de mes préoccupations durant mon mandat. Assemblées Annuelles 2018 3 En effet, le maintien d’une croissance soutenue en Afrique et dans les pays de notre groupe et sa Dans les coulisses de la Banque 4 répercussion sur la situation de pauvreté dépendront de la continuité et de l’augmentation des flux Nouvelles du Bureau 6 d’investissements, notamment dans le secteur primaire et dans les infrastructures de transport et de Principales délibérations du Conseil l’énergie, sur un socle de promotion du secteur privé et de l’intégration régionale. d’administration 7 Fort heureusement, la préoccupation d’une mobilisation de ressources plus importantes au service du développement recoupe celle des institutions multilatérales de financement du développement * Le groupe EDS13 comprend : dont le Groupe de la Banque mondiale, qui réfléchit à l’heure actuelle à un certain nombre d’initia- le Benin tives tels que le Fonds mondial pour les infrastructures, la Facilité d’urgence en matière de pandémie, le Burkina Faso l’exploitation des marchés des produits dérivés et de l’assurance au profit du financement de la lutte le Cameroun le Cape Vert contre les catastrophes naturelles et les épidémies, ainsi qu’un certain nombre de réformes au niveau la République Centrafricaine de l’IDA. Ces réflexions font partie des efforts destinés à augmenter et à pérenniser les ressources, le Tchad dans un contexte de contraintes budgétaires au niveau des pays donateurs. Toutes ces initiatives les Comores la République du Congo en gestation au sein de la Banque ne manqueront pas d’avoir des répercussions sur nos pays. Elles la République Démocratique du Congo sont résumées dans la nouvelle rubrique de ce Bulletin intitulée « Dans les coulisses de la Banque ». la Côte-d’Ivoire Djibouti En outre, le point central des discussions du Comité de Développement porte sur le financement le Gabon du développement dans l’ère post-2015. Je vous invite donc à saisir l’occasion des discussions bilaté- la Guinée rales et multilatérales lors des présentes assises, et au-delà, pour plaider en faveur de l’augmentation la Guinée-Bissau la Guinée Equatoriale des ressources pour nos pays, malgré les contraintes de nos partenaires au développement, afin de Madagascar parachever l’œuvre de tant d’années d’efforts communs qui se manifeste dans une croissance conti- le Mali nue de l’économie de notre continent, depuis plus d’une décennie. Les conséquences de la baisse des la Mauritanie l’Ile Maurice cours du pétrole sur l’économie mondiale feront également partie des discussions du Comité. Vous le Niger trouverez une introduction succincte à ces deux sujets dans ce numéro et une présentation détaillée Sao Tome & Principe le Sénégal dans les dossiers préparés à votre attention par le Bureau. Comme d’habitude, le programme détaillé le Togo des différents évènements est également inclus dans votre dossier. Enfin, je vous invite à visiter notre site web entièrement rénové dont l’adresse est maintenant http://www.banquemondiale.org/fr/about/leadership/directors/eds13. Bon séjour à Washington DC. Numéro 8 – avril 2015 | 1 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 1 4/9/15 2:25 PM Réunions de printemps utilisation de leurs ressources, afin d’accroitre des recettes fiscales et commerciales. Le 2015 — Thèmes à l’ordre les financements disponibles, et augmenter pétrole représente la principale source des du jour du Comité de notamment les prêts concessionnels aux pays revenus des pays tels que l’Algérie, l’Angola, Développement à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, l’Arabie Saoudite, la Guinée Equatoriale, le Des Milliards aux Trillions : tout en leur consentant un financement sup- Nigéria et le Tchad. Dans le cas du Congo et transformer le financement du plémentaire à des conditions non-concession- du Gabon, le ratio est de l’ordre de 70–80%. développement — financement nelles. Ces institutions devraient également En ce qui concerne les pays importa- du développement pour l’ère explorer des moyens novateurs pour mobi- teurs, les Etats Unis, les pays de l’Union euro- post-2015 — financement du liser des ressources additionnelles et utiliser péenne et le Japon devraient profiter de la développement par les banques différemment leurs ressources de manière à baisse des cours. Ainsi en 2015, les Etats Unis multilatérales mieux tirer avantage du levier de leur guichet verront leur PIB croître de 1%; l’UE bénéfi- Le document suggère que pour atteindre les concessionnel. Elles pourraient enfin évaluer ciera d’une hausse de plus d’1%. Le Japon objectifs de développement durable (ODD) l’opportunité de redéployer leur capacité serait le pays qui profiterait le plus de cette proposé pour l’ère post-2015, les chiffres du financière existante par une meilleure gestion baisse des prix. financement du développement devraient des risques. Pour les pays en voie de développement, passer de milliards aux trillions en intégrant la baisse des cours devrait avoir des consé- et en utilisant mieux tous les flux publiques et Implications de la baisse des quences diverses selon la structure de leurs privés, nationaux et internationaux, aussi bien prix du pétrole et des autres économies. Une baisse des cours de 50% les flux de capitaux que de capacités. L’atteinte matières premières devrait soutenir la croissance économique de des ODD nécessitera une utilisation optimale La Banque mondiale a fait une analyse des ces pays de 0,5% à 2,5% en 2015. La Chine de chaque dollar, en commençant par les 130 conséquences de la baisse des cours du dont la consommation énergétique dépend à milliards de dollar US de l’Aide publique au pétrole pour les différentes catégories de 18% du pétrole ne serait pas particulièrement développement chaque année. Les flux finan- pays. Si globalement cette tendance est favo- concernée. L’Inde, dont le pétrole a représenté ciers destinés au développement devraient rable pour l’économie mondiale, une vigilance 40% des importations en 2013, devrait voir inclure également les œuvres caritatives, les s’impose en ce qui concerne les pays exporta- son économie renforcée. La Turquie verrait envois de fonds des migrants, les investis- teurs de pétrole où elle risque de dégrader la son PIB croître de 1% en 2015. sements directs étrangers, ainsi que les flux situation des pauvres de ces pays. Pour les pays importateurs ayant de fortes financiers et assistances publiques Sud-sud. Les cours du baril du pétrole ont perdu relations économiques avec les pays exporta- Tous ces flux financiers mis ensemble avoisi- plus de la moitié de leurs valeurs au cours des teurs, les liens économiques devraient avoir neraient le trillion de dollar US par an. douze derniers mois. Cette chute brutale sou- des incidences sur les revenus du tourisme Les montants les plus importants pour lève une série de questions : (i) combien de et l’envoi des fonds des diasporas. Ces pays le financement du développement pro- temps le cours du pétrole restera-t-il bas ? ; risquent d’avoir à procéder à des ajustements viennent des épargnes nationales et des (ii) Quelles sont les principales conséquences presque aussi drastiques que ceux des pays ressources publiques qui se chiffrent en d’un pétrole moins cher ? et (iii) comment les fortement dépendants de l’exportation du trillions. Le potentiel le plus large émane décideurs des pays en développement pour- pétrole. du secteur privé en termes de flux d’inves- raient y répondre ? Les pays importateurs dont les revenus tissement, de finance et de commerce. La chute des cours du baril est essentiel- ne sont pas trop dépendants des économies C’est la trajectoire qui mène des milliards lement due au développement de nouvelles des pays pétroliers devraient tirer leur épingle aux trillions, que chaque pays et la commu- technologies dans l’exploitation pétrolière du jeu. Ces pays devraient voir une croissance nauté internationale dans son ensemble telles que la fracturation hydraulique et le de leurs PIB d’environ 1% ainsi qu’une amélio- devraient soutenir pour financer et atteindre forage horizontale qui ont permis d’accroitre ration de leurs balances commerciales et des la vision transformative véhiculée par les ODD. l’offre pétrolière et gazière. En se référant aux recettes fiscales. « Des milliards aux trillions » est une façon précédents épisodes de fluctuation des cours, Globalement, la Banque estime que les d’exprimer le fait que la réalisation des ODD à la structure actuelle du marché du pétrole et retombées de la baisse des cours seront posi- nécessitera plus que des moyens financiers. Elle à l’analyse des contrats à termes, on peut pré- tives : le PIB mondial devrait augmenter de nécessitera tout un changement de mentalités, voir pour longtemps une évolution des cours 1%. Sachant que 3/4 des personnes vivant d’approche et de responsabilisation au plan autour des niveaux actuels. Ces tendances avec moins de $ 1.25 par jour se trouvent dans international pour aborder et transformer la auront des effets différents en fonction de les pays importateurs, cette baisse des cours nouvelle réalité d’un monde en développement la nature des économies (importatrices ou devrait contribuer à l’objectif d’éradication comportant une grande variété de contextes. exportatrices de pétrole). de la pauvreté d’ici 2030. En revanche, une Les institutions multilatérales de déve- Les pays exportateurs seront les plus affec- attention particulière devrait être accordée loppement, dont le Groupe de la Banque tés. La Banque prévoit une chute de 3 à 12% aux risques d’augmentation de la pauvreté mondiale, devraient envisager une meilleure du PIB de ces pays ainsi qu’une détérioration dans les pays africains exportateurs. 2 | LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR  Numéro 8 – avril 2015 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 2 4/9/15 2:25 PM M. le Premier Ministre de Côte d’Ivoire — Hôte du Visite du Président Forum sur les Etats fragiles Mahamadou ISSOUFOU à la Banque Mondiale A l’invitation du Groupe de la Banque Mondiale, Le Président du Niger, Son le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, S.E. Daniel Excellence Mahamadou ISSOUFOU, Kablan DUNCAN a participé au forum sur les en visite à Washington DC, a Etats fragiles en proie aux conflits et aux vio- rencontré le Président Jim Yong lences, qui s’est déroulé à Washington du 11 KIM, le mardi 31 mars 2015, au au 15 février 2015. Au cours de ce forum, le siège de la Banque mondiale. En plus des relations bilatérales entre Premier Ministre DUNCAN a pris part à deux le Niger et la Banque mondiale, panels de haut niveau qui ont portés sur : (i) le les entretiens ont porté sur (i) la rôle du secteur privé dans la croissance écono- résilience face au changement A l’issue de la réunion : Au centre S.E Mahamadou Issoufou, mique des Etats fragiles; et (ii) la redéfinition de climatiques dans le bassin du fleuve Président du Niger, à sa gauche, Dr. Jim Kim, Président de la Banque la fragilité pour lutter contre la pauvreté. mondiale, à sa droite, M. Mohamed Sikieh Kayad, Administrateur Niger, (ii) la question de la fragilité de la Banque mondiale pour le Niger. Les discussions au panel sur le rôle du dans le bassin du lac Tchad et (iii) le secteur privé dans la croissance des Etats fra- financement du développement dans l’ère des systèmes plus résilients pour renforcer giles a permis au Premier Ministre DUNCAN de post-2015. Il s’agit d’étudier avec la Banque le développement humain durable dans partager l’expérience de la Côte d’Ivoire dont les partenariats nécessaires pour aboutir à le cadre des Objectifs du Développement le succès, au sortir de la crise postélectorale une solution à long terme visant à construire Durable (ODD). de 2011, reflète la vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et l’engagement à et 14 février, avec des hauts dirigeants du partenariat reposant sur un diagnostic sys- traduire cette vision dans la réalité. Groupe de la Banque Mondiale, en particu- tématique du pays effectué par la Banque, Le Premier Ministre a également participé lier avec M. Makhtar DIOP, Vice-Président de la au lieu du Document de stratégie de réduc- au panel sur la redéfinition de la fragilité pour Région Afrique, Madame Keiko HONDA, Vice- tion de la pauvreté (DSRP) élaboré par le lutter contre la pauvreté, qui s’est déroulé en Présidente de la MIGA et M. Jin-Yong CAI, Vice- pays. Dans ce contexte, la vigilance s’impose présence du Président de la Banque mon- président exécutif de la Société Financière de la part des autorités dans les discussions diale, le Dr. Jim KIM. Ce fut l’occasion pour Internationale (SFI). pour s’assurer que leurs priorités sont prises lui et l’ensemble des panelistes d’identifier Il a également eu, en tant que Président en compte dans la stratégie de la Banque. A les voies et moyens de mettre en œuvre les de notre groupe, des séances de travail avec ce titre, les discussions avec la Banque sur le projets de développement et de réduire de les deux Administrateurs représentant nos cadre de partenariat et le diagnostic qui le façon significative l’extrême pauvreté dans pays aux conseils d’Administration du FMI et sous-tend sont d’une importance capitale, les pays fragilisés par des conflits, sur la base de la Banque sur des sujets relatifs au fonc- pour s’assurer de la prise en comptes des prio- d’un dialogue constructif entre les leaders du tionnement du groupe. rités du gouvernement. Les discussions sur le secteur privé, les décideurs politiques et les cas du Mali sont parmi les premières du genre partenaires au développement. Discussion du Diagnostic- dans notre groupe, ce nouveau processus En marge du forum, le Premier ministre Pays Systématique de la étant entré en vigueur seulement au cours de DUNCAN a eu plusieurs entretiens, les 13 Banque mondiale sur le l’exercice fiscale 2015 de la Banque mondiale Mali qui a démarré le 1er juillet 2014. Du 23 mars au 07 avril 2015, le Ministre de Les Administrateurs l’Economie et des Finances du Mali, M. Africains du FMI et de la Mamadou Igor Diarra, a conduit une délé- Banque mondiale unis gation malienne aux discussions avec le FMI, derrière la candidature dans le cadre de la 3ème revue de l’accord du Sénégal pour les triennal au titre de la Facilité Elargie de Crédit Assemblées Annuelles 2018 (FEC) avec le Mali. Au cours de cette période, la mission a discuté également avec la Banque Le Sénégal a officiellement introduit sa mondiale de son diagnostic pays et du projet candidature pour abriter les Assemblées du premier cadre de partenariat avec le Mali. Annuelles 2018 du FMI et de la Banque M. le Premier Ministre de Côte d’Ivoire lors de son intervention. A ses côtés, le Président du Groupe de La stratégie d’assistance de la Banque mondiale. Candidature soutenue par tous la Banque mondiale. aux pays membres a évolué vers un cadre de les Administrateurs africains du FMI et de la LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR Numéro 8 – avril 2015  | 3 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 3 4/9/15 2:25 PM Banque mondiale, à l’instigation des deux la cohérence des points de vue et positions Administrateurs représentant le Sénégal aux prises aux Conseils d’Administration des deux Conseil d’administration du FMI et du Groupe institutions. Pour ce faire, les deux Bureaux de la Banque mondiale, respectivement M. ont convenu d’échanger des informations, de Ngueto Tiraina YAMBAYE et M. Mohamed se concerter et d’adopter des points de vue Sikieh KAYAD. A l’initiative de ces derniers, communs sur les thèmes et sujets touchant les Administrateurs africains des deux insti- aux intérêts du groupe de pays qu’ils repré- tutions ont signé un mémorandum à l’en- sentent, tant sur les questions liés à la mobili- droit des dirigeants du FMI et de la Banque sation des ressources pour le développement mondiale, soulignant l’importance de cette que dans la définition et la mise en œuvre des candidature à plusieurs niveaux, tant sur le politiques et des stratégies des deux institu- tions. Pour la mise en œuvre de ce protocole Les deux administrateurs représentant les pays de plan de la représentation de l’Afrique que sur notre groupe au FMI et à la Banque mondiale. De la place centrale qu’occupe le continent au d’accord, les deux Bureaux ont créé un Comité gauche à droite : Ngueto Tiraina YAMBAYE (FMI) et cœur des préoccupations des deux institu- de Liaison coprésidé par les Administrateurs Mohamed Sikieh Kayad (Banque mondiale). tions, le tout dans une dynamique de relance Suppléants et comprenant un conseiller au du continent Africain. Une campagne de niveau de chacun des Bureaux. Ce comité se Dans les coulisses de la sensibilisation est actuellement menée par réunit une fois par mois. En outre, les deux Banque les Administrateurs auprès des Conseils d’Ad- Bureaux se réuniront deux fois par an à l’ap- ministration des deux institutions. Le premier proche des réunions de printemps et des La rubrique « dans les coulisses de la Banque » objectif de la campagne des Administrateurs assemblées annuelles des deux institutions. est destinée à donner aux Gouverneurs de Africains est la sélection du Sénégal sur la Le Comité de Liaison a régulièrement tenu notre groupe un avant-gout des réflexions liste restreinte des trois candidatures à consi- ses réunions mensuelles depuis le mois de en cours au sein de la Banque en matière de dérer lors du vote des Administrateurs  ; janvier 2015. politique, de stratégie et d’instruments. Dans puis, naturellement, l’élection du Sénégal. cette édition, nous proposons les réflexions Rappelons que les Assemblées Annuelles Collaboration entre les trois en cours sur la création d’un Fonds mondial du FMI et de la Banque mondiale ne se sont Bureaux représentant l’Afrique pour les infrastructures, d’une facilité d’ur- tenues en Afrique Subsaharienne qu’une Subsaharienne au Conseil gence en matière de pandémie, l’exploitation fois, en 1973 au Kenya. Ces mouvements d’Administration du Groupe de des marchés dérivés et de l’assurance pour derrière la candidature du Sénégal ont été la Banque mondiale le financement de la lutte contre les catas- facilités par deux actions formelles de col- La collaboration entre les trois Bureaux repré- trophes naturelles et les pandémies, et cer- laborations entre les Bureaux d’Administra- sentant l’Afrique Subsaharienne au Conseil taines réformes au niveau de l’IDA. teurs africains à savoir (i) Collaboration entre d’Administration du Groupe de la Banque les deux Bureaux représentants les pays de mondiale établie depuis quelques années se Projet de Fonds mondiale pour notre groupe au FMI et à la Banque mondiale poursuit notamment avec des consultations les infrastructures et (ii) Collaboration entre les trois Bureaux fréquentes sur des sujets revêtant un caractère Le Fonds mondial pour les infrastructures a représentant l’Afrique Subsaharienne au important pour le continent. Au début de l’an- pour objectif d’aider les pays émergents et les Conseil d’Administration du Groupe de la née 2015, les trois Administrateurs ont institué pays en développement à avancer leurs pro- Banque mondiale. une réunion mensuelle de suivi de l’IDA au grammes d’infrastructures en vue d’étendre cours de laquelle ils invitent le département leur potentiel de développement et réaliser Collaboration entre les deux de la mobilisation des ressources en charge les objectifs d’éradication de la pauvreté et Bureaux représentant notre de la gestion de l’IDA à leur faire le point de de partage de la prospérité. A cette fin, la groupe au FMI et à la Banque la mise en œuvre de l’IDA17 et des réformes Banque mondiale apporte une contribution mondiale en cours, afin de s’assurer, en permanence, de initiale de 15 millions de dollars US pendant Les deux Administrateurs représentants nos la prise en compte des intérêts de l’Afrique. que 80 à 100 millions de dollars sont atten- pays au FMI et à la Banque mondiale ont Ils invitent également de façon périodique le dus des autres bailleurs de fonds. Avec cette décidé de collaborer plus étroitement pour Vice-Président de la région Afrique à leur faire dotation de départ, le Fonds mondial pour les mieux servir leurs Etats membres. Cette le point de l’avancement des opérations de la infrastructures pourra mobiliser de 2 à 3 mil- décision a été scellée par un protocole d’ac- Banque mondiale en Afrique. Ils élaborent des liards de dollars US d’investissements privés cord signé par les deux Administrateurs. Aux déclarations communes sur des sujets impor- dans 8 à 10 projets d’infrastructures les plus termes de cet accord, les deux Bureaux ont tants ayant trait aux opérations, aux politiques importants à travers les régions, les pays et décidé de coordonner leurs activités et de et aux stratégies du Groupe de la Banque les sous-secteurs, durant les 3 ans de la phase renforcer leurs liens fonctionnels. Ce rappro- mondiale, parfois de concert avec les autres pilote. Le Fonds servira entre autres à la prépa- chement devrait faciliter la convergence et pays en développement. ration des projets d’infrastructures complexes 4 | LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR  Numéro 8 – avril 2015 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 4 4/9/15 2:25 PM recourir aux instruments de réassurance et (IDA17) en 2014, les plénipotentiaires de l’IDA d’emprunts obligataires pour mobiliser les res- et la Banque mondiale ont convenu de la sources nécessaires à son fonctionnement. nécessité d’entamer une réflexion approfon- Déjà, par rapport aux deux premiers défis, le die sur les réformes à mener pour améliorer et Groupe de la Banque mondiale a, à temps, renforcer les processus des futures reconstitu- mobilisé environ un milliard de dollars amé- tions de l’IDA. A cet effet, lors des réunions du ricains pour aider aux efforts de riposte d’ur- printemps 2014 de la Banque, trois groupes gence des gouvernements guinéen, libérien de travail de l’IDA17 ont été mis en place à et sierra léonais. La Banque a également mis savoir : (i) la gouvernance et la réforme du pro- en place un fonds fiduciaire pour le redres- cessus de reconstitution de l’IDA, coprésidé sement et la construction des pays frappés par le Brésil, la France, Djibouti et les Pays-Bas ; Les trois Administrateurs représentant l’Afrique par l’Ebola. (ii) la vision à long terme et la viabilité finan- Subsaharienne au Conseil d’administration de la Banque mondiale : Au milieu, Mme Ana Alfonso cière de l’IDA, coprésidé par l’Allemagne, les – Dias, représentant le Nigéria, l’Afrique du Sud et Exploitation des marchés Etats Unis d’Amérique et l’Inde ; et (iii) l’impact l’Angola, à sa droite M. Pierre Larose, représentant les autres pays anglophones et M. Sikieh Kayad, repré- dérivés et de l’assurance pour le de l’IDA sur le développement, coprésidé par sentant les pays francophones et lusophones non- financement de la lutte contre l’Angleterre, le Kenya et la Suède. membres des deux autres groupes. les catastrophes naturelles et En ce qui concerne la gouvernance et la les pandémies réforme du processus de reconstitution de notamment en matière de montage tech- Dans le cadre de la recherche de solutions l’IDA, les discussions ont mis l’accent sur la nique et financier, afin de réduire les risques novatrices face à la problématique du finan- nécessité de renforcer l’efficacité et la légiti- portés par ces projets et les rendre bancables cement du développement, la Banque mon- mité du processus de reconstitutions. Il s’agit, et plus attractifs pour les investisseurs privés diale réfléchit actuellement à l’extension de notamment, d’assurer une meilleure organisa- et institutionnels. Le Fonds fera des avances l’intermédiation financière mise en place il y a tion des reconstitutions de l’IDA, et de renfor- sous forme de dons récupérables sur des quelques années pour la gestion des risques cer la représentation des gouvernements et de projets qui seront en phase d’exploitation. Il et des catastrophes naturelles. Par cette la société civile des pays récipiendaires. participera aussi bien dans des projets nou- nouvelle forme d’intermédiation financière, Pour ce qui est de la vision à long terme veaux que ceux existants qui auraient besoin la Banque mondiale utilise les produits déri- et la viabilité financière de l’IDA, il ressort des de financements additionnels. Le fonds sera vés, à la demande des pays membres, pour discussions que l’IDA demeure le principal ins- administré par un Conseil Consultatif compre- la couverture des risques de désastre naturel, trument de la Banque pour soutenir les pays nant tous les partenaires qui y contribuent. incluant des évènements météorologiques les plus pauvres, mais que cette mission doit Le Comité de Gestion comprendra 6 repré- et géologiques, tels que les tremblements de prendre en compte un environnement du sentants des contributeurs, 3 partenaires terre et les tsunamis. développement en constante évolution. La techniques et 3 représentants des pays béné- La réflexion porte, d’une part, sur l’exten- Banque mondiale est donc appelée à faire un ficiaires désignés à tour de rôle. La Banque sion des instruments pour inclure les contrats bon usage des ressources concessionnelles mondiale abritera le Fonds et se chargera de d’assurance et de réassurance, les bonds liés limitées de l’IDA tout en prenant en compte la gestion quotidienne. aux catastrophes naturelles émis par les pays les besoins des pays, les objectifs de dévelop- et tout autre instrument ou combinaison pement durable de l’agenda post-2015, ainsi Facilité d’urgence en matière de d’instruments pouvant jouer le même rôle et, que les interventions des autres partenaires pandémie d’autre part, l’extension de la notion de catas- bilatéraux et multilatéraux pour une meilleure La crise du virus Ebola a mis en évidence le trophe naturelle à toutes les pertes poten- synergie. A cet effet, il est proposé d’utiliser les triple défi d’éradication du virus, d’aide aux tielles en vies humaines, en état de santé, en fonds propres de l’IDA (estimés à 150 milliards pays en développement dans la préparation bien-être, en patrimoine et services, qui pour- USD) pour lever des ressources supplémen- face aux pandémies futures, et la mise en place raient subvenir à une certaine période dans le taires (non concessionnelles) sur les marchés de mécanismes internationaux de riposte effi- futur (ce qui incluent les épidémies, les pan- financiers, pour étendre le soutien de l’IDA aux caces et efficients. En réponse au troisième démies et toute mortalité excessive). pays en transition dans lesquelles il existe des défi, la Banque est en train de réfléchir à la Dans toutes ces formules, la Banque mon- poches de pauvreté. mise en place d’une facilité d’urgence pour les diale jouerait un rôle d’intermédiaires entre les Dans le cadre des discussions sur l’impact pandémies qui pourrait rapidement mettre à marchés et le pays membre, afin de lui appor- de l’IDA sur le développement, l’accent est la disposition des pays, des organisations inter- ter le savoir-faire et l’expertise nécessaires. mis sur le renforcement du lien entre l’IDA17 nationales et des ONG des ressources pour et la nouvelle stratégie de la Banque mon- une riposte d’urgence aux pandémies dans le Réforme de l’IDA diale, notamment l’inclusion d’indicateurs future. Cette facilité, dont les modalités tech- Suite à la 17ème reconstitution du fonds de pertinents pour mesurer l’impact de l’IDA sur niques sont en cours d’élaboration, pourrait l’Association internationale de développement le développement. LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR Numéro 8 – avril 2015  | 5 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 5 4/9/15 2:25 PM Les trois groupes de travails vont développement lors des réunions du prin- pour mieux surveiller et limiter les FFI. Le poursuivre leurs discussions en marge des temps 2015 de la Banque mondiale. En effet, rapport recommande des mécanismes pour réunions de printemps 2015. Ils auront éga- un rapport sur les FFI sortant de l’Afrique a améliorer la transparence des transactions lement des échanges avec les représen- été publié, en 2015, par un groupe d’experts commerciales et renforcer la capacité des tants des pays récipiendaires de l’IDA sur de haut niveau sous la direction de l’ancien autorités nationales et régionales dans le les conclusions préliminaires de leurs tra- Président Tabo Mbeki. Le rapport indique suivi des activités liées aux FFI. La Banque vaux. Leurs conclusions et recommanda- que l’Afrique perd plus de 50 milliards USD mondiale travaille à l’amélioration du cadre tions finales seront présentées en octobre annuellement au titre des FFI, soit plus que proposé par l’OCDE à l’instigation du G20, 2015, lors des Assemblées annuelles de la le montant des ressources qu’elle reçoit sous pour un processus plus participatif qui prend Banque mondiale, afin de permettre la mise la forme d’aide publique au développement. en compte les préoccupations des pays en en œuvre éventuelle de ces recommanda- Selon le rapport, les firmes multinationales développement eux-mêmes. tions à partir de l’examen à mi-parcours de sont les principales instigatrices de FFI sor- l’IDA17. tant de l’Afrique (soit 65% du total des sor- Nouvelles du Bureau ties enregistrées). Les opérations de FFI sont Visite de l’Administrateur à Lutte contre les flux financiers facilitées par le manque de coordination Djibouti illicites fiscale au plan international, ainsi que l’ab- A l’invitation des autorités djiboutiennes Dans le cadre des discussions sur le finan- sence d’un cadre financier obligeant les mul- l’Administrateur s’est rendu à Djibouti du 19 cement du développement pour l’après tinationales à déclarer leurs transactions aux au 27 novembre 2014. Au cours de cette mis- 2015, il est proposé d’inscrire la lutte contre autorités publiques de leur lieu d’activité. Le sion, l’Administrateur a notamment rencon- les flux financiers illicites (FFI) au menu des rapport évoque également la faiblesse des tré le Président de la République de Djibouti, discussions de la réunion du comité de capacités institutionnelles au niveau national le Premier Ministre et le Gouverneur de la Banque mondiale pour Djibouti. Lors de ces rencontres, l’Administrateur a recueilli les directives des autorités en vue de renforcer Souscriptions au capital de la BIRD L’augmentation du capital de la BIRD décidée par le Conseil d’administration en 2010 visait la collaboration de leur pays avec la Banque un double objectif : (1) Donner plus de voix aux pays en développement à faible revenu pour et leurs conseils pour une meilleure repré- leur permettre d’avoir une plus grande participation dans le processus de décision du Groupe sentation de l’ensemble des pays de notre de la Banque mondiale ; (2) Augmenter la capacité financière de la Banque pour accroitre son groupe au sein du Conseil d’Administration aptitude à mobiliser davantage de ressources. de la Banque mondiale. Les échanges ont Pour atteindre le premier objectif, une augmentation sélective du capital a été décidée pour essentiellement porté sur le secteur de accroitre la part des pays concernés, dont 20 des 23 pays de notre groupe, dans le capital l’énergie (projet d’énergie géothermique) de la Banque, sans aucune incidence financière pour ces pays. Toutefois, afin que la Banque et le secteur des télécommunications procède à l’émission des parts au profit de ces pays, ceux-ci doivent, au préalable, accomplir les (possibilité de libéralisation du secteur). formalités de souscription en adressant aux services de la Banque un formulaire de souscription L’importance du port autonome de Djibouti et les documents d’accompagnement spécifiés dans la lettre d’appel à souscription. Le délai de a été également évoquée, ainsi que la néces- souscription était fixé au 16 mars 2015. sité de promouvoir le secteur privé. Sur ce En ce qui concerne le deuxième objectif, il est visé par une augmentation générale de capital, ouverte à tous les pays membres, avec une incidence financière, puisque 6% des parts sont dernier point, l’absence d’investissement de appelés. Cependant, les souscripteurs disposent d’un délai de souscription et de paiement du la SFI à Djibouti a été soulignée. Les auto- capital appelé dont la date limite est fixée à fin juin 2016. rités ont également évoqué la possibilité A l’approche de l’échéance de fin mars 2015, les services du Secrétariat du Conseil d’un retour de Djibouti au sein de la Région d’Administration de la Banque mondiale ont adressé un courrier de rappel à tous les Gouverneurs Afrique de la Banque. Au cours de son séjour, dont les pays ne s’étaient pas encore acquittés de leurs souscriptions au capital au titre de l’Administrateur a visité la représentation de l’augmentation sélective de capital. Dans ce courrier, il était proposé aux pays d’accomplir les la Banque mondiale à Djibouti inaugurée formalités de souscription ou de demander une prorogation de 1 an ou 2 ans. A ce jour, un pays l’année dernière. de notre groupe a accompli toutes les formalités de souscription à l’augmentation sélective et des prorogations ont été accordées pour les autres. Sessions internes d’information Il convient de signaler que si tous les pays concernés de notre groupe souscrivent à initiées par le Bureau l’augmentation sélective de capital, notre pouvoir de vote passerait de 1,91% actuellement, à Depuis le début de l’année, le Bureau a pris 2,14%. Ce niveau ne sera pas atteint si un pays quelconque de notre groupe manquait à cette formalité. De plus, notre pouvoir de vote pourrait baisser davantage, au cas où nos pays ne l’initiative d’organiser des sessions tech- souscriraient pas à l’augmentation générale et que les autres pays y souscrivent. niques d’information sur des sujets précis En conséquence, nous encourageons nos pays à s’acquitter, au plus tôt, des formalités de relatifs aux opérations de la Banque mon- souscription à l’augmentation sélective de capital, tout en pensant également à l’augmentation diales en relation avec l’Afrique. Ces sessions générale, dont l’échéance est fixée à fin juin 2016. destinées aux membres du Bureau et élargies 6 | LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR  Numéro 8 – avril 2015 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 6 4/9/15 2:25 PM aux Bureaux des autres Administrateurs idée plus précise de l’appui total du GBM dans tels que des opérations de contrat à termes africains de la Banque sont animés par les le domaine de l’eau et de l’irrigation. et de couverture basées sur des prévisions départements techniques de la Banque en des ressources naturelles. D’autres plans de charge des sujets concernés. Elles ont pour Session sur Comment s’appuyer financement novateurs qui combineraient objectifs d’améliorer la compréhension des sur les ressources naturelles l’effet de levier des ressources naturelles et conseillers des Administrateurs sur les sujets de l’Afrique pour mobiliser les engageraient certaines Institutions Financières en question et de renforcer leur capacité à financements à long terme Internationales ont été également évoqués. analyser et à discuter de ces questions lors- Organisée le 12 mars 2015, cette session a Plus de détails sur ces instruments peuvent qu’elles sont soumises à l’approbation du été animée par Dr Albert Zeufack, Chef des être trouvés dans Gelb et Halland (2014) and Conseil d’Administration à travers les pro- Pratiques Mondiales en matière de ressources Gelb et Dobronogov (2014). Il est important jets ou les propositions de politique ou de naturelles, accompagné de son équipe, et de souligner que pendant les discussions plu- stratégies sectorielles. Deux sessions ont a fait l’objet d’une participation effective de sieurs échanges de vues ont eu lieu sur com- ainsi été organisées depuis le début de l’an- tous les Bureaux des Administrateurs Africains ment mieux aborder la lutte contre des fléaux née 2015. du Groupe de la Banque mondiale. Elle avait appauvrissant sévèrement l’Afrique que consti- pour but d’informer et de donner une plate- tuent l’érosion de l’assiette fiscale et de trans- Session sur l’appui du Groupe de forme de réflexion sur la meilleure façon d’as- fert de bénéfices et les flux financiers illicites. la Banque mondiale (GBM) dans le surer une gestion optimale de la rente des secteur des ressources en eau ressources naturelles de l’Afrique. La présenta- Principales délibérations du Cette session a été organisée le 28 février 2015 tion à couvert plusieurs aspects relatifs à une Conseil d’Administration pour discuter de l’appui du GBM dans le sec- meilleure exploitation des fonds souverains Discussions et décisions du teur des ressources en eau. Les échanges ont (FS) disponibles dans le monde et une uti- Conseil d’administration porté essentiellement sur les axes prioritaires, lisation plus stratégique des émissions obli- De novembre 2014 à avril 2015 le Conseil le portefeuille de prêts dans les domaines gataires. Il a été noté qu’alors que l’industrie d’Administration a adopté les propositions de prioritaires ainsi que des défis futurs auxquels mondiale des FS s’accroit, la part destinée à politiques suivantes : le continent africain est confronté et que la l’Afrique reste marginale et est investie plus Le 23 décembre 2014  : Programme Banque devrait s’atteler à résoudre pour une dans les secteurs hôteliers et immobiliers et de stage dans le cadre de la voix et de la utilisation efficace des ressources en eau de moins dans les infrastructures (dont la part Représentation des pays en transition et l’Afrique. représente seulement 10% pour l’Afrique des pays en développement – Rapport La session était animée par Madame contre 48% pour l’Asie-Pacifiques). Les FS Supplémentaire sur le suivi et l’évaluation - Jennifer Sarah, directrice des Pratiques Africains à proprement parlé sont modestes, années fiscales 2009–2014. Mondiales en matière de ressources en eau, jeunes, liés aux produits, et tendent parado- Le 2 février 2015  : Fonds d’adapta- Monsieur Alexander Bakalian et Monsieur xalement à être investis plus vers l’étranger. tion dans le cadre du protocole de Kyoto  : Jonathan Kamkwalala, tous deux managers À cet effet, il est essentiel de revoir la notion Amendements aux termes et conditions des et experts des ressources en eau. Monsieur de FS pour le développement et revoir ou services fournis par la Banque mondiale en Jamal Saghir, Conseiller principal régional, redéfinir les notions de capacité d’absorption tant que dépositaire intérimaire. représentait la Région Afrique. La rencontre des pays africains. De même, les émissions Le 5 février 2015  : Désignation de la a vu la participation effective des conseillers d’obligations souveraines enregistrées par le Banque mondiale et de la SFI comme entités des trois Bureaux des Administrateurs africains continent ont beaucoup plus permis de lever de mise en œuvre et dépositaires du Fonds de la Banque. des fonds pour les infrastructures et la restruc- Climat Vert. Il ressort des échanges que la Banque turation ou la gestion de la dette, alors qu’il a consenti un montant total de 5,4 milliards devient plus stratégique de mettre sur pied les Stratégies et opérations au de dollars de prêts pour appuyer l’Afrique en marchés des obligations privés dans nos pays. profit de nos pays matière de ressources en eau. Près de 70% La présentation a particulièrement sou- Au cours de la période sous revue, le Conseil de cet appui est allé à l’assainissement et au ligné l’importance d’innover et optimiser les d’administration a approuvé une stratégie traitement des eaux en milieu urbain. ressources naturelles de l’Afrique pour mobili- d’assistance et une note d’engagement en Suite aux échanges, les conseillers ont ser un financement à long-terme. À cet effet, faveur de nos pays, ainsi qu’un certain nombre formulé plusieurs recommandations, parmi il a été recommandé de résoudre les défis rela- d’opérations: lesquelles ; (i) la nécessité de procéder à une tifs à la volatilité des revenues des ressources meilleure allocation de l’appui et d’augmenter naturelles, notamment en revoyant les règles Stratégies de manière substantielle les appuis dans le et l’exécution fiscales, en renforçant la trans- ●● 18 décembre 2014 : Cabo Verde - Stratégie domaine de l’irrigation; (ii) l’organisation d’une parence dans les transactions liées à la gestion de partenariat pays deuxième rencontre incluant les experts de des ressources pour les infrastructures, et en ●● 24 mars 2015 : Guinée Bissau – Note d’en- l’agriculture de la SFI et la MIGA pour avoir une développant certains instruments innovant, gagement pays LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR Numéro 8 – avril 2015  | 7 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 7 4/9/15 2:25 PM Evènements en marge des Réunions de printemps En marge des réunions de printemps 2015, plusieurs séminaires et conférences sont organisés par notre Bureau et par la Région Afrique de la Banque mondiale. Ces activités sont mentionnées dans le programme détaillé inclus dans les dossiers mis à votre disposition par le Bureau. Compte tenu de leur importance particulière, nous vous recommandons de participer aux 2 sessions ci-dessous. Rédaction : Bureau de Petit Déjeuner Ministériel des Pays les Moins Avancés l’Administrateur (EDS13) Lieu : Hotel Sofitel Washington DC, Lafayette Square (806 15th St NW, Washington DC, 20005) Edition: Bureau de l’Administrateur Date et heure : 18 avril 2015 de 8 h 00 à 10 h 00. (EDS13) Objectif : Le but de cette session est de faire une mise à jour sur les négociations portant sur le document final de la Troisième Conférence Internationale sur le Financement du Développement Conception: Will Kemp, Services Généraux, Groupe de la Banque (FdD) et de permettre aux Ministres des PMA de donner leurs opinions sur les discussions du mondiale FdD, et plus particulièrement de faire part de leurs priorités par rapport au FdD ainsi que des propositions pour combler les insuffisances éventuelles constatées. Impression : Groupe de la Banque mondiale, Washington, D.C. Séminaire sur l’état de la Région Afrique Lieu : Bâtiment J de la Banque mondiale à Washington DC, Salle J B1–080 Pour toute contribution ou suggestion veuillez contacter Date et heure : 18 avril 2015 de 11 h 00 à 12 h 30. Objectif  : Ce séminaire offrira l’opportunité d’une réflexion sur les principales tendances Abdoul Karim OURO SAMAH, qui influencent le développement de l’Afrique. Il portera essentiellement sur les défis et les aallassan@worldbank.org opportunités de l’Afrique dans un monde en mutation. 202-458-1158 tél 202-522-1585 fax Emile Brillant EKAMBY, Opérations ●● 18 décembre 2014: Niger – Projet de ren- eekamby@worldbank.org ●● 13 novembre 2014 : Guinée – Appui d’ur- forcement des capacités des femmes du 202-473-4643 tél gence au cadre macroéconomique et Sahel (53,5 millions USD) eds13@worldbank.org budgétaire (50 millions USD) ●● 18 décembre 2014: Mali – Projet de ren- Ce bulletin est aussi disponible ●● 18 novembre 2014 : Guinée – Projet de forcement des capacités des femmes du sur le site web du Bureau de réponse d’urgence au virus d’Ebola (72 Sahel (40 millions USD) l’Administrateur, à l’adresse millions USD) ●● 18 décembre 2014: Tchad – Projet de ren- http//www.worldbank.org/eds13 ●● 18 novembre 2014 : Mali – Premier appui forcement des capacités des femmes du budgétaire pour la sortie de crise et la Sahel (26,7 millions USD) réforme de la gouvernance (63 millions USD) ●● 18 décembre 2014: RDC – Projet de renfor- ●● 25 novembre 2014 : Côte d’Ivoire – Projet cement du système de santé (90 millions de renforcement du système de santé et USD) de la préparation contre le virus d’Ebola ●● 18 décembre 2014: Madagascar – Projet (70 millions USD) Intégré de corridor (50 millions USD) ●● 4 décembre 2014 : Côte d’Ivoire – 2ème ●● 12 janvier 2015  : Burkina Faso – Projet Crédit d’appui à la réduction de la pau- Urbain de l’eau (80 millions USD) vreté (70 millions USD) ●● 13 janvier 2015 : Garantie MIGA au Sénégal ●● 8 décembre 2014 : Sénégal – Projet de ren- – Garantie pour des SWAP US dollar/Euro ●● 16 mars 2015 : Guinée – Projet de pêche forcement des capacités pour l’emploi et avec les Banques (100 millions USD) Ouest Africain (10 millions USD) la compétitivité (35 millions USD) ●● 20 janvier 2015 : Garantie MIGA en RDC ●● 16 mars 2015  : Mauritanie – Projet de ●● 18 décembre 2014 : Mauritanie – Projet de – Garantie en faveur de Standard Bank of pêche Ouest Africain (12 millions USD) renforcement des capacités des femmes South Africa pour son investissement dans ●● 17 mars 2015  : Bénin – 10ème Appui du Sahel (15 millions USD) HT RDC Infraco SARL (35 millions USD) Budgétaire (20 millions USD) ●● 18 décembre 2014 : Côte d’Ivoire – Projet ●● 4 février 2015 : Projet SFI en Côte d’Ivoire ●● 19 mars 2015 : Comores – Projet de filet de renforcement des capacités des – Modification de l’investissement dans la sociaux (6 millions USD) femmes du Sahel (20 millions USD) Banque Internationale pour le Commerce ●● 26 mars 2015 : Côte d’ivoire – Projet d’ur- ●● 18 décembre 2014: RDC – Projet de renfor- et l’Industrie de Côte d’Ivoire (35,3 millions gence pour l’emploi des jeunes et le déve- cement du système de santé (130 millions USD) loppement des compétences (50 millions USD) ●● 27 Février 2015: Comores – Projet de déve- USD) ●● 18 décembre 2014: Madagascar – Appui loppement de la pêche (9,5 millions USD) ●● 2 avril 2015 : Burkina Faso – 4ème appui budgétaire pour le réengagement (45 mil- ●● 13 mars 2015 : RDC – Projet d’aéroport de budgétaire pour la croissance et la com- lions USD) Goma (52 millions USD) pétitivité (100 millions USD). 8 | LE BULLETIN DU BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR  Numéro 8 – avril 2015 Bulletin Newsletter No 8 4-9-15.indd 8 4/9/15 2:25 PM